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 Un moment de répit | ft. Malik

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Saoirse Balfour


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Saoirse Balfour

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MessageSujet: Un moment de répit | ft. Malik   Un moment de répit | ft. Malik EmptyJeu 30 Nov - 6:04

Je maugréai et ramenai mes bras contre moi, me recroquevillant sous la couverture. C’était un vieux réflexe qui ne m’avait pas quittée, quand bien même les variations de la température ambiante avaient depuis longtemps cessé de m’affecter. La sensation d’être couverte par un bout de tissu avait toujours cette nature réconfortante, presque maternelle. Les yeux toujours clos, je regagnais malgré moi lentement la conscience de mon environnement immédiat, signe que le sommeil me quittait doucement. Devant moi, une paroi lisse et, dans mon dos, une présence contre laquelle j’allai m’appuyer, sans arrières pensées. Il s’agissait d’une surface chaude, paisible, se soulevant à un rythme régulier. Cette simple présence était apaisante, sécurisante, bien que je ne l’avais toujours pas identifiée, l’esprit encore embrumé. C’est avec délicatesse que je soulevai mes paupières, laissant la lumière du levant qui s’infiltrait par les hublots titiller mes iris clairs. Face à moi se trouvait un mur de bois, l’un de ceux formant l’unique cabine de notre petit navire. Après quelques instants supplémentaires passés à détailler les nœuds dans le bois et à m’éveiller doucement, je m’appuyai sur mon coude pour me redresser, jetant un regard par-dessus mon épaule. J’aperçus une chevelure sombre, des épaules larges. Bien sûr, voyons. C’était Malik. Comme étrangement rassurée, je poussai un soupir et me replaçai, prenant bien garde toutefois, cette fois, de ne pas être collée à lui.

Je n’avais, pour être honnête, aucun problème à partager avec lui l’unique matelas de notre modeste embarcation. Je le connaissais honnête et généralement pur, ne présentant généralement pas d’intentions qui, dans les mêmes circonstances, auraient pu m’inciter à le transformer en bloc de glace. C’est donc pour cela que nous avions pris l’habitude de dormir ensemble, chacun de notre côté néanmoins. Mais qu’importe, j’avais d’autres choses à passer en revue mentale, telle que la localisation de notre bateau qui ne tanguait guère. Oh, bien sûr. La veille, tard dans la nuit, nous avions gagné une île que nous ne connaissions guère et avions décidé d’accoster, remettant l’exploration de cette terre présumément sauvage au lendemain. Mis à part une plage et ce qui semblait être une très dense forêt, nous n’avions pas vu grand-chose au moment de notre arrivée. C’était une conduite certes imprudente, mais la fatigue avait eu raison de moi et je m’étais résignée à faire confiance à Malik, qui m’avait assuré que le bateau ne bougerait pas durant la nuit. Cela m’avait suffi à rejoindre le pays des rêves et mon camarade s’était sans doute glissé sous les couvertures une fois son ouvrage complété. Il méritait à présent de se reposer : il était à mon tour de prendre la relève.

J’entrepris finalement de m’asseoir dans le lit, détaillant la cabine d’un regard rapide. Tout semblait en ordre, ce qui était déjà pas mal. Nouveau regard vers Malik, me permettant de constater qu’il n’avait pas remarqué mon mouvement. Parfait, ce serait fort bête de le réveiller maintenant sans raisons. C’est avec prudence que je choisis de l’enjamber, ne m’attardant pas trop longtemps au-dessus de lui. Je soignai rapidement ma courte chevelure, y plaçant mon éternel serre-tête noir et choisis de sortir directement ainsi, dans les habits avec lesquels j’avais pris l’habitude de dormir, soit un débardeur et une culotte, blancs tous les deux. Je préférais ne pas réveiller Malik en faisant trop de bruit avec la recherche de vêtements supplémentaires et, comme celle île semblait déserte et que le froid ne m’affectait plus, pourquoi pas au fond. Je sortis de la cabine, découvrant l’horizon encore orangé et la plage grisonnante du matin. Allongeant les bras au-dessus de ma tête, je profitai du moment pour m’étirer, quelque peu déçue de ne plus frissonner au contact de la brise du grand large. Certaines sensations de ce type me manquaient, en quelques sortes. Cette impression d’être vivante, de ressentir les variations de température de son environnement, de maugréer contre la brise, m’avait laissée dès lors que j’avais mordu dans ce fameux fruit. Maintenant dépourvue de tout cela, il m’était encore plus facile de me perdre dans mes pensées et de négliger mon corps. Sans doute était-ce l’une des raisons pour lesquelles j’étais secrètement ravie de partager mon lit avec une personne de confiance : pour combler ne serait-ce qu’en partie cet énorme besoin de sensations physiques. Parlant de tout ça, sans doute était-il temps de cesser cette introspection et de me bouger un peu.

C’est avec précautions que je m’assis sur la rembarde du bateau, du côté de l’île, laissant mes jambes nues se balancer très doucement dans le vide. Mes mains, elles, demeurèrent bien posées de chaque côté de moi. Je me savais maladroite et, n’ayant personne à impressionner, préférait encore agir de façon sécuritaire. Cela fait, il était temps de se concentrer et de faire ce que moi seule pouvait accomplir. Mes jambes furent bientôt parcourues de givre et, d’elles, une forme de glace commença à lentement se former. Je voulais prendre mon temps et y mettre les efforts nécessaires pour en faire une construction que je pourrais ensuite mettre à profit. Ce n’était qu’une question de temps avant que des marches glacées ne relient le côté du bateau au sable frais de la plage. Une mince fumée blanche s’élevait de la structure, causée par la différence importante de température entre celle-ci et son environnement. Cela fait, j’en testai la solidité en y mettant mon poids, graduellement, jusqu’à finalement me tenir debout sur la plus haute des marches. Parfait, j’avais réussi. Ne me restait plus qu’à descendre, gagnant le sable fin avec aisance pour finalement me retrouver seule sur la plage. Cet espace vaste, tranquille, me laissait une impression d’isolation et de solitude. Cette île anonyme de West Blue me rappelait une autre île que je n’avais plus revue depuis des années. Un endroit que j’avais altéré d’une manière inattendue, mais pas moins dévastatrice. Déglutissant, j’avançai de quelques pas, laissant le sable se faufiler entre mes orteils, glisser sur mes pieds. Un courant d’air vint caresser ma peau, ma nuque, ébouriffant au passage ma courte chevelure. Un mauvais présage ? Une invitation à rebrousser mon chemin ? Une imagination trop fertile ? Probablement. Sans doute était-ce le fait de me tenir sur une berge inconnue, très peu habillée, jumelé à mes réflexions incessantes. Des pensées liées à mon île natale, à ma famille, à ces gens dont j'avais ruiné la vie.

Mordant ma lèvre inférieure, je dressai la main, paume vers le ciel, et y créai un pieu glacé, pointu et se voulant acéré. C’est avec une frustration certaine que je le lançai vers le sol, comme si je tentais de harponner un crabe qui aurait passé par là. Ma construction alla se planter tristement dans le sable, s’y enfonçant quelque peu. Pourquoi avais-je fait ça ? Je n’en avais aucune idée, mais je l’avais fait. Et j’allais en faire plus. Me concentrant, j’entrepris de couvrir le sol de glace. Oui, rien que ça. Une respiration profonde, les yeux à demi clos, laissant le givre courir, s’accrocher aux grains de sable, lécher la bordure de la mer. Aussi facile que d’avancer la jambe. Un peu plus lent, peut-être, mais c’était le même principe. Suffisait d’allonger mon être, de m’imposer, de faire ma place sans remords sur mon petit bout de plage. Je laissai m’échapper un grand soupir, montée de fumée blanche qui me caressa les joues avant de se dissiper dans l’air. Mon regard clair observa le travail, bien que peu impressionné. Il manquait quelque chose, un élément crucial. Me promenant pieds nus sur la surface glacée, je m’arrêtais ça et là, faisant s’élever des colonnes de glace à la forme plus que basique. Je n’y mettais aucune finesse, l’important était seulement qu’il y ait des variations, des cibles. Voilà ce dont j’avais envie, ce dont j’avais besoin. Des cibles en lesquelles planter mes flèches glacées. J’ignore combien de temps j’investis dans cet exercice, mais n’en avais cure. Je ne m’arrêtai que lorsque je fus satisfaite. Retournant à mon point d’origine, je me dégourdis les membres et m’échauffai en sautant quelques fois sur place. Enfin, m’échauffer… Vous aurez compris.

Une fois prête, j’alourdis mes poings d’une bonne épaisseur de glace et me mis en mouvement, allant frapper à plusieurs reprises contre une colonne qui faisait environ ma taille, droit devant moi. Le bruit sourd des impacts m’encourageait à frapper plus fort, à me défouler et à me dépenser. Désireuse d’adopter une meilleure posture, je fis glisser l’un de mes pieds vers l’arrière, ne m’attendant néanmoins pas à ce que cela cause aussi ma chute. Je ravalai un juron, me relevant avec empressement, mon regard gris-bleu détaillant le sol avec détermination. Comment m’en servir à mon avantage ? Simple, au fond. Laissant mes pieds se composer de glace lisse, je pourrais m’en servir pour glisser, me déplacer plus rapidement et, fort probablement, chuter encore une bonne demi-douzaine de fois. S’en suivit donc le début d’un balai martial pour le moins original. Ma propre personne, glissant ça et là, tantôt frappant des silhouettes de glace de ses poings, tantôt leur envoyant une petite nuée de flèches gelées. Il m’arrivait bien sûr de me heurter à mes créations, de tomber, de glisser trop loin et d’aller m’effondrer dans le sable. Chaque fois, je me relevais et revenais avec plus d’énergie, de vigueur. Ce n’était plus un entraînement, mais bien une séance de défoulement, bientôt accompagnée de bruits de ma part, ponctuant chacun de mes coups, parfois en jurons, parfois en simples onomatopés. C’était une occasion rare de me vider la tête, d’agir et de ressentir mon environnement, les mouvements de mon corps et de tester ses limites.

À la fin, sentant mes épaules se fatiguer d’avoir frappé autant, j’avais modifié mes exercices. Je me contentais de glisser, courir et enjamber. Alors que mon souffle commençait graduellement à être plus rare, j’en venais à faire des mouvements plus lents, moins puissants. Je commençais lentement à me calmer, à retrouver un état plus doux. Avant longtemps, je trouvai même la force d’esquisser un sourire, en profitant pour m’essayer à une arabesque. Certes, il s’en fallu de peu pour que je retrouve mon équilibre et que je n’aille pas retrouver le sol à nouveau, mais dans l’ensemble je m’en sortais plutôt bien et, surtout, je trouvais le moyen de m’amuser. Profiter du moment présent était une activité à laquelle je ne m’adonnais que trop rarement. Voilà donc ma façon de rattraper le coup, me laissant glisser, me retournant avec ce qui se voulait être de l’élégance. Lorsque je trébuchais, je riais de mes échecs, haussant les épaules avant d’enchaîner sur autre chose. Pourquoi pas une petite pirouette ? Prenant en confiance, je tentai même de réaliser un piqué, pour mieux me retrouver une fois de plus avec les fesses au sol. Bon, je crois que j’avais eu ma dose pour la journée. Je ramenai mes jambes à moi, les pliant en tailleur, poussant un long soupir et me laissant aller à l’immobilité. Après tant d’action, il était temps de respirer un peu. Ce que j’ignorais, néanmoins, c’est que je n’étais plus aussi seule qu’au commencement.  
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Malik Dimeria


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MessageSujet: Re: Un moment de répit | ft. Malik   Un moment de répit | ft. Malik EmptyLun 11 Déc - 1:15

    Était-ce l'habitude, qui me laissait ainsi dormir comme un loir aux côtés de Saoirse ? Était-ce une autre forme de chaleur, cette fois-ci humaine, qui rendait le sommeil à sa proximité si agréable ? Nous étions toujours endormis loin l'un de l'autre, dans la petite cabane de notre navire particulier. Parfois, je sentais ses bras frapper contre mon dos, contre mes coudes, sous le coup des rêves qu'elle devait faire. Parfois, je me réveillais, l'observant dormir, tel un ange blanc dans un monde imaginaire, propre à elle. Ses mouvements, ses gazouillis, elle était si fragile. Bien que je ne l'insinuais pas dans le sens de faiblarde, je réfléchissais souvent à mes responsabilités envers elle. En tant qu'équipière, elle était tout à fait capable de se défendre par ses propres moyens et de m'aider moi-même dans mes propres combats. Néanmoins, lorsqu'elle s'endormait, elle perdait cet air froid, réfléchi, presque calculateur qu'elle a au quotidien. Lorsqu'elle était dans les bras de Morphée, elle n'était plus la femme de glace - aussi bien métaphoriquement que littéralement - et se résumait à une personne normale. Personne normale, mais tellement belle.

    Ces observations découlent de quelques regards, des coups d'yeux jetés quand en me tournant sur le côté, je la regardais. Pour m'assurer qu'elle était bien là, qu'elle n'avait pas disparu, qu'il ne lui était rien arrivé. Je ne sais pas pourquoi je m'inquiétais pour elle en réalité. Quelques fois, je questionnais mes sentiments à son propos, sans jamais explorer la chose plus que ça. Je n'étais pas, ou plus du genre, à me plonger dans ce type de conversations internes. J'en avais souffert par le passé, c'était comme un rappel de mauvais souvenirs. Cette pureté, cette gentillesse que Sao vantait à mon égard aux autres était également une source de conflits. Aussi bien internes qu'externes.

    Nous voici alors, navigant au gré des vents. La nuit était fraîche, mais je commençais sans doute à en avoir l'habitude, maintenant. J'aimais dormir en occupant tout l'espace que j'avais à ma disposition, contrairement à Saoirse qui elle se couchait de manière "efficace". Ce mot revenait souvent dans sa bouche, lorsqu'elle me parlait en croisant son magnifique regard bleu dans le mien. J'avais malencontreusement jeté ma main en sa direction, frappant le matelas sur lequel elle dormait habituellement. Interloqué, cela me poussa à me réveiller, lorgnant du coin de l’œil l'emplacement de ma partenaire. Elle n'y était pas, et le bateau avait cessé de tanguer.Songeur, je me relevai lentement, m'essuyant le nez, avant de me décider à sortir pour chercher Saoirse. Il était inutile de hurler pour la trouver. La connaissant, si jamais il y avait un problème, elle m'aurait laissé des traces indiquant le lieu où elle se trouvait.

    Je mis un haut rapidement, enfilant par la même un pantalon et mes pantoufles. Ce n'était pas très agréable pour marcher longtemps mais je n'étais pas du genre à m'en soucier. La vie de chasseur impliquait parfois un certain inconfort dont il fallait s'accommoder. Et puis, il ne semblait y avoir aucune trace de lutte. Que ce soit à l'intérieur du navire ou en dehors, je n'observais rien de particulièrement suspect. Nous étions effectivement arrivés au bord d'une plage, où le bateau s'était coincé. Je remarquais bien vite un escalier fait de glace, signe que Saoirse était passée par là. Je pus enfin respirer, constatant qu'elle était tout simplement sortie de la nacelle. Probablement pour se dégourdir les jambes et profiter de l'air frais, si tenté que ce dernier influait sur elle de quelque façon que ce soit.

    Je l'empruntais à mon tour, désireux de savoir où ma comparse s'était éclipsée. Je m'en demandais aussi les raisons. Mes ronflements ? Mais j'avais appliqué à la lettre les consignes du Dr. Merlin, qu'on avait croisés avant notre départ de Toroa. Il m'avait dit de me mettre des crevettes dans le nez pour qu'elle soit soulagée de ces bruits désagréables. Bon, j'avoue, des crevettes grillées dans le museau, la nuit, ça peut donner faim. Et ce n'est pas ma faute ! Je suis un homme actif, j'ai besoin d'énergie moi. Même pour dormir, et oui monsieur. Et madame, pour m'éviter d'éventuels problèmes !

    Je marchais, nonchalamment, les mains dans les poches. J'étais de plus en plus impatient de la trouver, pour lui demander ce qu'il lui était passé par la tête pour s'arrêter sur une île pareille. C'était elle la navigatrice, et j'osais espérer qu'elle savait ce qu'elle faisait. Plus j'avançais, plus je sentais un froid perceptible, reconnaissable entre mille, influer sur l'atmosphère. Rapidement, des sons dispersés dans l'air. Des coups portés, le fendant en deux, puis une respiration. Profonde, rythmée, il s'agissait d'une personne qui était en train de se battre. J'accourais, les bruits de mes pas étouffés dans le sable me permirent une certaine discrétion, bienvenue je dois dire. Ce que je voyais en revanche me coupait le souffle : Saoirse, en tenue assez ... légère, qui s'entraînait en effectuant divers mouvements. De prime abord gêné, je détournais un instant le regard avant d'être comme magnétisé par elle. Je ne comprenais pas trop pourquoi elle faisait ce genre d'exercices : Elle était constituée de glace. Théoriquement, personne ne pouvait l'atteindre. Peut-être cherchait-t-elle une nouvelle façon de développer ses compétences ? Si c'était le cas, je voulais l'aider. J'étais également doué et je trouvais toujours cela sympathique de partager ce genre de moments. Du moins, je l'espérais.

    M'approchant discrètement, tel un félin rôdant auprès de sa proie, je marchais sur un crabe qui me pinça l'orteil. Je ne pus retenir un hurlement avant de trébucher, atterrissant derrière la jeune femme qui devait être surprise de croiser une autre présence qu'elle dans ce coin. Erf ! J'avais certainement dérangé Saosao dans son moment de sérénité solitaire.

    Je me redressais, toujours assis sur les jambes, croisées, le gros orteil qui enflait avant de sourire innocemment, m'excusant au passage :
    « Ah salut Saosao ! Alors, il fait ... frais, hein ? Sinon tu faisais quoi ? Tu te battais contre qui ? Tu t'entraînais ? Si tu veux, on peut le faire à deux hein. Je suis prêt et je me dis que si on partage ça, on sera encore plus amis, tu crois pas ? S'il te plait, me congèle pas sur place ... »
    finis-je, perdant mon assurance au fil des minutes.

    Je m'étais relevé après avoir parlé, me courbant légèrement en signe de pardon. J'en profitais pour faire deux ou trois mouvements pour m'échauffer. J'avais l'impression que Sao allait accepter mon idée. Pitié, faites qu'elle accepte mon idée !
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Saoirse Balfour


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MessageSujet: Re: Un moment de répit | ft. Malik   Un moment de répit | ft. Malik EmptyLun 11 Déc - 2:36

Mon regard s’était tourné vers le ciel alors que ma respiration se calmait graduellement. Je sentais mon corps en entier être parcouru d’un bouillonnement fort rare, la sensation caractéristique suivant les efforts physiques. J’étais sur le point de me perdre à nouveau dans mes pensées, de m’égarer au milieu de mes réflexions, lorsqu’un stimulus extérieur tua mon introspection dans l’œuf. Je m’étais retournée en panique, sautant sur mes jambes aussi vite que je le pouvais pour mieux glisser et me cogner l’arrière de la tête sur l’un de mes piliers de glace avec un grand PAN. Aie. Nous nous retrouvâmes donc en tailleur tous les deux, face à face, l’une se frottant l’arrière de la tête où poussait déjà une grosse bosse et l’autre avec l’orteil pulsant de douleur. Une bien fine équipe que voilà.

« Mais qu’est-ce que tu fais ici ?! »

Demandais-je avec un ton quelque peu énervé, comme s’il aurait été fondamentalement surprenant que Malik quitte lui aussi le bateau pour s’aventurer sur la plage, à ma recherche qui plus est. Visiblement nerveux, le phénix ne répondit pas à ma question, préférant m’en poser plusieurs de son cru. À cela, il ajouta même une demande spéciale, y accolant une supplication de ne pas le congeler sur place. Cette dernière partie me força à me calmer, haussant même un sourcil. On aurait dit un petit garçon qui avait peur de se faire gronder parce qu’il était encore debout passé l’heure. Puis, autre question, avais-je l’air d’une mégère à ce point ? J’esquissai une moue contrariée.

« Il faudrait te décider, tu veux m’affronter ou tu veux rester au chaud ? »

Je me relevai à mon tour, replaçant sommairement ma courte crinière tout ébouriffée par ma petite séance de défoulement de plus tôt. À nouveau, j’en profitais pour considérer Malik, réfléchissant à ce qu’il avait proposé. Comme nous étions seuls, néanmoins, je choisis d’opter pour une approche différente, signe que j’acceptais enfin de, lentement, pas à pas, m’ouvrir à lui.

« Je suppose que tu n’as pas tort, nous avons combattu ensemble, mais jamais l’un contre l’autre. Cela pourrait effectivement renforcer nos liens. Par contre, le problème est qu’en théorie tu seras incapable de me blesser. Enfin, est-ce vraiment un problème…. Si tu me touches c’est déjà un bon entraînement, puis le but n’est pas de nous faire mal non plus. En ce sens je suppose que tu pourrais également guérir d’éventuelles engelures, mais je m’en voudrais de te faire du mal… »

J’avais croisé les bras et porté une main à mon menton durant mon court monologue, comme pour appuyer ma réflexion. J’étais fort hésitante, connaissant trop bien le malaise de mon partenaire dans les environnements frais. Ceci étant dit, je connaissais aussi sa tendance à ne rechercher que les adversaires les plus puissants, contre lesquels il pourrait vraiment se battre à fond sans craindre les conséquences, simplement pour tester l’étendue de ses capacités. En ce sens, je devais considérer cette proposition comme un compliment. Puis c’était une bonne occasion de, si j’y arrivais, lui mettre un peu de plomb dans la tête et lui faire comprendre qu’on ne peut pas toujours se contenter de foncer de toutes ses forces sans stratégie d’aucune sorte. Son impulsivité et sa candeur pourraient lui jouer des tours, dans l’avenir, et si je pouvais éviter cela alors je n’allais pas m’en priver. Quant à l’idée de se rapprocher en tant qu’amis… Je n’arrivais même pas à mesurer la chose, à l’analyser. Un voile opaque se formait dans ma tête, occultant les possibilités, les réflexions. Valait mieux balayer cela du dos de la main comme s’il n’avait rien dit, ce serait plus simple. Plus sécuritaire.

« Bon, c’est d’accord. J’accepte de me battre contre toi. Si l’on veut mieux travailler en équipe, il est important de savoir tout ce dont est capable l’autre. »

Jolie excuse, Saosao. Je lui tournai le dos, traversant cette petite arène que j’avais déjà formée sans savoir qu’elle serait utilisée une seconde fois. Je ne fis demi-tour pour lui faire face qu’une fois à l’opposé de sa position, faisant rouler mes épaules pour me remettre en état. Mon regard clair le fixait déjà alors que je me demandais ce qu’il comptait me préparer. Mais bon, comme on dit, les dames d’abord.

« Tu ne peux me blesser, mais je peux aisément te réduire à l’état de glaçon. J’espère que ta démarche était sérieuse, sans quoi soit certain que tu le regretteras. »

Alors que je prononçais ces dernières paroles, j’avais levé le bras, formant graduellement des flèches glacées. Et c’est ainsi que débutait le combat, sous une salve de projectiles frigorifiques.
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