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 Makkura, noir comme une Ombre

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Makkura Ondari


☠ Messages : 2
☠ Âge du Personnage : Inconnu
☠ Berrys (x1000) : 1012005
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 1600
☠ Notoriété :
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☠ Karma :
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Makkura Ondari

Makkura, noir comme une Ombre Empty
MessageSujet: Makkura, noir comme une Ombre   Makkura, noir comme une Ombre EmptyLun 13 Nov - 23:52



Makkura"Surnom" Ondari




Prénom et Nom: Makkura Ondari
Âge : 23 ans
Sexe : MAsculin
Avatar : Gundham Tanaka
Groupe : Civil
Métier : Colporteur d'arme et vendeur d'esclaves
Espèce : Humain
But : S'enrichir tout simplement

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Kage Kage No Mi(Fruit de l'Ombre)
Autres capacités : (sous réserve de validation) XXXX


Description physique

Comment  suis-je ? Noir comme une ombre ? Ahah je rigole voyons, asseyons nous et rigolons ensemble...Ou pleurons.

Aujourd'hui, parce qu'avant j'étais un gosse, je suis un homme. Un homme avoisinant les cents quatre-vingt centimètres, d'un magnifique regard de braise. Et de charbon. Et oui je n'ai pas les yeux de la même couleur enfin si mais non.
La couleur rouge vient, je pense, d'un jour où sous l'effet de la douleur mon œil s'est tellement injecté de sang que la pupille n'a jamais pu retrouver sa couleur d'origine. Du coup j'ai les yeux....Rougeon ?Sur mon œil noir vous pouvez voir une énorme cicatrice qui m'a été faite par mes bourreaux, une parmi tant d'autres en somme me direz vous ? Certes mais, celle la est très visible comparé aux autres.

Bref j'ai une magnifique chevelure en forme de pinceau aquarelle, dieu que je hais ça, avec des mèches blanches. D'après un médecin que j'ai rencontré cela serait dû au fait que j'ai beaucoup, beaucoup mais vraiment beaucoup, subit de pression et de stress étant enfant. Surprenant n'est-ce pas ? Oui moi aussi j'étais étonné, moi stressé ? Noooon.

Parlons maintenant de mon magnifique manteau, je me le suis offert avec la vente de mes premiers esclaves, aka des membres de l'équipage du bandit qui changea ma vie en tragédie. Ce manteau, tout de cuir noir, du taureau d'ailleurs,  a été fait par un tailleur de grande renommé sur une île inconnu de South Blue. Étonnant et pourtant il n'est pas si mauvais que ça pour le rendu. Cette veste à un nombre incalculable de poches, comme je l'avais demandé, pour que mes hamsters puissent circuler entre elles et ainsi se cacher et jouer sans que je n'ai à vraiment m'occuper d'eux. Du coup la doublure avait été conçu dans ce même but.

J'accompagne le tout avec un pantalon souple noir, et un t-shirt blanc de simplicité avec une croix rouge stylé. Ouais les croix ça en jettent.
Sous mes vêtement se cache par contre un corps finement sculpté sur mes années d'esclave, corps néanmoins abîmé. Mon dos est couvert de cicatrices, tellement qu'il est difficile de les compter, il ressemble à une carte en relief.
Ah et mon écharpe. Et bien, comment dire, celle ci viens de chez moi. Je suis revenu à l'endroit qui m'a vu naître et dans les décombres de ma maison j'ai trouvé un vieux morceau de vêtement violet qui appartenait à ma mère. Je le garde autour de mon cou pour me rappeler d'être impitoyable, que je serais désormais le requin de ce monde. Pas de pitié.


Description mentale

Colère.
Je suis et je serais en colère. D'aussi loin que je me souvienne, et cela remonte donc à loin j'étais en colère de me souvenir de tout. Je suis une personne né avec le « don » de la mémoire eidétique.
Je parle  plutôt de malédiction. Il faut savoir qu'il existe plusieurs types de mémoire eidétique, et qu'elle varie d'un individu à l'autre par exemple, il m'est impossible de me rappeler du goût ou des odeurs des choses mais, je me rappelle très bien des sons et de la douleur. Oui la douleur. Dès que j'y repense, je me rappelle de n'importe quelle douleur. Lointaine, proche, physique ou émotionnelle. Alors je peux aussi me rappeler de ce que j'ai lu et vu mais, sachez que ce n'est clairement pas une bénédiction, oh non.
La deuxième raison de ma colère est que je ne veux plus jamais être inférieur, plus jamais je ne veux servir et être esclave de quiconque, plus jamais je ne veux être enchaîné et jamais plus je ne verrais des personnes m'être arrachées. Voici les raisons de ma colère.

Égoïsme.
Je suis égoïste. Lui, il naquit après que j'ai pris mon indépendance et que je sois mon propre chef. Je ne  pense dorénavant qu'a moi, je passe avant tout le monde et je suis plus important. Je suis un égocentrique fini et j'en suis fier. Très fier. Je suis capable de pousser une petite vieille si elle me gêne sur mon passage ou bien de manger un fabuleux repas devant un gosse pauvre et sans famille vivant dans les poubelles.

Avarice.
Je suis devenu avare mais, mon avarice est liée à mon ego en soit. Je ne partage pas mon argent, j'y tiens, j'ai trop connu le pain rassis et trop mangé de saloperies enfant que je ne peux me permettre de dépenser un berrys pour quelqu'un d'autre et même pour moi, je ne prend que l’essentiel, de la bonne bouffe mais jamais plus que cinq pour cent de la somme que je viens d'encaisser n'y passe.
Dix pour cent partirons pour l'entretien de mon manteau/jouet pour mes hamsters  mais je garde le reste pour les cas d’urgence.

Courage.
Eh bien oui, je suis peut être un sale type mais je suis quand même courageux. La preuve je n'ai pas peur de me lancer dans un combat si cela touche mes intérêts financiers ou mes amis à poils. Les grandes négociations ne me posent pas non plus le moindre trouble car je peux me rappeler de tous les arguments de mon opposant en affaire.

Ténèbres.
Oui j'ai mes ténèbres, je ne ressens plus grand chose en fait. La plupart de la misère du monde ne m'attendrit pas, comme la mort des gens autour de moi.
La vue du sang ne me posent pas plus de problème que de boire un verre d'eau en pleine canicule, je dirais même que j’apprécie ça maintenant. Le sang coulant et s'échappant d'un corps à une touche de poésie, un je ne sais quoi de mystique, du coup il faut se délecter de chaque instant où il coule délicatement de quelqu’un.
Une autre ténèbres, c'est ma tendance à être lunatique en fait. Je peux passer d'un extrême à l'autre, je peux être très conciliant et la minute d'après égorgé une personne pour me détendre. Je suis vraiment très changeant comme garçon, du coup je ne suis pas spécialement fiable pour un travail d'équipe.

Politique.
Alors je me fous un peu de ce qui se passe dans ce monde mais, néanmoins les guerres sont plutôt pour me réjouir. Vous savez dans mon milieu, plus les gens ont besoin d'armes, plus je vends, plus  j’engrange d'argent donc, si cette histoire de FrancMarinade...Marinari...Marinerie !
Bref si elle a besoin de moi comme vendeur et bien, je serais son ami autant que celui du gouvernement.Je n'ai pas vraiment de préférence tant que je peux faire mon beurre sur leur dos.
Par contre j'ai un problème avec la Marine, un gros. Il me déteste vraiment. En même temps je reconnais que le trafic d'humains n'est pas spécialement légal partout et que la vente d'arme non plus. Bon pour l'instant je ne suis pas spécialement connu alors je m'en sors assez bien mais, si je me fais prendre plusieurs fois je vais probablement me retrouver avec une prime sur la tête et ça ne sera pas facile de continuer mon affaire.
Les pirates sont pour moi des clients, enfin la plupart, certains tentent parfois de me doubler du coup je me dois de les calmer. Vous savez dans mon milieu parfois, il faut jouer à qui a la plus grosse et bien sûr le vendeur doit avoir cette plus grosse chose.
Pour les chasseurs de primes, pour l'instant je les laisse tranquille, ils ne me gênent pas, ce sont d'honnêtes hommes.

Autre.
J'aime le thon. Le thon Gras.
J'aime les graines.
La viande fumée.
La pénombre.
Les femmes.

J'ai une aversion pour les hommes de mon milieu et les frelons. C'est les même engeance, la concurrence et les insectes. Du coup je les écrase. Je n'ai pas peur, sauf de servir d'esclave, encore.
J'ai quand même des aspirations pour le futur ! Oui j'ai quand même quelques rêves, même si je n'en parle pas trop. Je veux accumuler beaucoup d'argente mais, surtout je veux me créer une famille sur laquelle régner, c'est mon secret inavoué. Je veux que mon nom soit dit avec crainte et respect et étendre mon savoir faire sur tous les océans, d'ailleurs je commence de plus en plus à m'intéresser à la fabrication d'arme, enfin parce que les coûts d'achat et de production ne sont pas les mêmes voyez-vous...


Histoire

Je suis une ombre.
Je suis une ombre.
Je suis une ombre.

D'ombre je suis et d'ombre j'étais, d'ombre je vis et d'ombre je meurs.

Parfois, il arrive que quand un homme et une femme s'unissent, un enfant apparaît. Cet enfant, comme premier réflexe se met à crier et à pleurer sous l'effet de la douleur de son premier souffle.
Pour beaucoup on ne s'en souvient pas mais, pour moi, c'est un souvenir.
Parfois quand un enfant né, il a dans le berceau, certaines capacités ou habiletés qui le différencient des autres ; pour moi ce fut la mémoire, je peux me rappeler de tout depuis ma naissance, de mon premier souffle à mon dernier et évidemment, je me souviens aussi de la douleur.
Voici ma malédiction.

Je suis né il y a plus d'une vingtaine d'années sur une petite île de South Blue, dans une famille tout ce qu'il y a de plus normale, un père et une mère aimante, quelques animaux dans une petite ferme avec quelques plans de légumes pour subvenir aux besoins du quotidien.

Un souvenir que j'aime beaucoup, c'est l'odeur si particulière de la spécialité de ma mère, la tarte au saumon. Une pâte fine, chargée en citron et en crème, de fines herbes, de belles tranches de saumon fumé et un mélange secret de sa conception. Lorsque l'odeur s'échappait du four j'étais toujours à la fenêtre, guettant le moment où ma mère sortirait le précieux du four. Et lorsque venait l'heure je me ruais dans la cuisine, mettais la table et m'installait la langue pendante et les couverts levés.

Mon père, bûcheron de métier, rentrait toujours à la tombée de la nuit, il prenait toujours le temps d'embrasser tendrement ma mère avant de m’attraper pour aller se laver à la rivière. Je prenais toujours le bain avec mon père lorsque j'étais enfant, une famille fière et unie.
En revenant de la rivière, nous nous mettions à table et je m'amusais à raconter ce que j'avais vu la semaine dernière, à leur dire ce qu'ils faisaient tel jour et à telle heure, ce qui en passant, suscitait toujours le regard étonné de mon père.

Puis c'est un jour en revenant de la rivière que le drame se passa, celui qui changera ma vie heureuse et parfaite.
Lorsque mon père m'attrapa à une main pour me mettre sur ses épaules direction la maison. Au milieu du chemin, des cendres commencèrent à nous chatouiller le nez, puis quelques secondes après l'odeur.
Insoutenable.
Agressive.
Douloureuse.

Même si j'étais enfant j'avais compris, je savais ce qu'il se passait, je savais que ce qui me chatouillait le nez était ma maison. Ses murs, son bois, ses tuiles, le foin de ses cloisons et toutes les fleurs l'entourant.

Mon père se mit à courir, rapidement, tellement vite que je croyais être un éclair. Arrivant à l'orée des arbres, nous aperçûmes un attroupement d'hommes au milieu des flammes de la propriété et l'un d'eux tenait ma mère au-dessus du sol d'une seule main et son bras ... Son bras ...
Était semblable à une queue de serpent.

Mon père me posa avec délicatesse emprunte de force, me regarda dans les yeux, posa sa main sur ma tête et me souffla quelque chose. Un mot, une excuse, une malédiction encore.

« Désolé gamin. »

Attrapant la hache qui ne quittait jamais son flan, il chargea. À une vitesse incroyable, une vélocité que je ne lui connaissais pas, une vélocité que je sais aujourd'hui, ne s'acquiert pas en coupant simplement du bois et en portant son fils tous les jours, non mon père me semblait être un éclair, une tornade, une ...
Etoile Filante.
Son cri résonna avec splendeur et puissance, mélange parfait de ce qui constituait mon paternel. À ce moment je pensais que rien ne pouvait l'arrêter, que rien ne pouvait le vaincre. Il ne fit qu'une bouchée du premier qui se rua vers lui, le deuxième vit probablement son corps d'en haut et le troisième reçu un coup au plexus qui le projeta violemment en arrière...

Mais l'homme avec son bras étrange bougeait rapidement, plus vite que mon père. Il l'attrapa avec aisance, le regardant avec un rictus démoniaque et ordonna à ses hommes de le mettre en charpies. Aussitôt tout le restant de la troupe s'avança en rigolant.

Leurs rires résonnaient encore dans mes oreilles. Les cris de mon père, la couleur de son sang sur les derniers rayons du soleil, l'odeur de la maison, sa voix plaintive, la couleur. À nouveau les cris, la douleur, le sel, le sel ...

Les morceaux de mon père tombaient au fur et à mesure sur le sol et dans un chagrin extrêmement profond je me mis à courir vers les monstres devant moi, un bâton dans les mains.

À la suite de ça, un des hommes m'attrapa, me bloqua et me força à profiter du triste spectacle. D'un côté mon père se faisait charcuter vivant et d'un autre côté ma mère voyant défiler homme après homme.
Son regard.
Vide.
Amorphe.
Sans émotions.

A la suite de ça le chef de la bande m'embarqua sur leur navire, me posa dans la soute du bateau et me laissa dans le noir plusieurs jours. Assis dans l'obscurité, j'écoutais le chant de la mer, le son des poissons claquant sur la coque, et tous les autres sons autour de moi. J'entendais des voix, celle du leader serpent. Il parlait de chiffres, il les lisait à haute voix. Il n'y avait que très peu de lumière qui filtrait à travers les planches de bois et tout n'était qu'ombre.

Quand la cale s'ouvrit à nouveau, le chef m'attrapa et me mit sur le pont. Il me poussa en direction du quai où le navire était amarré et je ne sais par quelle magie noire, un homme sortit de la cabine du capitaine, un livre en main et il se jeta par dessus bord.
Le capitaine hurla et ordonna à ses hommes d'aller récupérer le bouquin. Ils revinrent quelques minutes après, livre en main et illisible.

Nouvel hurlement.
Compte.
Compte.
Chiffre.

J'ai alors ouvert la bouche et je me mis à réciter tous les chiffres que j'avais entendu pendant mon périple, le tout associé à des noms. L'homme me regardait éberlué et c'est comme ça que ma vie d'esclave commença. J'étais devenu un livre de compte vivant.

Pendant un peu plus de dix ans ma vie de servitude se poursuivit, avec ses hauts et ses bas.
Tantôt je pouvais avoir un morceau de cabine et un repas chaud, tantôt je me retrouvais dans la cale avec les autres esclaves à manger du pain rassis.

Pendant une dizaine d'années j'avais subi nombre de choses, comme le vice Capitaine, qui m'avait brûlé le dos un grand nombre de fois. L'arrière de mon corps ressemblait à une fresque dantesque, une carte en relief ou bien un désert plein de dunes.

Un jour j'ai eu la bêtise de m'opposer à lui et je lui ai entaillé la joue en le frappant. À ce moment là il m'attrapa, comme mon père autrefois, avec une grande violence, me projeta et il se saisit de son tisonnier et le planta sur mon œil, d'où je tire une cicatrice.
Mais cet homme n'était pas le pire de mes bourreaux, non loin de là. Un des hommes, celui qui gérait la salle des canons, un petit mec et très maigre à qui la vie avait pris plusieurs dents, aimait me rendre visite le soir, cet enfoiré.

Cependant, ma vie prit un grand tournant lorsque dans la cale aux esclaves un vieil homme arriva. Il était plutôt musclé et légèrement trapu, on pouvait lire sur son corps les marques d'un grand passé, douloureux et sûrement difficile, de longs cheveux d'argent attaché en natte et de fines lunettes en dessous de sa ride du lion.

Dans la pénombre cet homme me fit un signe alors, je me suis approché avec méfiance tout d'abord puis, au vu du sourire éclairant son visage, avec plus d'assurance. Lorsque je fus à côté de lui, il sortit de sa poche quatre petit hamsters. Il me les présenta un par un par un, le plus gros en premier : Eddy.

Il me décrivit celui ci comme timide de nature et très vorace, il était capable de tout manger, tout.
Le deuxième était Grid, le hamster roux et blanc qui lui, était un radin et avait tendance à toujours garder de la nourriture pour plus tard.

Le troisième et le quatrième étaient des frères , Gok et Bok. Gok est le hamster qui a toujours la pêche et part à l'aventure seul et Bok lui est un fainéant et passe son temps à dormir.
Il me laissa les caresser et les prendre dans mes mains, mon cœur d'enfant refaisant surface pour quelques minutes.
Ted Frinze.

C'était le nom du vieux monsieur, il resta sur ce bateau plusieurs mois, le temps de la longue traversée que nous faisions. Ted m'apprit beaucoup de choses sur le monde, sur son fonctionnement et sur sa politique. Il me parla du gouvernement, de la piraterie, des marines et de la Franc-Marinerie. Enfin, des échos qu'il en avait entendu.

Les quelques mois que nous avons passés ensemble furent merveilleux. J'avais l'impression d'être redevenu l'enfant vivant près de la rivière, avec la soif d'apprendre. Les hamsters étaient aussi un puissant réconfort.

Ted me demanda alors depuis combien de temps j'étais ici. La seule chose que j'ai réussi à lui dire c'est que je faisais parti des murs de ce navire, j'étais là depuis trop longtemps.
Et les cicatrices sur mon visage et mon dos finirent mon histoire. Il comprit absolument tout, tout.

Aussi un soir alors que je dormais contre lui, les hamsters sur ma tête et sur mes épaules il se leva en silence, me réveillant légèrement et m'observa. Il leva sa main devant mon visage.
Le temps s'écoula.
Rapide.
Lent.
Stoppé.

Cet instant me parût durer une éternité et, le temps d'un souffle, je sentais la chaleur émaner de sa main. Son sourire aussi puissant qu'un soleil et son regard perçant comme celui d'un aigle.
Mon sommeil disparut, laissant place à une chaleur bienveillante dans tout mon être.
Il posa deux de ses doigts sur mon front et me lâcha son rayonnant sourire de plus belle, tout en me faisant promettre de veiller sur sa petite famille.

Et d'un coup, ce fut le trou noir. Je me suis réveillé des heures après et lorsque la cale s'ouvrit, le capitaine m'appela pour mon job du jour et je vis un macabre spectacle. Des tas de corps étaient autour de nous, dont celui du canonnier en chef et là je compris.
Le vieil homme venait de sacrifier sa vie pour alléger la mienne.

C'est quelques années après sa disparition que je pus avoir un peu plus d'indépendance, le capitaine m'autorisant à sortir, non sans m'empoisonner au préalable pour être sûr que je revienne.

C'est lors de l'une de ces sorties que ma vie bascula, lorsque Gok partit sans crier garde et qu'en me lançant à sa poursuite je me suis retrouvé en forêt. J'étais empoisonné mais, je ne voulais pas repartir sans lui. Cependant la faim me tiraillait de plus en plus, pesant sur mes forces autant que le poison. Au moment où j'allais abandonner, Bok poussa un petit cri vers le haut et je le vis pendu à un étrange fruit.

En montant le chercher, je pris le fruit et par curiosité j'y goûtais, prenant une première bouchée conséquente au vu de ma faim, bouchée que je recrachais presque aussitôt tellement le goût était amer et presque poussiéreux. J'avais faim mais, c'était immangeable.
Je suis donc rentré en catastrophe au bateau, un peu avant que la nuit ne tombe complètement et je me suis rendu à la cabine du capitaine pour avoir l’antidote. Il avait un sourire malsain lorsque je suis entré et il se saisit des quatre hamsters qui me couraient dessus dans tous les sens, et il leur...
Claqua la nuque l'un après l'autre.
A chaque claquement un cri s'échappa de ma gorge.
Surprise.
Rage.
Peine.
Douleur.
A chaque fois qu'un corps s'écrasait au sol une larme coulait.
Une.
Deux.
Trois
Quatre.

Le capitaine me jeta l'antidote à la figure en rigolant, je me dépêchais de ramasser les corps de mes quatre camarades et de sortir de la cabine. Serrant les quatre petites créatures dans mes mains, des larmes roulant et assiégeant mon visage je me mis à crier. À crier que j'aurais ma revanche.
Puis la nuit tomba et passa.

Lorsque le soleil pointa le bout de son nez, filtrant à travers les planches de bois du bateau. Quelque chose attira mon attention. Délicatement, dans les ténèbres, mon ombre me paraissait plus dense, plus matérielle et par curiosité ma main se tendit vers elle.

Au contact de l'ombre, je me souviens avoir frémis car la consistance de celle ci me surprit, à la fois douce et rugueuse, froide mais agréable. Je me rendis aussi compte que je pouvais la manipuler, la sortir et la rentrer légèrement du sol. Un sourire diabolique éclaira mes lèvres, l’événement que j'attendais depuis des années et des années venait de se produire, le jour où j'aurais une occasion de prendre l'avantage.

Cela faisait des années que j'avais sciemment élaboré une combine pour un jour m'échapper de ces bâtards qui avaient ruiné ma vie. J'avais compris ce qui se passait avec moi, Ted m'avait raconté des récits sur les fruits du démon et les capacités accordées à ceux qui les mangeaient.
À dire vrai, je ne m'étais pas tourné les pouces pendant les années que j’avais passé ici, non. J'avais au fur et à mesure du temps faussé les chiffres que le capitaine me faisait retenir, détournant peu à peu des sommes imaginaires et j'avais ma victime à qui faire porter le chapeau : le Vice Capitaine.

En sortant sur le pont en cette matinée je ne pouvais m'empêcher de rire intérieurement, mon excitation se mêlant à la haine, le chagrin et la joie. J'allais me venger après plus de dix ans de captivité.

Le soleil caressa mon visage, réchauffant mes joues sèches et mes yeux gonflés. Prenant une grande inspiration, j'exhalais, j'exultais et levais les bras vers le ciel en savourant la brise marine. Je pris ensuite la direction de la cabine du capitaine et je frappais fort sur la porte, faisant trembler le panneau de bois. Le serpent ouvrit la tête enfariné et me regarda d'un mauvais œil en me demandant pourquoi je faisais ça à cette heure ci. En le regardant dans les yeux, je commençais à répéter le mensonge de toute une vie. Il m'avait trahi hier alors que je le servais depuis des années bien mieux que son Vice Capitaine, je le servais bien mieux que quiconque et pour prouver mon engagement auprès de lui je venais dire la vérité après des années de sévices.
Son ami m'avait torturé, prenant mon dos comme preuve, pour que je falsifie les chiffres que je retenais depuis toujours. Je lui révélais qu'il lui avait volé des centaines de milliers de berrys et cet imbécile me cru, en colère qu'on lui vole ses gains et il se rua dans la cabine de son Vice.
Les graines de la discorde étaient jetées et en quelques minutes à peine une véritable anarchie régna sur le navire.

Tournant ma tête vers le soleil, je l'observais monter peu à peu, augmentant la taille des ombres des personnes autour de moi. D'un coup un cri s'échappa de l'attroupement et le sang gicla, et une véritable mutinerie éclata. Les partisans de chaque hommes se battaient les uns contre les autres, je m'assis sur les cordes et je savourais cette vision des plus douces. J'attendais le bon moment pour insuffler la peur dans leurs cœurs, comme ils l'avaient insufflée en moi auparavant.
Soudain, le signal que j'attendais arriva, le Vice-Capitaine tomba au sol la gorge tranchée et il tentait de crier dans un dernier râle. Je sautais au sol, attrapant une épée et me ruais sur le Capitaine en visant son ombre et d'un coup je l'arrachais à son corps espérant le renverser. Quelle ne fut m'a surprise en constatant que dès qu'elle quitta son corps il se mit à se désintégrer au soleil ! Plusieurs des hommes présent prirent peur et sautèrent par dessus bord pendant que moi, je tenais l'ombre du capitaine dans mes mains avec un sourire machiavélique sur le visage.

Mon histoire est presque finie. J'ai réussi grâce à la peur à prendre le contrôle du petit bateau et je me suis vengé des personnes qui avaient ruiné ma vie en les vendant à mon tour comme esclaves à diverses personnes sur South Blue. Entre temps, je me suis aussi rendu compte qu'en mettant des ombres dans les corps de mes hamsters ils avaient repris vie par miracle, mais je n'ai jamais réussi à réanimer plus gros qu'eux.

Depuis ce jour j'exerce ce que je sais faire de mieux : Colporteur et esclavagiste, car je n'ai aucune gêne moi aussi à ruiner la vie des gens, le plus fort étant juste le plus fort. L'argent est le plus fort et donc le plus riche gagne.


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Makku"
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! XXXX




Dernière édition par Makkura Ondari le Dim 19 Nov - 23:51, édité 3 fois
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Makkura Ondari


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MessageSujet: Re: Makkura, noir comme une Ombre   Makkura, noir comme une Ombre EmptyDim 19 Nov - 23:42

Hello juste un petit up pour signaler que j'ai fini :3
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Josh Leone
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Makkura, noir comme une Ombre   Makkura, noir comme une Ombre EmptyLun 20 Nov - 16:08




Validation


Salut Makkura, me voilà donc pour te valider !

Qualité : 400/500


celle la
-> celle-là

Oui moi aussi j'étais étonné, moi stressé ? Noooon. -> Oui, moi aussi, j'étais étonné. Moi, stressé ? Nooon !

grande renommé -> renommée

île inconnu -> inconnue

Cette veste à un nombre incalculable de poches
-> a un nombre incalculable

une croix rouge stylé -> stylée

Ouais les croix ça en jettent -> ça en jette

Je suis et je serais en colère.
-> je serai en colère

une personne né -> née

Après que j'ai pris mon indépendance et que je sois mon propre chef -> après que j'ai pris mon indépendance et suis devenu mon propre chef. Après que est toujours suivi de l'indicatif, jamais du subjonctif.

Si ta plume est vraiment bonne et sympa, elle souffre d'un certain problème d'accords. Pense vraiment à faire attention aux féminins et à les accorder quand il faut, parce qu'il manque très souvent des E. A mon sens, une bonne relecture

Cohérence : 400/500


la pupille n'a jamais pu retrouver sa couleur d'origine -> son iris, non ? Sa pupille c'est tout l'oeil Razz

Globalement, tu as réussi à t'intégrer dans le contexte du forum, et ça c'est très bien ! Il y a des mentions de la franc-marinerie, alors même que ton histoire était finalement assez isolée, et c'est bien joué !

Néanmoins, il y a quelques parts d'ombre (laul). Je regrette ton choix de devenir esclavagiste, alors même que tu as été réduit en esclavage et que tes parents sont morts pour ça. Ca manquait d'approfondissement pour tenir debout, je pense, et c'est vraiment le principal problème de ton histoire. Tu indiques aussi être marchand d'armes, mais tu es ingénieur, du coup ? Ou te contentes de faire de l'achat-revente ?

Second défaut, ce que tu fais avec ton ombre. N'oublie pas qu'insuffler une ombre à tes hamsters fait que tes hamsters sont censés avoir le caractère du corps d'origine haha ! Et je t'avoue ne pas être sûr non plus que l'ombre subsiste si, une fois que tu l'as volée, le corps d'origine meurt.


Longueur : 150/250


Niveau longueur, ton histoire n'est pas bien longue, mais ce n'est pas ça qui est reproché ici. En réalité, je regrette le manque de dialogue, qui nous empêche de réellement voir une mise en pratique du caractère de ton personnage. On ne sait pas s'il parle de façon marrante, ou agressive, ou intelligente...

Je trouve aussi dommage la facilité de la fin de ton histoire, et l'accélération narrative qui s'en est suivie. Je comprends que t'en aies eu marre, évidemment. Mais l'obtention de ton fruit, sa compréhension, et ton comportement vis-à-vis de lui aurait été intéressant à développer.

Originalité : 500/500


Un marchand d'armes esclavagiste ? J'achète ! C'est un très très beau concept ! J'espère juste que tu sauras trouver le bon groupe et t'entourer suffisamment bien pour mener ton commerce à bien ! J'ai en tout cas hâte de voir comment tu vas faire marcher ça irp Very Happy

Subjectivité : 150/250


Une histoire vachement sympa, mais qui m'a déplu sur deux points : le premier, l'absence de couleur et d'image (sans doute dû à l'absence de dialogues).

Le second, plus délicat, concerne la cruauté que tu nous décris. Je ne suis pas très fan des allusions au viol, même si c'est un élément évident dans le vrai monde de la piraterie et de l'esclavage. On est quand même sur du One Piece, un shonen.

Dans tous les cas, ton personnage reste vachement intéressant et tu peux compter sur moi pour suivre de près ce que tu feras sur les mers. Le fruit est également validé, du coup. Bonne chance à toi, l'esclavagiste !

Note finale : 1600 Dorikis

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