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 Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie]

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MessageSujet: Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie]   Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie] EmptyVen 17 Nov - 7:41



Shoyo “le Rouge” Midoriya




Prénom et Nom: Shoyo Midoriya
Âge : 15 ans
Sexe : Mâle
Avatar : Soma Yukihira (Food Wars)
Groupe : Franc-Marin
Métier : Cuisinier
Espèce : Humain
But : Renverser le système actuel. Surpasser Scarface. Vaincre L’amiral en chef et les Yonkous, cuisiner.

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Suna Suna no mi (Logia du sable)
Autres capacités : (sous réserve de validation) aucune.


Questionnaire


1. Apparence physique


Taille : 1m80
Poids : 72 Kilos
Cheveux : Courts et Rouge
Yeux : Bruns/Dorés


2. Tenue vestimentaire habituelle


Peut-on réellement parler de tenue habituelle ? Je suis une personne plutôt propre, et du coup je porte différents habits en fait. Mais il est vrai que j’ai un style qui me va bien, et j’ai pas envie d’en changer, je suis cuistot, pas top modèle. En général, je porte un T-shirt blanc ou bleu, plutôt classique, nous sommes d’accord, mais c’est une valeur sûre. J’ai également une veste couleur cuir, mais elle n’est pas en cuir, j’apprécie pas mal le look, mais je déteste la sensation du cuir sur mes bras, du coup, j’ai fait un compromis. Sinon, mes pantalons sont tous les mêmes: noirs, simples, plutôt amples. Et mes chaussures, beh des chaussures un peu écolières, accompagnées de chaussettes, c’est quand même mieux pour les odeurs. Ce n’est pas parce que la majorité de la population vit sur la mer qu’on doit sentir le poisson, hein ? Oh, un petit détail que j’oubliais, j’ai également un bandeau plutôt long qui est accroché à mon bras, petit souvenir de mon père. Je l’attache autour du cou quand je cuisine, et le combine à mon tablier blanc quand je suis derrière les fourneaux. Alerte Spoiler: tu pourrais croire que c’est une question de style ce bandeau autour du front, mais non; en réalité, c’est uniquement pour contenir la sueur et ne pas pourrir mes plats, déjà que je suis pas hyper doué, pas de raisons d’en rajouter.
Sinon, ce qui reste habituel également, c’est mon peignoir bleu velours que je porte quand je sors de la douche, je l’ai piqué à un collègue celui là, et j’ai un maillot de bain quand je nage, toujours le même, bien que je ne puisse pas nager, se mettre dans l’ambiance des fois, ça fait du bien. Voilà pour ma garde robe !

Grand frère, tu ne vas pas leur parler de moi ? Moi aussi, j’ai des habits ! Hey Sho-chan, mon petit short marron clair que papa m'a offert pour nos 7 ans, mon T-shirt avec la note “Demain, tu seras grande”, mes sandales avec lesquelles je courrait si souvent dans tout le village, tu leur en parles ? - Tais toi ! Personne ne te rencontrera jamais, tu.. Bref, passons à la suite !

3. Motivations


Des motivations ? Les livres définissent la motivation comme l'ensemble des facteurs déterminant l'action et le comportement d'un individu pour atteindre un objectif ou réaliser une activité. C'est la combinaison de l'ensemble des raisons conscientes ou non, collectives et individuelles, qui incitent l'individu à agir au sein d'une équipe. Une équipe ? Laisse moi rire. Oh oui, Sho-chan, rigole donc, tu en as tellement besoin depuis quelques temps ! - Je t’ai déjà dit de te taire et de ne pas intervenir.. Enfin, mes motivations ? J’en ai plusieurs concernant mes objectifs.

- Renverser le système actuel : N’est-ce pas simplement l’objectif de base de tout Franc-Marin qui se respecte? Oui, enfin, ça c’est la raison de base. J’ai en tête d’en arriver à cette finalité depuis un moment, un peu avant ma rencontre avec le groupe de révolutionnaires. C’est eux qui m’ont convaincu de ne pas me laisser abattre, et j’ai simplement adhérer à leur idéal, qui tient presque de l’utopie, nous sommes d’accord, mais sans objectif, on ne va nul part dans la vie.

- Surpasser Scarface : Un peu puéril ? Carrément impossible hein ? Et pourtant, un jour, j’y arriverai ! Depuis toujours, j’ai eu un grand esprit de compétition que ce soit avec mon père, les enfants du village, et je rentre souvent en compétition pour peu de choses, enfin bien moins maintenant, mais pour ce cas précis, je le ferai ! Même si j’exécuterai les plans des franc-marins, un jour, je serai celui qui donnera les ordres, car j’ai ma propre façon de faire, et que commander est le meilleur moyen d’éviter des conflits d’intérêts avec celui qui vous domine.

- Vaincre L’amiral en chef et les Yonkous : hihihi, grand frère, tu vois les choses de façon si minimales, c’est ridicule !! - Quand vas-tu enfin la fermer ? Pourquoi prétendre à un tel objectif ? Après ce qui m’est arrivé, les événements qui m’ont marqué, ce que j’ai perdu ou ce que j’ai acquis, j’ai trouvé ma propre façon de voir ce monde. Ceux qui dominent, et qui gouvernent, ce sont les puissants. Sans une grande puissance, on n’arrive à rien dans la vie. Et le menu fretin, je n’ai pas le temps ni le droit de l’écraser, alors je vaincrai ceux qui se tiennent au sommet de leur patrie, de leur groupe, et forcerai ainsi le respect de leurs subordonnés, quitte à ce que la peur devienne leur motivation première face à moi ! Mais j’ai encore un peu de temps, je sais bien que je ne suis pas très puissant pour le moment, heureusement, la patience est l’une de mes rares qualités.

Sinon, en dehors de mes objectifs de vie, ce qui me motive au quotidien est bien évidemment la cuisine ! C’est mon père qui m’a transmis cette passion, et bien qu’elle n’est pris place dans ma vie que tardivement, peut-être même pour les mauvaises raisons, aujourd’hui, je ne cherche qu’à devenir meilleur dans ce domaine. Dommage que je sois trop égoïste et puéril pour faire de la cuisine un véritable but, mais elle est une porte de sortie idéale pour respirer chaque jour et honorer les disparus, et puis si je peux faire plaisir à des gens avec, pourquoi pas.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Voilà une drôle de question à poser à une personne comme moi, mais j’imagine qu’il est de mon devoir d’y répondre.. Pour répondre à cette question, j’ai d’abord besoin de l’édulcorer un petit peu: d’abord je pense que la guerre ridicule que se livre les pirates et les marines. Comment peut on constamment s’entre-tuer alors que nos objectifs et nos buts différent autant.. Le gouvernement mondial est à la justice mondiale ce que le reflet de Narcisse est à l’ego du personnage, auto-suffisant, rassurant et ridicule ! Je ne parle que des hautes instances en fonction du gouvernement, sous prétexte qu’on défend la population de l’égoïsme des pirates et des malfrats, alors on est autorisé à exercer une autorité qui tient lieu d’oppression ? C’est ridicule ! Ce n’est qu’un groupe comme un autre qui a juste réussi à asseoir sa position en endormant les opinions publiques.. une simple guerre de propagande, un conflit d’intérêt où chacun veut sa part du gâteau, et les gens qui sont censés protéger alors ? S’ils meurent mais que le mal est arrêté, alors tout va bien ?? LES DOMMAGES COLLATÉRAUX NE SONT QU’UNE OMBRE NÉGLIGEABLE DU TABLEAU, C’EST ÇA ??? Grand frère, tu te laisses encore emporter, c’est admirable, cette rage, cette col… - La ferme ! Je ne veux plus t’entendre, toi tu es clairement une ombre négligeable que je ne veux pas voir s’étendre ! C’est méchant de me traiter ainsi.. - Silence ! Bref, je n’en veux pas aux moutons inférieurs des bas rangs de se joindre au gouvernement mondial, chaque être humain est influençable dans une certaine mesure, et on a pas tous le même vécu, je me contenterai de détruire les hautes autorités jusqu’au dernier supérieur, ainsi, chacun aura la véritable liberté de vivre !

5. Opinion sur la piraterie


Encore une question du genre ? C’est quoi la suite, mon opinion sur les francs-marins ? *Soupire* Honnêtement, il ne diffère pas beaucoup de mon opinion plus haut.. Vous enlevez la ridicule hiérarchie instaurée dans la marine, vous ajouté des façons de penser et des ambitions un peu différentes, et vous obtenez ni plus, ni moins que le même résultat. Les pirates ne sont rien d’autres que des hommes et des femmes qui ont pris la décision de croire en leur propre liberté et de poursuivre leur propre vie sans vivre sous le joug de ceux qui se sont présentés comme les dirigeants de ce monde et qui pensent maintenir l’ordre. Ce que je n’aime pas chez eux, c’est que les trois quarts pensent que tout leur est dû et qu’ils ne doivent rendre de compte à personne. Vivre en marge de la société n’est pas une mauvaise chose, mais ne tenir compte que de soi, c’est accepter que la vie des autres ou que les conséquences de nos choix n’importe pas, et je ne peux pas accepter un tel mode de vie ! Ouaaaaaah grand frère, t’es grave salé aujourd’hui ! Pourtant, rêver de liberté et  d’être qui tu veux, tu l’as souhaité un jour aussi hihi ! - Pour la dernière fois, va t-en, je ne veux pas te voir, je ne veux pas t’entendre, je ne t’autorise même pas à exister !! Comme si tu pouvais te débarrasser de moi, on est ensemble jusqu’à la fin des temps !! - Je vais t’ignorer tout simplement… Bref, mon opinion sur les pirates ? Ils sont un part puissante du système actuel dans le monde, donc je les battrai, les plus forts, comme les plus faibles qui viendront se mettre sur ma route, et je protégerai les gens de leurs ambitions trop égoïstes s’il le faut !!

6. Opinion sur la franc-marinerie


Je l’avais pas vu venir celle-là.. Et bien, aujourd’hui je fais partie de ces “révolutionnaires”, alors mon avis serait un peu superficiel non ? Mais bon, quelle opinion n’est pas subjective après tout ?  Et bien, c’est un de leur bateau qui m’a recueilli quand j’étais au plus bas, perdu, sans rien, alors, je ne vais pas cracher dans la soupe. Et puis, leur idéal est proche de ce que je pense, devrait permettre au monde de s’épanouir au mieux. On a aussi des ennemis communs, voilà pourquoi je m’estime membre à part entière de la franc-marinerie. Mais ne soyons pas complètement naïfs - Si, soit naïf et stupide, souris joyeusement, c’est ce qui fait tout ton charme ! - Quelle partie ne veux-tu pas comprendre dans la ferme ? Tu vas les perdre à insister de la sorte !! Donc je disais, je ne suis pas d’accord avec tout, loin de là; déjà, ils ont éliminé deux corsaires par le passé.. Si les idiots veulent faire la guerre c’est leur choix, mais je ne trouve pas que tuer des personnes pour atteindre des objectifs soit une bonne méthode, je ne suis pas stupide au point de penser que la violence est superficielle, que tout le monde s’en sortira bien et qu’on discutera tous autour d’une table un jour pour parvenir à une paix, mais je n’éliminerai jamais quelqu’un sans raison, ou pour les beaux yeux d’un autre. Je ne tuerai que ceux qui m’ont fait du mal, qui pourraient recommencer, pas des subalternes qui ne font qu’obéir. C’est aussi pour cela que je surpasserai Scarface, si c’est moi qui dirige, alors je peux éviter les morts inutiles ! - Tu le penses vraiment ? Et si une personne devient un obstacle ? Tu vas lui arracher les membres et la laisser respirer ? Tant qu’elle vit, c’est l’essentiel, mais quelle vie lui offres-tu ainsi ? C’est pas mieux de la tuer ? - Voilà pourquoi je ne veux pas t’entendre, les idioties que tu balances sont simplement inadéquates à ma façon de vivre, alors sors de ma tête, et laisse moi penser comme je l’entends !!



Histoire

Le rêve est beau, il écrit ce que nos sens, notre cerveau s’évertue à nier, nous offre parfois une utopie désirée depuis longtemps. Le rêve, certaines personnes trop candides ne le voient pas comme tel; elles vivent dans un songe presque réaliste où tous les engrenages s’entremêlent et tracent la ligne du temps pour eux. On penserait que rien ne saurait troubler cette vie, que rien ne saurait tourner au cauchemar, mais le véritable désastre à un nom, il s’appelle la réalité ! Et lorsqu’elle vous rattrape, il n’y a plus de place pour le doute, vous êtes bien réveillés.

***Chapitre 1: Des drôles de gamins: Shoyo & Yuna !***

Notre histoire prend son origine dans un village peu connu des géographes de ce monde: Fujiko ! Ce petit morceau de terre éloigné se cache derrière une forêt, pas très loin de la mer, mais à l’abri des regards. Il se compose de plusieurs petites maisonnettes, deux commerces, un petit restaurant familial, une pharmacie et une mairie. La légende populaire raconte qu’une pirate du nom de Fujiko aurait trouvé refuge derrière cette barrière d’arbres, et que lasser de la vie qu’elle menait, elle créa un lieu habitable pour elle et son équipage, et que des années plus tard, ce qui était devenu son havre de paix est maintenant la scène qui tient lieu de décor pour notre conte.
Edouard Lecourtois, un jeune cuistot en quête d’aventures et de connaissances aurait de son jeune âge prit la mer et voyagé durant des années à la recherche de nouvelles cuisines et de nouveaux plats ! Son périple l’a amené jusqu’à East Blue, dans un village dont vous avez déjà entendu parler. Là, il aurait été en contact avec une jeune femme de deux ans sa cadette: Ekaterina Midoriya. Un coup de foudre, c’est comme ça qu’on appelle l’interaction chimique immédiate entre deux êtres ? Edouard et Ekaterina s’aimaient d’un amour des plus classiques: beau, romantique, écœurant, tout ce qui fait un joli petit couple. Et de cette union est né quelques années plus tard un jeune garçon, un enfant du nom de Shoyo Midoriya ! Ce petit garçon dès sa naissance avait une particularité qui ne laissait personne indifférent dans le village, ses cheveux rouges. Et oui, quand on est un peu éloigné du reste du monde et qu’on a pas grand chose pour se distraire, on fait un brouhaha pour bien peu de choses.. Enfin, en dehors de son look punk dépravé du crâne, le garçon n’avait rien d’inhabituel, à part peut-être.. Je vous ai parlé de Yuna ? C’est la fille du pêcheur du village, elle est né quelques jours avant notre protagoniste, mais contrairement à lui, elle a mis fin aux jours de sa mère en naissant ! Mais sa vie est plutôt heureuse en somme, si on retire du tableau son géniteur. Oui, il est décédé dans un accident de pêche quelques mois après la naissance de la gamine, et devinez qui a recueilli l’orpheline ? Gagné, notre couple de bons samaritains !! Ainsi, Shoyo et Yuna grandiront toute leur vie en pensant être frère et soeur, malgré le fait que Yuna apprendra pour l’anniversaire de ses 10 ans la vérité sur son origine, mais on y est pas encore, bande d’impatients !!

Les deux enfants, à 4 ans, étaient inséparables et connus de chaque habitant. Pourquoi ? Et bien Yuna est une fille pleine de vie, qui passe son temps à rêver haut et fort de la mer, jurant la conquérir un jour, et Shoyo est un peu plus… effacé ? Sans vrai trait de caractère, rien qui l’intéresse, il passe le plus clair de son temps à suivre l’apprentie pirate sans broncher ! Il faut dire que des enfants, il n’y n a que très peu dans le village, 7 pour être exact, et avec sa couleur de cheveux atypique, il n’es pas le genre de garçon avec qui on veut jouer. C’est ainsi que Yuna le garde près d’elle, tape tout enfant qui l’insulte, joue avec lui, et pendant ce temps, notre protagoniste lui… ne dis rien et coure avec sa soeur quand elle court, sourit quand elle crie, boude quand elle le bat, pas de personnalité mais un esprit de compétition bien aiguisé ! A l’école, il ne se faisait pas beaucoup remarqué par son comportement, contrairement à sa soeur, mais il ne sortait jamais deuxième d’un exercice, même en maternel ! Quand la nuit tombait, il arrivait aux deux chenapans de passer par la fenêtre de la chambre, et d’aller se hisser jusqu’à la falaise, en bord de mer. Là, Shoyo passait la nuit à écouter sa soeur dire et répéter tout ce qu’elle ferait quand elle serait une pirate, restant indifférent, malgré le sourire en coin sur son visage ! Et oui, les objectifs et buts c’est pas un truc pour notre gamin, mais peut-être que ça finira par changer..


***Chapitre 2: Tu seras un homme, mon fils !***

Aujourd’hui est un jour bien spécial, c’est l’anniversaire de nos chers bambins ! Oui, bon c’est l’anniversaire de Shoyo en théorie, mais comme on a pas trop les moyens chez les Midoriya, fêtons les deux arrivées au monde en même temps. Vous rappelez vous du restaurant du village ? C’est bien l’ex aventurier cuistot qui le tien, il a cessé de voyager mais il continue de vivre de sa cuisine. Ekaterina l’aide à l’occasion, et par là, je veux dire qu’elle fait le service, maintenant qu’ils sont 8 ans, les jeunes aideront un peu à l’avenir. Enfin, revenons au propos originel ! Pour cet anniversaire, chacun y a mis un peu du sien, normal, village isolé, personnes sans grandes aventures, alors tout est prétexte à faire la fête ! Papa préparait la nourriture, maman s’occupait de la décoration, Yuna et Shoyo jouaient avec les autres enfants, enfin, si on puis dire… Avec le temps, Yuna, sa grande gueule et sa forte personnalité avaient donné lieu à une gamine qui était devenue un peu la chef de la bande, et ça plaisait à 90% des personnes concernées. Le fils du pharmacien, de trois ans notre aîné, n’était pas très satisfait par ça, mais comme Yuna lui mettait la pâté dans chaque jeu, chaque épreuve et même chaque combat auxquels ils s’adonnaient constamment, bah la raison du plus fort était finalement la meilleure ! La matinée des préparatifs s’était vite écoulée et personne n’avait manger à midi. Les festivités prenaient place pour 14h, et après le classique coup du gâteau, des cadeaux et des bougies, les adultes se mirent à festoyer entre eux, comme toujours, les gamins à jouer aux pirates, et Shoyo, égal à lui même se lassait vite de ses enfantillages. Il partit s’asseoir à une table, et en scrutant chaque personne, il y avait un visage qui ne lui disait rien du tout ! D’ordinaire, il ne s’approchait pas des inconnus, surtout car en 8 ans, c’était le premier étranger qu’il voyait. La réponse à cette rencontre ne se fit pas attendre:

- YUNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!

Un cri dont les vibrations voyagèrent d’un bout à l’autre du village à ce qu’on raconte ! Sa soeur accouru aussi vite qu’elle le pouvait, inquiète de prime abord, mais quand son regard pris la direction de celui de Shoyo, elle comprit immédiatement ce que cela voulait dire. Pour comprendre ce qui va suivre, laissez moi vous raconter une petite anecdote: les petites escapades nocturnes de nos bambins, vous rappelez vous ? Rencontrer des nouvelles personnes et apprendre pleins de choses sur le monde, voilà un sujet récurant entre les deux enfants, et maintenant qu’ils en avaient un en face d’eux, un étranger, impossible qu’il échappe à la tornade Yuna ! La jeune fille attrapa son frère par le bras et fonça en direction de l’homme assis pas loin, qui n’avait pas bronché quand Shoyo cria, tout au plus un regard éphémère pour identifier le coupable, mais il lui faudrait plus que de l’ignorance pour les prochaines minutes..

- Yo ! C’est pas commun de voir des nouvelles têtes dans le coin ! Comment tu t’es paumé haha !
- Yunie, ce n’est pas une façon de parler aux gens, surtout quand tu ne les connais pas..
- Salut, je suis Yuna, capitaines des jeunes pirates de Fujiko, et lui c’est mon second Shoyo ! Voilà on est plus des étrangers, content ?
- Ne m’appelle pas ton second.. Bonjour, j’imagine..
- Des pirates hein ? C’est fantastique d’être encore plein d’espoir et de bêtises quand on est gosse hein ?
- Carrément ! Euh.. Eh on est pas des gamins !! On est des pirates, de vrais bon, durs et puissants pirates, dis lui mon second !!
- Ouais ouais, on est les pirates de Yunie.. - dit-il soupirant chaque parole.
- Plus d’entrain veux-tu ?? Un pirate, ça sourit tout le temps, et ça a la banane !!
- Je vois.. Et en tant que pirates, vous avez sûrement des objectifs, je me trompe ?
- La politesse ne veut-elle pas que vous vous présentiez avant de poser des questions ?
- Disons simplement que je suis un type qui s’est… paumé et profite des festivités présentes. Ça te va ?
- EVIDEMMENT QU’ON A DES OBJECTIFS !!! Je vais parcourir chaque mer, les conquérir, et je reviendrai glorieuse et puissante au village pour tout raconter à mes parents et aux autres !! Ainsi je surpasserai la légende de l’impitoyable Fujiko, fondatrice de notre village !!
- Pourquoi tu cries ?..
- Je vois, voilà de belles ambitions. déclina t-il d’un sourire avant de reprendre. Et toi, le second, t’as un but dans la vie ?
- Hey l’étranger, t’avises plus jamais de m’appeler le second ! - un regard noir vint accompagner ses mots.

Après ça, agacé, Shoyo pris le chemin de la forêt. Drôle de façon de réagir n’est-ce pas ? On a pas idée de s’énerver simplement pour un nom et surtout le jour de son anniversaire. Pourtant, il y a bien une raison cachée derrière tout cela. Depuis 8 ans, vous l’aurez remarqué, Yuna possède une présence et une personnalité bien plus imposante que son frère, qui l’a suit comme son ombre. Et bien qu’il soit doué à l’école, il n’est intéressé que par bien peu de choses. A force d’entendre sa soeur répéter ses rêves et ses objectifs, il s’était habitué à ça, mais il ne supportait pas qu’on le traite de second, car ça sonnait assez péjorativement comparé à elle, ou qu’on lui casse les pieds à lui trouver des objectifs dans la vie, car il estimait pouvoir vivre tranquillement, même sans but.

S’aventurant un peu trop loin dans la forêt, l’air rabougri par les mots de l’étranger, Shoyo marchait sans voir où il allait ! Il n’avait pas de véritable rancœur envers Yuna, non, c’était de la colère pure envers tous les autres qui lui cassait les pieds, voilà tout. Mais à trop ressasser bêtement, on fini par s’aveugler, et notre héros allait s’en rendre compte bien vite ! Il n’avait pas remarqué le chemin emprunté, pas remarqué la zone à éviter, et finalement c’est un puissant grognement qui le sortit de ses pensées. Un ours énorme lui faisait face ! Il semblait en colère, mais si on observait de plus près, alors on voyait qu’il était simplement sur la défensive, protégeant ses deux petits. Le jeune Midoriya, terrifié n’arrivait pas à bouger, convaincu que son heure était venue, se résiliant à une mort pathétique. La bête leva la patte, prête à déchiqueter le garçon, mais..

- SHO-CHAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!! ENFOIRÉ, T’APPROCHES PAS DE MON FRÈRE !!!

Yuna, le coeur bondissant et la voix hurlante se jeta sur la patte de l’ours, qu’elle repoussa armée d’un bâton. Comme toujours, elle avait suivi celui qu’elle appelait son second lorsqu’il partait contrarié, d’ordinaire, ça ne plaisait pas à Shoyo, mais il aurait du mal à s’en plaindre maintenant qu’elle vient de lui sauver la vie.

- Va t-en ! Dépêche toi de te barrer, je m’occupe de le distraire, et je te rejoins juste après ! Casse toi !
- Le distraire ? Te fout pas de moi, tu vas te faire découper comme un rien..
- Dis pas de bêtises, va..

Grossière erreur jeune fille, on ne tourne pas le dos à une bête, surtout lorsqu’elle se présente pour vous abattre ! Yuna était au sol, hurlant de douleur, son bras entaillé tout du long, et son estomac commençant à saigner également. Shoyo était à côté d’elle, choqué par la vision de sa soeur, alors que l’ours hurlait fortement..

- Va t-en.. Dépëche toi bon sang.. - dit-elle le souffle meurtri.
- Tu.. Tu es blessé.. Meurs pas… Je.. Je ne peux pas te laisser..
- Soit pas débile ! C’est… le devoir d’un capitaine de protéger son imbécile d’équipage non ? - laissa t-elle glisser avec un sourire avant de s’effondrer à cause de la douleur.

La créature se rapprochait, et Shoyo était désespéré, littéralement, dans un élan idiot, il prit le bâton, et s’interposa devant la bête, l’agitant sans but, hurlant de toutes ses forces à la créature de s’éloigner, des larmes glissant le long de ses joues, un enfant ne reste qu’un enfant après tout. Quand la créature était sur le point de l’abattre, après lui avoir mis un coup au visage, lui laissant ce qui sera une cicatrice près de l’oeil un jour, le mystérieux inconnu fit son apparition, et en un seul coup, propulsa la créature sur plusieurs mètres, ce qui l’a mise hors combat ! Shoyo, les yeux encore complètement humides, supplia l’homme d’aider sa soeur. Il ramena nos deux gosses au village, où Yuna était traité par le pharmacien, ses deux parents avec elle, alors que son frère attendait à l’extérieur avec l’inconnu. La colère le tourmentait, une colère dirigé vers lui-même. Les poings serrant son short, les larmes aux yeux, chaque muscle de son corps contracté, il prit la parole:

- Je veux la voir grandir.. Je veux la protéger.. Voir ses objectifs se réaliser.. Je veux vivre chacune de ses aventures, parcourir chaque mer avec elle, la voir les conquérir toutes, revenir triomphant à ses côtés, et l’écouter raconter chaque jour de notre périple ! - il s’essuya les yeux avant de conclure Je veux vivre, participer, écrire et protéger la légende de la grande pirate Yuna, voilà mon but à présent !

Une confiance dont lui-même ne soupçonnait l’existence naquît en Shoyo à ce moment là, maintenant, il savait où il allait et pour qui il vivait ! Le mystérieux salvateur laissa un sourire s’échapper avant de tapoter la tête du garçon et de commencer à partir. Il rajouta simplement qu’il avait également hâte de voir un jour cette légende, et ignora les remerciements de Shoyo. D’ailleurs le garçon n’avait pas le temps de le poursuivre que sa mère vint le chercher. Sa soeur s’en était sortie sans trop de séquelles et désirait lui parler.

- Ton visage, ça va ? Imbécile, tu aurais dû fuir quand je t’ai dit de le faire !!
- Une pauvre égratignure, tu ferais bien mieux de t’inquiéter pour toi, t’es dans un état à vomir !
- Ce n’est pas marrant abruti ! T’aurais vraiment pu te faire buter là-bas !! Bon.. Moi aussi, mais c’est différent, je te protégeais !
- Mourir ? Quelles bêtises racontes tu encore ? Comme si je pouvais mourir et te laisser te débrouiller seule en mer. Je ne suis pas prêt de mourir, après tout, c’est bien le rôle du second de protéger les ambitions de son idiote de capitaine, non, Yunie ? - lui dit-il laissant un fier sourire se dessiner sur son visage, accompagné de joues rougies par la gêne.
- … crétin. - ajouta t-elle avant de s’allonger pour dormir, l’air un brin ravi tout de même.


***Chapitre 3: Faire ses preuves, Edouard vs Shoyo !***

A partir de maintenant, traversons un peu la rivière du temps sur laquelle s’est posée la barque de la famille Midoriya. Pour ne pas vous effrayer, je vais vous conter un pan de la vie de notre héros dont j’ai volontairement esquivé le sujet jusqu’à présent: la relation entre Shoyo et ses parents. En général, lorsque notre vie change car on a un marmot qui vient au monde, on se met à l’aimer du plus profond de notre âme, à lui accorder la moindre parcelle d’énergie, à sacrifier tout ce qu’on a pour lui ! Rassurez-vous, la mère Midoriya était belle et bien de celles-là, et Edouard.. Beh oui, aussi, mais avant Shoyo et Yuna, il était déjà parent d’un bébé auquel il accordait énormément de temps, à savoir la cuisine. Son rêve en réalité était de pouvoir transmettre cette passion à ses enfants. Et c’est pour ça, si la relation entre Ekaterina et son fils était conventionnelle; une mère fière de son fils premier de la classe, heureuse de constater sa proximité avec sa soeur et sa conviction de la protéger et de l’aider. Je devrais également préciser que Yuna, de son côté, toujours pleine de conviction et d’objectifs, n’a jamais eu aucun souci avec ses parents, car il la soutenait, sa mère l’encourageait à étudier la navigation même, pour être une vraie pirate indépendante, et son père était gaga d’elle. Mais du coup, l’ambition de Edouard se répercutait sur le moins teigneux des jeunes, à savoir notre protagoniste. Depuis ses 5 ans, Shoyo était la cible de son papa, qui le gardait près de lui, lui apprenait la cuisine, mais.. Comment dire ? Vous l’aurez souligné, ce n’est pas le genre de garçon qui prend les choses à coeur, et en réalité, tout ce qui touchait à la cuisine l’ennuyait mortellement ! Edouard en plusieurs années, avait transmis à son fils quelques connaissances, quelques techniques, mais certainement pas sa passion. Shoyo esquivait quand il pouvait, avait continué de grandir avec pour but de voir la vie de sa soeur s’épanouir, mais sans prendre la peine de trouver des ambitions à la sienne. Aucun métier, aucune activité ne l’intéressait, au contraire de ce que l’on pourrait croire, il n’est pas un bon à rien, des facilités d’apprentissage lui permettaient d’avoir même des connaissances variées, mais sans domaine auquel s’accrocher, ses parents s’inquiétaient qu’il ne finisse par se perdre.

Voilà qui nous ramène au 5532ème jour d’existence dans le village de Fujiko. Les enfants ont maintenant plus de 15 ans, mais sont encore loin de leur 16ème année. C’est le jour de la remise des diplômes pour les étudiants, petit village, mais la tradition veut que l’on remette un document certifiant de la réussite dans le cursus général à tous les adolescents ayant réussi au fil des années à engranger les connaissances de bases. Sans grande surprise, c’est le fils aîné des Midoriya qui sortit major de sa promotion, et un discours était de mise de sa part. Au fil du temps, Shoyo était devenu une personne très terre à terre, misant sur la logique et les faits, une personne un peu froide on pourrait croire, avec un esprit de compétition toujours aussi aiguisé ceci dit. L’air stoïque, il se tenait devant tout le village, sa soeur non loin de lui, sa mère, qui, les larmes aux yeux ne pouvait s’empêcher d’exprimer sa joie et sa fierté par des drôles de geste. Son père lui, l’air satisfait également, mais un drôle de sourire en coin, comme s’il préparait un mauvais coup.. Après un discours de félicitations, le maire laissa rapidement place au garçon pour qu’il s’exprime, chose qu’il n’avait pas vraiment envie de faire..

- … Merci. - Dit-il simplement, commençant à repartir, avant d’être arrêté par Yuna.
- Te fous pas de nous, fait un vrai discours, monsieur le major de promo ou je t’éclate !
- Ça me saoule… C’est avec un grand.. Plaisir ? Que je représente cette promotion de vos enfants, les enfants de Fujiko. Puisse chacun maintenant contribuer à la vie du village, trouver sa voie, et devenir un adulte fier et heureux. Ça te va ?
- Hahaha, t’es irrécupérable ! Il fera pas mieux je pense, désolé !
- Et quelle est la suite pour vous maintenant ?
- Hein ?

Avant de laisser la scène se poursuivre, petite piqûre de rappel. A Fujiko, les habitants transmettent leur métier à leur progéniture, le fils du pharmacien reprendrait la boutique, les enfants de fermier s’occuperaient de l’héritage familiale, il n’y a que chez les Midoriya que les exceptions se sont présentées: Yuna deviendrait une pirate car elle avait décidé de ça depuis toujours, et Shoyo au contraire ne voulait rien faire sinon suivre sa soeur. Le métier de cuisiner ou gérant de restaurant ? Beurk, plutôt mourir noyé immédiatement ! Voilà, je peux maintenant appuyer de nouveau sur play !

- Si on fait les comptes, tu es le seul dont l’avenir ici est bien flou, je me trompe ? Alors numéro 1, que vas-tu faire maintenant ?
- Une sieste. Cette cérémonie m’a gonflé.
- Ma fille deviendra une puissante guerrière des mers, personne ne lui arrive à la cheville dans tout le village, mais toi, tu vas la suivre comme un toutou et te contenter de la gêner tout le long ?
- Allons papa, il ne me gèner…
- Ouais, c’est plus ou moins le projet en effet. Si quelqu’un l’approche trop, si quelque chose la met en danger, si une décision devenait trop absurde, je serai là, ça te pose un problème ?
- Yuna a bossé la naviagation pour être au point en mer ? Et toi tu as quoi exactement ? Ce n’est pas faute d’avoir essayé de t’initier à la cuisine, mais un bon à rien sans vraies ambitions n’arrive à rien dans la vie.
- tss.. Si perdre ton temps à faire la bouffe t’amuse c’est ton problème, la cuisine n’est qu’une science fade et dénuée d’intérêt, on trouvera un cuistot qui perdra son temps comme toi si il n’y a que ça qui t’inquiète.
- Que les choses soient claires, tu n’iras nul part tant que je n’ai pas l’assurance que tu ne seras pas un boulet pour ta soeur, elle partira si elle le veut, mais je t’empêcherai d’aller en mer avec elle.
- Qu’est-ce que tu racontes ? Je n’irai nul part sans Shoyo !
- Alors vous n’irez nul part et resterez tenir le restaurant avec nous ? Formidable haha !

A cet instant, l’aîné aux cheveux rouges se lança jusqu’à son père pour l’attraper par le col, et cela, devant tout le village qui regardait la scène sans broncher. Loin de se démonter, Edouard afficha au contraire un sourire fier avant de reprendre la parole !

- Tu m’as l’air un petit peu ennuyé, ça ne vas pas ?
- Je t’aurais buté avant que tu es eu le temps de te mettre sur le chemin de Yuna, tu m’entends vieux débris ? Crève !
- Il ne tient qu’à toi de prouver ce que tu vaux gamin, ça te dit un petit défi pour régler ça ? - dit-il repoussant la main de son fils.
- Un défi ? Quel genre ?
- Tu as bien dit que l’art auquel j’ai consacré ma vie n’était qu’une science ? Tu n’auras aucun mal à me battre dans un duel de chefs alors ? Dans une heure, rendez-vous au centre de la petite place, avec tes ingrédients, voyons lequel de nous deux cuisinera le meilleur repas ! Tu gagnes, et je reconnaîtrai avoir tord, mais je gagne, et tu deviens mon second en cuisine, et je décide du jour de votre départ !
- Un défi de cuisine ? Ridicule, je vais t’écraser !

Difficile de refuser un défi quand on a le goût d’être constamment premier hein ? Et surtout lorsque c’est sa soeur et ses rêves qui sont en jeu. Shoyo accepta, et c’est le maire, ainsi que deux villageois qui seraient les juges. Ekaterina et Yuna avaient refusées de participer, trouvant ce défi stupide, mais c’est typique des garçons d’agir bêtement. On dit que Edouard n’aurait mis que 10 minutes à s’organiser et qu’il passa le reste de l’heure de préparation à arranger la petite place pour les deux candidats.
Shoyo c’était différent. Il en avait la conviction, la cuisine n’est réellement qu’une science exacte, où assembler les bons ingrédients, en balançant les saveurs produites par leur mélange, en contrôlant l’équilibre entre les molécules est la clé du succès. C’est ainsi qu’il se rendit dans la bibliothèque du village, qui était aussi la mairie. Il voulait s’informer sur la composition de deux produits pour se faire une idée de sa recette et de ce qui accompagnerait son plat. Il y avait passé 30 minutes, et s’est en ressortant, passant dans le hall qu’il s’arrêta devant le trésor du village. Une sorte de fruit déposé ici, qui était transmis dans la famille de la légendaire pirate ! Un fruit ? Pour être encore parfaitement en état, et aussi précieux aux yeux des habitants, il devait avoir un truc exceptionnel non ? Là, Shoyo, dubitatif, mais voulant gagner, franchit la barrière.. Il prit le fruit, son petit couteau de poche, en découpa un bout au coeur et le mangea. Il avait un goût atroce ! Le garçon avala car il avait pour principe de ne pas gâcher la nourriture, mais convaincu de perdre avec ça, il le déposa à sa place, mettant bien la partie entamée face contre sol pour cacher son méfait. Finalement, après les 60 minutes, Shoyo se présenta sur la place, prêt à en découdre, loin de se douter de ce qu’il attendait..

La majorité des habitants s’étaient rassemblés pour assister à ce défi, apparemment lorsqu’on fait le show devant tout le monde, la curiosité des gens atteint son paroxysme ! Croyez le ou non, mais le père et le fils avaient tous deux pariés sur la même recette ! Un poulet aux légumes que chacun allait visiter à sa sauce. Ce n’est pas vraiment un hasard, à ses 10 ans, Shoyo avait aidé son père à préparer le dîner d’anniversaire, et c’est Edouard qui avait joué le second de cuisine, rendant son fils fier et satisfait de lui-même d’avoir réussi à cuisiner. Le père Midoriya avait parié que son fils serait puéril au point de repartir sur cette recette et qu’il le battrait à son propre jeu. Deux heures de préparation, c’est le temps de composition pour leur chef d’oeuvre qui déciderait de l’avenir du jeune garçon.
Et c’est parti ! Sans attendre ou perdre de temps, les deux chefs se mettent au travail, et durant les 20 premières minutes, le père et le fils s’exécutaient de façon presque miroir, reproduisant les mêmes gestes, coupant les légumes en avance, courgettes en julienne, dés de tomates, ciboulette ciselée au millimètre et des oignons en lamelles. Pré-cuire les patates dans de l’eau en ébullition n’excédant pas les 102° dégrés, et au bout de 10 minutes, enfourner le poulet dans le four à 80° degrés pour le travailler dans 20 minutes exactement. Dans le fond, Shoyo n’avait pas tort, la cuisine pouvait ressembler à une science exacte, donnant le résultat voulu si la formule est parfaitement respectée. Mais Edouard voulait démontrer une chose à son fils, ce qui l’amena à se passionner pour cet art. C’est à partir de la préparation de la sauce et sur le travail du poulet que les deux candidats cessèrent de se suivre; Shoyo le traitait entièrement, là où Edouard en faisait plusieurs découpes et différentes cuissons ! Au bout des deux heures, l’odeur ambiante était à ce que l’on dit envoûtante, que ce soit le plat numéro 1 ou 2, les deux laissaient planer des senteurs d’épices semblables au marché oriental un dimanche matin. C’est le fils qui passa en premier, pour améliorer la recette, il avait utiliser du miel. Enduit de ce produit, le poulet était magnifiquement doré, et le sucré du miel, se mêlait aux herbes provençales, rendait le poulet encore plus tendre et renforçait le goût des légumes qui accompagnaient le tout ! C’était un sans faute pour le jeune homme, tout le jury se sentait conquis, si bien que le garçon leva la main, un sourire large sur son faciès venant s’installer devant les compliments. Son père passa juste après lui, et Shoyo devint dubitatif en voyant le vieil homme toujours aussi confiant. Edouard avait fait plusieurs cuissons, plusieurs préparations, mais avait assemblé le tout en le broyant et en reformant le résultat, comme un boucher traiterait de la viande hachée. A la première dégustation, tous les juges perdirent la voix, ne pouvant presque plus s’empêcher de manger, l’un d’entre eux pleurant même de plaisir. Le jeune garçon devant ce spectacle, prit sa fourchette et engouffra une bouchée avant de laisser tomber son ustensile, presque bouche-bée..

- Te fout pas de moi…
- Un souci fiston ?
- On a pas idée d’utiliser du Ketchup comme élément central d’une sauce, surtout aussi épaisse, avec tout ça, ça.. C’est.. Bien trop simple.. Bien trop stupide.. Tu.. Fais chier…
- J’imagine qu’on se voit dès demain matin. Prend un bloc note, on sait jamais haha !
- Ferme-la..

Se sachant perdu, Shoyo prit le chemin de la falaise, les juges pointant tous du doigt le plat numéro 2, Shoyo avait perdu.
Arrivant là ou la mer et les rochers de l’île se croisent, c’est sans surprise que Yuna attendait son frère, comme si elle avait deviné comment les choses allaient se dérouler. Elle lança un regard complice à son frère, un regarde qui signifiait “Je ne t’en veut pas, on a le temps.”, mais le farçon se sentait coupable et ne pu cette fois-ci contenir ses larmes, pleines de frustration, d’amertume et un peu de colère, mais envers lui-même. Plusieurs minutes de silence plus tard, les adolescents avaient remarqué un bateau amarré sur la côté, portant un insigne de pirates ! De nouveaux visiteurs ? Un chance d’en apprendre encore sur le monde ?? Ils étaient excités comme des puces, mais c’était avant d’entendre un coup de feu très puissant venant en direction du village. Yuna, comme Shoyo foncèrent tous deux comme des flèches, mais n’ayant pas la même personne en tête; le garçon songeait à son père et Yuna à sa mère, ils se séparèrent donc en se donnant rendez-vous à la maison, une fois la situation plus claire !


***Chapitre final: C’est le devoir du second.***

c’est bien le rôle du second de protéger les ambitions de son idiote de capitaine, non, Yunie ?” - Shoto Midoriya, 8 ans.

Courant sans retenue, presque à s’en arracher les poumons, Shoyo fonçait droit vers la place qu’il avait abandonné il y a moins d’une heure, pendant que sa soeur prenait le chemin de la maison pour s’assurer de la sécurité de leur mère. Attardons nous un peu plus tard sur la situation des filles et jeton un oeil à la place. Un pirate du nom de Yuki le borgne, 12 millions de berry sur sa tête et son équipage avaient posé pied à terre sur l’île reculée d’East-Blue, et avait donc trouvé le village assez rapidement. Il était de ces pirates idiots qui se pensaient tout permis, et n’avait qu’un but à Fujiko, tout voler sans exception. Comme à son habitude, il arrivait, prenait un otage et soumettait les habitants avec ses hommes. C’est le maire qui était sa victime et le coup de feu plus tôt avait fini dans l’estomac de Edouard qui avait essayé de s’opposer à ces pirates ! C’est effrayée que la majeure partie de la population locale était prisonnière, en otage sur la place, et c’est quelques minutes plus tard que Shoyo arrivait sur les lieux. Immédiatement, il fonça vers son père, inquiet en le voyant au sol et du sang joignant son état lamentable. Bien loin d’être apeuré, c’est en colère que le garçon prit la parole.

- Je ne sais pas qui vous êtes, mais il n’y a rien pour vous dans ce village, alors partez sur le champ ! Et que quelqu’un vienne rapidement en aide à mon père !!
- Je vois que tu n’as toujours pas froid aux yeux gamin, bien le fils de ton père, au mot près.
- Toi, tu es … ce pirate de la dernière fois, il y a des années..
- Appelle moi donc le borgne. Navré gamin, mais ce village m’appartient désormais, alors évitez de jouer les héros et tout ira bien !
- Tu te fous de moi ? Il n’y a rien ici, va t-en ! Notre village ne se laissera pas avoir par des pirates de seconde zone !!
- Dis moi, comment va donc ta soeur ? Que vous soyez toujours ici m’étonne honnêtement ! Ou alors… Elle t’as laissé ici car elle ne voulait d’un boulet dans ses pieds ? Tu sais, il y a 7 ans, c’est uniquement par caprice que je t’ai sauvé de cette bête, je vais maintenant reprendre mon dû !

Une arme à la main, le pirate pointa le torse du garçon et tira une balle sans l’ombre d’une hésitation ! Sous le coup du bruit sourd, Shoyo vit simplement pendant un instant, la promesse faite à sa soeur, se pensant fini. Mais malgré ça, quand il baissa ses yeux vers son corps par réflexe, il ne voyait aucune blessure, que quelques grains de sable apparu sans explication. La balle était pour sa part, partie se loger dans le torse de son père ! Sous ce spectacle, il prit encore plus peur pour son père, alors que le pirate restait surpris par ce qui venait de se passer !

- T’avise pas de crever le vieux, je vais te démolir si tu meurs !
- Fais chier.. On dirait que t’as trouvé un moyen d’éviter les cours jusqu’au bout.. Hehe… - Dit Edouard haletant, avant de s’effondrer.

Dans les mains de son fils, le corps ne donnait plus aucun signe de vie, il avait arrêté de respirer, et Shoyo ne disait mot, ses mains lui indiquant l’état de son père. Les habitants étaient à l’agonie, certains que tout allait se finir ici pour eux. Finalement, un groupe de marine, qui avait suivi les pirates fit son apparition. Ordonnant au borgne de se rendre sous peine de représailles. Loin de se laisser intimider, Yuki exécuta de sang froid le maire avant de déclarer la guerre au groupe de marines ! A partir de là, ce fût un véritable chaos qui tomba sur le village, les habitants, tous se mirent à courir, et les pirates, comme les soldats à tirer comme si les civils n’étaient que du bétail sans importance. Loin de tout ça, encore sous le choc, Shoyo ne voyait pas les balles le traverser, et n’arrivait pas à broncher ou réagir ! C’est finalement le corps ensanglanté d’un de ses camarades de classe qui le sortit de sa torpeur ! Ignorant complètement le blessé, la seule chose qui intéressait le garçon était la sécurité de Yuna. En parlant d’elle, voyons ce qu’il en est.
La fille la plus ambitieuse du village avait couru aussi vite que son frère, et en arrivant à la maison, elle trouva sa mère effrayée, dans la chambre sous le lit. Ekaterina n’était pas une femme très courageuse, et quand on vit dans un lieu paisible comme Fujiko, il est encore plus facile de devenir quelqu’un d’aussi faible et apeuré. Yuna mit bien dix minutes à convaincre sa mère de sortir de sous le lit, et de la suivre pour trouver un lieu plus sur, mais à peine le bas des escaliers atteint que des coups de feu et des cris se faisaient entendre ! Loin d’être intimidée, Yuna pensait à son frère et se jeta sur la porte avant de voir ce qui se passait à l’extérieur. Sa mère n’était pas loin, et elle aussi aperçue la guerre qui se déroulait sous leur yeux. Des pirates se jetèrent sur l’adolescente pour… allez savoir qu’elles étaient leurs intentions, ils étaient tombés sur la mauvaise fille, voilà tout. Se défendre de tels moucherons, rien de plus simple pour Yuna, qui avait appris un peu à se battre. Elle les repoussa facilement, mais elle faisait face à un marine, jeune, sûrement débutant, nouveau dans le métier. Il était effrayé et pointait son arme sur elle. Yuna tenta d’expliquer qu’elle ne faisait pas partie des pirates de cet équipage pitoyable, mais il n’écouta rien et était prêt à frapper ! Un nouveau bruit sourd, celui d’un tir se fit entendre, mais ce n’est pas la fille qui était touchée, Ekaterina, dans un élan de courage, un réflexe maternel pour celle qu’elle a élevée ou simplement par instinct, se jeta et poussa Yuna, prenant la balle en plein dans le torse, s’effondrant dans les bras de la cadette Midoriya qui s’était élancée pour attraper le corps. Elle n’avait pas de réaction, sûrement que la balle avait impacté son coeur, l’éliminant sous le coup. Yuna était larmoyante, inconsolable, mais le plus dramatique et le plus touché se trouvait 150 mètres plus loin.. Shoyo, à la recherche de sa soeur, et le sourire rassuré qu’il avait sur le visage, disparut aussi vite devant la scène. Il était tremblant, ne pouvant plus faire un geste, et il ne voyait que Yuki le borgne mettre une balle dans la tête du marine. Shoyo ne pouvait rien entendre de ce qu’il se passait, n’avait qu’une réaction possible à ce moment:

- YUNAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!


Une lumière aveuglante vint frapper le cerveau du garçon. Lorsqu’elle s’éteignit, il était de nouveau sur la place, à genoux, du sable flottait dans l’air, et le silence régnait en maître sur tout le village. Il voyait flou, ne comprenait rien, et c’est finalement une gamine, 8 ans grand maximum, aux traits similaires à Yuna qui vint le sortir de son état pour lui parler:

- On peut dire que tu n’y es pas allé de mains mortes hihihi !
- Je… je.. Ou suis-je ? Que.. Yun..
- On dirait que t’as pris un sacré coup sur la tête ! Si je le voyait pas moi-même, je dirai que t’es le plus atteint ici.
- Que s’est-il passé ? Pourquoi?.. Je comprends rien… - dit-il en regardant autour de lui, voyant les cadavres de plusieurs personnes du village, mais aussi de pirates et de marines.
- Hmm.. Comment résumer la situation ? Je sais ! En chanson, rien que pour toi ! ♪Le petit Shoyo, dans un excès de colère, a perdu la boule, et mis tout le monde à terre. De sa rage est née un pouvoir incommensurable, il réduit tout Fujiko à néant dans une tempête de sable !♪ hihihihi, pas mal, je suis doué hein ?
- Sable ? Je comprends pas.. Mon.. Mon bras.. AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

L’effroi gagna le jeune homme quand il aperçu son bras gauche, inexistant, le moignon en sable et des grains flottant le long, ainsi qu’une partie de son visage. Mais tout reprit forme rapidement quand son sujet de prédilection lui revint enfin clairement en tête.

- Ou est-elle ? OU EST MA SOEUR ???
- C’est moi ou t’es un peu grognon ? Si je dis pas de bêtises, tu l’as laissé pas loin de la maison.. Tu devrais courir, j’ai tellement hâte de voir ta tête hihi !

N’écoutant que le lieu indiqué, Shoyo se mit à courir à toute allure ! Ne remarquant pas les maisons en piteux état, les corps au sol, certains asséchés comme des fruits secs. Toujours un peu dans le flou, il n’était capable de penser qu’à elle, sa promesse, leurs moments, était-elle encore de ce monde, avait-elle réussi à sortir indemne de toute cette histoire complètement folle ?? La réponse n’allait pas tarder à lui éclater au visage. Il s’arrêta d’un coup et se mit à trembler.. Approchant doucement le corps, des larmes au visage.. Elle était juste sous ses yeux, un corps desséché et mort à coup, celui de la femme dont il devait un jour écrire la légende, celle qu’il voulait protéger, sa Yunie, sa soeur..

- Que… non, lève toi.. Yunie, c’est pas drôle.. Ta blague est nulle… debout.. NON ! LÈVE TOI !!
- Eh, tu te souviens de ce qui s’est passé ? C’était grave marrant !!
- FERME LA !! T’ES QUI POUR COMMENCER ?? QUI A FAIT ÇA A YUNIE ???
- Tu t’en rappelles pas ? Bon, je vais, dans ma grande générosité, te rafraîchir la mémoire. Je vais juste faire une photo mentale de ta tête, elle valait tellement le coup !! Bon, aloooooooors, comment expliquer ? Encore en musique ? Ou je te rejoue carrément la scène ? - demanda t-elle, commençant à faire les cents pas autour du garçon. Après le pathétique décès de votre mère, beh madame ta soeur s’est comportée comme une adolescente de 15 ans, complètement perdue et apeurée ! Oh wait.. C’était une adolescente de 15 ans complètement perdue et apeurée..
- Yunie est la personne la plus courageuse que je connaisse, ne t’avise pas de mentir..
- Il y a une énorme différence entre vos fantasmes de gosse et la réalité, bref, m’interrompt pas ! Là elle pleurait allant vers toi, comme si elle cherchait du réconfort ou une protection, mais c’était trop tard, tu étais déjà dans un état second, et là, tu l’as attrapé au cou, et tu l’as desséchée de part en part ! C’était tellement divertissant à voir, t’as carrément effrayé le pirate pendant une minute !
- Jamais.. Je n’aurais pu faire ça, je n’ai pas ce genre de pouvoir.. C’est.. Impossible..
- Ouais, dis ça aux gens que tu as tué aujourd’hui, on verra s’ils sont d’accord.. Ah non, tu peux pas, ils vont avoir du mal à te répondre… Si seulement tu pouvais te souvenir de la scène: “Sho-chan ! Aide moi, maman est.. Aaah aah tu me fais mal, grand frère aaah.. Je..” Et pouf elle était morte ! Après quoi, une tempête de sable a commencé à se soulever, tes pieds ont laissé place à une tornade ardente et tu as défoncé tellement de gens ! Yuki le borgne, le pharmacien, des marines, des pirates, et là, le show, une tempête si grande qu’elle a détruit presque tout, franchement, même moi, je te tire mon chapeau, c’était dément !!
- Tu mens.. C’est faux.. Faux … C’EST FAUX !! Ce n’est pas ma faute !! Et comment t’aurais pu survivre à tout ça toi ?? Pourquoi tu ressembles autant à Yunie ???
- Tu ne veux vraiment rien comprendre hein ? Je te répondrai bien, mais t’es sur le point de t’évanouir, on parlera plus tard, repose toi bien Sho-chan hihi !

Le jeune garçon, sombrant dans un désespoir et une fatigue totale s’effondra bien au sol de tout son poids, ses larmes alimentant la terre d’un village qui n’en était plus hein. A cet instant, il ne souhaitait qu’une chose, mourir.
Bien des jours après le massacre, le garçon reprit conscience, mais il n’était plus à Fujiko, mais dans une chambre ? Plutôt une cabine de bateau. Des francs-marins passant par là s’étaient arrêtés pour se rassasier mais n’avait trouver que des habitations en ruines et des corps morts. Et au milieu de tout ça, Shoyo. Ils avaient soignés l’adolescent, et lui avaient redonné des forces. Dans la pièce, il n’y avait qu’une femme, lui et la fameuse gamine qui le suivait partout depuis tous ces évènements.

- Comment tu te sens gamin ? Et que s’est-il passé sur cette île ?
- Je.. Ou sommes-nous ?
- C’est moi qui pose les questions ici, et toi tu y réponds.
- Eh bien alors, dis le lui. Je suis Shoyo Midoriya, j’ai des pouvoirs démoniaques, et en voyant mes parents mourir, j’ai pété un câble, puis j’ai fait des trucs trop marrant ! Vous avez vu l’état du village ? Merci qui ? Merci Sho-chan !!
- Ferme la !!
- Calme toi immédiatement !! A qui parles-tu ??
- Hein ? Mais comment..
- Tu percutes enfin ? Et oui, je ne suis que dans ta tête ! Techniquement, je suis le moyen le plus rationnel que ton cerveau a trouvé pour t’éviter de perdre la boule, mais dans les faits, j’aime mieux dire que je suis la représentation de ton plus grand pêché hihi !
- Mon pêché ?
- Toute ta vie, tu n’as fait que te cacher dans l’ombre de tout le monde. Quand ce n’était pas ta soeur, c’était ton père, tu es incapable de prendre une décision. Et moi, je suis le résultat de cette lâcheté. Maintenant que tu n’as plus personne, dis moi donc derrière qui vas-tu te cacher ? A qui vas tu encore mentir ? Ta soeur décédée ? Car j’ai une bonne mémoire, et tu devais la protéger à tout prix, ou est-elle maintenant ?
- Tais-toi.. - souffla le garçon, les larmes aux yeux.
- Maintenant que je suis là, tu ne peux plus te mentir, déçu ?
- Gamin, ça va ? Tu parles seul, t’as perdu la tête ?
- Je.. Pardon, oui ça va.. Un pirate a attaqué notre village, avec des pouvoirs bizarres, et la marine est intervenue.. On était tous que des animaux au milieu de leur guerre, et tout le monde a été massacré…
- Et tu as survécu comment ? Avec ton fruit du démon ? Le sable que tu dégages depuis avant à l’air dangereux, ne fais pas de conneries..
- Je n’en sais rien.. Je ne sais pas du tout… Je n’ai plus rien, ils sont tous morts.. J’aurais bien aimé mourir avec eux, ça aurait été bien plus facile..
- Navré d’apprendre ce qui t’es arrivé gamin, maintenant tu es en sécurité. Et si tu n’as nul part ou aller, j’ai une histoire à te conter, peut-être trouveras-tu une raison de vivre après ça.

La mystérieuse femme lui raconta l’histoire de Scarface, l’homme qui voulait changer le monde et détruire le système actuel. Elle garda la parole pendant bien une heure entière, et Shoyo n’en perdit pas une miette ! Pendant plusieurs jours, il resta dans un état dépressif, essayant même à de nombreuses reprises de mettre fin à ses jours, mais étant rattrapé par son corps de sable à chaque fois. Il découvrit ce qu’était un fruit du démon et se rappela de ce qu’il avait mangé avant son duel de chefs. Finalement, son désespoir s’était changé en colère, une colère envers les hautes autorités de ce monde, aussi bien les pirates, que la marine, les deux lui avaient arrachés tout ce qu’il possédait ! Pendant les mois qui suivirent, Shoyo décida de ne toujours pas croire la petite fille qui le suivait partout, et prit deux décisions: la première, honoré son père en essayant de devenir un cuisinier digne du restaurant Midoriya, et la deuxième, vivre comme l’aurait fait sa soeur, le sourire aux lèvres et en regardant toujours vers l’avant ! Convaincu par l’histoire de sa salvatrice, le garçon rejoint le clan de Scarface, bien que leur finalité était la même, ce n’était pas le cas de leur méthode, mais il aurait tout le temps d’avoir son mot à dire plus tard. Ce qui l’intéressait dans l’immédiat, c’était de devenir plus fort, maîtriser son pouvoir et finalement pouvoir réaliser ses ambitions.
Il passa des mois a s’entraîner à East-Blue, toujours tourmenté par la gamine, mais gardant la tête haute. Et il était à présent arrivé à une ville, seul, à la recherche de compagnons peut-être ou juste de vivres, mais certain d’une chose: plus jamais il ne se contenterai d’être un second.


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Jaja, tout simplement ♪
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie]   Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie] EmptyVen 17 Nov - 20:37




Validation


Salut Shoto Todoroki Izuku Midoriya ! Je passe donc m'occuper de ta fiche Very Happy

Qualité : 400/500


je courrait -> courais

j’ai simplement adhérer
-> adhéré

on ne va nul part
-> nulle part

bien qu’elle n’est pris place -> n'ait

je pense que la guerre ridicule que se livre les pirates et les marines -> livrent

vous ajouté -> ajoutez

rien d’autres -> autre

est né quelques années plus tard un jeune garçon, un enfant du nom de Shoyo Midoriya ! Ce petit garçon -> répétition

Alors ! Si globalement ton style est bon et efficace, il est malheureusement parsemé de nombreuses petites imperfections qui hachent la lecture. Je pense que les 3/4 des erreurs de ta présentation sont dus à un manque de relecture, alors je ne peux que te conseiller d'être plus attentif !

Cohérence : 300/500


Niveau cohérence, t'as globalement essayé de t'intégrer au mieux dans l'intrigue. En revanche, j'ai un assez gros problème avec la facilité de ton intégration au sein de la franc-marinerie. Ton but et le leur n'ont pas l'air de concorder dans ton histoire. Tu aurais très bien pu être pirate, ou juste civil, pour réaliser le rêve de ta soeur.

En parlant de ta soeur, je trouve que tu te pardonnes assez facilement l'acte. Certes, tu affirmes avoir été dépressif etc... Mais de là à vouloir réaliser son rêve à sa place ? Est-ce que ton personnage en est ne serait-ce que digne ?

Je regrette aussi que tu ne nous donnes pas plus de détail sur ta maîtrise du fruit, et, surtout, sur ton opinion à son sujet. On ne sait pas si tu le détestes au point de ne pas vouloir l'utiliser, si tu l'acceptes...

Longueur : 250/250


Niveau longueur, rien à dire ! On a des dialogues, des détails psychologiques, de l'histoire bien ficelée... C'est nickel ! Tes PNJ sont attachants, et je regrette vraiment le sort que tu as réservé à ta soeur :/ C'est dire que t'as bien fait ton job !

Originalité : 450/500


En ce qui concerne l'originalité, j'ai trouvé ça vachement sympa ! En revanche, je crois que j'aurais préféré que tu gardes ta soeur en vie et que ton perso, au final, se mette à vivre à travers sa soeur. Ca t'aurait permis de jouer deux personnages au lieu d'un seul.

Le choix de faire un franc-marin te rapporte également des points, tout comme cette petite description combattive de la préparation du repas. On sent l'inspiration food wars, mais c'est vraiment bien joué !

Je regrette néanmoins le manque de la petite touche fun de ton personnage. Certes, cette voix dans ta tête (procédé que j'utilise aussi) est un petit plus, mais il est full creepy. Or, dans One Piece, même les personnes les plus dark ont un côté un peu loufoque - Lucci avec son pigeon, Doflamingo qui est un flamand rose - et ça manque malheureusement un peu chez toi.

Subjectivité : 250/250


De manière générale, j'ai beaucoup aimé ta présentation ! Il y avait une longueur suffisante - bien que je trouve certains passages peut-être un peu trop longs sans raison apparente - et des passages intéressants !
Malheureusement, je dois t'avouer ne pas ressentir d'empathie pour Shoyo, ce qui m'indique que quelque chose cloche quelque part. Peut-être par rapport à son caractère très renfermé, ou, comme je t'ai dit, le trop grand sérieux du personnage...

Dans tous les cas, ton Suna Suna est validé !

Note finale : 1650 Dorikis

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Shoyo Midoriya, le cuistot du désert ! [finie]
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