Kaoru Midori Awakes - Terminé

Laissez-moi me décrire physiquement. En termes de Taille et de poids, je suis dans la norme des humaines de mon âge. Pour ce qui est de mes formes, elles sont plutôt bien développées et donnent envie à de nombreux hommes à travers les mers. Je suis de carnation blanche. Ma chevelure de couleur rouge rosé est coiffée en une queue-de-cheval haute malgré son apparence décoiffée. Il faut dire que ma coiffure est loin d'être ma priorité. L'iris de mes yeux est pourpre. Sur mon front, se trouve le tatouage du clan Midori.. Voilà, pour ce qui est de ma description physique, cependant, un détail vous sautera aux yeux en me voyant. Mon bras droit est absent et mon œil gauche est marqué par une impressionnante cicatrice. Je les ai perdus aux cours d'évènements justifiant mon corps couvert de cicatrices que je vous relaterais plus loin.

Pour ce qui est de ma tenue vestimentaire, je porte la tenue traditionnelle des samouraïs, soit un kimono blanc. Un motif en forme de soleil y est brodé a quelques endroits dont dans mon dos. Ce Kimono a pas mal vécu, il est usé et déchiré à certains endroits notamment a l'endroit où se trouvait mon bras droit. Par-dessus mon kimono, je porte une veste en tissus noir ainsi qu'une ceinture rouge. Je suis chaussée de getas (sandales) en bois. À ma hanche gauche, se trouve mon sabre hérité de mon père se transmettant depuis des générations. Il ne s'agit pas d'un sabre de qualité, mais j'y attache une certaine importance et malgré sa vétusté, je continue de bien l'entretenir... Mais je doute qu'il tienne encore très longtemps le coup. Enfin, il n'est pas rare de me voir avec une cigarette traditionnelle entre les mains.

C'est à présent une description mentale que je vais vous faire. En premier lieu, il faut savoir que ma ligne de conduite m'est entièrement dictée par le code d'honneur des samouraïs. Ne pas prendre une vie sans que cela ne soit justifier, ne pas chercher d'excuse à mes actes et vivre en suivant mes convictions. Entant qu'épéiste et en tant que pirate, je refuse de me plier à la volonté d'une personne sans honneur que moi et ne refuse jamais un bon combat. En dehors de tout cela, j'apprécie la boisson et les plaisirs de la nourriture. Mon principal défaut est mon caractère difficile. J'ai tendance à très vite m'emporter pour pas grands choses particulièrement quand je suis alcoolisé... La raison pour laquelle j'ai pris la mer, ainsi que mon seul but, est de devenir une épéiste légendaire afin de prouver à mon illustre famille que même une femme peut être considérée comme une légende dans ce monde.

Bon... J'admets ne pas être la personne la plus sympathique du monde. Mais je ne suis pas pour autant asociale. Disons juste que... J'ai un peu de mal à aller vers les autres... N'y voyez pas de la timidité... Quoique si c'est une forme de timidité en un sens. Je suis parfois un peu trop sérieuse vis-à-vis des autres, sévère, mais toujours juste. J'essaie de protéger mes amis du mieux que je le peu bien que ce ne soit parfois pas possible... J'évite de trop parler de mon passé en raison d'évènements douloureux plutôt récents... Ce que je pense de la marine et du gouvernement ? Avant je vous aurais répondu que je n'avais pas spécialement d'avis sur eux, mais depuis qu'ils brisent les rêves de personnes éprises de libertés et de rêves comme moi, je ne peux m’empêcher de me méfier d'eux et pour certains de les détester.

Je suis née au Pays de Wa, mais n'y ai jamais vécu. Mon père, un ancien samouraï très estimé au pays des samouraïs s'est déshonoré pour des raisons que j'ignore et fut banni de l'île avec sa femme et sa fille unique, autrement dit moi. Il a trouvé refuge sur une petite île d'East blue où il a fondé un dojo afin d'apprendre a des enfants l'art du sabre. J'ai donc grandi sur cette île, apprenant également à me servir d'un sabre, probablement plus que tout les autres enfants de l'île d'ailleurs. Quand on me demandait ce que je voulais faire quand je serais grande, je répondais : " Je serais une grande épéiste comme papa ! " Ce n'est que bien plus tard que j'ai su que mon père n'était plus un grand épéiste depuis longtemps. L'âge et son déshonneur en ont fait un être qui ne mérite plus aucun respect aujourd'hui.

L'île où nous nous trouvions était sous la propriété d'un homme bon et juste, un pirate du nom de Helstman semble-t'il. Jamais lui où ses hommes ne s'en sont pris à nous. Certes, ils étaient la cible du gouvernement, mais j'imagine que chacun l'est un peu à sa manière... Cet homme m'a donné le goût de l'aventure en me racontant ses voyages. Je me souviens encore de cette histoire qu'il m'a racontée au restaurant de l'île :
«
Tu sais p'tite, Je ne suis pas née ici à East Blue sur cette île paumée. Le monde est bien plus vaste ! Je me suis rendu une fois sur une île totalement désertique ! Du sable à perte de vue. Cette île s'appelle Alabasta. Il y fait très chaud, si chaud qu'il est impossible de sortir dehors sans se couvrir la tête ! Si tu restes ici, tu va déprimer à force ! Je ne connais aucun autre plaisir que celui de naviguer librement sur les mers pour réaliser ses rêves. Sauf l'alcool peut-être... Écoute moi Kaoru. Si tu veux un jour devenir une épéiste légendaire, il faut quitter cette île ! Voir le monde ! Faire entendre ton nom sur toutes les mers. Et alors là, tu sauras que tu es devenue légendaire... Ne laisse jamais personne te dicter ta conduite. Jamais ! »

Depuis ce jour-là, je voulais découvrir le monde moi aussi. C'est grâce à ces deux modèles que mon désir de prendre la mer s'est formé. Normalement, là je devrais vous raconter un événement tragique... Mais rien de tragique n'arrivait sur cette île. Quand je fus suffisamment âgée, j'ai pris ma décision et j'ai répondu à l'appel de l'océan. J'avais déjà vingt-deux ans, et mon choix était fait. Certes, Mère s'y opposa, mais elle n'eut d'autres choix que de se résigner. En cadeau pour mon départ, Père m'a offert son sabre comme un souvenir pour ne pas les oublier. Avant de partir, j'ai promis de leur écrire de temps à autre... En réalité, ils attendent toujours ma première lettre.

Mes débuts en mer furent difficiles et j'ai fait de nombreuses rencontres dans des combats acharnés comme dans des moments d'immenses joies. C'est lors d'une baston dans une taverne que j'ai fait la rencontre d'Arifu. Un homme dont les cheveux noirs coiffés en banane clamait haut et fort » J'amasserais le plus gros trésor du monde ! » Ce a quoi je lui ai répondu qu'il manquait d'ambition. Nous nous sommes battus l'un contre l'autre dans le restaurant et au final la marine est arrivé pour nous appréhender, nous étions deux contre une dizaine, le combat ne fût pas facile, mais nous avons pu prendre la fuite... Lui surtout, car moi, je considérais ça comme une retraite stratégique. Ce n'est que sur sa coque de noix que nous avons vraiment fait connaissance :

»- Hoy ! Pourquoi tu m'as suivi ?! Tu veux pt'être rejoindre mon équipage ? Tu ne peux pas voyager toute seule !

- Disons plutôt que même si je trouve ton rêve absurde, tu me rappel un homme que j'ai connu par le passé. Tu comptes fonder ton équipage de pirate ?

- Oui, c'est l'idée. Et quand on sera assez nombreux, nous montrerons au gouvernement que même nous des roturiers pouvons atteindre les sommets de la société ! Et pourquoi pas même renverser ce gouvernement !

- Tu es fous à lier... Mais cette idée de renverser l'ordre établis me plais bien. J'ai moi-même un rêve un peu farfelus, celui de devenir une épéiste de légende. Et s'il me faut renverser le gouvernement pour ça.
Je le ferais...

- Dans ce cas, Bienvenue chez les Pirates d'Arifu ! Haut les cœurs ! On prend le large ! »

C'est par ce dialogue que notre aventure commune à commencé. Nous avons voyagé à travers East Blue afin de recruter un équipage. Le fier équipage des « Pirates d'Arifu » dont j'étais la seconde. Nous étions certes un petit équipage de six personnes : Arifu notre capitaine ; Marina notre cuistot passionné de Glaces ; DG un type étrange qui nous servait de médecin de bord, malgré que sa médecine soit aussi efficace qu'un coup de sabre dans l'eau ; Bob un type avec la personnalité d'un caillou qui était notre canonnier de bord ; Wen notre navigatrice qui se repérait au vol des mouettes et ne savait pas lire une carte... Et moi-même Kaoru, la seconde du capitaine. Certes, mon nom ne résonnait pas à travers les mers, mais c'était un début.

C'est au cours d'une bataille contre la marine que j'ai perdu mon bras droit. Après presque 3 ans d'errances dus à la qualité douteuse de notre navigatrice, notre capitaine a voulut s'attaquer à trop fort pour nous. Son ambition sur le moment était de s'attaquer à la ville de Logue Town et d'amasser un maximum de biens avant de passer sur grand line. Mais avant même d'atteindre Logue Town, un navire de la marine a surgit de nulle part et nous a attaqué. L'homme à la tête de ce navire était le colonel Yoru dit le sombre. Un homme gigantesque faisant preuve d'une force inouïe. Notre navire a été abordé par les marines, nous étions dominés numériquement. À force de combats, Arifu s'est retrouvé à combattre Yoru. Très vite mis en difficulté, il s'est retrouvé acculé et s'est fait tuer sous mes yeux. Ni une ni deux, je me suis élancée à l'assaut du colonel. En un mouvement de son sabre, Yoru me trancha le bras droit. La douleur fut si violente que je suis passée par-dessus bord. À partir de cet instant, j'ai perdu connaissance. Le navire, mes amis, mon capitaine, tous furent décimés en une nuit sous les coups de cette brute épaisse et de ses soldats. Cette nuit me hante encore aujourd'hui. Nous avions tant voyagé, tant amassés de butins... Tous nos efforts balayés en quelques heures. J'ignore si d'autres ont survécu...

Quand je me suis réveillée, j'étais chez un médecin. Une vieille femme du nom de Moësa. Elle m'a soigné et m'a accueillit chez elle le temps que je me remette de mes blessures. Quand je lui ai demandé ce qu'il s'était passé, elle m'a appris que mon bras était déjà manquant quand elle m'a repêché au large de son île où elle vivait seule. Cette île se trouvait au milieu de nulle part sur East Blue. J'ignore comment j'ai pu dériver de Logue Town à cette île sans nom en étant totalement inconsciente... Cela m'a pris deux longues années pour me remettre totalement et apprendre à me débrouiller seulement avec mon bras gauche. Mais j'y suis parvenue et ai même recommencé à me battre au sabre... Certes ce n'est plus aussi probant qu'à l'époque, mais ça fera l'affaire. Voilà maintenant quelques jours que j'ai repris la mer. Je ne recherche pas mes compagnons disparus, j'imagine qu'ils sont morts de toute façon. C'est malheureux, mais en tant que survivante de cette nuit de cauchemar, je me dois de continuer d'avancer. J'espère cependant pouvoir venger mes amis disparus et combattre la marine pour progresser comme l'auraient fait Arifu et Helstman. Et puis qui sait, peut être irais-je plus loin cette fois-ci... Cette nuit n'était qu'une épreuve pour atteindre mon but et je suis déterminée à devenir une samouraï de légende.