Nous somme la meute [PV/Mariane, Glorim et Fitz]

Nous somme la meute

Le trou noir, tout s'est passé très vite. La bataille faisait rage, la ville était à feu et à sang, puis plus rien. Sauf peut être. En effet, il y avait cette femme, la marraine de la mafia, elle avait débarqué de nul part et lui avait envoyé un talon aiguille au visage recouvert d'une matière étrange. Et ce fut le néant, la perte de connaissance. Un bon coup, bien placé dans la tempe, et s'en suivit le court-circuit, l'évanouissement.
Lorsqu'il revint à ses esprits, sa paupière gauche se souleva, pour laisser éclore son œil, dont la pupille se met à bouger dans tous les sens, comme si la lumière présente dans la pièce perturbait la vision du borgne. Une fois que son regard eu retrouver ses pleines capacités, il fit le tour des environs pour savoir où il se trouvait. Il s'agissait d'une pièce vide avec des murs en pierre, sans doute des décombres de la bataille. Mais ce n'était pas le plus important, trois personnes se trouvaient également autour de lui. Il reconnu Mariane, Fitz et Glorim. Chacun d'eux l'observait avec insistance, comme s'ils attendaient qu'il se passe quelque chose, c'était étrange. Par ailleurs, c'était bien en étant Ryuma qu'il s'était réveillé, les observant à tour, l'un après l'autre. Puis il vint une réflexion. Serait-ce eux qui l'aurait sauvé après qu'il eu perdu connaissance ? L'évacuant du champ de bataille, pour le mettre en lieu sûr, dans ces ruines ? Impossible, il ne savent pas qui il est. Et si comme il pense, Ryuji a créer des problèmes, ils en ont sûrement fait les frais. Alors peut être voulaient-ils se venger ? S'occuper de lui à l'abris des regards ? Mais cette idée s'estompa instantanément, lorsque les trois acolytes se mirent à le ruer de questions. Lui demandant s'il allait bien, comment il se sentait, s'il avait recouvré ses esprits. La petite fille semblait même paniqué, sautillant autour de lui avec frénésie. Le regard du borgne s'adoucit donc, baissant la tête légèrement en soupirant.

- Alors vous m'avez vraiment secouru..? Moi qui vous ais causé du tort.

Suite à ces mots, il posa sa main droite au sol, afin qu'elle l'aide à se relever. Une fois debout, il les fixa brièvement en esquissant un léger sourire. À ce moment précis, il pensait à Luna et Régis. Tout comme ces deux la, ses trois compagnons avec qui il avait combattu, faisaient preuve d'attention et de compréhension à son égard. Surtout après l'apparition de son alter-ego. Ils étaient de bonnes personnes, en qui il pourrait confiance. Il était heureux d'avoir trouver d'autres individus avec qui il pouvait se sentir bien. Ainsi, il fini par venir apposer sa main droite à son torse, en guise de remerciement, tout en se penchant légèrement en avant, en signe de respect solennelle. Puis il se redressa en se décalant de biais vers la sortie de la pièce.

- Suivez moi, j'ai des personnes à vous présenter.

Effectivement, il avait l'intention d'organiser une rencontre ces trois là et ses deux membres d'équipage. Il était certain qu'ils s'entendraient très bien, et puis il n'avait pas envie de les abandonner tout de suite, il voulait aussi passer un peu de temps avec eux en dehors des tensions d'une bataille.

Nous somme la meute [PV/Mariane, Glorim et Fitz] Sans_t10

Fitz vs Joey

La guerre était finit, mettant dans un sale état la ville quand laquelle ils logeaient, Syl et fitz. Carlotta avait survécu à l’attaque du groupe, bien qu’ils eussent coordonné leurs approches. Qu'importe maintenant, carlota avait fui après la grande révélation de cette bataille. Malgré tout, victoire ou défaite, cela n’importait que peu Fitz, ce qu’il voulait, c’est son argent. Le dragon s’était écroulé après le brusque arrêt de toute offensive et ce fut le mammouth qui c’était occuper à le récupérer et à fuir avec la gamine. Fitz les avait suivi par instinct, san comprendre pourquoi. Il devait savoir que sa survit dépendait un peu d’eux, malgré qu’un homme pouvait exploser en un énorme dragon pas très commode. Sur le chemin il avait retrouvé Syl, sa princesse, son soleil à lui. Tout le long du combat, ses pensées étaient tournées vers elle. Il s’inquiétait, peur de ne plus pouvoir la revoir, ou de la retrouver morte, tuer par des fous. Elle lui avait posé mille questions, cependant, il était bien trop fatigué de toute cette agitation et de suivre le groupe. Il promit à la petite fée des réponses quand celui-ci sera reposer loin de tout problème et reposer.

Ils se retrouvèrent tous ensemble à l’intérieurs d’un immeuble encore habité par des habitants de Baterilla. Le groupe pu rentrer dans un appartement vide, ses derniers occupant avait dû fuir la guerre. Fitz tenait les murs, il ne connaissait personne. La lance bien en évidence sur sa gauche, et en arrières des trois. Syl était nicher au creux de son cou, cacher derrière le col de son manteau, à l’abris du froid et des regards. Le soldat ne pouvait leurs faire confiance, certes, il avait combattu le temps avec eux, mais pouvait-il leur faire confiance ? Il y avait l’autre endormis, ils attendaient tous qu’il se réveille, avoir des explications sur son comportement. L’autre grand poilu pouvait se transformer à tout moment en cette immense créature. Pour finir, cette gamine, Fitz n’avais aucune idée de ce qu’elle faisait ici, pourquoi une môme trainais avec ces énergumènes ? Ces deux-là en tout cas conversait entre eux. Le défigurer restait toujours à l’écart, ne s’immisçant pas dans leurs échanges.

Puis le borgne se réveilla. D'abord en douceur, regardant de son seul œil le décor, il devait probablement se demander où il était, il nous observa ensuite, chacun notre tour, il semblait être surprit de notre présence . La gamine et le mammouth était heureux de le voir se redresser, l’accueillant presque chaleureusement, mais notre pirate, Fitz, ne se réjouissait pas autant qu’eux. Il attendait des réponses aux attaques du dragon, ils auraient pu tous y passer, surtout la petite. Le reptile remercia le groupe de l’avoir aidé. Fitz n’avait pas fait grand-chose, tout le mérite revenais aux deux autres. Ryu demanda par la suite de le suivre, où ? Seul lui le savait. Fitz avait besoin qu’on éclaircisse la chose avant de partir dans un autre lieu inconnu.

Te suivre ? Après tout ce qui s'est passé ? Répondit fitz, chacun pouvait déceler son agacement. Un blanc s’en suivit, à peine quelque seconde avant qu’il ne reprenne. La gamine, je n’aurais pas été là elle serait dans un sale état aujourd’hui, je me suis retrouvé mêler à vous pour combattre la marine pour enfin de compte me protéger de toi. Le ton montait, il relevait la tête, son regard dur braqué sur le coupable, Ryuma. Je ne sais rien de vous, rien de toi surtout, alors quoi ? On doit te suivre sans aucune explication ? Je me fous de la raison de votre présence à cette guerre minable, ce que je veux savoir c’est pourquoi on devrait te suivre alors qu’il y a peu tu nous attaquais sans distinction avec les véritables adversaires ? Fitz prit en main sa lance et sous l’énervement, pointait le pique droit dans la direction du dragon. Dois-je te considérer comme un ennemi et combattre pour notre survie ou bien dois-je te faire confiance aveuglement ?

Syl, sentit que quelque chose n'allait pas. Elle commençait à tirer sur sa peau morte mais fitz était trop tendu pour sentir quoique ce soit. Un faux pas de Ryuma et fitz était prêt à bondir, protégeant la vie de Syl, et la sienne de lui.

Nous sommes la Meute

La bataille de Baterilla était terminée, beaucoup trop rapidement à mon goût. J'avais même pas réussi à frapper Carlota, cette femme ayant réussi à esquiver mon coup, mais le plus important n'était pas là. Au final, notre ennemi de départ avait pris conscience que nous n'étions pas contre eux, et la soldate qui avait failli me faire très mal avait stoppé le combat en donnant l'ordre de tout arrêter. Le seul problème était que Ryuma, dans son état, n'avait pas réussi à éviter le talon de la mafieuse, et alors que tout s'arrêtait, lui tombait du ciel dans un grand fracas, inconscient. Il reprit sa forme humaine rapidement, comme un signe qu'il n'avait plus de force. Je ne réfléchissais pas et fonçais vers lui, espérant qu'il n'avait pas été tué. Heureusement, il respirait encore, mais pour combien de temps ? Toujours sous ma forme animale, j'enroulais son corps à l'aide de ma trompe, et le posais sur mon dos. Je regardais Mariane, qui semblait plutôt en forme, et l'homme qui l'avait protégé dont je ne connaissais pas le nom.

“- Je ne sais pas ce que vous comptez faire, mais déjà, bravo et merci pour votre aide, surtout toi, je te le redis, merci d'avoir protégé Mariane. Maintenant que la guerre est finie, et bien que je ne le connaissais pas avant d'arriver ici, je ne peux pas le laisser ici sans rien faire. Je pense aussi que ce serait bien que vous m'aidiez à le soigner, parce que je suis pas médecin, j'y connais même rien dans ce domaine. Je peux le transporter sans problème, mais il faudrait qu'on trouve un endroit au calme. J'ai vu un bâtiment à l'abandon un peu plus loin, s'il n'a rien de grave, ça va le faire.”

J'avais pris la décision de demander à Ryuma de l'accompagner s'il se remettait sur pieds, je ne pouvais donc pas l'abandonner sans essayer de le remettre sur pied. On s'était bien entendu pour ces missions, et j'étais persuadé que cette entente était réciproque.

Après avoir trouvé un appartement vide et avoir déposé le dragon dans un lit, il ne restait plus qu'à attendre. Je remarquais que l'homme au visage étrange restait en retrait, mais qui pouvait lui en vouloir ? Il s'était retrouvé avec nous dans le feu de l'action et n'avait pas réellement pu discuter avec nous. Pendant cette longue attente, je fis ce que je faisais de mieux, je sortis des bonbons et en proposais à Mariane qui, je le savais maintenant, les adorait. Il fallait d'ailleurs que je refasse un stock avant de partir, je ne savais pas si j'en retrouverais si facilement. Nous étions tous silencieux, hormis les *Slurp* provoqués par le léchage des sucettes. Et enfin, la délivrance. Ryuma se réveillait après plusieurs heures de convalescence. Je m'approchais du lit, un grand sourire aux lèvres.

“-Hey, tu vas mieux ? C'est fini la crise ? Tu veux des bonbons ?”

Le dragon semblait bien plus serein qu'auparavant, et il ne se dégageait aucune onde négative de son corps, signe que sa crise était passée. Même si je n'avais toujours pas compris pourquoi il était devenu fou pendant la guerre, je me disais que ce n'était pas vraiment mon problème, et que le pirate en parlerait lorsqu'il s'en sentirait capable, mais l'homme qui ressemblait à un mort-vivant n'était pas tout à fait de cet avis et le fit comprendre en demandant pourquoi il devrait suivre Ryuma, mais avec un franc-parler et une intonation qui démontraient sa colère. En un sens, il n'avait pas complètement tort dans ses propos, mais il s'emballait un petit peu, après tout, le pirate leur avait juste dit de le suivre pour les présenter à d'autres personnes, pas plus. La tension montait d'un cran dans la pièce, et même moi qui ne m'énervais pas facilement, je commençais à ressentir de la colère. Ça devait être la journée passée à se battre et la fatigue accumulée. Je regardais d'un air méchant l'instigateur de la tension présente qui pointait maintenant son arme en direction du dragon.

“-Bon, on va se calmer tout de suite ! Okay, tu as sauvé Mariane pendant la bataille, mais je ne te permets pas de pointer ton arme sur qui que ce soit ici ! Je comprends ton énervement, mais ce n'est pas comme ça que tu auras tes réponses ! Si vraiment tu veux te battre, je suis ton homme, mais tu ferais mieux d'écouter ce qu'il a dit, il veut nous présenter à des personnes, tu le suis si tu en as envie, sinon, adieu mon petit ! Il ne t'a pas mis un couteau sous la gorge, non ? Moi, j'ai envie de voir ce qu'il a à proposer, donc, on va tous se calmer et sortir sagement de ce bâtiment. Et je peux te dire que tu as de la chance, je me suis beaucoup calmé ces derniers temps, tu serais déjà mort !”

Tout en parlant, je m'étais positionné de façon à me retrouver entre Ryuma et le mort-vivant de façon à lui faire comprendre qu'il devrait d'abord me frapper avant d'atteindre le dragon. Fitz se trouvait désormais face à un homme passablement énervé de 4 mètres de haut. La seule qu'on avait pas encore vraiment entendue était Mariane, réussirait elle à faire baisser la tension ? Et Ryuma ? Parviendrait-il à unifier cette bande de bras cassé ?

Enfin, mon œuvre arrivait à sa fin et je devais avouer que ce n'était pas sans mal! attentive à ce qui se déroulait tout autour de moi, je scruter la direction que prenaient mes loups, prêt à se saisir de leur cible. Puis, avant de lancer mon attaque final, je m'assurais également que mon serpent transmettait bel et bien le message que je lui avait remis pour Glorim. Voyant que tous se déroulait comme prévu, un sourire diabolique naquit au creux de mes lèvres, montrant toute la satisfaction que je prenais au combat. Alors que je me préparer à exploser cette mégère et une bonne partie qui l'entourée, ainsi que cette femme sushi ambulante, le talon aiguille de l'allumeuse continuait sa route vers le reptile cracheur de flamme qui était toujours dans sa démence. D'ailleurs, l'étrange matière qui l'entourait suscitait toujours mon interrogation. Je ne savais ce que c'était et j'aimerais pourtant bien en connaître l'origine ainsi que tous ses secrets! Seulement voilà. Mon sadisme naissant fut très vite stoppé quand la marraine de le pègre esquiva sans aucun mal mes trois loups. Je ne comprenais pas?! Comment avait-elle fait alors que j'avais l'avantage de la surprise. Elle se retrouvait face à un pachyderme poilu qui allait lui foutre une trempe et mine de rien la demi sirène qui avait enfin finie par comprendre que si elle ne se mettait pas de notre coté, elle allait à son tour passer un sale quart d'heure. Tous fut stoppé rapidement et je n'avais pas eu l'occasion de casser tout ce qui m'entourait… Déception.
Mais, bon, l'escarpin lui avait continuait sa course et avait finit par atteindre le dragon qui a cet instant, tomba dans les vapes. Une sorte de KO technique. L'étrange aura que le talon dégageait devait en être la cause. Cette étrange lueur caché bien de mystère que je chercherais à déceler.
Comme tous les autres, je me hâtais de rejoindre Glorim et Fitz qui tout deux allaient secourir Ryuma. C'est sans perdre un instant que Glorim le saisissait avec sa trompe pour l'emmener en lieux sur. Prêt de nous se trouvait un immeuble, qui contre toute attente avait réussi à résister au déferlement des enfers. Ce dernier était parfait!

Une fois au calme, nous regardions tous le borgne en chien de faillance attendant qu'il se réveil, sauf peut-être l'homme aux allures de zombie. Il était bel et bien avec nous, cependant son regard était différent… Je le regardais soucieuse. Il m'avais sauver la vie durant l'océan de flamme et, je n'avais pas encore eu le temps de le remercier. Une fois tous ça fini, j'irais lui parler!

Enfin la belle au bois dormant daigna ouvrir le seul œil qui lui restait. Il va sans dire qu'un soulagement se ressentait clairement chez moi et Glorim. Sa pupille s'affolait et bougé dans tous les sens, surement agressée par la lumière après toute ses heures de néant. Un brouhaha général envahissait la pièce, lui demandant si il allait bien, lui racontant les évènements guerroyant qu'il avait loupé, puis je revenais encore sur son état de santé heureuse de voir que malgré tout il était encore en vie!

Il prit la parole, des mots simples. En même temps pourquoi chercher compliqué? Ryuma nous remerciait et nous invitait simplement à le suivre, afin de nous présenter des personnes. Pour ma part, mes yeux commencèrent à scintiller! Je n'avais rien d'autre à faire et surtout, que serais-je devenu sans eux? J'étais là, sur cette île seule. Et je survivais de vol à la tire sur les étales et de fruit trouvé sur les arbres. Donc pour moi, c'était un sacre que je ne refuserais pas. J'allais très vite redescendre quand le sausie d'un des figurants de Thriller lui, s'emporta. J'écoutais attentivement ce qu'il avait à dire. Même quand se dernier évoqua son questionnement sur ma présence ici et avec eux. Ca m'énervait mais bon, nous n'étions pas ici pour ça. Puis il pointa sa lance vers Ryuma
Le géant poursuivit la suite de l'entretien avec Fitz. Le ton commençait à monter et pourtant, le mastodonte s'interposa entre la pointe de la lance du zombi et l'homme dragon. Je pouvais entendre chaque argument, il avait eu peur serte. Mais est-ce une raison valable pour s'entre tuer maintenant? Le mammouth avait mener l'action que j'aurais faite volontiers, me poster dans le champ d'action du zombi. Mais il me restait mon temps de parole à saisir :

- Bon et STOP, ça commence à bien du suffire tous les deux d'abord. L'principal c'est que Ryuma bah, y va bien! Puis comme te l'a dit Glorim, il nous proposait juste de venir hein! Donc si tu veux pas bah t'est pas obligé, il t'as pas prit en otage. Après tout, ta raison, vas-y, prend les d'vant, avec tous les méchants là dehors, tu nous ouvrira le passage! tu dis qu't'a faillis mourir a cause de lui mais t'était bien content de nous trouver quand même d'abord aussi hein! Puis, hein, d'abord, si vraiment on aurait était contre toi, bah tu serais d'jà mort d'abord, Hein c'est vrai les gars?! Ma voix se sentait tremblante. Surement à cause de l'émotion. Il fallait avouer qu'après tous ces récents évènements, la pression commençait à s'évacuer, puis je repris. Personne t'oblige à rien, mais y a eu d'jà beaucoup de mort et d'blessé pour aujourd'hui, j'pense que ça suffit hein. Moi en tout cas j'accepte la proposition de Ryuma, j'ai envie de rencontrer ses amis d'abord. Allez Glorim, arrête, ça sert à rien...

J'approchais du grand Glorim, saisissant son index de mes petite mimine. Mes doigts minuscules comparaient a sa main, englobé à peine la moitié de son index d'ailleurs. Une caricature plutôt amusante si on en oubliait la situation tendue dans laquelle on se trouvait actuellement.

Nous somme la meute

Nous avions là un exemple parfait du manque civilité de Ryuma. Il avait beau être quelqu'un de sociable, il n'en restait pas moins un individu ayant du mal à mesurer la graviter de ses actes, à cause de son trouble dissociatif de la personnalité. Ce qui l'obligeait, à partager sa conscience avec une entité dénuée de compassion et de considération envers son prochain. Mais malgré cela, il restait quelqu'un d'honorable, ne désirant que faire le bien autour de lui s'il en a possibilité. Alors, lorsque le jeune homme à la peau cadavérique s'énerva, avant de pointer sa lance vers le borgne, il ne fit que soupirer de déception en baissant la tête, tel un enfant se faisant gronder après avoir fait une bêtise. En effet, il se sentait coupable, ce gars la avait raison, ils n'avaient aucune raison de le suivre. Surtout si l'on prend en compte le fait, qu'à cause de lui, ils ont faillit être gravement blessés, voir pire.
Par ailleurs, contre toute attente, Glorim s'interposa et monta sur ses grands mammouths, vraisemblablement en colère, à cause des paroles et du geste de Fitz. Il se mit à argumenter sur sa façon de pensé en ce qui concernait la situation et les actes du zombi. D'une certaine façon il n'avait pas tort, le balafré ne les avaient pas menacés et leur avait simplement demander de le suivre. La tension était palpable, une atmosphère pesante s'installa, alors que le colosse à la chevelure blonde et le propriétaire de la lance se fusillaient du regard.

Mais ce n'était pas fini, la petite fille, restée en retrait jusque là, fit son entrée au cœur de cette scène. S'en suivit une tirade destinée à manifesté son mécontentement, elle semblait très frustrée et agacée par ce qu''il se passait. Par ailleurs, elle semblait d'accord avec ce qu'avait dit le barbu un peu plus tôt, insistant sur le fait que si Fitz ne désirait pas venir avec eux, c'était son choix. À côté de ça, Mariane avait semblé exténuée lorsqu'elle s'était exprimé, sans doute à cause de tous ces rebondissement qui avaient eu lieu. C'est vrai qu'aucun d'entre-eux ne s'était reposé depuis le début de cette guerre. Ryuma aussi, commençait à sentir la fatigue prendre possession de son corps. Son souffle n'était pas haletant, mais il se sentait obliger de respirer doucement, afin de ne pas s'épuiser de trop, c'est pour dire. Quoi qu'il en soit, il choisit donc de se laisser tomber au sol, prenant une position assise et en tailleur, se mettant à croiser les bras tout en fermant sa paupière, devenant muet un bref instant, comme s'il s'était assoupi. Mais il n'en était rien, le borgne ne faisait que reposer son corps du mieux qu'il pouvait, en dehors du fait qu'il s'était immobiliser afin de s'expliquer à ses interlocuteurs. Ainsi, il prit la parole.

- S'il vous plaît..ne vous disputez pas à cause de moi..Tout est ma faute..La colère de ce jeune homme est tout à fait légitime..je suis coupable de ce dont il m'accuse..et en assume entièrement la responsabilité..Je crois..que je vous dois des explications.. Dit-il d'un ton calme avant de continuer Je suis atteint..d'une certaine pathologie..depuis mon adolescence..sans doute même depuis ma naissance..mais elle ne s'est déclenchée qu'à cette période alors..Mais passons..Je souffre de ce que l'on appelle..un trouble dissociatif de la personnalité..en d'autres termes..je partage ma conscience..avec un alter-ego..se trouvant à l'exact opposé..de ma personnalité..ainsi que de mes convictions..Il m'as dit un jour..s'appeler..Ryujin..se qualifiant de faucheuse au sens propre..Ses seuls motivations..sont le chaos..la destruction..et la mort..il n'existe que pour cela.. Il fut coupé par une toux grasse, sans doute dû à la poussière présente dans la pièce, mais se dépêcha de reprendre En temps normal..c'es moi qui contrôle ce corps..que vous avez en face de vous..à cet instant..Mais..dès que je suis envahis..par des émotions négatives..tel que la colère..la frustration..ou encore la peur..la barrière que je maintient dans mon esprit..perd de son efficacité..et c'est là qu'il obtient la possibilité..de prendre le contrôle..Croyez moi..je lutte chaque jour..depuis mes 15 ans..contre cette bête..Je cherche sans cesse..la force de lui tenir tête..c'est une épreuve à chaque seconde qui passe..Je suis en perpétuel duel avec lui en mon subconscient..J'ai même tenté de trouver un moyen..pour le faire disparaître..mais sans résultat..il fait partit de moi..malheureusement..J'ai fini par me dire..qu'il doit être..une facette de ma personnalité..que mon esprit a toujours voulu..garder enfoui..mais qui a été réveillé lors de mes plus jeunes années..à cause d'une période sombre de mon existence..

Lorsqu'il eut fini, sa paupière se souleva de nouveau, laissant son œil les observer chacun leur tour, avant de se relever. Il s'approcha doucement de Glorim, venant poser sa main gauche sur l'épaule droite du barbu, en lui lançant un regard bienveillant, comme pour lui faire comprendre que ça irait. Sans oublier d'adresser un léger sourire empathique à Mariane. Puis, il s'avança un peu plus, pour se présenter face à Fitz, se positionnant volontairement, de façon à ce que la pointe de sa lance se retrouve à sa gorge. Le balafré plongea son regard dans le sien, laissant émaner un mélange de tristesse, de compréhension, et de compassion.

- Tu sais..ils ont raison..je ne te force à rien..si ton souhait..est de partir de ton côté..alors qu'il en soit ainsi..tu es libre de tes choix après tout..Mais au moins..maintenant tu sais tout..Ce qu'il s'est passé..est clairement le fruit..de mon manque de contrôle..et j'aurais pu vous faire beaucoup de mal..je n'ai aucune excuse..Mais je tiens à tous vous demander pardon pour cela.. Ajouta-t-il en se retournant vers le barbu et la petite fille également, avant de se recentrer sur Fitz Par ailleurs..si je vous ais proposé de me suivre..afin de vous présenter certaines personnes..c'est parce que je vous suis tous reconnaissant..sans vous.. je serais peut être en prison au moment où nous parlons..ou même mort..nul ne le sait..Quoi qu'il en soit..je suis bien là..libre et vivant..et cela..grâce à vous..que tu le veuille ou non..directement ou indirectement..Donc pour ça..oui..je serais heureux de poursuivre ma route avec vous..afin de vous rendre la pareille chaque jour..à chaque instant..Pouvoir prendre soin des vies qui ont sauvées la mienne..et avoir la possibilité de vous protéger du mieux que je le peux..Puis..pour être tout à fait honnête..j'ai besoin de personnes comme vous auprès de moi..La présence de gens biens autour de moi..m'aide à tenir le coups..et à apprécier cette existence infernal que je mène..Mais je le répète..libre à toi..En tout cas..merci pour tout si tu nous quitte.. Termina-t-il en esquissant un léger sourire sincère, tout en lui tendant sa main pour serrer la sienne.

La meute

Fitz menaçait de sa lance le dragon qui gardait forme humaine. Il lui avait une chance de s’expliquer, mais au lieu de ça il se retrouvait face à son camarade, le mammouth qui lui aussi n’était pas présenter sous cette forme. Il le remercia pour avoir sauvé la gamine. Le balafré connaissait maintenant son nom, Marianne. Le poilu se mit entre la lance te la cible de Fitz. Le zombi ne pouvait s’empêcher de le fixer avec rage, qui était-il pour se mettre sur sa route ? Il voulait des réponses, que le lézard rende comptes de ces gestes. Le barbu se proposait pour un combat, venait-il vraiment de le faire ? Fitz serrait la hampe de son arme de toute ses forces, la mâchoire crispée sous la colère. Des idée folles et dangereuses défilait dans sa tête, une petite voix lui disait de le faire, de ne pas se laisser humilier de la sorte par un inconnu incapable de voir les faits. Fitz l’écoutait attentivement et pris sa décision rapidement, il allait embrocher son ennemie, mais avant de faire le moindre geste annonciateur, la petite mis son grain de sel dans cette histoire. Elle aussi ce m’était à aboyer de sa voix enfantine mais elle restait tout de même une gosse, l’intonation de sa voix...à sa vue, Fitz prit sur lui du mieux qu’il pouvait, il voulait éviter un bain de sang en sa présence. Il allait lâcher l’affaire quand le borgne remercia les deux intervenants et fit face à l’ancien soldats et prit à son tour la parole. L’intonation de sa voix était hésitante, réfléchissait-il ses paroles avant de nous en faire part ? Redoutait-il la moindre erreur pouvant déclencher une bataille entre ses deux-là ? Le zombie n’en avait cure de tous ses questionnements, le feu de sa rage s’embrassait de nouveau en la compagnie du dragon. La main de Fitz s’était retrouvée prêt de son corps. Quand il remarqua ce détail, Il s’empressa de la relever pour tenir à distance sa cible, il ne lui faisait toujours pas confiance.

Le grand gaillard parlait à Fitz, cherchant à s’excuser pour ses actes et à lui faire comprendre la raison de ses méfaits. Tout cela marchait comme de fausse excuse aux oreilles du monstre qu’était devenu physiquement Fitz, mais son histoire, celle du gros lézard, avait pincer brièvement le cœur du soldat déchu. Il ne pouvait que le comprendre. Il lui arrivait la même chose dans ses songes, voyant son ancien père chaque nuit le hanté. La petite voix dans sa tête revenu aussitôt. Elle lui susurrait des mots, ceux que fitz voulait entendre. “des prétextes” ou encore, “ il cherche à se dérober, fuir ses responsabilité”. Il reconnut la voix de son paternelle dans celle-ci. Il fut prit dans un terrible ouragan interne. Il n’entendait plus que lui et sa vision était devenu opaque, n’apercevant plus que l’homme dragon, le reste était flou, obstrué par une tempête sombre, ne laissant filtrer que de vague silhouette. Les souvenirs de son combat contre son père refirent surfaces instantanément, avec ceux-ci les remords. Fitz utilisa son autre main pour se cacher la vue, espérant peut-être cacher la présence de son ancêtre qui se tenait maintenant prêt de l’homme borgne, mais Fitz avait beau cherché à l’esquiver, il ne pouvait se rendre muet à ses dires. “J’ai fait de toi un homme et tu oses boire ses paroles comme une nouveau née affamé” lui disait-il. Chaque mot soufflait sur le feu de sa colère, chaque mot était une tempête de rage qui ravivait tous les mauvais coter du mort-vivant. Fitz releva la tête brusquement, il voulait le faire taire, et il ne voyait qu’une solution. Le maudit maintenait fermement son arme dans sa main et recula son bras, au même moment, le dragon tendit sa main à aux balafré.
FITZ” cria une voix inquiète. Il revenu à lui aussitôt. Le regard hagard. Ryu, glorim et Marianne était de nouveau dans son champ. Son père avait disparu tous comme cet excès de frénésie qui l’avait submerger. Syl, sa princesse, apparu dans son regard, le gênant pour voir au-delà.

FITZ ! Criait-elle de nouveau,. Si tu m’oblige à crier ton nom complet tu ne viendras pas te plaindre ! Elle pointait de son petit doigt le soldat, le sien. Tien toi tranquille pour l’instant ! Disait-elle sur le ton d’un ordre. Fitz tenta bien de répondre mais elle le coupa avant même qu’il ne le puisse. Na na na na, tu en as déjà trop dit. Elle se mit sur l’épaule de Fitz, celui-ci fessait la tête, comme un gosse puni par sa mère. La Tontatta se mit face à tous les occupants de la pièce et se présentait.
Vous avez devant vous une princesse, je vous demanderais donc de vous comporter comme il se doit ! Disait-elle la tête haute et les yeux fermer. La princesse ouvrit un de ses petit yeux, elle s’attendait que chacun se prosterne devant sa personne. Elle attendit quelque seconde avant de reprendre.J’ai comme l’impression d’être en présence de gueux sans éducation, bref, c'est pardonné, je vous apprendrais cela en temps voulu.
Fitz soupirait de nouveau. Il s’inquiétait, après tous les efforts qu’il faisait pour la cacher. Il ne faisait confiance à aucun d’eux pour garder le secret.
Ce grand zigoto se nomme fitz, et votre princesse ici présente, Syl. Enchanté tout le monde. Disait la petite fée.

Nous sommes la Meute

J'étais au milieu de la pièce, l'air sérieux et le visage fermé, chose très rare mais qui ne pouvait signifier qu'une chose, je n'étais pas de bonne humeur. En effet, je m'étais interposé entre Ryuma et l'homme bizarre dont je ne connaissais toujours pas le nom, pas que j'ai peur pour le dragon, mais plutôt pour calmer le sauveur de Mariane avant qu'il ne fasse une erreur qu'il pourrait regretter. En parlant de Mariane, elle, elle avait plutôt tenté de calmer le jeu à sa manière, avec sa petite et douce voix d'enfant. Mais celui qui me surpris le plus au final, c'était Ryuma. Au lieu de s'énerver et de voir rouge comme il l'avait fait plus tôt, il parla d'une voix calme et sereine, nous expliquant son réel problème. C'était une maladie grave qui lui faisait péter les plombs de temps à autre, mais il arrivait plus ou moins à la contrôler sauf en cas d'émotion extrême. Le balafré sortit lentement du lit pour s'approcher de nous, me regardant de son seul œil en posant la main sur mon épaule, signe qu'il me faisait confiance, puis il s'approcha de l'homme à la lance.

Il s'excusa, d'un air sincère, de nous avoir tous mis en danger. Moi qui pensais qu'il allait peut-être s'attaquer à notre opposant du moment, il lui demanda pardon et dans la foulée, nous proposa de tous rejoindre son équipage, l'homme au visage abîmé inclus. Ryuma nous confirma qu'il voulait nous présenter ses compagnons, mais surtout, il nous fit un discours qui me donna encore plus envie de le suivre. Mais l'homme au visage étrange ne semblait pas en démordre, il serrait les dents et semblait toujours vouloir planter sa lance dans le dragon. Je voulais lui mettre mon poing dans sa face, mais une petite voix m'interrompit, et qu'elle ne fut pas ma surprise lorsqu'une toute petite personne émergea devant le visage du dénommé Fitz. Quoi ???? Ce n'était pas une naine, non, c'était encore pire, c'était une minuscule personne, avec des traits humains, une voix humaine. Déjà que les humains me semblais tout petit, elle, j'avais même du mal à l'apercevoir J'avais les yeux écarquillés, surpris de cette découverte. Quand, en plus, elle se présenta comme étant une princesse, j'avais du mal à en croire mes yeux. Elle présenta son compagnon avant de se présenter à son tour.

“-Enchanté, princesse. Je suis Glorim, prophète de Xylor, et veuillez pardonner mes manières, mais je n'ai jamais rencontré de princesse, et encore moins de personnes aussi petites. D'où venez-vous ? Comment se fait-il que vous ne soyez pas plus grande, et surtout, voulez vous un bonbon ?”

Je lui tendais une poignée de sucreries, avec un grand sourire aux lèvres. Cette princesse m'intriguait, et je voulais en connaître davantage sur elle, ne faisant passer Fitz qu'au second plan. Je me tournais vers Ryuma, toujours souriant.

"Bon, c'est pas tout ça, Capt'ain, mais moi je dois refaire un stock de bonbons avant de partir. Tu as un navire ? Ou tu veux que j'en construise un ? J'ai pas eu le temps de le dire plus tôt, mais je suis charpentier à mes heures perdues.”

Les événements commençaient à prendre une drôle de tournure. En effet, le pachyderme humain qui pour moi était une montagne infranchissable, se dressait devant l’individu au allure de zombi, et mes paroles n’avaient pas l’air d’avoir percuter des masse là populaces. J’étais donc impuissante devant cette scène, n’arrivant pas à trouver la clé qui ouvrirait peut-être la porte qui noue mènerait à une gloire certaine. Pourtant le mort vivant semblait montrer une persévérance et une détermination hors norme. Glorim lui restait également face à lui montrant clairement qu’il ne lâcherait pas l’affaire.
J’étais donc seul. Les sentiments que je ressentais été mitigés... les larmes commençaient peu à peu à m’envahir a l’idée de voir La famille adoptive que j’avais choisi, se déchirer. A peine nous étions réunis qu’ils voulaient déjà s’entretuer. Il est vraie que malgré moi, cette scène me rappelait la raison pour laquelle maman était partie et pourquoi elle m’avait laissé seule avec ce qui lui avait servi de géniteur. Autant dire que mes sentiments commençaient à noircir ma personnalité faisant émerger la vilaine petite fille en moi. Un remake improvisé qui pourtant m’affectait particulièrement.
Mon regard se tourna ensuite vers Ryuma. Lui qui pour l’instent nous avait réuni et qui, nous avait juste proposé de rencontrer ses amis en plus de rejoindre son équipage. Il est vrai que malgré le peu de temps que je les connaissaient, ils représentaient les seules personnes que j’étais prête à suivre! Le balafré sortit alors un discours d’excuse envers le figurant de "The Walking dead". Justifié ou non, je lui en étais reconnaissante de m'avoir sauvé la vie.

Le brogne était donc devant le colosse et Fitz à présent. Prénom que nous connaissions pas encore. Un nouveau discours émana du chef qui encore une fois était persuasif. D’après les ressentes aventure que nous venions de vivre, il allait sans dire que de toute évidence, je n’avais rien d’autre à faire de mieux que de suivre ces deux hommes. Après tout... je les concéderais comme ma famille, celle que je n’avais jamais eu et que jamais je ne retrouverais... au vue de la situation ma respiration commençait à s’emballer laissant entendre un semblant d’enervement. Pourtant je faisais tous pour rester calme. Mes yeux suivait le mouvement de la discussion et des événements, à l’image de deux joueurs de Ping Pong qui se smarchaient la balle. Que faire... j’en savais fichtre rien. J’étais là au milieu de tous ça, cherchant la solution à cette équation.

Une toute petite personne montra le bout de son nez. Et quand je dis petite, je ne machais pas mes mots. Je la regardait fermement observant et buvant chacunes de ses paroles. Elle était plus sage que l’opposant qui nous faisait face. En revanche, ce que je n’arrivai pas à comprendre, c’est pourquoi elle se manifestait. Maintenant et surtout en se prétendant être un princesse! Jalouse, moi? Oui il était vrai. Non seulement Glorim lui avait proposé des sucreries alors qu’a moi non. C’est donc naturellement et sans annoncer se mécontentement que je pris la peine de m’accroupir devant elle, caressant sa ptite tignasse avant de dire :

toi, t’est une princesse? C’qWa une princesse dit? Tout cas t’l’air mignonne, c’te dit d’être ma coupine? J’sent on vas être coupine hein! Et tu m’apprend à être une princesse à moi?

Tant de question. Il manquait plus qu’une personne. Celle qui prendrait la décision finale. Ça princesse s’emblait avoir choisie sont camp. A lui à présent de choisir le sien. Moi, c’était tous vue :
Sur
moi en tout cas, c’tout vu hein. Je suis Ryuma et Glorim! Vous z’etes ma famille!

Nous sommes la Meute

L'arrivée de la minuscule princesse et la réaction de Mariane avait fait retombé l'atmosphère pesante qui était dans la pièce quelques instants plus tôt. Malgré elle, la petite fille était celle qui m’avait calmé jusqu'à présent. Elle était tellement gentille que c'en était indécent de la faire venir dans un équipage, mais elle semblait prête à tout pour nous suivre, et son regard me faisait craquer à chaque fois. La princesse semblait avoir calmé Fitz pour le moment, et Ryuma avait l'air content de nous emmener voir ses compagnons. Je pris un sucre d'orge dans la bouche, prêt à partir vers le navire de mon futur Capitaine, mais ce fut pile le moment que choisit le borgne pour s'écrouler de tout son poids contre le sol. Mais ce n'était même pas le pire, non, si ce n'était que ça, je ne me serais pas inquiété. Le dragon fut saisi de convulsions violentes, qui ne semblaient pas vouloir s'arrêter. La situation devenait très compliquée, il fallait rapidement trouver une solution.

“- C'est la cata ça ! Quelqu'un est médecin ? Non ? Oh purée, purée, purée…. On fait quoi ? Faut trouver un médecin, vite !”

Malgré mon physique impressionnant, j'avais du mal à gérer la pression, du moins quand ce n'était pas en combat, et là, clairement, je perdais tous mes moyens. Je paniquais et mes compagnons ne pouvaient pas l'ignorer. Je bougeais dans tous les sens, les mains sur la tête, avec un air paniqué. Après avoir fait trois fois le tour de la pièce, une solution me vint à l'esprit. D'un geste, je pris Ryuma sur mon épaule. C'est qu'il était pas léger le bestiau, mais j'étais le seul à pouvoir le porter. Fitz avait l'air fragile et Mariane, ben, c'était une petite fille….

J'étais en train de paniquer, le Capitaine sur l'épaule et sans réellement savoir quoi faire jusqu'à cet éclair de génie. En fait, je connaissais un médecin sur cette île ! Comment avais-je pu l'oublier ? Leroy, cet homme qui m'avait suivi depuis North Blue m'avait dit qu'il savait soigner. Le seul problème était que je l'avais perdu dès notre arrivée sur l'île.

“-Les amis, je connais un médecin, mais je ne sais pas où il est en ce moment, ni même s'il est toujours sur cette île. Mais on a pas vraiment le choix ! Il faut le retrouver ! Leroy sera l'homme de la situation, c'est sûr ! Il doit être dans une taverne ou en train de foutre le bordel, mais si on le retrouve, je suis sûr qu'il fera du bon boulot. Allez, c'est parti ! Tenez, prenez un bonbon pour avoir des forces.”

Sans attendre, je jetais un bonbon dans chaque main, n'oubliant pas la princesse. D'un bond rapide, je passais par l'ouverture de la porte et je me retrouvais dans la ville, suivi de mes compagnons d'infortune. Plusieurs bâtiments étaient détruits, et les soldats étaient si occupés par l'aide qu'ils apportaient aux habitants qu'ils ne nous remarquèrent même pas. Maintenant, il ne nous restait plus qu'à trouver Leroy !

Sujet: Re: Nous somme la meute [PV/Mariane, Glorim et Fitz]

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