Queen H

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 1m65, quelques formes et une démarche légère.
Poids : 48kg, la taille fine et quelques muscles.
Cheveux : Hina elle a les cheveux violets, le genre de violet sombre qui tire sur le noir. Un mélange rare.
Yeux : Les yeux bruns. Qui brillent quand on y plonge son regard.




Hina n'a jamais vraiment été intéressée par son style vestimentaire. Ce qui compte pour elle, c'est de pouvoir se mouvoir sans difficultés et de pouvoir passer partout sans se faire remarquer. C'est qu'elle opte pour des vêtements aux tons sobres : noir, gris ou même bleu marine auxquels elle ajoute parfois un peu de couleur : jaune, rouge ou orange. Elle n'a besoin de rien d'extravagant pour se promener en ville. Juste un débardeur noir rentré dans un pantalon style militaire, brun, accompagné de bottes en cuire. (www). Et puis c'est qu'Hina sait aussi se mettre en valeur quand il faut, surtout lorsqu'il s'agit d'un comité plus restreint : une belle robe beige avec escarpins ou un petit short noir et cuissardes. Le tout pour embellir sa silhouette et ses jolies formes.



Hina a toujours été cloisonnée dans un cadre très fermé et orienté vers la criminalité. Elle n'a fait qu'écouter et obéir toute sa vie sans vraiment pouvoir s'exprimer ou être libre. Elle a bien longtemps été rongée par la tristesse et la solitude qui lui ont ôté tout goût à la vie. Sans but ou motivations précises elle s'est néanmoins toujours demandé comment aurait été la vie ailleurs et à quoi aurait pu ressembler une atmosphère paisible sans pression dans une petite famille campagnarde. En somme, elle aurait aimé naître dans une autre famille. Aujourd'hui, après avoir grandi et désormais face à la réalité, elle ne trouve toujours pas de sens précis à sa vie. Ce qui l'amine serait de trouver un mari avec lequel elle aurait des enfants, vivre comme une petite bourgeoise sans manquer de quoi que ce soit, ne plus avoir à toucher d'armes. Etre aimé. Mais la réalité n'attend pas et rattrape, alors Hina elle n'a plus qu'à assurer sa survie et continuer sa vie de marginale.



Le truc, c'est qu'Hina n'a jamais vraiment eu d'opinion concrète sur le gouvernement mondial. Admirative. Craintive. Curieuse. Questionnée. Tout se mélange un peu dans sa tête quand elle entend parler de la plus grande organisation mondiale. Elle sait que dans son entourage, ses mérites ne sont pas vantés, plutôt critiqués ou détestés. Haïs de le pègre. Mais la majorité des villes lui sont affiliées, à croire que y'aurait du bon derrière tout ça. Mais par nécessite, simplicité et pratique, Hina ne manifeste ni l'envie d'en entendre parler, ni celle d'en côtoyer des membres, ou d'être impliquée dans une quelconque affaire. Parce qu'elle sait une chose, c'est que malgré elle, être une mercenaire la met dans la case des méchants, ceux à éliminer.



Hina a toujours été bercée par le milieu de la piraterie. Avis peu objectif et influencé par son milieu. Elle a vu des tas de types, d’horizons et de personnalités variées, qui lui ont permis de se faire une opinion sur le sujet. Des hommes libres, mais aussi avides, cruels, excentriques, malhonnêtes ou mal élevés. Prototypes ou stéréotypes des marginaux, ce qu'elle déteste mais voit être réalité. L'idée qu'elle se fait de son milieu n'est qu'une illusion, une idéologie ratée et une utopie onirique : la découverte et l'aventure, la curiosité, la détermination, la débrouillardise. Alors elle aime la piraterie pour ses propres valeurs mais n'aime pas comment les hommes l'on caricaturé. Hina aime la piraterie parce qu'elle rêve de s'évader, de voyager, de découvrir, que ses yeux brillent face à la beauté du monde.



Quelques échos, des histoires d'un soir ou des rumeurs d'un temps. Hina a souvent été fascinée par ce qu'elle entendait sur ces révolutionnaires sans vraiment savoir si ce que l'on disait sur eux était vrai. Peut-être avait-elle envie de rêver et d'inventer des histoires sur ces rebelles de la société. Le mythe d'un Duc, la théorie d'un siècle oublié, c'est qu'elle n'a jamais vraiment eu l'occasion ou les moyens de se renseigner sur l'organisation ou son but. Alors elle attend le jour ou elle pourra en rencontrer un membre pour lui poser les quelques questions qui lui brûlent les lèvres. Mais avant ça, elle se contente d'imaginer leurs aventures et de se laisser divertir par ces histoires qui courent.

1392. Aube.

Mai. 28. L'aube et son ciel orangé, d'où se lève un soleil chaud accompagné par le chant des oiseaux. Et dans un bâtiment désaffecté, une vieille chambre d’hôtel insalubre de West Blue, les cris stridents des pleurs d'un nouveau né se font entendre. Au même moment, le dernier souffle d'une mère qui rend l'âme sous l'arrivé de cet enfant, qu'elle aurait tant aimé voir grandir. Elle savait que la fin approchait, elle savait qu'elle n'en avait plus pour longtemps, et elle savait que cet enfant aurait la vie difficile, qu'elle n'aurait rien pu lui donner. Rien sauf son nom : Hina, fille de la lune et arbre du soleil, celle qui saurait avancer dans l'obscurité, et apporter la lumière.

1398. Commencement.

Allez Hina. Je crois que tu as à faire. L'homme aux cheveux verts qui m'adresse la parole, c'est Onizukaa, mon papa, ou du moins celui censé incarner une figure paternelle. Et la petite fille qui lui répond d'un hochement de tête en baissant les yeux, c'est moi, Hina. Ce que j'ai à faire c'est sûrement passer le chiffon, balayer, ou ranger. Il faut que je regarde, il y a tellement à faire ici. J'ai déjà six ans et pour papa je suis « celle sur qui on peut compter ». Sur le bateau dans lequel je vis il n'y a pas de femmes, seulement des hommes et des pirates. Mais au fond moi ça me fait plaisir de les aider, je ne vois pas ce ménage comme une corvée, au contraire, disons que je me sens utile et que je trouve ma place à bord. Dehors, il doit y avoir des orphelins qui meurent de faim, alors bien sûr je m'estime être chanceuse ici.



1403. La vraie vie.

A onze ans, on m'a demandé de choisir une arme. C'était beaucoup torp tôt, mais comment aurais-je pu m'en rendre compte ? Alors j'avais le choix, blanche ou à feu. J'ai pas eu à attendre longtemps pour comprendre que ce que j'aimais c'était les gâchettes et les cartouches. Le son de la détonation. Alors mon tout premier entraînement au combat, je l'ai fais avec un 10mm. Une catastrophe. Au début, c'était carrément compliqué de tirer, encore pire pour viser. L'arme était trop lourde pour mes petites mains et pour recharger un casse tête infini. Je me souviens même avoir éclaté un carreau. Puis au fur et à mesure je me suis améliorée. Le soir, sans autre occupation, je m’entraînais souvent sur le pont alors ça réveillait tout l'équipage et je puis je me faisais salement disputer. Mais les gars étaient contents de voir que déjà à cet âge là, j'avais l'envie du combat. Bercée depuis ma tendre enfance dans les cris, le sang et la baston, je n’entrevoyais pas autre chose. J'étais aveuglée, je ne savais pas réfléchir par moi-même, je faisais ce qu'on me dictait.

Petit à petit, je délaissais le rôle de bonne à tout faire, je voulais devenir une guerrière.