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 Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre.

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Calamity Coco
Seconde des Tsume no Kakusei


☠ Messages : 59
☠ Âge du Personnage : Vingt ans
☠ Berrys (x1000) : 21072
☠ Localisation RP : South Blue - Sur la route de Baterilla
☠ Fruit du Démon : Neko neko no mi, modèle Smilodon
☠ XP Dorikis : 3043
☠ Notoriété :
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Calamity Coco
Seconde des Tsume no Kakusei

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MessageSujet: Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre.   Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre. EmptyJeu 7 Déc - 12:30



Calamity Coco




Prénom et Nom: Calamity Coco.
Age : Vingt ans.
Sexe : Féminin.
Avatar : Yang Xiao Long | RWBY.
Groupe : Civils.
Métier : Médecin de pacotille, charlatan pour les intimes.
Espèce : Humaine.
But : Berner les plus naïfs et les meilleurs pour quelques berrys supplémentaires dans la chasse à la monnaie. Voler les honnêtes gens avec la chance de ne pas tomber sur plus instruit, ceux susceptibles de voir les supercheries d'une crapule, et ce à travers le reste des Blues, à défaut de ne pouvoir aller plus loin pour le moment.

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Fruit du Démon : Neko neko no mi | Fruit du félin, modèle Smilodon.
Le smilodon est un félidé des temps anciens dont l'espèce a disparu sur la quasi-totalité des îles de ce monde. Il était l'ancêtre majestueux de beaucoup de félins tels que le lion, le léopard ou encore le tigre. Bien plus féroce, il était un prédateur carnivore fort, rapide et agile. Communément, il était doté d'une large gueule dans laquelle prônaient deux longues et puissantes canines supérieures qui se distinguaient des autres crochets de sa dentition, ainsi lui attribuant le nom de tigre à dents de sabre.


Description physique

Un bout de femme venu d'ailleurs et qui pourtant ne semble en rien particulière. Il paraît qu'elle ressemble comme deux gouttes d'eau à sa génitrice lorsqu'elle avait son âge. C'est un morceau de chair, d'os et de sang, ce qu'il y a de plus banal, bien qu'à la prunelle des yeux de son défunt père elle est un véritable petit lingot d'or. Le derme frais et pur, l'échine écrue légèrement teintée d'un doux rosé par endroit. C'est un éclat qui marque assez souvent, que ce soit par la chaleur ou par le froid, et surtout écarlate lorsqu'elle montre l'hostilité grotesque d'une impulsivité. C'est un petit mètre soixante-sept pour presque autant en masse corporelle. Une silhouette élancée et une musculature finaude pour une jeune fille qui a su s'émanciper dans un environnement qui demandait une certaine forme de virilité. Elle en est sortie quelque peu garçonnet dans la démarche et les gestes malgré une fluette féminité qui peut sortir inopinément du lot.

D'abord une petite tête aux traits allégés mais dont les pommettes savent aussi se gonfler comme il le faut, elles ne sont pas creusées mais tout juste charnues, ce qu'il faut pour les attraper entre quatre doigts d'une part et d'autre de son visage. Quoiqu'aux risques et périls de celui ou celle qui voudrait s'y essayer. Car derrière cette bouille accueillante se cachent entre deux petites lèvres des crocs mordants et prêts à être utilisés. Ce joli sourire blanc, mais carnassier, qu'elle déploie parfois d'un rire tantôt bruyant, tantôt discret. Et ses grandes pupilles azurées pleine d'expressions diverses et variées. C'est un art qu'elle se sait maîtriser, pouvoir contrôler ses faciès, en masquer certains pour en démontrer d'autres et ainsi inculquer bien des réactions dans les cœurs et les esprits qu'elle a pu rencontrer. Parfois enjouée, d'autre miséreuse, ou bien colérique, en somme elle n'est pas de ces impassibles binettes. Ajoutés à cela les ondulations bataillées d'une tignasse qui l'adoucissent et la féminisent. Une longue cascade dorée qui découle sur ses épaules puis sur son dos, des mèches dégradées, dont celles qui arrondissent son visage sont plus courtes. Une crinière solaire et éclatante qu'elle a toujours tenté de discipliner, sans succès.

Les épaules carrées, elles sont le plus généralement recouvertes d'un veston, elle les collectionne même. Un noir, un marron, un beige, un bordeau, sans qu'aucun ne soit semblable à un autre. A fermeture, à boutons ou à sangles, elle se balade rarement sans ce vêtement dont les manches et la taille sont toujours écourtées au trois quart pour laisser la place à des mitaines et à des tours de poignets en métal peints en jaune qui remontent jusqu'au milieu de ses bras endurcis. Dessous se trouve un top qu'elle préfère en bustier ou en débardeur d'une matière élastique pour ne pas étouffer les formes de sa poitrine ni trop opulente ni inexistante. Un décolleté qui laisse suggérer et qu'elle dissimule souvent par un foulard orange. Ce dernier étant très particulier puisqu'elle l'affectionne comme étant la dernière chose lui venant de son père, un véritable trésor qu'elle n'ôte que rarement, et si elle ne le porte pas autour du cou, il reste accroché à sa ceinture.

Le nombril découvert, son bassin est peu marqué par de maigres hanches. Des cuisses musclées qu'il est possible de détailler grâce à un short ou un pantalon en jean serré, mais toujours surplombé d'une jupe à moitié coupée sur l'avant dont les poches sur les côtés lui servent de réserve. Des mollets proportionnellement athlétiques qui sont finalement masqués par des boots rembourrées de fourrure pour les fraîcheurs hivernales, de chaussures plus menues en tissu pour les mi-saisons, ou encore de plus petites sandales lorsque le climat se montre plus que clément. Elle n'est pas un modèle de mannequinat pourtant elle n'en est pas moins une jolie jeune fille aux manières qui peuvent par moment s'avérer un peu rustres. Une dégaine plutôt masculine, plus encore quand elle sort ses lunettes teintées qui accentuent un air de gangster qu'elle s'amuse à employer dans certaines situations.



Description mentale

Au bord de l'avarice, c'est de cette calamité qu'est issue la blonde, une véritable prisée de tout ce qui brille, et pas seulement en apparence. Effet d'avoir trop vu ses pièces lui échapper pour une femme qui ne les méritait pas. Il s'agit de tout ce qui va avoir de l'importance, susciter l'envie de possession, les objets que l'on peut transporter. En premier lieu se trouvent évidemment l'argent et les joyaux. C'est dans un monde d'échanges qu'elle est née, c'est donc de ceux-ci qu'elle s'est forgée une passion pour l'amassage de petites monnaies qui peuvent se camoufler dans ses larges portefeuilles -soit la multitude de poches qu'elle possède. Si seulement elle pouvait réutiliser l’appât du gain pour un quelconque but avantageux. Calamity est encore plus grande dépensière, et ce pour tout et pour rien, mais uniquement pour ses usages personnels. Elle aime l'argent, elle le prend, elle le consume, et elle recommence. Gourmande, friande de récolte, elle l'est littéralement et n'hésitera jamais à se combler la panse.

Son plus grand talent est à l'art du vol, de la tricherie, de l'utilisation des autres contre leur gré. Elle épate, appâte et se carapate, Calamity a toujours fonctionné ainsi. Repérer les cibles les plus offrandes mais les plus crédules est un passe-temps de prédilection. C'est pourquoi de ses beaux, mais vains, apprentissages en médecine elle a plus amplement préféré s'en servir comme fourberie, se faisant ainsi passer pour ce qu'elle n'est pas : une doctoresse chevronnée. Mais c'est qu'elle s'est depuis très jeune sentie seule et s'est ancrée dans le crâne qu'elle devait subvenir à tout de la même façon. Elle n'est pas prêteuse, et elle donne encore moins. Un étonnant individualisme que son père a pu s'acharner à vouloir faire disparaître, tentatives qui se sont avérées très superflues. Car cette petite blonde sait parfaitement reconnaître là où elle tirera le plus d'aubaine pour mettre en marche son cerveau cupide.

Petite bombe à retardement, elle n'est pas de ceux qui attendent le dernier moment pour faire comprendre, et subir, son mécontentement. C'est qu'elle est exigeante, à préférer de loin qu'autrui suive sa vision des choses et marche dans son sens. Dans le cas contraire elle pourrait très bien se montrer colérique, à taper du pied, du poing sur la table. Car cette jeune femme est tout sauf patiente. Un taureau qui charge tête baissée sans vraiment réfléchir aux conséquences. Une véritable tigresse particulièrement sauvage la demoiselle, à l'extrême parfois. Elle est capable de sortir crocs et griffes pour la moindre petite chose si elle en estime l'envie ou le besoin.

C'est un esprit très terre à terre qui érige les convictions de Calamity. Généralement peu optimiste, elle ne se gêne pas non plus pour le faire partager à ceux qui pourraient l'entourer. La vision de défaite ou pire, elle n'en a pas peur mais elle la voit constamment en premier lieu, c'est même peut-être grâce à cela qu'elle en compte peu dans ses diverses tromperies. Elle juge le pire pour s'en défaire. Car malgré ses sourires, elle n'est pas une personne fondamentalement joyeuse, il lui arrive comme tout le monde -ou presque- de ne rien déceler de bon. Si seulement cela pouvait s'arrêter là, car c'est qu'elle est râleuse Calamity. Maigre modèle de sympathie, elle est même plus souvent grincheuse et gueularde qu'autre chose. Cela pour le merveilleux plaisir de ceux ou celles qui en subiront les méfaits, et gare au premier qui ira en contradiction.

Elle n'en est cependant pas craintive pour autant. Au contraire elle est probablement un peu trop téméraire. Elle qui a su se débrouiller, pourvue d'une imagination débordante, d'idées parfois plus absurdes les unes que les autres. Si ces dernières ne voient aucune entrave dans la caboche de la blondinette, il en va de même pour les moyens à employer. D'une ingéniosité qui a été élevée et entretenue, Calamity est dotée d'un sens accru pour l'escamotage. Elle qui ne reculerait que devant bien peu de chose pour parvenir à ses objectifs éphémères, au lieu d'abandonner elle serait du genre à trouver un plan B, E et même Z.

S'il est évident que ses moindres génies -souvent confondus en défauts- sont bien présents, elle n'est pourtant pas un individu que la vantardise étoufferait. Modeste, Calamity n'irait pas se couvrir de louanges exagérément. Du moins si ce n'est pour en rire. Elle supporte même difficilement ses comparses qui usent de flatteries surfaites. Ces dernières sont illusoires pour la jeune femme. Ce n'est qu'une réjouissance bénine qui se fera très vite descendre pour la belle hilarité de celui qui en rira le dernier.



Histoire

1410 – Tombstone City ville portuaire de l'île de Banaro. Au levé du soleil d'une journée qui s'annonçait comme toutes les précédentes. Qui l'eut cru..?

Devant un chalet terne semblable à la plupart des demeures qui parsemaient les environs était assise une adolescente. Elle était connue dans cette ville. S'il fallait demander aux habitants qui la connaissaient, ils auraient sûrement conté toutes sortes d'injures propres à une gamine de sa trempe. Cancre, incapable, filoute, et d'autres dépourvues d'un gant de velours. Tel que les chiens ne font pas des chats, tous les natifs, d'aussi loin qu'ils assimilent la petite famille Coco, disaient que cette délinquante était le portrait craché de sa mère. Si le physique ne pouvait trahir l'appartenance de Calamity aux entrailles de la grande femme qu'était Jane Coco, née Nutt, leurs caractères aussi trempés l'un comme l'autre divergeaient en bien des points.

En cette rosée matinale, une énième fois, la fille allait confronter sa marâtre. Les relations entre les deux blondes électriques étaient loin de ce que devraient être un amour fusionnel. En réalité, elles ne ressentaient rien. Elles gueulaient toujours, c'était tout ce que ces dernières savaient faire. Ça beuglait le matin, aboyait le midi, et cognait le soir. Cette indigne manie que la trentenaire avait de s'entraîner au marathon des saloons, elle possédait le don d'agacer sa gosse, car c'était de l'autre côté que son père et elle trimait à rembourser les dettes insatiables que la mère laissait traîner derrière elle. Loin derrière.

Le pas décidé, ce fut d'un vigoureux coup de panard à la semelle épaisse que Cal' repoussa les portes battantes de la prochaine bastringue. Chez Jojo était réputé comme étant l'établissement le plus fréquenté par les voyageurs, des pirates pour la plupart. C'était d'ailleurs à coup sûr pour cette raison que la jeune adolescente avait flairé la présence de sa génitrice en ces lieux, elle qui était amatrice du goût du risque, de la mauvaise fréquentation et surtout du rêve de voguer sur l'océan. L'enfant savait pertinemment que le jour où lui viendrait l'occasion de partir, Jane le ferait. Après tout jamais depuis sa naissance elle ne s'était occupée de sa bambine, ni même de son mari. Ne criait-elle pas justement qu'elle l'avait épousé pour l'ancienne fortune de ce vieux pêcheur de renom ? Mais depuis que les frais de boissons et de jeux étaient passés par la case porte-monnaie, la banqueroute commençait à pointer le bout de son nez, et Madame Coco n'y trouvait plus son compte.

« EH JOE ! Elle est où Jane ?! » Braya la gamine sous les yeux menaçants de tous les clients. Les habitués tournèrent bien vite leurs visages, accoutumés à ce genre de scènes, tandis que certains de passages, possiblement pirates aux détails de leurs balafres et gros bras, restèrent intrigués par cette petite chose bien bruyante. « Ta mère est partie au port avec deux pirates. Et fais gaffe à mes portes en sortant Cal', vous me devez encore deux milles berrys pour les consommations de ce soir. » Un grognement s'échappa de la gorge de la blondinette avant qu'elle ne bousille une fois de plus les battants de ce bar pour se précipiter vers la destination indiquée.

Une voix chatoyante résonnait entre les quais, la familiarité de ce bruit accompagné de deux autres bien plus rauques. C'était la cause de ses soucis aux bras de deux baraqués aux dégaines de navigateurs. De sa fougue ordinaire, Calamity sauta sur leurs ombres à peine perceptibles par les rayons de soleil qui perlaient dans le ciel déjà réchauffé à cette heure matinale. Ils puaient la bière et le whisky à plein nez, c'était répugnant, et plus encore lorsqu'elle se rendit compte qu'elle avait connu cette odeur depuis son plus jeune âge. « Tu vas où comme ça morue ?! Tu me dois de l'oseille ! » Sur ces palabres sans sympathie, les trois silhouettes se retournèrent lentement -d'une nonchalance due à l'alcool ingurgité- et se mirent à rire de bon cœur en harmonie. Si l'un des pirates défigura du regard l'adolescente, l'autre ne lui prêta pas plus d'intérêt et poursuivit sa route en incitant la belle femme à monter sur la passerelle. Celle-ci menait sur un imposant vaisseau dont le jolly roger flottant dans l'air présentait une tête de mort à deux moitié de visages, l'un châtain aux cheveux courts et l'autre brune à la coupe plus longue et ondulée en sa pointe. Sur le fond de ce drapeau étaient dessinés deux moitié d'un même coeur, l'une rouge et l'autre rose. « Cal' ? Va jouer plus loin. Je m'en vais alors lâche-moi les basques avec ton argent sinon ces hommes vont te casser le minois. » Puis la trentenaire lança une pièce, symbolique, au front du fruit de ses entre-cuisses avant de prendre la main de celui qu'elle nomma subtilement capitaine.

Calamity qui avait toujours été particulièrement désobéissante envers sa génitrice, fonça tête baissée devant elle, heurtant alors le sous-fifre qui allait monter à son tour sur le navire. Le bousculant à peine, elle s'agrippa à sa taille et le secoua tant qu'elle pouvait de toutes ses forces, entendant le tintement de son gain qui tomba à terre, jusqu'à ce que le balèze lui fasse remonter le foie d'un coup de poing et la laissa s'écraser de douleur sur le sol. Tandis qu'elle resta sagement à sa place, elle sentit la bourse de l'abruti aux gros muscles sous sa maigre poitrine. Elle voulait seulement ce fric. Calamity n'avait que faire de cette femme aux mœurs légères qu'elle n'appelait même pas maman. C'était pour elle une bénédiction qu'elle s'en aille loin. Plus de dette à rembourser, plus d'haleine malodorante, seulement tout ce qu'elle gagnerait pour son propre bénéfice. Et lorsqu'elle entendit les flots se mouvoir sous la croupe du bateau, uniquement à ce moment où elle voyait la flotte s'éloigner, elle se releva. « Au revoir, à la revoyure, bon voyage, arrivederci, sayonara, adieu, bon débarras, bon vent, que le diable t'emporte à trois-cent-douze kilomètres, que je ne te revois plus, hasta la vista, j'me tire et taille la route. » Cette même voix qu'elle entendait pour la dernière fois, qu'elle perçut finement au loin. Calamity savait qu'elle lui devait au moins ce signe de la main, celui qui démontrait tout le respect qu'elle pouvait lui porter. Une main avancée devant elle, le poing fermé et seulement son majeur qui se distinguait, droit et fier, vers la destinataire.

* * *
1412 – Ville d'Alubarna sur l'île d'Alabasta. En pleine nuit et la chaleur étouffante du climat désertique courrait une jeune fille. Il fallait dire qu'elle décampait bien vite.

La nostalgie de son pays lui semblait si lointaine mais revenait de temps à autre, et surtout lorsque Calamity se mettait à fuir de la sorte. Cela lui rappelait les doux temps qu'elle passait à arnaquer les rustres âmes de Tombstone City de quelques berrys pour avoir fait passer un peu d'eau pour un miraculeux médicament contre les gros fronts bouillonnants. Mais tout avait changé un an et demi plus tôt, quand une troupe de chasseurs de primes avaient débarqués chez elle avec pour motif leur capitaine Jaryarbink et sa plaie qui lui rongeait la jambe gauche. Semblait-il qu'ils n'avaient pas de docteur à bord. Semblait-il aussi que les habitants les avaient envoyés jusqu'à l'adolescente en prétendant qu'elle était un véritable petit génie de la médecine. Quelle blague. Pourtant, de cette énormité grotesque, elle leur prouva qu'elle possédait tout de même un petit savoir dans ce domaine et soigna ce brave guerrier. En récompense, ils l'avaient fait embarquer, après lui avoir proposé de les suivre, et elle avait simplement accepté au grand bonheur des habitants qui ne supportaient plus les escroqueries de la petite Coco. Sans attache, plus de père récemment assassiné d'une balle perdue dans un duel, et ces pestilences qui lui faisaient saigner les oreilles un peu plus chaque jour. Elle avait pris la mer.

Mais était venu ce jour où, alors qu'ils avaient tous débarqué à Alabasta, remontant les voies de la dangereuse Grand Line, que le capitaine fit l'erreur d'annoncer à l'ensemble de la flotte la plus belle trouvaille qu'il avait pu découvrir. Il paraissait que cela pouvait valoir des millions sur le marché. Un fruit beige taché de brun qu'il raconta posséder un pouvoir surnaturel, l'octroyant à quiconque le mangerait, ce que l'enfant prit pour une vieille légende d'écumeurs des mers. Mais qu'il était difficile de faire changer les bonnes vieilles habitudes, davantage à une teigne comme Calamity. Ce fut ainsi que la nuit même elle avait dérobé le trésor dans la salle des coffres du bateau pour quitter définitivement ce dernier. Elle n'avait que faire de ces loubards, après tout ils n'étaient à ses yeux rien de plus qu'un moyen de pouvoir aller chaparder ailleurs.

A présent elle courrait, s'essoufflait, crachait ses poumons pour échapper au piètre laveur de parquet qui l'avait retrouvé et qui voulait se faire bien voir par Jaryarbink en ramenant la voleuse de fruit. Or le chasseur, bien que novice, était plus rapide et entraîné que la petite blonde et la rattrapa dans une ruelle sablonneuse. La hargne au ventre de se faire attraper, et assurément tuer une fois arrivée au navire, elle croqua l'objet de convoitise d'une traite au moment même où l'homme s'élança sur elle, impassible aux échos de la voix du capitaine sur lesdites capacités de cette baie. D'un geste défensif Calamity brandit sa main dans le but d'une taloche qu'elle songeait dévastatrice sans grande conviction, et ne crut pas si bien penser. Le coup fut violent, acéré et sanglant. Elle s'était pourtant coupée les ongles quelques jours auparavant. Mais le sang qui dégoulinait de la face de macaque l'interpella et elle s'observa. Le sang similaire qui était là, sur sa main. Ou plutôt sur sa patte. Un cri strident retentit au creu du lieu restreint quand elle découvrit ces touffes de poils qui recouvraient sa main et son bras. Des griffes immaculées de rouge. Un derme hérissé et d'une couleur ternie parsemée d'un tacheté plus foncé. C'était semblable au fruit. Ce n'était donc pas une légende de vieux loups de mer, c'était bien ce qu'ils appelaient fruit du démon, celui qui la transforma en une grosse bête poilue à quatre pattes dont les crocs de la mâchoire supérieures s'allongèrent sur plusieurs dizaines de centimètres.

* * *
1413 – Quelque part en mer, peu après Reverse Mountain, West Blue. Sur le pont d'un navire dont le drapeau brandissait un symbole connu dans le monde entier : celui de la marine.

Calamity Coco s'était faite à la vie sur les flots. Trois ans et demi depuis son départ de Banaro, à peine une cuvée de plus depuis qu'elle avait commis l'irréparable en dérobant le précieux à Jaryarbink sur son propre bateau. Mais quelle chance sur laquelle elle avait pu compter lorsqu'elle avait croisé la route du Colonel Lazuli. Belle jeune femme, d'à peine une dizaine d'année son aînée, qu'elle avait rencontré au détour d'une bagarre. C'était qu'elles se ressemblaient assez ces deux-là, et malgré son statut au sein de la Marine, Cal' avait décelé la possibilité d'en tirer quelques avantages, dont celui de la fuite ! Et puis elle était marrante cette drôle de fille avec son cheveu sur la langue.

« Amerissage, nouss ss'allons faire esscale ssur ccette île. » Sur le pont, se pavanait la jeune fille qui venait d'être appelée par la cheffe. Tout cela grâce à l'excès de sympathie -et de pitié- que la gamine avait su lui inspirer. Elle était même allée jusqu'à se servir du départ de sa mère pour l'amadouer, ainsi que de l'exil déguisé dans lequel les habitants de son village natal l'avait placée, insistant même sur le fait qu'elle ne désirait qu'apprendre mieux encore son métier de médecin pour sauver des vies, pour permettre à ce monde de grandir, et bla bla bla... La basse besogne qu'elle employait un peu trop fréquemment. Visiblement tout ceci avait bien fonctionné puisque, compatissante et appréciatrice du bout de femme qui n'avait ni la langue ni les poings dans ses poches, Lazuli l'avait pris sous sa large épaulette. Mais plus encore, le bonus fut-il que les membres de la Marine présents sur ce bateau avaient pu l'aider et l'informer sur la malédiction qu'elle s'était infligée un an plus tôt. Un Smilodon, voilà ce qu'elle était devenue, du moins d'une certaine mesure. Dorénavant Calamity se savait capable de se changer en un animal exterminé depuis des milliers d'années sur la plupart des îles du globe, carnivore prédateur qui avait également influé sur certains de ses comportements, mais dans l'ensemble elle était restée la même. Dans l'optique qu'elle pouvait se faire pousser des poils sur tout le corps, de fortes griffes et deux longues canines intimidantes, accroîtrant entre autre sa force et ses réflexes.

La jeune fille s'avança dès lors sur le pont supérieur, trouvant refuge près de la barre tandis que tout le beau monde commençait à s'agiter pour ouvrir la voile. « Ssois la bienvenue ssur Ohara, Calamity Coco. » Le regard tourné vers sa sauveuse, elle afficha un grand sourire. La terre du savoir, disaient-ils. Là où elle apprendrait, ce qu'elle avait prétendu désirer plus que tout au monde. Liberté la voilà, c'était une nouvelle barque à prendre pour aller là où elle pourrait vaquer à ses impostures avec le moins d'impunité possible. A elle la vie renouvelée dans de futures villes qui ne connaissent pas la voleuse par nature accro aux berrys, dépendantes qu'elle était.

* * *
1415 – Ile de Toroa, West Blue. Sur la fin d'une énième course effrénée pour échapper aux représailles.

Cette soirée promettait pourtant d'être bonne. Que ce fut dommage lorsque ce gros lard au crâne chauve avait subitement tourné la tête sur la main que Calamity avait posé sur sa sacoche remplie de  monnaie. Déjà à ce moment elle avait soupiré, car elle savait pertinemment qu'elle serait prise en chasse pour avoir osé voler un sous-fifre pirate trop ivre. Alors au détour de ce bar miteux elle s'était laissée coincer entre le mur de pierre et celui de graisse.

Sur cette île Cal' était encore méconnue, à son grand plaisir. Un grognement félin fit vibrer ses lèvres devant la moquerie de l'homme face à elle. Que ne faisait-il pas là, alors qu'il s'imaginait l'avoir piégée d'avance. Mais ne jamais mettre la charrue avant les bœufs, comme lui disait si bien son père autrefois. En un instant ce n'était plus une main seulement qui était couverte de son pelage dur, c'était tout son corps. Cependant elle n'était plus à quatre pattes, elle était debout, son corps grandit et renforcé par la musculature d'une bête féroce. Des oreilles lui poussaient sur le haut de la tête, et des crocs toujours aussi longs lui déformaient le faciès. Le téméraire adversaire sortit son pistolet qui sembla faible aux yeux de la tigresse à dents de sabre, et lorsqu'il tira l'impulsion de ses jambes la projeta hors du champ de tir. C'était qu'il était déjà mauvais pour avoir mal visé la sauvageonne. Ou alors il n'avait plus les yeux en face des trous. A la bonne heure, autrement elle aurait sûrement pris la balle sur son flanc. Lui n'avait pas cette chance, l'agilité de ce gros félidé à grandes canines dangereuses, la vitesse procurée par ses dons, et d'un coup de crocs elle lui perça l'échine du bras.

« Vite ! De l'aide ! Il est blessé ! » Calamity traînait ce gros lourdeau évanoui comme un vrai boulet, jusqu'à la même échoppe qu'un peu plus tôt il avait fréquenté. Alors que tous se questionnaient, il était impensable qu'une si petite chose comme elle ait pu venir à bout d'un grand homme comme ce piètre membre d'équipage en vagabondage. Personne ne l'aurait soupçonnée. Et de cette pagaille provoquée à bon escient -en tout cas pour elle- la blondinette s'écarta doucement du corps alors que tous les autres s'en approchaient, dans l'attente d'une échappatoire.

« C'est la piquette jeune fille... Fhufhufhu... » Ce rire ridicule qui sortit du lot vint d'un homme à l'apparence propre et soignée, rien à voir avec la quasi-totalité des occupants de ces lieux. Ses iris bleues le dévisageaient déjà, lui et son air aussi supérieur que perturbant. Celui qui observait l'adolescente avec un sourire planté sur sa face d'auto-suffisance. « Vous êtes qui, vous ? » L'expression fermée et méfiante, Calamity se racla un peu la gorge, une intimidation qu'elle ne pouvait masquer à cause de ses quelques premiers mots. « Docteur Hobert Bonisseurdelabatte. » Un nom à rallonge qui fit éternuer la jeune Coco. Le sourcil froncé, l'autre relevé, elle le regarda s'avancer et en peu de gestes aussi vifs que précis, fruit qui semblait provenir d'une grande expérience dans cette discipline, il reprit sous les yeux ébahis de l'attroupement. « T'es mauvaise petite. Fhufhufhufhu... »

* * *
Cela fait deux ans que Calamity traîne d'île en île, à bord tantôt de barque, se faisant passer pour une échouée, accueillie par certains bateaux passants. De ses traversées où elle a pu ramasser les gains qu'elle chérit, elle les a enterré précieusement sur chacun de ces pays, à l'abris des regards. Elle poursuit ses méfaits et autres mensonges pour acquérir davantage aux dépens de ses faibles victimes. Malgré ses rencontres, Calamity n'a pas encore trouvé cet idéal qui remplira le vide qui est laissé par une voie qu'elle cherche encore. L'argent et les raretés la comblent pour le moment mais ce n'est jamais suffisant. A quand viendra ce jour où elle aura une véritable route sur laquelle naviguer ?



Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Rocket.
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! On me dit le plus grand bien des harengs pommes à l'huile.


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Calamity Coco
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Calamity Coco
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MessageSujet: Re: Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre.   Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre. EmptyJeu 7 Déc - 12:47

Bien le bonjour.

Juste un tout petit up pour annoncer que ma fiche est finie.

Bonne lecture !
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Josh Leone
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☠ XP Dorikis : 15493
☠ Notoriété :
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Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters • Sea Cowboy •

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MessageSujet: Re: Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre.   Calamity Coco | Il y a ceux qui passent par la porte et ceux qui passent par la fenêtre. EmptyJeu 7 Déc - 20:19




Validation


Salut Calamity, bienvenue par ici ! On va essayer de se faire une idée de ces harengs pomme à l'huile dans un ramequin, qu'est-ce que t'en dis ?

Qualité : 500/500


Au levé -> au lever

Et... C'est tout. C'est la seule faute que j'ai repérée, et autant te dire que c'est vraiment rare ! Ta plume est excellente, distillée de ce qu'il faut de jeux de mots et de figures de style sans que ce ne soit trop lourd ou pompeux. Ta plume est très bonne, mais je te ferai quand même un petit reproche : tes phases narratives sont très/trop externes, ce qui rend difficile d'avoir un quelconque sentiment d'empathie pour Calamity qui, au final, nous est tout autant étrangère qu'au début de l'histoire.

Cohérence : 500/500


le jolly roger flottant dans l'air présentait une tête de mort à deux moitié de visages, l'un châtain aux cheveux courts et l'autre brune à la coupe plus longue et ondulée en sa pointe. Sur le fond de ce drapeau étaient dessinés deux moitié d'un même coeur, l'une rouge et l'autre rose. -> Très bien joué ! Cette simple description m'a fait plaisir et comprendre que tu t'es un minimum intéressée à nos particularités. C'est génial !

Bon, en-dehors de ça, ton histoire ne souffre pas de véritable incohérence, même si certains passages sont, parfois, trop peu approfondis et laissent donc cette impression de criante facilité. Mais on en reparle au point suivant.

Longueur : 150/250


Alors ! Si la longueur stricto sensu est relativement suffisante, c'est sur le rythme beaucoup trop effréné mis dans ta présentation que je t'enlève des points. Certains passages de ta présentation sont rushés, avec des ellipses trop grosses et parfois même un peu brusques.
Au final, on n'a pas la moindre information à propos de ton sentiment vis-à-vis du fruit. Je ne sais pas, c'est un zoan qui accentue ton côté bestial, tu aurais pu en parler. Est-ce que ça te dérange de ne plus pouvoir nager ? Oui, non ? Tu vois ça comme une bénédiction ou une malédiction ?
Au final, tu redescends GL en sens inverse, mais on ne sait pas vraiment pour quelle raison. De toute évidence, ça ne te pose pas réellement de problème de naviguer sur Grand Line, donc il n'y a pas d'explication logique à ton arrivée sur les Blues, si ce n'est le choix du joueur. Et ça, c'est pas top. Ce que le joueur veut, le personnage doit le justifier correctement. Sinon, il aurait mieux fallu naître et grandir sur une île des Blues x)

Originalité : 400/500


Niveau originalité, tu fais presque un sans-faute ! Tes personnages secondaires meublent bien ton histoire, et je suis particulièrement sensibilisé par tes références à Calamity Jane ou à ce bon vieil OSS. Malheureusement, tout est rushé et pas assez approfondi. C'est comme si tu nous présentes un super repas mais nous dis qu'on a juste le droit de boire de l'eau. Tu as la possibilité de sortir des PNJ super riches, mais il n'en est au final rien...

Je t'enlève également quelques points pour une autre raison : certes, ton personnage est coloré et fun. Pourtant, quelque chose fait que tu gardes trop tes distances avec lui. On ne rentre jamais vraiment dans la mentalité de Calamity, la sauce ne prend pas, et l'empathie non plus. Là où une certaine sensibilité aurait été plus que bienvenue, surtout au moment du départ de la mère, tu as préféré jouer sur l'effet stylistique de la chute au lieu de tabler sur le côté sentimental. Certes, c'était très fun et sympa, mais le principal reste quand même ton personnage, pas l'effet éventuellement comique.

Enfin, je trouve aussi dommage que, si Calamity fait typiquement shonenesque, elle manque de ces caractères "One Piecien" propres au manga. Ses traits ne sont pas accentués pour qu'on se sente vraiment à la maison, et c'est un peu dommage.

Subjectivité : 250/250


Bon, en-dehors de tout ça, j'ai quand même énormément apprécié ta fiche ! Ton style est excellent et ton personnage a un caractère vachement sympa ! Essaye quand même de plus ralentir le rythme et d'accentuer sa psychologie un peu plus, quitte à essayer un registre un peu plus interne si tu veux.
Mais dans tous les cas, ce n'est que du perfectionnement pour un perso déjà vachement intéressant !

Note finale : 1800 Dorikis

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