-C'est quoi ce bordel ?

Alors que j'allais devoir baisser la braguette, l'ambiance du casino changea drastiquement, ouais j'ai dit drastiquement ouais, pas sûr de ce que ça veut dire par contre. Un gars dans un costard bizarre monta sur l'estrade, au moins il avait un costard j'avais perdu le mien moi. Le gars en question commença à dire...des trucs. Je comprenais pas tout, y avait des histoires d'attractions, d'opéra, j'étais pratiquement sûr qu'il avait parlé de maths à un moment. Ou alors était-ce son nom ? Chelou comme nom, Maths Chiasse, mais bon qui étais-je pour juger.
Et puis c'était pas pour être méchant, même si ça changeait rien, mais j'm'en foutais de lui, et ce sentiment ne changea pas quand l'autre gugusse apparut. Déjà qu'on m'avait fait quitté l'endroit dans lequel j'avais été envoyé, on me mettait maintenant face à...une putain de perche, avec un costume de la même couleur que mon uniforme. Merde, qu'est-ce qu'il était grand l'enfoiré...

-C'est quoi...ce bordel ?

Lui aussi il se mit à parler. Au moins là j'avais compris un truc, il avait dit "force" à un moment. Voilà, c'était tout. Après il avait transformé un gars avec une coupe afro en morceau de bois.
...
Oh, un cheval en bois, il était mignon. Mais d'où est-ce qu'elle était sortie cette merde ? Je m'étais pas trop longtemps posé la question. De un parce que j'en avais rien à foutre, de deux parce que y avait l'énorme truc rouge qui venait de me choper, putain. C'était à ce moment là que je décidai de lui hurler dessus pour lui dire de me lâcher.

-c'est quoi ce bordel...?

Ok, donc je venais de traverser un miroir. Jusque là, d'accord. Maintenant le miroir était en face de moi, d'accord. J'avais ces deux informations en tête. Mais putain, qu'est-ce que je devais en faire ? J'm'en battais les reins moi, de ce miroir.
C'était ce moment de détresse que Monsieur Chiasse choisit pour réapparaître. Encore une fois, il s'était mis à parler. J'en avais marre d'entendre les autres parler, ça commençait vraiment à m'les briser. C'était pas comme si j'avais été envoyé quelque part pour découvrir quelque chose, et qu'au final j'avais fini dans une histoire rien à voir, mais un peu quand même. Si au moins on me disait que j'allais tuer quelqu'un, là d'accord, mais nan même p...

-Putain, mais c'est quoi ce bor...Attends y a eu une histoire de vaincre quelqu'un là nan ? Vaincre c'est pareil que tuer, nan ? Il est où le nelfe ? demandai-je en bougeant frénétiquement ma tête, recherchant une cible, mais trouvant autre chose. Ouah, de la bouffe !

Alors que je commençai à me diriger vers cet énorme banquet, j'entendis des voix derrière moi. C'était là que je me retournai pour finalement capter que j'étais pas tout seul.

-C'est vous le nelfe ? demandai-je fébrilement, ayant hâte de foutre mon doigt dans un crâne pour me déstresser.

Non pas que je puisse ressentir du stress, mais c'pas important ça...

Donc, lui là, le gars qui aime écarter les bras, c'était pas un nelfe. Et il disait que personne d'autre n'était un nelfe. Déjà, ça ça m'arrangeait pas, parce qu'il me fallait un nelfe pas loin moi. Parce que on venait de me faire sauter dans tous les sens, et pas de la manière que j'aimais bien, pour à la fin me dire que je devais "vaincre", donc zigouiller, un nelfe. Ça, c'était intéressant, par exemple, moi quand on me disait de tuer quelqu'un, c'était les meilleurs moments de ma vie. Depuis les quelques minutes où j'étais arrivé dans cette zone bizarre, y a eu que 2 trucs qui m'avaient fait capter quelque chose : le gars, là, Chiasse, il m'a fait capté que j'allais pouvoir tuer un truc. Ça, je l'ai déjà dit, c'était bien. Y avait un autre truc : y avait la grande grande table là, qui m'avait fait capté que j'allais pouvoir graille à l’œil. Ça aussi c'était bien. D'ailleurs, vu que je pensais à ça.

-Oh l'enfoiré il a chopé un morceau de volaille avant moi. Lâche ça, putain !

Je commençais à m'avancer en direction de la table pour expulser ce gugusse et lui voler son manger, mais je fus encore une fois stoppé par des voix, les mêmes voix. J'observais les personnes qui parlaient derrière moi, particulièrement la blonde, qui venait de dire qu'elle aussi, elle voulait manger ce qu'il y avait sur la table. Apparemment j'avais plusieurs rivaux, sur ce coup là. Malheureusement, alors que je pris mon inspiration et avait commencé à pointer mon doigt menaçant dans ma direction, ma parole fut encore une fois coupée par monsieur "on-n'est-pas-des-nelfes". Il avait pas encore fini de parler, lui ? Il comprenait pas que je m'en foutais de ce qu'il disait ?
Personne comprenait que je m'en foutais de tout ce qui se passait là ? Surtout que d'habitude j'arrivais à gérer, grâce à la simple méthode du battage de couilles, mais là à chaque fois que j'arrivais à ignorer un truc, y avait un autre truc juste après, encore plus gros, qui me forçait à réagir.

Putain mais j'm'en foutais, j'voulais juste buter le nelfe moi.

-Toi, le tout rouge, ta face me dit quelque chose. Tu ressembles grave au zigoto sur lequel on m'a envoyé enquêté, le gars qui tenait le casino. D'ailleurs où est-ce qu'il a fini lui ? Oh, ça a pas d'importance, tu lui ressembles, donc tu dois comprendre c'qui se passe ici. Nan parce qu'en écoutant le Cardinal FeudeDieu là, j'vais pas pouvoir faire c'que je veux moi. Après ces paroles, je m'approchais rapidement de l'homme auquel je m'adressais, homme dont j'étais persuadé de ne pas connaître l'identité, croyant que ce n'était qu'un sosie de celui assis à la même table que moi quelques heures plus tôt. Alors que rien à voir, hein, c'était totalement lui, Danton Du...Dana Dana...bref il avait un nom compliqué, mais c'était lui. Dis moi maintenant...Il est où le nelfe ?

Ca devenait grave là, j'étais en manque. J'avais le doigt qui tremblait, putain.

Oh putain ouais, c'était le moment. Il était là, il était apparu. Le nelfe. Dans un grand fracas de lumière, j'sais pas si ça se dit, il nous avait tous envoyer valser et on était maintenant tout autour de lui. Mon tremblement de doigt avait cessé. Ça y était, c'était le moment que j'avais attendu toute la soirée, j'allais enfin pouvoir mettre mon doigt dans un crâne. Et quel crâne. J'avais beau ne ressentir aucun intérêt, ou aucun sentiment en général, pour quoi ou qui que ce soit, mais même moi je n'étais pas indifférent à une afro. J'en avais jamais faite avant. Par là, je voulais dire que j'avais jamais zigouillé un gars portant une afro. Ça allait être ma première fois. Et ça allait être avec ce nelfe.
Ça y était, il avait fini de parler. C'était le moment d'attaquer. Ça allait être le nelfe contre le Terminator, ça c'était mon surnom, la poêle contre le doigt. J'allais enfin zigouiller quelqu'un durant cette soirée. J'allais enfin me battre, moineau-a-moineau. Ou un truc comme ça. Mais avant ça...

-Hey, le gars tout rouge ! Euh déjà, c'toi t'es stupide, et en plus...Oh, il est plus là, pas grave. T'façon j'm'en fous, c'est le nelfe que j'veux. Eeet y a une main sortie du sol qui essaie de l'attraper. Hey, pas touche, c'est ma cible ! Soru.

Qu'est-ce qu'ils avaient tous à vouloir me voler des trucs aujourd'hui ? D'abord la bouffe, maintenant ma cible. Nan mais oh, Wally c'était pas la charité hein...
Je m'élançai donc dans la bataille, prêt à zigouiller le porteur de poêle. Grâce au Soru, j'avais réussi à atteindre ma cible avant Cardinal Feudedieu et la blonde, qui eux aussi étaient en train de lui foncer dessus. Une fois arrivé à bonne distance, je me lâchai enfin.

-Shigan. Oh ouais, ça faisait du bien...Aller, encore un pour la route, Shigan.

Franchement, j'avais même pas vu où je l'avais touché, j'avais juste lancé mes doigts, l'un après l'autre, dans sa direction, et j'avais continué à forcer jusqu'à heurter quelques chose. J'espérais avoir touché le crâne, mais en fait nan j'espérais pas. Ç’aurait été nul d'en avoir eu fini après juste deux Shigan. Fallait au moins un autre truc, comme, j'savais pas moi, une boule de feu ? Ouais, une boule de feu. C'était bien une boule de feu qui fonçait vers moi là. Enfin, qui fonçait dans la direction où j'étais, mais tranquille. C'était du feu, c'était ça le principal.
...
Du coup ouais, si j'avais pas utilisé le Geppou à ce moment là, pour m'envoler au dessus de la boule de feu, et donc du nelfe, j'me cramais la gueule. J'en serais pas ressorti pire, mais quand même...

-Hey, deDieu ! Pas que je m'intéresse particulièrement à ma vie, j'm'en fiche un peu pour tout te dire, mais ça craint un peu quand même de balancer du feu sur des gens comme ça...j'crois...j'suis pas sûr...j'le ferais, moi, mais bon...Et puis euh...euh...c'est une claquette là qui vient d'être lancée ? C'EST DE LA BOUFFE LA QUI VIENT D'ÊTRE LANCÉE ?

Ok donc je l'ai même pas touché, à la place j'ai troué la fille blonde. Nan, pas comme ça. Aussi, le gars tout rouge arrêtait pas de disparaître et réapparaître. Donc, ça c'était un truc. FeudeDieu lui aussi avait disparu. Le mec qui m'avait devancé sur le poulet avait été envoyé loin. Violemment. Ça avait l'air de faire mal. Moi, j'étais encore dans les airs, au dessus de celui qui venait de foutre toute cette merde. Et je comprenais que ça allait être super galère de le buter. Pour moi, en tout cas. Mais de toute manière, c'était pas un problème, parce que je m'apprêtais abandonner le contrôle de mon corps. Pour laisser place à "l'autre". C'était comment j'appellais le gars qui contrôlait mon corps quand j'étais "activé" ça.
En gros là j'allais me taire et défoncer le nelfe. Et par "je", j'entendais "il".

...

Wally s'éloigna un peu de l'ennemi et se laissa tomber. Ce ne furent pas ses pieds qui touchèrent le sol, mais ceux du véritable Terminator, l'assassin parfait du gouvernement. "L'autre" resta quelques secondes immobile, inspectant la zone autour de lui en la balayant du regard. La blonde que Wally avait blessé quelques minutes plus tôt lui criait quelque chose, un conseil. L'agent du CP9 ne réagit pas, restant immobile, pendant que Kat lui faisait discrètement part de son plan.
Le Terminator voyait en ce porteur de coupe afro une cible, et il devait faire tout ce qu'il avait en son pouvoir pour mettre fin à sa vie, de la manière la plus efficace possible. Les mots prononcés par Kat pénétrèrent dans son cerveau et prirent le sens que l'agent voulait qu'ils prennent. On lui avait à présent donné une mission.

Sans même communiquer, de quelque manière que ce soit, avec l'instigatrice du plan, il se déplaça un peu plus loin du lieu où la scène allait se dérouler, en utilisant le Soru. Il fallait attendre que la cible ait été stoppé par la technique de Kat, avant de passer à l'offensive. Alors que l'alliée du Terminator essayait d'attirer en le provoquant le dénommé Curliz, on entendit une autre personne tenter de faire exactement la même chose, cela en s'attaquant au banquet, en lançant des lames d'air de ses jambes. C'était le Rankyaku. Cet acte aurait sûrement irrité Wally, mais ça n'avait aucun effet sur "l'autre", qui gardait son regard fixé sur sa cible, prêt à lui foncer dessus dès qu'une faiblesse allait daigner se montrer. Ce que Jules Curliz utilisait pour mettre à mal ce groupe de combattants était sa vitesse. Si on lui retirait cette dite vitesse, que se passerait-il ?

C'était ce que le super-assassin allait découvrir, alors même qu'il décida d'utiliser le Soru pour foncer sur l'elfe, ayant jugé ce moment comme étant le meilleur pour une élimination efficace. Il fonça donc sur l'adversaire à vitesse maximale, décidant d'activer son Tekkai au dernier moment avant la collision. Sans perdre de temps, il reprit une position adéquate pour le combat, après avoir désactivé son état métallique, mais avant de rafaler sa cible de coups. Crochets du droit, crochets du gauche, série de directs, sans oublier le fameux coup de genou dans l'abdomen. L'agent ne voulait laisser à l'ennemi aucun moment de répit, et il fallait bien avouer que sa force surhumaine était bien utile en cet instant.
Il ne cessait d'assaillir Curliz, ne pensant pas au fait que ce dernier était sans aucun doute pourvu d'une force encore plus importante que la sienne. C'était pendant que l'agent bombardait de coups sa cible que des coups de feu se firent de nouveau entendre. Les balles tirées par De Leone foncèrent en direction de l'elfe cuisinier, qui était lui même en train de gérer le harcèlement du Terminator. Quelques secondes après cela, après que le comte fut de nouveau porté disparu, la température monta radicalement.

Faisant ce qu'il pouvait pour lever les yeux vers le plafond, l'homme en spandex rouge comprit que ce qui se trouvait là-haut allait être mauvais signe pour ceux qui se trouvaient en bas. Le Terminator ne savait pas si le cuisinier avait remarqué l'attaque qui se préparait au plafond, mais il était sûr de ne pas le laisser y échapper. Pour cela, il lança un Shigan dans l'abdomen de son ennemi, avant d'enchaîner avec un Rankyaku à bout portant, qui avait pour but de projeter l'elfe dans les airs, en plein dans la trajectoire de la colonne de feu qui s'approchait à grande vitesse.

Il entreprit ensuite de s'éloigner le plus vite possible de la zone d'impact, grâce au Geppou.

L'avantage d'être un super-assassin capable d'ignorer la douleur, c'était que même quand plusieurs quand plusieurs organes internes étaient touchés, on pouvait tout de même directement continuer le combat. C'est ce que fit le Terminator. Alors même qu'il était retourné au sol pour utiliser le Kami-E, afin d'esquiver la multitude de débris qui fonçaient sur lui, il avait déjà prévu le reste de son offensive. Malheureusement, bien que les dégâts qu'il reçut furent ignorés, ils n'avaient pas disparus, et quelques débris s'écrasèrent sur son corps ralenti par les blessures. Rien de grave, cependant.

Après cela, l'agent du CP9 remarqua l'attaque du propriétaire du casino, et décida de l'appuyer. Tandis que les balles foncèrent en direction de l'elfe cuisinier, sûrement parées par sa poêle, le Terminator utilisa le Soru pour se positionner le plus rapidement possible derrière Curliz, à une distance raisonnable. Ce fut ce moment qu'il choisit pour lancer deux Rankyakus, un pour chaque jambe. Sans même voir si ses attaques avaient fait mouche, il usa une nouvelle fois du Soru pour se rapprocher de l'elfe, lui faisant croire qu'il allait l'attaquer sur le côté. Cela n'était qu'une feinte, l'agent n'avait pas pour objectif de frapper de ce côté là, ce qu'il voulait, c'était attaquer la jambe blessée de Jules, et c'est ce qu'il fit, un énième Soru plus tard.
Il garda les choses simples, se contentant d'un coup de pied circulaire extrêmement violent en plein dans la jambe blessée de son adversaire. Il disparut ensuite, pour réapparaître pile devant le cuisinier, lui assénant un coup de genou propulsé par le Geppou, le tout en plein sous le menton. Il continua ainsi son enchaînement, sans s'arrêter de bouger. Le Terminator avait beau ne pas sentir la douleur, il savait qu'il avait été touché, et que celui qui l'avait touché était fort, et surtout rapide. Il ne fallait pas se faire toucher à nouveau.

Soru. Crochet du gauche. Soru. Coup de coude en plein dans le flanc. Soru. Uppercut dans l'abdomen. Soru. Coup de talon en pleine tête. Le super-assassin frappait aussi fort qu'il le pouvait, et faisait tout pour ne pas se faire toucher. Il savait bien que son temps était compté qu'il allait bientôt devoir tirer sa révérence. Il voulait cependant accomplir sa mission avant que cela n'arrive. Il voulait tuer l'elfe.
Au moment où l'assassin du gouvernement décida qu'il avait besoin de prendre un peu de distance avec son ennemi, la température monta autour de ce dernier. C'était un sentiment familier que devait ressentir là les combattants. Bien que dans le cas du Terminator, sentiment ne soit pas très adéquat.

Avant cela, l'agent costumé avait lancé un œil dans la direction de la blonde qu'il avait blessé plus tôt dans le combat. Quelques débris l'avait touché et elle souffrait encore de la blessure que son compagnon d'armes lui avait infligé. Malgré cela, elle était toujours en position de combat, prête à accueillir l'elfe.
Elfe qui, en cet instant, était en train de se baigner dans les flammes destructrices invoquées par l'homme de foi. Monsieur De Leone, pendant ce temps, avait préparé une stratégie, même si bien sûr le Terminator n'en avait aucune idée, n'ayant pas vu les portes crées. Il n'avait néanmoins pas besoin de les voir, juste le fait qu'elles puissent lui être bénéfique était suffisant. L'homme masqué, qui avait provoqué la colère de l'elfe à maintes reprises lors de ce combat, était réellement mal en point cette fois ci, et personne ne savait vraiment ce qu'il avait prévu.

Au milieu de tout ce carnage se tenait Jules Curliz, l'elfe de Noël. En cet instant, le Terminator percevait sa silhouette, mais n'arrivait pas bien à voir dans quel état il se trouvait. Cela n'avait pas d'importance, il devait agir, avant de devoir rendre sa place au bouffon qu'était Wally. Ne perdant pas même une seconde temps, il s'éleva au dessus de la concentration de flammes, grâce au Geppou, avant d'utiliser la même technique pieds face au ciel afin de se propulser tête la première sur l'elfe. Dans sa chute, il avait activé son Tekkai, pour encore une fois attaquer sous la forme d'un assassin fait de métal. Après l'impact, il désactiva sa technique, de toute manière incapable de le protéger des fortes températures. Il se redressa et inspecta de son œil assassin la condition physique dans laquelle se trouvait Curliz, qui à ce moment là était sûrement mauvaise. Le Terminator ne resta pas planté là plus d'une moitié de seconde, utilisant le Soru pour une dernière fois, surgissant des flammes afin de planter son index en plein dans le cœur de l'elfe cuisinier.

-Shigan. Hey j'ai retrouvé ma voix...'fais pas un peu chaud là ? Putain c'est quoi c'bordel...?