Présentation de Nella C. Reed [Terminée]

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 1M77
Poids : 65 Kg
Cheveux : Mi-longs, violacées
Yeux : Violets




De par son apparence, Nella a tout d’une jeune fille banale à première vue. Elle ne fait pas vraiment de folie avec son accoutrement et la façon de se vêtir, elle ne se le permettrai pas. Elle n’était pas du genre à faire dans le grandiose de toute façon. Elle était souvent revêtu de T-Shirt fort classique, aux couleurs chaudes, légères et chatoyantes, comme du jaune généralement, mise en valeur par le soleil de son île natale. Elle se recouvrait ensuite d’une petite veste légère sans manche arborant sa couleur préférée, un violet presque irisé, reflétant une pâle lumière magenta en pleine lumière, un véritable kaléidoscope de sa couleur favorite. Assortis à sa veste, elle portait quelques bijoux sans prétention, mais qu’elle ne semblait pas vouloir quitter, sans doute avaient t-ils à ses yeux une importance sentimentale.  
Voilà qui constituait la majeure partie du haut de son corps, pour le bas de sa tenue, la, elle était toujours assez classique, en fonction du temps, elle portait un pantalon serré noir ou sombre de manière générale, qui collait à sa peau, ce qui lui permettait de garder une assez forte flexibilité au niveau de ses jambes, si il faisait trop chaud pour porter son pantalon, elle mettait alors un petit short, qui laissait entrevoir ses genoux, dans lequel elle se sentait à l’aise, et qui surtout ne gênait pas les mouvements amples et agiles, ce dont elle avait besoin dans sa condition.
Enfin, pour ce qui était des petits accessoires, il y en avait assez peu, mis à part quelques bracelets il n’y avait pas de bijoux, elle n’utilisait rien pour s’attacher les cheveux, qu’elle préférait couper de toute façon, et elle n’arborait pas réellement de style particulier autre que cela. Son apparence vestimentaire laissait présager d’une certaine banalité à première vue. Rien qui sortait de l’ordinaire



Nella a longtemps vécue pour servir ses propres intérêts et seulement les siens en toute circonstance, ayant grandi dans des milieux plutôt aisée, elle a toujours vécu dans un confort qui ne l’avait jamais fait prendre conscience de la misère du monde. Seulement, le jour ou elle à dû poser les yeux sur les autres, elle en est ressortie bouleversée et transformée, vivant dans un désir de respect de l’autre, pour mettre fin à une société que la jeune révoltée estime corrompue. Une société qui l’a envoyée au casse-pipe, destinée à une mort certaine. Elle veut éviter à d’autres qu’elle de subir le même sort, sa vie se dévoue à un principe de sacrifice personnel à partir d’aujourd’hui, elle estime être de son devoir de ne pas laisser une situation comme la sienne se reproduire, ainsi que de limiter au maximum la violence quand on pouvait l’éviter. Déjà car l’objectif des Francs-Marins est avant tout plus scientifique que destructeur, et elle respectait cela.
D’ailleurs, la jeune femme accordait une grande importance à la parole donnée. Or, comme l’une de ses motivations principales était une promesse qu’elle avait faite à sa sauveuse et protectrice, un serment qu’elle à juré, sur sa vie et son honneur de respecter, et quand on proclame un tel serment, il faut s’y tenir, peu importe sa difficulté. Malgré tout, Nella à du mal à ne pas parfois ressentir des envies de replonger dans ces vieux travers égoïstes, en particulier quand elle désire ardemment obtenir quelque chose de matériel, n’ayant eu que peu l’habitude de se voir refuser les babioles qui l’intéressait.
La Franc-Marine vit aussi avec un désir brûlant de revanche contre la société qui l’a rejetée dès qu’elle à voulu sortir du rang et exprimer le fond de sa pensée, elle conserve une forte rancune à l’égard du gouvernement qui ne s’éteindra peut-être jamais vraiment, elle s’efforce donc de maintenir cette rancœur à un niveau acceptable pour ne pas compromettre ceux avec qui elle doit collaborer. Ce qui cependant, peut mener à une certaine brutalité quand elle doit effectivement se battre, son désir étant plus difficile à réprimer sur l’instant, surtout si elle doit taper un agent du Gouvernement Mondial



« Le Gouvernement Mondial, j’avais jamais un tas de merde aussi haut que ça », est l’une de ses expressions préférées, ce qui donne le ton de ses relations avec l’instance gouvernementale en place sur tout les océans. Elle avait passée son temps sur une île sans son influence ou elle était très heureuse, puis, dès qu’elle avait commencée à travailler pour eux, sa vie avait commencée à partir en fumée.  Il y avait comme un lien de corrélation pour elle, et puis surtout elle avait failli mourir pour eux, parce que l’on c’était servi d’elle, et cela elle ne pardonnerait pas à ce système vicié. Elle n’en voulait pas à la Marine, elle avait vu la tête de son supérieur quand il avait prononcé l’ordre, il était encore plus décomposé qu’elle, c’était le gouvernement qui avait donné l’ordre. C’est pour cela qu’il fallait plutôt changer le système. Son schéma de pensée découlait d’une logique, les forces de l’ordre garantissent le respect des lois et des valeurs d’un système, si ce système est en lui-même mauvais, rien de bon ne pourra en ressortir, hors, si jamais l’on fait changer le système pour un plus juste et égalitaire, alors le meilleur de chacun pourra s’exprimer. Ce qu’elle attend du Gouvernement Mondial est donc da mort, pour renaître sous une meilleure forme, qui encouragera les individus à se dépasser eux-même et à collaborer pour créer une société plus juste.




Pour la piraterie, c’était plus compliqué, elle avait été confronté au pire comme au meilleur de la piraterie toute sa vie, les pires pouvaient autant être des personnes honorables que les pires des ordures. Le roi de son pays ayant souvent laisser passer les pires pirates, Nella appris très jeune que la confiance devait être donnée avec parcimonie grâce à eux. Mais la piraterie, c’est aussi une promesse de liberté et de lutte contre le système contre lequel elle est elle-même en lutte, c’est une sorte de funambule pour elle, la corde sur laquelle se tient la piraterie est très fine, trop fine, si ardue de rester sur la corde et de ne pas tomber dans la violence gratuite, cependant, ce qui se tienne sur la corde continuellement mérite tout le respect qu’elle peut leur accorder. Il y a toujours un équilibre à atteindre avec eux. Cependant, quand bien même elle détestait les pirates qui n’avaient pas le sens de l’honneur ou qui entraînait les civils dans leur carnage, jamais elle ne pourrait se résoudre à en livrer un elle-même, elle le laisserait très certainement partir. Elle ne pourrait certainement pas se résoudre à l’abandonner au gouvernement.  



Les Francs-Marins, il était plus intime pour elle d’en venir au raison de son enrôlement, elle avait été éduquée quand ils étaient apparus sur le principe qu’il représentait un mal qu’il fallait corriger dans la société, une sorte de cancer qui se propageait, qui rongeait les cœurs des honnêtes citoyens. Seulement elle en avait vu le vrai visage lors de sa première intervention, quand la seule personne qui l’avait empêchée d’y passer, c’était le franc-marin qui était censé être la brute sanguinaire qu’on lui décrivait. Elle avait depuis lors compris leur besoin de découvrir les vérités que le Gouvernement cachait. Et, même si sa grande ambition était de mettre fin à ce système, le but principal de la Franc-Marinerie était avant tout de découvrir la vérité parmi les illusions, sauf que pour la découvrir, il fallait bien souvent s’attaquer au Gouvernement Mondial, qui faisait tout ce qu’il pouvait pour empêcher les gens de la connaître. Était-ce si terrible ?  Et pour Nella, qui voulait découvrir le secret des Fruits du Démon et leur origine, qu’est-ce que cela allait lui demander de faire tomber ? En tout cas, la jeune femme était prête à tout pour aider ses compagnons, elle voulait que tout le monde, à défaut d’accepter les Francs-Marins, fassent l’effort d’écouter leur message. Car il était digne d’être entendu de tous.

La jeune Nella est né au sein du Royaume Briss, sur South Blue, au sein d’une famille très aisée de marchands, ils revendaient à la noblesse du pays les trésors que les pirates de l’île leur refourguait. Grâce à la politique du roi Marcus Urther, les parents de Nella avaient pu s’enrichir tout en entretenant de très bonnes relations avec la plupart des pirates présents sur l’île. Ils avaient tout d ela famille mafieuse plutôt que de l’honnête famille de marchands en réalité. Ils menaçaient souvent les pirates de leur envoyer la garde aux trousses ou de prévenir la Marine de leur position pour qu’ils se fassent arrêter si jamais ils refusaient de céder à des prix « avantageux » les trésors qu’ils ramenaient de leurs aventures. Pour ainsi dire, soit ils vendaient leurs collier d’or à moins de 1 000 berrys, soit il se faisait arrêter, le choix devait être ardu.

Et c’est dans ce contexte qu’est née la jeune héritière de cet empire marchand, Nella Carla Reed. Souvent abrégée en Nella C. Reed, ce qu’elle trouvait d’ailleurs assez ironique pour une famille malhonnête comme la sienne de lui avoir donnée le nom d’un serment inviolable. C’en était presque devenue une blague dans sa famille. Son éducation fut donc consacrée à la reprise de l’immense empire financier que ses parents allaient devoir lui laisser. Elle était fille unique et n’eut aucun frère et sœur, alors son éducation put entièrement être consacrée aux « techniques de vente et de rachat » de ses parents, et elle acquis très vite une personnalité extrêmement matérialiste, prête à reprendre le flambeau de la même manière que ses parents, elle faisait la fierté de sa famille, toujours prête à arnaquer un petit commerce pour assurer son enrichissement. Elle était tout sauf une fille calme et généreuse, elle était méchante et égoïste. Quand elle voulait quelque chose, ses parents le lui offraient dans l’heure, rien ne lui était refuser. Ainsi elle grandit dans l’opulence, vivant uniquement dans le faste d’une vie d’escroquerie organisée par ces parents. Ce qui mena à son expression fétiche. « Je t’ai battu, mais ne t’en veux pas, j’étais juste trop forte pour toi », personne n’osa lui dire que ce n’était pas vraiment une expression, ni même que au final c’était pas terrible, ou que c’était certainement déjà pris même. Mais personne n’osait la contredire. Il ne fallait pas s’attaquer à la puissante famille Reed. On pouvait facilement se retrouver dépouiller de tout en l’espace de très peu de temps, Nella représentant l’héritage de la famille, elle devait être considérée comme tel par tout le monde, et elle était qui plus est très compétente dans les affaires familiales.Elle comprenait parfaitement les points faibles des gens. Pour autant, elle se savait mauvaise, cruelle, elle n’avait pas vraiment de regret, mais elle se savait méchante. Cependant, peut-être par besoin de compenser, elle discutait beaucoup avec les pirates sans trésors, ceux dont elle était sûre qu’elle n’aurait pas à les détrousser. Du coup elle pouvait apprendre des choses sur le monde extérieur, les pirates qui n’avaient pas de trésors ne la connaissait généralement pas, du coup la réputation de sa famille n’avait pas vraiment cours, tant que ces parents n’étaient pas au courant de ces petites escapades, tout allait bien. Il n’aurait certainement pas voulu la voir se mélanger avec de vulgaires pirates. Sauf que leurs aventures avait un côté qui détendait la petite, elle aurait bien aimé apprendre à se battre elle aussi, ça pouvait aider pour toute action un peu plus musclée qui serait nécessaire pour obtenir ce qu’elle voulait. Elle appréciait l’idée de pouvoir menacer physiquement les pirates, c’était parfois tout aussi efficace que la ruse pour le commerce. D’autant que ses parents avaient vu loin pour elle, elle devait apprendre à se battre, apprendre à être forte, et les pirates venaient d eleur donner l’un des meilleurs moyens d’assurer la surpuissance de la jeune fille, mais ce coup-ci, elle devrait le mériter.  

Un jour, des pirates vinrent sur l’île, tout excité par l’acquisition d’un trésor qu’il savaient estimer à plusieurs millions de berrys, ils tentèrent de ne pas ébruiter de trop leur prise, seulement les informateurs de la famille Reed était les plus efficaces de l’île. Leur acquisition vint aux oreilles du père de Nella, qui se rendit en personne sur les lieux pour savoir de quoi il en retournait. La jeune fille devait avoir environ 10 ans. C’était la plus grande extorsion de cet homme. Réussir à leur arrache run bien aussi précieux… Il faut dire qu’il était venu avec plusieurs gardes du corps qui devait tous faire la taille et le poids de deux gardes de la ville réunis, les négociations partaient sur un désavantage conséquent. Finalement, après menaces, extorsions, demandes appuyées et intimidation, l’objet de tout les désirs fut obtenu, son père tenait entre ses mains… Un véritable Fruit du Démon, ces fruits maudits qui donnent à ceux qui le mangent un pouvoir extraordinaire, au dépens de l’interdiction de nager, sous peine de couler comme une brique. Avec ce fruit dans son estomac, sa fille serait la plus puissante femme du pays, peut-être même remplacerait-elle un jour cet idiot de roi qui se prélassait de laisser des gens comme lui dépouiller les pirates pour afficher leur opulence. Elle deviendrait la reine de ce pays, et ferait la fierté de ses parents. Oui, mais encore fallait t’il qu’elle mérite le pouvoir de ce fruit, qu’elle ait les épaules pour le manger. Ce n’était pas un pouvoir à mettre entre toute les mains.

Quand son père rentra chez eux, il demanda à voir Nella, et lui expliqua ce qu’elle allait devoir faire.

« Ma fille, aujourd’hui tu vas être confronté à ton test de passage, si jamais tu le réussis, cela voudra dire que tu auras les épaules pour mener notre famille vers les plus hauts sommets, dans le cas contraire, cela voudra dire que j’avais fondé trop d’espoir en toi, et dans ce cas, je te le ferai repasser dans plusieurs années, en dix fois plus dur, je te conseille donc d’y arriver du premier coup si tu ne veux pas réveiller ma colère. »

En plein milieu de leur salon, Nella accueilli la nouvelle avec la plus grande détermination. Elle voulait montrer à son père qu’elle était capable de réussir.

« Je suis prête »

« J’espère bien »

C’est ainsi qu’elle entama une série d’épreuve toute plus compliquée les unes que les autres. Tout d’abord, et ce qui l’arrangeait bien, son père crût bon de l’endurcir physiquement, après tout, si sa fille obtenait un pouvoir basé sur son physique mais qu’elle n’était pas assez forte pour le manier, elle serait dans une fâcheuse situation. C’est donc une année entière qu’elle passa à s’entraîner sous l’œil avisé des maîtres que son père avait embauché à grand frais. La jeune héritière comprit bien vite que son épreuve se passerait sur plusieurs années, et qu’elle devrait si elle échouait au bout de toutes ces années tout refaire en dix fois plus dur si ce n’était pas suffisant. Bien sûr, elle s’attelait durement à la tache. L’entraînement physique se termina par une épreuve physique ardue, en fait, celle que l’on faisait pour l’entraînement des marines, mais, ayant appris avec les meilleurs, elle put en venir à bout, non sans mal ceci dit. Le parcours était conçu pour qu’un adulte physiquement apte le termine, une tout juste adolescente ne pouvait que souffrir en le faisant, même avec la meilleure préparation possible. Après la préparation physique vinrent tout les test d’aptitudes mentales : Calcul de statistiques, formules mathématiques avancées, des choses qu’elle n’avait pas encore abordées avec ces précepteurs, mais la, sa formation allait en avance rapide, comme si on tentait de lui injecter de force en quelques années ce que son père avait mis une vie à acquérir. Contrairement à l’habitude ou elle rechignait parfois à suivre ses leçons, l’héritière de la famille Reed ne s’est jamais plainte durant toute ses années, elle accomplissait chaque épreuve, parfois avec le plus grand mal, mais elle y parvenait. Par la suite, ce fut au tour de la vente pure, et de la persuasion en général, cela faisait déjà près de trois années que sa formation intensive avait débuté, son père lui avait dit :

« Tu es lente, tu as deux semaines de retard sur le planning prévu, si tu dépasse le mois de retard à la fin de tout cela, tu ne pourras pas prétendre avaler le fruit. »

Le fruit du démon était certainement la chose qu’elle désirait le plus ardemment obtenir, et le fait de devoir se battre à ce point là pour l’avoir avait quelque chose de gratifiant, elle comprenait un peu les pauvres personnes de Briss, qui devait travailler d’arrache-pied chaque jour obtenir ce dont ils avaient besoin pour survivre. Elle commençait même dans un coin de sa tête à se dire qu’elle était parfois un peu dure avec eux, elle commençait à s’adoucir avec les citoyens honnêtes, tandis que les pirates avec qui elle devait maintenant de plus en plus faire affaire ne parvenait bien souvent qu’à exalter son dégoût pour cette « profession », sa famille ne traitait bien souvent qu’avec les moins malins ou les plus fortunés. Ceux qui étaient souvent friands de libertés et avec lesquels elle aimait discuter avait mieux à faire que de refourguer des trésors. Elle commençait à s’ouvrir un peu à de nouvelles idées. À ses 14 ans, son père estimait qu’elle était en âge de recevoir des leçons de séduction, mais l’amour, il laissait ça aux artistes, il entendait persuasion dans la séduction, la capacité à attirer tout le monde, autant du sexe opposé que du même sexe, le commerce allant plus loin qu’une simple question de préférence, de toute façon, Nella n’était pas là pour rencontrer le Prince charmant ou la Princesse, elle était là pour utiliser au mieux son joli minois afin d’attirer n’importe qui et de faire en sorte, surtout, de possiblement pouvoir séduire le prince Sid Urther de Briss, l’objectif ultime du père de Nella. C’est d’ailleurs dans ce but que la famille Reed put s’acheter, enfin se fit récompenser, par un titre de noblesse, un petit titre, pas grand-chose, mais suffisant pour mettre un pas dans le grand bain. La toute jeune noble continuait ainsi à progresser, elle faisait maintenant tourner toute les têtes, tout en ayant un caractère bien plus noble que ses parents, car elle prenait maintenant le temps de discuter durant ses très rares temps libre avec les habitants de Briss. La jeune fille commençait à envisager de consacrer une partie de sa fortune à améliorer le confort des citoyens de Briss, elle évitait de confier ses plans à son père, elle était trop maligne maintenant pour éveiller sa colère avant d’hériter pleinement de son empire financier. En cela, elle se rapprochait un peu du Prince Sid Urther, qui voulait changer les méthodes de son père pour un règne plus serein, tout en annulant les accords avec les pirates véreux.  

La dernière phase de sa formation intensive s’acheva par l’apprentissage complet de le l’art de la séduction, puis, le dernier des cours, un apprentissage sur la noblesse du monde, son histoire relative, tel que le Gouvernement Mondial la racontait, et comment s'y insérer. Une fois sa formation accomplie, la jeune femme vit son père, le fruit dans sa main :

« Ma fille, je suis si fière de toi, tu as prouvé que tu étais capable de t’en sortir dans le vaste monde. Je vais aujourd’hui, alors que tu viens d’avoir tes 15 ans, te laisser manger ce que tu attends maintenant depuis 5 ans, prends ce fruit. »

A la première bouchée, la future maudite regretta instantanément, le fruit était véritablement infect. Par respect pour ses parents, elle se força à le manger entièrement, réprimant à plusieurs reprises des régurgitations bien peu nobles. Finalement elle avala son fruit. Curieux, son père lui demanda :

« Alors, tu te sens capable de faire quoi ? »

Elle ne le savait pas trop elle-même, ce n’est pas comme si une image avec un panneau marqué « vous pouvez maintenant faire ceci » était apparu dans son esprit.

« Je ne sais pas trop, ça n’a pas l’air d’être un truc très clair, je ne me sens pas particulièrement différente d’avant, j’imagine que je dois l’activer d’une certaine façon, mais comment ? Je ne peux vous le dire pour l’instant, Père. »

« Eh bien nous allons mener des tests »

On testa alors la maudite pour découvrir l’origine de son pouvoir, il apparu bien vite qu’il ne s’agissait pas d’une catégorie de Logia ou de Zoan, les tests ayant été de vrais échecs, on tenta alors de la stimuler par le combat, et elle réussit effectivement à activer son nouveau pouvoir. Elle avait agi par réflexe, balançant sa main gauche pour frapper, quand soudain, elle sentit comme un tremblement, le sol venait de se fissurer, tandis que le combattant qu’elle affrontait venait d’être repoussé au loin. Elle avait créé une sorte de petit tremblement de terre avec ses mains. Elle pouvait créer des tremblements de terre. Nella était choquée de ses propres aptitudes, ses mains étaient aptes à créer des tremblements de terre, avec un entraînement adéquat, elle pourrait certainement créer de véritables séismes. Elle pouvait réellement devenir la femme la plus forte du monde si elle s’en donnait les moyens.

Son père exulta de joie :

« Oui, c’est parfait ma fille, tu vas devenir la femme la plus puissante du monde ! »

Il était tellement ivre de bonheur et de possibilité de pouvoir qu’il festoya durant plusieurs jours d’affilée. L’excès ne lui ressemblait pas, mais il savait maintenant qu’il pouvait se reposer et confier la gestion à sa fille.

Cependant, Nella ressentait un besoin, elle voulait obtenir une nouvelle forme d’autorité en s’engageant dans la Marine. Une autorité judiciaire certaine, et elle pouvait acquérir l’expérience nécessaire, elle avait laissé quelques temps la gestion de l’empire financier à son père, tandis qu’elle partait s’engager à la base du M-4.

Engagée comme simple soldat, on se rend vite compte des problème du monde, et il ne vienne pas forcément des criminels, ou du moins ils ne sont pas ceux qu’on croit.

La marine devait assister à une opération de routine, une petite mission d’escorte pour la noblesse du pays. Rien de bien folichon mais ça fournissait un minimum d’expérience. Sauf que tout à mal tourné. On leur avait prévenu que la noblesse était la cible privilégié d’un groupe appelé les Francs-Marins, des brutes sanguinaires d’après ses supérieurs. Sauf que les nobles étaient des peureux, ils transportaient tout ce qu’ils pouvaient emporter comme or, des colliers sertis de rubis dépassaient de leur poche dans leur hâte de fuir. Nella avait commencé à rentrer dans le moule, et même si elle savait qu’il y avait très certainement un problème, elle ne posait pas de questions, c’était une source d’ennuis et de corvée à faire le soir, avec en prime des sermons d’un sergent qui se croyait tout permis.

Les nobles paraissaient pressés, ils avançaient vite dans la pénombre d’Antiquias et ses ruines fabuleuses qu’on pouvait voir au loin. A un moment, la noblesse crut voir une ombre trop prononcée, ils paniquèrent, tout dérapa très vite, et ils poussèrent tout les Marines présents, ne conservant que le petit Lieutenant, le plus gradé de tous, et selon eux le plus à même de garantir leur survie, tandis qu’il courait pour nous abandonner à une mort certaine, soudain Nella comprit tout, lorsque son lieutenant, se retourna, elle vit son sourire. Ils étaient des troufions sacrifiables parmi d’autres, lorsqu’on retrouverait leur corps si jamais la nature sauvage les attaquaient, ce qui ne saurait tarder au vu des grognements qu’elle entendait. On retrouverait des corps de Marine inanimé, les nobles et le Lieutenant aurait juste à pleurer des larmes de crocodiles, dire que ce sont des héros morts au champ d’honneur, abattus par la barbarie franc-marine, franchement, même elle ne ficellerait pas aussi bien ses traquenards, ou peut-être s’était elle trop adoucie et ne voyait plus venir les pièges comme avant, il fallait qu’elle reprenne du poil de la bête. Elle était avec trois matelots recrutés il y a tout juste deux mois, deux hommes et une femmes, tout les trois paniqués, elle voyait rapidement leur tête mais ignorait leur compétences spécifiques, pourtant il faudrait vite qu’elle apprenne si elle voulait que tout le monde s’en sorte pour témoigner de leur histoire.

Elle parla à voix basse :

« Si vous voulez survivre, vous allez devoir m’écouter, les animaux sauvages prendront peur si vous tirer bêtement, il serait capable de se ruer sur vous et de vous tuer, dans la cohue, alors il faudra faire attention et surtout ne pas tirer inutilement c’est clair ?»

Devant son ton ferme, les soldats se calmèrent, peut-être donnait elle l’impression de savoir ce qu’elle faisait comparé à eux. Ils raffermirent leur prise sur leur fusil mais ne tirèrent pas, ils formèrent un cercle compact et se déplacèrent pas à pas, faisant attention à ne pas faire de bruit. Seulement l’un des grognements étaient trop rapprochés, ils s’étaient fait repérés à l’odeur, seulement la jeune Marine avait étudié cette espèce.

« Ne bougez pas, leur acuité visuelle est basée sur le mouvement… »

Seulement, l’un d’entre eux s’était arrêté sur une brindille qui avait craqué, c’en était fini de l’échappée en douceur.

« Courez ! »

La fuite avait démarrée, la fille Marine était restée collée à Nella, peut-être envisageait-elle la maudite au tremblement de terre comme sa meilleure chance de survie. Sauf qu’elle n’avait pas suivie le même entraînement, elle trébucha sur la première grosse racine un peu piège venue, une erreur aussi bête qui l’achèverait, franchement c’était bien trop risible aux yeux de Nella. Elle la porta alors sur les épaules. Elle serait toujours plus efficace pour fuir. Elle avait acquis depuis le temps une bonne maîtrise de son fruit, bien qu’il lui manquait encore la puissance, elle se retourna et frappa un grand coup dans l’air pour fissurer le sol, ça perturberai certainement l’équilibre des animaux à leur poursuite, soudain, dans l’ombre de la nuit, une silhouette encapuchonnée, tendit la main à Nella, instinctivement, ne pensant qu’au rugissement qui se rapprochait de plus en plus elle saisit la main, qui la guida jusqu’à une sorte de formation rocheuse avec un trou suffisamment grand pour les laisser passer hors de portée de la faune de l’île, pas assez grand pour être une vraie grotte cependant.

L’inconnu laissa tomber sa capuche, révélant une silhouette féminine, une femme, qui devait être un peu plus âgée que Nella, mais pas de beaucoup, elle avait une cicatrice sur la joue gauche, marque d'un combat au sabre peut-être, la maudite exténuée ne parvenait pas à être sûre. Dans tout les cas ils étaient au moins en sécurité, elle et la fille qui l'accompagnait.

« Qui êtes vous ? »

La question avait échappée à Nella, qui ne parvenait pas à contenir sa surprise, ni même la colère et la peur de sa voix.

« Mes amis m’appellent Esther»

Puis sans prévenir, elle se mit à renifler extrêmement bruyamment l'épaule de la jeune héritière.

«Hé, qu'est-ce que vous faites ? »

Nella était fort mal à l'aise de la femme qui la reniflait comme un homme des cavernes, ses manières étaient aux antipodes des siennes. Entre Nella, toujours droite et noble et Esther, qui se comportait plus comme un animal que comme un être humain. La femme des cavernes finit alors par dire en levant la tête.

«Parfait, je ne sens pas de poison de l'animal, normalement c'est un poison à forte odeur d'urine »

« Tu m'as reniflée pour voir si je sentais l'urine ? »

Elle se contenta d'acquiescer de la tête, comme si c'était normal de chercher à sentir l'urine d'une personne.

Malgré tout, Nella était redevable envers cette femme qui lui avait sauvé la vie, elle se sentit obligé de s'incliner devant elle.

« Je me dois de vous remercier Madame, vous nous avez sauvé la vie. »

Elle gratouilla la tête de la femme inclinée comme un mignon petit toutou.

« C'est normal, on laisse pas les gens derrière chez les Francs-Marins.»

« Quoi ?! Vous êtes une Franc-Marin ? »

Elle acquiesca encore, mais Nella ne se sentait étonnamment pas inquiète. Les Francs-Marins étaient ils vraiment les brutes qu'on leur avait appris à craindre ?

« Écoute, tu as vu le vrai visage du gouvernement aujourd'hui, tu sais qu'il est mauvais, il ne fait que protéger des nobles prêt à sacrifier des troufions comme vous. Vous devriez nous rejoindre, vous seriez bien plus utile à la société ainsi. »

Nella voulait refuser, dire que c'était faux, mais elle savait que sa bienfaitrice ne faisait que lui énoncer des faits. Elle ne pouvait même pas rétorquer. D'autant que Nella était confrontée depuis son enfance à une noblesse qui exploitait le petit peuple. Une noblesse qu'elle avait appris à ne pas apprécier, tandis qu'elle avait commencée à comprendre le labeur des plus petits. Elle avait acceptée les idéaux Francs-Marins depuis longtemps. Surtout qu'elle même se posait des questions sur ce qu'elle était, pourquoi les Fruits du Démon existaient ? Elle voulait savoir, mais le Gouvernement Mondial ne la laisserait jamais faire. Ce fut la toute jeune Marine à côté d'elle qui rompit le silence.

« Moi je veux vous aider, on a voulu me tuer pour couvrir un détournement d'argent, tout ça pour des nobles du Gouvernement, moi je veux vous aider. »

La frêle petite Marine avait plus de courage qu'elle pour dire ce qu'elle pensait, Nella releva la tête et dit alors :

« Moi aussi je veux savoir, je veux savoir pourquoi les Fruits du Démon sont là, je veux vous aider à modifier cette société pourrie, je veux que vous me fassiez rentrer chez les Francs-Marins. »

La jeune femme avait les larmes aux yeux de pouvoir libérer ce qu’elle retenait depuis des années.

« Allez, t’inquiète l’aristo, je vais vous apprendre la poignée de main secrète »

Et elles apprirent la poignée de main secrète des Francs-Marins, puis, une fois les animaux partis, ils furent raccompagnés en bateau jusqu’à la base du M-4, qui bizarrement leur permis directement de rester réserviste en signant une petite clause de confidentialité sur ce qu’ils avaient vu sur Antiquias, mieux fallait t-il laisser partir le problème loin pour que l’on en entende plus parler plutôt que de la garder et risquer que cela s’ébruite à toute la Marine, elle ne serait jamais rappelé c’était une certitude.  

Cela lui laissait le champ libre pour étendre son influence sur Briss ou elle était rentrée. Il fallait faire en sorte que le peuple soit plus respectée et ne soit plus les esclaves de la noblesse, et il fallait aussi chasser les pirates véreux. Elle avait fort à faire.