Wanda Lysme [terminé]

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 156 cm
Poids : 43 kg
Cheveux : Bleu claire
Yeux : Bleu claire




En fait, tu vois mon cher, je suis quelqu’un qui s’habille correctement. Dans mon propre style, et pour me faire changer, tu risques de galérer comme un gros porc. Oui oui, c’est à toi que je parle, toi qui me lis là tout de suite. Déjà, je vais commencer par ma coiffure. La base pour une fille, en plus tu as de la chance, je ne change presque jamais de coiffure. Pourquoi ? Beh parce que pour faire quelques choses d’intéressant, il faudrait que je les laisse pousser. Et ça m’emmerde. Et aussi, parce que tu vas me dire que je pourrais faire autre chose avec ce que j’ai pour le moment, j’ai la flemme de chercher autre chose… Enfin bon, tu vois le genre. Bon par contre, si tu pouvais éviter de m’interrompre comme un connard sinon ça va me soûler. Genre bien. Donc, en gros, j’ai les cheveux court et bleu claire, comme mes yeux. Mais on s’en fou de ça. Attends-je me perd, ça, c’est parce que je me suis interrompu juste avant tu vois. Donc, des cheveux court avec une broche a fleurs blanches sur le côté gauche de la tête. J’ai le visage dégagé, je ne suis pas gênée, c’est tout ce qui compte. Donc si je te raconte ça, c’est pour t’expliquer le reste de ma tenue, en accord avec mes cheveux bien entendue. Beh oui, je suis une fille, il ne faut pas l’oublier, et pour avoir la classe, il faut s’habiller comme il le faut.

Donc les fringues, c’est important, d’abord, je porte toujours des sous-vêtement noire. Ouais tu t’en fous. Ok, mais le mec derrière toi lui y s’en fou pas. Si si, je t’assure, regarde au-dessus de ton épaule. Il bave déjà. Pourtant, je ne suis clairement pas la plus belle des filles. Mais bon, chacun ses goûts comme on dit. Pour le reste, ouvre un peu les yeux. C’est pourtant facile de voir que je porte un poncho bleu clair. Bon ok, je l’ai découpé pour pouvoir bouger librement et au final, ça donne plus une cape à manche qu’autre chose. Mais c’est du détail. En dessous, je porte une chemise bleu ciel surplombé par une veste noire en cuir et sans manche. Plutôt serrer d’ailleurs, il n’est pas rare que je la laisse ouverte pour être tranquille. De toute façon, je m’en fiche, la veste est tenue par une ceinture, bon ok elle est de travers. Mais c’est sur cette ceinture que sont tenues mes deux épées ainsi qu’une petite sacoche noire pour mes clopes. Et oui, je suis une femme et j’ai des épées et en plus je fume. Un problème ? Non ? Parfait. Avant de descendre plus bas, je vais préciser aussi que je porte de long gant de cuir noir remontant jusqu’au coude. Le bas maintenant. Ce n’est pas plus intéressant, mais vue que tu demandes, je vais quand même te le dire. Je porte une jupe. Et oui, ça existe encore ces fringues-là. Et non, elle ne laisse rien dépasser. Et oui, elle est noire. En dessous, jamais de pantalon, simplement des collant noire remontant jusqu’au-dessus des genoux. Et pour marcher ? Et bien des ranger noire et usées. Voilà ce que je porte, quelque chose de pratique pour se déplacer sans pour autant avoir l’apparence d’une clocharde. Et sans avoir à me justifier, c’est juste que j’aime bien ça.



Mes motivations… Ta cru que j’étais en train d’écrire un cv là ? Mais bon ok, j’ai compris, je vais t’expliquer pourquoi j’en suis là. Déjà, parce que je veux être libre. Oui, à la base, je suis ingénieur tu vois. J’invente des choses. Le souci, c’est que lorsque l’on invente des choses intéressantes. Forcément, certaines personnes les convoitent. Et c’est pour fuir ces gens que je me suis engagé dans la franc marinerie. J’aurais pu aussi finir pirate. Aller dehors, taper des gens. Mais bon, ce n’est pas ce que je voulais faire de base. Dans ma vie, il y a deux objectifs donc, le premier est de créer une salle avec toutes mes inventions. Et le deuxième et de retrouver mon père.

Bon sinon, comme tu peux le voir, je suis joyeuse. Hein ? Ça ne transparaît pas ? Mais c’est méchant ce que tu viens de me dire. Pourtant, je t’assure que j’aime faire la fête, raconter de la merde et boire du rhum en fumant une clope. Bon, ok, c’est pas à moi que tu vas offrir des gâteaux à la fraise et des bonbon. Pourquoi. Ha, je sais pas si je dois te le dire à toi. Bon d’accord. Je suis allergique putain. Tu te rends compte ? Je le vie super mal, ça, tu dois le savoir. C’est important. Je compense donc avec le rhum et la clope me disant qu’une bonne invention ne peut être faite sans alcool.

Pour mes défauts, on va dire que le plus important, c’est le fait que je confonde ma droite et ma gauche. Bah oui, c’est con, je sais, mais en 19 ans, je n’ai jamais réussi à résoudre ce problème. Des fois je ne confonds pas, des fois je mélange tout. Bon après, pour être rassurante avec vois, je sais encore différencier le haut du bas. Ce qui est déjà pas mal non ? En plus, les secrets, ce n’est pas pour moi, j’aime parler, et j’aime raconter ce qui se passe autour de moi. Une vraie commère, mais pas celle qui possède un placard avec tous les secrets du coin. Non, celle qui montre à tout le monde ce qui se passe chez les voisins sans se dire que cela peut poser un problème. Et oui, je suis pas la personne qui sait garder un secret. On peut même dire que si tu me confies quelque chose, la nouvelle se répandra comme une traînée de poudre.

Bon, pour le reste, on peut dire que j’aime lorsque tout va comme je le veux. Et lorsque ça ne fonctionne pas, j’ai tendance à frapper jusqu’à ce que le matos fonctionne. Enfin je dis ça c’est pas vrai, je mets souvent des coup de pied certes, mais j’aime ce que je fais et je détruis rarement du matériel qui peut fonctionner. Sinon, au niveau de la population environnante.



Il m’emmerde. En fait non, ce n’est pas le terme que j’utiliserais pour expliquer ce que je ressens. Je vais tenter de t’expliquer ça. C’est un peu comme voir sa future cage. Une cage qui a déjà emmené une partie de la famille. Oui, je parle de mon père. Je t’expliquerais ça un peu après. Patiente un peu bon sang. Si je suis aussi lente, c’est aussi à cause de toi à force de me couper. Tu te poses trop de questions. Donc en gros le gouvernement pour moi c’est un peu les personnes qui risque de m’enfermer. Bon ok, c’est de la paranoïa, à la base moi je n’ai rien fait de mal. Mais imagine un jour je deviens aussi douée que mon père. PAF. Ils m’emmènent aussi ? Non, je n’irais pas avec eux sans savoir ce que je vais devenir. Ni où je vais. J’ai beau confondre ma droite et ma gauche, foncer tous droit dans le mur ne m’enchante pas spécialement. En soit, je n’ai donc rien contre le gouvernement, il fait ce qu’il veut. Tant qu’il reste loin de moi.

Quoi ? Tu veux en savoir plus ? Comment je réagis si je me retrouve en face ? Beh écoute, déjà y en a aucun qui saura où est mon père. Donc, déjà, je vais pas lui demander. Il faut que je mène mon enquête plus haut. Oui, j’ai déjà essayé de demander c’est pour ça que je dis ça. Et sinon baaa…. Comment dire. Y’a quand même peu de chance qu’il me cherche moi donc je discuterais simplement avec lui. Oui, je n’ai pas une vengeance à accomplir. Il n’y a rien qui me guide en dehors de mes inventions et de ma liberté. Et je suis prête à me battre pour ça. Sans aucune pitié. D’ailleurs, je suis toujours prête pour un petit duel. Juste par principe histoire de ne pas rouiller sur place. Après tout, on peut parfaitement se battre sans s’entre-tuer. Tuer n’a aucun intérêt tu vois. Tu fais comment pour profiter des prochains combats lorsque tu n’as plus d’adversaires ? Tu ne peux pas. C’est comme créer des choses sans matériel. Voilà j’espère que t’es content. Le gouvernement, je peux lui parler.



D’ailleurs en fait, je peux parler à tout le monde. Pirate compris. Je n’ai aucun problème avec eux d’ailleurs. Bon, ça dépend des quels. On citera toujours les gros connards qui tue tout le monde sans aucune raison. Pillant les villes et détruisant tout ce qui passe à leurs portées. MAIS, on parle plus rarement de ceux qui sont là pour profiter de la vie et faire ce qu’ils veulent. Comme moi. Et non je ne suis pas pirate. Mais c’est sans doute la voie qui m’aurait été destinée si je n’avais pas rejoint les Franc Marine. Mais ça viendra plus tard. Enfin bon, après je n’ai aucun problème avec eux. Sauf les estropier. Mais ça y en a partout. Pourquoi j’ai un problème avec les estropier. Ha… Beh il leurs manques quelque chose ? Ce genre de personnes sont toujours jalouses des autres, toujours prête à donner un coup dans le dos pour qu’on se retrouve dans la même merde qu’eux. Oui, définitivement, je ne les aime pas.

Mais sinon, clairement, je n’ai aucun problème avec les pirates. Tant qu’ils ne sont pas une menace pour moi ou pour les personnes innocentes ils prennent simplement une forme de liberté que beaucoup juge inaccessible. Et ceux qui s’opposent à cette forme de liberté sont simplement jaloux de cela.




Haaa c’est eux les plus intéressant. Oui, c’est ceux que j’ai rejoints. Bon, pas directement hein vue que je ne suis pas dans un équipage ou dans directement dans les locaux. Mais c’est eux que j’ai décidé de soutenir jusqu’à la fin. Bon ok, je compte pas mourir pour eux. Ça, c’est certains. De toute façon, les supérieurs ont très vite compris que je n’étais pas capable de tenir un secret et qu’il valait mieux me tenir éloigné. C’est pour ça d’ailleurs que j’ai passé le plus clair de mon temps à parcourir les blues. Après tout, c’est avec ma franchise que j’ai pu les rejoindre. Et c’est aussi avec elle que je recrute les suicidaires de la franc-marinerie. Quoi ? C’est pas ça qu’il faut dire ? Bon ok, je recrute les joyeux volontaires qui iront offrir leurs sacrifices à une cause bien plus grande que leurs petits corps de merde. En soit, je soutiens les FM pour plusieurs raisons. Déjà, ça me permet de faire ce que je veux avec l’assurance de ne plus être embêté une fois le gouvernement en danger. Ensuite, cela me permet d’avoir des allier afin d’être protégé en cas de danger. Hein ? je profite ? Non pas du tout. Enfin… Je peux inventer ce que j’ai envie sans me poser de question sur la légalité de la chose ou non. Et ça, c’est génial.

Et oui, je suis une profiteuse et je n’ai aucune honte à l’admettre. On va là où on peut pour survivre après tout. La mort n’est pas nécessaire et elle n’est pas quelque chose que j’ai accepté. Je suis donc avec les FM mais… pas jusqu’à la mort, non, je ne mourrais pas pour eux. La seule et unique chose pour laquelle je pourrais mourir, c’est mon métier. Oui, jamais je ne m’arrêterais d’inventer.

Bon du coup tu veux connaître mon parcours professionnel ? À force je fais un CV complet quoi. Ha, tu veux aussi les informations personnelles ? Mince, ça c’est chiant ça en fait beaucoup à force. Attends un peu tu veux. Je vais commencer, je réfléchis juste quelques secondes à partir de quand je commence.

C’est bon, j’ai ma petite idée. Je t’épargne ma naissance tout comme les moments où j’ai entendu mon père coucher avec ma mère. Ouais, la discrétion dans la famille, c’est pas encore ça. Mais on s’y fait je t’assure. À la longue, on arrive plus à s’en passer d’ailleurs. Mon enfance est assez simple, j’ai grandi le sabre à la main sur l’île de Shimotsuki dans East blue. Adoptant rapidement un style de combat à deux lames, j’ai passé le plus clair de mon temps, comme la plupart des jeunes, à m’entraîner. Je savais que mon avenir en tant que sabreuse était bas. De base parce que j’étais une fille et que mes muscles allaient clairement moins se développer que celui d’un homme. Mais aussi parce que je passais une bonne partie de mon temps avec mon père au lieu de m’entraîner.

Mon père était un ingénieur. Je parle de lui au passé parce que je ne sais pas ce qu’il est devenu. Mais je t’en parlerais un peu plus tard. La chose importante pour le moment, c’est qu’il était ingénieur et qu’il m’a transmis sa passion pour l’invention de chose plus ou moins utile pour la population. En fait, c’est surtout qu’il inventait suivant les idées qu’il avait sur le moment et rien d’autre. J’ai donc passé les dix premières années de ma vie à m’entraîner et à créer. Jouant en même temps, je n’avais rien d’une acharnée de l’escrime même si cela me détendait. De ce fait, je t’avoue que je n’étais pas très bonne. Néanmoins, je restais dans la moyenne, c’était bien plus que suffisant pour me défendre et ne pas me faire remarquer.

Je construisis mes premières inventions très tôt, vers mes huit ans mon premier train fonctionnant au thé fut créer. Enfin un train pour enfant hein. Mais si tu sais, tu as compris, les petits trains qui bougent dans la maison. Un jouet quoi. Néanmoins, ce fut un réel plaisir pour moi de l’avoir fait. La première satisfaction réelle de ma vie. Et ce n’était pas terminé loin de là. Oui, au fond de moi, j’avais plein d’idée de choses à inventer. Comme par exemple faire voler ce train. J’ai réussi. Avec un gros coup de pied dedans. Oui, je n’avais pas encore le niveau pour ça mais, un jour, je savais que j’y arriverais.

Enfin c’est ce que je me disais jusqu’à ma douzième année. L’année ou mon père disparus pendant la nuit sans laisser de traces. Personne ne l’avait vue, personne ne savait où il était. Je t’avoue que mon désespoir fut grand. Si grand que j’en perdis toute idée d’invention. Je l’ai cherché partout, sur toute l’île, pour ne trouver aucune trace. Ma mère sombra dans la dépression et les voisins s’occupèrent de nous. Je passais mon temps à m’entraîner, je voulais devenir forte, pouvoir partir à sa recherche et le ramener. Oui juste pour faire en sorte que ma mère aille mieux. Mais je stagnais. Je ne savais pas par où commencer ni qui l’avait emmené. Jusqu’au jour où un soir, on frappa à la porte.

Je m’étais précipité vers celle-ci, l’ouvrant, pensant qu’enfin mon père été de retour. Mais non. Un regard suffit pour me faire comprendre que je m’étais trompé. L’homme devant moi n’était pas mon père loin de là. Une longue veste noire. Un large chapeau sur la tête. Il entra de force dans la maison.

- Je cherche la petite Wanda Lysme ?

J’ai levé la main. Ouais, une réaction stupide, je sais. Fin au final y c’est rien passé. De grave j’entends hein. Parce que c’est cette rencontre qui changea ma vie. Il m’informa de la situation, ce qu’était devenu mon père et comment il l’avait appris. Ainsi, c’était le gouvernement qui l’avait enlevé. Pour récupérer de nouvelles invention et pouvoir exterminer les rebelles. Ouais, je l’ai cru. J’avais quinze ans connard. Franchement, tu crois que j’en avais quelque chose à faire de la vérité. Non, c’était la seule piste que j’avais et après tout, son histoire paraissait crédible. Sur le coup, je n’y ai pas pensée, mais je n’ai demandé aucune preuve. Ça aurait très bien pu être un marchand d’esclaves, ou un tueur en série. Je m’en foutais. Je partis le lendemain matin avec lui, après avoir prévenu mes voisins que je partais à la recherche de mon père. Avec le recul, je ne sais toujours pas si ce qu’il m’a dit été la vérité. De toute façon, c’est trop tard, maintenant.

Je suis donc partie avec lui, le seul objectif était d’enquêter, mais sans m’en rendre compte, je me suis retrouvé dans une toile bien plus importante que prévue. Embaucher dans la Franc-marinerie. Je me suis retrouvé catégorisée de rebelle par le gouvernement. Ho je n’ai tué personne, loin de là. Simplement à cause de mon mentor, ce bon vieux Richard, nous avons été surpris en train de faire de la propagande. Franchement, le truc à la con quoi. Limite un attrape pigeon. Richard fut tué d’ailleurs, pour me permettre de fuir. Une balle dans la tête. Au final, il n’avait jamais été très fort. Sauf pour boire et fumer. C’est les deux choses qu’il m’avait transmises d’ailleurs. Et je ne compte pas arrêter, après tout, c’est grâce à lui si j’ai recommencé à vivre correctement. En sa mémoire. Je ne peux arrêter.
D’ailleurs ça te dérange si je m’en grille une ? Oui ? Tant mieux, j’ai envie de fumer t’façon, tu me fais parler depuis bien trop longtemps. Bon, je continue. Donc j’avais 16 ans passé quand il est mort. Un peu plus d’un an à ses côtés, réduit à néant à cause d’un petit morceau de plomb mal placé. Mon état après cette aventure. Deux côtes cassées et quelques blessures sans importance. Je dois dire qu’à ce moment-là, j’ai eu la peur de ma vie. La mort n’était jamais très loin, et je l’avais enfin compris. Et sans Richard, je ne savais plus vraiment quoi faire.

Peu après, je reçu un message des supérieurs. Oui, je devais prendre le relais de mon mentor et faire passer le message de la révolution. Aucune importance pour moi, mais ils m’avaient promis des informations sur mon père lorsqu’ils en auraient. Et j’étais certaines qu’un groupe aussi grand avait plus de chance de trouver quelque chose que moi toute seule. Encore une fois, j’ai accepté de continuer. J’ai erré pendant quelques mois, tentant de convaincre les gens que le gouvernement était mauvais. Sans véritable succès. De temps en temps, une personne était intéressée. Je l’envoyais alors à un point de rencontre et c’était fini. Je ne le revoyais jamais. Cela dura jusqu’à mes 18 ans. L’âge ou un changement majeur revint me fracasser la gueule. Celui qui fait ce que je suis maintenant.

Vers mes 18 ans, oui, faut que j’évite d’être trop précis parce qu'en fait, on s’en fou. Toi non ? Beh tant pis pour ta gueule alors. Moi si. De toute façon, je ne me souviens pas de la date. Ce que je me souviens, c’est ce mur entièrement recouvert d’engrenage. C’était quelque part sur South blue. Une petite île basée sur l’ingénierie. Franchement, je t’avoue que je suis resté con. Je n’avais rien inventé depuis des années. Et d’un coup, tout m’est revenu. Oui, je voulais inventer des choses, me faire plaisir. Et aussi passer à autre chose. Au final, je n’avais toujours aucune nouvelle de mon père. Ce que je savais, c’est qu’il était ingénieur et que sa disparition avait un lien avec ça. Du moins d’après Richard. J’ai donc mit un plan en place. Oui, j’allais devenir une ingénieure reconnue. Et avec un peu de chance. Les mêmes personnes viendraient à moi pour m’emmener. AU même endroit que mon père. Ouais je sais, c’est un plan à la con. Mais c’est aussi le seul qui me reste. Et pour le mener à bien, j’allais utiliser les ressources des FM jusqu’au bout. Après tout, cela leur profiterait aussi.

Voilà, t’es content ? Tu sais tout de ma vie. Enfin en gros, je te raconterais la suite plus tard avec l’aide de quelques collègues. Si j’en ais l’envie bien sûr. Et va falloir que tu payes ton rhum la prochaine fois. Faut pas déconner non plus. Où je suis maintenant? Perdu sur South blue. Et oui, enfin il me semble on verra bien plus tard. La je vais boire un coup.