Faites vos jeux, Mesdemoiselles. | ft. Spade, Amy

Voilà maintenant deux semaines que Cynthia avait quitté Clara-Town. Deux semaines déjà, qu'elle avait initié son voyage solitaire sur la mer de l'Ouest. En quatroze jours, la demoiselle n'avait guère eu le temps d'aller bien loin, surtout à bord d'un navire de si petite taille. C'était tout juste si elle commençait à comprendre comment apprivoiser les flots et les courants maritimes, même avec le strict minimum de connaissances qu'elle possédait sur le plan de la navigation. Pour éviter d'avoir à tanguer sur une mer agitée, elle choisissait de faire escale régulièrement afin d'obtenir des renseignements, tant sur tout ce qui se passait dans le monde qu'au sujet de la météo.

Certes, ces accostages répétés - et bien trop fréquents - retardaient considérablement son arrivée sur la Route de tous les Périls, mais la peur d'être envoyée par le fond par une tempête n'en était pas la seule raison... En effet, la rouquine s'était surprise à ne pas avoir le pied marin. Ainsi, il lui fallut plusieurs jours pour supporter le roulis lorsque la houle était plus forte. Le seul voyage en bateau qu'elle n'ait jamais fait, c'était en compagnie de sa mère et ses vieilles connaissances alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, ce dernier n'avait pas duré aussi longtemps, et la mer avait été beaucoup moins capricieuse.

En tout les cas, cette image de faiblesse qu'elle avait renvoyée des jours durant n'était pas très glorieuse pour une capitaine, mais ça n'était désormais plus qu'un mauvais souvenir. Elle n'avait plus qu'à partir à la recherche de membres au mental bien endurci pour la suivre sur Grand Line au sein de son équipage. Navigateur, médecin, cuisinier... Tant que ce dernier avait du potentiel, cela lui suffisait ! Il lui tardait de voir l'équipage des Crescent Moon s'agrandir, et pour cela, il lui fallait aller au devant du risque. Après tout, ce n'était pas dans un petit village paisible qu'elle aurait des chances faire de bonnes trouvailles.

Ainsi, sa destination fut l'île de Menteora, réputée pour être fréquentée par des voyageurs en tout genre : des fripouilles comme des marchands, qui cherchaient à se divertir un peu. En arrivant là-bas en fin de soirée, Cynthia ne fut pas sans apprécier l'ambiance qui régnait sur la grand-place. Dans toute la cohue qui fourmillait sur le marché, on sentait la présence de pirates à plein nez.

« Heep, que personne n'aille "Chez Donny's" ! Ses plats sont cuisinés avec des aliments pas frais ! À part si vous voulez avoir la colique cette nuit ! »
« Ferme-là un peu ! Tes plats à toi ont un goût de vieilles chaussettes pourries haha ! »

Beaucoup de bagarres, mais cela semblait ne poser de problèmes à personne. « Je vous fais un prix à celui qui gagne. » avait dit un vendeur sur un air nonchalant, à l'intention de deux hommes qui se bourraient de coups tandis que des spectateurs les encourageaient bruyamment. Menteora était une ville animée qui faisait partie de celles qui ne dormaient jamais, tout comme les aimait la rouquine, mais il y avait un endroit bien particulier qui avait le plus suscité son intérêt : Le casino de la ville.

Grâce à ses grandes enseignes lumineuses, Cynthia n'eut pas à chercher longtemps pour s'y rendre. Il n'était pas bien différent de ceux qu'elle avait pu voir jusque-là, mais semblait être propice aux fourberies les plus abjectes bien plus qu'elle ne l'avait imaginé encore. Peut-être n'était-ce qu'une impression, mais c'était comme si chaque personne qui y entrait envisageait d'ores et déjà d'enfreindre les règles du jeu auquel il se prêterait. Un panonceau lumineux à l'entrée indiquait en grande lettres "Ici tout est permis !" et en les lisant, Cynthia se disait que cela était sans doute l'état d'esprit de Menteora toute entière.

La demoiselle était entrée à l'intérieur sans se vêtir d'une robe - bien que ce n'était pas ce qui manquait dans sa garde-robe - et avait gardé les vêtements qu'elle portait en arrivant. C'était plus ou moins volontaire, plutôt osé et provocateur de sa part; elle en était parfaitement consciente. Toutefois, elle était curieuse de voir comment elle serait traitée si elle entrait dans cette tenue. Après tout, son tricorne sur la tête criait bien fort "JE SUIS UNE PIRATE !", et si parmi ces joueurs invétérés se trouvaient des soldats de la marine, alors il y avait fort à parier pour qu'elle n'ait même pas le temps de s'asseoir. Contre toute attente, il n'en fut rien, et on l'accueillit - à sa grande surprise - comme une hôte de marque.

« Bienvenue Mademoiselle. »
« Vous ne me fouillez pas ? » demanda la rouquine, légèrement déçue que tout se passe aussi bien.
« Que nenni. Cela irait à l'encontre de nos principes. Considérez-vous comme chez vous ici, et que la fortune vous sourit ce soir. » rétorqua l'homme en costume avec une élégante révérence.

Ceci étant fait, la jeune femme accéda donc sans aucune difficulté dans le casino. Elle découvrit la décoration luxueuse qu'elle trouva tout à fait charmante, ainsi que les tables de jeux très diverses et variées que le bâtiment offrait à ses nombreux convives. Elle posa son index sur la lèvre inférieure : Par où commencer ? En plus de vouloir se divertir un peu (il fallait bien l'admettre...), la raison principale de sa venue était de trouver des membres pour son équipage. Repartir avec une somme généreuse serait la cerise sur le gâteau.

Cynthia comptait tout simplement jauger les autres en participant à quelques jeux, en particulier au Poker et à la roulette, qu'elle appréciait tout particulièrement. Elle était persuadée qu'une grande majorité des personnes présentes avaient une âme de brigand ou du moins, étaient plus à même d'accepter sa proposition, dans la mesure où les parties pourraient faire office de paris intéressants...

Après avoir échangé son argent contre un nombre de jetons qui lui permettrait de faire 4 ou 5 jeux, la jeune femme s'installa à une table pour commencer une partie de poker avec beaucoup d'assurance - voire un peu trop. Contre les trois autres joueurs, la partie fut très divertissante. Il était difficile de tricher au poker, et pourtant, Cynthia avait plus d'un tour dans son sac pour y parvenir. Non, elle ne s'en remettait pas à sa chance - qu'elle savait plutôt médiocre -, mais à ses ruses qui la caractérisaient tant.

Malgré tout, la jeune femme avait eu un bon jeu, et n'eut guère besoin de prendre de trop gros risques. Elle avait très bien choisi sa place, et celle-ci lui permettait de voir le jeu du gaillard qu'elle avait en face de lui... Et au final, la demoiselle remporta la partie sous les applaudissements des spectateurs, venus y assister. Oh, elle avait parfaitement remarqué que certains d'entre eux étaient complices, et indiquaient discrètement quelles étaient les cartes que possédaient les autres joueurs, mais elle avait su les empêcher de mener leur plan à bien simplement en ne consultant que très peu son propre jeu. Une fois la partie officiellement clôturée et les jetons amassés, Cynthia se leva et s'approcha du croupier chargé d'animer le jeu de la roulette.

« Monsieur, faites-moi jouer contre vos meilleurs joueurs ! » clama-t-elle haut et fort.

"Quelle prétentieuse.", "Encore une qui a trop confiance en elle juste parce qu'elle a gagné une ou deux fois... Ce tricorne, c'est une pirate ?" . Voilà ce qui se murmura alors qu'elle prit place, et que le croupier partit chercher ses meilleurs joueurs. C'était la dernière partie qu'elle s'accordait, car elle était consciente que les choses pourraient se terminer beaucoup moins bien cette fois.

Finalement, les trois "meilleurs joueurs" furent invités à la rejoindre, et la rouquine les analysa du regard dès qu'elle les vit arriver. Un homme, maigre et palot, qu'un simple coup de vent semblait pouvoir renverser, un autre, moustachu qui n'avait pas l'air commode, ainsi qu'une jeune fille aux cheveux blonds aux yeux pleins de malice, qui semblait n'avoir pas plus de vingt ans. Elle avait l'air plutôt jeune, et cela, Cynthia ne manqua pas de lui faire remarquer avec un sourire taquin :

« N'es-tu pas un peu jeune pour jouer à des jeux d'argent ? »

« Avant toute chose, il faut ranger toutes vos armes et objets en métal par ici s'il-vous-plaît. » déclara le croupier en désignant une caisse en bois posée au sol.

C'était nouveau ça ? Pourtant, le fait que le casino ne fouille personne semblait ouvertement encourager les participants à se taper dessus ! Sans pour autant opposer de résistance, Cynthia s’exécuta, laissant de côté sa rapière, son pistolet et tout autre objet métallique, et les autres firent de même. Chacun s'installa, et la pirate s'accouda avec un sourire amusé à la table où les jetons avaient été répartis. La partie pouvait désormais commencer.

"Et que le meilleur tricheur gagne. ♥"

"Quelques secrets" disait-elle ? Voilà une demoiselle qui devait avoir plus d'un atout dans sa manche, en dépit de son jeune âge. La blondinette au regard malicieux n'avait pas réagi de façon très émotive face aux remarques pourtant déplacées - voire aux provocations - de Cynthia, et cette dernière pressentait qu'elle allait être un adversaire redoutable. La Rosebery l'avait attentivement regardée : Pas de colère, pas de crainte, pas d'hésitation, ne se lisait sur son visage. Était-ce là sa Poker Face ? En y réfléchissant bien, cela n'avait rien d'étonnant au vu du titre de "meilleure joueuse du casino" qu'elle partageait avec les deux autres lascars. Cynthia savait que les chances de l'emporter étaient minces, surtout que ses tricheries passeraient sans doute moins inaperçues qu'à l'accoutumée, mais trépignait d'impatience à l'idée d'avoir affaire à de véritables professionnels.

« Bien, il me tarde de vous voir à l’œuvre dans ce cas ! » répondit-elle simplement en levant ses mains.

Aucun doute la dessus, elle était la moins expérimentée dans le domaine, mais cette perspective ne faisait que l'exciter davantage... Car la pirate adorait les défis. Là en somme, il y avait gros à gagner : La satisfaction d'infliger une défaite à de vrais joueurs de Poker, mais surtout celle de repartir avec une récompense onéreuse... et peut-être un membre pour son équipage qui sait ? Il y avait fort longtemps qu'elle attendait de partir à l'aventure sur Grand-Line, et pour ce faire, la présence d'acolytes lui était indispensable. N'importe qui d'assez talentueux ferait l'affaire pourvu qu'ils sachent un tant soit peu agir avec ruse. Pour ce qui était des aptitudes au combat, elle avait l'impression que ce ne serait pas les occasions qui manqueraient pour les jauger sur ce point.

Cartes distribuées, chacun s'empara de leur jeu en se jetant des œillades. Tout au fond d'elle, Cynthia avait un peu la pression, il fallait bien le reconnaître. Pression qui s'accentua lorsque la jeune femme découvrit son jeu qui n'était pas des meilleurs. Mais il ne fallait pas que cela se sache. C'est donc en gardant une moue pleine d'assurance qu'elle se mit à observer ses adversaires. Qu'il s'agisse de l'homme au teint maladif, de celui à la moustache, ou encore de la demoiselle aux cheveux blonds, personne ne laissait une seule émotion ressortir sur son visage. Ainsi, impossible de déterminer qui étaient les plus désavantagés ou au contraire, les plus avantagés. Après le pré-flop qui désigna le malade comme le joueur commençant, le croupier se mit à disposer les cartes communes au centre de la table.

La partie commença tout doucement. À première vue, elle n'était différente des précédentes : Le malade avait commencé par une mise plutôt modeste, et tout le monde suivit. Plusieurs tours passèrent, et aux dernières nouvelles, c'était l'homme pâle qui menait la partie. Pour l'instant, rien de suspect à signaler. Ou alors, elle n'avait rien vu. Cette obsession de trouver une faille dans leur comportement vint presque à lui en faire oublier son propre tour. Elle prit son temps pour bien réfléchir avant de prendre une décision, bien que les autres participants eux, jouait sans aucune hésitation. Pour l'instant, prudence était mère de sureté :

« Je suis. »

Tout d'un coup, des cris l'interpella, elle, les joueurs, ainsi que tous les spectateurs qui étaient rassemblés autour de la table. La grande salle du casino était certes, loin d'être silencieuse, mais ces cris se démarquaient du reste... La rouquine décida de ne pas y prêter plus d'attention que cela, car c'était l'occasion idéale pour tricher un peu puisque certains des participants avaient légèrement relâché leur attention ! Elle se disait de toute façon qu'il devait s'agir de règlements de compte comme on avait l'habitude d'en voir... jusqu'à ce qu'une chaise vienne s'écraser sur la table dans un fracas épouvantable, balayant toutes les cartes qui s'y trouvaient, et manquant au passage de lui heurter la tête.

Sur le coup, la jeune femme mit bien quelques secondes à réaliser ce qui venait de se produire sous ses yeux, alors qu'elle constatait le bazar qui fut mit sur la table, entre les jetons et les cartes disséminés. Qui diable s'était amusé à jeter cette chaise en plein sur leur jeu, maintenant difficilement poursuivable ?!

« Mais qui mène un pareil raffut ! On ne peut plus tricher en paix ou quoi ? » s'enquit la jeune femme, frustrée de sa tentative de triche avortée.

Oups. Elle l'avait dit tout haut. Bah, qu'à cela ne tienne, ça ne devait pas être un secret pour beaucoup de monde ici présent. En tous les cas, elle n'eut pas à chercher longtemps la source de toute cette agitation. Tout le monde avait les yeux rivés sur elle : Une femme aux cheveux rouges, dos collé au mur, avec une chaise à la main. Elle était entourée par des hommes en costume qui allaient sûrement la mettre à la porte pour on-ne-sait quelle raison, mais qui n'osaient guère l'approcher plus que ça.

« Reculez ! Reculez ! »

Criait-elle à tout va tandis que ses poursuivants semblaient craindre de se faire éborgner par les pieds de la chaise qu'elle agitait devant elle. Voilà une demoiselle qui ne manquait pas de ressources ! Elle avait l'air de savoir se battre... à coups de chaise. Elle revenait d'une partie qui avait tourné au vinaigre peut-être ? Cynthia réalisa toutefois que n'était pas le moment de se préoccuper du cas des autres, mais plutôt du sien.

Car ce pistolet pointé sur sa tempe montrait bien que sa situation n'était pas bien meilleure.

« Ici, les tricheurs finissent avec une balle dans la tête. »
« Les "moins bons tricheurs" vous voulez dire ? » Elle leva les yeux au ciel face à ce geste d'intimidation qu'elle trouvait ridicule et ajouta, sans lever les mains en l'air « Et cette furie là-bas en est une aussi, je présume ? »

C'était l'homme au teint maladif qui était à sa table de Poker. Pour quelqu'un qui se voulait respectueux des règles, il avait clairement montré qu'il les avait enfreintes en portant sur lui cette arme à feu ! Et le croupier qui la regardait avec méprise sans dire un mot était donc de mèche avec cet homme ? Maintenant elle comprenait mieux pourquoi il semblait plus serein que les autres ! La demoiselle aux cheveux blonds et le moustachu en revanche, ne semblaient guère être complices. Sans rien perdre de son comportement effronté, Cynthia pensa à essayer de trouver un terrain d'entente... ou plutôt de lui poser un ultimatum :

« Facile d'accuser les autres de tricheurs sans avoir la moindre preuve concrète de ce que vous avancez. Surtout que vous n'êtes pas mal en votre genre, très cher. Je vous ai vu, vous savez... »

L'homme pâle arqua un sourcil.
« De quoi parlez-vous ? »
« Ne faites pas l'innocent. »

Entre l'arrestation (ou plutôt tentative) de la demoiselle en bikini et la situation de Cynthia, les nombreux spectateurs ne savaient plus ou donner de la tête. Parmi ceux qui prêtaient plus d'attention à la partie de Poker qui se déroulait avant que cette jeune femme ne vienne les interrompre, quelques commentaires commencèrent à s'échanger dans la foule :

"Psst. C'est un des meilleurs joueurs du casino; Willer Thompson. Pensez-vous réellement qu'il puisse tricher ?"
"Ça expliquerait en tout cas ses très nombreuses victoires... Comme pour la fille blonde et le gus à la moustache..."

Bien évidemment, Cynthia mentait sur toute la ligne. Elle n'avait jamais vu ce dénommé Willer Thompson tricher à aucun moment, et ce, malgré la vaine attention qu'elle portait à tous ses adversaires. La possibilité qu'il joue en toute loyauté n'était pas complètement réfutable, mais la rouquine n'en n'avait cure. Si elle pouvait salir son image, ou ne serait-ce que la remettre en question, alors la demoiselle avait peut-être une chance de sortir de ce casino sans une balle logée dans la tête.

« Vous savez ce que je vous propose ? Un jeu entre tricheurs... sans possibilité de tricher ! Si je perds, je recevrai une balle en pleine tête comme vous le désirez tant. Il en va de même pour cette jeune femme que vous essayez d'arrêter. »

C'était culotté de sa part d'imposer ses conditions sans demander l'avis des autres, mais elle savait que si quelqu'un osait se défiler, c'est sa dignité qui en prendrait un coup. Elle avait même embarqué la rouquine en bikini dans ses histoires alors que cette dernière n'avait rien à voir dans toute cette histoire. D'un côté, il était tout à fait impossible de tricher au jeu qu'elle allait proposer...

Se retournant vers le pistolet que l'homme pâle abaissa légèrement, Cynthia approcha son visage vers le sien, ce qui eut pour effet de le surprendre quelque peu. Elle profita de ces quelques instants pour s'emparer de son joujou sans trop de mal en plaçant son doigt dans la gâchette autour duquel elle fit tourner :

« La roulette russe. »

Subitement, la tension grimpa de plus belle dans la salle. La rousse laissa un sourire amusé lui étirer les lèvres, alors qu'elle ne plaça une seule balle dans l'arme à feu. Les préparatifs étaient terminés. Rien de plus simple ! À l'entente de cette proposition dangereuse, le joueur moustachu se leva et clama en partant :

« C'est ridicule... J'ai rien à voir avec ces histoires moi, je me taille ! »

"Willer Thompson" quant à lui la regardait, droit dans les yeux, un sourire nerveux. Évidemment qu'il allait accepter, il en allait de son honneur après tout ! Qu'en était-il des deux autres demoiselles qu'elle avait embarqué dans sa galère ? Était-elle prêtes à risquer leur vie ? Elles avaient 1/6  de chance de s'en sortir indemnes. La première personne qui perdrait le paierait de sa propre vie. Rien de plus amusant, et Cynthia sentait qu'elle tenait le 'public' en haleine.

« Bon eh bien, je vous convie tous les trois, cela vous convient ? Ou vous vous défilez ? ♥ » fit-elle en s'adressant à la demoiselle blonde et à la jeune femme aux cheveux rouges.