Contexte
Factions
Combat
Présentations
Avatars
Fruits du Démon
Primes
PNJ
Navigation
Equipages
Quêtes/Missions
Boutique
Médailles




Votez toutes les deux heures
et gagnez des Points de Votes !



 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Boshoku no Yajuu
Colonel de la Marine
Capitaine des Hunters
Le Limier


☠ Messages : 171
☠ Âge du Personnage : 21 ans
☠ Berrys (x1000) : 18206848
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 4169
☠ Notoriété :
Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Ync90 / 9990 / 999Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Gubc
☠ Karma :
Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Ml89500 / 999500 / 999Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Pe6n

Boshoku no Yajuu
Colonel de la MarineCapitaine des HuntersLe Limier

Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Empty
MessageSujet: Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%)   Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) EmptyMer 1 Nov - 12:14



Boshoku no Yajuu




Prénom: Bao
Surnom: Boshoku no Yajuu, le Fauve du Crépuscule
Âge : 21 ans
Sexe : M
Avatar : Hijikata Toshizou - Hakuouki
Groupe : Marine
Métier : Commandant
Espèce : Humain
But : Débarrasser l'humanité de sa racaille et des parasites qui parcourent les mers. Tuer Mother Tomoe

---------------

Fruit du Démon : Aucun
Autres capacités : Sabreur - Nittoryû


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 2,36 mètres
Poids : 120 kilogrammes
Cheveux : Noirs, quelques reflets argentés selon la lumière
Yeux : Violacés


2. Tenue vestimentaire habituelle


Habituel. Voilà un bien grand mot lorsqu'il s'agit de décrire un soldat. Bien évidemment, d'un premier instinct, il serait normal de répondre que nous portons avec fierté l'uniforme. Mais une telle réponse est bien peu souvent parole de vérité. Alors oui, soyons conventionnels pour un instant. Lorsque je suis en service, en mission, en réunion officielle, je porte, non pas avec joie, mais avec respect cette tenue que l'on m'a remise à la signature de mes papiers. Cette tenue qui a su, au fil des promotions, s'agrémenter de quelques médailles, galons et autres distinctions honorifiques.

C'est la tenue la mieux conçue pour le combat. Légère, souple, permettant une grande flexibilité de mouvement, il faudrait être nu pour espérer une tenue plus invisible. Ainsi, il faudrait être bête pour refuser de la porter par anti-conformisme. Pourtant, il est vrai que mon plaisir ne réside pas là. Hors des champs de bataille, cette tenue est énervante, inconfortable, excessivement chaude, insupportable. C'est pour cela que, dans les moments de repos, de voyage, de pause, je lui préfère une tenue plus décontractée.

Un simple kimono, très léger, presque transparent tant il est fin, aux finitions et bordures d'une précision incroyable. Usé, aussi, par le nombre de fois qu'il fut porté, par le nombre de fois qu'il fut trainé, taché, lavé, enlevé, déchiré parfois, recousu plus souvent encore. Une tenue simple, mais confortable. Une tenue qui correspond à mon rythme de vie, à ma vision des choses. Une tenue reflet de l'âme, aussi abîmée que moi, aussi légère que mes lames. Ma tenue, habituelle.

3. Motivations


Le feu. Les larmes. Le sang. La douleur. La violence. La rancoeur. La vengeance. Le pardon. L'oubli. La mort. La vie. L'envie. Les remords. L'amour. La nostalgie. Les souvenirs. Les sourires. La justice. L'honneur. Le courage. Les valeurs. La joie. La paix. La vérité. La réalité. La fin.

Voici mes motivations, toutes réunies dans l'ordre anarchique de leur priorité. Voici, présentées de façons incroyablement grossières, toutes les raisons qui me poussent à me lever le matin, à poser le pied au sol et à me lancer tête baissée vers l'avenir. Car c'est la seule chose qui a encore du potentiel, qui a encore un intérêt à m'apporter. Le passé m'a suffisamment brisé, le présent ne vaut d'être vécu que pour préparer le futur.

Beaucoup de motivations, sur beaucoup de sujets. Beaucoup d'ardeur, de rage et de violence, pour les pirates et autres rebelles, acteurs sans âme d'une pièce orchestrée par des instances intangibles. De la violence sans rédemption, la mort, les larmes, le sang, la douleur. Ancrés dans leur cœur, que ces sentiments jamais ne les quittent, car c'est la dernière chose qu'ils pourront ressentir. Des massacres, des exécutions, voilà ce à quoi j'aspire. Une purification, une destruction par le feu, une éradication en règle. Pour faire comprendre au monde entier que tous ceux qui choisiront cette voie finiront tous au même endroit.

Beaucoup de pardons demandés, de nostalgie, de pleurs, de souvenirs brouillés. De la peine, des regrets, pour ceux qui ont été les seuls à m'aimer. Pour ces victimes innocentes, pour ces morts inconscients, pour ces cadavres illégitimes. Pour Bagra. Pour Léopol. Pour Jussy. Pour tous ces gens dont je ne saurais jamais le nom. Pour le maire, pour le boulanger, pour ce jardinier au verger si parfait. Pour tous ces gens dont je ne connaîtrais jamais le visage. Pour tous ceux qui peuplent ce monde et pour tous ceux dont je ne soupçonne même pas l'existence. Pour toutes ces âmes, j'éprouve de l'amour. Profond et sincère. Et je me porterais garant de leurs vies, même si cela demande la mienne en retour.

Beaucoup d'honneur, de courage, de valeurs anciennes que je porte. Mais disons que je ne les porte pas particulièrement par noblesse d'âme. Non, je les porte par sens du devoir, de la même façon que je porte mon uniforme. Ni plus ni moins qu'un code d'honneur que je m'applique à respecter. Par intérêt, je ne m'en cache aucunement. Bien que je ne sois opposé à aucune des valeurs fondamentales de la Marine, si je m'attache à les suivre à la lettre, c'est pour montrer ma dévotion, mon sérieux et ainsi progresser. Pour, un jour, arriver à mon objectif.

Pour un jour me débarrasser de toutes ces motivations.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Institution noble et puissante, conservant les 7 mers dans un équilibre toujours plus fragile, le gouvernement mondial ne joue plus son rôle dans le monde. Bien qu'essayant de se réveiller, sonnant à grands coups de canons la chasse aux pirates et aux francs-marins, ces efforts sont faibles et vains. Répugnant à employer de réels grands moyens, se limitant à des actions préventives, se battant dans une guerre psychologique, ils ne sont que plus faibles de jour en jour.

Je ne suis pas un fervent adorateur de ce fonctionnement. Corrompues et indécises, leurs actions ne reflètent que leur incompréhension de ce monde et de la menace représentée par des criminels comme le Duc ou Mother Tomoe. Malgré les différents évènements agitant le globe régulièrement, ils sont incapables de mener une vraie révolution punitive à l'égard de tous ces vendus qui prêchent la bonne conscience.

Le gouvernement mondial n'est qu'un ramassis de gros tas dégoûtants, coulant dans leurs fortunes, réunis en assemblée pour décider du sort du monde. La moitié d'entre eux a déjà été achetée par des pirates ou des francs-marins. L'autre moitié ne défend que les intérêts de leurs pays. Et par dessus tout ça il y a le Cipher Pol. Cette bande de chiens obéissants, trop contents d'avoir trouvé une excuse pour tuer sans répercussions, qui passent leur temps dans l'ombre, à espionner, enquêter, inspecter. Même au sujet de leur propre camp.

5. Opinion sur la piraterie


Des êtres fiers autant qu'ils sont idiots, heureux autant qu'ils sont naïfs, festifs autant qu'ils sont obéissants, libres autant qu'ils sont enchaînés. La promesse d'une vraie liberté, au service d'une cause. Voilà ce qu'est la piraterie. Mais les promesses, sans l'honneur d'un Homme, ne valent rien. Les pirates sont encore plus prisonniers que les bêtes du gouvernement. Ils croient nager dans un océan, libérés de tous leurs poids, alors qu'au sommet, chacun de leurs mouvements est dicté par 4 forces. Voilà la vérité sur la piraterie.

Il n'y a rien de noble dans cette aventure. Voler, piller, saccager, même pour les plus sympathiques d'entre eux, il s'agit du quotidien. Les plus agréables sont ceux qui se contentent de voler d'autres pirates. Mais oubliez vos idées folles. Voler un voleur ne fais pas de vous un héros. Bien au contraire. Voler un voleur, c'est exactement comme mentir à un menteur. Ça n'a pas de sens et ça finira toujours par vous retomber dessus. C'est en cela que la piraterie est abrutie. La tête est pourrie mais le corps s'efforce de remuer encore, croyant qu'il pourra survivre sans personne pour l'aider. Belle bêtise que celle là.

La seule et unique vérité du monde des pirates, c'est qu'il est régi par la loi du plus fort. La loi du sang, des larmes et du pouvoir. Une vraie jungle qui ose se prétendre incroyable. C'est un monde rude, torturé, qui cache tous ses vices derrière des affres enjôleuses, à la façon d'une sirène mangeuse d'hommes. La voix est magnifique, le corps attirant, mais ce n'est qu'un leurre, poudre aux yeux pour des hommes avides d'or et de succès. La piraterie n'est rien de plus qu'une monstruosité créée pour légitimer aux yeux du monde les atrocités de certains.


6. Opinion sur la franc-marinerie


Les francs-marins sont peut-être les pires de tous. Menteurs et manipulateurs, ils cherchent à plonger le monde dans une illusoire utopie de paix, prétendant s'élever au nom du peuple contre un gouvernement tyrannique. Ridicule venant d'un groupe armé utilisant la violence pour faire entendre sa voix. Combien de familles brisées, de vies enlevées, de villes ravagées au nom de cette soit-disant révolution ? Pire que menteur, ce ne sont que des hypocrites. Aucunement capable d'assumer leurs ambitions.

Impossible de s'y tromper pourtant. Ils recherchent le pouvoir avec autant d'ardeur que les patriarches du Gouvernement tentent de garder la main mise sur le monde. Pourritures. Ils prétendent apporter l'espoir au peuple, tout en se gardant bien de se montrer. Lâches, planqués au fond d'un bureau, surveillant de loin leurs chiens exécuter leurs ordres savamment pensés. Cela ne vous fait penser à personne ? Des dirigeants inactifs, à peine aptes, envoyant au cœur de la mine leurs ouvriers les plus fidèles, abrutis par une idylle impossible ?

Les francs-marins sont le combiné parfait du fonctionnement gouvernemental et du fondement des pirates. Des convictions creuses au service d'une aspiration vénale. Des actes mensongers, accomplis par des robots aveugles et heureux de leur condition. Rien de plus qu'une armée, prête à vendre n'importe quoi pour son propre profit. Des mercenaires suffisamment habiles pour leurrer le monde entier et tenter de redonner de l'espoir à un peuple qui a depuis longtemps perdu la notion des couleurs. Pathétiques et minables.



Histoire

Chapitre 1 : Un instant qui changea tout.

À l'aube d'une vie, des milliers de choses prennent place, infimes mouvements d'une seule et même effervescence. Une âme de plus peuple ce monde et la nature, d'une sensibilité sans limite, la ressent, jusqu'au plus profond de sa chair. L'acte le plus pur de ce monde, un acte de joie, de bonheur. Un acte qui arrête les astres eux-même, qui fait stopper la Lune pendant quelques secondes. Elle pose ses rayons bleutés sur le visage d'un nouveau-né, symbole ultime de renouveau, d'espoir et de vitalité. Il est beau, grand, il pleure avec ferveur, ses petits poings se fermant à mesure qu'il découvre le monde qui l'entoure, à travers tous ses sens.

La poussière vole, brisant le calme apparent de la scène. En un instant, ne reste plus au silence que deux paires de traces de pas, inscrites comme au fer rouge sur la terre meurtrie. Deux traces de pas et un linge blanc, entouré autour d'un corps. Si fragile, si unique, si petit. Livré à lui-même, il ne comprend plus. Pourtant rien n'a changé. L'oiseau chante toujours, la rivière coule toujours, le vente souffle toujours dans ses narines alertes. Mais une chose manque au tableau, comme si la toile s'était trouée d'un seul coup. Il ouvre ses yeux, contemplant avec curiosité et adoration le monde qui l'entoure, l'observe et le protège. L'instant le plus pur de toute sa vie. Le plus dur aussi.


La douleur envahit son esprit. Incompréhensible, insoutenable, illogique. Pourquoi ? Alors que tout semble si parfait, baigné dans ce rayon de lune, caressé par cette brise délicate, embrassé par cette fraîcheur estivale. Alors pourquoi la souffrance ? Pourquoi les larmes qui, sans crier garde, coulent de nouveau sur ses joues. Autrefois preuve de vitalité, ces larmes ne sont plus les mêmes. Il a mal, mais rien de physique. Son corps n'est pas meurtri, rien n'est brisé, rien n'est malade. À l'exception de son cœur, de son esprit. Il n'a pas les moyens de le comprendre, il réagit par instinct. Mais c'est l'abandon qui teint ses joues de rouge et recouvre ses yeux d'humidité. L'abandon et le désaveu, la fuite et la lâcheté. Tant de notions qu'il ne peut pas comprendre, qui lui sont totalement étrangères.

Une main se pose sur sa joue, essuyant ses pleurs dans un tremblement anormal. Une douceur exaltante, rassurante, exalte de cette main, de cette peau pourtant abîmée, rêche, râpeuse. Une main qui ne cesse de lui caresser le visage, apportant de nouveau la chaleur, la vie, les couleurs qui avaient disparues. Cette main, âgée, usée par les va-et-vient du temps, par les travaux de toute une vie, qui n'a pourtant, en cet instant, pour effet que de redonner la vie. Et elle le fait avec une beauté, une tendresse incroyable, comme un ange arrivé au bout de son existence le ferait, touchant du bout de son index le nez de l'enfant, provoquant un rire furtif. Mais magnifique.


- Ne pleure plus mon ange. Tu ne seras plus jamais seul. Je te le promets.

Sa voix tremblote, ses lèvres osent à peine s'ouvrir, mais les mots atteignent l'enfant. Des mots qu'il n'oubliera jamais, qui resteront à jamais gravés dans sa mémoire, tout au long de sa vie. Les bras de la vieille dame s'enroulent autour du petit corps, le soulevant avec toute la délicatesse du monde, le portant comme le plus précieux de tous les trésors. Une nouvelle fois, comme tout au long de sa longue existence, Bagra porte la vie. De manière plus symbolique cette fois, mais la tâche lui paraît encore plus lourde. Car c'est à elle de s'assurer que cet enfant, délaissé par ceux qui l'ont conçu, puisse vivre normalement. C'est sa dernière aventure sur cette terre, sa dernière mission, envoyée, au détour d'une balade, par les anges.

Ses doigts faibles se referment sur le doux crâne de son protégé, alors que ses jambes maigrelettes, faibles, débiles, la ramènent jusque chez elle. Jusque chez eux, désormais. Et ce, pour très longtemps. Cet acte, aussi normal puisse-t-il vous sembler. Ces mots, aussi simples puissent-ils vous apparaître. Tout cela marque l'enfant au plus profond de sa chair, au plus profond de son âme. Et cette bonté dégagée pour remplacer la douleur, le guidera tout au long de sa vie. Je le sais. Cet enfant, c'est moi. Et ceci est mon histoire.

Chapitre 2 : Une nouvelle mère pour une nouvelle ère.

À la lumière faible d'un rayon de soleil d'aurore, les volutes de fumée dansent au dessus d'une tasse de thé. Au jasmin, encore brûlant, comme toujours. Les mains abîmées tremblent, portant avec une adresse toute relative le délicat récipient jusqu'au centre de la pièce. Au bout de son périple, pourtant si court aux yeux de tous, mais si long pour une personne accablée du poids des années, elle dépose la tasse sur une table, affichant un sourire de contentement. Elle sait très bien comment tout cela va se passer. Elle sait que ses efforts n'ont pas été en vain.

À grand bruit, des pas se font entendre dans l'escalier. Lourds, puissants, rapides. La personne qui descend est pressée. Pressée de s'asseoir dans cette chaise bancale, à cette table moisie. Pressée de boire ce thé infect, sentant plus la vieille chaussette que le jasmin. Pressée enfin de se relever, embrassant sur le front la vieille dame, encore souriante. Il n'a pas le cœur à la vexer, comme tous les matins. Et comme tous les matins, il passe le pas de la porte en silence, un sourire affiché sur son visage. Ce sourire que ses yeux embrumés peuvent à peine voir, mais qu'elle a toujours l'air de percevoir. C'est la plus douce des femmes, la plus adorable des mères.


- À ce soir Mama !

C'est ma mère. Peu importe ce qu'elle est en sa chair et en la mienne. Dans mon cœur, elle restera pour toujours ma mère. Même la bise salée de l'air marin, même l'embrassade fraîche du matin, même la douceur de la rosée à mes pieds, rien ne saurait la remplacer au regard de mon âme. Car c'est à elle que je dois la vie. Peu importe ce que la science en dit, c'est bien elle qui m'a donné cette vie, qui m'a autorisé à devenir quelqu'un. 14 ans d'une vie que je n'aurais jamais dû connaître, grâce à une seule personne. Comme toujours, mon ''au revoir'' sonne comme un ''merci''. Comme toujours j'ai mal de la laisser pour aller accomplir ma charge quotidienne. Même s'il s'agit là de ma façon de lui rendre la pareille, la peur de la perdre à tout moment est bien présente. Mais je n'ai pas le temps. Reimei m'attends.

L'odeur du hareng fumé, les effluves de poisson frais, la voix grasse et tonitruante des marins, voilà de quoi est faite ma vie, de quoi je survis. Le port de l'Échappée Orientale est réputé à travers le monde entier, comme un des meilleurs ports de pêche qu'il soit. Chaque jour, des centaines de touristes se ruent avec avidité à la criée, espérant obtenir, par chance, le miraculeux poisson qui rendra leurs amis verts de jalousie. Certains repartent au son des clairons de la victoire, prêts à ravager un poisson exceptionnel payé une fortune, parce qu'ils n'en ont rien à faire de son goût et de sa finesse. D'autres s'en vont, la queue entre les jambes, déçu de n'avoir pu dépenser leur argent plus minutieusement. Et puis il y a Léopol et Jussy.


Léopol et Jussy, ce sont mes patrons. Un couple de vendeurs, fiers et attentionnés. Les plus gentils de tout le marché selon moi . Peu intéressés par la richesse, c'est la qualité qu'ils chassent avant tout, en fins gourmets. Même si le travail est long et fatiguant, j'aime travailler avec eux. Ils ont une âme d'artiste, coincés dans un milieu puant qui ne leur correspond pas. Pourtant, ils gardent toujours leur sourire, même lorsque la paye est divisée de moitié en fin de semaine. Comme tous les matins, je les salue rapidement, ne tardant pas à me mettre au travail. Saluer, servir, remercier, encaisser, remercier, recommencer. Tel un robot, les hommes et les femmes défilent devant mes yeux, jouant avec tristesse la folle mélodie de mon ennui.

Du brouhaha au silence, en un seul instant. Pour une petite fraction de seconde, la foule s'est arrêtée, paralysée dans cette ombre gigantesque. Puis les premiers cris. La peur. La panique. Les femmes qui s'évanouissent sur les étals de poisson, les hommes qui en perdent leurs chapeaux d'effroi. Un pont de bois éclate sur le port, dans un fracas assourdissant. Un galion vient de frapper de plein fouet les embarcadères, traçant une cicatrice nette dans ce beau paysage. Un drapeau flotte à son sommet, expliquant sans souci le mouvement de foule en train de détruire la criée en quelques secondes. Un drapeau noir, orné de têtes de morts. Un drapeau que plus personne ne pensait jamais revoir ici.


Son nom est sur toutes les lèvres. Les adultes l'ont connue, les enfants ont entendu ses légendes. Une guerrière sans aucune pitié, avide de pouvoir et de vengeance, cherchant la reconnaissance et la gloire. La seule femme à pouvoir se permettre de violer Reimei impunément. La personne qui, le plus calmement du monde, descend pas à pas de son navire, prenant tout son temps, chaque pas sonnant comme un coup de glas. La personne qui a atteint le titre d'impératrice des pirates, qui siège en dirigeante sur le Nouveau-Monde. La meilleure épéiste du monde.

- Mother...

Son nom s'échappe d'entre mes lèvres, faisant trembler les touristes cachés derrière mon stand. Elle est là. Même pas le temps de se demander pourquoi, tout le monde le sait. Tout le monde sait pertinemment quel est son projet actuel. Son armée ne cesse de grossir et, par un pur hasard, elle ne semble faire escale que dans les îles n'affichant aucune appartenance. Ce qui était le cas de Reimei, l'île de l'Aube. Située à l'extrême Est du Nouveau-Monde, les légendes racontaient que le soleil lui même venait s'y reposer. Nous étions sa dernière étape, son dernier saut avant qu'elle ne mette en œuvre ses sombres desseins.

- Peuple de l'Aube ! Je serais brève et claire avec vous. J'ai une profonde envie d'agrandir ma famille. Et je vois parmi vous, de beaux et forts enfants. Désormais, ils seront les MIENS !

Son ton s'était intensifié d'un seul coup, au moment où son visage se déformait. Sa menace était aussi claire que sa demande. Mother avait besoin d'une armée pour le futur. Elle avait besoin de jeunes gens à son service, qu'elle pourrait former. Une main m'attrapa soudainement, avec tant de forces que je ne pus même pas me débattre. Je venais de prendre un violent coup sur le crâne, venu de nulle part. La dernière chose que j'avais pu entendre était un cri de femme, apeurée par ce qui était en train de se passer.

'' - À ce soir Mama !''...
Désolé Mama. Je ne rentre pas ce soir.

Chapitre 3 : Les cicatrices du mal

La lame siffle, retombe, tranche. Dans les airs, une gerbe de sang frais est projetée, comme le signe d'une victoire sans conteste. Un bruit sourd, un léger nuage de poussière. Un corps tombe au sol, entaillé de l'épaule au nombril, ouvert en deux comme un vulgaire animal dans un abattoir des bas-fonds de la pire banlieue de Grand-Line. Aucune pitié dans le mouvement, la lame ne s'arrête pas pour autant. Accompagnée de sa jumelle, elle continue à valser, à virevolter, frappant, tuant et mutilant à chaque coup. Un slow funeste, mais exécuté sans la moindre petite once de peur ou d'hésitation. Ainsi va la vie.

Un cri résonne, une sonnerie d'alarme. Les tambours cessent leur tonnerre, les trompettes changent de mélodie. Une par une, des dizaines de foulées s'activent, rebroussant chemin. Ils sautent d'un ponton à un autre, chacun regagnant dans une anarchie parfaitement huilée son navire attitré. Aussitôt les voiles se tendent, le vent s'y engouffre à grandes bouffées et les voilà déjà loin, comme soufflés par un esprit divin. Ils ont disparu, aussi vite qu'ils sont apparus. Des fantômes. Dont la seule marque distinctive est ce drapeau. Le drapeau de l'impératrice Tomoe.

La retraite n'est jamais sonnée innocemment. Tous les bateaux sont en alerte. Pourquoi avoir annulé cet assaut qui se déroulait parfaitement bien ? Comme tous les autres, je me pose cette question, essuyant sur le revers d'une vieille chemise mes sabres salis. Des katanas tout simples, basiques, distribués à volonté par Mother, selon les désirs de chacun. Mais efficaces. Solides, résistants, légers. Parfaits pour apprendre à combattre correctement. Et surtout avec pour professeur les élèves personnels de Tomoe, devenus instructeurs à leur tour. Indirectement, c'est de l'enseignement de la meilleure bretteuse au monde que je développe mes aptitudes au sabre. Avouez que ce n'est pas rien tout de même. Beaucoup paieraient pour être à ma place.

Moi, je paierais pour être ailleurs. Assis tranquillement chez moi, à contempler le soleil rentrer chez lui, en buvant un atroce thé au jasmin agrémenté de gâteaux goût ciment. Bon l'avantage avec la flotte de Mother Tomoe, c'est que je ne suis pas dépaysé. La nourriture est tout aussi infâme. Mais la maitresse de maison est d'un tout autre calibre. Capable de vous décapiter en une fraction de seconde, inspirant la peur à tous, c'est la figure d'autorité par excellence. Cependant, aujourd'hui, sur les ponts de la flotte, ce n'est pas la peur mais une sorte d'angoisse muette qui habite les cœurs. Une angoisse qui gagne vite tout le monde. Mother a disparu, ne laissant qu'une lettre. ''Corleone veut en finir. Ne m'attendez pas, je rentre vite. Je vous aime, mes enfants.''


Corleone. Ce nom, tous le connaissent ici. C'est en quelque sorte l'ennemi juré de Mother Tomoe. Une sorte de némésis qui ne cesse de nous rappeler son existence. Nous ne comptons même plus le nombre de fois où nous avons eu affaire à ses escouades ou à elle même. Elle a tranché bon nombre de nakamas, rendant chaque fois Mother un peu plus folle de rage. Et elle venait de craquer. Elle nous a envoyés sur une bataille, prétendant rester au bateau pour nous préparer sa fameuse soupe de poisson, pour nous requinquer après l'effort. Mais elle est partie, seule en direction de son rendez-vous. Très probablement en terrain neutre, sur une île et....

Reimei ! Nous sommes très à l'Est du Nouveau-Monde actuellement et, aussi loin sur les côtes orientales, il n'y a plus qu'une seule île. Presque tout les commandants comprennent en même temps que moi, puisque les voiles se gonflent à nouveau, prenant plein cap vers le pôle oriental. L'heure est grave. Pour eux, pour moi. Mais les raisons de nos inquiétudes diffèrent beaucoup. Eux ont peur que Mother ne meure. J'ai peur qu'elle ne transforme mon île en un tas de cendres. Et les gens y habitant avec. Mama. Malgré les 4 longues années qui ont passées, pas un jour n'a passé sans que je ne pense à elle. Seule, perdue au milieu d'un combat qui promettait d'être d'une puissance phénoménal. Elle n'a aucune chance.

Un carnage. Le combat n'a commencé que depuis quelques heures, mais déjà le paysage a changé. Le port est détruit dans son intégralité. Au delà des pierres brisées et des bâtiments écroulés, des corps gisent au sol, morts dans les éboulement, dans un coup de sabre perdu. Morts pour une cause qui en vaut la peine, n'est-ce pas ? Dans une de ces bâtisses, habitent deux amants, Léopol et Jussy. À une heure pareille, ils doivent sûrement être en train de se reposer dans leur maison, afin de se débarrasser de la fatigue du matin. Ils ne se réveilleront sans doute jamais. Sans que je ne m'en rende compte ma main agrippet de plus en plus la rambarde du pont, alors que mes collègues applaudissent encore plus fort à chaque nouvelle explosion. Bande de babouins.

Ce combat dura plusieurs semaines. Interminable. C'était à se demander comment elles pouvaient ne serait-ce qu'encore tenir debout. L'île, en tout cas, ne tient plus debout. Peu importe où que le bateau se déplace, il n'y avait plus que désolation, mort et ruines. Tout était noir, scarifié à grands coups de sabres. Elles ont meurtri jusqu'à la terre. Et puis ce fut fini. Du jour au lendemain, Mother s'arrangea pour nous contacter afin qu'on vienne l'aider. Et sauver ce qui restait de l'île. Objets de valeur, armes, nourriture. Bien évidemment. Que vaut la vie humaine face à quelques denrées de survie ? Alors nous avons tous cherché. Nous avons tous trouvé.


Elle semble juste endormie. Ses deux mains croisées sur son ventre, elle semble dormir, comme lorsque j'étais enfant, quand je venais dormir contre elle, blotti contre son dos. Mais cette fois-ci, elle ne ronfle plus. Une infinie tristesse s'empare alors de mon âme, plus que je n'ai jamais pu ressentir. Les larmes ne coulent pas, elles explosent d'un seul coup. Incapable de me contrôler, j'enfouis mon visage dans son ventre, pleurant de tout mon corps la mort de celle qui m'a tant donné. Et qui a fini par mourir, loin de moi, sans moi. Sans savoir si je vais bien. Sans savoir ce que je fais, si ce n'est les faits divers qui circulent au sujet de la flotte.

''- Ne pleure plus mon ange. Tu ne seras plus jamais seul. Je te le promets.''
''-À ce soir Mama !''


- Désolé pour le retard....snirf.... Mama.


Chapitre 4 : Le Fauve du Crépuscule

Tout de noir vêtue, comme à son habitude, la nuit semble cette fois porter le deuil de centaines d'âmes, perdues à tout jamais dans la noirceur de la cruauté humaine. Son silence en dit long, émerveillante de stupeur. Seule la lune semble encore briller, dernière torche de fortune, portant un espoir vain, une lumière vide. Sous son éclairage triste, une ombre se glisse, silencieuse. Un pied, puis l'autre, une chaloupe s'éloigne sur les mers, direction l'inconnu. Simplement éclairée d'une faible lanterne, le visage fermé de son capitaine, une larme encore fraîche, une fleur de jasmin à la main.

C'est ainsi que j'ai quitté Mother Tomoe. Dans la plus grande discrétion. De toute façon je n'étais personne. Qui donc aurait remarqué mon absence, dans cet équipage où nous n'étions liés que par la peur. Qui donc aurait pu remarquer l'absence du petit mousse, adepte du combat à deux sabres et qui passait son temps à la fermer ? Qui, à part moi-même, aurait pu accorder de l'importance aux centaines de vies volées en quelques semaines. Arrachées à la terre par la lame sans pitié de l'impératrice pirate, disparues en une fraction de seconde. Qui aurait bien pu porter leur deuil, si ce n'était pas moi ?

J'ai navigué pendant plusieurs jours, longs jours, déviant au gré des flots, chanceux de ne pas rencontrer d'autres équipages, pas de catastrophe naturelle ni de monstres marins. Jamais je n'aurais pu m'en sortir seul sur cette mer autrement. Jamais je n'aurais pu m'échouer contre ce bateau, retardataire de la fuite de l'Amirale Corleone. L'Amirale qui n'avait eu de cesse de vouloir protéger l'île et ses habitants, contrairement à son ennemie. Un bateau floqué aux couleurs de la marine, rempli de soldats. Ceux-là même que j'avais combattu tant de fois. Mais, comme je vous l'ai dit. Qui donc pouvait bien se souvenir du petit moussaillon agitant ses katanas dans tous les sens, au beau milieu d'une armée complète ? Personne, sauf moi. Comme toujours.


- Sur cette lame, moi, Bao, fils de Bagra, enfant de l'Aube, fais le serment d'abandonner ce nom jusqu'à ce que mon vœu soit accompli. L'Aube est morte, assassinée par un faux soleil tranchant. Dorénavant, je serais Bushoku no Yajuu. Le Fauve du Crépuscule. Celui qui amènera l'ordre au monde et vengera les âmes des innocents. Sur cette lame, sur mon âme, je jure de n'accepter la mort qu'une fois mon œuvre accomplie. Sur cette lame, par mes larmes, je jure de ne vivre que par moi-même. De vivre au fil de ma lame.

Ce serment, je l'ai formulé il y a de cela trois ans désormais. Je l'ai formulé sur ma plus belle lame, celle que les officiers de Mother ont nommée comme étant Kikunohana, un sabre faisant partie des 50 plus belles lames au monde. La fleur de chrysanthème, annonciatrice de mort, me va comme un gant. Elle fait partie de moi désormais et ces trois dernières années n'ont fait que renforcer ce sentiment. À force de perfectionner mon art, mon katana lui-même a semblé se renforcer. Désormais, il sert avec fierté toutes les ambitions de Boshoku no Yajuu, ma nouvelle identité. Mais je suis toujours seul.

J'ai passé ma vie seul. Quelques connaissances, une mère presque muette, rien de plus. Un chien, parfois, un cheval, un oiseau, un poisson mort souvent. Les seules compagnies que j'accepte de partager, en dehors des putains qui, durant un court instant, me donnent l'impression que j'ai une raison de vivre. Celles qui, en me donnant leur jolis corps, en me donnant leur vertu, font frissonner en moi la vie, pour quelques secondes à peine. Avant que je ne me dégoûte moi-même, lâchant par lâcheté une pièce répugnante sur la table décrépie d'une chambre miteuse. Les ports n'ont d'intérêt que leurs marins, qui naissent, chantent, boivent, meurent, pissent et reboivent encore. Qu'ils soient brêles ou aguerris, c'est toujours le long des berges mornes qu'ils finissent leurs nuits. Comme moi.



Des ports, j'en ai connu beaucoup. Des ports de pêche, pendant mon enfance. Des ports industriels, avec Mother, où la production de bateaux passait avant toutes les autres priorités. Des ports marchands, sur Grand Line, là où j'ai fait mes classes. Et des ports miteux, comme le dernier. J'ai été mis en poste sur East Blue. Une mer très moyenne, où même l'eau de l'océan me semble miteuse, sale et décrépie. Échoué sur cette île vide, où je règne en maître sur une base remplie de soldats débiles et incapables. Une île qui ne porte même pas de nom, tant l'ilettrisme est coutume par ici. Peuple de consanguins et d'analphabètes, les crimes sont nombreux et les morts fréquentes. Difficile de protéger une population qui ne le souhaite pas.

Mais je n'ait pas accepté cette mutation par plaisir. Mais bien à cause d'une autre île de cette mer, la seule qui vaille réellement le coup d'être visitée ici. Shimotsuki. L'île des plus grands maîtres du sabre de toutes les Blues. Les seuls en qui je peux me permettre de placer ma confiance pour suivre un enseignement de la qualité de celui de Mother Tomoe. C'est pour eux que je suis venu ici, pour eux que j'ai pris soin pendant toutes ces années de perfectionner ma technique et de protéger mon sabre. Pour eux que j'ai déjà commencer mes recherches au sujet d'une seconde lame des 50. Pour ne pas les décevoir le jour où j'irais les voir, pour leur montrer que je ne suis pas n'importe quel gamin avide de puissance. Pour leur montrer réellement qui je suis.

Je suis le Fauve du Crépuscule, Commandant de la Marine, fier combattant de la Justice. Mais je suis surtout un idiot fini, alcoolique et ravagé, paranoïaque et pervers. Qui ne puise sa force que dans la haine, la rage, la bière et la luxure. Une drôle de façon de vivre, qui ressemble plutôt à une belle façon de se diriger vers la mort. Serai-je finalement déjà au Crépuscule de ma vie... Une question qui me hante chaque jour. Et un seul objectif.

Mourir.


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Gin' !
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! COMMENT ÇA FAIT PLAISIR!!!!!!


Revenir en haut Aller en bas

Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters
• Sea Cowboy •


☠ Messages : 1081
☠ Âge du Personnage : 26 ans
☠ Berrys (x1000) : 63827
☠ Localisation RP : Cap des Jumeaux
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 15493
☠ Notoriété :
Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Ync955 / 99955 / 999Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Gubc
☠ Karma :
Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Ml89490 / 999490 / 999Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Pe6n

Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters • Sea Cowboy •

Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) Empty
MessageSujet: Re: Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%)   Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%) EmptyVen 3 Nov - 13:11




Validation


Salut Yajuu, askip ça fait longtemps que t'attends mon passage !

Qualité : 450/500


Pour tous ces gens dont je ne saurais jamais le nom. -> dont je ne saurai

Une âme de plus peuple ce monde et la nature, d'une sensibilité sans limite, la ressent, jusqu'au plus profond de sa chair. L'acte le plus pur de ce monde, un acte de joie, de bonheur. -> répétition de "ce monde"

Je serais brève et claire avec vous -> serai. C'est du futur, c'est quelque chose de sûr que tu dis !

Malgré les 4 longues années qui ont passées -> qui ont passé. Ou qui sont passées.

d'une puissance phénoménal -> phénoménale

Et voilà haha ! Nan, en fait, il y en a d'autres, mais ce sont toujours les mêmes : la confusion entre le conditionnel et le futur. En fait, pour faire simple, tu devrais remplacer le sujet et le mettre à la troisième du singulier pour être sûr. Si ça finit en "ait", alors le verbe aura un S. Si ça finit en "a", alors le verbe aura pas de S. Very Happy

Mais sinon, tu as un style vraiment irréprochable ! C'est super beau ! J'ai trouvé des phrases un peu lourdes, des fois, avec un peu trop d'informations et une stylistique parfois répétitive - le suremploi du participe présent en début de phrase - mais c'est du chipotage. Tu gères la foudère, maestro !

Cohérence : 500/500


Alors là ! Rien à dire ! J'ai kiffé tout ce que t'as dit ! J'ai eu un peu peur de ce que t'allais faire de Mother Tomoe, mais tu as gardé suffisamment de distance pour ne pas prendre de risque inutile tout en conservant les points que tu voulais amener. C'est génial ! Si jamais l'envie te prend de faire quelques-uns des instructeurs de Tomoe en PNJ, sache que tu peux !

Au niveau de l'île détruite dans le NM, je suis bien content que tu l'aies fait aussi. C'est sympa ! Corleone qui risque sa vie pour essayer de sauver les civils et tout, c'est vraiment ce qu'on attendrait de sa part. Par contre, j'ai un souci avec ta description, faire de ton île quelque chose situé à l'extrême Est est un peu risqué, vu que l'Est c'est la fin du NM au final. Mais bon, ce n'est rien, on reverra ces détails ensemble si jamais tu veux créer l'île carrément (ce que je comptais faire de toute façon).

Longueur : 250/250


Niveau longueur, rien à dire ! Ton questionnaire seul suffit à totalement cerner ton personnage. Un vrai exemple pour tous ceux qui envisagent de prendre ce modèle ! Je suis bien content que tu aies su l'exploiter aussi bien.

Pour l'histoire en elle-même, je regrette un peu la lourdeur de l'incipit, j'ai trouvé ça un peu trop long et pompeux pour simplement indiquer que tu as été abandonné à la naissance. Mais bon, ce n'est que mon avis, hé.

Originalité : 450/500


C'était nickel chrome de bout en bout ! Tu as su te réapproprier les éléments de notre intrigue et des PNJ pour ton histoire, ce que je trouve vraiment magistral ! Ca fait plaisir de voir que les persos qu'on a pris du temps à créer sont correctement exploités. Franchement, c'est superbe !

Mon seul bémol, c'est le fait que le pirate qui devient marine parce que d'autres pirates ont tué sa famille, c'est trop déjà vu. J'aurais préféré que tu quittes Tomoe plus tôt, vu que tu sembles le faire avec une relative facilité au final, et que tu ailles essayer de retrouver ta madre dès que tu as pris conscience du risque. M'enfin bon. Ce n'est que du détail.

Subjectivité : 200/250


Tu le sais déjà, le seul point sur lequel je te saque c'est parce que je suis très attaché à l'humour One Piece, et que je trouve dommage que tu ne l'aies pas exploité un peu. Ca aurait pu être totalement anodin, hein, genre un PNJ qui parle avec un tic de langage, ou un comique de situation au tout début. Effectivement, le contexte de ta présentation ne s'y prêtait pas, mais l'excès de tristesse j'ai un peu de mal. Je te rassure, t'es pas tombé dans le pathos non plus, hein. Mais voilà.

Bref, ce fut une excellentissime présentation ! Haha ! Le grade de commandant est évidemment validé héhé ! A+ sous le bus sur les mers !

Note finale : 1850

Revenir en haut Aller en bas
https://jolly-roger.forumactif.com/t22-whatever-happens-happens
 
Vivre au fil de la lame - Boshoku no Yajuu (100%)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Mourir au fil de ma lame - Boshoku no Yajuu (100%)
» L'âme de la lame maudite.
» Une soirée bien arrosée | PV Yajuu
» Himeka Kurui, Lame solitaire [Terminée]
» Faith Calagan | La souplesse de la corde, la dureté de la lame

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Jolly Roger :: Wanted :: Présentations :: Présentations validées-
Sauter vers: