A moi la Kara-POP ft Kara

Ô mon dieu la salope, une mandale laser qu'elle venait de lui mettre dans la joue. Jetant tout d'abord son verre qu'il lui avait payé celle-ci n'avait pas hésité à lui retourner un revers de la main droite et dieu sait qu'elle avait dû soulever des types, ou du moins l'un de leurs membres, pour avoir une telle poigne. Une trace rouge sur la joue le jeune homme fila aux toilettes pour se rafraîchir et enlever au plus vite une quelconque trace de champagne sur sa chemise de bonne facture. Ouf, sa elle n'avait rien, son visage était encore chaud de ce qu'il venait de se prendre mais c'était surtout son honneur qui avait prit un coup. Bien qu'il n'ait pas vraiment grand chose à fichtre de l'avis de ces bougres il se souciait tout de même un peu de ce qu'on pensait de lui... après tout il faudrait bien re-partir à la chasse et les femmes étaient soucieuses de ce genre de chose, bien que certaines étaient attirées par le genre d'homme qui se faisait gifler en public.

Sortant de la salle de bain il avait encore le visage humide cependant un petit vent chaud sûrement échappé de tout ces corps saouls de riches liqueurs. Ses yeux de chasseur fouillaient déjà dans la foule la prochaine proie de ses assauts. S'il n'avait pas encore trouvé de fille avec qui flirter il fonçait vers le bar porteur de tout espoir pour un grand casanova.

Commandant un verre à l'apparence onéreuse pourtant à prix réduit celui-ci était sûr d'attirer le regard de ces filles à la recherche d'un homme riche ou d'un homme trophée qu'elles pourraient montrer à leurs copines de la haute-sphère. Laissant glisser une gorgée de cette millésime piquette vers ses papilles Roy apercevait au loin sa prochaine victime. C'était une jeune femme à l'apparence plutôt banale, pas vraiment de formes apparentes ni de beauté transcendante mais bon, parfois pour se remettre en selle faut taper dans le moyen !

S'approchant de la gazelle le prédateur s'apprêtait à attaquer. Laissant échapper un léger soupire celui-ci fit exprès de bousculer, ou plutôt se faire bousculer par un serveur filant à toute allure.
Il baissait sa tête et fit preuve d'une certaine courtoisie envers ce jeune employé, voulant passer pour ce gentil garçon qu'il n'était pas il savait que les filles ordinaires n'aimaient pas les garçons trop égocentriques. Souvent de basses estimes pour elles-mêmes ces damoiselles ont du mal à accepter qu'un homme beau puisse se trouver beau. Rêvant de le prince charmant qui s'ignore elles espèrent qu'il verra en elle la beauté qui ne les définit pas. Mais bon si on peut faire rêver une princesse, d'aussi basse manufacture soit-elle....

▲▼▲

Une femme seule est un animal tout à fait sauvage. Si certains hommes prennent le risque d'approcher cette espèce tout à fait dangereuse c'est bien sûr afin d'obtenir la possible récompense délivrée aux courageux qui osent aller jusque-là. Tel un joueur de poker abattant ses cartes après un bluff il faut avoir les couilles de ne pas se coucher.
Voilà ce qu'avait dû faire Roy. Si l'habitude lui avait enlevé la gêne et permis quelques petites tactiques fourbes pour attirer les femmes selon leur catégorie sociale et leur note sur 10 il n'en restait pas moins qu'il existait cette petite variable inconnue. Cet imprévu qui rendrait excité n'importe quel parieur. Voilà qu'elle répondait, il était temps de savoir.

Ses premiers mots l'effrayèrent, sûrement cela se vit-il sur son visage, cependant celle-ci se rattrapa bien vite, sûrement réfléchissant à sa situation de femme célibataire et aux possibilités que ce corps de mâle alpha pouvait lui offrir. Bref, la poitrine relevée, le fessier bombé celle-ci répondit maintenant d'une tout autre manière. Cette fois-ci elle accepta sans hésitation, allant même jusqu'à relancer la conversation. C'était un match !

S'il avait matché avec cette demoiselle il n'y avait pas d'hésitation à avoir, il fallait marquer le coup. Une femme dans ses filets ne doit pas avoir le temps de s'enfuir il faut tout de suite attaquer pendant qu'elle est sous l'effet des phéromones diffusées par son corps. Pour une femelle, même humaine, le fait de voir un âme en fleur de l'âge et possiblement baisable laisse échapper cette chose qui rend fou les gens de désir. Bien que leur relation était loin, et n'arriverait sûrement jusqu'à cet acte grotesque le corps, lui, n'en avait aucune idée et rendait tout de même fou son propriétaire. C'est le parfait moment pour attaquer. A L'ASSAUT ROY-KUN !

Tendant sa main celui-ci lui proposait de toute évidence de la prendre pour la mener jusqu'au terrain de jeu. Il la laissait là, bien en évidence afin qu'elle comprenne toute seule ce qu'elle avait à faire. Inclinant légèrement son visage celui-ci lui faisait comme don de sa main, un bien beau cadeau pour une princesse au rabais... Mais bon une victoire est une victoire aussi mince soit-elle.
Alors qu'il laissait-là son membre, attendant que celui-ci soit saisi de la demoiselle il commençait à lui indiquer l'acte qu'ils allaient commettre :

▲▼▲

Elle avait pris sa main, un petit sourire se dessinait au coin de ses joues tandis que celui-ci resserrait légèrement son emprise sur la sienne. Certains pourraient juger ça comme une sorte de démonstration virile, d'autres comme un simple geste d'affection. En tout cas pour Roy c'était une simple technique pour offrir plus de contact entre la femme et l'homme qui d'après les experts en flirts serait très importante. Quel génie du zboub...

Elle l'emmenait directement vers la piste de danse, voilà un endroit où celui-ci se retrouvait parfaitement pas. C'était un lieu où les gens remuaient leur corps au rythme de notes endiablées. Si tous n'étaient pas forcément doués à cet exercice c'était aussi un parfait divertissement pour les gens qui pouvaient regarder quelqu'un l'air moqueur. Ces petites railleries pourraient sembler négatives cependant elles permettent à la fois au public de pouvoir se sentir supérieur au faible danseur mais aussi à cette personne non-talentueuse d'amuser la galerie.

Roy était le genre d'homme qui n'était pas du tout doué du rythme dans la peau. Son sang de Mayori ne lui avait pas offert les notes discos dans sa génétique douteuse. Il était capable de danser, et ce très bien, cependant il ne savait le faire que sur les rythmes tambourinés de son pays.