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 Bad boys Good man [PV Malik]

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Reila V. Kotoishi


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Reila V. Kotoishi

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MessageSujet: Bad boys Good man [PV Malik]   Bad boys Good man [PV Malik] EmptyVen 22 Déc - 20:47


 
Bad boys Good man
Ft. Malik

 
 
Les festivités venaient de commencer. La musique résonnait dans les immenses pièces ouvertes du Casino. Je me sentais dans mon élément, les gens étaient tous sur leur 31, les machines à sous crachaient leurs Berrys, l’alcool coulait à flot et la nourriture foisonnait. L’odeur de la luxure me chatouillait les narines et un sourire coquin se dessina sur mes lèvres peintes d’un rouge chatoyant. Plusieurs têtes se retournaient à mon passage, il fallait avouer que ma robe verte m’allait comme un gant. Je me mouvais avec grâce et élégance, marchant à pas de velours tel un félin et balançant mes hanches au rythme doux de la musique. Le tapis rouge sous mes pieds étouffait le son de mes talons hauts, ne laissant de mon passage que des effluves sensuels d’un parfum hors de prix.

La salle principale était comble, les tables assaillies par des centaines de personnes, les machines à sous tournaient encore et encore et je me dirigeais vers le bar en quête d’un rafraichissement. Je me frayais un chemin dans cette foule compact et commandais un Cosmopolitan. Charmant barman… Je pouvais peut-être le convaincre de travailler pour moi ? Un rapide clin d’œil en guise de remerciement et je m’adossais nonchalamment tout en dardant mon regard de braises sur cette masse de gens qui rigolait, jouait et se vautrait dans l’opulente luxure de cet antre. Alors que j’observais, une chevelure brune attira mon attention. Il me semblait l’avoir déjà vue quelque part, je me redressais doucement tout en le suivant des yeux. Mince je l’avais perdu ! Qu’à cela ne tienne, la soirée n’était pas finie et je pouvais très bien tomber sur lui.

J’en étais à mon quatrième verre et je commençais à avoir un peu chaud. Il fallait que je prenne l’air, de quoi me rafraichir les idées. Pas que j’étais une buveuse, mais l’effervescence contenue dans ce casino avait réussi à me faire baisser ma garde et à me laisser aller. Alors que des vautours me tournaient autour loin d’être des gentlemans, ils m’horripilaient avec leurs sous-entendus graveleux. Je leur adressais un regard noir et de ma main gantée, leur fis signe de dégager rapidement de mon espace. Choqués ! Fière de mon effet, je me levais tentant de garder mon équilibre.

▬ « Messieurs, votre concupiscence me lasse. Nul d’entre vous ne me mérite. Je vous enjoins donc à abandonner et jeter votre dévolu sur les magnifiques demoiselles qui se languissent d’un peu de bon temps. »

Puis j’ajoutais avec une pointe d’ironie et un sarcasme non dissimulé, tout sourire effacé de mon visage.

▬ « Enfin si elles estiment ne rien avoir de mieux à se mettre sous la dent. Sur ce bon vent et passez une agréable soirée. »

L’air frais du dehors m’assaillit et je frissonnais. Ma robe bustier laissait mes épaules totalement à nues laissant le loisir au vent de venir caresser ma peau de sa langue glacée. Le climat tempéré de Baterilla me manquait sur le moment mais je passais un agréable moment qui ne fut que de courte durée… Un groupe d’hommes avançait sur moi, des sourires sardoniques collés sur les lèvres, ils n’inspiraient pas confiance et je me doutais bien que j’allais passer un sale quart d’heure. Plus je les examinais, plus je me rappelais d’eux. Une ruelle ; une lame ; des voleurs ; un onguent tant convoité. Ainsi donc ils avaient retrouvé ma trace ?

▬ « Bien le bonsoir messieurs, je crains que votre tenue vestimentaire ne sied pas à la réception donnée. Je vais être dans l’obligation d’appeler la sécurité, vous pourriez presque gâcher la fête. Je vous laisse donc. »

Je n’avais pas encore fais trois pas qu’une main m’encerclait le bras tel un étau. J’étais seule, le balcon était vide et la musique, si forte, que nul ne m’entendrait crier. Bien sûr, je n’étais pas sans défense mais la discrétion sur mon fruit était un atout que je préférais garder précieusement.  

▬ « Et bien je vous savais brute mais pas aussi entreprenant. Cependant, pourriez-vous me lâcher, votre main me dégoute et cela m’offusquerait que vous ne tâchiez ma robe. Juste au cas où, votre vie ne suffirait pas couvrir la note du pressing. »

Peut-être avais-je été trop loin, il était vrai que la provocation n’avait jamais rien arrangé mais que voulez-vous, je ne pouvais pas me refaire. Les regards meurtriers braqués sur moi, je m’amusais un peu mais une pointe d’appréhension s’immisça dans mon esprit comme un poison. Je n’étais pas une demoiselle en détresse mais un peu d’aide n’était jamais de refus dans une situation comme celle-là.

 
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Malik Dimeria


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Malik Dimeria

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MessageSujet: Re: Bad boys Good man [PV Malik]   Bad boys Good man [PV Malik] EmptySam 23 Déc - 16:38







Act I : The Phoenix, the Lady and the five monkeys.




Erf ! Je n'avais pas pu la remercier, cette gentille demoiselle. Elle était bien avenante, en m'aidant à choisir une tenue qui, selon elle, m'allait. Le regard de la vendeuse, apparemment séduite par l'ensemble, confirmait cette impression. Un simple conseil, un sourire charmeur, et puis ce fut une démarche confiante, provocatrice. Je restais là à la regarder tandis que la femme qui gérait le magasin de vêtements, elle, me faisait la facture de la location du complet.

J'étais bien trop serré dans cette chemise, alors que le soleil se couchait, révélant de plus en plus les lumières du casino De Leone. J'avais un rendez-vous avec mon amie Saoirse, et je devais être en retard vu la foule qui affluait vers l'établissement aux jeux. Inconfortable, je me dégageais le cou à plusieurs reprises pour mieux respirer, avant de me décider à la déchirer pour de bon. Il faisait très chaud à l'entrée du lieu, chaleur certainement liée à la présence massive de personnes. Tout le monde s'était mis sur son trente-et-un, avait sorti ses plus beaux bijoux, ses plus beaux atouts pour une soirée qui s'annonçait grandiose. Nous-mêmes avec Sao nous étions dirigés vers ce casino davantage pour visiter les lieux, puisque le voyage était offert. Le goût de l'aventure, diront certains, ou l'appât du gain facile, critiqueront d'autres. Toujours était-il que nous finîmes par participer à tout cela, dans l'espoir que l'affaire nous soit également profitable.

Le casino, immense, était très bien gardé. Des fouilles, des gardes à chaque cinq pas. C'était assez impressionnant et bien que les agents de sécurité à l'entrée avaient à faire à une horde immense, ils géraient tout cela avec un professionnalisme qui forçait le respect. Je m'apprêtais à entrer lorsque je vis, d'un coup, une chevelure rouquine qui me parut familière. Curieux, je me mis à marcher en sa direction, bien qu'elle avait déjà disparu de mon champ de vision. Si c'était la jeune femme de tantôt, je devais la remercier ! Il était impératif d'être poli et reconnaissant envers ceux qui nous apportaient leur aide, c'est ce que j'ai toujours fait. En plus, elle était juste là, donc je n'aurais pas à être trop en retard sur Sao. D'autant plus que, fait étranger, je n'avais pas croisé ma camarade à l'entrée du casino. Était-elle toujours en train de se préparer ? Sans doute. Pour un évènement de ce genre, je comprendrais qu'elle veuille se faire belle, et coquette.

« Oooh ! J'espère que Saosao trouvera mon costume à son goût. Je sais pas trop si je dois lui avouer que ce n'est pas moi qui l'ai choisi. Peut-être qu'elle serait plus impressionnée si je mentais ? Après tout, ce n'est pas grand chose ... À moins que je ne demande à la femme rousse si je peux dire à mon amie que le costard est de mon choix ? Erf ... » finis-je par soupirer, en me grattant le crâne comme si j'étais face à un terrible dilemme.

Bref ! Trêve de tergiversions, passons à l'action ! Je continuais ma route, lorsque je me braquais d'un coup suite à la perception de sons qui attirèrent mon attention. Des voix, des rires narquois, masculins, rauques, se situaient proche de ma position. En jetant un coup d’œil, je vis cinq hommes entourer une personne, comme dans une sorte de règlement de comptes. Levant les épaules, considérant que ce n'était pas de mon ressort, je m'apprêtais à partir lorsque j'entendis une voix qui me rappelait étrangement quelqu'un. Ne pouvant lutter contre ma curiosité, j'insistais pour reconnaître le faciès de la personne lorsque je vis la femme que je cherchais depuis tout à l'heure. Mon visage s'illumina alors que, les mains dans les poches, je m'approchais d'elle et des gaillards qui se trouvaient avec elle, souriant et répondant avec calme :

« Bonsoir, mademoiselle ! Excusez-moi de vous déranger, mais je tenais à vous remercier pour cet après-midi. Je voulais le faire sitôt que vous m'aviez indiqué le vêtement à porter, mais vous étiez déjà partie. Au moins, comme ça, nous sommes quittes ! » dis-je, gentiment.

L'un des cinq hommes, apparemment plus nerveux que les autres, me somma de déguerpir d'ici en me traitant de "gringalet". Faisant la moue, je lui répondis, le sourire aux lèvres.

« En effet, je ne suis pas là pour vous importuner. Vous devez avoir vos propres affaires à régler et je vous prie de pardonner mon intrusion. Messieurs, madame, je vous souhaite une bonne soi- » fus-je interrompu par l'un de ces gorilles qui voulait m'adresser un coup de poing. Agile, j'esquivais l'attaque avant de me retourner vers lui. Les quatre autres vinrent se mettre à ses côtés, apparemment plus agités que la normale.

« Soirée. » terminai-je, les fixant avec tranquillité.

Ils semblaient avoir envie d'en découdre. La jeune femme, quant à elle, ne manifestait aucune crainte. Je me demandais ce qu'ils lui voulaient, mais je n'avais pas à exprimer ce genre de curiosité malsaine. Ce sont les histoires d'autrui et je me devais de respecter cela. Puis, si en m'en mêlant, je me retrouvais dans une affaire plus sordide encore, Sao m'en voudrait pour m'être mis dans le pétrin. Aïe Aïe Aïe ! J'imagine déjà sa tirade : « Malik ! Combien de fois t'ai-je dit d'arrêter d'aider les gens pour un oui ou pour un non ? L'épisode de Toroa ne t'a donc pas suffi ? » ou quelque chose du genre. Cela allait barder pour mon matricule, si je ne réglais pas ce conflit à l'amiable !

Et voilà ! Dès qu'on veut faire un peu de diplomatie, il n'y a plus personne. Par contre pour foncer tête baissée dans le tas ... Ouah ! Attend, je suis en train de penser comme Sao ! Trop bien, j'me sens un peu intelligent pour le coup et ... Aouch ! J'ai mal à la tête ! Ça doit être le syndrome des gens futés, ça. Déconcentré, je ne voyais pas le premier gars qui m'entailla la paume légèrement avec un canif enduit de je ne sais quoi. C'était collant et gluant, un peu blanchâtre et épais ... Oh non, pourvu que ce ne soit pas ... « Mec, t'es dégueu. J'ai de la colle sur les mains et si je foire mon costard, je vais devoir le payer ! » fulminai-je, avant d'avoir deux autres armoires à glace sur le dos. J'évitais ceux-ci avant de murmurer à l'oreille de chacun d'entre eux quelque chose. La scène qui suivit cela me fit halluciner et, en même temps, éveilla mon côté espiègle ce qui ne me permit pas de contrôler mes rires.

« T'as osé dire que ma maman sentait le vieux fromage, Roger ? » fit le premier, outré.
« C'est toi qui as commencé en insinuant que ta grand-mère avait un meilleur contrôle de sa vessie que moi, José ! » ajouta le second, choqué également.

Combat du siècle

Et à partir de là, je perdis le contrôle de la situation. Les dénommés Roger et José, furax l'un contre l'autre, se jetèrent dessus tels des bêtes sauvages ayant perdu toute humanité. Ils se frappaient et s'insultaient dans un tumulte pas possible. Entre deux échanges de coups, on pouvait entendre l'un hurler « Me r'tiens pas, Dédé, j'vais lui foutre une telle fessée qu'son cul sera aussi droit qu'une chaise ! » ou l'autre jacasser « Lâche moi Fifou ! Personne dit ça d'moi, t'façons j'ai jamais pu le blairer. Aussi imbuvable que du décapant ! » Ouille, punchline !

Les quatre hommes se donnaient en spectacle de façon ridicule, les deux qui voulaient séparer leurs camarades finissant par rejoindre la bagarre pour se taper tous dessus maladroitement. Ils avaient du muscle et étaient imposants, mais face à quelqu'un qui savait s'y prendre ils revenaient bien vite à leur état de simplets. Toujours était-il qu'il en restait un, celui qui m'avait égratigné avec son truc visqueux là. Il s'était rapproché de moi, fustigeant ce que j'avais fait à ses amis. Bah voyons ! Comme si j'allais m'en émouvoir ! Et tandis que celui-ci me visait une seconde fois avec son couteau, je lui indiquais son dos, pour le distraire. L'homme se retourna puis revint à sa position initiale quasi-instantanément, mais il regardait dans le vide. Le temps que cela lui prit pour se retourner, je m'étais déjà glissé derrière lui et fait baisser son pantalon. Puis, habilement, j'attachais ses pieds avec sa ceinture et le poussais sur ses confrères, vers lesquels il roulait et s'était emmêlé, malgré lui, dans la dispute. Je m'empressais d'aller m'enquérir de l'état de la jeune femme, avant de la prendre par la main pour lui stipuler que nous devions peut-être fuir :

« Désolé d'avoir provoqué une querelle entre vos collègues, mais ils semblaient déjà avoir des dossiers les uns sur les autres. Au fait, je voulais vous remercier pour tout à l'heure, au magasin. Vous m'aviez bien aidé et, si je puis me permettre, nous devrions nous bouger de là. Sans doute que les gardes vont rappliquer assez vite et ce serait dommage d'être coincés avec ces goujats. » proposai-je.

Seulement, un sentiment bizarre commençait à se faire ressentir en moi. Mon corps, mes mains, j'avais une sensation d'inconfort, comme si je me sentais prisonnier de quelque chose. Cela m'agaçait, m'énervait, me faisant même lancer un « Vite ! » assez brusque à la demoiselle, ce qui était contraire à mes habitudes.


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Reila V. Kotoishi


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Reila V. Kotoishi

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MessageSujet: Re: Bad boys Good man [PV Malik]   Bad boys Good man [PV Malik] EmptyMer 27 Déc - 18:14


 
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Mais où étais-je tombée ? Assistais-je réellement à … ça ? Il n’y avait pas d’autres mot pour qualifier ce… cette… Enfin soit. Le jeune homme qui avait interrompu nos chaleureuses retrouvailles avec ce groupe de malfrats arrivait à point nommé. Je retenais un soupir mais je sentais poindre un sourire ravi. Ainsi donc c’était bien le bellâtre que j’avais aidé cette après-midi dans la boutique de vêtements !! Parfait, le destin me donnait un coup de pouce ? Je l’accueillais donc à bras ouverts. La main de mon agresseur toujours en étau autour de mon bras commençait légèrement à me faire mal et j’amorçais un mouvement pour me dégager de cette étreinte repoussante. Cependant, le gorille derrière moi n’était pas de cet avis et resserra son emprise, m’obligeant à souffler de désagrément. J’allais devoir me laver au minimum quinze fois le bras si je voulais faire partir cette crasse. Laissant de côté ce contact dégoutant et ignorant les sommations de nos intrus, je m’adressais au brun.

▬ « Bonsoir vous-même. Ce fut un plaisir de vous aider et je réitère mon compliment, il vous va à ravir. Mais une seconde ! Je distingue une différence… Je crois que vous avez omis de mettre une cravate sur vos abdominaux saillants.»

Feignant la surprise avant de lui faire un clin d’œil, je me mis à pouffer légèrement. Il avait bien une différence, si le costume était bien complet lorsqu’il l’avait essayé chez la tailleuse, il manquait à présent la chemise blanche. Si les femmes ne s’en formalisaient pas, préférant profiter de la magnifique vue, il émanait des hommes par contre, un sorte de jalousie et d’envie devant ce corps bien fait. Malheureusement, ce moment de gaité fut écourté et une bagarre éclata. Enfin bagarre était un grand mot et alors que tous se jetait dans la mêlée, le brun esquivait et provoquait des querelles internes. Si de primes abord cela paraissait drôles, j’ignorais si l’envie de rire ou de me facepalmer prenait le dessus. Pourtant, alors que j’observais ces échanges, je remarquais qu’un des hommes avait sorti une lame enduite d’un liquide et avant d’avoir pu avertir mon sauveur, le coup était parti, lui entaillant la main. Je restais attentive à ce qu’il venait de dire… Il allait me livrer les secrets de cet onguent sur un plateau d’argent. Décidément, ce jeune homme était un cadeau des Dieux.

Je patientais pendant que tous s’amusaient. Les gorilles qui, en première intention venaient pour moi, étaient maintenant en train de se donner en spectacle m’ignorant totalement. Ce qui ne me déplaisait sincèrement pas. Alors qu’ils roulaient les uns sur les autres, le beau brun venait s’enquérir de mon état et, glissant sa main chaud et poisseuse dans la mienne, m’invitait à nous enfuir. Il avait raison, si les gardes nous trouvaient ici avec ceux-là, nous pourrions avoir des problèmes et même être virés de la fête. Je lui serrais la main tout en avançant au rythme qu’il avait pris soin d’adapter pour éviter de me tordre une cheville.

▬ « Je vous rassure, vous n’avez vraiment rien à vous faire pardonner. Mes « collègues » comme vous dites étaient là pour m’importuner alors je vous suis sincèrement reconnaissante de m’avoir permis de m’en éloigner. J’ignore ce qu'il se serait passé si vous n’étiez pas arrivé. Je .. »

De loin, j’entendais un des mécréants crier avec colère.

▬ « Tu ne perds rien pour attendre catin, toi et tes filles allez payer pour ce que vous avez fait au Chef. On va brûlez ton bordel et tu suivras bien assez tôt !! »

Alors que j’allais me retourner pour lui rétorquer que s’il s’en prenait à mes protégées ou mon établissement, jamais ils ne s’en relèveraient lui ou qui que ce soit d’autres. Plus une once de gentillesse n’animait mes prunelles qui brillaient maintenant d’une rage inébranlable. Pourtant, je fus interrompue par le bellâtre qui semblait plus brusque et plus froid que quelques instants auparavant, m’enjoignant de le suivre d’un ton n’appelant à aucune réplique. Silencieuse, je le suivais et une fois seuls, éloignés de la musique assourdissante et des indésirables, je le fis ralentir. Du balcon nous étions passés dans le jardin, faiblement éclairé par des lampadaires rétro. La lumière tamisée du casino et la musique à peine perceptible me renseigna quant à notre éloignement. Un banc se dessina derrière un photinia Red Robin et je l’obligeais à s’asseoir d’une main fermement posée sur son torse sans possibilité de protester.

▬ « Maintenant que nous sommes assez loin, laissez-moi examiner votre plaie. Les berges sont inflammatoires mais propres si l’on considère ce dont était enduite la lame. Malheureusement, j’ignore totalement ce que cela peut être et seul le temps et les symptômes pourront me guider. Je suis désolé mais vous serez mon cobaye pour cette fois. »

Assise à ses côtés, je ne pouvais qu’attendre de voir les effets que provoquait cet onguent que je convoitais. Je tenais toujours sa main et l’avais posée sur mes genoux gardant un œil curieux sur mon nouveau patient. Je devais le distraire pour l’empêcher de repartir dans le casino, perdant à la fois le secret de ce baume désiré et une charmante compagnie.

▬ « La galanterie voudrait que vous vous présentiez en premier et je suis une femme très à cheval sur les principes. »

Je penchais la tête dans sa direction, l’intimant de me répondre avec un sourire charmeur.

 
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