William Whitehead
Prénom et Nom: William Whitehead Âge : 25 ans Sexe : Homme Avatar : Edward Elric – Fullmetal Alchemist Groupe : Civil Métier : Ingénieur Espèce : Humain But : Apprendre Point faible : Le lait
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Fruit du Démon : XXXX Autres capacités : Meca - Tao Gato
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Questionnaire
1. Apparence physique
Taille : 1m79
Poids : 65kg
Cheveux : Blonds
Yeux : Jaunes
2. Tenue vestimentaire habituelle
Je porte du noir, pas mal de noir et du rouge pour la plupart du temps. Pourquoi le rouge ? Tout simplement parce que j’aime cette couleur. Et le noir alors ? C’est moins salissant que le blanc. Quand on est la tête dans le cambouis, les écrous et les huiles de moteurs toute la journée, on peut rentrer chez soi sans avoir l’air du clodo du coin.
Les jours de repos, j’aime me balader en jean et tee-shirt noir surmonté par un long manteau, ressemblant à une cape sur la fin, rouge orné de l’insigne du magasin. Et enfin, cerise sur le chapeau : des gants blancs. Cadeau du vieux pour mes 20 ans. Il m’arrive aussi de porter autre chose, chemises blanches ou rose par exemple, mais la combinaison des deux rend vachement bien. Pendant les jours de travail, fini la rigolade et le swag, place au marcel noir. Obligé d’attacher mes cheveux blonds en une tresse simple pour travailler, j’ai pris l’habitude de les coiffer ainsi. Maintenant, lorsqu’ils sont libres, j’ai l’impression de me mentir. C’est peut-être con, mais ne me jugez pas, je ne suis qu’un homme.
Un point qui ne varie pas est ma ceinture en cuir marron où une montre à gousset pend. Elle appartenait à mon père et est l’unique bien qui me reste de lui : jamais je ne la prêterais ou laisserai quelqu’un poser la main dessus.
3. Motivations
Je n’ai pas de motivation touchant le ciel et même la lune. Je ne rêve pas de devenir commandeur en chef des armées de la marine ou bien le futur empereur et encore moins le nouveau guide spirituel des nouvelles générations. J’aime mon île et ce que la vie m’a apportée, bon comme mauvais. J’aime travailler avec le vioque dans l’atelier et tenter de le battre aux échecs. En 7 ans, je ne l’ai battu qu’une seule fois et, entre nous, je crois qu’il m’a laissé gagner.
Ce que je souhaite ? Vivre tranquillement et me perfectionner dans ce que j’aime, autrement dit devenir un talentueux ingénieur – pourquoi pas monter ma propre entreprise ? – un as des échecs et un maître dans mon propre art martial. Oui, ça me semble bien. Trouver une femme, avoir des gosses et les voir grandir loin de toute cette agitation hors norme. En sommes: avoir et être en paix.
4. Opinion sur le GM, la piraterie et la Franc-Marinerie
Ce que je pense des pirates, franc-marins et du gouvernement mondial ? Ce sont tous les mêmes. Les grands font la loi tandis que les petits servent de chair à canons. Le Gouvernement est le « maître » des mers actuellement même si les empereurs font régner leurs lois et leurs envies.
Si ce fameux « Duc » dit vrai, ils ont écrit l’histoire sur des mensonges mais n’est-ce pas le droit de tout vainqueur ? Être adulé et plonger ses rivaux dans l’oubli et la honte. Quoi qu’il en soit, ces franc-marins et leur Duc ne valent pas mieux. Ils veulent tout simplement leur part du gâteau et une grosse. Les puissants éliminent les petits pour rester maître et les petits veulent assassiner les maîtres pour devenir Vizir. Mais à la fin, qui trinque ? Nous : les civils, la populace. Les victimes se comptent par centaine et milliers, les familles pleurent et se déchirent mais les conflits continuent. Si vous voulez verser du sang, allez donc verser le vôtre ! Je ne suis pas du genre à tuer des pauvres gens.
Si je n’ai toujours pas parlé des pirates c’est qu’ils me dégoutent à piller, voler et tuer pour leur plaisir et l’appât du gain. Au moins, contrairement aux deux autres, ils ne se cachent pas derrière de fausses utopies.
Histoire
[Information pré-lecture : les textes inscrits entre les « *** » avec les descriptions en italique correspondent à ce que l’on pourrait définir comme des flashbacks. Si les démarcations ne sont pas claires, je trouverais un autre système. Bises]
Sur la chaleureuse île de Baterilla, à l’image de l’ambiance régnant comme une tradition, William a toujours été un petit garçon sympathique, le sourire aux lèvres et ce, même dans les moments les plus difficiles. Orphelin, sa mère est morte en couche. Quant à son père, il faisait parti des innombrables marins disparus en mer. Est-il encore vivant ? Mort ? Amnésique ? Personne ne le sait et ne le saura probablement jamais.
***
La cloche d’alerte résonne sur le ponton et s’engouffre dans les cales du navire Marine. Un jeune homme blond se redresse en sursaut laissant sa partie de tarot en cours. Pistolet à la main et nœud au ventre, il suit la ligne formée par ses camarades découvrant à l’horizon les voiles noires de la piraterie. Deux bateaux s’approchent de leur position tandis que la voix du caporal imprègne le cœur de ses hommes. En sous-effectif, le combat sera rude, sanglant, mais ils n’ont pas le choix, il faut tenir et résister à cet ennemi imprévisible. Adversaire féroce qui n’épargnera rien ni personne, emportant la vie et les trésors sur son passage…
Quelques jours plus tard, deux hommes en costume se dressent sur le seuil de la porte. A l’intérieur, une femme enceinte lit une lettre officielle. Les visages sont graves et le silence est de rigueur. Ses genoux se mettent à trembler et la jeune femme s’effondre sur place. Son mari, presque père, est porté disparu en mer. Le choc lui coupe la voix, poignarde son cœur et son âme. Elle tremble de tous ses muscles tandis qu’une douleur bien réelle la frappe au ventre : son enfant va naître.
***
Pris en charge par l’orphelinat local, Will a toujours aimé parcourir les rues de son village et parler aux passants. Ses préférés ? Les petits vieux assis sur leurs chaises ayant plusieurs générations de fessiers à leur actif. Ces petits groupes discutant de tout et de rien, mais surtout de ragots. Ici, pas un fait ou un geste ne se passe sans que tout le monde soit au courant quelques minutes plus tard. Le gouvernement mondial, ou toute autre organisation, aurait bien des choses à apprendre d’un point de vue des renseignements. Assis des heures à siroter du jus d’orange pressé main et se détendre sous le soleil. En oublier l’heure et se faire engueuler par la mère supérieure. Encore aujourd’hui, du haut de ses 25 ans, il aime ces après-midis de flâneries et participe même aux ragots en les transportant et dispersant à travers les générations comme des encyclies à la surface de l’eau.
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-William, mi carino. Ecoute. Tu vois la nièce de la sœur par alliance de la tante d’Eduardo ?
-Catarina ?
-Mais no, pas Catarina. La petite Vera. Celle qui est allée vendre des fruits et légumes à Saint-Urea.
-Tu veux dire la fille de la cousine d’Adrian, celle qui s’est mariée avec le beau-frère de Pedro après son divorce d’Eleanor ?
-Si !
-Et bien ?
-Il paraitrait qu’elle s’est amourachée d’un jeune pirate et quelle serait enceinte ! Madre mia !
***
Ses années d’orphelinat furent sans évènement majeur. Comme toute personne, il connut des hauts et des bas, des amitiés et conflits, des rires et des chagrins. Il fut néanmoins, pendant ses premières années, la cible de railleries et moqueries par une poignée d’enfants du village. Il fut désigné bouc-émissaire à cause de la couleur de ses yeux et surnommé « La Pisse ». Le cœur sur la main, cela ne l’empêcha pas pour autant d’essayer d’aider ses « ennemis » faisant grandir encore plus leur aigreur à son encontre. Malgré tous les conseils et tentatives pour se défendre, parlementer ou fuir, il revînt de nombreuses fois en pleurs, couvert de terre et les vêtements déchirés. Toutes les interrogations de Mère Inès ne lui permirent jamais de connaître les noms de ses tyrans. Est-ce à cause de son caractère têtu, avait-il peur de possibles représailles ou bien par dignité ? La complexité des émotions me laisse penser à un délicat mélange de ces points. Réparer, construire, mettre au point des jeux avec comme seuls outils des élastiques et trois bouts de ficelles, voilà ce qui lui plaisait. Bien entendu, à son âge, il ne faisait pas grand-chose mais cette envie, cette passion, grandit petit à petit avec les années. Lors de ces moments, il oublie tout le reste. Le monde autour de lui disparait et il rentre dans une bulle l’excluant du monde qui l’entoure.
***
-Will, tu vas me dire qui a fait ça et j’irai voir leurs parents !
-Non ! Mine renfrognée du jeune blondinet
-William !
-… les yeux sont baissés et la peur d’une punition se lit sur ses lèvres.
-Haaa, Madre mia, tu es aussi têtu que ta mère. Soit, fais comme tu veux. Tu ne veux pas me dire, très bien, c’est ton choix. Mais ! Dans ce cas, range-moi cet air triste et fais-moi un beau sourire. Agenouillée devant le garçon, elle le fixe droit dans les yeux, lui tenant le menton entre deux doigts -Ecoute-moi bien Willy. Si tu as peur, souris. Si tu as mal, souris. Si quelque chose te tracasse, souris.
-Pourquoi ?
-… Tu comprendras plus tard guapo. Maintenant, à la douche fissa et ensuite tu pourras jouer à bricoler !
- Ouaiiiiiis !
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A 16 ans, il quitta son foyer adoptif non par choix, mais par obligation. En effet, tout comme l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans sûr de nombreuses îles de South Blue, la prise en charge d’un enfant par le gouvernement l’est aussi jusqu’à cette même date d’anniversaire. Les premiers temps furent compliqués, décevants. Ils lui apprirent que les amis d’hier sont parfois les inconnus de demain. Il passa les premières semaines à demander un toit et de quoi manger contre sa main d’œuvre, à essayer de tirer le meilleur de ses maigres relations. Il parvint, néanmoins, pour une poignée de jours, à transporter des caisses sur le port, nettoyer la devanture des marchands et caréner la coque d’un navire. Cependant, le travail vînt à manquer lorsque l’été passa et que la saison morte s’installa petit à petit sur Baterilla. La faim se fit de plus en plus forte, les tentations aussi. Obligé de voler pour survivre, il fit plusieurs séjours en prison à croire qu’il « le faisait exprès pour avoir un toit et du pain » d’après le chef de garnison. Et c’était la vérité, pas qu’il en soit fier -bien au contraire- mais la faim justifie les moyens.
Relâché peu avant sa majorité après un énième séjour sous les verrous. Le chef de garnison vînt le voir et lui annonça que la prochaine fois, à cause de son âge et de ses antécédents, il n’aurait pas d’autre choix que de le transférer à la prison de la base M-4. Le visage marqué par l’appréhension, il déambula dans les rues avant de s’asseoir sur la place centrale et reprendre son activité principale : quémander. Vous vous dites qu’il aurait pu prendre la mer sur le premier navire marchand, s’engager dans la marine -les offres ne manquaient pas-, ou bien même devenir pirate -au plus grand désespoir de ses anciennes tutrices-. Devenir de la chair à canon ? Quel intérêt ? Que ça soit pour ou contre la loi.
Partir sans bonne raison ? Baterilla est dans son cœur, dans ses gênes et rien ne le pousse à quitter cette terre qui lui insuffla la vie. D’ailleurs, qui s’occuperait de la tombe de sa mère durant son absence ? Perdu dans ses pensées, il ne vit pas s’approcher les garnements de son enfance. Et, comme à leur habitude, ils s’amusèrent à ses dépens. Son sourire, tordu par la douleur, était néanmoins toujours présent. Voyant la colère monter sur le visage de ses oppresseurs, Will comprit enfin les mots de Mère Inès et sourit de plus belle. Plusieurs minutes s’écoulèrent et, la vision floue, les membres endoloris, il vit mon visage étrange, le regarder de haut et tomba dans les vapes. Voilà comment je l’ai rencontré et comment il est, par la suite, devenu mon apprenti.
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Plusieurs heures plus tard, le visage gonflé d’ecchymoses, voilà le blondinet qui se réveille. Dans ma main, un carnet, l’un de ses carnets. Je le regarde derrière mes petites lunettes en frottant ma barbe de plusieurs jours.
-Salut gamin. C’est à toi ? Il me regarde avec ses yeux de merlan frit et secoue sa tête de haut en bas, lui donnant un mal de crâne en cadeau. -Pas mal, bon, pour l’instant ils sont simplets, brouillons. Ils manquent de rigueur et de réalisme... Mais intéressant, original et visionnaire. Tu as appris tout ça comment ?
-Se..Seul… Pourquoi ?
-Hum… Ca te dirais de travailler pour moi ?
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En direction de Saint-Urea, j’ai pris la décision de m’installer finalement sur cette île. Simplement de passage, ce jeune homme perdu m’inspira confiance pour l’avenir et, à mon âge, si l’on ne transmet pas son expérience, à quoi cela sert-il d’avoir vécu ? L’objectif du genre Humain n’est-il pas d’évoluer à travers les âges et le temps ? Je divague, je divague, je me fais vieux. Ces 7 dernières années ont été bien remplies entre Will et les différentes commandes. Il a bien grandi autant physiquement qu’intellectuellement. Je lui ai appris tout ce que je savais sur l’ingénierie contemporaine et sur la maîtrise de son corps. On ne peut créer de machines équilibrées si on ne l’est pas soi-même. C’est pourquoi je lui ai enseigné les échecs ainsi que les rudiments du Tai Chi que m’a enseigné mon père et son père avant lui. Je n’ai plus grand-chose à lui apprendre maintenant… il doit partir et faire sa vie.
Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? ViP
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