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 "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]

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Marignan D. Rose
Truth


☠ Messages : 107
☠ Âge du Personnage : 22
☠ Berrys (x1000) : 24574
☠ Localisation RP : East Blue - Loguetown
☠ Fruit du Démon : Roji Roji No Mi - Logia de la sève
☠ XP Dorikis : 2723
☠ Notoriété :
"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Ync90 / 9990 / 999"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Gubc
☠ Karma :
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Marignan D. Rose

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MessageSujet: "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]    "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  EmptyDim 18 Fév - 0:02



Marignan D. Rose







Prénom et Nom: Marignan D. Rose
Âge : 22 ans
Sexe : Mâle
Avatar : Levi Ackerman (SNK)
Groupe : Pirates
Métier : Archéologue
Espèce : Humain
But : Découvrir les secrets du siècle perdu, renverser le gouvernement mondial et être un pirate reconnu dans tout Grand Line

---------------

Fruit du Démon : Roji Roji No Mi (Logia de la sève)
Autres capacités : Rien à priori


Description physique

Marignan D. Rose  mesure 1m78 est un homme robuste dont le physique ne fait pas défaut, il est surtout un grand orgueilleux et opportuniste qui ne tolère en rien l’autorité. C’est aussi un grand calculateur et un intrépide émérite. Et ce n’est pas la défaite qui le fera vaciller de son trône, il l’a déjà côtoyée à de trop nombreuses reprises.

Visage fin aux traits tout aussi délicats, à la mâchoire mi ronde, mi-carrée. Ses yeux en amande brillants et profonds reflètent toute la malice qui l'habite. En effet, il se plaît à piéger, ou faire preuve d’espièglerie pour parvenir à ses fins.

Marignan a ce que l'on appelle une belle gueule, gendre parfait, il plaît énormément à la gente féminine. Ses airs nonchalants ne seront pas là pour lui faire défaut.

Généralement vêtu d'une chemise, qu'il attache jusqu'en haut, il la détache quand les choses deviennent sérieuses, cherchant à se donner un air décontracté.

Ses cheveux sont sombres et bien ordonnées, il veille toujours au soin de sa personne et s'impose une routine d'hygiène stricte, étant de fait, toujours parfumé, propre, bien habillé.

Son corps est musclé et a été entretenu par les rudes expériences de vie qu'il a vécu, contraint de se battre, fuir, voler pour survivre.

Comme susmentionné, Marignan tient à sa tenue. De fait, il revêt toujours une chemise blanche, en coton, assez basique. Chaque matin, il en change, les lave et les repasse pour ne jamais avoir à se sentir sale. Ses manches sont bien ajustées aux poignets. Au niveau du cou, il a une sorte de foulard/noeud papillon qui lui donne un air noble, air qu'il recherche afin que les gens face à lui aient toujours un à priori positif.
Il porte aussi un petit gilet sans manche en soie, gris ou noir, selon les jours, cela peut dépendre de son humeur, ou peut-être pas.
Son pantalon est en tissu de qualité supérieur mais reste, somme toute, assez banal. Il veille à ce qu'il le mette en valeur et ne fasse pas de "tas" aux chevilles.
Ses chaussures sont des richelieus, parfaitement cirées et lacées. Ainsi, sans excentricités mais tout en élégance, Marignan sait se faire remarquer de par sa classe et le soin qu'il apporte à ses tenues.

S'il avait un signe distinctif physique, on dirait qu'il a toujours les mains dans ses poches, nonchalamment avec son regard, certes, intelligent mais tout aussi indolent. Il se bat avec une seule main en poche et si l'adversaire en vaut la peine, il lui donnera l'honneur de se battre avec ses deux mains.  



Description mentale


Marignan est un érudit acclamé et auto-proclamé, il passe le plus clair de son temps libre à lire pour se cultiver et apprendre toutes sortes de choses mais aussi à se battre pour progresser.
Nous avons donc ici, un homme cultivé mais qui se bat, dans ses beaux habits bien propre dès qu'il a envie de se défouler, cocasse non ?

Egalement, il ne ratera jamais l'occasion d'aller voir une pièce de théâtre ou une représentation artistique, il est sensible à tout ce qui touche à l'art. Sensibilité qu'il a apprit à développer en contemplant la nature sous toutes ses formes durant ses voyages et escapades. D'ailleurs en parlant de nature , pour lui, aucun homme n'a plus d'importance qu'un animal ou une quelconque créature. Il a toujours été là pour les protéger, et même leur parler, il appréciait nouer des liens, avec toutes les espèces.

Vous l'aurez compris, il est une personne intelligente,  malicieuse et qui vit d'aventures.
Mais attention, tout n'est pas si rose, Marignan possède également quelques défauts. Il est nonchalant et ne prête attention à rien si cette chose n'a pas réussi à capter son intérêt. Il est prétentieux au possible, son intelligence et sa force le lui permettent d'après lui.
N'oubliez pas qu'il est éloquent et calculateur, en bref, son intelligence sera utilisée à bon comme à mauvais escient, sous tous ses angles.

Le jeune homme est aussi très débrouillard, cela sera conté par la suite dans son histoire, mais il a survécu des années, face à des épreuves compliquées, juste avec la force de ses idées et son caractère bien trempé.
Aussi, il est un tantinet provocateur, n'hésitant pas à trashtalker si l'envie lui apparaît.

Le pirate a des idées sur tout mais surtout sur rien, trop terre à terre, peut-être à cause de son histoire passé ? Quoiqu'il en soit, il a un avis sur tout et un avis tranché.
Par exemple, pour lui le gouvernement mondial est corrompu, mauvais et plus obscur que les pirates, en globalité. Il veut les faire tomber et rien ne pourra lui enlever ces idées.

Charismatique et leader mais aussi tyrannique et névrosé. En effet, il a développé avec les années, une confiance en lui démesurée qui le fera sortir de ses gonds si tout ne va pas dans le sens qu’il souhaite.

Il soutient aussi la cause des révolutionnaires et aurait pu les rejoindre mais préférait sa vie de pirate, une vie indépendante, chose qui, pour lui, ne pouvait pas lui offrir cette faction. Mais qui sait ? Peut-être un jour...

Concernant les pirates, pas d'avis tranché, il y a du bon et du mauvais mais lui s'y retrouve et cela lui permet de vivre sa vie d'aventures, de rencontrer des gens qui pourraient l'aider à toucher son objectif... Ses objectifs mais aussi de vivre de liberté et d'aventures. Il a surtout souhaité devenir pirate après avoir lu un ouvrage sur les ponéglyphes. Il s'est de suite passionné pour le siècle perdu et a estimé que devenir pirate lui offrirait la liberté et les compagnons pour parvenir à son but.

Nous voilà donc avec Marignan D. Rose, un pirate déterminé, cultivé, talentueux, drôle, nonchalant, prétentieux, hautain et buté.

Ah, et sa boisson préférée est le thé.


Histoire


PROLOGUE - Naissance à 5 ans - Enfance tumultueuse


Tout commence dans le populaire Royaume de Goa.

"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Goa11

Un jeune couple, Caleb et Juby vivaient sur une île de West Blue, il s'étaient rencontrés si jeunes, ils avaient fait toute leur enfance ensemble et étaient tombés amoureux durant leur adolescence. Des amants mais aussi des amis, ils avaient fait ensemble les 400 coups et même les 800 coups. Juby était une femme magnifique et Caleb un homme malin et drôle, et Juby adorait ça, elle ne pourrait jamais trouver ça ailleurs, elle le savait. Caleb, lui, vouait une adulation totale à sa petite amie. Ils étaient fous amoureux, plein de rêves et s'étaient promis la vie et la mort. Un jour, ils décidèrent de partir vivre leurs rêves, devenir riches et connus au Royaume de Goa. C'était le début de l'aventure de la formidable existence qu'ils s'étaient promis de vivre. Un heureux événement était venu réjouir leurs âmes :  Juby était tombée enceinte. Pour eux, tout était écrit, ils allaient avoir une vie de joie, se disaient-ils."

3 ANS PLUS TARD

"Chérie, tu as vu le petit ?" avait crié Caleb D. Rose, à sa femme, qui évidemment n'en avait aucune idée.  La famille Rose vivait à Goa, le terre des nobles. Hélas pour eux, ils ne vivaient pas dans cette opulence.
En effet, ils vivaient dans la basse ville, là où les pauvres, les exclus, les esclaves se retrouvaient, dans ce qui s'apparentait ni plus ni moins à un bidonville. Gao voulant préserver les apparences le dissimulait tant bien que mal, mais le fait était là.
En ce beau jour de Printemps, les souci étaient quasiment oubliés pour les Rose, qui tentaient de s'en sortir avec le peu qu'ils avaient. La mère venait de trouver un travail en tant que plongeuse dans le restaurant luxueux d'une noble de Gao. C'était un peu plus facile pour elle, c'était une femme magnifique que bien des hommes avaient convoitée mais elle était restée avec Caleb, son amour d'enfance. Ils venaient du même endroit, de la même île et tout fait ensemble. C'est beau non ? Elle avait préféré l'amour et la misère à la richesse.
Ils étaient venus ici en espérant trouver du travail et s'élever socialement, malheureusement ils en étaient toujours au même stade.
Revenons à la femme de Caleb, Juby. Elle était d'un roux brûlant, des yeux verts, des formes à faire baver même l'homme le plus fidèle. Il était donc plus facile pour elle de trouver du travail et si elle le voulait, elle aurait pu partir vivre une autre vie. Mais elle restait. Sa force de caractère le lui permettait.
C'était, en revanche, plus compliqué pour son époux, il n'avait pas autant de charme mais il avait sa culture, son intelligence et sa débrouillardise, de fait, il faisait tous les petits jobs qu'on lui offrait mais cela n'était pas une source de revenus stable. Bien heureusement, le nouveau métier de Juby rendait l'avenir plus beau, pour la petite famille de 3.

La porte s'ouvrit en grinçant et laissa passer un filet de lumière dans la modeste bicoque. Une petite voix joyeuse se fit entendre. "C'est moi !" Un tout petit bonhomme aux cheveux bruns impeccablement coiffé, d'environ 3 ans et avec des yeux brillants de malice venait d'entrer. Ses habits étaient tout à fait propre, il était vêtu d'un petit short noir, des chaussettes blanches remontant aux genoux. En haut, il avait un petit foulard blanc et une veste noir. Tout semblait parfait, mais une petite marque de boue sur la chaussette droite venait gâcher la tenue du minot. En retirant sa petite veste pour aller s'installer à table, il remarqua ladite tâche. Catastrophe. Il se mit à pleurer à chaudes larmes.

"Qu'est ce qui se passe mon chéri ?" S'inquiéta la belle Juby.
"Ma chaussette elle est sale... Moi veux pas être un pauvre... » Chouina-t'il. L'enfant détestait sa condition de pauvre et faisait tout pour éviter d'y ressembler. C'était un véritable traumatisme. "Oh mon pauvre petit lapin, vient voir maman, elle va te nettoyer ça" lui dit-elle tendrement en l'enlaçant délicatement, avec les yeux remplis d'amour.
"Peuh, c'est tout ? Tu es trop gentille avec lui, Juby" ajouta Caleb, puis il enchaîna "Il faut l'endurcir, sinon il deviendra une lopette. A cet effet mon grand, désormais tu viendras avec moi 3 fois par semaine, m'assister dans mes boulots. Que je t'apprenne à te débrouiller." puis la mère d'enchérir "et quand tu reviendras maman te fera des gâteaux et tu pourras aller jouer dehors avec tes copains. Et ne t'avise plus de rentrer avant l'heure du dîner ! C'est compris Marignan ?" finissa-t'elle avec un regard faussement sévère.
"D'accord, pardon" dit le petit garçon en baissant la tête.

Ainsi, vous l'aurez compris, le jeune Marignan D. Rose  vivait dans une famille avec un père strict mais qui voulait son bien et l'aider dans sa vie et une mère aimante, qui lui offrait, autant qu'elle l'eut peut, tout ce qu'elle avait.

La vie allait bon train, et 2 ans après, Juby avait été promue commis de cuisine et gagnait mieux sa vie. Caleb, lui, avait été engagé par un autre noble de Goa, en tant qu'homme à tout faire ; pour sa polyvalence et les services qu'il pouvait offrir. Payés tout deux par des salaires qu'ils n'avaient jamais connus, ils étaient fréquemment recommandés et remarqués par la noblesse lors de représentations par exemple et ils semblaient voir le bout du tunnel ; ils avaient même pu acheter une vraie maison entre la moyenne et la basse ville, c'est dire !
De plus, leur enfant, Marignan, se faisait toujours remarquer. Il était si soigné qu'il était parfois plus élégant que les enfants de nobles. Aussi, un jour, alors qu'un des enfants de noble jouait sur un balcon, il avait chuté et n'était accroché plus que par son veston, à une sorte de corniche. Sans réfléchir un instant, le petit enfant avait accouru, escaladé à l'aide de ses petites mains et une fois arrivé en haut, il avait attrapé la veste du deuxième enfant pour le hisser et l'empêcher de tomber. Il avait été salué pour son courage, sa réactivité et sa débrouille et était désormais fréquemment invité dans cette famille, en guise de remerciements et de reconnaissance. Sa bonne humeur, devait même, sans doute, égayer cette famille et il était également reconnu parmi la caste supérieure.

Après avoir connu la misère et la famine, la petite famille Rose se retrouvait aujourd'hui en bien meilleure posture face à la vie, tout leur réussissait ces derniers temps et la roue ne semblait pas vouloir tourner.

Vous imaginez bien que tout ne peut pas être si beau et si bien se passer et vous aurez raison de penser cela.

Un soir, lors d'une représentation importante, Juby, pour sa beauté avait été choisie pour être la serveuse officielle d'un dragon céleste, venu séjourner quelques jours, à Goa. C'était un honneur pour elle d'être choisie et aussi un honneur pour sa noble d'avoir été choisie par le dragon céleste pour dîner chez elle.
Tout devait être parfait. Rien ne devait mal se passer, sinon la belle rousse et la noble en subiraient les amères conséquences. "Juby, j'ai confiance en toi. Contente toi de le servir et accède à toutes ses demandes, je te promets que tu auras une formidable récompense."
Sur ces mots, Juby se retrouvait avec les entrées en main, un plat de crevettes aromatisée d'une sauce locale et se dirigeait vers le table du Tenryuubito. Elle tentait d'avoir l'air à l'aise mais toute sa vie défilait devant elle, le moindre faux pas et le retour à la pauvreté et aux ténèbres était acté, voir pire encore. La soirée allait bon train et c'était l'heure des desserts.
Juby s'était saisi, confiante et soulagé que le repas arriva à son terme sans encombre, du cheesecake spécial dragon céleste, imaginé pour l'occasion. Alors qu'elle avait à table, toute souriante, le tenryubito lui offrit un regard vicieux, à la limite du pervers.
"Avec les remerciements de la maison !" s'était exprimée Juby, toute souriante et gracieuse. Puis, elle tourna le dos au noble et s'apprêta à s'en aller, pensant déjà à tout ce qu'elle allait pouvoir s'acheter avec la "récompense".
Soudain, une main lui saisit le bras. "Tu me plais bien toi, tu vas m'accompagner dans ma chambre ghe-he-he" avait déclaré le dragon céleste. Se décomposant, la femme avait brièvement articulé une phrase. "Que... je...
Que dîtes vous ?"
en transpirant à grosses gouttes.



"Ne me forcez pas à répéter, vous avez très bien compris." avait-il ajouté d'un regard sombre et malfaisant, en regardant la femme de haut en bas. Il exerçait une pression de plus en plus forte sur le bras, ce qui lui faisait mal. Il n'en fallait pas plus pour que le caractère de Juby fasse surface. Rien que s'imaginer couchant avec ce gros porc impotent et orgueilleux lui donnait envie de vomir. "Bon sang mais lâchez moi vous me faîtes mal !!", avait-elle crié en se débattant. "JUBY ! RESTE A TA PLACE ESPECE D'INCONSCIENTE !" à peine ces mots avaient été prononcés par la noble de Juby, que le cheesecake avait été renversé, atterrissant en plein milieu du visage du Tenryubito. A ce moment, la jeune femme prit conscience de la gravité de la situation, s'agenouilla et supplia "Pardonnez moi maître, je ne voulais pas, je ne comprends pas ce qui m'est passé par la tête, je vous désire, allons dans votre chambre, je vous en supplie.." mais c'était trop tard, le mal était fait et le Dragon Céleste, sans aucune forme de procès saisit son pistolet, après s'être essuyé le visage et l'arma face au visage en larmes de Juby. A cet instant ses seules pensées n'allaient pas à l'avenir qu'elle perdait ni à sa vie, elle pensait aux deux personnes qu'elle laissait orphelins d'elle-même : Caleb et Marignan. "Je...
Pardonne moi Caleb, je t'ai aimé de toutes mes forces, comme aucune femme n'a jamais aimé aucun homme... Et toi mon fils, continue de prendre soin de toi, deviens fort et débrouillard,
tu as du talent et je suis fier de toi. De vous... Adieu, je vous aime..."


Bang


Juby s'effondra, visage sur le sol, son corps ne fit aucun soubresauts, elle ne fit aucun bruit, elle était partie, avec ses convictions et avec tout l'amour qu'elle avait à offrir au monde.

La rumeur de sa mort fut rapidement relayée dans la ville, une inconsciente avait osé refuser quelque chose à un Dragon céleste ? Elle était morte et c'était bien fait !
Caleb de son côté, avait apprit la nouvelle par le noble qui l'employait, il était au travail durant l’événement et s'était évanoui à cette annonce. A son réveil, il retourna travailler, l'air de rien. Pour lui, cette nouvelle était tellement impossible et inimaginable, sa vie ne pouvait pas exister sans Juby, qu'il ne pouvait pas y croire, donc c'était un rêve. Il était rentré chez lui le soir, lançant sa veste sur sa chaise comme d'habitude, avec un grand sourire comme d'habitude et s'était installé pour le souper comme d'habitude, il était tout a fait dans le déni et attendait le retour de sa petite femme avec impatience. Durant son attente, il avait été interpellé par des pleurs venant de la chambre du haut. Il avait gravi les marches deux à deux, pour trouver son fils hurlant de douleur, pleurant et frappant le mur face à lui. Ne comprenant pas, il s'approcha de son fils et lui demanda des explications vis à vis de son comportement. Marignan, se retournant, avait fixé son père droit dans les yeux et lui avait tenu ces propos :"Papa... ce dragon céleste.. ces dragons célestes... je les tuerais un par un,
je te le promets... Je vengerais la mort de maman."
A ces mots, le père resta bloqué, comme un robot qui beugue, comme un caillou dans un rouage, son cerveau se stoppa et il réalisa que tout ça était vrai. Il était parti sans dire un mot, il se maudissait de ne pas avoir pu la protéger, de ne pas avoir pu lui dire aurevoir, il s'imputait toutes les fautes du monde, se reprochant même leur vie future qui ne se réaliserait jamais. Imaginez ce poids sur son âme ? Celle d'un homme fou amoureux qui avait prévu de vivre avec la femme de ses rêves mais tout cela s'écroule subitement ? Imaginez cette douleur si profonde, dont on se peut pas se relever ?

Ce fut le cas, à partir de ce jour, Caleb fut brisé. Il perdit 10 kilos en 15 jours, n'allait plus travailler, oubliait de se nourrir et oubliait de nourrir son fils par la même occasion. Ce dernier devait alors voler pour manger, ou se débrouiller seul ou encore être invité à manger, à cette période le jeune Marignan à apprit à se débrouiller seul, livré à lui-même à l'âge de 5 ans. Son papa vivait enfermé, ne se douchait plus, sentait les excréments, passait son temps à pleurer, c'est un peu comme si son coeur saignait réellement.
Hélas, cet homme détruit ne put jamais remonter la pente.

Un soir, rentrant d'une journée avec ses copains, le jeune Marignan ne trouva pas son père, nulle part, mais trouva une lettre, posée sur la table. Elle était écrite par la main de son père, l'enfant la reconnaissait pas l'écriture était tremblotante, voire hésitante. On pouvait voir quelques petites tâches d'eau un peu partout sur la lettre, c'était étrange... La lettre disait : "Mon fils, je n'ai pas d'excuses. Je ne sais quoi te dire mais papa ne pourra pas affronter cette vie sans maman et papa souffre trop. Ce soir, je vais donc passer par la mer pour rejoindre le ciel. Je suis un père indigne et un lâche, je le sais mais je ne peux plus continuer ainsi, alors permet moi de t'alléger du poids que je suis pour toi.
Aussi, quelqu'un de confiance va venir te chercher ce soir, ne bouge pas de la maison, tu es jeune et il t’emmènera dans un endroit où tu pourras vivre heureux et grandir en t'épanouissant, c'est promis. Adieu, mon fils, je suis fier de ce que tu es devenu. Papa et Maman veillent sur toi."
Le petit garçon ne comprenait pas exactement la signification de cette lettre mais comprit rapidement qu'il ne reverrait plus son papa. Il était passé d'une vie heureuse où il était aimé, à plus rien, il était désormais seul dans cette vie et regrettait l'époque des jours bénis. Blessé, triste et traumatisé, il se mit en boule au milieu du salon et s'endormit.


________________________________________________________________



ENFANCE- 5 à 10 ans - Light, frère adoptif


Endormi, après les événements récents, Marignan se fait réveiller par une voix inconnue. Il est à bord d'un bateau, une sorte de caravelle.

Il avait dormi longtemps, il n'aurait su dire combien de temps, et une jeune femme blonde, une quinzaine d'années, teint pâle et doux, lui caressait doucement la joue. "Coucou mon grand ! On est à East Blue, on va sur Tropica Patto, une petite île... On l'appelle aussi Azura, si tu veux tout savoir. Ce n'est pas loin de l’archipel Gekko, si ça te dit quelque chose. Comment tu te sens ?"
"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Ile_de10


Une chose était sûre, le petit allait mettre du temps à se remettre de ses émotions, il était comme traumatisé, ses yeux étaient vides et nul n'aurait pu imaginer sa tristesse. Il y a encore peu de temps, sa maman la câlinait et son papa lui apprenait la vie et à présent, il ne les reverrait plus jamais ni l'un, ni l'autre. Son coeur, son âme de petit garçon étaient en morceaux. Qu'allait-il pouvoir faire de sa vie ? Il mit sa main dans sa poche et sentit un papier froissé, tout au fond. Il le retira et vit qu'il s'agissait de la lettre de son papa. Il la serra fort contre lui et se remémora sa promesse. Il vengerait ses parents. S'il vivait, s'il allait de l'avant, ce serait uniquement pour leur mémoire et rien ne l'arrêterait tant qu'il n'aurait pas touché son but. Malgré la tristesse et les ombres qui l'envahissait, il tentait de se changer les idées.
"Hmmm" répondit-il à la demande de la jolie jeune fille, en se frottant les yeux "on est sur un bateau ?" en effet, c'était la première fois de sa jeune vie qu'il montait sur un bateau, voilà une occasion de se changer les idées !
"Je peux aller me doucher ?" eh oui, même malgré la tristesse, il voulait prendre soin de lui. "Bien sûr ! On a pas de douches mais tu peux te rincer l’eau de mer  Rejoins nous quand tu seras prêt !" lui avait-elle dit d'un ton chaleureux au possible puis, elle était partie.

Une fois la douche prise, il s'habilla avec les habits propres que la jeune fille avait disposé sur son lit et rejoignit le quai. Pas grand monde à l'horizon, la fille, deux matelots et le capitaine, un homme à corpulence forte, avec une moustache noire bien épaisse et le haut du crâne dégarni, en train de manœuvrer lui-même. "Holà chiquito !" le héla-t'il "monte voir par ici, j'ai des choses à te dire !".
Arrivé en haut, le capitaine fit face à l'enfant et lui montra le gouvernail "héhé fais toi plaisir, je suis prêt à parier que tu n'as jamais piloté un bateau ! Fais toi plaisir minot !
Change toi les idées, on t'amène sur une belle petit île tropicale. Ton papa nous a donné de quoi faire le voyage -et on a même été grassement payés héhéhé-, tiens voilà pour toi, c'est ta part !"
dit-il en lui tendant une petite bourse remplie d'or. Marignan n'avait que faire de ce métal mais soit, cela pourrait toujours servir. Il la saisit et l'accrocha à sa ceinture, sans dire un mot. "Bon. Tout roule pour toi ? Enfin je veux dire... Enfin tu m'as compris ! L'essentiel c'est que tu sois en sécurité avec nous yé-héhé" ria-t'il avec un air satisfait de lui-même. Sans attendre de réponse du petit, il renchérit ""On t'amène dans une maison super, avec plein d'enfants super, tu pourras t'y sentir chez toi... Enfin pas trop mais un peu yéhéhé, tu m'as compris, on devrait arriver d'ici peu de temps ! Allez sois pas timide, prends ce gouvernail et montre nous si tu sais piloter !". Marignan prit alors le gouvernail et entama la suite du voyage.

Le reste du trajet se passa sans trop d'encombres, l'enfant eut même le privilège de manier le bateau pendant la manœuvre d'amarrage "Yéhéhé, un vrai petit pirate ça !" avait affirmé le capitaine en passant sa main dans les cheveux de Marignan. Le geste était amical mais l'enfant s'était empressé de se recoiffer à la seconde d'après.

L'île était de taille moyenne et très tropicale, de grands palmiers s'élevaient un peu partout et on y remarquait des plantes endémiques un peu partout.
Le soleil tapait fort mais l'air était doux et le vent ainsi que l'air de la mer rafraîchissaient le tout. Le petit bonhomme descendit du bateau, un peu triste de le quitter car il avait vraiment apprécié cette expérience, il était suivi du capitaine et de la jeune fille.
Une dame un peu enrobée avec une robe verte s'approcha d'eux, les passa tous 3 au crible et entama "Capitaine Law ? on m'a prévenue que vous passeriez ! Alors, c'est lui le petit ? Pauvre bout de chou" puis le capitaine d'enchaîner "Grelod héhéhé, quel plaisir de te revoir ! Oui le voilà, prends soin de lui, c'est bon garçon."
Le jeune garçon observait la conversation d'un point de vu omniscient, il entendait tout, savait tout, mais n'y portait aucun intérêt, regarde vide, cerveau vide.
"Allez garnement, c'est pas tout mais on a des choses à faire, amuse toi bien ! On passera de temps en temps pour être sûr que tout se passe bien, hm ? Alors tiens toi à carreau yéhéhé !" s'était esclaffé le capitaine, le gratifiant d'une grande claque dans le dos.
Grelod prit alors la main de l'enfant en lui signifiant qu'ils y allaient, l'enfant tourna la tête pour voir derrière lui et ne quitta pas le bateau des yeux, comme si il tirait un trait sur quelque chose, sur une partie de son histoire.

"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Young_10


Dans la foulée, Marignan avait été présenté au reste de la famille, 5 enfants et Grelod. La bâtisse était située au milieu de l'île, un peu en autarcie, mais cela n'était pas plus mal, les enfants avaient tout le loisir de s'amuser.

"La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  Maison10

Peut- être Marignan finirait-il par s'y plaire ?
Quoiqu'il en soit, il passa la semaine suivante dans son coin, se renfermant sur lui-même. Grelod semblait s'inquiéter pour lui, mais il n'en avait que faire. Il voulait ses parents ou rien. Il commença alors à s'enfermer dans les livres, à lire beaucoup pour apprendre beaucoup. A cet instant, c'était la seule chose à même de le consoler. Chaque connaissance en plus était comme une friandise chez les autres, il lisait tout ce qu'il avait sous la main, et était devenu un véritable puits de savoir et de connaissance, ayant même jusqu'à impressioner Grelod. Bien qu'il pensait encore à ses parents, s'enfermer dans la culture et la lecture, lui avait fait beaucoup de bien et lui avait permis, dans un premier temps, de s'émanciper de la tristesse et dans un second temps, s'ouvrir à nouveau aux autres.

Un jour, alors qu'il avait lu tout ce qu'il avait sous la main, il s'apprêtait à se changer pour aller jouer dehors, il monta les escaliers et se dirigea vers sa chambre. En cherchant des habits un peu moins coquets, il avait remarqué, dans un coin de la chambre, un petit garçon blondinet qui pleurait dans son coin. Durant le mois passé, il n'avait pas prit le temps de faire connaissance avec les autres et ne connaissait quasiment aucun nom. Touché par ce petit garçon en pleurs et lui rappelant le lui d'il y'a quelques temps encore, il s'approcha doucement de lui, l'autre enfant semblait craindre l'arrivée de Marignan. Cela lui brisa le coeur. "Bah alors, pourquoi tu pleures comme ça ?" lui avait-il demandé avec un sourire chaleureux.

Le blondinet, qui avait les yeux baissés jusque là releva les yeux et laissa entrevoir ses yeux emplis de larme, il semblait le regarder plein d'incompréhension.
Notre Mari' s'était donc décidé à parler pour combler le vide. "Moi c’est Marignan ! Enfin Marignan D. Rose mais appelle moi Marignan, c'est plus rapide ! Et toi comment tu t’appelles ?"
"L-Light..." avait-il répondu d'un ton outrageusement timide.

L'enfant se décida donc à lui tendre la main pour le faire sortir et lui proposer d'aller jouer dehors.

"Enchanté, Light ! Tu sais quoi ? Je m'apprêtais à aller jouer dehors ! Aller, viens ! Il fait beau aujourd’hui ce serait dommage de pas en profiter !" avait-il dit avec son sourire le plus radieux possible.
Sans dire mot, l'autre se leva et le suivit, comme désabusé.

C'était là le début d'une belle amitié, sincère.

Après cette journée, ils étaient devenus inséparables, on les appelait les deux "frères" de Grelod. L'un se plaisait à tout décider et mettre au point des expéditions saugrenues, des plans tordus et l'autre lui écoutait et suivait son frère, Marignan. On disait qu'ils s'étaient bien trouvés et grâce à ça, Light commençait à s'affirmer et retrouver le sourire

Les autres enfants avaient arrêtés d'embêter le blondinet, Marignan s'en était occupé, il les avait prévenus une fois. Ceux qui s'étaient avisés de recommencer avaient dû subir un des plans ingénieux de Rose. Par exemple, un soir, Light avait involontairement bousculé un des plus âgés : Marco. Malgré les excuses de Light, celui-ci était entré dans une rage noire et avait giflé le petit blond, qui s'était roulé en boule et avait commencé à pleurer. Apprenant cela, Marignan n'avait pas agit de suite, car il voulait marquer le "dur à cuire" et en faire un exemple.
Il avait donc concocté un plan pour lui donner une leçon. En fin d'après-midi il avait proposé à Marco de venir jouer aux aventuriers, évidemment celui-ci avait accepté. "Suis moi si t'es cap !" lui avait lancé Marignan, innocemment. Evidemment, la brute avait mordu à l'hameçon et était parti à la poursuite du petit brun. Ce qu'il ne savait pas, c'est que ce dernier avait piégé la zone. En effet, Marignan avait installé un piège à un arbre, un déclencheur était tapis sous des feuilles, il suffisait que l'on marche dessus pour se retrouver pendu par le pied, la tête à l'envers. En courant, Marignan esquiva précisément le déclencheur. Marco n'étant pas au fait du piège marcha droit dessus et se retrouva piégé. Alors qu'il commençait à hurler, le petit brun s'était approché de lui, le frappant au ventre et lui avait dit de se taire puis c'était assis face à lui.
"Marco, Marco, Marco.. Je voulais pas en arriver là, mais je t'avais prévenu non ?
Alors maintenant, tu vas passer quelques heures comme ça, tu n'y vois pas d'inconvénients j'espère ?"
avait-il dit d'un ton menaçant ""Oh et si tu t'avises de parler de ça à qui que ce soit..." il révéla une bouteille d'alcool marquée "Marco" l'autre, visiblement choqué, écarquilla les yeux, il avait l'impression de voir Satan face à lui, Satan de 6 ans.

Après cet épisode, plus personne ne leva jamais le doigt sur Light. Ils pouvaient donc vivre leurs aventures, explorer l'île, parler aux animaux, rêver d'une vie meilleure, faire du sport, faire des combats de sabres, sans se soucier de rien.

"C'est quoi ton rêve Light ?" avait demandé un jour Marignan à son meilleur ami. ""Je n'y ai jamais pensé, on pourrait pas rester ici pour toujours, on est heureux non ?" avait dit le jeune garçon, qui goûtait au bonheur pour la première fois de sa vie, ou presque. "Eh bien oui, mais j'ai des objectifs... Et je veux être libre mais je t'emmènerai avec moi, je le promets ! On vivra plein d'aventures, on sera riches, tout ce que tu veux, ok ?" le jeune Light regardait Marignan les yeux brillants, emplis de rêves. "Ok." avait-il acquiescé, puis ils s'étaient serrés la main et s'était juré de partir explorer le monde ensemble. C'est donc sous scellé de cette promesse et de cette vie pleine de rêves qu'ils vécurent, pour l'heure, les plus belles années de leur vie.

En dehors de Light, les années Grelod furent heureuses pour Marignan. Il retrouvait un semblant d'amour de ce qu'il avait perdu, il faisait beau, il pouvait lire et était nourri comme un roi -Grelod était un vrai cordon bleu-.
Il se souvenait de ces étés passés à lire à l'ombre des arbres, discuter de tout et de rien avec Grelod. Outre elle et Light, Marignan n'avait pas tissé de liens ici. Cela lui arrivait d'aller au village du coin pour discuter avec les adultes et écouter leurs histoires de pirates, de marines, on parlait même de mystérieux fruits qui donneraient des pouvoirs insensés, quelle drôle d'idée, c'était dit le petit garçon !

Ainsi allait la vie pour eux, dans la joie et l'allégresse.
Quatre ans plus tard, durant un bel après-midi d'été, les deux amis s'étaient mis en tête de faire la course. Marignan était persuadé d'être le plus rapide et Light affirmait le contraire, ils étaient donc descendu au village ppour faire la course le long de l'allée principale. C'est Marignan qui donnait le top départ -une astuce pour lui pour prendre un peu d'avance- malgré le peu d'enjeu que représentait cette course, il avait un peu le trac car il se voulait leader et le leader ne pouvait pas perdre ! Il sentait la légère brise de l'île Azura soulever ses cheveux, le terre meuble laissait son pied s'enfoncer pour mieux démarrer la course et les regards des passants étaient fixés sur eux, ce qui gênait Light mais qui plaisait à Marignan, qui pensait prendre l'ascendant psychologique.
"Prêt ? 3,2,1..... Partez !!" les deux bambins s'élancèrent alors dans une course effrénée et Marignan manqua de glisser et s'écraser au sol, le petit blondinet en profita donc pour rattraper l'avance prise par son frère lors du départ et même le dépasser.


"Bon sang, toujours inséparables ces deux-là ! Un jour, ils vont finir par tout casser !"

"Mais non ! En plus, ils apportent toujours ce petit vent de fraîcheur."

"Allez Light ! Allez Marignan !"


Les deux enfants entendaient les encouragements dans leur sillage, en frôlant les passants, manquant de faire chuter une vieille dame. Ils riaient aux éclats durant leur parcours et semblaient intouchables et même parfois pour le déplaisir de certains villageois qui les trouvaient trop bruyants et limite dangereux tant ils se souciaient peu de leur environnement. Ainsi il était coutume qu'ils se fassent gronder, tirant une mauvaise mine quelques minutes avant de retrouver leur joie de vivre et reprendre leurs activités au plus grand déplaisir de leurs grondeurs.

Leur point de chute était la plage, ils avaient courus sans s'arrêter et y était arrivés en même temps.
"Ha… c’est toujours moi le plus rapide on dirait ! Ha…"
"Ha… même pas vrai, c’était moi le plus rapide ! Ha…"


Ils s'écroulèrent côte à côte, exténués de leur petit affrontement et Marignan se prit à penser, il était si heureux, est-ce que ce n'était pas ça, le vrai bonheur tout compte fait ? Il avait tout, des amis, une famille, il était populaire, libre, ne pourrait-il pas rester ici pour toujours, tout compte fait ? Il avait apprit tant de choses, il avait parcouru tant de chemin, comment pourrait-il partir ? C'était devenu, petit à petit, inconcevable. Soudain, il s'était remémoré de choses auxquelles il n'avait pas pensé depuis des mois et des mois, ses parents, leur mort, sa vie d'avant. Il aimait tellement être ici, qu'il avait arrêté de se soucier de ça, tout lui était revenu et il s'était rappelé de ses objectifs, il s'en était voulu d'avoir oublié tout ça et s'était ressaisi : il ne pouvait pas rester vivre ici, il devait partir vivre et réaliser ses objectifs.

"Qu'est ce qui t'arrives ?"

Lui avait demandé Light, le sortant de sa torpeur.
Un peu surpris par la question, il avait répondu sans réelle conviction et pour ne pas inquiéter son ami. "Les horizons… Le monde doit être si grand ! Ça t’es jamais venu à l’esprit de prendre les voiles et d’explorer les vastes contrées qui nous entourent ?"
Ce n'était pas totalement faux, mais il pensait à autre chose à cet instant.

Étonné, son ami avait semblé prendre un peu de temps pour répondre avant de baragouiner un timide "Euh… Bah… Non… Pourquoi faire ?"

"Comment ça, pourquoi faire ? Regarde les pirates, ils sont libres et voguent à travers les mers comme ils le souhaitent, pouvant explorer comme ils veulent cet immense monde ! Et nous, on est coincés sur cette île, c’est vraiment du gâchis. Un jour, on partira nous aussi, pirates ou pas pirates, peu m'importe !"
 avait-il dit tout en se levant, brandissant son bras vers le ciel d’un air déterminé, sincèrement convaincu.

Light le regardait avec des yeux de poisson, comme si son cerveau s'était arrêté.
"Mais… Pas comme des pirates ? Les pirates sont méchants ! C’est des criminels qui font tout ce qui leur plaît ! On sera des Marines !!"

"Mais non, pas forcément comme eux, et puis ils ne sont pas tous pareils ! C’est comme partout, il y a des gentils et des méchants ! Et hors de question d'être un marine, je veux être au service de personne ! Je suis libre moi !"
avait assuré Rose, d’un ton confiant tout en lui faisant un signe de pouce levé, il se trouvait dos à la mer faisant face à Light.  Toujours aussi estomaqué et le regardant cette fois avec des yeux de merlan frit, il s'était esclaffé "je pense que tu crois trop aux-"
Il ne termina jamais sa phrase, son regard s'était soudainement fixé sur l’horizon de la mer, laissant Marignan en suspens, qui avait commencé à s'agacer "Qu’est-ce que tu racontes ? Je crois trop aux quoi ? Termine ta phrase !"





La main tremblante son ami blond s'était levé doucement, le doigt pointé vers la mer, la bouche à demi ouverte, prit de stupeur par ce qu’il venait d’apercevoir. Marignan se retourna aussitôt machinalement, et recula de quelques pas à la vue de ce spectacle. Une horde de bateaux se dirigeait droit sur eux.  "M-m-mais c-c-c’est…" "- des bateaux pirates !"
S’écrièrent-ils tous deux au même moment.
"I-I-Il faut aller prévenir les autres !"
Aussitôt dit, ils prirent leurs jambes à leur cou et coururent vers le village aussi vite qu’ils purent. À peine arrivés qu’ils hurlèrent de plus belle.
"LES PIRAAAAATES ! LES PIRATES NOUS ATTAQUENT !"
La plupart ne tenaient à peine compte de leur alerte, prenans cela comme de la plaisanterie, ou encore une énième farce de leur part et se contentaient donc de poursuivre leurs occupations, faire la vaisselle, la lessive, cuisiner.
A nouveau "IL FAUT FUIR D’ICI ! DES BATEAUX PIRATES VIENNENT NOUS ATTAQUER !"

Certains passants les trouvèrent même amusants ""Haha, toujours aussi drôles ces deux là ! Eh ! Pourquoi ne feriez-vous pas payer l'entrée au spectacle ? Haha" s'était exclamé un passant.
"Et quel jeu d’acteur haha, je vous engage dans mon opéra, haha ! Tenez, prenez ces berries et allez vous ach-"en essuyant les larmes de rire qui coulaient de ses yeux.
Elle tendit de l’argent à Marignan, qui repoussa violemment sa main sous l’énervement, il était hors de lui que personne ne les croit face au danger imminent. Il avait déjà tout perdu une fois, cela n'arriverait pas une seconde fois ! "Quand est-ce que vous allez nous prendre au sérieux putain ? Quand tout le village ne sera plus qu’un tas de ruines ?!"
Cria le jeune brun qui porta un regard sévère vers la dame qui ne comprenait pas ce qu’il se passait, ni pourquoi il se comportait aussi agressivement.
Light l'avait accompagné en hurlant "Non mais oh !!!" et en fronçant les sourcils.


Soudain, une voix beaucoup plus grave raisonna, interrompant ce vacarme, captant l’attention de tous les villageois qui se trouvaient aux alentours.
"DES PIRAAAATES ! ON NOUS ATTAQUE !"
C’était Jafaro,  un homme qui scrutait régulièrement l’horizon, passant l'intégralité de ses journées à faire cela pour une raison qui demeurait inconnue aux jeunes enfants, qui était revenu de la plage en courant, essoufflé.
C’est seulement après son annonce que tout le monde commença à paniquer, des cris de peur ou encore des pleurs ne tardèrent pas à se faire entendre.
"Vite, vite ! Vers les canaux d’évacuation !"
Cria un homme du village.

C’est alors que Marignan se tourna vers Light, qui tremblait de peur.
"Light ! Il faut prévenir l’orphelinat avant qu’il soit trop tard !"
Cet orphelinat, c’était leur domicile. Le lieu où ils résidaient. En temps normal, ils n’avaient pas le droit de sortir de leur cour, mais il était coutume pour eux de s’échapper afin d’aller jouer sur le reste de l’île, et plus particulièrement dans la forêt qui surplombait l’orphelinat, qui se trouvait quelque peu isolée des villages à cause du bruit qu’engendraient tous ces enfants et de leur laisser plus de place pour leurs loisirs.
Ainsi les deux enfants se mirent à courir aussi vite qu’ils purent en direction de la forêt par laquelle ils étaient venus ce matin-même.


"Les enfants, non pas par là !"
Leur hurla néanmoins un adulte au loin, qu’ils n’écoutèrent guère.

La situation était critique, Light et Marignan couraient de toutes ses forces mais ils ne faisaient plus la course cette fois.
Leurs pieds s’écrasaient fermement sur la terre, les larmes de Light vinrent l’humidifier sur son passage. Marignan, lui, ne pleurait pas mais avait le coeur gros, il resongeait à l’orphelinat et au bonheur qui lui était offert, il ne voulait pas perdre cela à nouveau. Il il pensait à Light, comment allait-il faire s'il venait à se retrouver seul ? Il pensait aux bons moments à fuguer la nuit pour vivre des aventures hors du commun et affronter tous les dangers mais il pensait surtout à celle qui s’occupait d’eux : Grelod la Douce. C’est ainsi qu’elle était appelée, notamment à cause de sa gentillesse et la douceur dont elle faisait preuve avec les enfants dont elle avait la charge. Tout ça ne pouvait pas s'arrêter maintenant. "Pas encore, pas encore, pas encore" se répétait frénétiquement Marignan, dans sa tête.


Ils arrivèrent enfin à l’orphelinat, qui était à leur plus grande joie encore intact. Les deux enfants criaient tout en entrant à l’intérieur.
"LES PIRATES ARRIVENT ! IL FAUT FUIR !"

Soudain, une voix bien plus grave raisonna. "Ils arrivent ou peut-être sont-ils déjà arrivés ?" suivit d'un rire narquois.
Light et Marignan se figèrent net à la vue d’un… homme, qui tenait fermement par le bras leur mère, Grelod la Douce, bâillonnée et ligotée, essayant d'hurler à travers son baillon, sûrement pour leur dire de s'échapper.
"Haha ! il en restait en fait, foutus mômes ! Je pensais bien que cette pimbêche n’avait pas pu faire fuir tous les enfants avant qu’on débarque ! Le gouv... Enfin... On a pour ordre de ne laisser aucun survivant… Alors..."
Dans un sursaut d’orgueil, Marignan s'exclama, la poitrine bombée et en s'approchant de lui "Oui enfin, c'est plutôt nous qui t'avons trouvé là !"
Light ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire.

Vexé, leur opposant sortit alors un pistolet caché sous sa ceinture, le braquant vers les enfants, paralysés par la peur, Marignan stoppa net son petit élan héroique en reculant vivement, tandis que Light commençait à pleurer. Le vilain qui tirait un sourire narquois, enclencha la gâchette…

BANG

"Aie-euh"
Il avait été soudainement repoussé par un coup d’épaule ! Grelod s’était littéralement jetée sur lui lui faisant cogner la tête contre le mur, son tir dévia de sa trajectoire et creusa un trou au plafond, qui commençait à trembler !

Les deux frères ne savaient pas quoi faire, ils savaient que le plafond allait s’écrouler d’un moment à l’autre, il avait toujours eu de nombreux problèmes qu’ils réparaient comme ils le pouvaient et ils hésitaient, à présent, entre fuir et sauver Grelod !

Cette dernière, au sol, voulût leur crier dessus mais le scotch apposé sur ses lèvres l’en empêchait, mais elle se débattait de tout son corps pour leur faire signe de déguerpir en vitesse. Au bout de plusieurs secondes, c’est le cœur serré que Marignan tira Light par le T-shirt, lui sommant de fuir. Il avait à présent les larmes aux yeux face à un tel déchirement, il revivait la même situation et c'était trop mais il avait promis de vivre et voulait sauver son frère adoptif. Arrivés à l'entrée de la maison, il extirpa Light qui avait les yeux imbibés de larme, il n'avait pas tourné le dos à Grelod et la fixait.
Il s'arrêta sur le seuil de la porte et regarda Grelod dans les yeux une dernière fois, dans son regard il envoya tout l'amour qu'il avait à la femme qui avait su tant lui apprendre et lui donner l'amour qu'il avait perdu lorsque ses parents sont morts. Il lui fit comprendre dans un ultime regard, qu'elle pouvait compter sur lui pour veiller sur Light.
"Merci... Maman... lui adressa-t'il. C'était la première fois qu'il l'appelait comme ça et Grelod, après un dernier regard heureux, ferma les yeux, comme soulagée et on pouvait deviner, sous le baillon, un sourire radieux.
C’était sur ce douloureux adieu qu’ils décidèrent finalement de partir en vitesse de l’orphelinat.

Aller vers le village étant une mauvaise idée, ils décidèrent de s’orienter vers la plage et y trouver des canaux d’évacuation pour s'échapper ensemble. Une fois proche de la rive, ils virent de nombreux canaux au loin, hélas ils étaient tous abîmés ou en train de se faire laminer par les boulets de canon, les uns après les autres.
D’énormes bateaux arborant des drapeaux pirates avaient accosté la côte, et de nombreux matelots avaient pris d’assaut les terres, tuant ou capturant les villageois. Néanmoins, le lapsus dudit pirate plus tôt à l'orphelinat résonnait dans sa tête, pour lui, ce n'était pas des pirates.

Les deux enfants contemplèrent ce spectacle, à nouveau paralysés. Leur crainte s’était avérée bien réelle. De nombreuses explosions retentissaient au même moment à plusieurs endroits différents, des boulets de canons qui avaient pour seuls buts de tout détruire sur leur passage.
Marignan et Light se regardèrent alors. Un regard cherchant un quelconque sursaut d’espoir, quelque chose qui pourrait leur redonner envie de vivre à cet instant, un héros ou peu importe.

"Marignan..."
"Light…"


C’est alors qu’un boulet de canon se dirigea vers eux… avant d’arriver à l’impact, à quelques centimètres de Light, et furent tout deux emporté par la puissance de l'explosion. Marignan n'avait pas été touché mais l'impact avait eu lieu suffisamment proche pour l'assourdir et le faire voler sur quelques mètres. En atterrissant, sa tête frappa violemment le sol et lui fit ressentir une vive douleur. Il perdit connaissance. Ces dernières pensées étaient destinées à Light. C'en était-il sorti ?


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ADOLESCENCE ET VIE D'ADULTE - 10 à 20 ans - Première vie de pirate


Il est des douleurs dont on se souvient. Si Marignan avait deux blessures ouvertes au coeur, celle qu'il sentait le plus à l'heure actuelle était celle dans le derrière de son crâne. Surtout quand deux puants étaient venus le ramasser en prétextant qu'il pouvait bien garder un petit esclave pour le bateau.
Alors qu'il se faisait traîner, le jeune brun parvint à entre-ouvrir les yeux, il était encore sur la plage, tout était détruit aux alentours et il voyait sa trace défiler sous ses yeux à mesure qu'il était tiré par l'homme. Dans son champ de vision, une petite tête blonde, visage contre le sable, qui ne bougeait pas. Un des deux hommes semblait s'approcher et demanda ce qu'il devait faire de celui-ci.
"Vlfous... Pflas tou-...cher L... L-light..." baragouina Marignan, d'une manière complètement incompréhensible.
"Ah t'es réveillé twé ? bahaha quelle langue tu nous parles twé ?" dit-il en rigolant grassement avant d'ajouter "boh laisse-le là, il est sûrement mort bwahaha !"
Sur ces mots, Marignan sentit ses yeux se faire plus pesants, à voir encore plus flou, jusqu'à se fermer complètement pour laisser place au noir complet.

Comme un coup du destin, après chaque catastrophe qui jalonnait sa vie, le jeune ado se réveillait dans un bateau. C'était peut-être un signe ?
Néanmoins cette fois, pas de jolie jeune fille pour le réveiller mais un ivrogne habillé tout en noir, avec des tenues débraillées, avec un chapeau de paille jaune entouré d'un bandeau rouge. Alors qu'il émergeait, il s'était rendu compte que l'homme face à lui cherchait à lui faire boire une sorte de boisson jaunâtre, qui sentait plutôt fort. Il avait sa cruche positionnée au dessus de sa bouche et faisait couler des petites goulées du liquide.
"Putain mais qu'est-ce que vous foutez ?" dit-il en se redressant sur son lit droit comme un i, si vite qu'il se frappa si fort qu'il se rendormit aussi sec. Il put entendre l'homme balbutier quelques mots avant de tomber dans sa torpeur.
"Bah te vexe pas comme ça, je croyais que t'aurais soif kyahaha !"

Quelques heures, plus tard, il émergea à nouveau, seul cette fois. Le jeune garçon se sentait horriblement sale, ses habits aussi et il n'aurait su dire combien de temps il était resté dans ce lit, dans ces habits sales et s'en alla vite se rincer. Il entendait des bruits sur le ponton avant d'aller faire sa toilette et maintenant plus rien. Que s'était-il passé ? Il entendit soudain des gens ouvrir la cale et ne bougea pas, étant perdu et ne sachant pas ce qui lui arrivait depuis son départ d'Azura, il se présenta à eux et leur conta toute l'histoire. Ces hommes étaient en fait des pirates venus tuer ces faux pirates, qui étaient en fait des mercenaires, travaillant pour le compte du gouvernement mondial. Pour une raison obscure, ils avaient envahis Azura, mais ça, peu de personnes le savaient.
Celui qui semblait être le chef, un homme parfaitement rasé d'environ 35 ans, lui avait expliqué qu'ils avaient pu venir pour une ressource importante ou installer une base sur un lieu stratégique ou simplement sur caprice de Tenryubito qui voulait une demeure ici sans côtoyer la plèbe locale. En entendant ce mot, Marignan était devenu rouge de rage, serrant les points et fronçant les sourcils. Son désir de vengeance était bel et bien ancré en lui.
L'homme l'avait regardé d'un air interloqué, mais étant au courant de son histoire récente, ne voulait pas le brusquer.
Pour terminer, il expliqua qu'ainsi, le gouvernement pouvait agir sous couvert d'anonymat, étant payé grassement sans que personne ne se doute de rien.

La tête de Marignan tournait, ce monde était-il rongé par la noirceur à ce point ? Ce n'était uniquement les Dragons célestes le problème mais tout le gouvernement qui n'allait pas. En y repensant, Light avait eu faux, ce n'était pas des pirates qui avaient mit leur île à sac mais bel et bien le gouvernement. Encore et toujours c'était ce foutu gouvernement qui venait interférer dans son bien être, qui venait décimer ses amis, sa famille. Une forme de rancoeur commençait à se développer en son sein, même s'il n'en avait pas encore conscience, le destin semblait décidé à le mettre face au gouvernement. Etait-ce là sa destinée ? Renverser un gouvernement corrompu ? Oui, mais par quels moyens ? Seul le temps lui dirait.

Suite à ces explications, le chef des pirates ne pouvait pas laisser le jeune garçon traîner seul ici, ils lui proposèrent donc de venir avec eux, le temps de trouver un endroit où le déposer, dans leur bateau.

Le nouvel arrivant fut très bien accueilli parmi l'équipage et était devenu une mascotte, il leur avait apprit quelques tours qu'il avait apprit avec son papa, comme réparer tel objet de telle manière. Aussi, il faisait l'étalage de toutes ses connaissances et se plaisait à voir autant de gens autour de lui, absorbés par le fait qu'un petit garçon de 10 ans pouvait connaître autant de choses. A la louche, il en savait plus que tout le bateau réuni. Sauf le Capitaine.
Tout cela avait finit par arriver aux oreilles du capitaine, au bout de quelques semaines à voguer sur South Blue et il l'avait convoqué dans sa cabine.
"Salut petit, comment ça se passe pour toi ? J'ai entendu beaucoup de choses à ton sujet, très positives." avait-il entamé avant d'enchaîner "pardonne moi, je n'ai jamais eu le temps de me présenter. Tout le monde te connais ici, sauf moi, j'ai été pas mal occupé, pardonne moi. Moi c'est Kalamar.  Roy D. Kalamar, si tu veux tout savoir et je suis la capitaine de ce navire, que j'appelle le Rebel. Sobrement." Son nom interloqua le jeune Marignan car il avait lui-même ce D. dans son prénom et personne n'avait jamais su lui dire de quoi il s'agissait. Peut-être une occasion de trouver des réponses ?
"Enchanté, moi c'est Marignan. Marignan D. Rose. Pour faire le même effet stylistique que vous."
Le capitaine sembla écarquiller les yeux puis esquissa un léger sourire et répéta le nom de Marignan, en chuchotant.
Eh bien, Marignan, j'ai plusieurs choses à te dire. Premièrement, j'aimerais t'inviter à rejoindre notre équipage. surpris le jeune garçon prit un air étonné "Eh oui, tu aides bien, tu es un petit gars malin et je pense que tu pourras un peu nous aider, alors qu'en dis-tu ? Tu ne seras pas payé comme les autres, mais je pense avoir beaucoup à t'apprendre. J'ai quitté mon chez moi il y a 20 ans pour devenir pirate."
C'était un début et de toutes façons, il n'avait pas vraiment d'autre objectifs et puis si Kalamar avait des choses à lui apprendre, que demander de plus ?
"ça marche pour moi, on commence quand ?"
"Hehe, pas si vite mon grand, il y a autre chose dont je voulais te parler. Il paraît que tu veux faire tomber le gouvernement ? Que tu veux du mal à certains Dragons célestes ?" intrigué, l'enfant acquiesça, les yeux fixés sur son interlocuteur et tout ouïe.





Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ?Ma maman m'a dit de pas le dire à des inconnus
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Héhé bon rp à tous et que le meilleur (MOI) gagne  afro

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Marignan D. Rose
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Marignan D. Rose

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MessageSujet: Re: "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]    "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  EmptyMer 21 Fév - 1:35



Histoire

"Eh bien, je prépare un casse chez l'un deux. Il est riche mais avec ça, nous aurons de quoi vivre 10 vies différentes toi et toute ta descendance !" ces hommes étaient donc si riche ? Quel système mal fichu se disait-t'il, ce gouvernement qui concentrait l'essentiel des richesses n'était pas logique, quand il se rappelait sa situation précaire à son jeune âge.
"Je suis en train de monter le plan et le temps de trouver les ressources nécessaires, cela pourrait bien prendre quelques mois ou années, je vous tiendrais au courant,
hm ?"
plus déterminé que jamais, Marignan se sentait investi et était prêt à agir, quand il le faudrait.
"Oh et j'allais oublier, toute la bibliothèque derrière est pour toi, passe quand tu veux. Et prends ces deux livres avec toi. Lis-les et reviens me voir quand tu voudras en parler." Marignan avait saisit les livres qui lui était tendus et s'était empressé de lire les couvertures. Sur le premier était inscrit "PONEGLYPHES" et sur le second "LA VOLONTÉ DU D". Le jeune homme remercia son interlocuteur, tout heureux de la tournure des événements et s'en alla. Lui qui s'attendait à être débarqué sous peu, il était à présent embarqué dans une nouvelle aventure. Et avec des objectifs cette fois.
Roy, lui, le regardait partir, l'air satisfait. Nul n'aurait pu savoir pourquoi il agissait de manière paternaliste avec Marignan. Peut-être par compassion ? Peut-être car il a décelé quelque chose chez ce jeune ? Peut-être car il lui rappelait lui plus jeune ? Quoiqu'il en soit, il y avait de ces hommes nés pour faire le bien autour d'eux et Roy D. Kalamar en était assurément un. Et un pirate en plus, toute la vision que Rose D. en avait.


Suite à cela, Marignan s'empressa d'aller lire ces nouveaux bouquins. Il n'y avait plus pensé mais cela faisait déjà quelques semaines qu'il n'avait plus lu de livre et il les dévora, un par un.
Ponéglyphes, siècle perdu, manigances du gouvernement mondial, tout faisait tilt, mais il avait besoin d'encore plus de réponses, il irait demander à Kalamar. Tout s'illuminait, une lumière s'allumait dans sa tête et il était, à ce moment, plus convaincu que jamais que ce gouvernement corrompu devait chuter.
Puis il lut le second, celui sur la volonté du D., il paraissait que certains élus étaient nés avec une destinée particulière et qu'ils étaient venus pour changer le monde. En quoi son père avait fait quelque chose de formidable ? Marignan ne savait et n'avait pas la prétention de penser que c'est car il l'avait mit au monde, et sa mère aussi.
Une fois sa lecture terminée, le jeune garçon s'était précipité voir son capitaine. il était dans son bureau, situé en dessous du gouvernail. Celui-ci, étonné, lui avait demandé ce qu'il se passait. Le bateau tanguait et les deux protagonistes avaient du mal à rester stable, Kalamar était donc allé s’asseoir. Marignan, ne trouvant pas de chaise, demanda à son chef où il pouvait en trouver.
"Là." lui avait indiqué son supérieur, laissant apparaître, sous les yeux éberlués du minot, une chaise. Quelle sorcellerie était-ce ? Cette chaise n'était pas là auparavant, il en était sûr !
Il fixait frénétiquement Kalamar, la chaise et Kalamar à nouveau, ne comprenant pas.
"Oh, tu n'étais pas au courant ? Ce n'est que mon fruit du démon, allez assieds toi."
Le jeune garçon avait déjà entendu ce terme mais n'était pas sûr du sens, il s'abstint alors de parler en maintenant son regard sur Roy, en attendant des explications complémentaires.
"Ah. Je vois. Un fruit du démon est un fruit -dégoûtant- qui octroie des pouvoirs.
Ils sont séparés en 3 catégories, les Zoans, Les logias et les paramecias..."
il poursuivit son explication, détaillant bien tout pour que Marginan en cerne toutes les particularités. Puis ajouta ""et moi, c'est le fruit de la chaise. Je peux matérialiser des chaises... Oui je sais c'est pas bien glorieux, mais c'est déjà ça. Il est dur de savoir de quel pouvoir il s'agit, avant de l'avoir mangé." le jeune garçon refréna un rire moqueur et pouffa.
Haha, très marrant sale gosse. Bon, que voulais-tu savoir ?"
Le garçon se ressaisit alors "Eh bien, tout ce qu'il y a dans ces livres, c'est vrai ?... il marqua une pause "je veux dire.. je suis vraiment un élu ?"
Le capitaine le stoppa net. "Alors oui et non. Cette destinée peut aussi être une malédiction pour toi."
Le petit prit un air songeur "Et cette histoire de siècle perdu, c'est vrai aussi ? C'est vrai que personne ne peut les lire ?"

"Hélas, oui. Le gouvernement les traque mais il en reste un peu, quelques descendants. Et tu sais quoi ?" le petit retint son souffle "J'en suis un."
Le petit écarquilla les yeux, comment était-ce possible ? Cet homme avait les clés de la vérité.
"Mais, monsieur Roy, il faut partir chercher ces ponéglyphes et tout raconter au monde entier, on le peut !!"
L'homme baissa les yeux et tira une mine triste "J'y ai déjà pensé mais c'est plus compliqué que ça. Certains sont détenus par des pirates puissants, d'autres par le gouvernement.
Je ne suis ni particulièrement fort"
avait il-dit en faisant apparaître une chaise "ni particulièrement intelligent. Je me contente de vivre comme ça. J'aurais aimé pouvoir apprendre ce langage à mon fils mais hélas je ne pourrais jamais avoir de descendant,
la culture de ma famille, véhiculée depuis des générations s'arrête ici."

Cette remarque, frappa Marignan qui se redressa promptement, c'était ici pour lui la clé de son objectif pour changer son monde de pourri. Il serra les poings presque à s'en faire saigner et fixa son mentor droit dans les yeux. "Apprenez-moi, capitaine."
Le capitaine qui ne semblait pas s'attendre, prit un temps de réflexion. Il semblait dubitatif.

"Il est vrai que tu es très intelligent, tu pourrais faire quelque chose. Pour la force, je t'apprendrais tout ce que je sais, avec mon équipage. Mais tu sais Marignan, je ne peux pas apprendre cela à n'importe qui, qui sait ce qu'il en ferait ? Et d'autre part, je te mettrais grandement en danger."

L'enfant baissa la tête mais on pouvait voir les larmes chuter à ses pieds, il répéta "Apprenez moi. Je vous en conjure." avant de poursuivre "Vous pouvez me faire confiance, rappelez vous mon histoire, je veux la fin de ce gouvernement. Je ferais tout ce que vous voulez, Roy, mais je vous prouverais que je suis digne de votre apprentissage.
"Bien. J'attends alors." avait sobrement répondu le capitaine du navire "Et ne t'avise pas de répéter cela à qui que ce soit."
La conversation s'était fini ainsi. Marignan était sorti avec un sourire radieux et avait passé la journée à rendre des services à tout le monde.

Les 5 années suivantes furent consacrées, en premier lieu à gagner la confiance du capitaine. Chaque jour le jeune adolescent prouvait sa valeur. Il partait réaliser des larcins avec son équipage chaque moi et il était souvent le facteur déterminant de la réussite, en effet, c'est lui qui concoctait les plans de mission, tant son intelligence et son sens stratégique étaient aiguisés. Il vouait une fidélité sans faille à son capitaine, qu'il protégeait coûte que coûte. Il prouvait aussi qu'il avait les épaules et il prouvait également sa haine contre le gouvernement mondial.
Le capitaine, qui pensait finir déçu par le jeune homme, eut, au final, rapidement confiance en lui et l'avait convoqué.

"Marignan D. Rose, au cours des années passées, vous ne m'avez jamais déçu et avez fait preuve d'une loyauté et une intelligence incroyable. Je me dois donc d'honorer ma promesse. A partir de ce jour, je t'apprendrais tout ce que je sais sur les ponéglyphes, le siècle perdu et les arts martiaux." avait annoncé Roy D. Kalamar, fièrement depuis sa chaise fraîchement crée.
"Merci, Roy." avait répondu calmement Marignan, les yeux brillants et surtout impatient de commencer.

Ces 3 années-là furent passionnantes mais tout aussi compliquées, l'apprentissage était long et fastidieux. Mais elles furent entièrement consacrées à son entraînement, linguistique, culturel et martial. Pourtant, les pirates ne lésinaient pas sur les mises à sac et commençait à se faire une petite réputation sur les blues, sous le nom d'équipage Kalamar, avec, sa tête le formidable duo Kalamar-Marignan. Le capitaine et le stratège. L'élève et le maître.
Pendant 3 ans, chaque jour, chaque heure, Marignan apprenait des nouveaux mots, des nouvelles techniques de combat, réalisait de nouvelles manigances du gouvernement mondial, lui donnant encore plus l'envie de découvrir ces secrets et le surmotivant.

A la fin de ces 5 longues années, Marignan, dorénavant un jeune homme de 15 ans, était devenu un archéologue tout à fait banal, mais ne savait pas encore lire les ponéglyphes et ne connaissait rien du siècle perdu, si ce n'est qu'il avait été caché.
Il s'avérait que, tout compte fait, Kalamar ne connaissait pas tant de choses à ce sujet et Rose avait dû se contenter d'un balbutiement de connaissances. Ou peut-être bien qu’il lui cachait certaines choses. Il ne le saurait jamais.
A contrario, il avait pu en apprendre plus sur l'histoire du monde, en elle-même et avait de solides bases sur tout cela.

Néanmoins, il pouvait à présent battre n'importe quel adversaire conventionnel en mano à mano grâce à sa maîtrise poussée de certains arts martiaux et semblait toujours plus intelligent. Fort de tout cela, le jeune homme avait aussi développé quelques mauvais points dont une estime de lui même un peu trop accentuée, il était légèrement prétentieux et avait un goût pour le leadership assurément trop prononcé mais cela n'était pas si grave.
Il avait aussi erré sur les mers, apprenant à manier un bateau, apprenant à attaquer d'autres bateaux, avait apprit la survie sur des îles sauvages mais s'en était toujours brillamment sorti et on lui disait souvent qui l'avait l'étoffe d'un capitaine. Kalamar lui disait souvent qu'à sa mort, il prendrait sa relève.
L'équipage avait pu, grâce aux nombreux vol, chasses au trésor entrepris, acheter un nouveau bateau, plus grand et plus imposant.
Kalamar et Marignan avaient parfois des conflits d'intérêts, Marignan voulait quitter les blues pour commencer à réaliser son objectifs et Kalamar n'en avait que faire, il se voyait bien vivre dans les blues éternellement et dans l’opulence.

3 années de plus avaient passées, Marignan, désormais adulte était toujours le second de Roy D. Kalamar.
Ces trois années furent plutôt banales cette fois-ci, et Marignan commençait à se lasser de cette routine et du manque d'ambition de son chef. Il n'avait plus grand chose à apprendre de lui et si encore il avait pu partir explorer Grand Line, il serait resté avec eux, mais il sentait, hélas, après ces 8 années fantastiques et remplies d'apprentissages, qu'il devait prendre son envol et partir voguer, seul ou avec un équipage.
Il s'était rendu dans la cabine de Roy, l'air un peu attristé.
"Salut chef. J'ai à te parler..."
"Haha... n'en dis pas plus mon grand, je le sentais venir. Il fallait bien que ça arrive."
Interloqué, Marignan ne sut quoi répondre "Heu..?"
"Je comprends que tu sois gêné, c'est normal" avait-il affirmé l'ai bienveillant "Tu veux savoir comment on fait.... Enfin t'as compris... Tagada tsouin tsouin... Ehm, avec les femmes, je t'ai vu regarder Hamy" ajouta-t'il avec un clin d'oeil.
Le jeune homme commença à rougir, ceci dit, il n'avait pas tort, il ne l'avait jamais fait. Mais trêve de palabres, il n'était pas venu pour ça !
"Ehm... Non, en vérité je suis venu te dire que je partais. J'ai des objectifs et je t'apprécie beaucoup, mais j'ai des choses à réaliser. La volonté du D., tu te souviens ?"
Le capitaine semblait se décomposer, il allait perdre son meilleur membre mais aussi son meilleur ami, quelle autre réaction aurait-il pu avoir ? Il reprit ses esprits et tenta d'afficher un air neutre "Je comprends. Par contre, je vais te demander une chose. Je t'avais parlé d'un fameux casse, il y a quelques années de cela, tu te souviens ? J'ai tous les éléments, on part demain,
tu me dois bien ça, non ? Après ça tu seras libre de partir, Marignan. Vendu ?"

En souriant, il avait répondu, sans hésiter "Bien évidemment !"

Le soir même, le capitaine avait révélé le plan à son équipage : il s'agissait du casse de la décennie. Un casse si osé, que le monde entier s'en souviendrait. Ils allaient voler une partie de la fortune d'un Grand Noble des blues. Jusque-là, ils s’étaient contentés de voler d’autres pirates, de braquer des bandits ou tout au plus des petits nobles. C’était ici une étape supérieure, donc.
"Un dragon célèste ???!!" S'était exclamé une voix au milieu de l'équipage. Cette pensée avait fait frétiller Marignan, qui se voyait déjà, lui tirant une balle en pleine tête. Mais cette pensée s'évapora rapidement.
"Vous voulez nous faire tuer ou quoi ?" S'exclama-t'il, au milieu de la foule. Il ne savait que trop bien ce qu'il allait leur arriver s'ils osaient s'en prendre à un Tenryubito.
Kalamar ricana "En effet... Ce n'est qu'un noble. Mais un noble très riche, croyiez moi."
Il avait tout prévu, que le bateau allait passer ici, à cet instant précis, qu'il ne serait pas couvert pendant 15 minutes et qu'il prendrait à parti ces 15 minutes et tout semblait concorder. Vers minuit, ils s'étaient tous séparés, ayant peaufiné chaque détail pour que rien ne soit laissé au hasard et allèrent dormir, demain était le grand jour.
Cette nuit-là, Marignan ne put pas dormir, il avait l'esprit trop occupé. Il avait entièrement confiance en la réussite du plan mais il se demandait quelles seraient les retombées s'ils se faisaient repérer ? Qui était ce Noble, si riche ? Il chassa ces doutes et ces questions, préférant penser à ce début de vengeance, au fait de porter préjudice au gouvernement mondial.

Le lendemain matin, il était le premier sur les quais, thé à la main pour être sûr de rester éveillé et sonna l'alarme de départ. Le bateau n'était pas situé bien loin du lieu de l'attaque, sur South Blue et arrivèrent audit endroit en 30 minutes. Chaque seconde semblait une éternité alors qu'ils attendaient tous l'arrivée du bateau royal.
"Pirates de l'équipage Kalamar ! Aujourd'hui, vous entrez dans l'Histoire de South Blue, de la piraterie, du monde ! Alors, donnez tout ce que vous avez, si vous voulez offrir 1000 vies de richesse à vos descendants ! AUX ARMES !"

L'équipage était galvanisé et semblait prêt à retourner le monde entier à coups de pelle s'il le fallait.
Marignan, lui, était concentré sur l'objectif bien qu'on eut peut sentir son animosité envers le bateau arrivant face à eux, à des kilomètres. "Enfin." avait-il pensé. En effet, 15 ans après la mort de ses parents, il pouvait enfin prendre une première revanche sur ce foutu gouvernement.
Le bateau était blanc, blanc ivoire et se reflétait à l'horizon, il mesurait au moins 10 mètres de haut et était tout orné d'or. Quelle splendeur, cela n'était pas réfutable.

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Le Bateau de l'équipage Kalamar était camouflé derrière un tout petit îlot devant lequel le bateau allait passer, accompagné d'un tout petit bateau de Marines. Le plan était d'accoster le bateau noble lorsqu'il passerait à côté de la petite île. Ainsi son champ de vision serait réduit, et le bateau marine n'aurait pas de visu sur l'île.
A l'instant où le bateau passa, Kalamar créa un pont de chaises pour pouvoir rejoindre le bateau à pied, chose que Marignan fit à une vitesse étonnante. En une poignée de seconde, il était sur le quai adverse.
Son objectif à lui était de ne pas se faire repérer et signaler, via escargophone au bateau marine qu'ils avaient un léger contretemps et qu'ils se rejoignaient plus tard.
En toute discrétion, il se faufila à travers le bateau, passant dans le dos de gardes, en arrivant à la cabine de communication, il enfonça un pistolet dans la gorge du chargé de communication en lui intimant de dire que tout allait bien et qu'ils avaient un léger contretemps, et qu'ils se rejoignaient au prochain point de ravitaillement.



"Vous-vous êtes sûrs ?" avait redemandé le bateau marine, incertain de la manoeuvre.
"Oui, pas de souci, foncez, nous arrivons vite" sur ces mots, l'homme avait regardé Marignan, interloqué. La seconde d'après, il affichait toujours le même regard interloqué, allongé sur le sol.
Chacun avait un objectif défini. Le bateau comportait 25 salles, et chaque matelot avait été affecté à une de ces salles, pour aller plus vite. Il restait 5 hommes en rab sur le bateau des Kalamar, au cas où.
Furtivement, Marignan avait dû éliminer le plus d'hommes de main possible, il y en avait environ 15 sur le bateau, du menu fretin donc. Il en avait éliminé 10, mais il ne trouvait pas les 5 autres restants. Ils devaient dormir, ça irait. Il avait fait signe à tout le monde de les rejoindre. Ils avaient étudié le plan du bateau par cœur et chacun l'arpentait à présent.

Kalamar et Marignan avaient choisi de s'en prendre directement à la salle où dormait le riche aristocrate, ils supposaient que le plus gros butin s'y trouvait. Et c'était le cas.
En arrivant devant l'énorme porte blindée, on aurait pu croire que les deux hommes étaient dans une impasse, mais encore une fois tout était prévu. Ils savaient que dans une salle adjacente était collée à celle du riche mécène par un mur un peu plus fragile. Ils contournèrent donc, sans encombre. Marignan crocheta la porte et ils pénétrèrent dans le pièce. Elle était verte et la tapisserie rayée, un homme leur faisait face. "Qui êtes vous ? Que faites vous ici ?", sans attendre, Marignan lui envoya une violente droite au visage et accompagna le mouvement avec un low kick au genou, son adversaire s'écroula inconscient.
Alors qu'il baillônait l'homme au sol, Marignan montra le mur du doigt, à Kalamar.
"Isu Isu No Metal Chair" il envoya une chaise en métal, de 2 mètres sur 2 contre le mur, ce qui le brisa. Il sauta immédiatement dans la salle et immobilisa le Tenryubito qui venait de se retourner, surpris.
"Vite, prends le coffre face à toi, on a plus le temps ! Je prends ses bijoux !"
En effet, Rose ne l'avait pas remarqué de suite, mais sous une cloche en verre était un petit coffre d'environ 2 mètres de largeur pour 60cm de hauteur, que pouvait-il contenir de si important ? Il serait fixé bien assez tôt.

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Voyant Marignan se rapprocher de la cloche, le Noble, dans un sursaut d'orgeuil, repoussa le capitaine. Il arriva à porté de Marignan mais ce dernier le repoussa du coude.

TAC !

L'oligarche était à présent bloqué contre le mur, entre 4 pieds de chaise, c'était Kalamar qui lui avait envoyé une de ses fameuses chaise au visage "Hehe, alors, pas si mal mon fruit ?" "Wahou, tu lui as envoyé une chaise au visage, redoutable" plaisantèrent-ils.
"Bien, allons-y. Je vais rapatrier tout le monde."
Marignan acquiesça en lui disant de passer devant, qu'il les rejoignait.
Une fois son chef parti, la lueur chaleureuse du jeune homme s'évacua de son regard et il apposa un regard sévère sur l'homme qui se gesticulait face à lui en hurlant des inepties, qu'il allait les faire payer blablabla.

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"Tu en es bien sûr ? Tu sais quoi ? Je ne vais même pas prendre le temps de discuter avec toi. Tu es juste le premier d'une longue liste, enfoiré." d'n ton sarcastique et insolent.
Il pointa alors son pistolet sur le front de sa victime, qui semblait avoir perdu sa langue, pétrifié.

BANG !

Marignan rejoignit son capitaine sur le pont de chaise, puis le bateau.
"Isu Isu no Thousand Chairs" un déluge de chaises s'était abattu sur le bateau, le faisant couler sous le poids. Petit à petit, le bateau sombrait et Marignan ressentait une sorte de satisfaction, celle du travail bien fait. Il secoua le coffre qu'il tenait entre les mains et quelque chose rebondissait à l'intérieur, il était impatient de l'ouvrir.

Le soir, l'ambiance était à la fête, un festin avait été organisé et c'était on ne peut plus normal, ils étaient millionnaires et avaient mis à sac un bateau de noble. Quelle entreprise.
Plus tôt dans la journée, ils avaient pu s'échapper sans problème et étaient en route pour East Blue et une île, pour se cacher un temps.
Ils avaient décidé, au cours du festin, d'ouvrir chacun ce qu'ils avaient trouvé, et puis de partager en part égales. Tout le monde riait, buvait, se serrait dans les bras. L'alcool coulait à flot et Marignan observait toute cette scène, d'un peu plus haut, en riant à l'occasion. Il était heureux mais triste de quitter l'équipage, il y était depuis si longtemps et s'y sentait si bien. Hélas, il le fallait, lui aussi il voulait vivre ses propres aventures. Il repensa à tout les moments passés avec un pincement au coeur et se décida de profiter de la soirée.
Durant l'ouverture des trésors, on trouvait surtout de l'or, des bijoux mais aussi des habits de marque, des épées aux ornements magnifiques, bref, un peu de tout.
Marignan avait fait le choix d'ouvrir en dernier, mettant beaucoup d'espoirs dans sa trouvaille : s'il était si bien exposé, il ne pouvait qu'être spécial, non ?
C'était son tour et ses mains tremblaient un peu, étonnamment. Les yeux de tout l'équipage étaient rivés sur le petit coffre. Le jeune homme l'ouvrit doucement, laissant tout le suspens possible.
Stupeur dans l'assemblée.

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Un fruit du démon. Un vrai. Ceux de la légende. Les yeux de Marignan brillaient, tout comme ceux de ses comparses, seul Kalamar le regardait passivement, comme s'il s'attendait à autre chose.
Une vois s'éleva "ET POUR QUI IL EST ?" "Moi, bien évidemment, je vous laisse ma part des trouvailles, je n'ai que faire de l'argent, d'accord ?"
Un vent de protestation commença à souffler "Wah je m'en fous de ton argent, avec ça je pourrais devenir le roi des pirates !"

"Moi aussi !"

"Non moi !"

Le ton commençait à chauffer, monter, quand soudain, une voix sévère se fit entendre. C'était Kalamar, ce qu'il semblait redouter c'était produit. Taisez-vous, bande d'idiots, vous le voulez ? Prouvez votre valeur. Battez-vous, le dernier debout peut le garder, et tout ceux qui s'opposeront à ça, quitteront mon bateau ou mourront. Allez-y, c'est une bataille royale !"


Marignan jeta le fruit à Kalamar, pour le garder à l'abri.
Autour de lui, tous avaient commencé à se battre. Ces anciens alliés et frères il y a quelques minutes, étaient à présent capable de se tuer.




Un homme s'élança sur Marignan, fourchette à la main, en hurlant. Sans retirer ses mains de ses poches, il lui envoya un coup de pied dans la poitrine qui le fit passer par dessus bord.
Rose, s'élança à corps perdu dans la bataille, il fixa un premier adversaire à qui il envoya un coup dans la nuque, sa main s’enfonça, puis il lui envoya un nouveau coup dans la jugulaire, ce qui coupa la circulation de son sang quelques secondes. Suffisamment  pour le faire s'écrouler.

Il avança un peu et saisit la chemise d’un homme inattentif, d'une seule main et l’envoya avec violence dans un tas d'hommes en train de se battre, ce qui les dispersa. Il accourut auprès de 3 hommes, leur lancer un coup de pied circulaire qui les toucha tout trois. L’un s’etait retrouvés avec une épaule déboîtée tant le coup était puissant. Puis ils chutèrent sur la table du festin. La nourriture et la bière fut balayée et Marignan recevrit quelques gouttes d’alcool sur le visage et ses vêtements. Dans un excès de rage, il souleva la table sur laquelle les 3 hommes étaient allongés, sonnés, pour les faire tomber à l'eau. Plouf. Ils étaient tous 3 en train de se débattre contre la puissance des vagues qui entrechoquaient le bateau.
Soudain, un homme arriva par derrière et envoya un coup de poing à la pommette du jeune brun, qui eut pour effet de le faire vaciller et le sonna, il s'écroula au sol.
Sa pommette avait craqué et une plaie s’était ouverte, l’homme avait sûrement dû frappé avec un objet contendant.
Désigné comme ennemi public numéro 1 à cet instant, les 6 pirates restants se ruèrent sur Marignan. Le jeune homme ressentit alors une vive douleur alors qu'il se faisait passer à tabac et se roula en boule pour se protéger des coups, alors que les coups de pied pleuvaient sur son dos, son visage, ses jambes.
Ce manège dura 30 secondes, on pouvait voir les yeux affolés de Kalamar, qui avait évidemment son favori pour cette bataille et son favori se faisait laminer, pour l'instant.

Dans un moment de clarté et oubliant la douleur, Marignan put mettre un balayette a un pied qui traînait et un homme s'écrasa lourdement au sol. Une écharde du plancher se planta dans son œil, il hurla de douleur.
Il profita du moment de confusion pour se relever et aller reprendre ses esprits. Il se hissa en haut du mât et récupéra quelques secondes.
Haletant, il eut une idée, il restait 5 adversaires pile en dessous dudit mât. Dans un élan de lucidité et se sortant de l’adrénaline du combat, il escalada un peu plus haut, se positionna et commença à traficoter le haut du mât.
Soudain, il déploya la voile qui chuta sur 3 des 5 adversaires, dans un grand fracas et effectua un bruit cinglant, comme si elle avait fouetté l’air. En dessous de lui, les hommes se débattaient pour s’extirper du piège improvisé.
Il prit une grande inspiration, ajusta son regard, prit un peu d’élan et sauta du haut du grand pylône, une chute de 5 mètres de haut sur ses opposants, l’epaule la première, qui aboutissa sur des cris des douleurs, puis plus rien. Leur tête avait dû frapper le sol sous le choc et ils s’étaient évanouis.  

Ils n'étaient plus que 3 en lice. "Les gars, vous n'avez aucune chance, abandonnez et vous aurez peut-être votre chance une autre fois ?" provoqua-t'il les deux ennemis situés face et dos à lui. Il était entouré d’adversaire. Il eut pour seul réponse une double charge.
"AAAAAAAAAAAAAH !"

BONG

Un corps tomba au sol. Puis un autre.

Marignan s'était en fait décalé au dernier moment pour les laisser se foncer dedans et s'entrechoquer, il avait esquivé avec adresse et, arrivant à toute vitesse, le crâne des deux hommes s’étaient heurtés, laissant apparaître un bruit de vide, des fronts en sang et des regards hagards. Puis ils tombèrent au sol. L’un après l’autre.

Plein de sang et d'ecchymoses, Marignan sortit un mouchoir de sa poche qu'il déplia d'un geste sec avant de commencer à s'essuyer puis s’essaya sur la table destinée auparavant au repas et fixa Kalamar.

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Le bateau était ravagé, des corps gisaient un peu partout, des hommes appelaient au secours de les eaux sombres et salées de la mer.
Le repas était foutu, il n’y avait même plus de table et des bouts de nourritures étaient dessiminés de ça et là. Un vrai carnage.
Rose était haletant et transpirait beaucoup. Sa chemise avait été déchirée et il n’avait plus rien du gendre parfait, tout plein de sang frais sur le visage.

"Bon, eh bien il me semble avoir gagné. Ce fruit me revient de droit."
Kalamar le fixa, le regard empli de fierté "Merci de n'en avoir tué aucun, je suis fier de toi, tu es un grand combattant..." avant d'ajouter "je t'ai vraiment bien formé hahaha" en lui lançant le fruit du démon.

Marignan se servit une coupole de thé et rangea soigneusement le fruit dans sa boîte, se disant qu'il s'en occuperait plus tard.


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Il passa le reste de la soirée à discuter du bon vieux temps avec Kalamar, ses débuts, leurs meilleurs casse, leur coup d'aujourd'hui, ce qu'il allait faire plus tard.
"Je serais fier de toi, quand je te verrais dans le nouveau monde fiston !"
Lui avait lancé son mentor en partant se coucher.
Le jeune homme contempla les étoiles, ça y est il partait vraiment ? Pensa-t'il en observant une étoile filante ""je souhaite pouvoir accomplir tous mes objectifs" s'était-il dit en l'observant faner dans le ciel sombre de l'univers.
Après les questions existentielles vint le sommeil et Marignan s'effondra.

Au petit matin, ils avaient accosté, Kalamar avait navigué toute la nuit pour faire en sorte que Marignan parte dans les meilleurs conditions. Il se prépara un petit ballotin avec quelques pièces d'or, un peu de nourriture, des habits de rechange et son précieux fruit.
Sur le quai, tout le monde l'attendait, plein de blessures de la veille, les gens l'applaudissaient, pleuraient, le remerciaient pour tout, conscient de la chance qu'ils avaient eu de le côtoyer mais triste de le voir partir. Flatté par la démarche, il les remercia personnellement un par un, leur promettant de repasser les voir et surtout de ne jamais les oublier.
Il s'attarda plus longtemps avec Kalamar, ce dernier avait les larmes aux yeux et il en était de même pour Marignan.
"Bon courage, pour la suite. Je te ferais honneur, merci pour tout."
"Boh c'est trois fois rien. Allez file, et pas de bêtises !"

En revoyant le quai pour la dernière fois, il se rappelait de ses premiers jours à faire l'intéressant avec sa culture, les heures d'entraînement avec Roy, les plans pour le butin. Il se remémora ces 8 années magnifiques, et se retourna une dernière fois. Il salua tout le monde de la main puis, son pied toucha la terre ferme.


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VIE D'ADULTE - 18 ans à maintenant (22) - Départ[


Quelques temps après son départ, bien installé sur la terrasse de son balcon, il arrivait à Marignan de repenser à sa vie, Goa, Azura et Light, l'Equipage Kalamar et Roy, tout compte fait, ce n'était pas si noir, même s'il avait perdu beaucoup de gens dans sa vie.
Il avait donc posé ses valises à Longuetown et avait investi dans une petite maison en centre ville, avec l'argent qu'il avait emporté.
Son fruit du démon attendait toujours dans son coin.
En effet, il ne savait toujours pas quoi en faire, le vendre ? Le consommer ? Et si c'était un pouvoir nul, comme celui de la chaise ? Quoique encore lui avait une utilité.
Et quel effet aurait-il sur lui ? Cela faisait des mois qu'il retournait le problème mais ne trouvait toujours pas de solution. Puis, était venu à lui une phrase de son ancien capitaine, Kalamar.
"Je ne suis pas assez fort pour partir à la recherche des ponéglyphes..."
Le jeune homme n'avait jamais perdu de vue son objectif mais si Roy n'était pas assez fort, lui ne l'était pas non plus. D'autant plus qu'il n'avait pas de pouvoirs, lui.
Il touchait machinalement le fruit avec sa fourchette en le regardant d'un air blasé. Et si c'était ça, la solution ?
Il avait saisit le fruit et commencé à le renifler... Pas d'odeur particulière... Oui mais, et si c'était un fruit qu'il jugerait "nul" ?
Un déclic se produisit à cet instant pour le jeune homme, pas de déclencheur particulier, juste un lâcher prise. Au diable les doutes, même si c'était un fruit inférieur, son cerveau saurait quoi en faire.
Il approcha le fruit de sa bouche mais s'y reprit à plusieurs fois, trop hésitant. Soudain sans y penser, ses dents se plantèrent dans la peau jaunâtre du fruit. Du jus gicla, venant tâcher les habits impeccablement repassés de Marignan. Etrangement, il ne s'en souciait pas et continuait, frénétiquement à croquer dans le fruit, comme s'il avait été forcé et voulait en rajouter. Avant même de l'avoir réalisé, il ne restait du fruit qu'un trognon et un goût amer et âpre dans sa bouche.
Il avait attendu les effets quelques heures, mais rien ne venait, malgré toutes ses tentatives.

"Abracadabra fruit du démon !!"

"Rayon magique !!"

"Allez fais quelque chose gentil fruit !!!"

Rien, et il commençait à ne plus y croire, comme si tout cela n'était qu'une légende, il alla se coucher, un peu dépité.
Le lendemain matin, il avait oublié cette histoire et se leva, sortir de son lit et passa le pas de la porte, à cet instant il fut tiré en arrière et il frappa le mur de son dos, violemment. Que s'était-il passé ?
En reprenant ses esprits, il remarqua que le lit était empli d'une matière visqueuse. Il s'en approcha, sentit, observa, goûta. Le goût était amer. La texture était par moments collante et parfois liquide, des parts étaient mêmes durcies et élastiques. C'était de la sève ! De la résine !
Tel était donc son pouvoir ? Restait encore à définir s'il était Logia ou Paramecia, il le découvrirait bien assez tôt. Tout un tas d'idées de possibilités lui étaient venues et il entrevoyait à nouveau un avenir plein de gloire. Son fruit offrait un nombre de capacités affolantes !

Bien conscient qu'il ne le maîtrisait absolument pas et que ce ne serait pas le cas avant un moment, il plia bagage et partir quérir un bateau.
Il voulait, en réalité, partir vivre en ermite, le temps nécessaire pour apprendre à maîtriser son Fruit, il voulait s'entraîner comme il le faisait avec Kalamar.

Il quitta son humble demeure, en laissant derrière lui, un tas de sève que les gens regardaient avec circonspection.

Arrivé au port, il apprit qu'un bateau était en partance pour le mont Corvo. Île esseulée et plutôt sauvage. Parfait pour apprendre dans les meilleures conditions.

Ainsi, il vécut pendant 4 ans, loin de tout, avec lui même pour seule compagnie.
Sur cette période, il s'était entraîné, avait chassé, lu, peaufiné ses connaissances et sa maîtrise de son Fruit.

4 années plus tard, après un entraînement intensif, à essayer de comprendre son fonctionnement, avoir cerné les forces et les faiblesses de son fruit, il avait jugé sa maîtrise suffisante et était revenu sur Longuetown, avec un objectif bien précis : redevenir un pirate, monter son équipage et découvrir les secrets du siècle perdu.



Face à lui, la mer, son immensité, des affiches estampillées "Gutchi Gang" -nouvelle marque en vogue-, des gens pêchant, rigolant, des enfants jouant, lui rappelant son frère adoptif, Light, il y a de ça 8 ans.
Des vendeurs de poissons faisaient résonner, une nouvelle fois la litanie de la vie en mer, autant que les cris des marâtres sur leurs enfants turbulent, les pirates quittant le port pour suivre le sillage de leurs illustres ancêtres et les bardes chantant la gloire, l’amour et l’aventure.

« Dans le port de Longuetown, y’a des pirates qui le hante... »

Ces notes résonnaient telles  les comptines de Grelod le soir, venant alimenter l’agréable nostalgie qui animait le jeune homme, alors que la douce brise du vent marin caressait  encore une fois chaque pore de la peau de Marignan, insouciant, ne se doutant en rien des aventures qui l'attendent.
A l'aube d'une nouvelle ère, ce jeune homme brun à la gueule d'ange, pourrait bien être celui qui chamboulera les règles et les codes de ce monde.


Nous voilà donc avec Marignan D. Rose, sur les quais de Longuetown, cherchant un point de départ, pour commencer à écumer les mers. Ceci était son histoire.

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Dernière édition par Marignan D. Rose le Mer 21 Fév - 19:54, édité 22 fois
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Marignan D. Rose

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MessageSujet: Re: "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]    "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  EmptyMer 21 Fév - 2:36

Yop, petit up pour dire que la prez est terminée... Je me suis pas mal donné donc j'espère qu'elle plaira ! Bon courage et bonne lecture cheers
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Josh Leone
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]    "La vérité demande à voir le jour." [100% complete]  EmptyMer 21 Fév - 22:10




Validation


Yo la Rose de Magellan ! On met fin au suspens de suite ! Comment elle est cette prez ?

Qualité : 350/500


Marignan D. Rose  mesure 1m78 est un homme robuste -> une virgule aurait été bien entre les deux propositions

il a apprit -> appris

son histoire passé -> passée

finissa-t'elle - FINIT ! finissa ça existe pas ! AAAAAARGH

C'en était-il sorti ?
-> S'en

Bon ! Une plume plus que correcte, mais alourdie par de trop nombreuses fautes ! Un "finissa", c'est vraiment pas possible ! Et c'est pas la seule grosse erreur que j'ai trouvée... Fais gaffe à ça, essaye de te relire encore plus s'il faut. Mais bon... C'est dommage parce que ça sort le lecteur de ton histoire, et ça décrédibilise même ton histoire parfois.

Cohérence : 300/500


il est surtout un grand orgueilleux et opportuniste qui ne tolère en rien l’autorité. C’est aussi un grand calculateur et un intrépide émérite. Et ce n’est pas la défaite qui le fera vaciller de son trône, il l’a déjà côtoyée à de trop nombreuses reprises.
-> Pourquoi c'est dans description physique et pas mentale ?

Un jeune couple, Caleb et Juby vivaient sur une île de West Blue, il s'étaient rencontrés si jeunes, ils avaient fait toute leur enfance ensemble et étaient tombés amoureux durant leur adolescence. Des amants mais aussi des amis, ils avaient fait ensemble les 400 coups et même les 800 coups. Juby était une femme magnifique et Caleb un homme malin et drôle, et Juby adorait ça, elle ne pourrait jamais trouver ça ailleurs, elle le savait. Caleb, lui, vouait une adulation totale à sa petite amie. Ils étaient fous amoureux, plein de rêves et s'étaient promis la vie et la mort. Un jour, ils décidèrent de partir vivre leurs rêves, devenir riches et connus au Royaume de Goa.
-> Donc ils viennent d'une île de West Blue et... Traversent littéralement le monde entier pour rejoindre Goa qui est sur une autre mer ? Ah ouais... C'est chaud, quand même

"Il faut l'endurcir, sinon il deviendra une lopette. A cet effet mon grand, désormais tu viendras avec moi 3 fois par semaine"
-> Erreur de cohérence dans le dialogue. Il parle de façon vulgaire, au début, avant de sortir un "désormais" limite soutenu.

Le gouv... Enfin... On a pour ordre de ne laisser aucun survivant… Alors...
-> Le gouvernement ne peut pas ordonner qu'on détruise une île. Un noble le peut, mais pas le gouvernement. Le gouvernement a des lois et les fait respecter. Donc non, clairement, l'ordre ne peut pas venir du gouv mais bien d'un dragon céleste

Encore et toujours c'était ce foutu gouvernement qui venait interférer dans son bien être, qui venait décimer ses amis, sa famille.
-> comme je te l'ai dit, ce n'est pas parce qu'un dragon céleste t'a fait du tort que c'est de la faute du gouvernement entier. Le GM a réussi à unifier le monde entier en garantissant la paix et la stabilité. Les nobles mondiaux sont un gros problème, mais je pense qu'il faudrait bien les distinguer du gouvernement en lui-même.

Marignan D. Rose, au cours des années passées, vous ne m'avez jamais déçu et avez fait preuve d'une loyauté et une intelligence incroyable. Je me dois donc d'honorer ma promesse. A partir de ce jour, je t'apprendrais tout ce que je sais sur les ponéglyphes, le siècle perdu et les arts martiaux.
-> Tu vouvoies d'abord et tu tutoies ensuite.

Le bateau n'était pas situé bien loin du lieu de l'attaque, sur South Blue
-> Tu ne peux pas passer d'East Blue à South Blue sans problème.

Il avait donc posé ses valises à Longuetown et avait investi dans une petite maison en centre ville, avec l'argent qu'il avait emporté.
-> Tu repasses encore de South à East

Bon ! On commence par les points positifs. J'ai bien aimé que tu fasses autant de références à l'univers One Piece, ça c'est carrément cool. Néanmoins, à trop vouloir t'inclure dedans, tu as oublié certaines règles élémentaires, comme le déplacement entre les mers. Y a aussi des raccourcis un peu trop simples entre dragon céleste et gouvernement. C'est peut-être le but de ton perso d'aller aussi vite en besogne, mais quand même. C'est un amalgame assez gros, je trouve.

Longueur : 250/250


Une histoire qui remplit tous les prérequis ! Un peu d'enfance, des objectifs, du combat, la découverte du fruit et des dialogues ! On sent qu'il y en a un qui a voulu faire un truc complet ! Bien joué Very Happy

Originalité : 400/500


Niveau originalité, l'histoire du tenryubito est assez clichée, je trouve, de même que la personne emplie de vengeance contre le GM et qui devient pirate alors que la FM existe Razz

Tu perds aussi des points pour le manque d'humour one piecien loufoque/burlesque. T'es un gars marrant et t'en profites pas suffisamment dans ton histoire. Certes, il y a une petite touche drôle avec le fruit des chaises, mais ça suffit pas pour te filer tous les points Razz

Subjectivité : 200/250


Une prez vachement sympathique, avec un personnage finalement très travaillé et empli d'une douce vengeance héhé ! Je retire des points néanmoins pour la longueur parfois trop lourde de ton histoire, notamment au début qui est vraiment inutilement long, à mon sens. De l'approfondissement c'est bien. Trop, c'est moins bien.

Le fruit t'est validé, du coup, tu chopes pile les 1500 ! Tu peux foncer rp !

Note finale : 1500 Dorikis

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