Mission ouais... Ca doit être ça.

Putain, mais t’es conne ou quoi ? Genre débarqué comme ça sans problème en tirant partout. Lou avait tout vue, elle qui était venu simplement pour voir t’es méthode se retrouver face à un dilemme. Te laisser crever, ou t’aider et faire le taff avec toi. Heureusement, sur le coup, la mafieuse avait été intelligente en restant loin de toi. Oui, déjà, elle ne serait pas mêlée à la merde que tu avais mise. La prochaine fois, elle savait comment te demander ce genre de mission. Car oui, pour Lou, la discrétion était le principe de base. Éviter de se faire repérer par tous et pour rien. Mais apparemment, ce n’était pas ton cas et elle savait que désormais, pour te demander un truc, elle devrait rajouter le principe de la discrétion dans la consigne.

En tout cas, Gilbert avait que des cons avec lui, déclencher une fusillade en public n’allait en aucun cas arranger les affaires. Encore, un soupire. Lentement, la mafieuse regarda autour d’elle. Vêtu de sa longue veste noire, habillé légèrement en dessous, elle avait pris toutes ses armes au cas où. D’un pas rapide, ses bottes compensées tapant le sol, elle se dirigea vers un masque tombé sur le sol au milieu de la panique. Oui, masquer, elle ne craindrait plus rien. Personne ne saurait qu’elle aurait participé. Ou au moins, beaucoup moins de gens. Oui, ne pas se faire repérer par le gouvernement était tout ce qui importait. Bon, apparemment, la Franc-marine se démerdait. Lou ne se pressa donc pas pour aller l’aider, analysant la situation tout en mettant son masque. Elle fit bien, un homme se pointa au-dessus de la brute épaisse un fusil à la main. Sans attendre, Lou sorti son pistolet et lui explosa le crâne. Il s’effondra à côté de toi.

- Beh alors, j’pensais que dans votre camp, on faisait attention aux gens autours. Et qu’on essayait d’être discret !

Lou rechargea rapidement et attrapa le fusil sur le sol, oui, surtout ne pas passer devant la porte qui paraissait bien trop dangereuse.

- Bon celui-là vient du haut, j’vais passer par là.

Oui, elle ne c’était même pas présenté, en soit, elle se fichait un peu de toi, ce qui compter, c’était que la mission réussisse, la sécurité arriver à grand pas et désormais, Lou était aussi une cible potentielle et cela ne lui plaisait pas. Elle grimpa sur la maison hantée. Franchement, la blague de mauvais goût pour se planquer. Le coin où il y a toujours moyen de se faire peur pour un rien. Oui, elle allait te laisser la sécurité, prendre le moins de risque possible était le rôle des chefs de toute façon. Si la brute mourrait, ce n’était pas non plus grave pour la mafieuse, même si cela entacherait un peu la relation potentielle avec les francs marins.

Tu entres par le bas, comme tu veux, si tu aimes le danger inutile, c’est ton choix. Lou, elle, préfère passer tranquillement par le haut sans faire attention à ce que tu as dit sur le masque. Elle n’était pas là pour faire un coup d’éclat en plein jour devant tout le monde. Dans la vie, chacun a son but et si le tien et de te faire courser par tous les connards du monde, c’était ton choix. Il y avait déjà assez de danger dans son métier pour que la mafieuse évite d’en rajouter inutilement. Tranquillement, elle s’accrocha à l’arrière d’un wagon et en profita pour hurler sur les enfants derrière qui crièrent de peur. Oui, autant les mettre dans l’ambiance, ainsi, elle passait simplement pour une anecdote de l’attraction. Quelques virages plus loin, elle aperçut la brute épaisse et descendit légèrement derrière elle. Sans se faire remarquer. Oui, à la base, c’était à toi d’accomplir la mission, non à Lou.

Tu t’en étais pris à un pauvre maffieux mort de peur. Le pauvre, mais celui-ci accepta d’obéir, encore un homme peu fiable, c’était évident que la brute n’était pas là pour parler gentiment. Qui entre chez les autres en tirant partout pour discuter ? Personne, sauf les tarés. Et encore, même eux sont un minimum conscient de leurs propres conneries. Tu assommas l’homme d’un coup de crosse, parlas avant de tirer sur la porte. Un tir qui ne fit que te revenir dans la gueule la faisant hurler. Et Lou éclata de rire avant de s’approcher.

- T’es stupide jusqu’à quel point ?

Lou se planta devant la porte, attrapa la poignée et l’ouvrit. Aucun problème.

- Tu vois, ça sert à rien de tirer tout le temps, juste ouvrir la porte ça suffit. Surtout, quand tu n’es pas encore arrivé à destination.

Elle regarda derrière la porte, un homme était assis sur une chaise. Grand, baraqué, des cheveux court et noire. Ce n’était clairement pas Gilbert. Il faudrait sans doute aller un peu plus loin. Braquant le fusil qu’elle avait gardé, Lou tira sur l’homme qui esquiva. Bon d’accord, Lou tenait le fusil à une main, n’était pas une professionnelle du tire. Mais ça ne laisser présager rien de bon. Elle tira son épée et jeta le fusil sur le sol.

- Bon, lui y va être un peu plus chiant.

Néanmoins, elle n’avança pas. Oui, elle voulait juger de ta puissance. Après tout, elle ne t’avait pas envoyé pour rien. L’homme lui sorti un sabre et se jeta sur les deux femmes sans aucune hésitation. Sans même articuler un mot. Il n’était là que pour tuer. Rapidement, Lou recula.

Tu le tuas sans aucun problème. Lou se contenta de te suivre sans articuler un mot, restant en retrait, cherchant juste à t’évaluer. Pas de pitié, c’était bien. Elle savait maintenant sur qu’elle genre de mission t’envoyer. Du moins si jamais elle avait l’occasion d’utiliser tes services. Elle te suivit dans les couloirs jusqu’au bureau de Gilbert. Décidément, l’endroit était glauque, jamais Lou ne se serait installé dans un lieu comme celui-ci. Non, elle préférait de loin la lumière, être visible par tous. Plus l’ont été visible. Moins les gens se méfiaient. Bon, après il fallait réussir à la jouer fine ce qui ne semblait pas être le cas de ce mafieux-là. Tu jouas avec lui, un jeu qui ne plus guère à Lou mais qui s’abstint de tout commentaire. Tu faisais ce que tu voulais après tout. Heureusement, cela ne dura pas bien longtemps avant que tu ne lui ôtes la vie.

Et maintenant la marine était là. Les problèmes ne faisaient que commencer. Tout ça parce que tu avais déclenché un bordel monstre au milieu de la foule. L’hésitation de te livrer à la marine afin de passer pour une civile coincée dans le bordel était très forte. Mais elle se décida d’ignorer ta crise de tire et de t’aider à réunir les objets demandés. C’est fou ce que cette pièce était blinder de merde en tout genre. Lou trouva même une statue à l’effigie de Gilbert, en bronze. Apparemment, il n’était pas encore assez riche pour en avoir une en or. Même si le principe de faire une statue de soit même échappé totalement à Lou. Une petite minute plus tard alors que le calme était à peu près revenu, la jeune mafieuse ramena quelques explosifs et fumigène. Juste ce qu’il fallait. Ou pas, elle en savait rien. Une chose était sûre, c’est que la marine s’apprêtait à passer à l’action.

En none, putain, t’avais pas d’autre idée. Bon ok, Lou ne pouvait pas faire la difficile vue la situation mais quand même. Comme si Lou avait cru un jour en quoi que ce soit en dehors de son organisation. Grommelant des insultes en tout genre, elle se déshabilla en quelques seconde avant d’enfiler le costume. Plutôt, en bon état d’ailleurs, c’était étonnant. Elle termina en enlevant son masque qui avait sans aucun doute été repéré au début des combats. Rapidement, elle te suivit et s’installa juste derrière toi. Elle resta conne lorsque tu lui annonças que ton plan était foireux, mais elle n’eut pas le temps de réagir que le train démarra d’un seul coup, à toute blinde. Lou Hurla. Oui, ça allait bien trop vite pour être raisonnable, elle était certaine d’y passer. Surtout, depuis que le train s’était envolé… Au-dessus d’une foule de gens. La suite fut une catastrophe, les fumigènes se déclenchèrent faisant tousser Lou qui ne comprit pas trop ce qui se passait ensuite. Une série de coups de feu, une explosion et des acclamations. Ce n’est que lorsque le train fit son atterrissage que Lou pris conscience de la réalité. Une forte douleur dans le bas du dos. Elle grimaça alors que le train s’arrêta devant une foule en délire.

Lou ne comprenait plus rien, elle pesta en regardant autour d’elle. Pas de marine, elle s’était déguisée pour rien. En none en plus. Elle se releva et fut attrapée immédiatement par un homme semblant être le directeur. Aie, le dos, quel con. Ainsi, avec Lou, tu étais une héroïne, toi sous ton vrai visage, Lou sous celui d’une none. Quelle image à la con. Franchement. En plus, le directeur avait déjà plein d’idée et en plus, il demandait l’accord de l’église tout en offrant un pourcentage. Lou répondit sans hésitation se fondant dans le personnage.

- Dieu accepte tous les actes rendant hommage à ses services. Il n’y aucun problème.

Elle enchaîna immédiatement. Oui, c’était l’occasion de s’étendre.

- Si vous voulez, nous pouvons même vous proposer une aide pour vous protéger de ce genre d’individus désagréable moyennant un logement et de quoi se nourrir. Mais je reviendrais dans peu de temps histoire de vous laisser ranger tout ça. Si dieu le veut. Pour le moment, je dois rentrer.

Elle les salua, sans même te prêter attention, et elle ne connaissait toujours pas ton nom. Oui, "La flingue" suffirait amplement pour te désigner. Mais pour le moment, Lou n’avait qu’une seule envie, rentré et se faire masser le dos. Se soigner aussi, à ne pas oublier l’épaule ensanglantée. Haaa que de problème à résoudre. Heureusement, tout cela menait à une des conclusions des plus sympathique. Une possible extension de la Trije.