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 C'est clair. (terminé)

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Billie Vuitton


☠ Messages : 11
☠ Âge du Personnage : Inconnu
☠ Berrys (x1000) : 11802
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 1850
☠ Notoriété :
C'est clair. (terminé) Ync90 / 9990 / 999C'est clair. (terminé) Gubc
☠ Karma :
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Billie Vuitton

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MessageSujet: C'est clair. (terminé)   C'est clair. (terminé) EmptyMer 20 Déc - 1:57



Violette "Billie" Vuitton




Prénom et Nom: Violette Billie Vuitton.
Âge : 29 ans
Sexe : Féminin
Avatar : Real Mayer d'Ergo Proxy
Groupe : Marine
Métier : Lieutenant, spécialiste en explosifs & autres feux d'artifices. Initialement formée en navigation, elle ne prend la barre que lorsque la situation l'impose.
Espèce : Humaine
But : Devenir une icone populaire de la marine et être adulée autant par les civils que par les marines.

---------------

Fruit du Démon : Aucun.
Autres capacités : Aucun.


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 158 cm
Poids : 52 kg
Cheveux : Noirs
Yeux : Bleus


2. Tenue vestimentaire habituelle


Comme tout bon marine Billie porte l’uniforme, dupliqué pour éviter l’usure. Un pantalon bleu qui finit toujours dans des bottes de cuir. Un manteau blanc à col large qu’elle ferme complètement et qui tombe sur ses mollets. Le look est souvent complété par un très gros sac noir qu’elle porte constamment sur ses épaules et qui transporte son club de golf ainsi que ses bombes artisanales. On peut régulièrement essayer de la voir se la péter avec des lunettes de soleil grosses et carrées.

Lorsqu’elle n’est pas en service, elle troque l’uniforme pour des vêtements toujours noirs. Beaucoup de jeans, beaucoup de pulls. Elle s’acharne à vouloir porter des bonnets pour une raison qu’on ignore. En ajoutant les lunettes et l'imper noir, elle a juste l'air de quelqu'un de louche.


3. Motivations


Déjà, il faut dire que le lieutenant Vuitton a des choses à perdre et qu’elle accorde encore beaucoup d’importance à sa vie, ne prenons donc pas son engagement pour ce qu'il n'est pas : le résultat d’un désir de vengeance ou d’un acte suicidaire irréfléchi. Seul son visage est au désespoir, le reste rayonne dans l’ombre. Le lieutenant Vuitton n’est pas non plus amoureuse de la justice mais s’est engagée avec l’idée que certains doivent se sacrifier pour le plus grand bien de tous. Les ordures doivent bien être ramassées, tout le monde veut que ce soit fait mais personne n’a envie de s’en charger.

Les raisons nobles de son entrée dans la marine sont vite relativisées par un désir plus personnel. Aucun acte n’est fondamentalement désintéressé après tout. Bien que très soucieuse de sa carrière -assez pauvre au demeurant- elle ne court pas après les grades, et son ambition ne la porte pas vers les jolis manteaux des vice-amiraux. Ce que Billie veut, c'est la popularité. Car la popularité apporte avec elle les premières couvertures de journaux, les photos, les interviews, la reconnaissance, les remerciements, les éloges les honneurs et la gloire. Et si la gloire amène les récompenses et les titres qui vont avec alors tant mieux.  
Billie évolue dans l’ombre d’hommes plus importants en attendant de pouvoir briller un jour. La puissance de ses supérieurs ne l'impressionne pas, seuls les leaders charismatiques l'inspirent. Il n'existe qu'un seul homme pourtant qui incarne tout ce en quoi elle croit : le commodore Merouvia. Tout les oppose mais il est déjà ce qu'elle voudrait être demain, la joie, l'optimisme, le rire. Et bien qu'ils ne se soient jamais rencontrés, il est l'image vers laquelle elle se tourne pour galvaniser ses espoirs et se dire que, oui c'est possible ! A bientôt trente ans, la jeune femme rêve d’être reconnue, pas pour le talent, mais bien pour sa sympathie, sa dévotion, son courage, son héroïsme etc. Elle ne veut pas être moquée, elle ne veut pas être crainte, elle veut être adorée et admirée comme on ne l'a jamais été.  

De jolies pensées qui n'atteignent souvent personne. La faute à sa tête de dépressive et à son côté strict et pince sans rire qui ne l’auront jamais rendu populaire. Son sens du devoir pourtant respectable ne lui rend pas service non plus et la présente au contraire comme une femme implacable et sans émotions. Tout ce qu'elle ne veut pas être. Entre ses désirs et ses obligations, son cœur balance mais sa tête reste bien froide. Sa dévotion est poussée et le travail prime sur tout le reste dans tous les cas, et c'est peut-être bien là ce qui l'empêche véritablement de toucher son rêve du bout des doigts.   

La vraie motivation derrière est de se distinguer de sa mère qui préférait mener la vie dure aux pauvres gens pour profiter de leurs faiblesses et mieux les dépouiller. La vraie raison est de démontrer à cette sorcière qu'elle avait tort sur toute la ligne et de lui imposer une écrasante réussite. Gagner au centuple et plus ce que sa mère lui avait refusé toute son enfance.
 
4. Opinion sur le gouvernement mondial


Le gouvernement n’est pas net. Mais c’est nécessaire. Billie sait bien qu’elle ne sert pas des enfants de cœur, mais pour le plus grand bien de tous il faut que certaines décisions soient prises même si elles ne respectent pas toujours l’éthique. Il faut accepter de se salir les mains en dépit du bon sens moral pour préserver l’équilibre. Il faut se donner les moyens d'y parvenir. Le Cipher Pol en est un. On peut les redouter on peut critiquer leurs manières, mais pas leur utilité. Billie éprouve d'ailleurs une certaine admiration pour leurs agents qui font le sale boulot à sa place. Travailler dans l'ombre n'est pas très gratifiant après tout.
Billie ne choisit évidemment pas la neutralité, et s’il faut se positionner derrière un camp, le sien est tout trouvé.  

5. Opinion sur la piraterie


Billie ne ressent aucune animosité, aucune haine particulière envers les pirates. Du mépris peut-être pour ces égoïstes qui ne se préoccupent de rien d'autre que de leurs seuls intérêts. Elle n'a pas particulièrement envie de s'acharner dessus mais ils se situent quand même du mauvais côté de la loi. C'est une raison suffisante pour les arrêter. Si on lui en donne l'ordre, le bon petit soldat obéira.

6. Opinion sur la franc-marinerie


Ils sont dangereux.
Parce que eux, contrairement aux pirates, se rassemblent tous sous la même bannière. Ils ont même l'air d'être organisés, et pour ça il ne faut pas les prendre à la légère. Ce sont des anarchistes inconscients qui n'ont aucune idée des conséquences de leurs actes. On ne renverse pas l'ordre du monde parce qu'on en est insatisfait. Elle est aussi persuadée qu'ils n'ont aucun plan B et aucune solution alternative pour remplacer le Gouvernement Mondial. Etant convaincue que sans le GM le monde sombrerait dans le chaos, elle ne peut que haïr férocement les Francs-Marins. Une rancoeur personnelle ajoute aussi de l'huile sur le feu. Elle pense qu'ils sont en parti responsables du "gel" de sa carrière et que c'est de leur faute si à 30 ans elle n'a toujours rien accompli d'incroyable. Mais c'est peut-être l'occasion qu'elle attendait pour s'illustrer, en les mettant hors d'état de nuire. Ca serait rendre service à tout le monde après tout.



Histoire

C'est clair. (terminé) Large

-Billibillibilli. Billibillibilli.  

Une main émerge de sous la couette, puis un rideau de cheveux noirs.  

-Pfio. Pfio.

Le souffle se lève mais n'emporte rien avec lui. Rien à faire, le monde est toujours aussi noir derrière l'épaisse chevelure. La main tâtonne à l'aveuglette jusqu'à enfin reconnaître la forme d'un escargophone.  

-Vuitton à l'appareil.  
-Bonjour, nous sommes ravis de vous informer que vous avez gagné un formidable voyage à Funcruise !  
-Je n'ai pas joué. C'est un faux numéro.
-Billibillibilli. Billibillibilli.    
-Vuitton, j'écoute.
-Vous avez un colis en attente ! Merci de rappeler...
-Je n'ai rien commandé, au revoir.


Biip.
Le corps de Billie est étendu sur le matelas, droit comme un piquet. Elle fait la morte. Mais rien à faire, ça sonne dans le vide, et dans sa tête ça raisonne comme un buster call.

-Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli.
-Bonjour, vous êtes bien sur l'escargophone du lieutenant Vuitton mais je ne suis pas là pour le moment, merci de laisser un message après le billi sonore.
-Billibilli.
-Félicitations vous venez de gagner 1000 berrys !
-C'est clair, vous pouvez les envoyer au domicile de Frank.
 

Mais Billie s'en fout. Billie sait juste que sa nuit trop courte se termine et qu'elle ne boira plus jamais d'alcool de sa vie. Le saké c'est fini.  

-Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli. Billibillibilli.
 
Le harcèlement escargophonique est un fléau. C'est évident, la proie préférée des arnaqueurs, c'est elle. Et Billie a sa tête des mauvais jours, et même si elle frappe le matelas à grand renfort de mollets, ça ne change rien. Ca sonne encore et toujours. Sa ligne est saturée. Alors soudain agacée, elle se redresse brusquement sur les genoux, s'empare du petit appareil et le jette assez fort pour qu'il s'encastre dans le mur d'en face.

-C'EST CLAIR !
-Qu'est-ce qui est clair ?


Et la voix la surprend presque, à moitié. La jeune femme retombe brusquement sur son séant. Une masse informe occupe l'autre partie du lit. Billie a l'œil mauvais, l'alcool la rend méchante et les réveils précipités lui donnent envie de gerber. Elle pose son pied nu sur le flanc.  

-Hihi ça chatouille.  

Et sans ménagement dégage brutalement le corps.  

C'est clair. (terminé) Original

-Itadakimasu.

Et Franck contemple l'affligeant spectacle qui est devenu son quotidien. Billie Vuitton a bien changé, et l'adolescente mélancolique de ses souvenirs n'existe plus. Le processus a merdé quelque part : son regard est devenu sombre. La poésie est partie. Elle n'est pas belle avec son teint trop blême. Son maquillage trop appuyé vient encadrer ses yeux et cachent des cernes bien laides. Y'a pas grand chose d'autre à dire. Son visage est grave, constamment endeuillé.  

-Sluuuuurp.

Le désagréable bruit de succion de cette petite bouche molle aspirant ses ramens.
Franck était un homme gentil, à n'en pas douter. Il se résumait en trois mots : petit, trapu et chauve. Une vraie tête d'œuf, et ses vêtements étaient en coton véritable. Enfin, sur l'étiquette y'avait écrit "Made in Amazon Lily" donc y'avait aussi de grandes chances pour que ce soit une arnaque.

Le lieutenant Vuitton était inséparable du sergent Franck depuis leur entrée dans la marine. Après avoir pris leur premier post à 18 ans à Loguetown, ils avaient emménagé ensemble et vivaient aujourd'hui encore comme des recrues, comme s'ils avaient 16 ans alors qu'ils en avaient 10 de plus.  
Franck ne nourrissant aucune ambition s'était très vite satisfait de son petit confort en ville. Il ne bougeait plus trop, se trouvait bien où il était. Il voulait bien se fatiguer mais pas trop non plus. Billie n'était restée que trois ans à Loguetown. Mais c'était pas l'appel du grand large qui l'avait poussée à sortir de son trou. Bien sûr elle aimait le grand air. Mais la sensation pénible de tourner en rond... Les perspectives de carrière ne lui plaisaient pas. Elle ne voyait pas comment sortir de l'anonymat dans la garnison de la ville. Elle voulait servir de grands hommes et en devenir un aussi peut-être. Elle sentait que ça ne pourrait pas se faire ici. Billie s'en était alors retournée à la base et avait évolué de son côté.  

-Ma mère pige pas pourquoi on est toujours pas marié. J'sais plus quoi lui dire.
-Dis-lui la vérité, qu'on est plus ensemble depuis neuf ans que t'es un sale menteur. Oublie pas de dire aussi que ta vie est nulle.
-C'est trop Pathétique même pour moi. Elle va faire une crise d'appendicite, c'est sûr.
-Etrrr pachéchique chhé dans ba naturrr.
-Pourquoi tu en as dans le nez ?
-Sluuuurp. C'est clair. Pourquoi l'appendicite ?
-J'sais pas. Qu'est-ce qui est clair ? Non attends, tu viens de l'aspirer là ?
-Dis-lui que je suis polygame.  
-Aaaah ?! Ma mère t'aime parce qu'elle trouve que t'es trop moche pour te trouver quelqu'un d'autre !
-J'ai été réaffectée, je pars dans trois jours. Dis lui que je t'ai largué. Mais ta mère m'a jamais dit qu'elle me trouvait moche, en plus elle m'appelle "ma mignonne".  
-Où est-ce qu'on t'affecte ? Et pourquoi je passerai pour le couillon qui se fait jeter ? Je vais lui dire que je t'ai largué.
-C'est confidentiel.
-Ah ! J'y crois pas ! T'es mutée à la base M-1 !
-C'est clair. Attends, comment t'as deviné ?
-Y'a que ton obsession pour Merouvia qui est confidentielle. Pour le reste j'donne pas cher des sales petits secrets de la marine si tu te fais choper par la Franc-Marinerie.
-Quand on me pose une question et que je connais la réponse, j'peux pas m'empêcher d'y répondre.


Etant incapable de garder pour soi toute information, le lieutenant Vuitton doit être le seul lieutenant qui se fait bâillonner en plein abordage pour éviter de divulguer des informations compromettantes...

-Le premier sale petit secret que je donnerai à l'ennemi, ça sera la nature de tes sous-vêtements. Tu portes des strings, Franck.
-... Pourvu que personne ne te pose jamais cette question...


Mais. Le commodore Merouvia. Parlons-en. L'incarnation de l'inspiration même. Les photos placardaient encore les murs au-dessus du lit, arrachés des gazettes. C'était la parfaite réussite. Son sourire fédérait les troupes, et lorsqu'on le regardait oui, on ne pouvait que le trouver grand. Et Billie Vuitton était en extase. Elle rêvait de cette rencontre, enfin cela allait devenir possible ! Elle s'était entraînée à sourire juste pour cette occasion.

Le lieutenant abandonna son bol de ramens à moitié vide et se dirigea vers un petit autel érigé à la gloire de son idole. Elle alluma un cierge et se mit à genoux. Faites que cette journée me rapproche un peu plus de mon commodore adoré.  

-Tu vas lui dire que tu lui voues un culte ? Je me demande s'il va déprimer en te voyant.
-Mes états de service sont excellents.  
-Et La Margarita on en parle ? Ou tu l’as définitivement rayé de ta mémoire. La Margarita.
-J'me sens faible rien que d'y penser.
-La quoi ? La Margarita ! La quooooooi ? La Margaritaaaaaaaaa !


La Margarita c’était une grosse commission qui avait échappé à la chasse d’eau. Et la merde, personne n’aime la voir flotter.

Le lieutenant se revoyait quatre ans plus tôt, debout sur le pont de « La Margarita », jolie corvette qui sortait tout juste du dépôt. Petit bijou dernier cri faisant la fierté de la marine. Sans connaître les détails, un tuyau était tombé au dernier moment. Le CP soupçonnait la Franc-Marinerie de cibler un navire transportant de nouveaux prisonniers pour Tequila Wolf. On avait dépêché le bâtiment le plus proche de la zone pour superviser le transfert. La date du départ avait été modifié au dernier moment tout comme l’itinéraire.

La Margarita avait jeté l’ancre à proximité de l’île choisie pour le départ. Pour ne pas attirer l’attention, la corvette était arrivée de nuit. Le commandant avait rejoint la terre ferme pour discuter des derniers détails. Des désaccords subsistaient.

-Qu’est-ce que vous regardez Lieutenant ?

Elle se souvenait très bien aujourd’hui encore de ce qu’elle regardait. Nuit noire et silencieuse comme on les déteste. Un doigt posé sur ses lèvres, elle avait intimé à l’officier Stix de se taire. Un navire longeait les côtes.

C'est clair. (terminé) Large

-Le commandant est injoignable. Ca fait de vous l’officier le plus haut gradé… Mais le lieutenant avait sa paupière collée contre sa longue vue et ne semblait pas en mesure de s’en défaire. Quels sont vos ordres, lieutenant ? Insista l’officier Stix. Et c’était une excellente question : quels étaient les ordres du lieutenant Vuitton ?

Je suis pas prête psychologiquement.

Les secondes s’écoulaient comme des heures et on attendait avec nervosité la réaction d’une femme dont l’esprit semblait avoir quitté le corps. Figée sur place, transformée en statut sous le poids de ses nouvelles responsabilités. C'était la première fois qu'elle se retrouvait aux commandes, sans ordres à reléguer.

Elle ne se souvenait pas des jeunes traits de l’officier Stix, mais ce qui s’était inscrit en elle c’était surtout ce moment où la main de l’officier s’était agitée devant la lunette. Ce jour-là elle avait stupidement mémorisé toutes ses lignes de vie et de cœur, les moindres irrégularités, et à défaut de pouvoir le reconnaître, si un jour elle tombait nez à nez avec une main séparée de son bras elle serait en mesure de dire si celle-ci appartenait ou non à l’officier Stix.

-Vos ordres lieutenant ! Vos ordres !

C'est clair. (terminé) Ergo_proxy_13_lil_shocked

Les hommes avaient vu derrière la longue vue les yeux exorbités du lieutenant. Et ces yeux-là, c’était les yeux de la fin du monde. La décomposition de cette figure ne pouvait vouloir dire qu’une seule chose :

-Boulet de canon.
-Que dites-vous Lieutenant ? On leur jette un boulet de canon ?


La réponse fut rendue dans l’impact. Le mât de misaine balayé, bam, soufflé, rasé. Bam. La voile déchirée était tombée à ses pieds. La Margarita qu'on avait baptisé juste trois jours plus tôt.  

-C’est clair.
-Qu'est-ce qui est clair Lieutenant ?

Billie fut tirée de ses pensées par le bruit des pages qu'on tourne.

C'est clair. (terminé) Large

-Il va voir ton maquillage et ta gueule d'enterrement et il va croire que tu es venue pour te suicider ! Ou que tu fais partie d'une secte satanique.
-Je n'ai pas envie de me suicider et je n'ai sacrifié ni aucun bébé ni aucune vierge jusqu'à aujourd'hui.  
-Quelque chose me dit qu'il va avoir du mal à l'intégrer.
-Il m'aimera parce que je suis drôle. Je le ferai rire.
-D'où tu penses que t'es drôle ?
-Ta mère me le dit tout le temps !
-Ma mère te ment. Ah je sais ! Je vais lui dire que je te quitte parce que tu es stérile.
-Fous moi la paix je prie.
-Laisse tomber, il te répondra pas.


Billie ferma les yeux et imagina que Franck n’existait pas. Mais même ainsi, un vacarme assourdissant n’en finissait plus dans sa mémoire. Elle se souvenait avoir pris la barre et avoir conduit La Margarita dans une bataille navale insensée. Le bâtiment fendait l’eau sous l’orchestre symphonique des canons. L’instant d’hébètement et de surprise passé, elle avait repris du poil de la bête, motivée par la frégate qui tentait de les embrocher. Ils étaient pris en chasse. Les boulets faisaient des percées dans les voiles mais malgré tout La Margarita tenait bon. Les hypothèses aujourd’hui encore torturaient ses pensées. Elle n’arrêtait pas de refaire l’histoire de multiples et si et si. Et si j’avais changé le cap, et si La Margarita avait pu les distancer… Les décisions de l’époque étaient les remords d’aujourd’hui. Elle n’avait jamais digéré l’échec. Les années passées ne changeaient rien, confortaient sa part de responsabilités. Ce n’était pas vis-à-vis de ses équipiers, mais du bateau. Les conséquences, elle les avait acceptées sans broncher. Ce qui la démangeait, c’était de se dire qu’une autre issue aurait été possible et qu’elle ne l’avait pas vu. Ce qui la dérangeait, c'était de se dire qu'elle n'avait pas été à la hauteur, de se dire qu'elle s'était écroulée sous les responsabilités. Elle avait été submergée en même temps que le vaisseau. Cette unique bouse inscrite en caractère gras dans son cv, elle craignait parfois de la voir se reproduire, elle craignait le moment où elle serait de nouveau tétanisée dans le feu de l'action et où les choix à faire ne seraient pas forcément les pires mais seulement les plus mauvais.

Une flèche de feu tirée depuis l'autre navire avait embrasé le grand mât. Une salve d'autres flèches avait ensuite suivi. Elle se revoyait prendre cette décision désespérée, virer de bord et conduire La Margarita droit sur la frégate. Les navires s'étaient fracassés l'un contre l'autre. Le choc avait ébranlé toute la structure. Le grand mât était tombé sur l'autre bâtiment et le feu avait ravagé leur pont. La coque n'avait pas tenu et La Margarita avait commencé à sombrer, gardant prisonnière dans sa chaire la Franc-Marinerie. L'abordage était lancé.

-On va pas vous souhaiter la bienv'nu à bord les mousses ! Notre poupette est en feu et on aime pas ça. Où sont les prisonniers ?
-Comme si on allait vous le dire !
-Ils sont à l'autre extrémité de l'île avec notre commandant et aussi...
-Lieutenant non !
-Désolée ça m'a échappé.
-Mais... Mais mais ! C'est pas le moment !
-J'ai eu une fuite.
-Colmatez vos fuites lieutenant !


Le lieutenant Vuitton avait été la dernière à monter à bord du vaisseau ennemi, non pas par couardise mais par stratégie. Située en hauteur elle se tenait sur le mât brisé qui servait de passerelle entre les deux navires. Elle aimait les vues d'ensemble, en avait besoin pour contrôler le champ de bataille. Le lieutenant Vuitton était toujours très sérieuse. Même lorsqu'elle jouait au golf. Bien malheureux celui qui se concentrait uniquement sur son club sans s'occuper de la balle, puisque tout ce que le lieutenant envoyait valdinguer produisait automatiquement une terrible explosion... Elle affectionnait particulièrement les bombes de gel qui lui permettaient de ralentir ses adversaires et de donner l'avantage à ses équipiers. La bombe frappée percutait sa cible de plein fouet et gelait le membre touché à l'impact. Pour une main, un homme désarmé, une lame recouverte d'une pellicule de glace. Ceux qui essayaient de prendre l'officier Stix en tenaille avaient le malheur de voir une bombe exploser à leurs pieds, stoppant toute avancée.

L'un des hommes l'avait prise par surprise, sautant depuis un point surélevé, elle avait juste eu le temps de bloquer le sabre avec son club, fin mais forgé dans un métal résistant. Ses deux mains maintenaient le club droit, mais il lui semblait qu'elles s'affaissaient en même temps sous la pression du sabre dont la pointe luisait à quelques millimètres de son visage. Son pied avait alors cueilli la bombe au sol et l'avait propulsée entre leur deux corps, obligeant l'adversaire à la libérer. Mais elle ne lui avait pas laissé le temps de se reprendre et continuait à envoyer ses dernières bombes de la pointe du pied. Il était coriace. Sa lame glissait sous les projectiles et les déviait avant qu'ils n'explosent. Il ne lui restait plus qu'une munition, elle eut juste le temps d'attacher celle-ci à la tête du club. Profitant de cette ouverture, l'homme s'était précipité en hurlant. Le coude en arrière, le bras de Billie s'était tendu en même temps que la lame avait plongé dans sa chaire. Ca ne l'avait pas arrêtée, avec rage le club avait terminé sa course dans l'orifice béant, faisant amèrement regretter à l'homme d'avoir gardé sa bouche si longtemps grande ouverte. Ca ne pardonnait pas.

Ils avaient tous fini assis sur les dernières parties du bateau où l'on pouvait encore respirer à l'air libre. Les pieds dans l'eau en attendant les secours, c'était coulé.     

La seule vraie victoire en mer, c’était lorsqu’un des deux navires tenait encore debout. Sinon, ça n’avait pas de sens. Egalité, fallait pas trop y compter. Avec le naufrage d’un bateau qu’une vie entière de labeur ne suffirait jamais à rembourser, le lieutenant comptait bien arrondir les angles et sauver les derniers meubles en livrant au CP les Francs-marins capturés. Cette affaire-là ne lui vaudrait aucun autre honneur.

La vérité avait été déformée aux yeux du grand public. Pour l’image, on voulait une victoire totale. Deux épaves, ça ne faisait pas l’affaire de l’autorité compétente. Le navire qui avait rapatrié les prisonniers avait raflé de factices éloges. Officiellement, seule la frégate de la Franc-Marinerie reposait au fond de la mer. Officieusement, elle s'était fait remonter les bretelles, suspendre, réaffecter et s’était assise sur sa carrière. Ca partait pourtant très bien.

-On s’en grille une ? Elle revoyait l’officier Stix bien au sec dans un tonneau ramer dans sa direction, deux clopes fourrées entre ses lèvres. C'était bien là le seul souvenir positif. Elle, l'officier Stix dans son tonneau, et la fumée de la cigarette se perdant dans la nuit.

Et c'était ainsi qu'elle s'était retrouvée à squatter une nouvelle fois chez Franck, cloîtrée à Loguetown où elle avait eu tout le temps du monde pour sombrer dans l'ennui et l'oubli.

C'est clair. (terminé) Tumblr_n0k7c1QYZB1sfd142o5_500

La base lui manquait, les patrouilles en mer, les missions d'envergure. Tous ses bons et loyaux services coulaient à pic depuis plusieurs années. Son poste à Loguetown beaucoup trop tranquille à son goût s'accompagnait d'une désagréable impression, celle d'avoir été "rangée" au placard. On lui avait coupé ses ailes. Si les choses s'étaient passées différemment ce jour-là, sa carrière compterait aujourd'hui de nombreux exploits. Enfin. C'était ce qu'elle se disait pour se consoler, ou s'enfoncer. Peut-être cela avait-il fini par réellement la blaser. Toutes ses demandes de mutation avaient été refusées. Elle n'y croyait plus, jusqu'au jour où on lui avait enfin redonné suite. Une parenthèse forcée qui se terminait. Le lieutenant Vuitton reprenait du service.    

Elle se leva et parcourut la pièce jusqu’à un miroir de plein pied encombré sous des pièces d’uniformes froissés. Maintenant que son reflet lui apparaissait, elle ne pouvait pas s’empêcher d’avoir une petite pensée pour sa mère. Sa figure de l’époque comme elle s’en souvenait se superposait presque parfaitement à son propre visage. Elle avait hérité de tout sauf de son charisme et de cette malice, ce « mentir sans vergogne » qui avait bercé toute son enfance.

Billie n’avait pas revu sa mère depuis son entrée dans la marine, soit plus de dix ans, avait préféré adopter Franck à la place. Ca ne lui manquait pas. La jeune femme se souvenait surtout de cette silhouette avachie dans son lit, une prestance paresseuse.

Cela la ramenait des années en arrière. Une autre époque une autre histoire. Elle se revoyait dévalant la pente d’une forêt, laissant des empreintes marquées de boue dans son sillage. Sa petite main couverte de sang essayait tant bien que mal de cacher la plaie sur son front. Ses yeux alors embués ne versaient pourtant pas de larmes, elle les retenait comme sa mère le lui avait ordonné. Parce qu’une sorcière, ça ne pleurait pas.
Elle revoyait clairement la maison de son enfance, une cabane perdue dans les bois dont l’entrée était gardée par deux têtes de cochons clouées au bout d’une pique. Ce qui aurait effrayé bien des enfants ne lui laissait à l’époque qu’un vague dégoût. Elle les avait trop côtoyées pour être encore choquée. Le décor était habile. Des chaudrons, des animaux empaillés, des chapeaux et des capes de sorcières sur les porte-manteaux, jusqu'aux détails les plus sordides dans l'enclos, tout était fait pour déconseiller les visiteurs de s'approcher de leur cabane boueuse. L'antre des sorcières n'était pas qu'une légende pour les habitants du village voisin, et tous les fléaux de la région provenaient selon la rumeur de cet endroit. Sa mère trônait et imposait sa loi. Cet acting devait tenir lui-même de la sorcellerie.  

-Qu’est-ce qui t’est arrivé ?
-Une fille du village.
-Comment ça une fille du village ?
-Elle a dit que c’était de ma faute si son frère était malade.
-C'est clair !
-C’est ce que je lui ai dis, mais elle a crié devant tout le monde que je lui avais jeté un sort ! Elle m'a lancé une pierre.
-C’est tout ?
-Oui.
-J’espère au moins que tu l’as maudite bien fort en partant.
-Je n’aime pas faire ça.
-Tu n’as pas besoin d’aimer ça, juste de le faire.
-C’est mal.
-On s’en fiche que ce soit mal ! Tu l’as fait oui ou non ?
-Oui !
-Qu'est-ce que tu as dis exactement ?
-Qu'elle se réveillerait avec des pustules. J'étais fâchée, alors je lui ai aussi dis que son frère allait mourir...
-Génial ! Méchant mais génial ! C'est bien.


Ca ne l'était pas, mais il y avait une réelle satisfaction dans la voix de Marghery. Elle ne gratifiait sa fille que pour ces choses-là. Elle avait fait tellement d'efforts pour que la mascarade reste crédible toutes ces années. Effrayer les villageois était même devenu un passe-temps en soit. On craignait tellement ses mauvais sorts qu'elle recevait régulièrement des offrandes, parfois même des animaux qu'on lui offrait en sacrifices. Sa tricherie allait jusqu'à parodier des rituels parfois obscurs souvent grotesques pour impressionner les bougres du coin. Elle n'avait eu aucun scrupule à se servir de sa fille pour parfaire le rôle. Billie se revoyait vomir des araignées en plastiques sur la place du village, se dandiner avec des serpents autour du corps qu'elle devait s'arranger pour laisser traîner sur les étals du marché, jeter des malédictions sur de parfaits inconnus, laisser des carcasses d'animaux morts devant les portes, balancer des chats noirs par les fenêtres. Le tout sous l'oeil critique et expert de sa mère.

C'est clair. (terminé) Original

-Ne t’en fais pas pour les remords, tu n’en auras plus bientôt. Ca devient plus facile avec le temps et... Oh non ! Regarde ! Tu as abîmé ta fausse verrue...

Billie avait éprouvé un rare sentiment de stupidité. La stupide verrue, les stupides enfants, les stupides villageois, les stupides idées de sa mère, cette stupide vie, cette stupide arnaque, cette stupide colère.

-C’est parce qu’ils ont peur qu’ils nous détestent.
-C’est parce qu’ils ont peur que tu as une vie confortable.
-Parce qu’on les vole !
-Parce qu’ils sont bêtes !
-Ce n’est pas juste !
-Violette Violette Violette. Oublie ce qui est juste et ce qui ne l’est pas, ça ne t’aidera pas dans la vie. On ne peut pas se fier à ces choses-là. Tu veux que les villageois t’aiment, qu’ils te respectent, qu’ils te voient comme l’adorable petite fille que tu es ? C’est mignon mais tu vas devoir faire une croix dessus. Tu es le petit démon qui les terrorise, le coupable idéal pour tous les ennuyeux tracas de leur ennuyeuse vie. La famine ? Ta faute. La sécheresse ? Ta faute. Un enfant meurt ? Ta faute. La Peste sévit ? Ta faute. Ils ne peuvent pas t’aimer parce qu’ils sont trop occupés à te détester, et si tu savais exploiter cette peur tu verrais que ta vie serait beaucoup plus simple.
-Maman, tu es une garce.
-C'est clair. Mais la vie aussi est une garce.



Elle détestait comme sa mère justifiait tout sans ne jamais se sentir coupable de rien. C'était peut-être là que tout avait commencé. En se regardant aujourd'hui dans le miroir, la ressemblance était frappante. Néanmoins Billie pouvait assurer la différence. Là où sa mère avait fait naître injustement la crainte, la peur, la haine et le chagrin dans le coeur des gens, elle parviendrait à inspirer l'exact inverse et d'assez loin pour que même du fin fond de son île isolée, de ses bois reculés, sa mère pourrait en entendre parler.
C'était ainsi qu'elle était partie, en laissant sur le porte manteau son chapeau de Violette la sorcière pour endosser la casquette de Billie. Une façon de se détacher de l'opportunisme malhonnête de sa mère.   

S’enrôler dans la marine avait été une première façon de contredire sa génitrice. Devenir un pion du système, protéger les populations en acceptant de mettre sa vie en jeu, c'était quelque chose qui lui avait tenu à coeur. Un bel élan doublé d'une motivation plus inconsciente : un don de soi que sa mère ne pourrait jamais comprendre.

-J'aimerai bien rencontrer ta mère.

Néanmoins les aléas de la vie ainsi que l'expérience couplée à son âge doucement vieillissant lui avaient appris que sa mère avait vu juste sur bien des choses. On s'en fichait bien que certaines choses soient mal, ça ne changeait rien au fait qu'il fallait les faire. Les Institutions et les discours de Marghery, c'était presque la même chose sur certains points. Ca aurait pu la décevoir mais ça n'avait pas été le cas. Tout devait dépendre de la cause. C'était peut-être ça la différence entre les pirates et les institutions gouvernementales. Les actes des uns ne servaient que leurs propres intérêts là où les actions des seconds servaient l'intérêt général. Les premiers n'étaient pas excusables, les autres avaient au moins le mérite d'être légitimés.  

-C'est clair.
-Qu'est-ce qui est clair ?
-Tu te pisserais dessus.

 


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? woop
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Billie Vuitton


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Billie Vuitton

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MessageSujet: Re: C'est clair. (terminé)   C'est clair. (terminé) EmptyVen 22 Déc - 18:50

Bonsoir, up pour prévenir que j'ai terminé =) merci
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Boshoku no Yajuu
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Boshoku no Yajuu
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MessageSujet: Re: C'est clair. (terminé)   C'est clair. (terminé) EmptyLun 25 Déc - 15:57




Validation


C'est clair. Il est grandement temps de te valider.

Qualité : 500/500


Rien à dire. Je ne suis pas infaillible mais il ne me semble pas avoir repéré de fautes. De lus, ton stylé d'écriture, bien que très simple, est aussi très efficace et c'est vraiment agréable.

Cohérence : 500/500


Tout est très bien pensé dans la vie de Violette. Le gel de sa carrière suite à son échec de commandement, sa vie merdique coincée avec un homme qu'elle n'aime pas, son enfance traumatique qui amène sa mentalité d'aujourd'hui, son admiration pour Merouvia. Enfin c'est tout un ensemble que je trouve incroyablement cohérent et je t'en félicite.

Longueur : 250/250


La longueur est très bonne, juste suffisamment long pour nous donner toutes les infos, dans un rythme de lecture agréable, merci!

Originalité : 350/500


Et on y arrive! Ma foi, c'est difficile à juger. Ton histoire est très sympathique à lire et l'histoire de ta mère qui est une sorcière, le personnage de Frank ou ton personnage lui même, c'est sympa. Mais sur tout ce qui entoure l'histoire, on a quelque chose de très classique, avec le personnage qui cherche à faire l'exact opposé de son exemple d'éducation, frustré de ne pas accéder aussi vite qu'il le veut à ses rêves. C'est sympa, mais un peu trop "linéaire" pour moi.

Subjectivité : 250/250


Woaw. Et je le dis sincèrement. J'ai été très surpris par ta présentation qui, de premier abord, me semblait très simpliste. Et là où c'est fort, c'est que tu réussis à venir m'interpeller, me surprendre et m'amuser avec quelque chose de très simple, de très épuré. J'aime beaucoup ton style d'écriture, la mentalité de ton perso et son background général, tu maîtrises les dialogues à la perfection, c'est vraiment une superbe présentation. Merci beaucoup et sois sûre que tu seras lue et attendue sur tes RPs Smile

Note finale : 1850 Dorikis


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