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 Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%]

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Night Lovell


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Night Lovell

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MessageSujet: Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%]   Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%] EmptyVen 22 Déc - 21:41



Taima "Banger" Kyoden



Prénom et Nom : Taima Kyoden
Surnom : Banger
Âge :  17 balais
Sexe : M
Avatar : Gareki (Karneval)
Groupe : Gouvernement mondial
Métier : Espion / Assassin
Espèce : Humain
But : Être pénard

---------------

Fruit du Démon : Aucun
Autres capacités : Tireur d'élite / Rokushiki


Description physique

Eh bien ma foi, si je devais me décrire, je commencerais par dire que je ressemble à monsieur Tout-Le-Monde. Je ne suis pas spécialement grand, pas spécialement large, et n'ai pas spécialement de signe distinctif. J'ai tout l'air d'un type banal. Ce qui est moins banal en revanche, c'est ma capacité à me fondre dans mon environnement. Ayant été formé à l'espionnage depuis ma plus tendre enfance, j'ai appris à discerner et reproduire les mimiques de chacun ; je sais me faire passer pour n'importe qui, au prix de ne plus savoir qui je suis. De ce fait, j'ai généralement l'air blasé quand je suis en temps libre, mais je peux devenir très enjoué, très souriant, ou à l'inverse très colérique et avoir un regard noir selon le rôle que j'interprète. Ma chevelure noire est généralement ébouriffée et coiffée d'une paire de lunettes que je porte sur moi comme un souvenir de mon passé. C'est à peu près la seule chose au monde à laquelle je tienne réellement, avec à la rigueur ma propre vie ainsi que mes flingues. Si si, mes flingues - dis-je en pointant les deux colts accrochés à ma ceinture. Sinon, je porte généralement des fringues sobres, coupées près du corps et d'une matière souple, parfaites pour l'exécution de mes missions. Je revêts très souvent des vestes à capuche par-dessus mes équipements, mais je les change à chaque mission. Il est très rare de me voir habillé de la même manière deux fois lorsque je ne suis pas dissimulé derrière une fausse identité.

Sous mes fringues se dévoile une silhouette svelte mais bien constituée. Mes années d'entraînement ont fait de mon corps une arme vivante. Fins et élancés, mes muscles sont souples mais puissants, me permettant d'avoir un style de combat à la fois agile et précis. Une multitude de balafres parcourent mon buste, mes bras et mes jambes, des entailles dues à des épées et autres lames venant tigrer ma peau légèrement bronzée. Seul mon visage, mes mains et mes pieds sont immaculés, pour le plus grand bonheur de mes employeurs : être espion est difficile lorsqu'on a la tronche de Scarface. En parlant de ma gueule, mes yeux sont fins et mon regard en temps normal est aussi vide d'expression que le reste de mon visage.



Description mentale

Comment je m'appelle ? Dan. Euh non, Walker. Ah non ! Encore raté. Désolé, c'est plus fort que moi : à force de me faire passer constamment pour quelqu'un d'autre, j'ai un peu de mal à parler de moi. En fait, c'est là tout le paradoxe de mon être, et surtout de mon esprit : j'ai toujours vécu en cachant mon identité, j'ai été formaté dès le plus jeune âge pour oublier qui j'étais et apprendre à devenir n'importe qui. Je ne sais donc que mentir, trahir, subtiliser, masquer mes actes, mes intentions... Et par pur automatisme. Je n'ai aucune pulsion meurtrière, aucune animosité en moi, j'ai juste l'habitude d'être quelqu'un d'autre en permanence, comme vous auriez le réflexe de cligner des yeux lorsque vous êtes éblouis. Cela ne m'avait jamais posé de problème jusqu'à très récemment. Depuis que je ne suis plus sous la tutelle de M'sieur Keiser, je suis livré à moi-même, et j'ai tendance à me chercher parmi les milliers d'autres identités auxquelles je me suis identifié. Je n'ai pas d'ami, pas d'ennemi, pas de sentiment. Du moins, sûrement en ai-je, mais comment le savoir ? Comment distinguer mon propre ressenti de celui qu'éprouvent les alias que je me suis créés ?

Hormis cela, je peux tout de même déduire quelques caractéristiques qui me siéent particulièrement : je pense être quelqu'un d'intelligent, pouvant avoir énormément d'empathie, sachant également ignorer mes états-d'âme, mon mental est d'acier suite aux entraînements rigoureux que j'ai reçus... La torture aura difficilement raison de moi, j'peux vous le garantir. En fait, je pense que mon esprit a été détruit puis totalement reconstitué par mes tuteurs, de manière à faire de moi une arme humaine, un outil perfectionné, jetable mais dont on se passerait bien de le perdre tant il aura été long et fastidieux de le créer. Et je m'accommode plutôt bien de ce statut.



Histoire

Je n'ai pas la moindre idée de mes origines. Tss, à vrai dire, j'en ai pas grand chose à foutre. J'ai dû me poser la question une fois où deux quand j'étais petit. Mais bien que je n'ai que dix-sept ans, il y a bien longtemps que je ne suis plus un gosse. On peut faire face à la mort à tout âge voyez-vous ! Et le moindre que l'on puisse dire, c'est qu'on grandit vite quand on la côtoie tous les jours. J'ai dû apprendre à survivre vite. Très vite. Aux dépends des malheureux qui y sont passés avant moi, me permettant d'apprendre de leurs erreurs et de ne pas finir en charpie. Et là vous vous demandez sûrement ce qui a bien pu m'arriver. Et bien, aussi loin que je puisse remonter dans mes souvenirs, j'ai été élevé avec quelques autres gosses dans un lieu tenu secret par le Gouvernement mondial. Je ne sais pas comment je suis arrivé là, et les malheureux qui se sont trop posé de questions ne s'en posent plus du tout aujourd'hui. Première leçon : ne pas chercher à savoir.

¤¤¤

Royaume de Verone, Grand Line 3e voie, 1403.

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Un homme vêtu d'un anorak gris marchait dans les magnifiques ruelles de ce pays en plein essor. Il portait des gants blancs ainsi qu'un mallette métallique. Son allure était flippante, mais c'était monnaie courante sur cette île. Il se démarquait néanmoins par sa longue chevelure blanche malgré son âge, certes pas très jeune mais pas si vieux que ça non plus. Il marchait d'un pas décidé, connaissant son itinéraire par coeur. Il arriva devant un bâtiment dont la façade était décorée : des dessins faits par des enfants étaient collés aux fenêtres, des banderoles et autres décorations ornaient les murs. C'était un orphelinat. Keiser, puisque c'était son nom d'usage, entra sans toquer.

- Monsieur Keiser, je vous attendais. Les enfants sont prêts.

D'une poignée de main, les deux hommes se saluèrent avant de se rendre dans une cave située sous l'orphelinat. Là, des enfants étaient attachés, d'autres en cage. Ils étaient de toutes sortes : bébé géant, hommes-poissons... Tous étaient étiquetés d'un prix allant de quelques Berries à plusieurs centaines de milliers. Keiser se tenait le menton avec un sourire sadique. Il ne dit pas un seul mot et scruta les environs de son regard expert. Son attention fut portée sur un des plus jeunes enfants. Il ne semblait avoir que trois ans. Dans une sorte de berceau, il portait avec lui une paire de lunettes étranges qu'il secouait comme un hochet. Keiser s'approcha de lui en penchant la tête sur le côté. C'était comme un toc chez lui lorsqu'il était en pleine réflexion. Et là, il était en train de jauger le potentiel du gamin. Allez savoir sur quoi il se basait... C'était néanmoins l'enfant le moins cher de tous. Keiser se retourna et mit les mains dans les poches de son anorak en retournant en direction des escaliers pour remonter au rez-de-chaussée.

- Je prends celui-là.
- Entendu, monsieur Keiser ! C'est un excellent choix ! Il fut trouvé à bord d'un navire attaqué par des pirates. Aucun autre survivant. Si vous voulez mon avis, il aurait mieux fait de mourir, ça lui aurait évité de finir esclave ! Hahaha !
- Kehehe ! Je décèle chez ce garçon un potentiel très rare. Mon instinct ne me trompe jamais. Et pour votre gouverne, je lui réserve un sort bien plus triste que celui d'un esclave.


Les deux hommes arrivèrent dans la pièce principale du bâtiment avec le berceau. Keiser ouvrit sa mallette et la posa sur une table. Le tintement des pièces d'or qu'elle contenait se fit entendre, pour le plus grand bonheur du marchand d'esclaves qui s'empressa de la récupérer. D'une poignée de main, les deux hommes se quittèrent.

¤¤¤

C'que j'ai fini par comprendre avec le temps, c'est que sous couvert d'orphelinat, certains vendaient des enfants aux marchés d'esclaves. Des candidats idéaux au poste d'espion, n'est-ce pas ? Aucune identité, aucune trace, et nous voilà parti pour devenir les jouets favoris du Gouvernement. C'est selon moi la meilleure réponse possible, je n'ai jamais posé la question. Cela reste entre nous, mais mes formateurs n'aimaient pas trop les curieux. Ils nous ont bien fait comprendre qu'il ne fallait pas se poser de question. Après tout on était gosse, alors on a très vite appris.

Quel genre d'éducation on a reçu ? Orf, outre l'absence totale d'amour parental ou d'un quelconque réconfort, allant jusqu'à nous interdire le moindre attachement les uns envers les autres, je dirais qu'on est plutôt chanceux. Pour moi le plus important dans la vie est l'auto-suffisance, et sur ce plan là j'suis assez bien servi. Notre quotidien était composé d'entraînements spéciaux : techniques d'assassinat, stratégie militaire, tests de survie... Sans oublier les séances de torture ! Ah ça, on sait tenir notre langue, j'vous l'garantis. On nous a aussi enseigné des notions d'art, de médecine... Un espion doit être capable de jouer n'importe quel rôle. Et mis-à-part si c'est la condition pour remplir une mission, rien ne doit être en mesure de nous tuer. Selon moi, tout s'arrête le jour de la mort. Donc survivre est la chose la plus importante à mes yeux. C'est pour cela que j'ai une grande gratitude pour le Gouvernement mondial ; ils m'ont offert un sursis que je n'aurais jamais pu obtenir par mes propres moyens, je leur dois la vie, mon être, mon existence : ma reconnaissance envers eux est éternelle.

Chaque personne ayant ses propres prédispositions, on nous a mis en main différents types d'arme. Tout de suite, je me suis senti à l'aise avec les armes à feu. Mon premier flingue, j'm'en souviens comme si c'était hier. Je l'ai cassé à mes dix ans, en le fracassant dans le crâne d'un de mes formateurs. J'vous voir venir : vous pensez que j'ai été sermonné ? Tss... Vous ne connaissez pas M'sieur Keiser. Ce type, c'est un vrai malade. C'est lui qui nous a tout appris, je pense même qu'il a été élevé comme nous. C'est le seul qui nous comprend véritablement, l'unique personne qui m'ait regardé sans la moindre appréhension dans les yeux. J'peux pas en dire autant de mes autres formateurs.

¤¤¤

Île de Vergos, Calm Bel, 1410.

L'homme à l'anorak gris faisait les cent pas en déambulant de sa démarche toujours aussi grotesque qu'à l'accoutumée. Il était sur le pont d'un navire et s'impatientait de poser pied à terre. Dès lors que ce fut le cas, il se rendit dans un grand bâtiment non loin du port auquel le bateau s'était amarré. Il arriva dans une grande salle où des enfants d'un âge allant de dix à quinze ans s'entraînaient au combat à l'aide de véritables armes. Du sang avait giclé un peu partout, mais les enfants guerriers ne semblaient pas s'en préoccuper et se battaient de plus belle. L'un des plus jeunes d'entre eux semblait ne pas se prêter au jeu : un de ses adversaires l'assaillait sans pitié, mais il esquivait sans mal bien que l'autre soit bien plus grand, en se retenant de contre-attaquer. Keiser traversa la pièce sans se soucier des combattants aux alentours, et se rendit aux escaliers qui menaient à un balcon situé au-dessus de la grande pièce qui servaient d'arène. Il rejoint ensuite l'un des formateurs qui surveillait depuis les hauteurs. Celui-ci l'accueillit avec courtoisie.

- Bon retour parmi nous, Monsieur Keiser. Les enfants ont été sage durant votre absence. J'ai surpris certains d'entre eux en train de rigoler ensemble, j'en ai déduit qu'ils avaient besoin d'une petite piqûre de rappel. Ce serait dommage qu'ils créent des liens entre eux : je serais obligé de les forcer à s'entretuer.
- Kehehe. Et bien, je vois que vous êtes toujours aussi inflexible. Alors, qu'est-ce que ça donne ?
- Et bien voyez-vous, si certains étaient réticents à l'idée de blesser leurs potentiels camarades, désormais, ils attaquent réellement avec l'intention de tuer. Sauf le petit avec les lunettes de tireur. Depuis le début de l'exercice, je ne l'ai pas vu donner le moindre coup.


Il se pencha par-dessus la rambarde afin d'appeler le gamin en question.

- Taima Kyoden ! Ici, maintenant !

L'enfant s'exécuta. Il arriva en quelques instants, et son tuteur l'empoigna par le col de la main droite avec fermeté.

- Il me semble que les règles étaient claires, non ? Je t'ai dit trois fois d'attaquer. Tu le fais exprès ? Tu avais pourtant plusieurs opportunités pour toucher ton adversaire, je sais que tu as vu les ouvertures qu'il t'a laissées. Qu'est-ce qui t'a pris ? Tu fais des états-d'âme maintenant ? Il faut te secouer émotionnellement pour que tu comprennes ? Si ce n'est que ça... !

Il tendit la main gauche au niveau du visage de Taima et tenta de lui arracher les lunettes de viseur qu'il portait sur la tête. En fait, la plupart des enfants gardaient un objet leur étant cher et parfois, le tuteur les leur retirait pour les secouer psychologiquement. Mais le gamin le stoppa en attrapant son poignet, avant de lui administrer un violent uppercut du gauche en plein diaphragme. Le coup bien placé ainsi que la surprise immobilisa le tuteur dans un sursaut, un instant très court mais qui suffit au gamin pour qu'il dégaine son flingue de la main droite, l'empoignant par le canon avant d'encastrer la crosse avec fracas dans la tempe de son tuteur. L'homme s'affala contre la rambarde du balcon puis au sol, son sang se répandant tout autour. Taima essuya son arme contre sa cuisse puis la scruta de plus près, remarquant que l'arme avait été tordue par le choc. Il laissa échapper un petit "Tss...".

- Tiens, en veux-tu en voilà, s'enticha-t-il de rajouter sur un ton insolent.
- Kehehe ! Excellent ! Rappelle moi ton âge, gamin ?

¤¤¤

Y'a pas à dire, depuis ce jour-là M'sieur Keiser m'a à la bonne. D'ailleurs, si vous vous demandez pourquoi je n'avais pas attaqué mon adversaire, la réponse est toute bête : il n'en valait simplement pas la peine. C'était d'un ennui... Ca, j'pense qu'il l'avait deviné, parce que M'sieur Keiser, il devine toutes mes pensées. J'crois ne l'avoir jamais étonné. Ou peut-être ce jour-là, car il m'a dit qu'il attendait de moi de tels résultats d'ici mes douze ans. C'que j'étais fier ! J'sais pas pourquoi, bien que je déteste ce type je ne peux pas m'empêcher d'avoir un profond respect pour lui. Sûrement parce qu'il était le seul et unique modèle sur lequel je pouvais me baser. L'instinct filial me pousse à le considérer comme un père, aussi dur qu'il ait pu être. Dès lors, j'ai obtenu un nouveau flingue. Mon arme de prédilection, le Dragoon Colt. Une arme en apparence simple, il a néanmoins quelques propriétés intéressantes, dont la solidité me permettant de m'en servir d'arme de combat rapproché comme un bâton ou autre objet contondant. Son canon long et sa crosse renforcée rendent les coups lourds et fracassants, et il est équipé d'un système de modérateur de son intégré, rendant le coup de feu presque silencieux. Seul le bruit de la balle trahit mes tirs, mais lorsque la cible l'entend, c'est généralement déjà trop tard.

Sincèrement, c'est le plus beau cadeau qu'on m'ait jamais fait. Bon j'avoue, c'est le seul que j'ai reçu. Mais même si j'en avais eu d'autres, ils auraient été difficilement mieux. Je sais pas pourquoi, j'adore tirer sur tout ce qui bouge depuis gamin, alors un tel bijou ne pouvait que me rendre heureux. Grâce à ça, je me suis donné à fond aux entraînements. J'ai tout fait pour être parfait, pour être à la hauteur des attentes de M'sieur Keiser. Je crois ne l'avoir jamais déçu. Du moins pour l'instant. D'ailleurs grâce à lui et à mes efforts, j'ai eu l'honneur d'intégrer le CP8. N'ayant aucun background recensé, n'étant connu que de quelques agents haut-placés pour qui j'avais travaillé secrètement, qui aurait été mieux placé pour du contre-espionnage ? Et me voilà parti pour ma première mission : me faire passer pour une nouvelle recrue du CP5, sous le commandement du brave Bernard Tsukuchi.

Deux ans, c'est le temps qu'il m'aura fallu pour démasquer les coupables. Tss, ces bâtards ne m'ont pas rendu la tâche facile. Néanmoins, il y a au minimum un avantage à tout inconvénient. Ici, ces quelques mois m'ont permis de perfectionner ma pratique du Rokushiki aux côtés du commandant Tsukuchi qui lui-même n'était pas au courant de ma mission d'infiltration. Celui-ci voyait en moi un futur agent très talentueux et plaçait beaucoup d'espoirs en ma personne. C'est dans cette optique qu'il a entraîné mon corps afin que je dépasse mes propres limites, me permettant de maîtriser les six Pouvoirs les uns après les autres, moi qui ne pouvait en utiliser qu'une ou deux à l'époque de mon arrivée. En deux ans, j'appris non seulement à manier ces techniques mais j'obtins également une telle endurance que désormais, je peux utiliser cet art martial tout au long d'un combat sans trop en subir le contre-coup.

Quant à mon enquête, c'est en jouant la carte du jeune prodige très égoïste et condescendant que j'ai pu attirer l'attention des traitres. Ceux-ci voyaient en moi un gamin ambitieux, désireux de pouvoir et de richesse - certainement comme eux. C'est la raison pour laquelle ils m'approchèrent afin de me proposer d'agir avec eux : ils détournaient des équipements du gouvernement pour les faire circuler sur le marché noir ; laissaient filer des cibles contre une certaine somme d'argent... En gros, ils usaient de leurs avantages à des fins personnelles. C'était très risqué d'en parler à qui que ce soit, mais mon talent les avait attirés, ma fausse naïveté les ayant poussés à tenter de m'embrigader dans leurs plans pour se servir de moi, les trahissant par la même occasion.

J'infiltrai donc leur réseau pour le démanteler de l'intérieur. Ma pratique du Rokushiki ayant énormément progressé, je pus même m'en occuper seul, sans faire remonter une quelconque information au CP8. Le commandant Daisuke Kanabara est de toute façon le genre de patron très, trèèèès difficile à joindre. Mais dès que celui-ci fut mis au courant de la réussite avec brio de ma mission, il me félicita avec un grand enthousiasme. C'est grâce à sa lettre de recommandation, ainsi que les négociations de M'sieur Keiser très certainement, que je fus admis au sein du CP9, devenant alors l'agent le plus jeune au sein de cette unité.



Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Slim²
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! N/D


[/b]


Dernière édition par Taima Kyoden le Jeu 28 Déc - 23:05, édité 1 fois
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Night Lovell


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MessageSujet: Re: Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%]   Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%] EmptyDim 24 Déc - 19:26

Petit up pour annoncer que ma fiche est terminée, à vous les studios !

J'espère que la lecture sera agréable et que le contenu vous plaira : j'étais au summum de mon art, j'pense pas être capable de faire mieux. Cela dit je pense quand même que la qualité sera au rendez-vous !

Bon courage et surtout, Noyeux Joël ! Razz
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Night Lovell


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MessageSujet: Re: Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%]   Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%] EmptySam 30 Déc - 10:55

Up up up ! C'est pick up ! :I
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%]   Mieux vaut être bien calibré, que mal accompagné [100%] EmptySam 30 Déc - 15:46




Validation


Salut Taima ! Désolé de ce gros retard, ta fiche est totalement passée à la trappe et c'est ma faute, j'ai pas été assez attentif.

Qualité : 500/500


Au niveau de la qualité, il n'y a vraiment rien à dire ! Je n'ai pas remarqué la moindre faute, et c'est tant mieux ! Ton style se lit bien, ta plume est efficace et on te suit avec brio. Bien joué !

Cohérence : 250/500


Les choses qui fâchent commencent ici, malheureusement ! Alors... Comment dire... Je suis entièrement d'accord pour que le gouvernement recrute des orphelins pour en faire des futurs espions, mais il ne faut pas non plus pousser. Malgré les apparences, le GM reste plutôt gentil, si on met de côté Tequila Wolf et les Tenryubito. La création d'une telle unité n'aurait jamais été avalisée par les Cinq Etoiles du forum (qui n'ont pas leur fiche PNJ pour l'instant, mais ça ne va plus tarder) si elle impliquait une telle éducation des enfants. Recueillir des enfants et les transformer en armes, ok. Les torturer et les tuer, non. Si c'est vraiment ce côté neutralisation des sentiments que tu cherchais, il aurait mieux valu faire de tout ça une sorte d'organisme privé qui crée des "espions à la commande" pour ensuite éventuellement toucher une commission de la part du GM. Mais là, faire du marché aux esclaves pour les torturer physiquement et mentalement, c'est vraiment trop.

Le deuxième point de cohérence que j'ai, c'est en ce qui concerne tes Colt. Dans One Piece, les armes à feu sont très sommaires, c'est des pistolets à silex. Certes, moi j'ai un flingue et un revolver, mais c'est uniquement parce que ce sont des ingénieurs du CP qui les ont créés. Si tu ne précises pas leur origine, ça fait anachronique, parce que ce ne sont clairement pas des armes que l'on trouve n'importe où.

Le troisième point est lié directement à la longueur de l'histoire. Le rythme très rapide que tu as donné à ton histoire a rendu, de manière générale, ta présentation difficile à croire. On est pas très immergé, et on n'a pas nécessairement d'empathie pour Taima. Au final, il aurait été plus judicieux de calmer un peu le jeu, je pense, de mieux décrire ton agent secret et, peut-être, de mieux exploiter tes descriptions mentales. Parce qu'on attend toujours de voir son trouble identitaire ou son manque de sentiment. Pas bien de présenter quelque chose en description et de ne pas le mettre en pratique Neutral

Longueur : 150/250


Au niveau de la longueur, c'était assez court, mais tout de même plutôt suffisant. On sait globalement tout ce qui faut de Taima, et c'est cool. En revanche, tu perds des points pour quelques défauts :

Le premier est l'absence de véritable scène de combat. Dans un manga comme One Piece, montrer de quoi tu es capable dès la prez est une nécessité. Là, le passage décrit est bien trop court et rapide.

Le second est le manque de réel dialogue. Au final, tu nous le présentes comme quelqu'un de très apathique, mais aucun dialogue ne vient confirmer tout ça. Ce qui, d'ailleurs, fait la parfaite transition avec l'originalité

Originalité : 400/500


On y est, donc ! Alors, le coup des méchants qui transforment des enfants en supers espions, c'est du déjà vu, mais tu le fais bien, donc ça passe. En revanche, c'est sur le manque d'humour "One Piecien" que tu perds des points. En plus d'être un shonen de pirate, One Piece a aussi une position très tranchée en ce qui concerne le burlesque et le loufoque. Ici, à aucun moment tu ne nous donnes l'impression d'être dans ce manga, et c'est bien dommage.

Ensuite, je trouve dommage que tu n'aies pas voulu exploiter le côté apathique et presque robotisé de Taima avec un parti pris stylistique marqué. Je veux dire, avec des termes détachés, beaucoup d'objectivité, un regard presque froid et scientifique sur ce qui l'entoure. Là, en te lisant, on peut mettre un peu en doute ce que tu nous as mis dans ta description mentale, je trouve.

Subjectivité : 250/250


Bon ! On est donc à la fin ! Que dire ? J'ai malgré tout beaucoup aimé ton histoire, qui était malgré tout crédible et bien écrite. Je t'avoue avoir été un peu déçu que tu n'approfondisses pas plus le côté super espion que tu voulais donner, en jouant vraiment à fond sur le trouble identitaire de Taima qui, au final, ressemblerait presque à un ado rebelle lambda. Il n'empêche que ton personnage reste dans la partie des "puissants" du forum, et que ta place au CP9 t'est accordée ! J'ai hâte de voir ce qu'un gamin va donc montrer dans ce groupe d'assassins sans foi ni loi !

Pour me faire pardonner du retard pris, je t'accorde 50 000 Berrys. C'est cadeau, et encore désolé.


Note finale : 1550 Dorikis



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