Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente)

Y'a un Doc dans la ville ?

La ville de Baterilla pansait doucement ses plaies, causées en bonne partie par seulement deux hommes. Le plus drôle dans l'histoire, c'est que l'un des deux était en ce moment même en train de porter le second, inconscient. Oui, j'avais Ryuma sur l'épaule, pendant que Fitz et Mariane me suivait depuis que nous étions sortis de la “chambre" que nous occupions plus tôt.

Les soldats étaient bien trop occupés à aider les habitants après ce chaos, qu'ils ne faisaient même pas attention à nous. J'avais ma petite idée du lieu où pouvait se trouver Leroy, mais niveau discrétion, l'affaire serait très compliquée. L'heure n'était pas à la réflexion, je me dirigeais alors dans le vieux quartier, quartier qui étonnement n'avait pas subi de dégâts. En passant par les rues, je pouvais apercevoir plusieurs blessés, sans doute des personnes qui s'étaient réfugiés là après avoir tout perdu dans cette bataille. Je m'en voulais d'avoir détruit une partie de la ville, et je me promis de les aider comme je le pourrais dès que j'aurais soigner Ryuma. Certaines de ces personnes semblaient nous reconnaître et murmuraient entre eux, mais ayant vu ce dont nous étions capables, personne n’osa nous interpeller.

Après avoir marché quelques minutes qui me parurent très longues à cause du poids du Capitaine, nous nous sommes retrouvés devant un bar miteux et sordide. Si je voulais être sûr de retrouver le médecin, je devais chercher dans ce genre de lieu, il n'avait pas l'argent pour aller dans les grands restaurants et il préférait de loin les liquides à la nourriture. J'espérais juste que personne ne nous reconnaîtrait et ne nous cherche des noises. Pas que j'aime pas me battre, au contraire, mais il n'était pas question de perdre du temps. Je poussais la porte de la taverne, me baissant pour pouvoir passer par l’embrasure. Quelle idée de construire des portes si petites !

L'atmosphère à l'intérieur n'était pas des plus joyeuses, bien au contraire, les quatre clampins présents semblaient blasés de la vie, mais cela m'importait peu. Par chance, l'homme que nous cherchions se trouvait là, fortement imbibés et sur le point de s'endormir sur sa table, tel un vieil ivrogne qui noie ses problèmes. Je me dirigeais vers lui d'un pas rapide.

“-Leroy, je te cherche depuis des heures, et toi t'es en train de te saouler ?!?! Allez, viens, on a besoin de toi, c'est urgent !!

-Mais… Mais… Euh, je… C’est pas c'que tu crois…. Hips… Faut que j'pionce moi… J'avais pas prévu que tu me retrouve en fait…. Hips…. Mais, pourquoi un prophète aurait besoin de moi ? Hips.... Et c'est qui la petite fille derrière toi ? Bwahbwahbwah ! Je te laisse deux jours et tu reviens avec un gars sur l'épaule, une petite fille et un mec bizarre ?

-Hé, mais je te reconnais toi ! C'est toi qui a détruit la ville !”

Le gars venait de se lever et il se dirigeait rapidement vers nous, l'index pointé vers mon visage, très en colère.

“-J'ai vraiment pas le temps de rigoler, t'es en état de m'aider ou pas ? Faut qu'on se barre TOUT DE SUITE !”

Je n'attendais pas sa réponse, je l'attrapais en prenant directement son plexus sous mon avant-bras. Je me retrouvais maintenant avec un grand gaillard sur l'épaule gauche et un autre plus léger, mais totalement saoul, tandis que l'autre soûlard s'approchait à grand pas. Je sentais tous les regards des clients tournés vers moi, et je savais ce qu'il me restait à faire. D'un violent coup de tête, j'arrêtais l'énervé aussi net.

“-Ouh yeah, ça, c'est du prophète ! T'as trop la classe Glorim, mais on devrait partir, là !

-Et toi, tu ferais mieux de la fermer ! Tu connais un endroit discret dans cette ville ?

-Sors du bar, et je vais te trouver ça !”

Quelques minutes plus tard, après avoir bien couru à travers la ville, nous nous retrouvions à l'orée des bois, au bord de la plage grâce aux conseils du Doc. Je cherchais un endroit à la fois calme et sécurisé pour pouvoir enfin poser le borgne qui commençait à vraiment peser sur mon épaule. Je trouvais un tronc d'arbre couché, vraiment proche de la mer. Dans l'empressement des choses, je n'avais pas vu le corps de cet homme allongé un petit peu plus loin. Pensant qu'il s'agissait juste d'un homme qui profitait du calme du lieu pour faire une sieste, je ne fis même pas attention à lui, jusqu'à ce que j'entende cette phrase, prononcée presque trop doucement pour que je l'entende.

“Que... quelqu'un... me... vienne en... aide…”

Décidément, c'était la journée pour Leroy. En premier lieu, il devait s'occuper de Ryuma, mais il ne pouvait pas laisser un blessé sans rien faire, ce n'était pas dans sa nature. Encore faut-il que ce blessé soit guérissable. Peut-être que Mariane ou Fitz irait le voir, eux qui m'avait suivi sans vraiment d'explication de ma part. Vivement que Ryuma revienne à lui, lui saurait quoi faire dans cette situation.

A la recherche du Doc!

une fois de plus, nous nous retrouvions dans un situation délicate. Je suivais le pachyderme de prêt arpentant la ville qui grouillée de soldat de la Marine. La seule chance que nous avions été qu'ils étaient bien trop occupés à soigner les blessés, ou à chercher les survivants dans les décombres. Cette vision chaotique montrée l'intensité de la précédente bataille. L'île qui avant notre arrivée semblait paisible, parfait refuge de la pègre et de briguant, montrée une toute autre mine. Un champ de batail fumant encore en proie au flamme du dragon. Même si dans ma courte existence je n'avais vu que tristesse, pauvresse, désolation, violence et meurtre! c'est la première fois que mon regard angélique se posait sur autant de sang, de blessé et de cadavre. Cette situation était en quelque sorte mon baptême.

Bien que personne n'avait l'air de porter attention à nous, le trajet vers se lieu miteux fut le plus long. Après tout nous n'étions pas encore à l'abri d'un nouveau désastre… Je me demandais même comment nous avions fait pour arriver jusque là. Quand Glorim ouvrit la porte du bordel, tous les regards furent tournés vers nous. Il fallait admettre que notre petit groupe ne devait pas passer inaperçu partout, surtout dans un endroit aussi confiné que celui-ci. Même sombre, certaine personnes chuchotaient en nous voyant. Surtout quand ils aperçurent le géant de 4 mètres qui portait Ryuma. Malgré ma petite taille et mon air inoffensive, je restais sur mes gardes prête à bondir en cas de nécessité. Mais encore une fois le prophète fut plus rapide que moi. Après c'être brièvement entretenu avec sa connaissance, il le saisi à son tour, ayant à présent deux poids mort à sa charge. Puis, alors qu'un homme ayant échappé à ma vigilance semblait vouloir en découdre. Se dernier prit un kick de plein fouet. Le ma mammouth n'avait pas le temps et ça se ressentait.

Sous les directive du Doc ivre, nous approchions d'un point boisé, au large de la mer. Ayant zoné longuement sur cette île, je connaissais un peu l'endroit. Je restais prêt de Ryuma afin de vérifier que son état n'empire pas. Je restais cependant impuissante face au dragon inconscient… Que faire, comment me rendre utile? Un homme semblait blessé un peu plus loin. Je ne savais pas comment il était parvenu ici-même dans cet état, mais le moins que l'on puisse dire était que cet individu était miraculé! Sans trop réfléchir je sortais mon matériel de dessin pour dessiner un hippopotame. Mon familier s'empressa d'aller le chercher pour le ramener vers nous :

- Je le pose où hein ...Slurp... Glo?

Dans sa tâche, le doc me fit signe de le poser à coté du dragon. En plus d'un, nous avions deux personne à charge… Il était inutile de dire que nous collectionnons les situation tumultueuses ces derniers temps...

Codage par Libella sur Graphiorum

Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente) Sans_t10

A la recherche du doc

Voilà que le petit groupe partait à la recherche d’un médecin. Fitz ne voulait qu’une chose, partir avec sa princesse, mais pour une raison inconnue ses pas suivait ceux du grand pachyderme, celui qui avait osé le menacer. Était-ce de la curiosité ? Ou bien un autre sentiment que Fitz avait du mal à expliquer. Il ne cherchait pas à comprendre et suivait son instinct. Le gros poilu, la gamine et le soldat étaient passé par un bar, ou un des collègues du mastodonte se saoulait. Ryuuma était toujours inconscient sur l’épaule de Glorim. Le mec bourré était apparemment médecin. A la vue de ce déchet, Fitz se demandait s'il en était vraiment un, il ne pouvait être qu’un escroc, le pire, c’était un proche du mammouth, il ne pouvait vraiment pas lui faire confiance. Syl restait caché dans le long manteau du pirate, obliger d’y rester le temps de quitter les grandes rues peuplées.

A peine arrivé au bar que chacun devait de nouveau courir se cacher, l’impatience de Fitz se ressentait. Tandis qu’ils courraient tous en direction de la forêt, le regard du zombi fut attiré par un grand panneau en bois, monté à l’arrache au centre d’une ruelle, une petite foule s’y était rassemblé. Il s’arrêta brusquement, laissant les autres continuer leurs courses. Fitz s’aventura dans le regroupement, poussant tout le monde pour atteindre le panneau. Enfin arrivé face à la pancarte, des primes y étaient accroché, laissant voir celle du dragon et d’autre personne sévissant sur les blues. Mais parmi toute les affiches, une en particulier attira l’attention du marqué. Son propre avis de recherché, élevé à 13millions de berrys, une belle somme pour un début de carrière dans la piraterie, mais il y avait un couac, un sérieux problème. Fitz arracha la prime du panneau, énervé par ce qu’il y voyait.

Fitz...Kaladin" Lisait-il dessus. "Comment ont-ils sus !" Grognait à la suite le monstre sur deux pattes

Et dans un torrent de rage, Fitz déchira sa prime avant d’envoyer dans le panneau en bois un coup de lance qui le fit éclater, les papiers volant autour de lui. La foule se dispersa aussitôt, certains courraient prévenir deux soldats de la marine qui passaient dans le coin. L’avait-on reconnu ? Pas le temps de se poser la question. Fitz récupéra les primes de chacun, celle du mammouth, de la gamine et du lézard enflammé. Tout un tas de question inondait son crâne. Comment le gouvernement avait-il été au courant de son nom complet ? avait-il récupérer des information directement du pays ? Et ce dit pays avait-il appris sa survis ? Beaucoup de question sans réponses.

Il fallait partir retrouver le groupe et leurs annoncer la nouvelle, mais était-elle bonne ou mauvaise ?

Cela faisait six longs mois que je vagabondais sur South Blue avec cette barque que j’avais loué… Emprunté… Ou volé plutôt. Là n’était pas la question. J’étais arrivé à la conclusion que je devais m’entourer des meilleurs pour accomplir mes objectifs. J’étais effectivement resté avec ce groupe de pirates durant trois semaines, mais ce n’était pas avec leurs lames émoussées que nous serions venus à bout de la pègre de l’Arlequin. Et quand bien même ils n’avaient même de bateau à proprement parler, tout juste une barque où à peine faire entrer quatre personnes. Au départ, j’avais l'espoir que le groupe évoluait et prendrais en assurance, mais au bout de trois semaines, je compris qu’ils avaient en réalité peur de Grand Line. J’avais donc pris un autre chemin toujours à la recherche d’un équipage.

J’avais confiance en mes capacités, mais je ne m’attendais pas a arrivé au beau milieu d’une guerre civile sur l’île de Baterilla. J’ai vu pour la première fois ce que je pensais ne jamais observer dans ma vie, une créature de légende survolant le ciel, un Dragon. Je pensais que jamais je n’aurais l’occasion de revoir cette créature mythique un jour quand je vis toute un groupe a ses côtés. Une enfant qui n'avait visiblement rien à faire sur un champ de bataille, un homme a la peau nécrosée et un géant aux poils incertains. Ce Dragon n’était autre qu’un être humain qui comme moi avait mangé l’un des fruits du démon. Jusqu’à là, les détenteurs de capacités comme les miennes étaient rares. J’en avais certes déjà rencontré, mais je pouvais les compter sur les doigts d’une main. Je ne pensais pas qu’il existait un fruit offrant de telles capacités, c’était la première fois que j'observais un Zoan en pleine action. Mais je fut tout aussi émerveillé que je me rendis compte que tous avaient en réalité un fruit du démon en eux. De plus, le zombi semblait utiliser les mêmes capacités que moi, il modelait la roche pour en faire des armes d’hast tandis que le géant se transformait un éléphant poilu. N’importe qui aurait été terrifié face à un dragon, un mammouth et un zombi, mais moi, j’avais des étoiles dans les yeux. Même si je s'interrogeait toujours sur la présence de cette enfant. Les enjeux de ce féroce combat m’étaient inconnus, mais je n’en avais que faire que j’aperçus des troupes de la marine se dressée face au groupe du dragon. C’était une aubaine ! S'il s’agissait bien de pirates alors peut être tenais-je mon futur équipage.

Quand les hostilités prirent fin et que la ville fut partiellement détruite, j’avais prends en filature le géant portant sur son dos le dragon évanouit. Je les suivais à travers les rues, jonglant de toits en toits me créant des ponts de pierre entre les bâtiments, depuis la roche qui composait leurs murs. Après s’être arrêté dans un bar, un autre homme se trouvait sur l’épaule du mammouth, mais celui-ci semblait conscient, et même bruyant pour ne pas dire ivre. Le petit groupe avait gagné la plage à l’exception de l’homme qui semblait avoir lui aussi mangé le fruit de la pierre. Ainsi, donc il en existait un autre ? Il s'attardait sur des primes de pirates. Depuis les hauteurs où je me trouvais, je n’arrivais pas à voir de qui était sur ces affiches. Mais quand je le vis réduire en miette le panneau après avoir fait des lambos de l’affiche qu’il avait entre ces mains je compris qu’ils n’étaient pas des chasseurs de primes. J’avais toutes les raisons de penser qu’ils étaient ce que je cherchais, des pirates !

Les témoins de cette scène s'éloignèrent, j'aperçus même l’une d’entre elle prendre la fuite dans la ruelle qui passait en dessous de ma position pour prévenir des gardes en patrouille qui se trouvait de l’autre côté. Je sautais alors du haut du bâtiment relativement haut où j’observais les présumés pirates. Je revêtais alors mon masque en forme de bec que je n’avais plus porté depuis mes combats dans l'arène… Je devais préserver mon anonymat.

Atterrissant devant le mouchard, j’effectuais un plongeon dans le sol, entrant entièrement dans la roche de la rue pavée pour ne pas me blesser lors de ma chute. Voir un homme disparaître dans le sol arrêta le garçon dans sa course avant que je m’impose face à lui.

- Je suis désolé. Mais je ne peux pas te laisser faire ça. Tu risquerais de tout gâcher.

Dis-je à l’homme apeuré en face de moi, posant ma main sur sa bouche pour éviter qu’il ne hurle. Derrière mon masque de cuire, je souriais. Non pas parce que je prenais du plaisir à voir ce garçon uriner dans ces vêtements mais bien parce que je sentais que ces hors-la-loi allait m’apporter ce que je cherche depuis une demi-année.

Je planquais alors l’homme contre le mur avant de recouvrir son corps en remodelant la pierre qui composait le mur. Prisonnier de la roche, j’avais veillé à ce qu’il soit entièrement enseveli dans le béton ne laissant que son nez et ses yeux hors de la pierre pour qu’il puisse encore respirer.

Je regagnais alors à grande foulée la rue ou se trouvais le zombi. J’arrivais juste à temps pour observer sa chevelure disparaître à l’horizon en direction de la plage qui se trouvait de l’autre côté des bois.

Y'a un Doc dans la ville ?

La disparition de ses forces avait été soudaine et brutale. Tout aussi violente et inattendu que le choc de son corps lourd et inerte contre le sol, qui libéra une légère secousse localisée dans la pièce. Le pourquoi du comment ? Impossible d'en être certain, même si les doutes pencheraient plus à être dissipé dans l'optique du souvenir humiliant du coup de talon ravageur enduit de haki, qu'il avait reçu à la fin de la bataille. C'est sûr, ce détail avait dû laisser des stigmates à son cortex cérébral, qui s'en était sans doute retrouvé chamboulé. Mais en y repensant, pour un ancien gladiateur tel que lui, qui a passé les 3/4 de son existence actuel, à se battre dans une arène, une séquelle comme celle-ci serait clairement exagéré. Cependant, il y a une part du mystère qui doit aussi être dévoilé. En effet, il ne faut pas oublié que sous cette carapace de machine à tuer, se trouve un individu émotionnellement et psychologiquement instable. Malgré tous les combats qu'il avait pu mener jusqu'ici, au bout du compte, il n'avait jamais participé à une bataille comme celle de Baterilla. Il ne s'était jamais retrouvé au cœur d'une guerre, dont l'ampleur se distingue au delà de sa conscience. Toutes ces suites d’événements et de problèmes, sans compter que c'était la première fois qu'il avait dû lutter contre son alter-ego autant de fois et aussi longtemps en un laps de temps aussi court, que celui d'une seule journée. Raison pour laquelle, d'ailleurs, ce même nuisible avait put se défouler à ce point.

Tout ça pour dire qu'être une montagne c'est bien, mais encore faut-il être prêt à endurer les souffrances d'une vie pareil, quand on a été privé de la transition nécessaire au développement humain, qu'est le passage entre l'adolescence et l'âge adulte. Dire qu'il voulait les recueillir sous son aile, lui qui n'était pas capable de tenir debout, et qu'il fallait porter. Cela resterait sans doute une leçon, dont il devrait à l'avenir, tenir rigueur, s'il comptait se présenter face à eux en tant que leader, et ce, sans aucun doute. La vie est une succession d'épreuves, dont il faut savoir en tirer de l'expérience, afin de grandir et pouvoir accéder à l'éminence de sa propre existence, ainsi qu'aux yeux de ceux que l'on souhaite protéger.

*****

Lui qui se trouvait perdu au plus profond des limbes, n'avait même pas ressentit la force, ne serait-ce qu'un peu, de son confrère hybride, le soulevant pour le porter à son épaule afin de le transporter hors du lieu que le petit groupe occupait. Son absence était si grande, qu'il n'avait même pas conscience de tout le trajet parcouru jusqu'au bord de plage. Remarque, une fois dans le coma, ce n'est pas bien difficile d'être complètement déconnecté de l'espace et du temps se rapportant à la réalité.

Alors que dans le monde des vivants, ses compagnons tentaient de faire le nécessaire pour le ramener à lui, le borgne se trouvait là, au milieu d'un désert de flammes crépitantes, s'étendant à perte de vu. Il n'y avait rien d'autre, que le néant, une immense bulle vide au cœur de laquelle on se sent si seule, perdu et délaissé par son "sois-même", qui semble si loin mais aussi omniprésent. Dédaigneux, semblant vous toiser en permanence, vous accusant de votre incapacité à existé. Mais en même temps, tellement empathique, de constaté votre impuissance face à vous même.
C'est à ce moment là, prêt à se laisser sombrer dans l'oublie de son su-conscient, que Ryujin prit forme devant ses yeux emplie de désespoir. Un être lui ressemblant à l'identique, mais à la fois si différent. Sa peau était d'un rouge si agressif, qu'il en rappelait les flammes de l'enfer, contrastant avec le rouge écarlate de ses pupilles, si dense et profond, qu'il avait l'impression d'entrevoir en son regard, un océan de sang. Une tignasse ébouriffée et bien plus longue, arboré tel une crinière insolente. Mais ce sourire, oh ce sourire carnassier, à l'allure de dents de scie, qui vous menace de la seule révélation de ses canines ciselées. Il n'y avait aucun doute, en le voyant ainsi, c'était bien le mal qu'il portait en lui à chaque instant, et qui se présentait ainsi, fier et orgueilleux devant ce ridicule balafré qui n'avait même pas idée de comment revenir à lui pour lui échapper.

- Ryuma..Mon très cher Ryuma..Il y a bien longtemps que tu n'étais pas venu me voir ici..ça remonte à notre première rencontre n'est-ce pas..? Hum..Cesse de pleurer..Rassure toi..Tu n'auras plus à verser de larmes désormais..mauviette que tu es..Car je te le dis..Celui qui ressortira d'ici..c'est moi..Toi..tu va prendre ma place dans ce vide infernal..que tu as créer toi même..Et pourrir ici..Comme la vulgaire vermine que tu es..Aller Ryuma..donne moi seulement ta main..laisse moi abréger cette existence futile qui te fait tant souffrir..Aller Ryuma..donne moi ta main..donne moi ta main..donne moi ta main..

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Y'a un Doc dans la ville ?

J'étais là, impuissant, attendant que Leroy fasse ce qu'il avait à faire. Mariane était allée voir l'autre blessé, un peu plus loin sur la plage, tandis que le dénommé Fitz avait de nouveau disparu. Peut-être avait il profité de notre agitation pour fuir, ça ne m'aurais étonné qu'à moitié. Je ne le connaissais pas, mais sa tête ne me revenait pas. Mais là n'était pas la question du moment, il y avait une urgence à régler et je comptais bien gérer cette situation de crise.

Ryuma était toujours inconscient, allongé à même le sol, la tête posée sur un tronc. Leroy n'avait pas dessaoulé, mais il semblait capable de soigner le borgne. Je savais que je ne pouvais pas faire grand chose, et dans ces moments-là, il ne me restait qu'une solution, me tourner vers mon Dieu, Xylor. Je laissais donc faire le doc, m'enfonçant un peu dans la forêt pour prier. Je joignais mes mains devant moi, et j'entrais en méditation. Ça faisait un moment que je n'avais pas fait ça, mais c'est comme manger, ça ne s'oublie pas. En quelques instants, j'étais tellement concentré que tout le décor autour de moi avait disparu. Le noir absolu m'entourait, et puis, vint cette voix, divine et effrayante que je n'avais plus entendu depuis des mois.

Glorim, mon fils, que t'arrive-t'il ? Pourquoi m'as tu abandonné ? Tu es l'un de mes derniers prophète en vie et tu ne suis plus mes préceptes ! Je suis très déçu !

Père ! Pardonnes mes offenses, mais j'ai perdu espoir après la perte de Vittorio et de l'autre prophète. Comment as tu pu nous abandonner et les livrer ainsi à la mort alors que nous allions nous réunir pour accomplir ta volonté ?

Tu n'as toujours pas compris mon fils ? Ils ont échoué dès la première épreuve… Toi seul est digne d'accomplir la mission que je vous ai confié pour le moment. Mais il faut que tu continues à me faire confiance, tu rencontreras d'autres prophètes d'ici peu !

La mission est donc toujours d'actualité ? J'ai trouvé des compagnons, mais ils ne semblent pas te connaître !

Pour l'instant, ils ne savent pas qui je suis, c'est à toi de leur faire découvrir ma volonté, n'oublie pas que c'est ton rôle de prophète ! Crois-tu vraiment qu'ils sont arrivés à toi par hasard ? NON ! Ils vont jouer un grand rôle dans ta vie ! Surtout Ryuma ! Ta mission continue, évidemment ! Tu vas devoir faire connaître mon nom à tous ces infidèles, et Leroy est là pour t'aider.

Qu'il en soit ainsi, Père. Je ne faillirais pas ! Mais que puis-je faire pour Ryuma ?

Tu doutes encore de moi ? Je t'ai dis qu'il était très important pour la mission, ne t'en fais pas, il ne va pas mourir aujourd'hui ! Retourne vers lui, il va reprendre conscience! Et rappelle toi que je suis toujours avec toi mon fils, maintenant, vas détruire ce monde impur et fais leur connaître la puissance de Xylor !

Une lumière aveuglante m'envahit avant de laisser place aux ténèbres. Je rouvrais les yeux, et retournais voir mes compagnons. Ryuma, qui jusqu'à maintenant ne bougeait plus, se réveilla d'un bond, prenant une immense inspiration en levant la tête. Leroy lui avait posé un pansement au niveau de la tempe touchée lors de la bataille. Je n'avais pas vu la scène, mais le Doc s'était activé durant toute ma prière, soignant et pansant toutes les blessures du Borgne.

Alors, on a fini la sieste, Capitaine ?

Je lui fis mon plus beau sourire pour le rassurer, et oui, je l'avais appelé Capitaine. C'était ma façon à moi de lui dire que j'étais prêt à le suivre dans de grandes aventures. Ma discussion avec Xylor m'avait conforté dans ma mission, et les trois personnes que j'avais rencontré sur cette île faisaient parti de ce grand plan que mon Dieu avait prévu. Mais la route était encore longue avant qu'eux aussi ne suivent les préceptes de Xylor. En attendant, mon rôle de prophète redevenait ma principale occupation.

L'homme était au sol , inerte. Son corps ne semblait pas se mouvoir même ne serait-ce pour laisser apparaître un léger spasme. Etrange… instinctivement je mis mon indexe en dessous de ses narines afin de percevoir le moindre petit souffle dissimulé. A priori mon geste fut le bon car grâce à cette action je pouvais ressentir des expirations saccadé! Il n'y avait plus de temps à perdre. Je devais transporter le corps jusqu'au doc pour qu'il l'examine avant que son cas s'aggrave, si il n'était déjà pas trop tard… Malheureusement bien que durant cette bataille j'avais réussi à mettre KO un agent de la marine, ma morphologie ne me permettait pas encore de soulever un corps au point mort. Dans cet état, la victime serait difficile à soulever, surtout pour une petite fille comme moi. Cependant, j'avais plus d'un tour dans mon sac. Je sortis du papier, mon pinceau. Et me voilà partie dans une série de tracé afin de créer une nouvelle fois mon hippopotame entièrement composé d'encre. Peut-être que pour les regard extérieur celui-ci n'était pas très esthétique, mais pour moi, il représentait énormément!

Le pachyderme cartoonesque ouvrit grand la gueule montrant ainsi ses grande défense. Celles-ci ne serviraient pas à tuer aujourd'hui non, mais bien a saisir le corps allongé au sol du blessé afin de pouvoir le ramener au Doc. Bien que celle île semblait paradisiaque, Je noté que jusqu'à présent la seule chose de bonne qu'elle m'avait apportée été l'opportunité de rencontrer Ryuma, Glorim, et Fitz. J'espérais seulement que ces derniers n'allaient pas me laisser sur ce caillou maudit.

- Doc, doc, j'ai trouvé c'gars là. Hein dit Doc, t'peux l'soigner s'te plait? Puis il est où Glorim hein dit, il est où? J'le vois pas! Puis t'a finis avec Ryuma, il va mieux??

Peut-être avais-je posé là trop de question. Mais mon familier déposa le coli en face du docteur afin qu'il puisse l'examiner. Je tournais la tête dans tous les sens mais mon regard n'arrivait pas à percevoir le mammouth. Où était-il passé? Je commençais à rentrer dans une angoisse aigue alors que Ryuma semblait avoir le sommeil agité. Enfin j'aperçu les carrure imposante du géant surgir de nul part. Je courus vers lui pour lui faire un bilan du corps que j'avais trouvé :

- Et Glo, bah j'ai trouvé l'mec là. Mais il est pas bien.

A la recherche du doc

Les primes en main, je me précipitais vers l’endroit où mes camarades de fortune devaient être. Je n’en revenais toujours pas. J’avais fui le pays de Roshar, dans un état pittoresque j’avais réussi à partir de ma terre natale. J’étais persuader que tout le monde me croyait mort et il y a de quoi. Un cadavre ambulant, voilà ce que j’étais. Le vieux marin m’avait-il dénoncé ? Surement, rien ne servait de spéculer sur tel ou tel choses, c’était fait. Le monde connaissait maintenant mon existence et le nom maudit que je porte. J’aurais tant aimé porter celui de ma défunte mère, mais impossible de m’en souvenir, je n’avais plus que les rêves pour me rapprocher d’elle. Je zigzaguais entre les arbres, cherchant où les animaux pouvait être. Cela ne fut pas long pour tous les retrouver. Ils étaient tous là, entourant le gros lézard toujours inconscient, allonger sur le sable de la plage. En regardant plus attentivement, il y avait un deuxième homme qui avait l’air lui aussi évanouis. La gamine demandait de l’aide pour son cas, ou avait-elle pu repécher ce gars ? Qu'importe, il fallait leurs annoncer. Tandis que je marchais à leurs rencontre, Ryuma ce releva de son sommeil, il était temps. Arrivé à leurs hauteurs, je jetais à leurs pieds les primes que j’avais récupérer sur le panneau.

Félicitation, maintenant vous êtes plus qu’un groupe sortit tout droit d’un cirque, vous êtes des bêtes recherchés.Leurs disais-je avec un brin de mépris. Vous avez tellement foutu la merde que ma tête ce retrouve placardé partout dans la ville avec les vôtres, même la gamine y est. Ils avaient même réussi à emporter dans leurs torrents de problème cette petite, qui n’avait surement rien demandé.

Cela ne me plaisait guère, j’avais tout fait pour rester caché, me faire le plus petit possible. Qu'allait-il se passer pour moi maintenant ? J’allais surement être traqué par des troupes venant de mon îles, ce que je voulais éviter. Il y avait autres choses qui m’agaçait. Le Dragon venait de se réveiller que la gamine nous ramenait un autre individu à prendre sous la main. En temps normal j’aurais bien aidé ce pauvre gars, mais la marine arpentait toujours les rues de baterilla, il fallait se dépêcher de partir d’ici.

Hâtons-nous ! Maintenant que nos faces sont partout j’aimerais rester ici le moins longtemps possible.

Syl restait toujours caché dans le creux de mon cou, la chaleur de son petit corps réconfortait le peu d’espoir qu’il me restait.
Je laissais le soin aux camarades de regarder leurs primes. Je les regardais attentivement, voulant voir leurs réactions. Allaient-ils bien le prendre, crier de joie ou pleurer de rage ? Je n’attendais rien de particulier mais j’avais besoin de le savoir. J’entendis dans mon dos les bruissements de pas, une branche craquée. Les sons venaient de la forêt. Syl se retourna en même temps que moi, la petite fée avait elle aussi fais attention au bruit qui venait des arbres. M’avait-on suivi ? J'espérais que non, j’en avais plus qu’assez de me battre, j’avais déjà donné durant la guerre. Je demandais à Syl avant d’y aller, la naine avait entendu la même chose que moi.

Sors de ta cachette ! Criais-je en direction de la sylve. Devenais-je fous ?

J’étais là, dans la forêt. En train de suivre le zombi de l’équipage du Dragon. J’avais toujours mon masque de rapace en cuir sur le visage. Alors que j’étais en train de prendre en filature l'énergumène aux multiples morceaux de peau recousu. J’allais d’arbres en arbres, quand il finit par rejoindre le sable de la plage. Je retrouvais en même temps que lui tout l’équipage qui j’avais perdu de vu après le bar.

La petite fille, le mammouth, le dragon endormi, et même l’ivrogne étaient tous là. Il semblait même y avoir une dernière personne à moitié consciente auprès d’eux. Cette personne ne me disait absolument rien. Étais-ce l’un des leurs ? Moi qui m’était montré si attentif pendant toute la bataille, je ne l’aurais donc pas remarqué ? Il pourrait être leur élément secret, un pirate aux capacités furtives hors-normes, un assassin comme on en fait plus ! Cependant, il semblait bien amoché.

L’homme que j’avais suivi s’énerva et jeta au pied de ses camarades les avis de recherche qu’il avait arrachés plus tôt. J’essayais alors de me rapproché pour observer ces primes que je n’avais pas eues l’occasion d’admirer jusque-là ! J’aurais pu en apprendre d’avantage sur eux… Leurs primes, même leurs noms. En m'avançant pour lire ces papiers, je marchais alors par mégarde sur une brindille qui avait craquer sous mon pied.

Le Zombi, qui était aux affûts se tourna vers moi ! Derrière mon arbre, je cherchais un rocher dans lequel j’aurais pu me réfugier, mais tout était vert dans cette forêt, il n’y avait pas l’ombre d’une pierre ! Que des arbres et des fougères à perte de vue. La voix du pirate retentit derrière moi demandant de sortir de ma cachette.

Je senti ma sueur se mêler aux lanières de mon masque… Et merde, si je voulais me joindre à eux, je devais bien me dévoiler un jour ou l’autre. Je m’avançais alors vers les hommes et la fillette, la tête haute, sans prononcer un mot. Je n’avais pas encore retiré le masque de mon visage, mais je témoignais d’aucune agressivité envers l’équipage du Dragon. Sans vraiment savoir par ou commencer et comment me faire bien voir par leur capitaine, j’attendais que l’un d'eux daigne me demandé qui j’étais et me posé toutes questions qu’ils seraient susceptibles de me poser. Par chance, le dragon qui était jusque-là évanoui semblait commencé à reprendre ses esprits.

Y a un doc dans la ville ?La Meute Ardente

Comme plongeant profondément dans les ténèbres, tout devenait obscurité autour de toi. Tu avais promis de vivre mais tu commençais à douter de ta propre parole, en étais-tu vraiment capable ? Vraiment assez fort pour te tenir à ce que tu as juré ? Ta respiration devenait de plus en plus lente, tes battements de cœur étaient saccadés et ta vision se troublait si bien que l'image du petit coin tranquille qui était en face de toi s'estompait peu à peu, prenant une forme difforme et terne, comme l'avant-goût d'une mort certaine. Cette fois-ci, tu en étais sûr, tu n'étais plus capable de tenir encore bien longtemps et encore moins pour faire l'état de tes regrets et remords.

Sora... Pardonne-moi. Il semble que ma vie s'achève aujourd'hui aussi... Je ne sais même pas si on ira au même endroit. J'ai mené une vendetta périlleuse et je n'ai même pas été capable de te protéger mon ami.

...

Doc, doc, j'ai trouvé c'gars là. Hein dit Doc, t'peux l'soigner s'te plait? Puis il est où Glorim hein dit, il est où? J'le vois pas! Puis t'a finis avec Ryuma, il va mieux??

Une voix ?...

...

Sors de ta cachette !

Tes yeux s'ouvraient à nouveau. Pendant deux longues minutes, tu te pensais être dans l'Au-Delà. Cependant, une fois tes esprits bien "retrouvés", tu ne pouvais t'empêcher de remarquer que le paysage n'avait pas changé... ou presque. Cette fois-ci, du monde s'était greffé à la plage. D'abord une fillette qui semblait s'éloigner de toi, vers deux autres hommes dont l'un à la stature très impressionnante mais qui ne semblait pas être dans un très bon état, bien que sûrement meilleur que le tien. Un autre homme se tenait à ses côtés, prenant soin de lui, sûrement un médecin ou ce qui s'en rapproche le plus. Une des personnes présentes attira directement ton œil tremblant, il semblait avoir été opéré de nombreuses fois, était-ce pour son plaisir personnel ou bien avait-il subit de graves blessures ? Il semblait méfiant de quelque chose mais quoi ? Il te semblait qu'il venait de demander à une personne de sortir de sa cachette mais ce n'était évidemment pas toi. Un autre homme se déplaça alors, sortant de l'obscurité des arbres et des fougères, un autre énergumène avec un drôle de masque. Il ne prononça pas un mot mais ne semblait pas se voiler la face et se tenait droit.

Soudainement, une nouvelle douleur se manifesta dans ton corps, au niveau de la plaie où le docteur Spinoza avait fait feu.

Hmpf faisais-tu simplement pour éviter de crier et d'attirer leur attention sur toi, crachant ton sang une nouvelle fois. Toi non plus tu n'avais pas prononcé un mot depuis la sortie de ton "micro-coma" si on pouvait l'appeler ainsi, tu n'étais pas médecin toi après tout.

Tu essayais alors de te relever mais il n'y avait rien à faire, le summum pour toi était de te retrouver à quatre pattes, la main sur ta blessure, regardant fixement le sol tâché par ton propre sang, tu resserrais alors ton poing et leva très légèrement et faiblement la tête pour regarder ceux qui se tenaient non loin de toi.

Amis ? Ennemis ? Simple passants ou criminels en fuite ? Tu allais bientôt le savoir.
©️ DABEILLE

Y'a un Doc dans la ville ?

Quelle sensation oppressante, cette impression étouffer continuellement, comme si l'atmosphère aux alentours était emplie de malfaisance et de ténèbres. Remarque, c'est ce qu'il se passait, alors que Ryujin le toisait avec arrogance, lui tendant la main, attendant qu'il cède à ses avances. Mais était-ce vraiment la bonne chose à faire ? En cet instant, le borgne était perdu, prit dans le rouage infernal de son désespoir. Celui de ne pas arriver à maîtriser cette entités dangereuse, mais à la fois si forte. Pourquoi n'arrivait-il pas à prendre le dessus sur lui pour de bon ? Ou plutôt, qu'est-ce qui l'empêchait de trouver un équilibre entre ses deux personnalités ? Peut être était-ce son manque de confiance en ses capacités, ou encore la frustration constante qu'il nourrit à cause du fait de devoir partager son corps avec un autre. Celui-ci n'attendait qu'une chose, qu'il lui prenne la main.
Mais en y réfléchissant bien, et si c'était la solution ? Se lier à lui, afin de pouvoir embrasser cet équilibre qu'il cherche tant. Non, ce n'est pas ce qu'il faut faire, pas dans ces conditions en tout cas. Dans le cas ou c'est lui qui a le dessus, il en est hors de question, il faut qu'il le soumette, là est l'unique option.
Relève la tête Ryuma, ne baisse pas les yeux, prend possession de toi même, devient qui tu dois être, ainsi tu deviendras digne de mener ce groupe qui t'attend dehors, oui, ils t'attendent, alors dépêche toi.
Enfin, le regard du balafré changea du tout au tout, passant de la crainte à la hargne, du doute à une volonté inébranlable de prendre le contrôle.

Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente) Ve2d

-Comme tu l'as dit..c'est mon inconscient qui a créer ce mon..Ce qui veux dire que c'est moi qui commande ici..et dans ce corps..Alors à partir d'aujourd'hui..tu va me prêter serment..et te lier à moi..dans le respect et et l'égalité..sans moi tu n'es rien..comme je ne suis rien sans toi..malheureusement..Alors s'il te plaît Ryujin..ne me fais pas répéter..accorde moi ta loyauté..

À ces mots, le démon en resta circonspect, quelle était cette blague ? Il y a à peine quelques secondes, il était prêt à craquer. Comment pouvait-il retrouver autant d'assurance si vite ? Quoi que, il connaissait la réponse, car au fond ils se ressemblaient, cette volonté si féroce qui les animent tout deux. Mais de son côté aussi, il n'y avait pas moyen de baisser les bras, il ne céderais pas ce corps à Ryuma, et il le fit rapidement savoir, se projetant vers lui en armant son poing droit, avec l'intention d'aller l'encastrer violemment dans la mâchoire du borgne. Celui-ci répondit aussitôt en faisant de même, créant une onde de choc à l'impact de leur deux poings, les repoussant à l'opposé l'un de l'autre. Se rattrapant rapidement au sol brûlant avec ses doigts, le balafré s'élança à nouveau, se projetant en l'air tout en faisant un salto avant, dans l'optique d’écraser son pied droit sur le crâne de sa cible. Ryujin, qui s'était rattrapé au sol lui aussi, bloqua l'attaque en protégeant sa tête avec ses avant-bras, écartant ceux-ci d'un seul coup pour repousser l'assaillant. Enchaînant sans plus tarder, il se propulsa jusqu'à Ryuma en allant lui infliger un direct du gauche dans l'abdomen. Le coup était lourd et ravageur, à un tel point qu'il envoya valser le borgne au loin, qui s'écrasa dans les flammes, son corps traînant au sol sur quelques mètres. Le temps qu'il puisse se relever, son alter-ego reprit confiance après l'avoir touché, lui faisant part de son mépris avec dédain.

- Eh bien alors monsieur "C'est moi qui commande", on arrive pas à prendre le dessus ? DRAHAHAHA !!!

Son ricanement fut coupé court, lorsque le tibias de son interlocuteur vint frappé violemment son tympan gauche, le projetant plus loin. Mais ce n'était pas fini, dans sa projection, ses yeux purent voir une ombre apparaître derrière lui, c'était Ryuma, qui brandissait son poing droit en l'air, tel un inquisiteur, prêt à infliger sa sentence, avant de l'abattre lourdement sur son visage, pour aller l'encastrer dans le sol. Un grondement sourd fut déclenché à l'impact, suivit d'une forte secousse. Quelques secondes passèrent avant que Ryujin ne puisse se relever, se projetant en arrière pour instaurer une distance de sécurité. Furieux, il serra les poings, il ne pouvait pas perdre face à lui, il était plus fort, plus dangereux, plus maléfique, plus..plus..plus tout..il était mieux que lui bon sang, il ne pouvait pas être vaincu par ce déchet. Se mettant à courir vers le balafré en hurlant sa colère, sa course se mit à ralentir quand il ressentit cette sensation étrange. Une goutte de sueur perlant sur son front, le souffle haletant, c'était de la peur, il était d'un seul coup envahit par la crainte, lorsqu'il se stoppa enfin, devant le spectacle qui expliquait tout cela. Ryuma, qui lui faisait face, était tout à coup entouré d'une aura rougeoyante et crépitante, telles les flammes qui les entouraient. Ses pupilles étaient devenus dorées et ses iris, celles d'un reptile, son corps grandissait et se déformait à vue d’œil, quand enfin, le dragon qu'il était prit place de toute son envergure, majestueux et monstrueux. Le démon était figé, bloqué par la peur que lui inspirait cet homme. Il était Ryujin, rien ne pouvait avoir raison de lui, mais lorsqu'il voulu faire un pas, l'énorme tête de la créature se retrouva à quelques centimètres de son visage, ouvrant grande la gueule dans un rugissement puissant et assourdissant.

C'était le dernier avertissement, celui qui fit poser un genou à terre au démon, dont le corps ruisselait de sueur, il était effrayé et soumis à ce monstre. Lorsqu'il releva le tête, l'animal avait disparu, c'était à nouveau Ryuma qui lui faisait face, lui tendant sa main droite, le regard froid et dominant.

- Prend ma main Ryujin..Prend ma main..et ne faisons plus qu'un..Alors..prend ma main..

*****

Le borgne ouvrit enfin les yeux, se réveillant en sursaut, regardant tout autour de lui, comme pour recouvrer ses esprits. Ils étaient tous là, Glorim lui demandant avec humour s'il avait finit de dormir, Marianne toute agitée avec ces événements, Fitz qui comme à son habitude, râlait encore, pour une bonne raison cette fois-ci d'ailleurs, mais il râlait quand même. Après avoir rapidement survolé de l’œil sa prime qu'avait présenté le zombie, son regard se posa sur un homme mal en point qui les regardait du coin de l’œil, et un vieux débris se trouvant près de lui. C'était sans doute lui qui l'avait soigné d'après les dires de la petite. En effet, il n'avait pas spécialement réagit à la vue de sa prime, car c'est une chose à laquelle n'attache aucune importance. Qu'il soit recherché pour 1M ou 100M, il continuera de vivre libre, quoi qu'il en coûte.
Puis, lorsqu'il voulu s'adresser au jeune homme blessé pour savoir qui il était, le mort vivant le devança en hurlant à quelqu'un derrière eux, de sortir de sa cachette. Contre toute attente, un individu inconnu lui aussi fit son apparition en sortant des broussailles. Étrange, il n'avait pas sentit sa présence avant, ses sens avaient dut être atténués avec la fatigue.
Enfin, le borgne se releva, posant brièvement sa main sur l'épaule de l'alcoolique en guise de remerciement, accompagné d'un sourire sincère. Puis il lança un regard à l'intrus, puis au jeune homme mal en point qui se trouvait avec eux, pour il ne savait quelle raison.

- Qui êtes-vous..?

Y'a un Doc dans la ville ?

Moi qui pensais que le plus dur avait été fait en ramenant à la vie Ryuma grâce à la puissance de Xylor, je me retrouvais avec un autre blessé sur les bras. En plus de cela, Fitz était revenu, énervé, comme à son habitude. Il jeta des bouts de papier à nos pieds, en nous expliquant que nous étions devenu des gens recherchés et que nos têtes étaient mises à prix. Je lâchais un rire bien gras à gorge déployée en voyant nos têtes.

Bwahahah, vous avez vu, j'ai une plus grosse prime que la tête de mort-vivant ! Bwahahahah ! Il faut fêter ça ! Distribution de bonbons !*D'un grand geste, je lançais des sucreries au dessus de ma tête, espérant que tout le monde se jetterait dessus.* Toi par contre, t'as fait fort Capt'ain ! 35 Millions !

Depuis que Xylor m'avait expliqué que cette bande m'aiderait à accomplir la mission qu'il m'avait confié, je n'avais envie que d'une chose, apprendre à mieux les connaître, et partir à l'aventure avec eux. Pour moi, rien n'était plus important que le rire pour souder des personnes, mais il fallait que Fitz le rabat-joie la ramène encore une fois en expliquant que nous devions partir au plus vite. Comme un signe qu'il avait raison, pour une fois, une branche craqua un peu plus loin. Fitz fut le premier à réagir en interpellant celui ou celle qui nous épiait. Un homme aussi étrange que mon compagnon au visage rafistolé fit son apparition, sans prononcer le moindre mot. Lui portait un masque, peut-être avait il honte de son physique ? C'est le moment que choisit le Capitaine pour parler ou plutôt, pour demander à toutes les personnes qu'il n'avait pas pu voir arriver qui ils étaient. Autant, l'homme au masque pouvait répondre, autant l'autre était tellement mal en point qu'il continuait à perdre une bonne quantité de sang. Leroy m'interpella, énervé de devoir travailler, pour une fois.

Putain, Glorim, t'attire tous les blessés de la terre ? Vous le connaissez lui ? Si ça se trouve il va vouloir vous attaquer dès que je l'aurais remis sur pied ! Et puis, bon, t'as rien à boire ? Si je bois pas, je suis moins concentré !

Je sais pas qui c'est, mais tu crois que Xylor voudrait qu'on laisse un mec crever juste à côté de nous ? Allez, prends ça, ça va te donner de l'énergie. *Je lui tendais un caramel, à défaut d'alcool, le sucre l'aiderait sûrement à se concentrer un peu.* Dépêche toi, tu vois bien qu'il est en train de mourir là !

-

-Humph, bon, je vais le soigner, mais tu me dois une bouteille !

Pendant qu'il se penchait vers le blessé, j'en profitais pour présenter officiellement Leroy à l'équipage.

Les amis, je vous présente Leroy. Je l'ai rencontré il y a un petit moment maintenant, et malgré son penchant pour l'alcool, c'est un très bon médecin. On a vécu pas mal d'aventures ensemble et c'est un compagnon très fiable, du moment qu'il n'y a pas de tavernes aux alentours… Si tu le permet, Ryuma, j'aimerais qu'il vienne avec nous, surtout que c'est le seul qui peut nous soigner.</td>

J'étais sûr que le borgne ne refuserait pas un membre en plus, surtout un gars indispensable si nous voulions partir à l'aventure. Quelque chose d'incroyable se passait aux abords de cette forêt, je sentais que nous tous étions fait pour nous rencontrer, il ne restait plus qu'à voir si Ryuma était prêt à prendre autant de responsabilités, après tout, devenir Capitaine d'une bande de bras cassés comme la nôtre ne serait pas de tout repos ! Leroy pendant que je discutais avait déjà commencé à recoudre l'homme au sol, et même s'il y en aurait pour un petit moment, celui-ci était entre de bonnes mains pour ne pas mourir. Restait plus qu'à savoir qui étaient ces deux hommes !
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A la recherche du doc

Mes craintes s'avéraient exacte, il y avait bien un individu qui nous espionnait. Il s'avançait tranquillement vers nous, sans aucune crainte, était-il fou ? Pensait-il vraiment que j'allais le laisser s'approcher si impudemment. Je m'avançais moi aussi dans sa direction et une fois éloigné du sable de la plage, j'apposais ma main contre la terre, activant mon pouvoir. La terre autour de l'inconnu et de moi se fractionnait en millier de fragment avant de se reformer sur ma cible. Ses jambes se retrouvait bloquer par un solide amas de terre, ensevelis comme dans des sables mouvants. Des piques de terre compacté pointais droit sur son corps, l'immobilisant par la même occasion. Châtiment du sol disais-je en chuchotant tout en me relevant, mon regard fixer sur le sien. Je m'approchais maintenant de l'inconnu en toute confiance. Je dégainais ma lance, le menaçant de le planter au moindre mouvement dangereux de sa part.

Tu vas déjà commencer par me dire qui tu es le masqué,Lui demandais-je avec agressivité. Pourquoi tu nous espionnais ? si tu fais partit de la marine ou si tu viens pour nos tête maintenant que nous somme recherché, crois moi, tu as tout intérêt à nous laisser tranquille.Finissais-je de dire tout en avançant la pointe sur sa gorge, appuyant mes dires.

Je m'inquiétais. Et si la marine était déjà à nos trousses ? Je le savais, on était déjà pisté. Il fallait s'enfuir le plus rapidement possible. L'autre gros mammouth qui avait ri à la vue de sa prime, des idiots, ils étaient tous des grand idiots, la gamine aussi avait l'air d'avoir été bercé trop près du mur, pourquoi restait-elle avec eux ? Des questions inutiles, tout cela ne me regardait pas, mais alors pourquoi s'en préoccuper ? Il n'avait rien pour moi, tout comme je n'avais rien à leurs donner.

FITZ ! cesse donc de te comporter comme un sauvage ! S'agaçait la petite fée.Tu commences à me courir sur le haricot Fitzkaladin ! Elle s’était positionnée sur le bout de mon arme, montrant son petit corps habiller d’une robe digne d’une princesse à l’inconnu.

Elle me fixait avec méchanceté, n’appréciant pas mes manières. Pensait-elle que je le fasse avec plaisir ? Je ne suis pas un meurtrier, mais pour sa survit, notre survit. Les poings sûrs les hanches, elle continuait à faire face.

Laisse-moi faire mon travail Syl, que veux-tu ? Que je le laisse partir et qu'il aille dire à tout le monde ou on se trouve ? Je m'en fous de ces énergumènes derrière moi, mais je ne compte pas NOUS sacrifier pour eux, tu peux rêver !De ma main libre, je fis un geste vers la plage, pointant du doigt le groupe qui se trouvait derrière nous. Tu espères quoi de ceux-là ? Et de celui-là ?!Je pointais maintenant l'inconnu masqué. Elle ne se résignais pas. Puis merde, comme tu le souhaite. Les piques disparurent, délivrant le voyeur. Je retournais voir toute la clique. Bon, c'est cool, vous avez un médecin. On peut partir maintenant ? J'ai déjà du vous le dire, mais l'île grouille de soldat...

Je me tenais là devant l’équipage que j’avais observé durant la grande bataille qui avait précédé ce moment. Le zombi avait remarqué ma présence et se mettait maintenant à m’agresser. En un clin d’œil je fus à moitié enseveli dans de la terre tandis que de charmantes piques pointaient mon visage. Je caressais alors la terre qui m'empêchait d’avancer.

- Hm.. De la terre. Tu ne possèdes donc pas les mêmes capacités que moi ?

Le dragon qui venait de se réveiller s'interrogea sur mon identité ainsi que celle de l’homme en plus piteux état que lui. Ainsi, donc il n’était pas de leur équipage.

L’homme qui s’appelait Fitzkaladin était mon homologue, j’appris son nom quand un petit être s’était posé sur la lance qu’il venait de modeler pour lui faire la morale en interrompant son flot interminable de question envers ma personne. Avant qu'il ne fasse disparaître sa barricade de fortune.

- Je me prénomme Hassan Mendoza et je ne fais aucunement parti de la marine ou de quelconque manière du gouvernement. N’ayez crainte, je n’irais prévenir personne. Bien au contraire, je pense que vous m’en devez une. Fis-je en souriant derrière mon masque alors que j’imaginais l’homme toujours bloqué dans ce mur de pierre qui faisait le bâtiment dans lequel je l’avais piégé.

Comme pour les rassurer, je retirais mon masque de cuir pour dévoiler mon visage. Certes, je n’étais pas un zombi a moitié rafistolé, ou n’avais aucune balafre je ne mesurais pas même 4 mètres de haut. Je n'étais pas comme eux. Mais j’avais l'espoir que je pourrais quand même faire partie des leurs.

- Voyons voir si j’ai bien retenu. Je commençais à pointer du doigt le plus grand d’entre eux. Vous, vous êtes le mammouth ! Vous le dragon ! Voici la petite fille qui invoque toutes sortes de choses et vous… Le zombi ? Je regardais ensuite le médecin ivre ainsi que l’homme à peine conscients. Eux deux… Je ne les connaissais pas. Mais l'odeur de ce médecin en disait déjà beaucoup sur lui.

- Je vous ai tous observer combattre. Vous êtes très impressionnant ! Il y a des mois que je cherche une troupe tel que la vôtre avec qui je pourrais regagner Grand Line. Si tel sont vos objectifs, j’aimerais prendre la mer avec vous. Rare sont les guerriers de votre trempe sur les blues. Je ne serais pas un boulet dans votre équipage... Enfin… Vous avez bien un bateau non ?

Y a un doc dans la ville ?La Meute Ardente Incompréhension. C'était le mot qui correspondait le mieux à ton état d'esprit actuel. Oui, ton état d'esprit, car ton état physique lui était indescriptible. Tu étais pris en charge, bien malgré toi, par un médecin qui sentait l'alcool à des kilomètres et le caramel donné par l'homme gigantesque ne servait à rien pour y remédier. Sûrement un consommateur régulier si bien que sa seule salive imbibée de boissons diverses et variés suffirait sûrement à désinfecter ta plaie.

Tu connaissais maintenant l'identité de deux des personnes présentes : déjà le médecin qui te prenais en charge -et que l'alcool avait pris en charge- et qui ne se débrouillait pas si mal que ça, tu pensais que la douleur serait plus intense, plus présente. Dire que tu ne ressentais rien serait revenu à mentir mais quand même. "Leroy" c'était son prénom, un ami de la montagne à barbe rose, d'assez longue date si tu comprenais bien. L'autre, celui qui était aussi étranger que toi à cette bande "Hassan Mendoza"... il affirmait ne faire partie ni de la Marine ni du Gouvernement et cela t'interpella. L'homme défiguré semblait être méfiant et son pouvoir étrange renforçait ce sentiment alors ils devaient être des criminels en fuite bien qu'ils aient l'air amicaux.

D'un geste sec, tu poussas légèrement le médecin qui venait de finir les premiers secours et bien qu'il tentait de te maintenir au sol, tu te mettais en position assise, t'aidant d'un de tes deux katanas pour te maintenir dans cette posture.

Leur arrivée n'était peut-être pas signe de mauvais augure, bien au contraire, tu avais réussi à survivre jusque là et grâce à eux tu pouvais tenir ta promesse de rester en vie mais maintenant un autre problème survint. Tu savais qu'il y avait des corps non loin de là, un peu plus profondément derrière la route où tu t'étais écroulé. Tu ne pouvais pas te permettre de rester là mais tu te devais d'être méfiant. Tu ne dévoilerais que ton identité.

J-Je m'appelle K... Sixnine disais-tu, tapotant le tatouage sur ta joue, tu t'inclinais le plus que tu pouvais, veillant à ne pas rouvrir la plaie E-Emmenez-moi avec vous, qui que vous soyez... A-Au moins pour quelques jours. finissais-tu avant de t'écrouler une nouvelle fois sur le sol laissant une légère traînée de sang s'échapper de ta bouche.

Il fallait que tu quittes cet endroit, c'était peut-être demandé de manière trop direct mais tu n'avais pas le choix et d'après l'homme défiguré, le temps était compté.
©️ DABEILLE

Y'a un Doc dan la ville?

La situation devenais de plus en plus intéressante, du moins il fallait pour cela se mettre à la place d'un adulte pour le percevoir. Pour ma part, les secondes devenaient des minutes, et les minutes des heures interminables. Je commençais vraiment à me demander si le capitaine allait enfin daigner rouvrir les yeux. Le médecin continuait son travail tel un réel meneur d'orchestre! Ces doigts bougeaient et œuvraient avec tellement d'aisance et de dextérité qu'il en était impressionnant. Moi qui excellais en dessin, j'admirais se doigté si particulier! Cette homme deviendra très vite une nouvelle source d'inspiration, j'en étais certaine.

Non loin de nous, le seul et unique homme-zombi qui se nommé FitzKaladin était parvenu à nous retrouver. Comment avait-il fait je l'ignorais encore, cependant il n'arriva pas les mains vides. Encore une fois il déversa toute sa hargne et sa haine pour nous descendre! En même temps pour le coups, avait-il tort? Il lançait les portraits de nous qui flottèrent dans les airs de manière complètement désordonnée avant d'atterrir au sol, laissant paraître nos visages à chacun, sous lequel se trouvait les primes nous correspondant. Que dire que dire…

- QUOI!!! nOn MAIS sont sérieux! Mais, mais… MAIS! Ils m'ont complètement raté hein dîtes! Hein hein hein, J'vais leurs apprendre à dessiner moi! D'ailleurs, j'm'en va leurs envoyer d'vrais portrait d'nous, la MariNE, C'DES NAZES!

Avec du recul je n'étais pas certaine d'avoir adoptée la meilleure réaction. Mais allait dire ça à une gamine qui c'était auto-gérée seule très jeune, venant tous juste de retrouver des repères, une famille! Puis Glorim fêta cet évènement à sa manière, en ricanant un bon coups et en déversant un pic énorme au zombi. Il ne l'avait pas volé. Il jeta ensuite une poignée de friandise pour nous récompenser. Sans attendre, je pris une sucette que je m'empressais de déballer avec rage **SLURP**, une lampée suffit à amasser assez de sucre pour agiter mes papilles et me calmer un peu… Durant un petit laps de temps surement.
Fitz se retourna subitement vers la forêt afin d'appeler quelqu'un, une personne que jusqu'à présent aucun d'entre nous n'avait encore vu. L'homme au corps en putréfaction commençait-il à péter un plomb? J'inclinais ma tête sur le côté gauche, tout en lapant ma sucrerie, interrogative sur l'état mental du jeune homme…
Néanmoins un homme bizarre finit par sortir donnant lui donnant ainsi raison. Alors il l'avait suivi jusqu'ici. Je ne pu m'empêcher de libérer ma triste façon de penser. Subtile ou non, il fallait dire les chose :

- Bah, bah bravo l'Zombi. Si on est r'cherché, t'est d'ja foutu si tu nous fais repérer aussi facilement, Hein dit Glo! Il'vraiment pas bon en infiltration l'gâs.

Mes paroles allaient sûrement attirer ses foudres sur moi, j'en était certaine. Il restait sanguin s'Boy'Z! Mais mon regard se posa sur le nouveau venu. Un homme très étrange qui portait un masque de cuire en forme de bec bizarre… Rien à redire, cet individu semblait perché, étrange, dangereux, psychopathe, avec des tendances SM au possible. Du moins c'est ce que sa tenue m'inspirait, faisait-elle le moine?
J'écoutais attentivement la discussion entre ces hommes bougeant mes yeux de gauche puis à droite, comme si ils suivaient une balle de tennis durant un échange plutôt long... Pour l'instant, je restais muette jusqu'à ce qu'il prononce certain mot : Voici la petite fille qui invoque toutes sortes de choses. Cette phrase raisonnée dans le plus profond de mon être, mais, une certaine frustration commençait à m'envahir :

- J'suis une aRtiste moi...

Les larmes ne coulaient pas. Mais mes yeux commencèrent à briller de mille feu montrant toute la tristesse que ses paroles cinglantes venaient de m'infliger… Se sentiment fit rapidement changé quand le cap'tain reprit enfin ses esprits.

- CAP'TAIN!!

Codage par Libella sur Graphiorum

Y'a un Doc dans la ville ?

L'homme au masque étrange se présenta sous le nom d'Hassan Mendoza, affirmant ne pas être un ennemi, rajoutant qu'ils lui étaient plutôt redevable. De quoi ? Seul lui le savait, car il ne daigna pas argumenter à ce sujet. Puis il fit un récapitulatif de la troupe se trouvant face à lui. Il semblait en savoir un minimum sur eux, les caractérisants par leur particularité la plus évidente, ce qui n'était vraisemblablement pas du goût de la petite fille à vrai dire, qui l'interpella un bref instant pour appuyer sur le fait que c'était une artiste. Ce qui ne manqua pas d'arracher un sourire au balafré. Par ailleurs, cela qui signifiait qu'il les connaissait, ou bien qu'il les avaient déjà observés auparavant. C'était assez suspect à vrai dire, mais en cet instant, le borgne ne ressentait aucune hostilité émanant de cet individu. Puis, ce Hassan finit en disant qu'il souhaiterait se joindre à eux, les couvrant de compliment, comme quoi il avait été impressionné par leur force. Voilà donc comment il connaissait ces petits détails à leur sujet, il les avaient observés lors de la bataille contre les forces de Carlotta et la marine.

Enfin, l'autre inconnu prit la parole, se désignant sous le nom de Sixnine, en pointant du doigt le tatouage sur sa joue gauche. Malgré le rafistolage du médecin, il semblait quand même gravement blessé. C'est donc difficilement qu'il leur demanda de le prendre avec eux, prononçant ces paroles avec souffrance, alors qu'il perdait encore du sang, même après les soins de Leroy. Désemparé, c'était le mot qui collait le plus à cet homme selon son état physique et mental apparent. Ne tardant pas à s'évanouir à nouveau sous la fatigue et la douleur.

En dehors de ça, Glorim en profita pour leur présenter le médecin qui s'était occupé de lui. Il s'appelait Leroy. L'hybride leur expliqua que c'était un très bon ami à lui, qu'ils avaient vécu bon nombres d'aventures ensemble, et qu'il pouvait témoigner de ses talents de soigneur. Il demanda ensuite à Ryuma, s'il accepterait de le laisser venir avec eux. Il n'avait pas tort, un médecin était primordiale pour partir à l'aventure, surtout au delà des blues. Puis il ne pouvait pas refuser cela à son congénère zoan, lui qui avait combattu vaillamment à ses côtés, avec Mariane et Fitz.

Lui d'ailleurs, s'était légèrement calmé, après avoir été sermonné par la petite fée qui l'accompagnait. Fitzkaladin, s'était donc son nom complet. Le balafré n'en avait jamais entendu parlé, ne comprenant donc pas sa colère concernant les avis de recherches. Mais passons, le bougre n'avait pas tort, il était urgent de quitté l'île au plus vite. C'était urgent pour leur sécurité à tous, surtout après la pagaille qu'ils avaient au cœur de Baterilla.
Enfin, après avoir attrapé Mariane et l'avoir posée sur ses épaules, comme si ça lui manquait, il prit la parole.

- Glorim, je te fais confiance, si tu m'affirme que ce Leroy est quelqu'un de fiable, alors il peut venir avec nous, puis tu as raison, on a besoin d'un médecin..
En ce qui concerne les deux autres, pour toi, Hassan, tu ne me semble pas être quelqu'un de mauvais, si j'en crois mon instinct, et il ne me fait jamais défaut..Alors tu peux nous rejoindre, mais si tu fais un pas de travers, je n'évoquerais aucune objection, à ce que Fitz te fasse la peau..À toi de nous prouver que l'on peut te faire confiance..
Pour ce qui est de l'agonisant à l'article de la mort, il n'y a aucun doute sur ses chances de survie, si nous le laissons seul ici..Et ça irait complètement à l'encontre de mes principes, si on tourne le dos à une personne dans le besoin..Puis s'il se révèle dangereux pour nous, alors on l'éliminera, tout comme l'autre..Du coup, tu veux bien le porter s'il te plaît, Glorim ? On l'emmène..

Puis il s'approcha doucement du cadavre ambulant, avant de se pencher légèrement en avant pour avoir son visage au dessus du siens.

- Tu me semble être quelqu'un de nerveux et imprévisible..si je m'écoutais je te laisserais ici. Mais même si ça me fait mal de l'avouer, je te suis reconnaissant, car tu as protégé Mariane contre mon coup de folie, et ça, je ne peux l'oublier..Puis, même si malgré que tu affirme ne pas vouloir venir avec nous, et que tu ne semble pas du tout nous apprécier, je ne peux m'empêcher de remarquer le fait que tu es encore là, à nous suivre..Alors si tu es décidé à cesser tes enfantillages, j'accepte volontiers ta présence au sein du groupe..Mais, car il y a bien un "mais"..Si tu as le malheur de te montrer menaçant envers l'un d'entre-nous, ou encore, que tu nous trahis, alors c'est moi qui t'ôterait la vie, à l'instar du masqué derrière toi.. Dit-il sèchement avant d'esquisser un sourire.
Et essai de te détendre un peu, tu me stresse à la fin, toujours sur les nerfs, ça en devient navrant..

Finit-il en se redressant, pour faire face à tout ce petit groupe, des étoiles dans les yeux, en voyant tant de personnes auprès de lui. Au fond de son cœur il ressentait du bonheur, pour la première fois depuis des années. Il se sentait bien. Même si cette bande d'énergumène n'était pas l'équipage rêvé, c'était bien ce qui lui correspondait le mieux. Un groupe d'individus aussi spécial les uns que les autres, aussi spécial que lui, oui, il pouvait se sentir soulager. Car il avait de nouveaux membres dans son équipage, ou plutôt, dans sa famille, c'était comme ça qu'il voyait les choses, et pas autrement. En effet, le mot est bien "nouveaux", car les premiers l'attendaient avec impatience depuis qu'il avait accosté sur cette île. Il n'avait pas voulu qu'ils l'accompagnent pour cette guerre, pour préserver leur sécurité. Mais il était temps de les retrouver, et de leur présenter tout ce petit monde.
Oui, il pouvait les considérer comme des membres de son équipage, de sa meute, parce que le mammouth et la jeune dessinatrice l'avaient appelés "capitaine". Et il l'avait bien entendu. Même s'il en avait fait abstraction par modestie, cela l'avait profondément touché. Se retournant pour leur faire face à tous, il s'exprima à nouveau en souriant.

- Aller, allons retrouver les autres et notre navire. Car bien évidemment que nous en avons un ! Cria-t-il de joie en lançant un regard moqueur à Hassan.

*****

Une vingtaine de minutes plus tard, après avoir longé le bord de mer, la silhouette d'un navire devint perceptible au loin. Une embarcation de taille raisonnable avec une tête de dragon doré en guise de proue, il ne pouvait y avoir aucun doute pour la troupe qui suivait le borgne, c'était bien son navire. Heureux d'avoir retrouvé son vaisseau, il ne tarda pas à leur dévoiler son nom.

- Et voici le Rex !

Sans plus tarder, ses deux acolytes sautèrent du navire après avoir entendu la voix de leur capitaine, arrivant rapidement à leur niveau, en sautant dans les bras du balafré, qui avait du mal à garder son équilibre tout en faisant attention de ne pas faire tomber Mariane de ses épaules.

- Moi aussi je suis content de vous revoir les amis, vous m'avez manquez. Et comme vous pouvez le voir, je ne suis pas revenu seul. Ce sont des nouveaux membres de la meute, accueillez-les comme il se doit ! Vous autres, je vous présente Luna et Régis, les jumeaux. Ajouta-il en souriant.

Régis, s'écarta du borgne pour examiner le groupe, esquissant un sourire narquois et légèrement hautain.

- Eh beh, on te laisse seul une journée, et toi tu nous ramène tout Baterilla, ils savent se battre au moins ?!

Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente) 017p

- Cesse de faire l'enfant Régis. Ne faites pas attention à lui, c'est un hyperactif accro à la bagarre. Moi c'est Luna, enchanté de tous vous rencontrer. Dit-elle calmement, le regard froid et bien plus sérieux que son cadet.

Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente) Okey

Y'a un Doc dans la ville ?

Mariane, avec sa réaction de petite fille vis à vis de son avis de recherche, me fit sourire, comme à son habitude. J'adorais cette fillette qui me donnait du baume au cœur dans ce monde si violent et j'adorais la voir heureuse lorsque je lui offrait des bonbons. La façon dont elle parla à Fitz me fit mourir de rire, et comme à son habitude elle m'interpela.

C'est vrai qu'il est naze ce gars, mais bon, il t'a sauvé pendant la bataille, il a tout mon respect pour ça, d'ailleurs, regarde le !

Fitz avait eu le bon réflexe en emprisonnant les pieds de l'homme masqué avant qu'il ne puisse attaquer. Vu notre état à tous, il valait mieux prendre nos précautions, ça aurait pu être un soldat de la Marine ou un espion qui nous aurait envoyé un escadron pour nous anéantir. On avait créé une sacrée pagaille sur cette île, et tout le monde était d'accord sur une chose, il était temps de partir. En attendant, je fus très surpris en entendant parler l'homme au masque. Il nous avait vu au centre ville et avait été impressionné ?!? C'est vrai qu'on avait été forts mais je ne pensais pas à ce point. Peut-être était-ce Xylor qui l'avait amené à nous, peut-être même était il très important pour la suite. En attendant, il détailla avec précision tout ce qu'il avait vu durant notre affrontement, allant même jusqu'à parler de nos pouvoirs respectifs. Mariane fut vexée que son talent d'artiste ne soit pas reconnu à sa juste valeur. Et puis, le Capitaine parla, enfin.

Il accepta de prendre le dénommé Hassan avec nous, le prévenant qu'au moindre faux pas, Fitz s'occuperait de lui. Il accepta aussi Leroy, même si je savais d'avance qu'il n'y aurait aucun problème avec lui puis il me demanda de porter l'agonisant pour l'emmener, expliquant qu'on ne pouvait pas le laisser mourir ici, par principe. Je me doutais qu'il était comme ça, mais j'en eus la preuve et ça me confortais dans l'idée qu'il serait un bon Capitaine. Puis il alla parler à Fitz, si proche de lui que je n'entendis pas leur conversation. Il avait des étoiles dans les yeux lorsqu'il nous regarda, nous, ses nouveaux compagnons d'aventures. Il nous donna l'ordre de le suivre pour nous présenter son navire et son équipage.

Apres vingt minutes de marche où je restais silencieux, attentif à ne pas faire saigner le dénommé K Sixnine. Arrivé vers l'endroit où il voulait nous amener, je découvrais un petit navire à la figure de proue magnifique. Aucun doute que c'était notre futur bateau, et je restais focalisé sur celui-ci, ne remarquant même pas les deux personnes qui s'étaient jeté sur le balafré. Je voyais déjà les améliorations possibles à ajouter sur ce navire pour le rendre encore plus imposant, jusqu'à ce qu'une phrase me fit revenir à la réalité.

“-Ils savent se battre au moins ?”

J'allais rétorquer en l'attaquant, mais je me rappelais que j'avais un homme blessé sur les épaules et ce n'était pas le moment de le tuer à cause de mon égo. D'autant plus que la deuxième personne calma le jeu rapidement. Je les regardais en souriant.

Moi c'est Glorim, prophète de Xylor et charpentier. Vous voulez des bonbons ?

Quoi de mieux que des sucreries pour briser la glace ?

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Mariane Cross a écrit:

Y'a un Doc dan la ville?

La chaleur de cette île était plaisante, bien qu'elle pouvait facilement causer des insolassions. Notre Ryuma charismatique reprenait enfin du poil de la bête et regardait les deux nouveaux d'un air plus que sérieux et fracassant. Au moins, les chose étaient dites et très clair. Un seule pas de travers et *QUICK*! J'en attendais pas moins du chef de notre escouade hors-norme. Puis, alors qu'il se tenait encore assis par terre, il me saisi par les bras et me mit sur ses épaules. Aucun signe de résistance de ma part. Au contraire! L'homme dragon et le mammouth me rassuraient *slurp*. en leur présence je me sentais en sécurité. D'ailleurs, Glorim me rappela que Fitz m'avait sauvé durant la bataille. . Il est vrai que j'avais oublié bien vite que l'homme rapiécé de partout m'avait porté secours. *Slurp* après une lampé de se délice sucré, mon regard s'apaisa et s'arrêta sur le zombi. En fait, malgré son sale caractère, il restait quelqu'un de bien doté de sentiment! Peut-être devrais-je garder se point de vu dans le coin de ma tête, après tout, la confiance est primordiale dans une meute.

Après un nouveau coup de langue sur ma confiserie, je gardait l'équilibre alors que Ryuma se leva enfin. Il fit face au groupe, puis s'approcha de Fitz. J'entendais absolument tout à cette hauteur. J'en profitais pour scruter la mignonne petite fée et lui lançant un large sourire et en lui faisant coucou. Il fallait admettre qu'elle était splendide. Une lampé, et j'attendais que le capitaine finisse son monologue pour ne pas lui couper la parole et sans attendre, je lâchais ses quelques mots au corps en putréfaction :

- J'suis désolé M'sieur Fitz. Et encore mici d'm'avoir sauvée
Dis-je en esquissant un large sourire montrant ainsi toutes mes quenottes.

Enfin les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer. J'allais à présent vivre ma première aventure et enfin j'avais une vrai famille sur laquelle je pourrais compter. Nous marchions depuis un petit moment longeant la plage. perchée sur mon chef, la vue était tout de suite plus magnifique. J'en profitais d'ailleurs pour sortir mon matériel de dessin et a griffonner une esquisse. Je devais m'entraîner durement afin d'atteindre le top niveau! Quand soudain au loin, la silhouette d'un navire se dessina. Ce vaisseau était magnifique. La proue envoyée du lourd, avec un tel ornement nous feront fuir tout les ennemis c'était certain. Glorim lui était figé sur la structure flottante, le corps du dit Sixnine toujours sur son épaule. Surement qu'il devait imaginer tout un tas de truc car ça ne devait pas être la première fois qu'il voyait une telle embarcation.
Deux humanoïde sautèrent du bateau et nous rejoignirent au pas de courses sautant dans les bras du capitaine, concentré et soucieux de ne pas me faire tomber. Sauf que je faisais tous pour ne pas tomber. Je commençais à m'habituer à rester sur des épaules. Avant même de se présenter l'un d'eux semblait douter de nos capacités. A vrai dire… Je m'en fichais. mon but était de garder cette famille :

- 'Jour, moi c'est Mariane Cross, et j'suis une Killeuse et ArtisTe aussi

Codage par Libella sur Graphiorum

A la recherche du doc

L’inconnu se prénommait donc “Hassan”. Il nous garantissait ne pas appartenir à une arme quelque conque, puis après nous avoir défini par des noms liés à nos capacité, sauf pour moi bien évidement, Hassan commença à nous couver de louanges. Peine perdue avec moi, cela ne faisait pas mouche, cet enfoiré m’avait déjà bien trop piqué pour que cela puisse marcher. Quand bien même j’aurais aimé lui planter ma lance dans le corps, je voulais m’enfuir d’ici rapidement. Une nouvelle altercation ne jouerait pas en ma faveur.
L’échoué de la plage fut rapidement soigné par le compagnon soiffard du mammouth, bien que Sixnine s’évanouisse de nouveau. Je commençais à ressentir de la pitié pour lui. Par quel épisode tragique était-il passé pour être dans cet état, j’espérais secrètement en savoir plus sur lui, car comme ce Hassan, il pouvait être un soldat marine cherchant à s’infiltré parmi l’équipage du dragon. Je me promettais de le tenir lui aussi à l’œil, maintenant recherché, je devais faire attention à qui j’accordais ma confiance.
Ryuma se leva après ses quelques soucis de santé, il était temps, on allait pouvoir y aller, tout le monde était prêt. Celui-ci s’approcha d’ailleurs moi, suivi par la gamine qui était perché sur son épaule. Le grand lézard me surplombait de plusieurs têtes, il dut d’ailleurs se pencher légèrement pour approcher son visage du mien. Que me voulait-il ? Rien de compliquer. Il me menaça ouvertement, sans aucune gêne. Pour qui ce prenait-il ? Pensait-il vraiment que cet énergumène allait m’intimider. Pendant que je l’écoutais, ma main se sera plus fort sur ma lance, mon bras me démangeait. Il était blessé, un coup rapide dans la gorge règlerait notre début d’histoire, mais la petite fée m’interpella, chuchotant mon nom dans le creux de mon oreille. Sa petite voix calma mes ardeurs, elle ne voulait pas d’effusion de sang, pas maintenant. Malgré moi je l’écoutais, et laissait le grand gaillard avec son sourire condescendant.

Fitz..." Ma princesse sentait ma frustration, j’avais besoin de me défouler, de me battre.

Ne t’inquiète pas".lui répondis-je, cherchant à la rassurer."Je ne ferais pas de grabuge, pas maintenant.

La gamine, toujours perché sur l’épaule du borgne, s’excusa et me remercia pour mes actes. Je répondis seulement par un hochement de tête et ne manquait pas de suivre du regard l’arbre sur lequel elle restait perché.

Le lézard nous emmena donc à son bateau, “le Rex”. Drôle de nom, mais pas si étonnant quand on connaissait sa particularité. Deux personnes fit leurs apparitions, des compagnons aux grand brun. Le groupe se présentait un par un, tandis que pour ma part, je restais de mon côté. Je ne comptais pas rester toute ma vie avec eux, alors à quoi bon faire des présentations inutiles qui nous prenait juste du temps. Avec ma main, je remontais mon col, cachant Syl des yeux des nouveaux. Mes yeux scrutaient les bâtiments proches, espérant ne pas voir débouler une armée de soldats à nos trousses. C’était calme, pas grand monde dans les rues, et surement encore moins de guerrier de la marine.

Vers ou irons-nous avec eux ? A part de nouveau problème...”disais-je à voix basse.

Vers de nouvelles aventures surement mon Fitz

Je ne répondis que par un soupir. N’y aurait-il donc jamais de repos de cette vie absurde ?

J’avais loué les capacités au combat de l’équipage que j’avais observé là-bas. Malheureusement, j’avais frustré la petite enfant. Quand je l’entendis se plaindre l'émotion de mon visage changea sans crier gare. C’était un mélange de surprise, de tristesse de remords.

Certes, je ne voulais pas décevoir cette petite. Alors je m’en voulais.

- N.. Non ! Excuse moi ! Tu… Cependant, cet enfant me rappelait Kikiri quand elle devait être dans ses âges. Ce fut un léger choc que de remarquer cette ressemblance.

Passant à autre chose l’homme dragon qui était leur capitaine m'interpella. La petite, elle, soulageait sa frustration en mangeant un bonbon que le mammouth lui avait offert.
Pour le balafré, je n'étais pas quelqu’un de mauvais. Il disait croire en son instinct. À vrai dire, je me retrouvais dans son regard. Il semblait dégager comme une aura… Quelque chose que l’on partageait. J’avais déjà ressenti ça, dans le passé. C’était comme si lui aussi avait vécu comme un gladiateur. C’était très perturbant.
Il accepta de me compter parmi eux, je devais tout de même leur prouver qu’ils pouvaient me faire confiance.
J’étais heureux ! Devais-je donc déjà l'appeler Capitaine ? Comme pour leur montrer que je n’avais pas besoin de me cacher d'eux, que j'étais honnête. J'accroche à ma ceinture mon masque en cuir, faisant comprendre que je n’allais pas le remettre. Le capitaine me dit avec un sourire de fierté qu'en effet, il possédait un bateau !

- Merci, si vous avez la moindre question, j’y répondrais. Cependant, vous avez raison, nous ferions mieux de quitter l’île.

Tout le monde ici, avait hâte de mettre les voiles. Et je les comprenais ! Moi non plus je n’avais pas envie de croiser le chemin de la marine. Nous avions alors pris la route vers le bateau du Capitaine. Sur le chemin, je restais proche du Dragon, car il semblait être celui qui avait le plus confiance en moi. Le zombi lui, semblait toujours aussi remonté contre moi, cependant, il ne s’était pas apposé aux propos du Capitaine.

- Tu sais, j’ai vu tes œuvres sur-le-champs de bataille ! Je m’excuse pour tout à l’heure, tu es bien une artiste. Fis-je à la petite fille qui me rappelait Kikiri.

Au bout d’une vingtaine de minutes de marche, j'aperçus le navire ! J’attendais déjà très heureux, car ayant été adopté par un charpentier, j’avais grandi avec les bateaux et j’adorais ça ! Quand le capitaine dévoila le nom de ce bateau, je fus comme un enfant. “Le Rex !” Oui, c’était bien là le genre de bateau sur lequel je m'imaginais voguer quand j’étais plus jeune. Il faut croire que j’étais resté un grand enfant pour autant apprécier cette proue. J’en avais des étoiles dans les yeux.

Mon épopée. Non… L’épopée de la Meute Ardente était sur le point de commencer !!

Y'a un Doc dans la ville ?

Le balafré avait le sourire aux lèvres, il ne le quittait pas. Cela faisait bien longtemps que son sourire ne s'était pas dessiné aussi souvent en si peu de temps. Cependant ils avaient tous raison, il fallait s'en aller au plus vite de cet endroit, s'ils ne voulaient pas que la marine les rattrapent. Passant sa main droite dans le dos de Régis, il empoigna son col et le souleva aussitôt pour le mettre sous son bras, se mettant ensuite à avancer vers le navire, tandis que le jeune noble bougonnait à voix basse en croisant les bras pour manifester son mécontentement.

- La courtoisie n'est pas l'une de tes qualités hein. Aller, on s'en va maintenant. Dit-il sèchement, alors que son visage reprit cette expression impassible qui était la sienne.

Faisant signe à toute la troupe de le suivre, ils montèrent tous sur le REX. Une fois à bord, il lâcha le râleur et se dirigea aussitôt vers la cabane se trouvant à l'autre bout du pont. C'est alors qu'une créature reptilienne à l'allure de dinosaure, se profila hors de la cabane, se dirigeant vers le borgne, avant de baisser la tête pour venir la blottir contre lui.

- Et voici le dernier membre de notre meute, Trancheur. C'est un Tranchodus-rex que j'ai recueilli sur l'île d'Antiquias, à la fois mon meilleur ami et mon confident. N'ayez crainte, il est tout à fait docile, même si son apparence pourrait suggérer le contraire. Ah et oui, j'y pense pour le coup, il serait temps que vous le sachiez tout de même. Notre équipage, se nomme La Meute Ardente. Dit-il en levant les yeux au ciel, afin qu'ils en fassent de même, et puissent voir leur pavillon flotter majestueusement. Et vous en êtes tous désormais, des membres de cette meute. Même pour les plus récalcitrants. Ajouta-t-il en lançant un bref regard taquin à Fitz. Mais trêve de bavardage. Je vous laisse suivre Luna, elle vous montrera où vous dormirez et le reste du navire. Profites-en pour déposer Sixnine sur un lit Glorim, qu'il finisse de se remettre de ses blessures. De mon côté, je vais préparer notre départ avec l'énergumène.

Au cour des dix minutes qui suivirent, Luna effectua une bref visite du vaisseau aux nouveaux membres de l'équipage. En effet, ils n'avaient pas tellement le temps, pour ce genre de mondanité, ils découvriraient tout ça en mer, car leurs ennemis étaient sans doute à leur trousse. Impossible qu'ils laissent partir les responsables de la destruction du centre-ville, comme si de rien était.
Régis s'attela à remonter l'encre avec vigueur, tout en chantant une chanson en l'honneur de la meute. Pendant ce temps, Ryuma alla dans la réserve, pour faire le compte des vivres selon ce dont ils auraient besoin pour leur traversée. Juste de quoi faire, il y avait de quoi manger, boire et quelques vêtements collectés jusqu'ici. Quand il eu finit et qu'il se retrouva sur le pont, les autres l'attendaient, il était temps de partir. Après un bref moment de discussion pour savoir qui savait faire quoi pour distribuer les rôles à bord, le balafré passa devant eux et monta sur le pont supérieur, où se trouvait le gouvernail, l'attrapant de la main gauche, et levant le poing droit en l'air.

- L'heure est venu ! L'heure pour la meute de partir à l'aventure ! Découvrir le monde et ses secrets ! Sans oublier.. Il est l'heure pour nous d'être libre comme l'air !! Régis ! Tombe la grand voile ! Nous partons pour Grand-Line les amis !!

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Ne métamorphosant que ses poumons pour ceux de sa forme draconique, le borgne souffla sur la grand voile, afin d'aider le navire à s'élancer plus vite. Puis enfin, le REX se mit à voguer, s'éloignant de la rive rapidement vers l'inconnu et la découverte.
Prépare toi Grand-Line, car la meute arrive.

Sujet: Re: Y'a un Doc dans la ville ? (pv la Meute Ardente)

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