Un voyage surprenant

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 171 Cm
Poids : 56 Kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Verts

Tatouage sur le bras droit.




De par son passif de Marine, Phendrana est habituée à la camaraderie et a la promiscuité qui peut devenir des barrières pour certain sur les navires, mais pas pour elle. De ce fait, elle n'est pas vraiment pudique et préfère adopter le confort plutôt que la bienséance et le bien paraître. Elle est ainsi vêtue la plupart du temps de son top noir qui a rétrécit au lavage dévoilant un décolleté plongeant et son nombril percé. Son short en jeans était à la base un véritable pantalon qu'elle à déchirer elle-même, elle a garder son vieux ceinturon de la marine pour le laisser fixer sur ses hanches, bien qu'il ne soit pas rare que ses sous-vêtements dépassent tant elle néglige sa propre apparence. Elle a aussi une épaisse paire de rangers noire qu'elle ne lasse qu'à moitié. Phendrana est toujours à son avantage, souvent parée de ses plus jolis vêtements à la mode, enfin du moins quand elle peut et qu'elle est à quai... Elle arborait aussi une chevelure brune aux reflets cuivrés, coiffée méticuleusement en carrée plongeant, le tout maintenu par une queue-de-cheval. Au premier abord, son visage, pouvait paraître bien froid où trop anguleux, mais la froideur perceptible était rapidement chassée par les mimiques et rictus de la jeune femme. Sourire, rire, grimace en tous genre, ce visage était une véritable boîte à émotions. Elle avait aussi deux yeux émeraude qui lui formaient un regard implacable et envoûtant à la fois, c'était un puissant moyen de séduction chez la jeune femme - qui savait en abuser -.
De manière plus académique Phendrana, mesure mètre soixante-dix, et ne pèse guère plus que cinquante-six kilogrammes, un certain sex-appeal naturel se dégage de cette personne, sûrement grâce à cette attitude un peu garçon manqué et de par les formes généreuses qu'elle arbore. Sa démarche et son style nonchalant plaisent eux aussi beaucoup de manière générales ou irrite bien au contraire. Il n'y a que deux possibilités avec Phen', on aime, ou on n'aime pas.



Depuis sa destitution et son humiliation publique au sein de la Marine, les motivations et les idéaux de la sulfureuse brune ont bien changé. Perdue au début de cette nouvelle vie, elle avait rejoint le rang des chasseurs de primes, vivant comme une marginale au grès des maigres primes. Une fois entrée dans les rangs des Francs-Marins, sa vie aurait radicalement pris un tournant. Véritable justicière de la veuve et de l'orphelin, sous airs brusques et vulgaire se cache une femme de caractère et de conviction qui ne rêve que d'utopie et de justice pour les peuples opprimés. Profondément convaincu de part son expérience personnelle, que le Gouvernement est une institution tyrannique, elle cherche désespérément à mettre en place tout ce que l'on lui a appris pour déstabiliser à plus ou moins grande échelle l'adversité.
Mais c'est un personnage bien plus complexe qui s'offre à vous :

commençons par les défauts, Phendrana était une je-m’en-foutiste d'élite, le genre de personne qui ne veut rien savoir sur rien et se fiche ouvertement de l'avis des autres, une seule chose est déterminante pour elle, ses objectifs et sa propre personne. Peu respectueuse des gens, et plus généralement des autorités, elle est souvent en conflit avec la société actuelle et les grands traits idéaux qui la dirige.
Autre cruel défaut qui la caractérise, c'est une tête brûlée inconsciente, elle a toujours cette fâcheuse tendance à prendre la vie et le danger comme un jeu, n'hésitant ainsi pas à commettre des coups d'éclat spontanés sans se soucier une seule seconde du danger qui l'entoure. Malgré plusieurs déboires, cette "tare" inscrite et codée dans son ADN ne semble pas vouloir s'envoler pour autant.
Phen' dissimule la plupart de ses grandes émotions. Ne voulant pas être prise en pitié, ni que l'on lui parle d'elle, elle préfère cacher sa peur, sa tristesse, son amour afin de ne laisser aucune porte ouverte. Elle se dit capable de quitter sa vie actuelle en seulement trente secondes et ne jamais apparaître aux yeux de quiconque sans avoir le moindre remords.
L'un de ses plus gros défauts, la fierté. C'est une femme libre sur les océans avec une fierté et un ego surdimensionné qu'elle ne cesse de mettre en avant. Provoquant parfois des personnes sans même s'en rendre compte. Cette facette insupportable de sa personnalité peut en dérouter plus d'un.
Son ultime gros défaut -car on ne peut pas dresser une liste exhaustive de tous ses défauts après tout.- c'est sa naïveté pour des sujets flagrants, en effet, dans une situation critique son esprit est parfaitement orienté sur la situation et cette dernière comprends parfaitement son rôle. Mais dans la vie de tous les jours, il lui arrive souvent d'être très naïve et de croire un peu trop ce qu'on lui dit.

Pour ce qui est de ses qualités, Phendrana n'excelle pas dans le domaine, la liste est bien plus courte que celle des défauts.
Elle est une personne extrêmement sociable, soulignant ainsi le paradoxe du personnage qui cherche à dissimuler ses émotions pourtant. Elle est une séductrice enjouée. Mais la force de ses qualités résident dans sa détermination et sa volonté de fer qu'elle souhaite inébranlable. Ainsi que sa loyauté. Sa résistance mentale et physique font d'elle une véritable force de la nature. Sa dernière qualité n'est ni plus ni moins que sa facilité à s'adapter à n'importer quelle situation.



Son ancien employeur n'a pas été tendre avec elle, suite à une enquête interne du Cipher Pol 8, l'ancien soldat des Forces spéciales de la Marine avait été destituée. Auparavant, elle aurait vanté les mérites des institutions. Elle avait développé un sentiment de patriotisme, de camaraderie qu'elle n'avait jamais égalé jusqu'ici, sa vie entière ne tournait qu'autour de son travail et de son perfectionnement pour servir et protéger les peuples affiliés au Gouvernement Mondial. Aujourd'hui, c'est une toute autre opinion qu'elle possède, la Marine n'est plus que le pantin des sordides dessins du Gouvernement et les unités Cipher Pol, le conseil des cinq, n'est rien d'autre que la classe dirigeante qui tente d'asservir tant bien que mal ce qui reste du peuple libre. Profondément marquée par son vécu au sein de l'institution, elle ne retient jamais sa rage contre la Marine et le Gouvernement.



Après avoir passé plusieurs années à les traquer, les tuer, ou encore les enfermés, Phendrana avait un avis mitigé sur eux, et ce, depuis son incorporation au sein de la Marine. Elle savait différencier les pirates en deux castes, ceux qui voulaient vivre au-dessus dans règles sans pour autant vouloir détruire le monde ou mette à mal les populations, et ceux qui étaient en quête du pouvoir absolu et tyrannique. Elle n'avait absolument aucun réel grief contre la première catégorie, bien qu'elle était obligée de les traiter, elle avait presque une certaine admiration pour eux. Concernant la deuxième catégorie, elle n'avait aucun remord à les tuer froidement. Aucun oppresseur ne devrait pouvoir vivre. À l'heure actuelle il n'est pas rare de la voir traiter avec des pirates.


Lors de son engagement au sein de la Marine, les Francs-Marins n'existaient pas, il ne s'agissait que de rumeur épars. Ce n'était pas encore l'affaire d'état ni l’ennemi public numéro un pour le Gouvernement. Après sa rétrogradation puis son limogeage, elle avait dû réalisé petit boulot sur petit boulot avant de vivre de la chasse à la prime. Et c'est lors d'une chasse qu'elle avait approchée les Francs-Marins avant de les rejoindre définitivement. Partageant la plupart de ses idéaux, elle voulait vouer son talent à une juste cause. Révolutionnaire dans l'âme, il ne lui avait pas fallu longtemps pour comprendre qu'elle disposait d'un don pour distiller les idéaux de rébellion. Elle avait vu la face de presque tous les camps actuels et avait son choix tardivement.  

J'avais le visage en sang, je n'étais pas vraiment au sommet de ma forme ce jour-là et comme vous pouvez le voir la meuf en costume en face de moi est du genre frigide, le genre de nana mal baisé qui peut vite vous faire chier au premier abord. Ah ? Ah, vous voulez que je reprenne l'histoire depuis le début ? Alors je vous raconte volontiers le début, mais pas la fin, elle est bien trop épique pour ça.

Je m'appelle Phendranah Kane. Je suis né sur Grand Line sur la magnifique île de Water Seven. Mon père Roger Kane était charpentier sur l'un des chantiers locaux, ma mère Miranda, elle était une femme de lettres, une dame droite et ferme qui menait des recherches archéologique sur ce que l'on appelle plus communément le siècle oublié. C'est une période de cent ans dont il ne reste rien hormis les ponéglyphes, le seul support que de compréhension qu'il nous reste ici. Ouais dis comme ça, on dirait genre une secte ou quoi...
J'ai vécu une enfance heureuse sans frère ni sœur pour m'emmerder à longueur de journée, du coup, on ne va pas se mentir, j'étais genre pourrie gâtée du matin au soir.
Ma mère m'a transmis son savoir, je n'ai malheureusement pas encore le niveau pour lire les ponéglyphes. Elle est morte lorsque j'avais seize ans, la vie l'avait abîmée un peu trop rapidement. Que voulez-vous que je vous dise ? C'est restée une femme extrêmement mystérieuse et imprévisible, même en questionnant mon père, je n'ai jamais vraiment su ce qu'elle était où ce qu'elle pouvait réellement faire. Ce n'est qu'à son décès que j'ai choisi de comprendre ce qu'elle était... Et putain la réponse était folle. Après avoir mené de nombreuse recherches... Dans mon grenier, et un petit peu dans les archives de la Marine... Faut pas se mentir, on est vite tenté quand on a accès a tout ça. J'ai pu découvrir le passé houleux de ma mère... Mais avant ça, mon père est mort un an après de chagrin. Vous avez fait le rapprochement hein ? Mon père charpentier ma mère... Hey les gars... Faites un effort... Je ne vais pas tout, vous soufflez là. Ma mère est donc ? Et ouais ancienne Capitaine Pirate qui s'était fait passer pour morte. Bon, je parle pas de pirates de haut niveau hein, mais assez chiante pour avoir eût une prime de huit millions... Surprenante la daronne hein ? Huit millions pour avoir volé des objets historiques et de valeurs, mais de là impossible de vous dire ce qu'est devenu ce petit pactole. Peut-être que si elle avait pu voir mon entrée dans la marine... Bah, elle aurait fait la gueule. À dix-sept ans et demi j'avais déjà fait la plupart de mes études en histoire et en art, les papiers pour le recrutement de la marine aussi,  et j'étais propulsé dans cet étrange univers qu'était la Marine. Et autant vous dire... Je me suis jamais autant fendue la gueule de ma vie.

J'étais née pour être une machine de guerre, avec du recul, j'en suis sûre désormais. J'ai fini major de ma promo', mais j'ai quand même bien ramassée pendant les classes. Déjà, j'étais une fille et ça, c'est un super gros désavantage, et deuxièmement, j'avais des, je cite "Problèmes de discipline" autant vous dire que le nettoyage de chiottes n'a plus aucun secret pour moi. Mais passer ce cap douloureux de la sélection, j'ai pu intégrer grâce à mes études en archéologie et en art, une unité spécialisée des forces de la Marine. "RD" recherche et destruction. Nous étions spécialisés dans la saisie de contrefaçon d'art, de trafic en tout genre, mais aussi chargé de traqué et de rendre à la justice tous les lecteurs de ponéglyphes qui avaient balancés un peu trop d'infos sur leurs lectures particulières, ou chercheurs du siècle perdu qui auraient perçés un truc à jour. C'est ce jour-là que j'ai compris qu'il valait mieux que je ferme mon mange beignet au sujet de mon petit secret et ne pas révéler que ma mère avait tenter de me donner des bases en lecture de Ponéglyphes. J'ai passé le plus clair de mon temps à capturer et enfermer des gens ou faire exploser des bâtiments entiers qui recelait des faux. Quoi ? Oh, vous êtes débiles à ce point ? Vous croyez que la Marine et la Justice c'est que la chasse aux pirates et aux criminels ? Vous seriez surpris de savoir combien de services différents composent la Marine et qui fait quoi. Vous seriez tout autant sur le cul d'ailleurs de savoir combien rapporte le trafic de contrefaçons et comment des empires criminels entier voient le jour grâce à cet argent mal acquis. Enfin, ça, c'est plus mon problème ok. Moi, j'étais l'identificatrice, c'était moi qui disais ce qui exploser et ce qui péter pas. J'ai passé presque sept ans à faire ce boulot et agir par conviction. J'avais cet indéflecti... Non ça fait trop pompeux, c'est de la merde. Bref, j'avais un sentiment, tu vois, qui fallait que j'aide les gens et je le faisais par le biais de la marine.

Lorsque j'avais, vint cinq ans, j'étais censé passer le concours pour devenir officier. Et ouais mon gars, Lieutenant Phendrana Kane, ça claque hein ? Faut dire que j'avais de brillants états de service, mais j'avais pris du retard à cause de mon comportement, je vous explique pas les évaluations annuelles avec mon chef de section, mais c'était souvent folklo. Mais bref, pour espérer prétendre devenir officier, il fallait voir si, oui ou non, j'étais éligible et donc les affaires internes ont saisi mon dossier. Jusque-là, rien d'anormal hein ? Et donc ces bâtards du Cipher Pol 8 on commencer l'enquête, oui j'ai bien dit ces bâtards car franchement atteindre ce niveau là... Mais passons, j'étais sous la charge de l'agent spécial Naya, aller savoir pourquoi elle avait pas de nom de famille celle-là, bien que j'ai appris plus tard que c'était pour protéger son anonymat je sais pas quoi... Ca se trouve c'est même pas son vrai prénom. Moi, j'avais rien à me reprocher après tout. Je faisais consciencieusement mon boulot, j'avais une vie saine et équilibrée puis... Tout a basculé. Par je ne sais quelle technique, l'agent spécial était arrivée à apprendre j'avais sauvé un équipage de pirate, c'est une vieille histoire... C'est un soir comme un autre, je me baladais sur la plage tranquillement. Et j'ai vu au long un navire sombré, faut dire qui avait un sacré temps de merde et que les rochers étaient pire que des mines sous-marines. Bah, moi, ni une ni deux, je saute à la flotte et je vais aider les gars... Après tout, c'est un bon devoir de citoyen non ? Ce que je ne savais pas, c'est que c'était des pirates recherchés. Ce que je ne savais pas non plus c'est qu'on m'avait vu ce soir-là.. Et tout ça deux semaines avant qu'on me dise si c'était bon ou pas pour devenir officier ? Coïncidence ? Et bah, non, c'était cette saloperie de blonde qui avait tout manigancé, elle m'avait filer jour et nuit en attendant que je fasse une connerie. Ajoutez à ça qu'elle aussi, avait mener ses recherches et sût que ma mère était pirate... Elle a monté un dossier béton pour montrer par A plus B que j'ai toujours été liée aux pirates. Du coup... J'avais le visage en sang, je n'étais pas vraiment au sommet de ma forme ce jour-là et comme vous pouvez le voir la meuf en costume en face de moi est du genre frigide, le genre de nana mal baisé qui peut vite vous faire chier au premier abord. Vous voyez où je veux en venir ? Retour au début de mon histoire hein...

Après cette petite séance musclée avec la demoiselle, la Marine a pris le relais. On m'a dégradé publiquement sur la place d'armes avant d'être renvoyé du corps de la Marine pour haute-trahison, méthode peut orthodoxe, mais il fallait un exemple pour tous, faire comprendre que les pirates étaient les ennemis publiques numéro un. Mon placement en détention provisoire ne s'est pas fait tarder. Oh, je vous vois venir : "Elle aide les pirates bien fait pour sa tronche nananère". En fait, j'étais retenue à cette époque sur une petite île des blues, je sais même plus son nom, c'était censé devenir un avant-poste local pour faciliter le transfert de prisonnier sur Impel Down, sauf pour moi bien sûr. Moi, je devais partir direction MarineFord pour le peloton d'exécution. Imaginez un peu le bel exemple ? Vous prenez un sous-officier de la Marine, vous en faites un traître et vous montez tout un attirail de propagande autour. Non seulement, vous tenez les soldats en laisse, mais les ennemis du Gouvernement Mondial aussi. Quel message pouvait-être plus fort que ça ? Hey vous avez vu ? Nous, on bute nos soldats si ça va pas et vous croyez que les pirates ou le reste nous font peur ? Que dalle mec ! Mais en vrai, ce jour-là, j'ai su que j'avais le cul bordé de nouilles comme on dit ! Des pirates, des putains de pirates que j'ai traquer pendant de nombreuses années ont fait un raid sur l'île pour libérer deux de leurs potes et au passage ils ont raser l'endroit et ont laisser tous les détenus partir. Je pense qu'on a cru que j'étais morte, car aucune prime à mon encontre n'avait vu le jour. De là, j'avais piqué un petit voilier de plaisance pour rejoindre la civilisation. Et... Là c'est pas la meilleure partie de ma vie, j'ai dû vivre caché, terrer comme un animal et survivre grâce au vol et à quelques primes peu juteuses. Je sais pas si vous imaginez la gueule des gars qui avaient pondu ma future mort sur Marineford ? Mais moi, je serais eux, je serais grave en pétard.

Mais je ne savais absolument pas que ma vie aller prendre un tournant décisif, pour être honnête, je pensais finir mes jours en geôle ou avec une balle dans le crâne. Quoi ? Oh, vous ne voulez pas savoir comment je suis devenu un membre des Francs-marins ? Mon fruit du démon ? Oui, c'est clair qu'il est pratique... C'était une opération spéciale monté le jour même à cause d'une fenêtre de renseignement très réduite. Dans la marine on m'avait même surnommée "Le Parrain" avec ça... Bah, ouais, vous savez les mecs dans la mafia qui "tirent les ficelles" comme on dit bah pareil avec ce fruit. Je me souviendrais toujours de ma malheureuse acquisition ! C'était une opération spéciale monté le jour même à cause d'une fenêtre de renseignement très réduite, le genre d'opé qui pue d'entrée de jeu. Nous devions à cette époque démanteler un trafic de faux fruits du démon, il s'agissait en fait de vulgaire fruit sur lesquels les faussaires pratiquaient des incisions précise pour les revendre dans l'heure, une petite arnaque qui avait prit une ampleur importante dans les Blues, ruinant plusieurs centaines de personne et finançant un marché criminel local. Fallait dire quand même que les types étaient fort pour embobiner sérieux, vendre un fruit en une heure avec des sommes assez coquettes parfois... Une fois les membres mis aux arrêts, nous avions pour ordre de faire disparaître le stock restant. La plupart des fruits ont fini à la mer, mais nous avions gardé une corbeille pour nous. Bah ouais, ça creuse de stopper le grand banditisme. N'importe qui aurait pu tomber sur le fruit que j'avais choisis dans la corbeille. Mais hélas, je suis tombé sur le seul véritable fruit du démon. Me voilà maudit par la mer, et le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'après une enquête approfondie nous avons pu découvrir que le fruit était réservé pour le chef du réseau criminel, pas de bol. Vous imaginez un peu votre vie ? Être marin et pas pouvoir nager ? Y a de quoi devenir cinglé franchement, d'autant plus que nager moi j'adore ça... Je suis obligé de me rabattre sur les froids ruisseaux où j'ai pied...

Ce dont j'étais loin de me douter, c'est de l’intérêt qu'on pouvait me porter. Bah, ouais, tu choppes un fruit, tu deviens un genre de super combattant, déjà que j'étais au top à la base, moi ma spécialité, ce sont les flingues, j'adore ça, l'odeur de la poudre, la chaleur qui se dégage de la culasse et ce sentiment de puissance qu'il en découle... Non, sérieux moi ces militants anti-flingues je les comprendrais jamais.

Mais avec le fruit des fils, j'ai mis un bon moment avant de saisir les subtilités, la Marine s'est intéressée un peu plus à moi. Déjà pour l'aspect pratique de la chose, avoir une "arme" comme moi au sein des enquêtes sur les trafics d'art, c'était cool en soit, ajoute à ça que je pouvais devenir un véritable char d'assaut pour les opérations coup de poing... Bah, ouais, ils ont décidé de m'envoyer deux ans sur une île paumée de South Blue... Je ne vous explique pas la galère pour choper des clopes. Mais ce sont les deux années que la Marine doit le plus regretté actuellement, car j'ai suivi l'entraînement de Maître Pastrami.

Pastrami, c'était le genre de mec à ne pas faire chier, genre deux mètres de haut cent kilos quoi. Le mec, c'était un distributeur de tatane ambulante, il avait des paluches plus grosses que des noix de coco et il maîtrisé à la perfection cet art qu'il avait développé lui seul. Le style des mille poings. Un style de combat unique, alliant jambes et poings se basant sur la vélocité de l'utilisateur. Mais pourquoi mille poings ? Car plus l'utilisateur maîtrise son art, plus sa vitesse augmente et donne l'impression qu'une dizaine de bras s'articule pour frapper, bon si t'es pas trop con t'as compris que j'ai que deux bras hein, je suis pas une chimère ou je ne sais quoi. Je suis d'ailleurs la dernière à connaître ce style, car, Pastrami est mort deux semaines après mon entraînement du coup ça limite pas mal quoi... Je peux vous raconter en effet...

Le premier jour sur l'île à été un profond choc des cultures entre Pastrami et moi. Vous voyez Loguetown après 22 heures ? Pareil, c'est mort, l'île, c'était une île fantôme quoi, pas un chat... Et à peine arrivée en "Stage" si j'ose encore appeler ça comme ça... Je me suis ramassé une baffe à m'en décoller la mâchoire, j'ai vraiment cru que Pastrami m'avait tué sur le coup. J'avais pourtant pas encore bronché ni dis un mot. Mais le vieux m'avait remis en place à cause de ma tenue vestimentaire... Et ouais, j'ai dû supporté le port du Kimono traditionnel pendant deux ans... Autant vous dire qui ne valait mieux pas prendre un kilo. Et c'est ainsi que j'ai subi, oui, je dis bien subit, un entraînement intensif d'un art disparu.

La première année avait véritablement était la plus difficile pour moi. Pastrami était un enfoiré de première... Il cherchait toujours à repousser mes limites que ce soit physiquement, psychologiquement, sérieux l'entraînement de base de la marine c'était des colonies de vacances à côté. Ah ? Vous croyez vraiment que les douze premiers mois, j'ai appris à me battre ? Vous êtes choux.... Non, il m'a rabaissée plus bas que terre. J'ai appris à cuisiner pour lui, et fallait le voir le casse bonbon, jamais assez bien cuit, trop salé, trop épicé... Bla bla bla bla... Faut dire que, enfin, je sais pas si vous avez déjà cuisiné des boulettes de riz, mais y a rien de plus chiant ... Ou encore les sushis traditionnels, oui oui, je parle de ceux qui restent plusieurs mois à la cave... Bah, n'oubliez pas de les sortir hein... Je vous passe les détails, mais les bambous s'en souviennent. J'étais aussi affectée aux corvées, et je peux vous le dire, ce type est maniaque et les araignées sont gigantesque là-bas. C'est drôle ça non ? On parle d'araignée, mais au final, j'en ai une trouille bleue alors qu'elles sont comme moi. Bah oui, solitaire et qui fait des fils.
Après ce genre de matinée, vous subissez l'après-midi une fois de plus. L'endurcissement physique et le manque de preuves d'avancée dans l'art du Maître... À ce jour c'est vraiment l'année la plus dure de ma vie et j'insiste sur ce point !

La deuxième année était très spéciale. Ouais, parce que bon, faire le ménage et tout, c'est cool, mais ça me fait rien apprendre. Mais c'est aussi là que j'ai pris conscience pleinement du potentiel de mon maître... Maître Pastrami m'avait enseigné chacune de ses techniques et les avaient toutes adapté à mon fruit du démon, j'étais rapidement devenue une sorte de ninja fruité. J'ai aussi compris ce jour-là que c'était vraiment un putain de tueur. Il parlait rarement le vieux, mais j'ai compris un jour qu'il m'aimer comme sa propre fille... Bon ok ça va, je romance. Mais je suis bien obligé sinon l'histoire va vous faire chier. Toujours est-il qu'au final j'avais appris toutes les bases de mon maître... Et les deux derniers mois, par devoir et par le respect que m'avait inculquer cet homme, je suis resté à son chevet jusqu’à sa mort pour lui donner des rites décent. Oui, Maître Pastrami était mort peu de temps avant mon départ, une étrange maladie l'avait frappé de plein fouet. Je ne respecte pas grand chose ou pas grand monde, mais ce mec-là, on peut que l'admirer ne, ce serait que par son mental de fer, sa discipline et les choses accomplies. Arrêtez de chialer là ! À sa mort, j'ai profité des deux derniers mois de sa maladie pour développer seule mes propres techniques, liées à mon fruit démon, personne le sait, je vous raconte un secret là... Mais je me suis auto surnommée la "Veuve Noire" ouais, j'ai des techniques qui font pas rire... Cependant, en hommage à Maître Pastrami, j'ai gardé la technique ultime qu'il m'a apprise intacte. Vous pourrez dire que sur son lit de mort il serait devenu plus causant hein ? Que dalle... Il m'a juste demandé de ne pas faire n'importe quoi et de jamais apprendre ses techniques à qui que ce soit, ouais un choix bizarre, mais assumé.

Putain on s'est vachement égaré du sujet principal toi et moi non ? On disait quoi... Ah, ouais, comment je suis devenue un Franc-Marin de ouf.
Ouais, bon... Je préférés prévenir, je risque de m’enflammer tellement c'est épique. J'étais donc en train d'essayer de chopper une prime sur une île et North Blue, la petite île de Hinomura si je ne dis pas de conneries. Et... Disons que les événements ont pris une tournure inattendue puisque ma cible n'était autre que le chef d'une bande de criminels qui avait établit un petit trafic d'armes, ils vendaient au plus offrant, mais surtout... Ils exploitaient l'unique village de l'île, et c'est là que j'ai vraiment compris que le Gouvernement en à rien à foutre de rien. Bref, je fous une jolie raclée à quelques-uns d'entre eux avant de me faire ramasser la tronche, ouais, j'ai l'habitude, mais je suis humble, tu vois... Donc zéro stress, je me retrouve dans une cage et je n'avais clairement pas la possibilité avec mes fils de découper la serrure ou quoi. MAIS LA, ils ont fait une monumentale erreur. Ouais, ça, c'est ma phrase "Monumentale erreur", ils ont mis la cage en plein centre du village lieu ou les habitants viennent le soir percevoir leurs rations. Et j'ai eu un sentiment soudain, une inspiration quasi-divine et j'ai dit mots pour mot ça.

"-Hey. Oh. Vos gueules écoutez moi. Derrière vous se dresse un symbole de la tyrannie. Le quartier général de vos oppresseurs, vous êtes ici à vous morfondre. Aujourd'hui, nous reprenons votre île... Aux corrompus, aux criminels, aux riches, au Gouvernement, à ceux qui vous oppriment depuis des générations, qui vous font courber l'échine avec leurs fables sur votre traitement de faveur et nous la rendons à vous... Le peuple. Hinomura est à vous. Nul ne s'interposera. Faites comme bon vous semble. Commencez par prendre d'assaut leurs défenses et libérez les opprimés. Une armée sera levée ici même. Les puissants seront arrachés à leurs nids de décadence et projetés dans le monde froid que nous connaissons et subissons. Les tribunaux seront institués. Et le butin sera partagé. Le sang sera versé. Hinomura survivra."

Et là, la chose la plus dingue s'était enfin produite... Les mecs n'ont pas bougé d'un seul centimètre et moi, je suis restée comme une conne dans ma cage. J'avais vraiment cru pouvoir soulever une population avec un discours bah, c'était le flop total, un putain de bide. La nuit arrive et ma cellule se déverrouille et un type planqué dans le noir me cause.

"-Tu pensais vraiment tes mots ?"

C'est la seule chose qu'il m'a dite, moi, j'avais juste hochais la tête. Lui, il s'était barré en laissant la grille ouverte, et là, j'ai fait le pire carnage de ma vie en mode Agent Cipher Pol infiltré là comme dans ses vieilles histoires qui se passent dans des Casinos. Je me suis glissé dans les couches de chacun des hommes, un par un, j'ai laissé mes fils serrés les gorges tout en appuyant avec l'autre main sur la bouche. Au petit matin, l'ensemble des cadavres des oppresseurs étaient sur le sol devant le feu, et j'avais été super créative, car avant qu'ils ne soient trop raide, j'avais disposé les corps de façon à ce qu'on puisse lire "Liberté". Oui j'ai galéré grave pour l'accent...
J'ai pu choper ma prime, tout seul il valait franchement rien et tout ça pour seulement 10.000 Berry hein, mais quand je suis arrivé au petit port pour partir, l'homme avec sa capuche était là. Il avait un petit navire avec lui et m'avait fait signe de monter à bord. La suite, je ne peux pas vous la raconter tout simplement, car, nous autres Franc-Marins, on n'aime pas trop parler de nos méthodes de recrutement ni de notre organisation en fait.
Tout ce que je peux dire pour conclure, c'est que je suis vraiment une personne atypique...

Qui irait dire en me regardant "Cette nana elle était de la Marine et était dans une cellule d'action pour contrer le trafic d'art et d'objets historiques. C'est une super tueuse de la mort et elle bosse pour les Francs-Marins" Non soyons réaliste personne me croit.

Bon ça va, je déconne ne chialez pas putain, on va parler de mon recrutement. Mais comme j'ai dit je peux pas tout dire non plus... En gros, sur ce bateau, j'ai pu voir mon "recruteur" une personne salement cool le genre de type simple qui utilise des mots simple pour gens simple, ça reste simple ? Bref, il m'a fait comprendre que j'avais grillé leur opération sur l'île, car il tentait de libérer l'île des criminels. En gros, j'ai mâché le boulot et mon discours lui a plu en soit... Puis on est venu à parler des Ponéglyphes, de mon passé et de toutes ses choses et je voulais juste me barrer moi. Mais il a su utiliser des mots simples pour me faire rester, au départ, je ne devais rester qu'une semaine avec eux, pour tester. Pour voir comment ça se passe quoi. Et depuis, je suis un Pion des Francs-marins. J'ai trouvé un véritable but, une conviction qui guide mes pas. Et j'ai beau être comme je suis, je sais très bien ce que vous pouvez penser de moi... Vulgaire, mentalement déficiente ou bien d'autres conneries. Mais j'en ai rien à foutre, on verra vos gueules quand on aura fait péter Mariejoa.

Bref devant le fait accompli, il me restait quoi comme choix ? Hormis rien ? J'ai suivi les Francs-Marins oui... Bah quoi ? Avec mon parcours que je viens de vous raconter, vous auriez fait comment ? J'suis juste née dans la mauvaise famille, ou bien, je n'ai pas choisi le bon camp dès le départ. C'est vrai, si j'avais jamais été dans la marine hein ? J'en serais pas là... Y a quand même deux trois choses à savoir sur les Francs-marins. Y a pas mal de conneries qui tournent autour de nous... Alors déjà, on ne mange pas les enfants pas sage, on ne tue pas non plus sans raison, et non, on ne fait pas tout exploser... Quoi que... Enfin bref, vous ne gagnez pas la confiance des Francs-marins grâce à votre beau sourire, ça se mérite tout ça... Et moi, je ne suis qu'une petite nouvelle dans ce milieu, mais j'ai déjà de grandes idées. Vous voyez Alabasta et son roi ? J'aimerais bien lui faire péter la tronche et mettre en place un nouveau pouvoir plus juste. J'ai envie de m'attaquer à des symboles entiers, des villes, des monuments du Gouvernement, j'ai les mers qui s'offrent à moi. Alors vous pouvez ne pas croire mon histoire, mais soyez sûr ! Vous allez entendre parler de moi très prochainement et pas en bien aux yeux du Gouvernement, mais je serai le héros des cœurs et ça pour moi... Ca vaut tout.