Le doute est la clé de toute connaissance; qui ne doute de rien, ne sait rien.

Taille : 1 mètre 84.
Poids : 70 kilogrammes.
Cheveux : Naturellement blonds.
Yeux : Chromes.




Usuellement, Gideon porte un débardeur blanc que l'on ne voit jamais puisque celui-ci est recouvert d'un gilet noir à col et aux manches longues. Cette pièce se voyait couverte à ses extrémités d'un tissu bleu ciel et, le col refermait le gilet d'un bouton à pression. Assorti à ce vêtement, un pantalon noir, de coupe droite, dont les ourlets bleu ciel s'arrêtaient à ses chevilles. Tandis que des chaussettes noires et des mocassins de même couleur revêtaient ses pieds.
Enfin, pour compléter sa tenue: D'une part, une paire de lunettes à la monture légère. De l'autre, une blouse de scientifique, d'un blanc immaculé, uniquement refermée par des boutons en forme de losange. Le col était, lui, impeccablement arrangé tandis que la ceinture était, elle, laissée libre.



Certains cherchent la gloire, d'autres la richesse ou même l'amour. Cet homme a une motivation bien moins superficielle: Savoir. Il veut s'enrichir de connaissances diverses. Langues, Médecine, Technologie, Histoire; peu importe le domaine, Gideon souhaite avant toute chose apprendre. Et, pour cela, il est prêt à beaucoup.



Avantages: Liberté d’exercer et de se déplacer. Possibilité de rapporter certaines cibles pour extorquer des informations sous la torture expérimenter sur un être humain volontaire.
Désavantage: Impossibilité de se dédier uniquement à l’apprentissage.
Avis Général: Gi pense qu’il est nécessaire qu’il monte en échelon afin de recevoir le moins d’ordres possibles pour plus de liberté à des fins totalement scientifiques. Pour cela, il lui faudrait d’abord proposer un projet intéressant au Gouvernement.




Notre protagoniste adore les pirates. Ils sont de nombreux potentiels cobayes, possède des atouts différents les uns des autres : certains ont des fruits, d’autres des sabres, certains sont charpentiers d’autres cuisiniers. Aussi, puisqu’ils voyagent beaucoup ils ont forcément des informations à partager n’est-il pas ?

Les pirates sont d’une certaine façon son coup de scalpel. Cœur, scalpel, médecin. Vous l’avez ? C’est drôle n’est ce pas?




Gi ne les apprécie pas simplement parce qu’ils veulent faire tomber l’organisation qui lui permet d’être libre de ses déplacements – et accessoirement lui donne l’occasion d’expérimenter sans garde-fou. Rien ne lui ferait plus plaisir que de voir cette organisation tomber… si ce n’est un livre qu’il n’a pas encore lu ou une île inexplorée ou même une musique qu’il n’avait pas encore entendu ou… quoi ? Vous avez compris ce que je voulais dire ? D’accord c’est comme vous le voulez.

Les larmes d’une mère épuisée. Les cris d’un nouveau-né. Un tourbillon d’émotions dominé par la joie. Cependant, ce sentiment fut rapidement éclipsé par la tristesse. Le départ inattendu d’une mère. Laissant derrière elle, des enfants dont le nouveau-né n’aurait aucun souvenir personnel.

Seulement, le père avait une douce rancœur. Un goût amer. Il savait que le benjamin n’était pas responsable de la disparition de sa tendre. Mais, l’homme ne pouvait s’empêcher de penser à elle à chaque fois qu’il regardait l’enfant. Et, un jour alors que celui-ci commençait à s’exprimer correctement, il partit. Emmenant avec lui sa progéniture plus âgée, le père laissa le garçon au soin d’un autre homme : le père de sa feue épouse.  Il reprit la mer dans un élan de désespoir. Il reprit la mer pour oublier. Il se détourna d’un fils qui lui rappelait la disparue. Et, ce fils qui ne pleura pas. Cet enfant n’avait pas l’envie de pleurer. L’amour d’un père, il ne l’avait reçu. Il eut, en revanche, celui d’un grand-père.  

Son nom était Job. Job était un homme svelte et athlétique, atteignant le mètre 75. Il possédait une longue chevelure noire qu’il nouait en une queue de cheval. Son visage aux traits longs incitait à la retenue et la discipline de par son sérieux transparent. En effet, il était instructeur à la marine. Par le passé, il avait perdu au combat son bras gauche. Et, bien qu’il appréciait être sur le front il était conscient que sa technique était amoindrie étant à présent manchot. Aussi, Job demanda à se retrouver ailleurs. On lui offrit donc ce poste d’instructeur. Et, malheureusement pour ses recrues il était sévère.  Seulement, ses traits ne cessaient de s’adoucir lorsqu’il voyait son petit-fils. Et, cela n’était pas dû uniquement au fait qu’il y voyait sa défunte fille en lui. Il aimait vraiment son petit-fils.

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Gi. De. ON!, m’écriais-je tandis que j’ouvrai la porte menant à la bibliothèque. Avançant rapidement vers ce petit rat de bibliothèque assis calmement. Je ne pouvais m’empêcher de lui sauter dessus, le serrant dans mon bras. Tandis qu’il essayait de toutes ses forces de me repousser. Il n’avait que 8 ans mais il était définitivement féroce. Seulement, rien ne pouvait m’empêcher de faire un câlin à mon petit-fils, y compris le concerné.

« Tu ne veux pas saluer ton grand-père c’est ça? Tu me ferais presque verser une larme. Allez viens c’est l’heure. »

Gi hocha simplement la tête, referma et posa son livre avant de me suivre dans une autre salle situé en arrière de la demeure. Et, tandis que mon garçon revêtait sa tenue, j’inspectais la pièce. Impeccable, il n’avait visiblement pas oublié de faire la poussière cette fois.  Je lui fis la remarque mais il ne broncha pas. Décidément, c’était une vraie corvée de lui arracher des mots. Cet enfant avait beau être intelligent, il n’appréciait décidément pas être social. Il faudrait que j’arrange cela… Mais l’heure n’était pas à la discussion.

C’est dans le silence que nous nous rapprochâmes de l’autel découpé dans le mur. . Ce dernier, illuminé par des bougies, accueillait une photo de ma chère fille. J’inclinai la tête, main sur le torse, envoyant mes pensées à celle-ci. Une fois finie, je ne fus guère surpris de voir que Gi m’observait.  

« Tu pourrais au moins faire un effort non ? , me plaignais-je
- Grand-père, même si je le faisais ça change quoi ? Je ne l’ai pas connu… Je ne connais pas grand monde d’ailleurs…, soupira-t-il.
- As-tu un problème ?
- Non aucun. Et oui je sais que je peux t’en parler!
- Bien. Alors lève-toi et viens prendre ta raclée. »

Nous nous levâmes et, nous nous placèrent face à face au centre de la pièce.

« Ton signal sera le mien. »

Il me tournait autour guettant si mes mouvements. Il s’améliorait, il comprenait que me foncer instantanément dessus pour expédier sa défaite n’était pas solution. Surtout que moins sa performance était bonne, plus il aurait de tâches à compléter. Le voilà donc qui m’attaque. Je me retournai dans sa direction pour le voir élever son pied afin de frapper ma cote gauche. J’attrapai donc sa jambe de ma main droite avec une extrême aisance et, alors que je le soulevai du sol il utilisa son autre pied afin de frapper d’abord mon torse puis dans un second mouvement mon menton.

« Bien mais tu manques encore de puissance.
-  J’ai mes deux bras moi au m...! »

Je l’interrompis d’une frappe au torse de mon genou. Juste assez pour qu’il ressente la douleur mais pas suffisamment pour lui briser les os tout de même ! Je me devais d’exercer bien plus de retenue que je ne le voudrais. Il le bloqua malheureusement. Je le lâchai donc ma prise, le laissant tomber au sol. Il se releva et immédiatement me fonça dessus. Et alors qu’il lança son poing je l’attrapai à nouveau et cette fois-ci le fit tomber au sol de l’autre coté dans un bruit sourd.

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Argh. Mon dos. Je n’avais plus envie de bouger après cette prise qui m’avait mis mal. Je levais mon bras.

« J’a-j’abandonne !
Victoire de Gi! »

Le blondinet me tendit la main que j’acceptais gracieusement et, alors qu’il m’aidait à me relever, il me susurra à l’oreille, sourire aux lèvres : C’est le fils de l’instructeur aussi. J’espère qu’il te mettra une raclée à toi aussi. marmonnai-je. Sur ces mots, je décidai d’aller me rafraichir tandis que les mini-tournois organisés par Maître Job faisait son cours.

Gi, d’après ce qui se disait au sein de la troupe, c’est sa quatrième année qu’il est intégré aux entrainements des recrues. Et c’est la deuxième année consécutive qu’il participait au tournoi de l’instructeur qui est son grand-père – chose qu’il a confirmé lui-même en l’introduisant. Il souhaitait que l’on soit social envers celui-ci. Mais… il était juste... ugh. Tellement particulier. On avait tous l’impression de marcher sur des œufs à proximité. Pourtant, il est toujours souriant quand l’un des  autres lui adressait la parole mais il y avait quelque chose de différent. Peut-être je devrais tenter de lui parler ce soir au dîner? Après tout, je suis l’aîné d’une fratrie. Je peux peut-être lui arracher plus que quelques mots.


J’avais donc décide de m’asseoir à coté de lui au diner. Il avait gagné haut-la-main son tournoi et à présent je regrettais un peu. J’avais compris. Il avait l’air beaucoup trop aimable. Ugh. Il souriait mais son sourire était presque trop parfait. Ses lèvres exprimaient la joie mais son regard… j’avais l’impression qu’il m’analyse comme une bête de foire. Je me demande s’il a des amis. Attends, il me regarde bizarrement d’un coup. J’ai pensé à voix haute c’est ça ?
Il hocha simplement la tête. La bourde. Wah, j’ai pas assuré du tout. Bon faut que je me rattrape un minimum.

Tu sais, c’est uh. Ta façon d’agir et.. essayas-je de m’expliquer tandis qu’il semblait que son attention avait été attiré. Je continuais donc après une profonde inspiration pour paraitre plus calme.  
« C’est juste que même si tu souris ta façon de te comporter n’a pas l’air amical. Tu as l’air de m’analyser comme si j’étais le menu de ce soir.
Pardon?!
J’avais bien compris j’attendais une explication.
Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça. Comment pourrais-je expliquer cela… hmm.. Ah je sais !

Après une bonne heure d’explication, il semblait avoir saisi. Par la suite, j’avais fini par le comparer à mon petit frère, cadet, et lui racontait les mésaventures que nous avions partagé. J’eus même la chance de voir le temps d’un instant un véritable sourire.

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Il paraîtrait qu’un nouveau rejoint la division. Enfin, je ne serai plus la bleue ouais ! J’en avais vraiment marre d’être appelée à tout va par ce « titre ». J’avais limite l’impression que c’était devenu mon prénom. Bleue par-ci, Bleue rapporte moi ça. C’était une torture. Pourtant, j’étais leur égal techniquement parlant. Mais je passais une bonne partie de mon temps à déplacer des dossiers. Et, justement, alors que j’en apportais tellement que je ne voyais guère correctement mon chemin – mais j’avais l’habitude à force. Je percutai légèrement quelqu’un mais ce fut suffisant pour me faire perdre l’équilibre et… alors que je maudissais l’inconnu quel qu’il soit tandis que je me préparai, yeux fermés, à ma chute, je sentis une main dans mon dos me sauver du contact du sol.

Lorsque je les ouvris, je fus surprise de voir… un ange. Je n’avais jamais vu un être aussi magnifique. Un visage tellement souriant qu’il était auréolé de lumière, des cheveux d’un blond éclatant et ses yeux miels... ARGH. Je dois être morte c’est ça. Je suis morte dans ma chute ou je suis au moins évanouie. Allez réveille-toi ! pensai-je tandis que je me giflai le visage avec force. AIE. Oh non… Je suis réveillée et je viens de me frapper le visage…   QU’AS-TU FAIT PETITE SOTTE ?!. Pivoine. Inutile d’avoir un miroir. Je suis pivoine.

Je ramassais mes dossiers éparpillés au sol en vitesse et je m’enfuis sans me retourner.  Peu après, le nouveau fut introduit à la division par le Chef Shtein lui-même. Vous n’imaginez pas ma surprise quand j’appris que c’était celui que j’avais bousculé. Oui que j’avais bousculé, un être aussi magnifique ne pouvait avoir eu l’envie de me bousculer. Il ne me connaissait même pas. Oh ! Voilà qu’il portait le regard dans ma direction. Sentant le rouge me monter à nouveau, je baissai les yeux. Shtein ordonna à Edel de s’occuper de lui. Une minute… MAIS C’EST MOI ?! Instinctivement, je me mis au garde à vous, poitrine gonflée. A vos ordres, Shtein-dono.. Ceci fait il prit congé de nous. Et, c’est ainsi que je fus responsable de l’ange blond.

Gi, même son nom était fantastique, parlait peu de lui néanmoins, j’avais appris qu’il vivait avec son grand-père et qu’il avait 21 ans. Cet ange tombé du ciel était toujours prêt à prêter une oreille même s’il n’écoutait pas toujours tout ce que je disais. Cependant, c’est parce qu’il était tellement appliqué dans ses tâches si bien que je le lui pardonnais. Toujours gracieux, souriant dès qu’on l’appelait. Aaah et ses épaules. Je m’accrocherai bien à lui pour toujours.
Malheureusement, il ne fut pas longtemps sous ma responsabilité. Il resta à peine semaines avant de changer de direction. Et une année plus tard, je ne le vis plus beaucoup sachant qu’on était affecté chacun ailleurs. Ah, le voir me manque… MOI AMOUREUSE ? PFFF. Non. NON… non ? Ouais non c’pas possible. C’est juste qu’il se souvient de mon nom bien sûr que je l’aime bien... Arrêtez de me regarder comme ça ça suffit !

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Extrait de document issu du Gouvernement Mondial.
Après examination, nous avons décidé que la demande de Gi, plus connu sous le nom de Gidéon, âgé de 24 ans au moment de cet édit, serait acceptée. Gidéon possède de nombreuses qualités et les compétences nécessaires afin de faire un excellent membre au sein du Cipher Pol 9. Nous lui souhaitons une bonne continuation au sein du Gouvernement Mondial en espérant qu’il atteigne ses objectifs.
Évaluation :
Mutation au sein du Cipher Pol accordée.  .
Le jeune homme manquant d’humanité dans ses idéaux de savoir, nous jugeons bon que ses envies servent à bon escient le Gouvernement Mondial.

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Après avoir écrit ma semaine dans mon carnet, je pose ma plume et referme le carnet avant de le ranger sous clé. 3 ans que je fais partie de ce groupe. Chaque nouvelle mission reçue me faisait ressentir quelque chose. J’étais… impatient. J’étais impatient non pas à l’idée de commettre un meurtre mais plutôt de voir quel lieu serait mon logis temporaire avec probablement de nouveaux savoirs à glaner.  Et puis…  ma cible serait un potentiel nouveau cobaye sur lequel expérimenter…  

Je me lève de mon siège et m’étire. Puis, j’enfile une tenue légère afin de me lancer dans mes activités sportives quotidiennes. Je me demande  bien ce que je le vais pouvoir apprendre aujourd’hui ♪ C'est le cœur léger, je démarre une nouvelle semaine.