Une histoire de ... ft Roki & Wally

La vraie folie c'est de se croire sain d'esprit.

Là se trouvaient les deux hommes, l’un était balafré, le second était robotique, du moins pour la plupart. Ces deux-là formaient une sorte de pair, non pas qu’ils s’apprécient forcément, cependant ils sont tout deux du même équipage et bizarrement partout où le mafiosi semble allé il y a toujours ce petit robot qui le suit.

Roy était l’aîné de cette sorte de machine et pourtant celui-ci ne semblait pas le traiter avec respect. DE PLUS le tireur était son supérieur hiérarchique, alors comment ce petit con pouvait-il le traiter comme un être humain lambda ? Tout cela l’exaspérait mais il devait garder son sang-froid, après tout cette machine était sûrement plus forte que lui à l’heure qu’il est. Enfin…. Peut-être.

Ils étaient tout les deux, là, comme deux amis, pourtant ce n’était pas des amitiés qui s’échangeaient de leurs bouches mais une vraie petite embrouille infantile. En effet ils discutaillaient tout deux à propos des honorifiques, l’un considérait que l’équipage était une grande famille où tous étiez frère et l’autre considérait qu’il était peut-être son frère mais, d’après ses mots : « SON PUTAIN DE GRAND FRERE ! »

Bref ils se tiraient un peu la bourre les mots se mélangeants à une sorte de râle dont ils étaient tout deux victimes. Malgré leurs querelles les deux semblaient pourtant s’apprécier, non pas qu’ils étaient réellement amis, enfin jamais l’un n’avouera être l’ami de l’autre mais, justement, tels des frères ils se chamaillent tout le temps mais couvrent chacun leurs arrières.

Cependant si les verres de champagnes mélangés à cette odeur d’argent qui plane dans toute la pièce enchantent l’ambiance festive de cette endroit c’est en déposant une cigarette à sa bouche que le banditi trouvait satisfaction. Laissant glissée la feuille remplie de tabac sur ses lèvres il approchait lentement le briquet de celle-ci, d’un claquement une flamme jaillit. Mais alors que cette flamme s’apprêtait à consumer le combustible un drôle de personnage vint le bousculer. Loupant ainsi sa cigarette et faisant tomber son briquet celui-ci ne tarda pas à le ramasser tout en sautant sur ce pitre pour le remettre à sa place :

▲▼▲

« OH TOI ! Tu pourrais t'excuser c'est la moindre des choses !... Disait-il plutôt poliment.
Puis tu vas me payer une clope parce que t'as été vilain hein ! Il jouait alors de sa gentillesse pour le racketter. »

— 479 mots —

— TURN 1 —

Avec Winchester D. Roki et Roy Jaegerman

Une histoire de... [Event]

#Suit:
Putain, j'étais de retour dans la partie du bâtiment où c'était blindé de monde. Comment je m'étais retrouvé là d'ailleurs ? En tout cas ça me soulait, et ça c'était fort, étant donné que même l'alcool arrivait pas à faire ça. Mais ça c'était normal, c'était parce que on m'avait injecté un sérum qui bla bla bla j'étais fort, et l'alcool et d'autres drogues me faisaient plus rien. Ça m'empêchait pas d'essayer, par contre. C'était pour ça que je fonçais sur chaque serveur et serveuse qui portaient des plateaux remplis de bons verres, eux aussi remplis. Ce qui était étonnant, c'était que chacun d'entre eux semblaient...comment dire...Ils avaient l'air de...Bah de se pisser dessus, en me voyant. Y avait pas de raison pourtant. Tout ce que je faisais, c'était m'approcher d'eux super vite pour prendre ce qu'ils tenaient, avec bien entendu la moitié de ma cagoule relevée, pour pouvoir vider le verre dans ma bouche le plus vite possible. Du coup, eux, ce qu'ils voyaient c'était la moitié d'un visage, dégueulassement abîmé par des expériences scientifiques, se délecter d'un bon alcool, et cela à quelques centimètres de leur visage. Pourquoi est-ce qu'ils faisaient les fragiles ?

J'restais pas assez longtemps avec la même serveuse pour lui demander ce qui lui allait pas, mais ça c'était juste parce que j'en avais rien à foutre. La dernière que j'avais faite flippé, je lui avais piqué une bouteille de rhum, et le pire c'était qu'au début elle voulait pas me la filer. C'était pas pour moi, pour les gens là-bas, j'sais pas quoi j'sais pas quoi. J'écoutais pas ses fins de phrases, je commençais déjà à partir. Alors que je descendais la bouteille en marchant, une scène plutôt marrante se déroula devant moi. Après, quand je dis marrante, c'est pas "assassinat" marrante, mais ça faisait souffler du nez quoi. C'était ça l'expression, hein ? Oh et puis on s'en foutait.
Le truc, c'était qu'un gars venait de rentrer dans un autre gars, nan pas dans ce sens la, et avait été attrapé par l'autre gars, parce le gars avait fait tomber un truc que l'autre gars tenait dans sa main. Du coup il était en train de se faire menacer. Du coup ouais, ça faisait souffler du nez. Si le gars était sur le point de s'faire tuer, ça pourrait finir par être une histoire hilarante. Fallait que je sache si ça allait être le cas ou pas.

-Scusez moi, j'me permets d'me mêler parce j'ai vu que ce gars était rentré dans un autre gars, l'autre gars étant vous, et j'me posais une question. Puisque j'vois que l'autre gars, vous, a chopé le gars, lui, bah j'me demandais en fait si vous alliez le tuer. Pasque du coup moi ça me botterait bien d'être dans l'histoire en fait, nan parce que c'est bien beau les jeux de cartes tout pourris, mais moi si j'suis venu ici c'est pourOW...bordel de...

J'aurais ptêtre dû m’arrêter de marcher en parlant, parce que là j'venais de rentrer dans un gars...Nan pas comme ça...
Il était juste à côté du gars que j'me demandais s'il allait tuer le gars, peut être qu'ils se connaissaient. Et si c'était le cas...bah j'm'en foutais en fait.

Par contre il était costaud l'enfoiré. J'avais depuis longtemps l'habitude d'avoir des contacts...violents avec d'autres personnes, mais là c'était bizarre, c'était presque comme si j'avais bousculé un truc en métal super dur...

salam shalom salut

Roy semblait à sa place dans l’effervescence ambiante. Roki moins. L’alliage sauvage du survivant de Synacity et de différents composants mécaniques trouvait le faste de l’endroit un peu pompeux et après l'émerveillement devant les choses brillantes, il comprenait peu à peu les enjeux, bien vite oubliés lors de sa petite rixe verbale avec le second et aîné. Il voulait un traitement de faveur dû à son âge et son rang mais malheureusement la familiarité du robot empêchait ce genre de choses. Et il était véhément, ne se laissait pas faire. Pour chaque ordre, il contredisait, se débattait. “ Puisque je te dis que NON. NON NON ET NON, servitude.exe PAS DANS MA BASE DE DONNÉE ROY. ” S’il avait été un tant soit peu plus humain alors une veine aurait sûrement apparu sur sa tempe. Et si Manji avait été là il aurait sûrement calmé les choses, ou les aurait empirés, question de point de vue dirons-nous.

Les brimades continuaient et tandis qu’ils en venaient presque à terminer cette joute verbale, le balafré décida de s’en allumer une, chose empêchée par un quidam venu des tréfonds de ce magma informe de personnalités, beaucoup bien plus puissantes que les simples civils mais aucune, même pas ce noir farouche à la puissance presque deux fois supérieure à la sienne, ne lui fournissait de frissons dans l’échine. Il n’avait pas froid aux yeux, l’androïde de dernière génération.

Le concerné lui semblait assez faible et fut affecté par la prose de Roy. Attendant sa réaction en le jaugeant à travers ses lunettes, les prunelles de ses mirettes brillantes d’un doré évasif et lancinant, le trio fut perturbé par un autre arrivant qui était lui bien plus haut en couleurs. Un homme dans du latex rouge de la tête aux pieds, surmonté par un costard du même calibre que le sien. Il parlait, encore et encore, et bien qu’il ne l’écoutait qu’à moitié -faute à ses propos étranges- Wally vint à lui rentrer dedans. Un bruit typique de la chair contre le métal se fit entendre, ce qui fit sourire l’androïde qui ne bougea pas d’un iota sous le choc. Effectivement, ses trois cent kilos bien vissés au sol sur ses appuis, il se contenta de se pencher un peu en arrière pour repousser avec le petit élan le costumé plus loin. “ C’est ta façon de dire bonjour, masqué-kun ? Du coup, je suis Roki. Vous vous connaissez, toi et le type qui a fait tomber l’feu de.. ” Il pointa du regard son acolyte, bien vêtu pour l’occasion. Trois hommes de classe à n’en pas douter. Sans se dire qu’il lui avait peut-être fait mal en le repoussant de la sorte, il fit mine de craquer sa nuque. “ On va rester planter là sans bouger comme des .jpeg ? ” Lâcha-t-il finalement, en posant un de ses doigts mécaniques sur son menton.

La vraie folie c'est de se croire sain d'esprit.

Un homme s'affirme en rabaissant autrui, voilà une pensée de prédateur. Si l'être humain peut haïr l'autorité il ne peut lutter face à la soumission. Un homme haut en charisme est souvent symbole de domination. Dans le cas ci-présent la victime était un homme lambda, la quarantaine et sûrement pas un assez gros compte en banque pour ne plus se sentir pisser. Si son porte-monnaie ne comptait pas assez pour obtenir l'ascendant ce n'était pas son physique de crevette anorexique qui allait lui donner l'avantage. Et ça Roy le savait parfaitement.

L'habitude d'un mafieux à affirmer sa supériorité est dur à perdre et là était l'exemple parfait. Jouant avec le faible personnage qui avait osé le bousculer il commençait à gratter une clope, du moins c'était ce qui était prévu au départ.
Ne voyant aucune résistance c'était un vrai racket qui se déroulait sous nos yeux. Lui rendant la cigarette il prit finalement le paquet laissant échapper un petit râle du soumis. Cependant le dominant assoit son pouvoir sans hésiter,
posant simplement son doigt sur la bouche du petit bonhomme comme un Homme le ferait avec sa pute. Comprenant le message il se tut directement. Là Roy entendit parfaitement le message que ce geste de pure faiblesse délivrait "VICTIMISE MOI ENCORE ROY-SAMA !"

Gentleman qu'il est il accepta. Commençant tout d'abord à jouer avec lui il tendit sa chaussure, l'obligeant à se baisser et à bien resserrer ses lacets légèrement détendus par cette agitation. Amusé par le tout le second de l'équipage en profitait pour donner une leçon à son nakama et ce avec une pointe d'humour tout à fait unilatérale :

▲▼▲

« ROKI, regarde un peu ce que c'est que le respect... toi là, dis mon nom comme tu devrais le dire ... je te prie. Ajoutait-il après coup pour masquer légèrement cette forte impression d'harcèlement qui s'évadait de la scène.
T'AS ENTENDU ROY-SAMA QU'IL A DIT, CA LUI A PAS BOUCHÉ LE TROU HEIN ! »

La preuve de respect était montré, amenant son petit chien comme un prisonnier le ferait avec son anus portatif il arrivait devant les deux autres.
Il jouait avec le monsieur, lui offrant ainsi sûrement un mauvais quart d'heure, mais après tout cela lui apprendra à regarder devant lui quand il marche pour ne pas bousculer un bandit un peu trop vicieux.

« Feu je t'en prie...L'homme allumait alors son briquet, sur sa propre clope cependant au bec de son prédateur.
Merci Briquet-kun. Un grand sourire narquois se dessinant sur sa bouche. »

— 447 mots —

— TURN 2 —

Avec Winchester D. Roki et Roy Jaegerman

Une histoire de... [Event]

#Suit:
-Point gipaigue ?

C'était au moment où ces mots sortirent de ma bouche que mon cerveau se relança, parce que j'avais pas encore tout compris, j'avais pas bien capté ce qui était en train de se passer là. A la base moi j'étais venu pour savoir si y allait avoir un meurtre, et si y avait moyen de gratter un rôle dans l'histoire. Bon y a eu le petit contre-temps comme quoi j'suis rentré dans quelqu'un, mais bon on accuse personne. T'façon il avait même pas bougé le bonhomme. Mais genre pas du tout. Il avait utilisé le Tekkai ou quoi ? Ou alors c'était le costume qui était super dur...m'enfin bref, ça on s'en foutait en fait, en tout cas moi j'm'en foutais, parce que le pote du dénommé Rocky attira mon attention vers lui. Apparemment j'avais mal compris, ça c'était pas grave j'avais l'habitude, mais je pensais que le cicatrisé voulait se trouver une victime de meurtre, mais rien à voir en fait. D'ailleurs je rencontrais encore un gars à la face ruinée dans ce casino, c'était à croire que c'était le rassemblement des mochetés. Je savais de quoi je parlais, j'étais là après tout.

-Oui, donc ouais, rien à voir en fait. Tu veux juste un esclave, moi je pensais que t'allais le tuer, ou quelque chose comme ça. Même si "quelque chose comme ça" aurait été tout aussi chiant...'Fin bref, j'me suis trompé de situation du coup, j'me fiche de tout ça. 'Fin, pas j'm'en fiche, 'fin si j'm'en fiche, mais vous m'avez compris...J'en ai rien à faire quoi. Du coup ouais, salut. lançai-je avant de commencer à m'éloigner d'eux, non sans lancer un regard en direction du gars qui avait bousculé l'autre gars. Et juste pour clarifier cette partie du bordel, nan je connais pas la victime, hein...Aller bye bAÏEUH, putain mais encore ?

Pour faire comprendre au duo que je m'en allais, j'avais tapé sur leur épaule, et quand j'avais tapé sur l'épaule du cicatrisé, tout allait bien, y a eu contact, tout s'était déroulé selon le plan. Mais son pote, celui dans lequel j'étais rentré quelques minutes plus tôt...

-Franchement, c'est quoi ce...*CLONK*...Qu'est-ce que...*CLONK*...Ce son...*CLONK* *CLONK* *CLONK* *CLONK*

Ainsi, j'avais fini par me retrouver dans une situation où mon instinct ne me dictait rien d'autre que de continuer à toquer sur le corps de cet homme, ce Rauqui, en me demandant ce que c'était que ce bordel...

salam shalom salut

Visiblement Roy voulait s’ériger en donneur de leçon et Roki était un élève studieux. Il écouta donc ce que son camarade s’efforçait de déblatérer avec un air pourtant affable sans faire attention au costumé qu’il venait de bousculer dans le plus grand des calmes. Et le pauvre homme qui avait croisé le chemin du balafré semblait plutôt affecté par l’aura de l’ancien mafioso qui se jouait de lui comme l’aurait fait une brute avec un enfant frêle dans une cour de récréation. D’abord, il le délesta de son paquet de cigarette comme si c’était normal puis posa presque sa chaussure sur son visage, l’air de vouloir assurer un quelconque rapport de supériorité. Et le quidam refaisait ses lacets. Quelle chiffe-molle, pensa-t-il moqueur en voyant le spécimen mi-homme mi-étron s’écraser avec autant d’entrain. Les humanoïdes normaux étaient souvent de ce type, il avait pu le remarquer. Pas étonnant que le Gouvernement en place ait donc créé la Marine pour protéger ces incapables. Une dizaine de dôrikis, tout au plus, voilà ce que son oeil révélait en analysant la proie du Jaegerman. Au creux de sa pupille, des petits symboles apparurent le temps du scan, puis retournèrent d’où ils venaient.

“ Il serait plus correct de rajouter qu’il agit sous-coup de la menace de ta main violant ses babines. Mais je comprends où tu veux en venir, Roy. N’empêche, c’est toujours la même chose. Roy. ” Souriant innocemment, il détourna le regard sur la créature attitrée qui semblait lui implorer de l’aider. Il haussa simplement le sourcil de dédain, pour lui faire comprendre que ses suppliques n’étaient pas destinées à la bonne personne. Pour Roki un homme dans sa définition devait se défendre seul. Sinon il n’avait d’homme que le titre. Alors qu’il allumait maintenant sa cigarette tandis que le second le traitait comme un objet, il déporta son attention sur l’homme de rouge et de noir.

Sans relever son incompréhension vis à vis du .jpeg, il le toisa curieux. Wally semblait s’adresser à son coéquipier dans des termes métaphysiques qui l’ennuyait, alors il redirigea encore une fois son attention sur la foule, à l’intérieur de laquelle un homme semblait jongler avec des pièces pour épater une gourgandine. D’un mouvement de son magnétisme il fit tomber les pièces dans le décolleté de la demoiselle, ce qui provoqua des gloussements. Mince, il avait raté les yeux. Moins drôle, mais bien mieux pour son karma.

C’est la main de l’homme mi-inconnu mi-latex qui le sortit de sa torpeur tandis qu’il tapait sur lui en parlant, provoquant des tintements. Certains l’aurait trouvé impoli, Roki le trouvait plutôt drôle. Alors même qu’il avait fini il continuait de toquer. “ Désolé il n’y a personne. ” Joignant le geste à la palabre, dite avec une voix de vieille dame, il se mit lui aussi à toquer sur le crâne du Cipher Pol décidé à savoir ce qui se cachait sous le costume avec assez de force -bien que son mouvement soit insignifiant- pour lui faire des bleus. “ C’est étrange vos coutumes ici. Un qui aime les hommes, l’autre qui me prend pour une porte. Hm. ”

La vraie folie c'est de se croire sain d'esprit.

Un homme qui a déjà assit son pouvoir sur autrui peut se voir changer selon deux axes. L'un d'eux est de simplement apprécier son petit chien et se concentrer sur celui-ci, le rendant docile et bien dressé il s'en fait un chien de guerre. Cependant c'était pas ce chemin qu'avait choisi d'adopter notre protagoniste.
Si certains préfèrent qualité à quantité Roy était plutôt du genre à croire qu'il valait mieux 10 chiens à 10 dorikis plutôt qu'un à 100D. C'était une pensée tout à fait normale pour lui, habitué à apprécier la quantité il ne se fichait pas de qualité mais appréciait le nombre. Les femmes sont un bon exemple pour imager son style de pensée. Celui-ci regarde "à peu près" la qualité de la marchandise cependant il préfère avoir un gros tableau de chasse plutôt que d'avoir une seule et unique conquête de grande qualité.

Là voilà que quelques mètres plus loin il observait sa prochaine cible. Ce n'était pas une femme cette fois-ci.
Etant sur une lancée pour se faire des petits animaux domestiques à dompter l'homme s'apprêtait à se faire un second chien. Et cet homme grotesque de rouge vêtu semblait être le parfait candidat pour essuyer la seconde chausure du banditi.

S'approchant de celui qui frappait le corps de la machine se demandant d'où venait ce bruit il s'apprêtait à le rabaisser à son tour. S'il ne s'attardait que très peu sur l'accoutrement de ce bonhomme il se posait des questions sur son intelligence. C'était un abruti, aucun doute là-dessus. Ne sachant même pas reconnaître un cyborg lorsqu'il en avait un devant lui, comment un tel homme avait-il pu survivre dans cette société sans même avoir un peu de jugeote.

Posant sa main sur son épaule, le prédateur s'apprêtait à conquérir sa proie. Re-serrant son emprise sur celui-ci il ne voulait pas le brusquer sans quoi le futur chien pourrait vouloir se rebeller contre son prochain maître.
Affichant un grand sourire plein de politesse il commençait à tenir à peu près ce langage :

▲▼▲

« Excusez-moi Cagoule-san mais je pense que vous devriez faire plus attention... vous abîmez mon robot à force de taper dessus... Un grand sourire machiavélique se dessinait alors sur son visage tandis qu'il ajoutait simplement.
Regardez, vous avez déréglé ses circuits... Il est devenu con ! Comment allez-vous vous racheter CAGOULE-SAN ?! en insistant sur le cagoule. »

Une tentative de manipulation, voilà ce qu'il tentait de faire. Cependant le ridicule de ce personnage ne lui permettait pas d'espérer des résultats immédiats. Cependant si le jeune pirate ne pouvait pas espérer avoir un second chien aussi rapidement qu'il eut son premier il savait qu'une fois celui-ci maîtrisé il ferait un parfait candidat. Après tout les abrutis font les meilleurs chiens.

— 498 mots —

— TURN 3 —

Avec Winchester D. Roki et Roy Jaegerman

Une histoire de... [Event]

#Suit:
Si je continuais à taper, ça allait être moi qui allait abîmer son robot ? C'était plutôt lui qui était en train de m'abîmer, ouais. Il m'avait fait mal l'enfoiré. C'était bizarre d'ailleurs, que quelqu'un puisse me faire mal en tapant aussi doucement qu'il l'avait fait. Enfin, ça avait l'air doux mais putain qu'est-ce qu'il était lourd le coup. Et pas dans le sens "ouah trop lourd le coup !", nan, vraiment lourd, genre "ouah t'es gros". Du coup j'avais mal, j'arrêtai de taper, j'me redressai et je me frotter le haut du crâne jusqu'à ce que la faible douleur disparaisse. C'était rapide. Mais quand même.
Pendant que je passais ma main sur mon crâne, 'fin à travers ma cagoule mais tranquille, le pote de Rauqui, le gars avec les cicatrices, commençai à me parler. C'est là où il me disait que j'avais cassé son robot, qu'il avait court-circuité à force d'être con, ou j'savais pas trop quoi.

Donc, si on résumait la situation, j'étais venu à l'encontre de ces trois personnes, pensant qu'une de ces personnes allait assassiner une autre de ces 3 personnes. Finalement c'était pas une histoire de meurtre c'était une histoire d'esclavage. J'm'en foutais de l'esclavage, alors j'voulais partir. J'avais tapé dans le robot en partant. Le robot m'avait tapé dessus. Aïe. La cicatrice m'avait ensuite dit qu'il était devenu con en court-circuitant le robot. Du coup ouais. Il était temps que j'y aille moi.

-Écoute Cicatrices, commençai-je en mettant ma main sur son épaule un peu trop fermement, comme il venait de me faire, pensant que je m'adaptais à sa façon de communiquer, c'est pas grave si ton pote robot t'a rendu con en court-circuitant. Ça fait partie de la vie. Moi, par exemple, dans ma vie, je tue des gens. J'suis content de faire, ça, tu devrais être content d'être con. Là, par exemple, je voulais pas du tout l'insulter, je comprenais pas le concept d'insulte t'façon, j'voulais juste l'aider en ayant utilisé les informations que j'avais apprises lors de la conversation. C'était une mauvaise idée. Je continuai mon discours en tournant ma tête en direction de Rokkye. Et toi, la cicatrice est ton ami, tu devrais l'aider à ne plus être con au lieu de l'abîmer et de le court-circuiter. Aller, mon travail ici est terminé, enfin pas vraiment puisque j'ai encore tué personne mais vous m'avez compris, j'vais m'en aller maintenant. Salut, cicatrice, salut robot.

Je retirai ensuite ma main de l'épaule du pote du robot, et je le libérai de mon emprise sur son épaule, avant de commencer à m'éloigner d'eux, mains dans les poches. Le tout dans une ambiance solennel.
Je ne savais pas ce que voulait dire solennel, oui.
Alors que je commençais à vraiment être loin d'eux, je réfléchissais au fait de rencontrer des robots. J'avais déjà rencontré des robots avant, mais bon, eux ça se voyait grave que c'était des robots, le gars là nan ça se voyait pas. Enfin, si j'oubliais le fait que quand je tapais sur son torse y avait un bruit de porte en acier. Et que son pote l'avait appelé robot, juste en face de moi...Mais j'avais pas trop capté ça. Si je l'avais fait, j'aurais sûrement essayé d'en savoir plus. Heureusement, j'étais super lent à la détente.
...
...
Demi-tour immédiat.
Je marchai super vite dans la direction de laquelle je venais, avant de me planter en face des deux compagnons. Je pointais Rauky du doigt, ouvrant la bouche mais ne parlant pas, au moins pas avant quelques secondes. Mais ça se voyait pas que j'avais la bouche ouverte, j'avais ma cagoule. Donc c'était bon, c'était discret.

-Putain t'es un robot. lui disais-je sur un ton étrangement posé.

salam shalom salut

Roy adopta une posture de manipulation passive qui lui ressemblait bien, tentant de faire passer Roki pour un assemblage de pièces désormais non-fonctionnelles. Comme si les petits coups de Wally avaient la moindre chance d’endommager cet alliage bien plus résistant que le simple fer qui composait les machines et les armatures autour d’eux. Mais soit, il laissa faire son supérieur hierarchique curieux de voir où cela allait mener, avec l’air candide d’un enfant, ce qui n’infirmait pas la thèse avancée quelques secondes avant par son nakama à plumes. Peut-être qu’ils pouvaient tirer de lui quelques berrys et dans ce cas, le cyborg était tout à fait disposé à jouer l’idiot. Mais avait-il vraiment besoin de le jouer ?

Pendant qu’il se caressait le haut de la tête, son masque à fin phallique laissant penser à un geste quelque peu déplacé en public, le cyborg en costard affichait ce même air un peu béat. Et le quiproquo, ou plutôt le second, commença. L’homme à la combinaison carmin semblait ne pas piger grand-chose à ce que Roy lui avait présenté et il se mit donc à argumenter dans le sens contraire aux propos tenus. Puis le Cipher Pol laissa échapper une information de taille ; il était payé pour mettre fin à des vies et déjà le cerveau du protagoniste cherchait à associer ce paramètre à une quelconque profession. Agent secret ? Chasseur de primes ? L’air stupide se changea en une moue pensive. Puis il s’adressa à lui. “ Salut capote-kun. Je te souhaite de bien réussir dans ton travail.job, tue beaucoup de gens ! ” lâcha-t-il tout sourire, oubliant qu’il n’avait plus à jouer le simplet vu que le plan était mort dans l’oeuf.

Puis il s’éloigna d’eux. C’était une rencontre peu fructeuse au final. Ils ne s’étaient pas fait un contact, n’avaient rien appris sur lui et même pas gagné un seul berry dans ce contact charnel discontinu. Mimant un soufflement du nez car il n’en avait pas vraiment, il se tourna vers son acolyte. “ Il m’avait l’air d’avoir les poches vides de toute façon. Sois pas triste Roy-kun, on va te trouver d’autres esclaves. C’est une promesse.exe ! ” À peine eut-il le temps de finir sa phrase que déjà Wally semblait avoir changé d’avis pour se diriger fissa vers le duo avant de s’arrêter. À travers le tissu étrange de sa combinaison, il semblait ouvrir grand la bouche à en juger par son menton. “ Moi un robot ?! ”

S’écria Roki, les mains sur les joues avec un air presque choqué qui tonnait avec les palabres émises sur un ton calme du Rouge. “ Diffamation ! Cyborg.exe. ” Hochant la tête, il s’approcha d’un pas vers un pauvre type qui passait et vint à le saisir par le col. “ Regarde. Donne moi un ordre. ” Sans attendre quoi que ce soit, il lui dépêcha une sacrée claque de yéti qui l’envoya dans le décor sous les regards choqués. “ Tu vois ? J’agis de mon propre chef. Free_will.exe. ” Fier de lui il retourna proche des deux convives, se demandant si de son côté le masqué allait leur en apprendre plus sur lui.

La vraie folie c'est de se croire sain d'esprit.

La proie de Roy s'échappait malheureusement, si sa petite tête masquée semblait se foutre complètement du racket qu'avait tenté notre protagoniste celui-ci semblait en plus l'ignorer d'une certaine manière. Pourtant il était resté courtois dans son impolitesse, excusant son départ il tournait donc le dos aux deux nakamas après une courte tirade.

Cependant il ne fallut beaucoup de temps avant que celui-ci ne revienne en courant vers Roki-kun. Choqué de comprendre enfin la tirade du balafré celui-ci s'étonna de la technologie de pointe qui composait le corps de son collègue. "Robot". L'erreur avait été faite, il avait osé dire cela à Roki. Tout le monde qui vivait avec lui plus d'une dizaine de jour pouvait facilement voir que c'était pour lui une terrible insulte.

Se sentant redevable il poussa le crime encore plus loin et fonça attraper un random pour lui décoller une giffle digne d'un homme de sa trempe. Allant s'éclater dans le mur ce pauvre malandrin avait mal choisi son moment pour passer devant le groupe d'énergumènes qu'étaient ces trois-là. Roy détournait son regard vers son collègue, gloussant un petit coup en voyant son ami décoller la mâchoire d'un bourgeois.

Amusé il souhaitait énerver un peu son compagnon. Regardant tout d'abord Wally, Roy fonça vers son nakama qui venait de mettre la mandale laser. Il enfonça un petit doigt dans la zone où un humain lambda possèderait une flore anale. Tout à coup un petit bip sonore se laissait entendre et le corps de l'être-cybernétique se transformait. Laissant découvrir un petit endroit au niveau de son derrière où on pouvait insérer un verre.

Y glissant le sien Roy appuyait ensuite sur un autre bouton qui venait d'apparaître et des glaçons vinrent tomber du cyborg directement dans le récipient. Sortant sa coupelle de cet endroit sombre il l'amenait maintenant à ses lèvres en ricanant. La boisson avait un goût amère, recrachant le contenu de sa zone bucale sur son chien-esclave sans hésitation il commençait à crier :

▲▼▲

« PUTAIN ROKI T'AS CHAUD AU DERCH OU QUOI ?! TON ICE-CUL EST TOUT TIEDE ! »

Regardant maintenant Wally avec un regard suspect il s'approcha maintenant de l'énergumène. Posant sa main sur son épaule, il versa le reste du contenu de son verre sur les chaussures de ce dernier, un regard terrifiant au visage :

« ou soit... T'as vraiment déréglé mon distributeur ?! toussote et tend la main, cela mérite compensation monsieur !" »

Voilà que le racket reprenait.

— 436 mots —

— TURN 4 —

Avec Winchester D. Roki et Roy Jaegerman

Une histoire de... [Event]

#Suit:
Ah, ouais carrément, une tarte dans la gueule. Wouah. C'était...wouah. J'me sentais...Je savais pas trop ce que je ressentais, parce que j'avais pas trop compris le but de la manœuvre en fait. En tout cas, y avait pas d'erreur, Rawki voulait vraiment lui claquer la face, y avait pas de maladresse, ou quoi. Pendant que je réfléchissais au mot maladresse, je vis le collègue du "siborgue" lui mettre un doigt dans le cul. Oui.

-Oh, tu prépares un Shigan ? On dirait que tu prépares un Shigan. Ce serait super cool si tu préparais un Shigan, pasque ça voudrait dire que je verrais au moins un cadavre aujourd'hui. Même si c'est celui de ton pote. Moi, ça m'dérange pas...J'sais pas si toi c'est censé te déranger, par contre. Moi quand on m'envoie en mission pour en tant que Cipher Pol on me dit de pas tuer mes alliés, mais comme je visualise pas bien c'quoi un allié, bah j'cherche pas trop à comprendre. Peut être que t'es pareil, d'où le Shigan dans le cul, ou alors rien à voir en fait t'utilises juste ton roborg pour te servir un thé glacé ? C'est quoi cette merde ? Ça a pas l'air bon...J'peux goûter ?

Et maintenant, c'était sur mes chaussures. Tant pis, hein. Décidément, c'était la minute boulette, déjà qu'y avait une claque bionique qui était partie y avait à peine quelques secondes. En tout cas, maladresse ou pas, j'avais de la boisson de cul sur mes chaussures de costard. Fallait que j'nettoie, quand même. Ou alors j'm'en foutais ?
...
Nan, nan. J'allais nettoyer.
Juste après que ma décision fut prise, je sentis le buveur de cul me mettre sa main sur l'épaule. Au moins il l'avait posé quelque part au dessus de ma ceinture. Le truc, c'était qu'il était en train de me parler, mais j'avais capté trop tard. Du coup, j'l'avais pas écouté, parce que j'avais déjà relevé mon genou super vite, en utilisant le Soru, pour nettoyer ma chaussure avec mon gant. En montant ma jambe, j'avais senti un contact.

Oh putain j'venais de taper sa main. Il m'avait tendu sa main, son autre main, mais j'l'avais pas vu, et maintenant j'venais de lui foutre un coup de genou qui l'avait envoyé dans sa face. J'venais de le faire se mettre une tarte dans la face. Et j'avais encore une chaussure mouillée/sale. Et un gant pareil. En plus ça commençait à coller. Même si ça me dérangeait pas trop.

-Ah merde, du coup t'as ta main dans ta face, à cause de moi...J'l'avais même pas vu. Tu m'avais dit un truc aussi, nan ? Répète le pendant que je nettoie l'autre chaussure. Promis j't'écoute cette fois. 'Fin j'vais essayer. Peut être. lançai-je le plus niaisement du monde, ignorant totalement le fait que cet homme attendait quelque chose de moi.

Par contre, au moment où j'entamais le mouvement de lever de genou en Soru, je perdis l'équilibre, ce qui fit que mon genou fut propulsé, plutôt rapidement, dans le ventre du cicatrisé. Je restais une bonne paire de secondes comme ça avant de capter que je devais le retirer. Bah ouais, ma chaussure devait encore être nettoyée...

Là, il était tard, ça se voyait parce que les gens commençaient à être fatigués et pas trop réactifs. J'parle pas de moi, évidemment, j'parle des autres. La preuve, mes interlocuteurs avaient même pas eu le temps d'enchaîner sur mes actions que la soirée passait déjà à l'étape suivante. C'était qui ce gusse sur l'estrade ?

Sujet: Re: Une histoire de ... ft Roki & Wally

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