Qui a dit que la justice de l'ombre était déprimante ? Evie D. Avery (Terminée)

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 1M83
Poids : 68 kg
Cheveux : Blonds et longs
Yeux : Bleus




Evie est adepte d’un style vestimentaire tout à fait provocant quand elle n’est pas en service, tout est bon pour montrer à quel point son corps est bien fait, et n'a aucune honte à dévoiler que son corps en à baver, cicatrices, marques de coupures profondes, signes de torture évidents, elle exhibait pourtant sa peau marquée comme une vraie fierté. Même si elle à, grâce à son métier, une panoplie vestimentaire plutôt variée, pouvant autant se trouver dans un attirail choc, en robe et en tailleurs, que dans des tenues de civils de tout les jours, que n’importe qui pourrait porter, même si c’était ce qu’elle détestait le plus, de ressembler à tout le monde, malgré son métier, elle avait une très nette tendance à vouloir se démarquer par rapport aux autres, à toujours vouloir être unique. C’était bien ce qui faisait sa personnalité vestimentaire, il y avait toujours un petit accessoire qui se démarquait du reste, souvent de façon loufoque, comme des bracelets fantaisies ou des grosses bagues avec des pierres précieuses en plastique, le genre qu’on donne aux touristes, mais elle aimait bien se sentir plus décalée dans sa façon d’être. De même, elle attachait ses cheveux longs de façons à ce qu’ils fassent des coiffures un peu délirantes, des couettes par exemple ou autre… Son style vestimentaire reflétait sa personnalité comique et un peu folle.



Qu’est-ce qui motive Evie ? Pas grand-chose à part son propre intérêt, son envie de collectionner tout les costards que le Cp aurait à sa disposition et une envie brûlante de faire ses preuves auprès du gouvernement. Evie a toujours été une fille qui à su se débrouiller par elle-même sans l’aide de personne, ce qui lui fait souvent se dire que même ayant rejoint une entité aussi unifiée que le Gouvernement Mondial, elle doit montrer par elle-même ce dont elle est capable. Et elle a quand même un profond désir de faire ses preuves, d’autant que le meurtre, la torture, ou autre sévices à infliger ne la répugne pas. Au contraire, si il s'agit d'un criminel, en particulier d'un pirate, elle peut se révéler atrocement cruelle dans sa façon d'achever sa cible. Elle fait ce qu’elle a à faire, et obéit quand on lui donne un ordre, car c’est ainsi qu’on l’a formée. Et elle ne remettrai pas en cause le Gouvernement, la seule chose qui était là pour elle quand elle en a eu besoin. Evie cherche également à beaucoup s’amuser dans ce qu’elle fait, ce qui fait souvent demander si c’est une impitoyable assassin ou une enfant un peu paumée parmi les agents du Gouvernement… Très probablement que c’est un peu des deux.



Son opinion sur le Gouvernement est très nette, c’est l’organisme qui était là pour elle quand elle n’a plus rien eu, quand elle était plus bas que terre, ce sont eux qui ont recueillie Evie, qui l’ont élevée, qui se sont assurée qu’elle soit suffisamment forte pour assurer sa sécurité dans ce monde, jusqu’à lui confier un poste dans l’une des agences les plus secrètes de tout le gouvernement. Jamais elle ne pourrait envisager de trahir cette entité, elle est prête à tuer, torturer !, bref, à tout faire pour que l’ordre règne dans les pays du Gouvernement, Evie se  bat pour ce qu’elle croit être le bien, et ne dérivera pas de ses ambitions. Et elle traquera tout pirate, Francs-Marins, simples civils ou haut gradé corrompu si on lui demande. Même si elle souhaite vraiment intégrer le Cp0, pour être au cœur de l’action.



La piraterie, une bien belle fumisterie selon Evie, elle n’avait jamais eu le moindre intérêt pour la piraterie est avait toujours manifesté sa haine des pirates, alors en plus quand ils brisèrent sa vie, elle se jura de les exterminer. Les pirates qui violaient la loi par le simple fait d’exister. Des tueurs sanguinaires, des voleurs. Les pirates ne sont que de la vermine, une face visible d’un iceberg de violence et de médiocrité. Même ceux qui ne se contentent que de parcourir les mers au gré de leurs envies sans attaquer de civils restent des criminels, mais des criminels plus utile. Elle était satisfaite que son travail puisse lui permettre de traquer des pirates, elle mettrait toutes ses techniques en œuvre pour endiguer ce fléau. Bien que sa haine profonde de la piraterie découle avant tout d'une vengeance personnelle, elle fera toujours semblant d'ignorer cet état de fait.



Les Francs-Marins, une bande d’idéalistes, et surtout de hors-la-loi, il n’y avait qu’à voir leur chef pour le comprendre, un ancien pirate qui d’un coup se dit qu’il faut que l’on recherche la vérité. Non, cela ne la convainc pas, d’autant qu’ils questionnent les choix du gouvernement, et jamais on ne doit les remettre en question, de plus, ce sont des ennemis du Gouvernement, alors, automatiquement, ils deviennent ses ennemis. C'était aussi simple que ça avec Evie, soit on est amis, soit on est ennemis, soit elle ne se rappellera jamais de votre tronche.  

L’histoire d’Evie commence sur une île de West Blue, la charmante île d’Illusia, une île où il fait toujours bon vivre, sous protection du gouvernement, rien de mal ne s’y passait jamais et la vie y était paisible. Et c’est dans cette charmante petite île qu’est née Evie, dans une maison tout ce qu’il y avait de plus vétuste, non loin de la maison du charpentier, Mr. Planchu, qui passait manger de temps en temps à la maison, car la famille D.Avery était très amicale avec lui, et lui fournissait son bois, sa famille était ébéniste. Et cela aurait normalement du être la voie vers laquelle Evie aurait dû se diriger. Et c’est d’ailleurs ce qu’elle sembla faire les premières années de sa vie. La jeune fille était tout simplement heureuse de pouvoir aider sa famille, elle pouvait passer des après-midi entière à réaliser les activités qu’on lui demandait, même malgré son jeune âge. Evie portait des planches, des petites planches, au début, puis elles ont grossit avec sa force, en même, temps, les travaux manuels très jeunes, ça forge une force surprenante.  

Et Evie n’était clairement pas avare en effort. Si il y avait bien quelque chose qui pouvait la définir, c’était que cette jeune fille était volontaire et résignée, il fallait être bien accroché pour la faire abandonner. Elle passa donc ses jeunes années à aider sa famille, tout en apprenant à utiliser ses dix doigts pour transformer des objets en de meilleures choses, des planches en table, quelques cailloux et une planche pouvait faire un joli banc pour peu qu’elle s’y applique. Evie était incroyablement douée de ses dix doigts, mais elle n’avait pas conscience d’à quel point jusqu’à ce qu’elle se lance dans la charpenterie.  Avec Mr.Planchu, la jeune fille avait un maître de premier ordre, car il a bien vite repéré son talent pour la construction, étant un ami de la famille, il n’a pas hésité longtemps. Il a vite flairé le bon filon d’argent, tant qu’il pouvait y trouver son intérêt, Mr Planchu était toujours prêt à aider, bien qu’il donnait parfois des conseils étranges à Evie durant ses apprentissages.

- Tu sais ma petite Evie, j’ai un principe, aujourd’hui quand je sors dans la rue, je peux porter un costume et en avoir un autre pour le lendemain, donc je peux toujours montrer ma réussite, parce que, vois-tu, il y a des gens qui peuvent s’offrir des costumes et les porter, et ceux qui ne sont pas grand-chose finalement… Alors fais toujours attention à avoir assez d’argent pour t’acheter un costume, et surtout pouvoir te la raconter après.

Aussi incongru ce conseil puisse t’il paraître. Evie établit ce conseil comme ligne directrice de sa vie. Cherchant toujours à amasser les richesses pour l’étaler aux yeux des autres derrière, comme avec sa tirelire, qu’elle exhibait pompeusement à ses parents chaque fois qu’elle y mettait un berry en plus. A chaque fois qu’elle voyait une personne aux moyens modestes, elle ne pouvait s’empêcher de lui montrer qu’elle, elle avait de l’argent. Elle n’y voyait pas le mal, elle accomplissait juste ce qu’elle imaginait être l’un de ses objectifs de vie.

C’est à ses douze ans que sa vie changea radicalement, elle s’en souviendrait toute sa vie de cette nuit. La nuit où elle fut arrachée à tout ce qu’elle connaissait. La journée avait pourtant finie normalement, un temps clément, ses parents lui avaient fait un bon repas avant qu’elle parte travailler avec le vieux charpentier. Elle se rappelait même du goût de ce repas tant le souvenir lui était vivace et douloureux. Il s’agissait de pirates, ils ont agis dans l’ombre, en silence, cachés par les ténèbres, enfouis dans la pénombre. L’un deux, Evie se souvenait de son visage, il avait observé leur travail au chantier naval durant la journée, Mr. Planchu avait fait en sorte de le faire partir car cela le dérangeait d’être observé.  Seulement, leur travail avait dû taper dans l’œil des pirates, et, juste au moment de la fermeture, au début de la nuit, avant que la jeune apprentie ne reparte chez elle, ils attaquèrent en groupe, et s’en prirent à Mr. Planchu et elle. Ils finirent attachés, sans avoir pu se défendre, devant la vitesse d’exécution de l’attaque. Ils décidèrent de laisser le « vieux croulant » de côté, le jugeant trop vieux et épuisé pour tenir le rythme dont ils avaient besoin, tandis qu’une jeune fille qui avait profitée de son enseignement et de ses techniques pendant plusieurs années, qui, il l’avait vu grâce à leur éclaireur, travaillait tout aussi bien que le vieil homme, bien qu’elle manquait d’expérience, et en pus elle était jeune et manipulable se disait-il sûrement. Peut-être même les plus optimistes se disaient qu’avec le temps elle deviendrait une pirate dévouée.

En tout cas, les pirates ne s’attardèrent pas, ils l’emmenèrent sur leur bateau, qui avait effectivement besoin de réparation, il était dans un sale état, surtout parce que les pirates n’en prenaient aucun soin, il était sale de reste de bière, de morceaux de viande qui jonchaient le sol, le bois du mât était fragilisé à cause de l’humidité et n’était pas entretenu. Ces pirates faisaient quelque chose d’intolérable, il ne prenait pas soin de leur possession, ils ne pouvaient même pas se vanter de leur bateau, étant donné qu’il était super crade et en mauvais état. Heureusement pour Evie, le bateau était relativement petit, et récent, ce qui voulait dire qu’elle pouvait réparer une partie des dégâts, ce qui était d’ailleurs la seule chose qui lui avait valu de maintenir sa tête sur ses épaules.  Son talent naturel pour la réparation navale lui avait valu de pouvoir rester sur le navire, tout en subissant les pires sévices possibles pour essayer de «l’éduquer», et la jeune fille ne faisait qu’essayer d’appeler ses parents pendant qu’on la torturait, se lamentant du fait qu’elle n’avait même pas pu leur dire au revoir.

Pourtant, malgré le temps qui s’égrenaient, d’abord en jour, puis en semaines, puis en mois, passant toujours plus lentement au rythme de son éducation. Sa volonté ne céda pas, bien au contraire, chaque coup qu’elle recevait renforçait son dégoût de la piraterie, chaque brimade était du carburant pour se maintenir en état de subir, d’autant qu’au bout d’un moment, elle se rendit compte qu’il ne pouvait pas la frapper trop forts, ils avaient besoin d’elle pour maintenir leur rafiot en état. Et ce travail nécessitait toutes les capacités de ses mains. Mais ce qu’elle trouvait le plus rabaissant par-dessus tout, c’est de devoir s’habiller un guenille… En guenille rendez-vous compte, des vêtements aussi rapiécés alors qu’elle voulait des costumes… Quel monstre d’oser faire ça à une enfant, Evie voyait bien qu’aucun ne pouvait s’offrir un costume, peut-être une preuve de plus de l’inutilité des pirates dans ce monde.

Sur le bateau, seul une loi comptait, la loi du plus fort, quand il y avait un abordage, on prenait ce qu’on trouvait et on avait pas plus que ce qu’on arrivait à prendre par soi-même, par contre, ce qui était à soi, ce que l’on arrivait à attraper, on le gardait. Et, comme Evie participait très peu aux abordages, en fait elle chopait juste ce qu’elle pouvait trouver une fois le combat fini, parce qu’elle refusait d’aborder pour le compte des pirates, elle n’avait que les restes que les autres pirates avaient laissé.

Et, plus le temps durait, plus elle perdait espoir d’être secourue autrement que par elle-même, elle resta sur ce bateau jusqu’à ses quinze ans, l’année où elle put saisir sa chance de s’enfuir une bonne fois pour toutes. Les pirates qui l’avaient capturés sillonnaient West Blue toujours. Même si ils prenaient bien garde à ne jamais s’approcher d’Illusia et à ne jamais, lorsqu’ils accostaient sur une île, faire sortir Evie du bateau, il ne fallait pas risquer que la charpentière du bateau s’échappe, elle était à peu près la seule personne à pouvoir maintenir leur bateau en état de naviguer. Mais un jour, l’abordage fut un peu différent, car les pirates décidèrent qu’elle était trop vieille pour rater l’abordage. Et que si elle ne s’y lançait pas, il la jetterait à l’eau et chercherait un autre charpentier sur une île voisine.  

Elle dût donc participer à l’abordage, même si elle évita un maximum de se battre, en fait, elle s’est même excusée auprès des pauvres gens que les pirates dépouillaient, ce jour-là, c’était un navire marchand de petite taille. Et, durant sa fouille, elle entreposa surtout de la nourriture, car même si elle avait une certaine folie des grandeurs au niveau financier, elle ne volerait pas des pauvres gens pour obtenir ses richesses. Elle prenait uniquement de la nourriture. Elle mangeait directement, pour se remplir la panse et éviter de se faire voler, lorsqu’elle tomba sur un fruit dont le goût était épouvantable, elle avait tellement faim que même son goût lui paru supportable.

Sauf qu’une fois revenu sur le bateau, elle se sentait différente, elle se sentait changée, ce qui s’avéra d’autant plus vrai lorsqu’elle se changea en un corbeau noir devant un des membres d’équipage. Evie fut tellement choquée par ce changement, mais seulement pendant quelques minutes angoissantes où elle crût qu’elle ne pourrait plus redevenir humaine, mais quand elle y parvint, elle se sentit d’un seul coup complètement galvanisée. Elle se sentait, pour la première fois depuis trois ans de captivité, forte, et capable de saisir sa chance. Mais il fallait qu’elle reproduise son exploit. Ce qui, étonnamment, fut d’un seul coup aisé à faire devant la fureur manifeste du capitaine pirate. La peur, le stress, l’adrénaline firent marcher le cerveau de la jeune captive à 200%. Elle sentit son corps changer, les plumes pousser, et finalement le sol s’éloignait à partir du moment où elle commença à battre des ailes, elle s’envolait en même temps que sa peur. Sans même réfléchir, elle chargea le capitaine pirate en le griffant à l’œil, trop surpris pour réagir promptement, il ne sentit que la serre d’Evie s’abattre sur son œil et le crever, impitoyablement, tandis qu’elle remuait la serre pour bien le faire souffrir comme elle avait souffert. E
Avant que les membres d’équipage ne puissent réagir, elle prit son envol, et s’éloigna le plus loin possible. Heureusement, vu le temps qu’ils passèrent sur West Blue, elle savait qu’elle était non loin d’une île petite, mais habitée.    Elle vola, aussi loin qu’elle put, heureusement elle avait pu se nourrir avant, le voyage ne fut pas trop long, mais la fatigue eut raison d’elle lorsqu’elle arriva à proximité de l’île, où elle atterrit sur le sable de la plage, l’atterrissage ne fut pas doux, mais au moins elle était vivante, même si elle s’évanouit carrément sur place.

À son réveil, elle était dans une infirmerie, où elle fut accueillie par un homme en costume assis à coté d’elle, et un médecin à son chevet. L’homme en costume lui expliqua qu’il l’avait trouvée inconsciente sur la plage, et ne doutait pas au vu de ses blessures et de son apparence qu’elle venait d’échapper à quelque chose de franchement atroce. Mais Evie, alors, ne voulait plus penser aux pirates, ni aux malheurs qu’ils lui avaient fait subir. Elle se mit alors à sourire, et à rigoler bêtement, ce qui lui donnait l’air d’une démente, mais cela elle s’en fichait, le monde et ses problèmes avait disparu pendant quelques temps. Elle reprit quand même contenance au bout d’un moment et expliqua son histoire à l’homme en costume, elle lui faisait confiance… Après tout… il avait un costume.

Celui-ci vit sa détresse, et surtout, son envie de vengeance. Surtout qu’Evie découvrit que plus rien ne la rattachait à la vie sur Illusia, car après quelques renseignements, elle apprit par l’homme en costume que la famille D. Avery avait dépérit de chagrin suite à la disparition de leur fille unique. Elle était seule, et sans famille à présent, et surtout, elle n’avait aucune envie de revenir sur l’île où tout lui rappelait ses souffrances. Heureusement, l’homme en costume avait quelque chose  à lui proposer, une formation à l’endroit où il travaillait, il lui indiqua un centre de formation pour agent spéciaux du gouvernement. Elle pourrait se venger des pirates et être payée pour cela.  En plus, la tenue obligatoire était un costume, et cela disponible en une infinité d’exemplaire.

Evie ne se fit pas prier, elle rejoint le centre de formation des agents du Cipher Pol. Et au terme d’une formation intensive, elle put accéder a son objectif… Des costumes ! Des costumes comme s’il en pleuvait ! Ah oui elle était une agent des Pol accessoirement, mais c’était bien peu de choses en face de tout ses costumes chics et ses chapeaux melons rien qu’à elle. Elle en eut des frissons et des larmes de joie lorsqu’elle les à obtenus. Mais malgré tout, elle se souvenait de ses ambitions, et elle se la raconta d’autant plus auprès de ses collègues, bien que le mot d’ordre des Pol étaient la discrétion sur leurs activités, elle n’avait aucune discrétion pour elle-même. Elle était voyante et expansive, au point de se vanter devant tout ses collègues qu’elle allait gravir les échelons pour revenir se la raconter. Tel était son nouvel objectif de carrière. Bien que dans ses yeux, parfois, on pouvait y lire la haine quand elle voyait des primes de pirates. Mais elle dissimulait bien vite cette haine sous un rire bien bête.