CHAPITRE I : La soul societyIl était une fois. Sous un petit air de guitare mexicano se trouvait la grande fête des morts. C'est dans cette fête que les âmes se retrouvaient dans une ambiance chaleureuse qui contrastait leur température glaciale. Là des squelettes opaques se baladaient avec de longs chapeaux aux pompons flottant devant leur visage. Leurs yeux lumineux illuminaient leur voie vers des routes aux vives couleurs. Là-bas tous faisaient la fête, buvaient des essences astrales qui saoulaient même les âmes les plus coriaces. Dans cette ambiance festive toutes les âmes dansaient, criaient, chantaient et défilaient sur les routes. C'était la soul society. Un endroit où tout les morts étaient acceptés, où tous pouvaient faire la fête jusqu'à leur extinction éternelle.
Là se trouvait le jeune Joan, un enfant un regard lumineux, un garçon qui regardait partout, joyeux d'être ici. La guitare au dos le jeune Joan se baladait parmi ces squelettes. Cependant le garçon n'était pas effrayé mais émerveillé par ce monde festif. C'était un endroit où il se sentait comme chez lui. Errant telle une âme parmi tant d'autres le garçon était comme un fantôme, il passait inaperçu, personne ne le regardait, personne ne jugeait sa différence, il était spectateur de ce monde lumineux. Des étoiles dans les yeux le jeune homme poursuivit son chemin jusqu'à l'apogée de cette parade mortuaire. Jusqu'à l'épicentre de tout ce raffut. Là se trouvait un trône, le siège du roi des âmes, son nom était "Jack O'Lantern".
Jack O'Lantern contrairement à ce qu'un newbie pourrait penser n'est pas le maire de la ville d'Halloween ou une jeune bête outrageuse effrayé par Santa Cruz. Non ce squelette au regard azur n'était autre que le roi des âmes, l’idole de cette fête réunissant une joie mortuaire. A sa vue le bruit s'éteint comme la flamme d'une bougie à la vue de l'obscurité. Tous le regardaient comme s'ils attendaient quelque chose de lui. L'homme relevait lentement son visage laissant planer un suspens terrible pour enfin laisser apparaître le blanc de son squelette. De noir vêtu de la tête au pied cet homme portait un costard qu'aucun homme même le plus riche soit-il du monde matériel ne pouvait s'offrir. Un costume d'un noir si sombre qu'il aurait assombri une nuit sans lune. Seul son crâne blanc et sa chemise blanche illuminait ce sombre acabit. D'un claquement de canne sur le sol le roi annonçait le fait qu'il se levait. C'est là que celui-ci sortit la guitare de son dos et de quelques claquement de squelette sur ces cordes sèche celui-ci illuminait les quelques notes de sa voix. Une voix claire se laissa entendre comme une lumière dans l'obscurité et toutes âmes ainsi que Joan se sentirent apaisées.
C'était une magnifique chanson aux arpèges imprégnées de sentiments, sa voix gracile se mélangeait à l'accompagnement. Alors que l'accompagnement semblait devenir de plus en plus féroce une âme explosa de mille feu, s'envolant vers le haut, si profondément dans ce ciel sombre qu'il n'en restait plus qu'une petite lueur scintillante : une étoile. Rapidement d'autres suivirent la première et avant la fin de cette chanson les milliers d'âmes présentes dans cet endroit disparurent pour illuminer le ciel sombre d'autant de petites lueurs.
Joan était le dernier spectateur présent. Les yeux à la fois rempli d'émerveillement et d'une douce mélancolie celui-ci fut le seul à entendre les dernières notes de la sonate de ce roi solitaire. L'enchaînement des notes s'était ralentit, sa voix devenait plus grave, le concert de cet être semblait se terminer, et le visage de ce squelette semblait se ternir, comme triste de n'avoir plus personne pour écouter la fin de sa mélodie.
Joan ne faisait pas partie de ce monde, l'artiste sur scène ne le voyait, il ne voyait pas qu'il restait un spectateur pour entendre la fin de son oeuvre. D'une note grinçante le roi s'arrêta de jouer, défait de n'avoir pas pu être entendu jusqu'à la toute fin. Paniqué le jeune observateur souhaitait se faire remarquer, il souhaitait montrer à cette chose solitaire qu'il était toujours là et que ses oreilles étaient prêtes à entendre la douce mélodie qu'il s'était donné tant de mal à jouer. Saisissant d'une main rapide sa guitare le jeune garçon glissa de manière habile ses doigts sur ces cordes raides pour en extirper une mélodie aux allures semblables à celles que jouait le roi des âmes.
Là dans cette pénombre où toutes les lumières s'étaient éteintes s'illuminait alors une nouvelle torche, ce n'était pas celle d'une âme, non du tout, c'était celle du jeune Joan qui mettait tout son corps et son âme dans cette mélodie. Ce n'était que quelques notes de guitare cependant petit à petit le roi put enfin remarquer cette lueur qui au loin brillait. De cette lueur lentement le mort put discerner les notes que jouait le jeune Joan. Lâchant sa canne, se relevant en sursaut un large sourire se dessina sur ce crâne pourtant auparavant si mélancolique. Il pouvait enfin discerner parfaitement dans une légère lueur bleuâtre la dévotion du jeune garçon dans son art, ses doigts grattaient et dans cette gracieuse ambiance le squelette fit à nouveau claquer ses doigts fantomatiques sur son instrument de musique et accompagna la douce mélodie du petit Joan.
Un duo incroyable se laissa alors entendre. Les deux jouèrent comme des fous pendant des dizaines de minutes sans laisser un temps de répits à leurs doigts endoloris. Cependant la souffrance ne les atteignaient pas, comme épris par l'instant qui se déroulait ceci ne ressentaient plus rien à part cet instant.
C'est lorsque la dernière note de leur sonate en duo retentit, un sourire aussi long sur leur deux visages que Joan disparut à son tour tout comme les autres étoiles. Il alla se placer au cœur de toutes les précédentes, bien au centre de cette infinie nuitée, comme le dernier coup de pinceau d'un tableau inachevé.
CHAPITRE II : Retour à la réalité"JACKKKKKKKKKKK A TABLE PUTAIN !
-Ouais c'est bon j'arrive man !"
Dissimulant ses photos dénudés à la vitesse de l'éclair entre ces quelques pages du bouquin qu'il avait l'habitude de lire : "Before the Shadow : Soul society". Il descendait rapidement les quelques marches qui le séparait de sa mère avant de rejoindre la table familiale où se trouvait la douce personne de sa mère. C'était une femme au visage marqué par le temps. Le fait est qu'elle n'était plus très jeune, ce n'était pas leur situation sociale qui avait marqué ce visage de viles rides, non, c'était le temps. Ils vivaient dans une grande maison isolée de la ville, c'était des bourgeois, ils n'étaient pas nobles de status et n'étaient pas intéressés par l'ascension sociale, ils vivaient là, dans leur monde avec l'argent qu'avait laissé le défunt père du jeune homme.
Le garçon dévorait son repas toujours aussi rapidement, il baisait toujours la joue de sa mère avant de remonter dans sa chambre. Oui, Jack n'est pas le genre d'enfant qui sort beaucoup, il n'avait pas beaucoup d'amis, cependant à quoi bon ? Il vivait bien ainsi alors pourquoi s'entourer d'amis factices qui lui serviraient à rentrer dans la norme ? Les livres lui suffisaient amplement de plus il aurait bientôt 14 ans et pourrait ainsi disposer du trésor de sa famille.
Sa famille possédait depuis bien longtemps de ce que l'on appelait un chez lui "une destinée délicieuse". Pourquoi un tel nom ? Rassurez-vous ce n'est pas par rapport au goût de la chose mais par rapport aux grands pouvoir que celle-ci offre. Et à grand pouvoir s'associent lourdes responsabilités, cependant ce n'était pas dans la personnalité d'un enfant de 14 ans que vous alliez pouvoir inculquez une telle philosophie.
L'enfant vécut une vie paisible jusqu'à l'anniversaire de ses 14 ans, ce fut un instant difficile à passer, le goût de la chose était horrible cependant comme escompté un grand pouvoir vint à apparaître. Jack ne comprit pas de suite l'étendue de son pouvoir, car si ces mets dégoûtants avaient de grandes capacités en eux ils étaient aussi mystérieux que les pouvoirs qu'ils renfermaient et il lui fallut plus de trois mois afin de comprendre ce qu'il était capable de faire. Sa première expérience fut tout à fait déroutante.
C'était un jour comme un autre, cependant ce jour-là le jeune homme était parti à la rencontre de sa grand-mère mourante. Celle-ci était une vieille femme attendant la mort dans son lit et ayant pour seul divertissement le petit crâne blanc de son petit-fils. Ce jour-ci fut plutôt funeste, oxymore plutôt déroutante pour un personnage tel que ce garçon qui se nourrissait de livre sur la mort et l'après-vie.
Sa grand-mère lui lisait alors son livre préféré, lui était assis à son chevet. Mais c'est lorsque sa mère fut partie préparer de quoi boire une tasse de thé que le phénomène apparut. Le garçon tenait la main de la vieille femme, une larme bleuâtre coulant de ses petits yeux azurs. Les larmes de ce garçon coulait lentement sur sa joue, heureusement ce n'était pas de la tristesse mais une simple mélancolie passagère qui lui passerait sûrement. Cependant ce fut à cet instant qu'il perçut pour la première fois l'étendue de ses nouveaux pouvoirs.
Une sorte de lueur semblait entourer la dame, celle-ci semblait fantastique mais était réelle. Se frottant les yeux celle-ci ne disparaissait pas. C'est lorsque le garçon tenta d'aggriper la lueur que son pouvoir s'éveilla, aspirant tel un trou noir la lueur au sein de son corps sa grand-mère poussa son dernier souffle tandis que le garçon inspirait comme un nouveau-né, inconsciemment il venait d'aspirer les dernières semaines de sa grand-mère.
Je ne vous fais pas dire dans quelle détresse se retrouva ce garçon qui était persuadé d'avoir tué sa grand-mère. Sa mère le rassura, lui jurant qu'il était impossible qu'il l'ait tué, cependant lui savait, il était sûr qu'il était le responsable de ceci. Il lui fallut du temps et des recherches pour comprendre ce qu'il s'était passé, et une fois compris bizarrement il ne réagit pas comme un enfant lambda, il se sentit comme transcendé par une mission, celle d'accompagner les gens dans la mort, tel Jack O'Lantern les mener dans les ténèbres dans la plus grande des douceurs.
Le shinigami qui sommeillait à l’intérieur de lui s’éveillait alors, fou de sa personne celui-ci se plongea dans d’innombrables livres à la recherche des secrets de son nouveau pouvoir. Il n’y avait aucun livre qui parlait exactement du pouvoir que ce fruit lui avait délivré, était-il le premier utilisateur de ce genre de capacités ? En tout cas une chose était sûr, il était capable de prendre l’âme des gens. S’en suivirent alors une phase de test dans laquelle le jeune homme découvrait ses nouveaux pouvoirs.
En premier lieu le garçon visa les personnes âgées, jugées faibles par ce dernier celui-ci savait qu’en accompagner quelques-uns vers une mort qui leur était déjà destinée. Il se dirigea donc tout d’abord vers des maisons de retraites, le petit squelette passait inaperçu dans cet endroit comme un poisson dans l’eau. Après tout il était un petit enfant sûrement venu visiter sa grand-mère, comment pouvait-on lui en vouloir d’être dans ce lieu ?
Il se dirigeait donc dans une ou deux chambres et tentaient de voler leurs âmes de différentes manières c’est dans ces tests-ci qu’il découvert qu’il ne pouvait pas seulement absorber les âmes des gens mais aussi les redistribuer dans des objets inanimés ou encore un chien qui était assis dans la pièce. Ses tests se multiplièrent, il tenta d’enfermer des âmes dans le corps d’une personne humaine, il réussit même à créer un zombie en donnant un morceau d’âme à une personne déjà morte.
Là j’imagine déjà votre pensée, « ce gamin est un salaud il utilise des vies humaines et joue avec simplement pour comprendre l’étendue de son pouvoir », en soit oui, mais sachez qu’à chaque fois le jeune homme s’excusait auprès de l’âme avec laquelle il avait joué et qu’à chaque fois il libérait l’âme avec laquelle il avait joué.
Une année passa où l’enfant tenta des milliers de choses, il tenta de prendre l’âme de plus jeunes personnes jusqu’à l’enfant. Il en vint même à essayer de voler l’âme d’un bambin pour la mettre dans celle d’une personne adulte pour voir si l’âme juvénile devenait adulte avec son corps et obtenait ses capacités ou si celle-ci restait une stupide petite chose. De tout ceci il apprit à manipuler son pouvoir, il apprit par exemple qu’une âme détenait un savoir et que le réceptacle dans laquelle elle était enfermée ne l’empêchait pas de rester celle qu’elle était auparavant.
Depuis tout ces tests la petite île des bonemans étaient devenu un véritable centre d’expérience pour le jeune roi des âmes. Celui-ci imbu de sa personne alla même jusqu’à se renommer Jack O’Lantern le roi des âmes. Il se créa une mini-légende autour de laquelle il créa sa propre secte. Les gens de l’île vinrent rapidement à aduler son pouvoir, cependant une seule et unique personne ne semblait pas accepter l’étendue des pouvoirs de cette nouvelle petite idole.
C’était sa mère, la jeune femme au crâne ridée semblait choqué de ce que son fils était devenu, elle le regardait avec un regard méprisant qu’elle n’avait jamais eu pour lui. Il était devenu une sorte de monstre à ses yeux, cependant elle restait sa mère, elle espérait qu’encadré l’adolescent pourrait retrouver la voie de la raison et devenir un adulte raisonnable. Si les pouvoirs impliquent de grandes responsabilités pour elle le gamin s’était laissé plonger dans une prison dont il était sa propre cage.
Celle-ci prit la sage décision à ses yeux d’apparaître face aux yeux de son fils, en face de lui et de ses fidèles telle une rebelle prête à faire redescendre cette petite divinité à son vrai rang dans ce monde, celui d’un adolescent auquel on avait donné un pouvoir le dépassant complètement. Cependant que croyez-vous qu’il se passa ? L’enfant que vous voyez devant vous n’était plus Hallow Wayne Jack le fils d’Elisabeth, non il était maintenant Jack O’Lantern le roi des âmes et ne comptait pas se laisser dicter ses choix par une femme qui n’avait pas le quart de ses pouvoirs.
« JACK TU RENTRES A LA MAISON TOUT DE SUITE ET T’ARRÊTES DE FAIRE DES BÊTISES !
-Mais maman !»
Pourtant il y a des habitudes que vous gardez toute votre vie et lorsque la femme utilisa de son pouvoir de persuasion celui-ci sembla marcher sur le nouveau dieu. Perdant un peu de crédibilité auprès de ses fidèles celui-ci rentra à la maison la tête baissée contre toute attente. Les habitants du villages n’en crurent pas leurs yeux, leur dieu venait de se faire rembarrer par une bonne femme énervée. Des rires se firent entendre dans toute l’île, des rires des ex-fidèles se moquant de leur dieu, se moquant de cet être qui se disait tout puissant, se moquant finalement d’un enfant grondé par sa mère.
Les rires qui raisonnaient dans l’air étaient comme une souffrance dans l’égo du dieu, celui-ci avait la tête baissée, renfrognait dans ses pensées des dizaines d’idées. Mais vous savez après tout un enfant reste un enfant, grondé celui-ci peut parfois se sentir pousser une sorte de montée d’hormone et décider de se rebeller. Tel un méchant petite garçon celui-ci se retourna énervé et cria de la voix aiguë qu’il possédait :
« JE TE DÉTESTE ! »
Il courra ainsi jusqu’à sa chambre essuyant des larmes qui avaient coulé sur sa joue. Il était dans cette salle dans laquelle il avait fermé les rideaux pour se retrouver dans une pénombre dans laquelle il se sentait comme chez lui. C’est à ce moment là que le petit démon que nous connaissons à ce jour s’éveilla. C’est dans le peine et l’enfermement que les vrais esprits fous s’éveillent. Pourtant sa haine n’était pas encore assez forte, celle-ci était encore inférieur à sa raison.
Les jours avancèrent et le gamin ne sortait que rarement, chaque fois qu’il sortait il était victime de moqueries, tous se foutaient de lui : « ALORS LANTERN ? MAMAN VA VENIR TE GRONDER ET TU VAS PLEURER ENCORE?! », il les haïssait tous, tous étaient des sales cons et des insectes pour lui qu’il pouvait écraser au moindre mouvement cependant c’est dans la nature humaine des choses, lorsqu’un être est en position de puissance celui-ci est adulé tandis que lorsque celui-ci ose dévoiler une faiblesse tout le monde s’enfonce dans la plaie pour le tirer au plus bas de la chaîne alimentaire.
Mais ce qu’oubliaient ces gens étaient qu’au fond de lui un grain de folie s’éveillait lentement, un grain de folie qui montait et montait encore et toujours. Jusqu’à ce qu’un jour il explose. Le gamin fonça dans la ville énervé des moqueries qu’il subissait tout les jours, utilisant ses pouvoirs le gamin enferma les âmes de tout les habitants du village dans des cailloux qu’il avait trouvé par terre. Tous étaient devenus des âmes enfermées dans un objet aussi insignifiant qu’un petit cailloux.
« ALORS T’OUVRES MOINS TA GUEULE MAINTENANT ! » criait le gamin fier de lui.
Il ne restait plus qu’une personne qui le séparait de son titre Jack O’Lanter, le roi des âmes. C’était sa mère, et chose n’était pas mince à faire. Il entra chez lui claquant la porte, avec lui des cailloux qu’il avait enfermé dans un bocal. Il s’écria à sa mère :
« J’ai enfermé les âmes de tout les habitants dans des pierres ! Il ne se moqueront plus de moi maman ! »
Celle-ci fonça vers lui, d’un pas rapide et lui décolla une giffle comme vous n’en avez jamais vu une semblable avant. La légende raconte même que ce coup fut dévastateur qu’il découpa l’île en deux. Une larme glissa lentement sur la joue de l’adolescent, qui fondit en larme. Celui-ci tombait à genoux, mélangeant sa colère à ses larmes. Colère qui évoluait encore et encore et finit rapidement par se transformer en une sorte de haine. Il fonça alors sur sa mère et lui déroba son âme sans pitié. Il enferma ensuite celle-ci dans sa veste qu’il portait ce jour-là. Porté par sa haine celui-ci regardait alors sa veste avec un air narquois et ajouta un :
« ALORS C’EST QUI L’HOMME DE LA MAISON ! »
L’âme se contenta de répondre par un : « Qui m’a accablé d’un gamin aussi con ?! »
CHAPITRE III : Le baiser du prince charmantLes mois passèrent et le gamin vécut seule dans cette ville fantôme entouré de toutes les âmes qu’il avait récolté. Il avait disposé tout les cailloux dans sa maison et discutait avec celle-ci, il avait réussit à s’imposer comme le dieu de tout ces petits cailloux et si ceux-ci décidaient de remettre en cause sa grandeur celui-ci les plongeait dans une boîte sombre en guise de punition. L’un d’entre eux, le pire des rebelles eut même subit la pire des sentences possible. Celui-ci fut jeté dans l’océan destiné à errer comme un petit cailloux pour la fin de sa vie dans les profondeurs de l’océan. Cependant la chef des rebelles était plutôt pugnace et ce n’était pas aussi facile que les autres de s’en débarrasser, après tout c’était sa mère, cette âme était terriblement sarcastique et n’arrêtait pas de se moquer de lui. Quelques mois passèrent encore et tout les petits cailloux en eurent marre de leur situation, désireux de retrouver leur vie d’antan tous critiquaient leur possesseur. Énervé le jeune garçon décida de simplement, pour ne plus entendre toutes leur jérémiades les mener vers l’éternel repos et libérer leur âme de ces petits cailloux. La seule âme qu’il gardait à ses côtés fut celle de sa mère.
Un an plus tard le temps semblait long, surtout seul avec sa mère, c’était une chose à laquelle il n’avait pas pensé mais seul avec celle qui l’avait enfanté autant de temps pouvait s’avérer être terriblement chiant… Mais un jour un héro apparut, c'était un homme à la chevelure blonde et à l'allure pernicieuse. Rapidement il se trouva être le prince charmant qui sortit Raiponce de son île enchantée. Il était un historien et avait entendu parler des rumeurs autour de cette île. Il ne connaissait heureusement pas les détails mais semblait heureux de rencontrer Jack O’Lantern le roi des âmes.
Il était un fervent croyant et semblait reconnaître dans ce petit personnage une personnalité qu'il appréciait. Tout deux discutèrent longtemps, très longtemps, l'homme lui apprit qu'il n'y avait pas que cette île et que le monde s'étendait bien plus loin que ces quatre bancs de sables. Il lui apprit que si les jeunes avaient déserté lui aussi pouvait fuir et se rendre utile par-delà le monde. C'est par cette vision qu'un jeune garçon fut bercé d'illusion. Imaginant déjà un monde sans limite il rêvait de milles feux.
C'est dans ces moments-là que vous reviennent vos récits d'enfance, les légendes qui ont bercé sa vie et si le faux-Jack O'Lantern puisse avoir l'honneur de rencontrer la légende du roi des âmes ? Si ce monde s'étendait au delà de ces quatre bancs de sable, serait-il possible que le roi des âmes et Joan existent ? Voilà beaucoup de questions pour peu de réponse. La curiosité était éveillé, voilà que le petit squelette suivrait le grand blond.
C'est le chef Dean qui m'a invité ici.