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 La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée]

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Hassan Mendoza


☠ Messages : 45
☠ Âge du Personnage : 22 ans
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☠ Grade : Pirate ☠ Localisation RP : Red Line
☠ Fruit du Démon : Ishi Ishi no mi
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Hassan Mendoza

La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée] Empty
MessageSujet: La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée]   La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée] EmptyMar 20 Nov - 14:39



Hassan Mendoza




Prénom et Nom: Hassan Mendoza
Surnom: Le Vautour ; Héritier des Sans-Couronnes ; Homme de Pierre
Age : Environs 22 ans
Sexe : Masculin
Avatar : Chisaki Kai - My Hero Academia
Groupe : Pirate !
Métier : Archéologue
Espèce : Humain
But : Retrouvé son amie, Honorer sa famille, Venir en aide aux orphelins

---------------

Fruit du Démon : Ishi ishi no mi
Autres capacités : Nope


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 1m65
Poids : 57kg
Cheveux : Bruns
Yeux : Jaunes


2. Tenue vestimentaire habituelle


Bonsoir à tous et à toutes ! Je suis heureux de vous retrouver ce soir pour vous présenter la collection “ Automne-Hiver Hassan 2018”. Vous souhaitez brillez en société et être le plus respecté de tous les pirates ? Alors affirmez votre charisme en vous munissant de la collection automne-hiver Hassan 2018 ! Notre collection comporte en premier lieu une traditionnelle chemise noir tout à fait classique mais qui a déjà fait ses preuves ! Pour le côté chic nous vous proposons d’y ajouter une cravate blanche pour marquer un contraste avec le couleur sombre de votre chemise. Afin de garder des couleurs unies, nos plus brillants génies de la mode ont eu l'innovante idée de choisir un pantalon en toile noire parfaitement assortie à votre chemisier. Toujours dans un esprit de contraste, nous avons optés pour des chaussures de ville blanches, mais attention ça se salit très vite !

Chers spectateurs je vous vois déjà venir ! “ Qu’est-ce qui différencie cette collection automne-hiver de la collection printemps-été précédente ? “ Et bien tout simplement sa ma-gni-fique veste kaki avec une capuche en fourrure mauve du plus bel effet ajoutant ainsi une pointe de couleur ! Sans oublier une paire de gants en lycra blanc, très fin ! Vous n’aurez l’impression de ne rien porter ! Mais cependant, ce serait un crime de vous parler de notre nouvelle collection sans évoquer la pièce maîtresse de ce costume qui fait toute la différence ! Voyez vous, nos génies de la mode qui ont eu l’idée de combiner du noir avec du noir ne se sont pas arrêtés là dans leur réflexion. Nous sommes arrivés à la conclusion que porter des bonnets était complètement démodé ! Alors suivez le rythme et optez plutôt pour le masque en cuir tressé épousant la forme d’un bec d’oiseau.

3. Motivations



Né orphelin, dès le début, la vie ne m’a pas aidé. J’ai commencé au sol pour vivre dans les souterrains. Je ne souhaite ça à aucun enfant. C’est pour cette même raison que je viendrais en aide à tout orphelin qui croisera ma route même si pour cela, je dois construire cent orphelinats sur chaque île que je foulerais ! Mais il y a une Orpheline que je cherche depuis longtemps, elle est presque adulte aujourd’hui, et elle était comme ma petite sœur. Je veux la retrouver et m’assurer qu’elle aille bien.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Je ne porte pas le gouvernement dans mon cœur. Ils m’on privé d’une vie paisible et ont allumé en moi un brasier. Le Gouvernement est trop occupé à chasser ceux qui s’opposent à eux. Ils en ont oublié leur humanité en laissant derrière eux les plus défavorisés, préférant se débarrasser d’eux plutôt que de les aider à se relever. Cependant, au risque de me faire passé pour un profiteur, je garde à l’esprit que le Gouvernement possède beaucoup à offrir et je suis habilité à entrevoir l’espoir d’une négociation pouvant éventuellement déboucher sur une réconciliation, mais honnêtement, je n'y crois pas ! Qu’ils aillent se faire f....

5. Opinion sur la piraterie


Pour moi, la piraterie incarne la liberté. Une fois sur les mers tout devient possible et être pirate, c’est pouvoir exploiter cette liberté sans s’encombrer de toutes ces contraintes. Malheureusement certains pirates ne sont rien de plus que des fauteurs de trouble, alors même dans ce milieu et surtout dans celui-ci, il faut se méfier de tout le monde. L’océan n’est pas un terrain de jeu pour enfant. C’est celui des adultes. Alors quitte à naviguer dans une eau infestée de requins autant être le plus féroce d’entre eux.

6. Opinion sur la franc-marinerie


Ma famille embrassait leurs idéaux et ils sont en partie responsables de mon mépris envers le gouvernement. Je soutiendrais toujours volontiers leur cause depuis l’extérieur. Mais je ne souhaite pas pour autant rejoindre leurs rangs. Prendre position dans ce conflit ne m’aidera pas dans mes projets et il se pourrait qu’un jour ou l’autre, je doive solliciter l’aide de l’ennemi.


Histoire

I ) Alabasta

Dans les arides et poussiéreuses rues qui jonchent le royaume d’Alabasta règnent des affaires florissantes, de dynamiques commerces qui vendent et s’échangent des produits et services en tout genre. Mais une fois la nuit tombée et les températures inversées, quand les voiles colorées qui couvrent le souk prennent la teinture du ciel noire de la nuit, un tout autre spectacle s’offre alors aux rares témoins toujours présents. Il est dit que la nuit est le royaumes de voleurs et ce n’était pas à Sandy Island qu’il en était autrement. Dans l’ombre des frêles étales de bois où d’ordinaire divers fruits exotiques et autres babioles sont exhibés, d'éphémères silhouettes apparaissent le temps d’un éclair dans les rues vides de vie. Ce spectacle sans nom et sans public n’est autre que la danse nocturne des Sans-Couronne.

Rentrant fièrement après avoir accompli leurs méfaits ils regagnaient leur repaire les poches pleines et les mains portant un immense sac rempli d'innombrables butins. Ce groupe de voleurs renommé avait atteint le grade de légende, de mythe. Tout le monde les connaissait mais peu y croyait ! Ils étaient l’équivalent du croquemitaine, ils étaient le monstre qui se cache sous le lit quand vos chaussettes disparaissaient sans aucune raison.

Le visage de cette organisation se faisait appeler Barbarossa, lui en revanche était bien réel. Voleur et criminel connu de tout Sandy Island, il est l’un des rares à avoir réussi l’exploit de s’évader de la prison du royaume d’Alabasta. Durant la cavale du grand Barbarossa, c’était son amant, Jamal Mendoza qui dirigeait les actions des Sans-Couronne.

Barbarossa s’était clandestinement marié à Jamal dans une grande fête au sein de la confrérie des voleurs. La guilde se situait dans les égouts de la capitale du royaume d’Alabasta, cependant on y pénétrait par un vieux bâtiment qui se caractérisait par son énorme porte en bois clouté. Cette porte était si vieille que la peinture bleu s'effritait et avait viré au gris depuis déjà une bonne vingtaine d’années. C’était l’un des plus vieux lieux de la ville avec un passé très rempli. Il avait été construit pour être une étable avant d’être rénovée en maison close pour finalement devenir un entrepôt de vases en terre cuite. Mais allez savoir depuis combien de temps elle est la propriété des Sans-Couronne ?

Mais revenons à notre couple. Les deux hommes ne pouvaient pas avoir d’enfants pour des raisons que, je pense, ne pas avoir besoin de vous expliquer. Mais lors d’une chasse aux trésor alors que Barbarossa était toujours en fuite. Jamal mis la main sur ce qui allait devenir le plus précieux de ses trésors ! Un enfant !

Jamal avait trouvé le chérubin sous des escaliers de pierre, entre deux sacs de toile de jute et un amas de toiles d’araignée. L’enfant n’était pas encore agé d’une semaine, il n'avait qu’un fin filet de cheveux à la couleur sombre sur le crâne et ouvrait à peine les yeux. Le voleur extirpa alors l’enfant de la poussière et le pris dans ses bras. Il ramena l’orphelin dans la guilde des voleurs où il se donna pour mission d’élever l’enfant. Ce garçon, c’était moi.

Jamal s’occupa de moi comme un père, la vie dans ces souterrains étaient difficile pour un enfant et j’étais promis à une vie de délinquance avant même que cette dernière n’ait commencée. Certains membre de la guilde des Sans-Couronne utilisait mon apparence d’enfant pour diverses escroqueries. J’avais l’impression de jouer au Théâtre avec les passants, je faisais le gentil petit garçon pour leur faire les poches en douce.

Je me souviens du jour où celui qu’on appelait le chef fit son retour au sein de la confrérie. J’étais agé de six ans et Barbarossa ne semblait pas me porter dans son coeur. Il ne témoigna aucun intérêt à mon égard et se comportait avec beaucoup de froideur envers ma personne. J’en ignorais complètement la raison. Peut être en voulait-il à Jamal de m’avoir adopté sans lui en toucher un mot, mais après avoir passé sept ans dans la nature sans pouvoir communiquer, comment pouvait-il en être autrement? Beaucoup de choses avait changé dans “sa” confrérie et je devais incarner l’image de ce changement. Quoi qu’il en soit, j’avais du mal à considérer cet homme comme mon père. Il était étrange. Barbarossa était une véritable force de la nature, survivre seul en fuyant sur les 5 mers et ce pendant septs années, j’avais du mal à croire qu’un homme en était capable.

Jamal, lui, essayais de me rassurer. Il me demandait de comprendre son époux. Comme quoi, en effet, il devait assimiler beaucoup de choses. Sa vie avait été un enfer pendant tout ce temps à vagabonder sur ces eaux hostiles. Il m'avait raconté beaucoup de choses durant ces six années sur Barbarossa comme quoi lui aussi était un orphelin. Il s’était forgé seul, en partant de rien. Il avait réussi à subvenir à ses besoins avant d'intégrer la garde de la famille royale mais il fut finalement destitué pour avoir exécuté un civil à des fins personnels et ce sur place publique. Comme quoi, il ne fallait pas se le mettre à dos. Finalement il tomba dans les filets des Sans-Couronne peu de temps après avoir reçu sa première prime. Barbarossa devint peu à peu membre de la confrérie des voleurs, et ce, dans les règles. Il affronta à mort l’un des membres. La guilde comptait 40 voleurs, pas 39, pas 41.

Avec le retour de Barbarossa j’étais devenu le 41eme membre, mais faire combattre à mort un enfant ne plaisait à personne au sein de la confrérie. C’était d’ailleurs ce dilemme qui devait peser sur la conscience de celui que m'avait été présenté comme un père. Il ne pouvait pas me faire combattre et il ne souhaitait pas faire se confronter deux personnes aléatoirement pour réguler le nombre de voleurs. Ce sentiment de malaise qu’était la sensation d’être en trop dura encore cinq années quand finalement ce fut moi qui précipita ma sortie contre mon gré.

J’avais deux bon amis au seins de la confrérie. Torry et Kappô, malgré le fait qu’ils étaient tous deux plus âgés que moi, nous passions beaucoup de temps ensemble. Ils me voyaient un peu comme leur petit frère. C’était d’ailleurs ces deux là qui m'apprenaient à faire les quatre-cents coups. Et ce jour ci nous avions prévu un gros coup, je n’avais que 11 ans et n’étais pas plus haut que trois pommes. Pour dire vrai, je ne faisais pas vraiment mon âge.

Ce gros coup que nous préparions était risqué mais tout de même très prometteur. Nous l’avions planifié sur un coup de tête le matin même. L'unique moyen de pénétrer dans la réserve était de se faufiler par une fenêtre restée entre-ouverte, pas plus grosse qu’un hublot, que nous avions remarqué plus tôt dans la matinée. J’étais donc le seul à pouvoir entrer dans la bâtiment. Cependant, en temps normal la caserne est bien gardé. Heureusement pour nous le contexte nous était favorable ! Dans toute la ville les gardes étaient sollicités. Aujourd’hui le peuple célébrait la naissance du nouveau prince héritier d’Alabasta. Ainsi donc juste une faible poignée de garde nous séparaient de l'entrepôt d’armes royale
Alors que Torry usait de ces attributs de femmes pour distraire les quelques gardes comme convenue. Kappô et moi nous dirigions de l’autre côté de bâtiment. Je n’avais plus qu’à monter sur les épaules de Kappô et escalader la façade jusqu'à la fenêtre.

Arrivé dans l’enceinte de la caserne. Je me demandais comment j’allais pouvoir descendre puis remonter. La fenêtre était situé si haut que pour l’ouvrire les gardes avaient besoin d’une échelle. Échelle qui vraisemblablement n’était pas ici.
A première vue, l'entrepôt était vide de vie. Je m’attendais à devoir me faire discret mais aucun garde n’était posté à l’intérieur. Je n’eus d’autres choix que de sauter de ma fenêtre espérant ne pas faire trop de bruit lors de ma chute. Malheureusement ce fut en essayant de me réceptionner sans faire de bruit que je me suis tordu la cheville. Et b*rdel !! Ce que ça faisait mal ! j’avais littéralement fait un angle droit avec mon pied droit ! C’était extrêmement douloureux ! J’en avais les larmes au yeux. J’étais heureux de savoir que personne ne pouvait m'observer dans ce pénible moment de ma vie où je me retrouvais en position foetale sur le sol, le visage rouge de sang et les yeux ruisselant de larmes, me répétant sans cesse “Ne pas faire de bruits ! Ne pas faire de bruits !”. Prenant sur moi je sortie la pince de mon sac à dos pour finalement m’en servir comme d’un béquille. Je regardais péniblement la fenêtre par où j’étais rentré. Me demandant par où j’allais bien pouvoir partir avec une cheville blessée. La chute ne semblait pas avoir alerté les gardes alors je partie à la recherche d’armes en tout genre pouvant venir remplir mon sac.

L'entrepôt était remplie de sabre et d’armes à feu en tout genre, c’était un beau butin ! Jamal aurait été fier de moi ! Mais contre toutes attente, je remarquais un coffre de l’autre côté de la salle. Un coffre étrangement mis en valeur, D’une couleur rouge et or, scellé qui plus est ! La cupidité m'ouvrait ses bras et je me hâta ( aussi vite que je le pouvais avec un pied en compote ) en direction de ce reliquaire sur lequel était inscrit la note suivante : “ Destination : Palais Royal d’Alubarna“.

Je tentais tant bien que de mal de forcer le cadenas mais je fus contraint d’utiliser ma pince pour l’ouvrir. Ce fut donc après quinze essais que le cadenas céda et je pus alors ouvrir le coffre.

Dans la malle, un simple coussin de soie, support d’un drôle de fruit. Il était d’une couleur brun sépia, sa surface était lisse et avait de motifs rappelant des vagues ou bien des nuages. Une fois ouvert le coffre dégageait une odeure sucré. Si ce fruit était gardé ici c’est qu’il devait valloire cher ! Très cher ! Les amis et moi allions pouvoir le revendre à un prix d’or … Mais… Je n’avais encore jamais vu un tel mêt, sur aucun étalage d'Alabasta aussi prestigieux soit-il. Je ne connaissais pas ce fruit. Je voulais absolument connaître le goût de ce fruit qui devait être si rare pour être destiné à la table du Roi!

Je ne pouvais pas me résoudre à laisser filer cette denrée sans en connaître le goût ! Dans le pire des cas, je le couperai puis le vendrai par quartier ! Aller ! Juste une bouchée !


MAIS C’EST DÉGUEULASSE !!!

ça avait un goût comparable à l’odeur d’un chien mouillé qui aurait eu le bonne idée d’aller se rouler dans une étable à chameau avant de sécher au soleil du désert !

Sans m’en rendre compte, j’avais hurlé tout haut ce que je venais de penser après avoir avalé cette bouchée. Je fus averti quand j'entendis l’un des gardes se mettre en joue juste derrière moi. Terrifié, je tournais légèrement la tête observant trois hommes pointant leur arme dans ma direction. Je distinguais même la tête choquée de Torry de l’autre côté de la porte entrouverte.

Garde Garde en Chef

- Je le reconnais c’est le chancre d’Alabasta

- Il n’est pas à son premier coup le saligaud ! Je l’ai déjà vu voler sur le grand marché la semaine passé ! “

- Qu’est-ce que tu fais ici gamin? Tu a prévu de voler quoi aujo…

- Chef… Le.. Le coffre !”

- Il a mangé l’un des fruits du démon !

Les fruits de démons ? J’en avais déjà entendu parler. Des fruits donnant des pouvoirs surhumains à ceux qui osent en manger. Mais je n’avais jamais cru en la véracité des ces histoires. Pour moi ce n’était que des mythes que me racontait Jamal pour me faire dormir le soir. Il me disait que ceux qui avaient mangé l’un de ces fruits ne pouvaient plus jamais mettre un pied dans l’eau.

Alors que Torry profitait de la confusion pour se cacher avec Kappô. Je me retrouvais à terre d’un coup de crosse, complètement inconscient. Impuissant ils observaient la scène. J’étais à la merci de ces gardes.

A mon réveil j’étais de l’autre côté de l’île, dans un endroit coupé de toutes civilisations. Attaché par la taille à une corde fixée à un mât. Les gardes étaient toujours là, attendant visiblement que je revienne à moi. J’étais là, face au crépuscule et à la mer. Je commençais alors à me débattre mais...

- T’es réveillé gamin ?

- On va enfin savoir si ce que tu as mangé était vraiment un fruit de démon !

Sans plus d’explication, la corde se coupa et je fis un plongeon incontrôlé dans l’eau salée de la mer.

Une fois immergé, le temps me parut être une éternité. La corde qui me reliait au mât était nouée uniquement autour de ma taille. Mes bras et mes jambes étaient libres de mouvements. Je forçais alors sur mon pied qui me faisait déjà souffrir le martyr, pour essayer de rejoindre la surface mais rien ne faisait. Au bout d’un moment je me sentais vidé de toutes mes forces. Je ne pouvais pas plus me débattre, je me laissais couler vers le fond telle… une pierre.

Alors que je perdais une seconde fois connaissance et que mes poumons se remplissaient d’eau. Quelqu’un vint à mon secours.

C’était mon père, Jamal. Il me pris sur son épaule et nous prîmes la fuite.
De retour à la guilde des Sans-Couronne, il m'installa sur un brancard. Torry et Kappô était là eux aussi. C’était eux qui avait alerté Jamal de la situation.


Hassan Jamal


- Hassan, mon fils. Comment tu va ?

- ça.. ça va papa

Je me souvenais péniblement des récents événements. Je prenais conscience de mon environnement au fur et à mesure que j’ouvrais les yeux. Je ne me sentais pas spécialement mal. Mes amis et mon père étaient auprès de moi.

- Pourquoi vous me regardez comme ça ?

En effet, Jamal et les autres me regardais les yeux tristes. Je m'attendais à lire la colère dans le regard de mon père mais il semblait vide de tout énervement.

- J’ai parlé avec Rossa… Tu sais, malgré les apparences il ne veux que ton bien, après tout il est aussi ton père. Mais il a raison. La confrérie n’est pas un endroit pour un adolescent, encore moins maintenant que tu as mangé…  un fruit du démon.

- J’ai… Cette chose infecte était vraiment l’un de ces fruits ?

- Les rumeurs vont vite. Que tu ais mangé un fruit ou non. La garde royale en est persuadée. Tu sera peut être le plus jeune primé de tout Alabasta. Ceci dit je t’ai vu tomber à l’eau, et aucun corps, normalement constitué, ne coule de cette manière. Barbarossa a un contact à l’autre bout de Grand Line, il mène une vie de civil tout à fait respectable. Désormais tu devras aller vivre avec lui.

- Quoi ?! Non je veux rester ici !

- C’est hors de question, Hassan ! Là bas tu seras tranquille. Rossa à dit que c’était un homme qui partageait “ses idéaux”, et qu’il est digne de confiance. Crois nous,  plus tu seras loin d’Alabasta plus tu seras en sécurité.


Après cette discussion, je m’étais sauvé durant la nuit, ne voulant pas être renvoyé loin des Sans Couronnes, loin de ma famille. L’archipel de Sabaody. C’est là qu’ils voulaient m’envoyer. Cela représentait un long… très long voyage. Nous étions tout les quatres dans un hotel de Nanohana attendant l’aube pour me faire embarquer vers l’est.

A peine avais-je mis un pied à l’extérieur de l’auberge que Kappô était déjà à ma poursuite.

Hassan Kappô

- Reviens ici Hassan ! Tu ne comprends donc pas que c’est pour toi qu’on fait ça ?

- Nan ! Et je m’en fous ! Vous me chasserez pas d’ici ! C’est chez moi je suis né sur cette île !

Je courais le long du port en pierre de la ville de Nanohana quand après 200 mètres de course ma cheville me fit tomber à terre. Et honnêtement je ne pensais pas tomber si bas.

Je voyais la sol s’approcher de ma figure quand tout à coup, alors que j’aurais normalement dû me faire mal en chutant, je ne ressentis aucune douleur. Quand j'ouvris les yeux je n’étais plus vraiment sur le port. Non, j’étais dedans. C’était une sensation indescriptible, je ressentais la fraîcheur de la roche mais je n’avais pas froid, il faisait même plutôt bon.
Si je venais de fusionner avec la roche alors d’un point de vue complètement physique mes yeux devraient être collés aux minéraux et je devrais rien voir. Pourtant je pouvais distinguer autour de moi divers choses. Au dessus de ma tête j'apercevais la silhouette de Kappô et derrière moi je pouvais entrevoire la mer. Ce n’était pas des images très nette. Mais je voyais. Et encore plus stupéfiant je pouvais me déplacer à ma guise ! En haut, en bas et de droite à gauche aussi libre que si je nageais… J’avais l'impression de voler. Voler… mais sous terre du coup. C’est … différent, disons.

Je fit jaillir ma tête du sol derrière Kappô qui était resté fixé au même endroit la bouche grande ouverte.

- Woah ! t’a vu ça ? C’est trop cool !

- Qu… QUOI ?! Mais nan c’est terrifiant ! Comment tu fais ça Hassan ?

- Je sais pas, je le fais c’est tout !

- Mais comment tu peux te poser aussi peu de questions ? C’est le pouvoir de ce fameux fruit du démon c’est ça ? J’en avais encore jamais vu !

Je rentrais ma tête dans le sol pour ressortir à un autre endroit, encore et encore comme une vraie taupe. Cela m’amusais beaucoup.

- C’est très impressionnant, oui. Mais tu dois rentrer maintenant ! Si Jamal se rends compte que tu es parti de l’auberge, il va te tuer !

- Non jamais !

Aussitôt je sortais du sol pour courir dans la direction opposée à Kappô, mais avec ma cheville ce dernier courait plus rapidement que moi. Alors pour lui échapper je plongeais la tête la première sur le sol afin de m’échapper grâce à ce nouveau pouvoir qui s'était montré plutôt instinctif. Cependant je m'écrasais la tronche contre le sol en bois.

- P-Pourquoi ?... fis-je le nez en sang

Kappô arriva alors à me mettre la main dessus et à me ramener dans ma chambre. Le lendemain, sanglé à un fauteuil roulant, c’était finalement Torry qui poussait mon siège. Alors que les deux autres nous accompagnaient. Je ne voulais pas quitter la pays alors je me débattais de toute mes forces priant pour que le pouvoir de mon fruit parviennent à défaire mes sangles mais rien n’y faisait. J’étais prisonnier de cette chaise roulante.

Les adieux furent long et douloureux. J’avais beau vouloir ne leur montrer que ma haine je ne parvins pas à retenir mes larmes. J’étais si triste de les quitter. Si triste que je fus anéanti tout le long du voyage. Je noyais mon chagrin dans le sommeil, perdant alors toute notion de faim et de temps, restant enfermé dans ma cabine. La traversée dura si longtemps que je me retrouvais totalement anémié quand on me fit descendre aux archipels Sabaody.  

Arrivé à quai, un homme d’un quarantaine d'années m’attendait avec sa petite fille. Elle était très jeune et je semblais intimidé.

Hassan Dlole


- Hassan ? Hassan Mendoza ?

- Oui...

- Oui, je suis une connaissance de Barbarossa, ton père.


- Ce type n’est pas mon père.

Je ne portais pas dans mon coeur Barbarossa. Il était pour moi le responsable de mon départ. Comme si il m’avais délibérément banni. J’avais le sentiment qu’il m'avait toujours detesté et qu’il n’attendait qu’une excuse pour me faire quitter sa guilde.

- On m’a expliqué ce qui s’est passé, ne t’en fais pas tu sera en sécurité ici avec moi et ma fille. Je m’appelle Dlole et elle c’est Kikiri ma fille.

- Dlole ?! C’est un … Dlole de nom ça ! Lui dis-je regagnant un léger sourire

- Ah ! C’est amusant ça on me l’a jamais fait ! Fit-il, en ricanant poliment.

- Quoi? Vraiment ?! On ne vous l’a jamais fait ?

- Non, j’ai arrêté de compter quand je devais avoir l'âge de ma fille… Répondit-il, l’air ennuyé en soupirant.

Sans trop laisser planer le malaise, il me fit signe de m'asseoir sur un drôle de chariot. Il ressemblait à un carrosse mais sans aucune roue ! Non, il s’agissait de bulles qui flottaient c’était stupéfiant, je n’avais jamais vu ça.


II) L’archipel Sabaody

Années après années, vivre avec Dlole et sa fille devint mon quotidien. Avec le temps nous formions une véritable famille. Dlole  était un ancien charpentier de profession il s’était tourné vers les métiers de l'ingénierie après sa rencontre avec un grand ingénieur de renom. Son nom m'échappe toujours Carry ? Courry ? Curry ? Je ne sais plus. Il me parlait souvent de cette femme. C’était un peu son idole. Comme quoi c’était une femme qui s’était levée contre l’adversité et avait pousser la technologie vers l’avant et tout un charabia qui rentrait par une oreille et sortait par l’autre. Nous vivions donc tous les trois avec Kikiri, Dlole n’avais pas de femme. La mère de Kikiri était morte quelques années plus tôt, laissant derrière elle sa famille et son foyer. Apparemment Dlole et sa femme voyageaient beaucoup autrefois. Mais quand Kikiri est venue au monde, ils s’installèrent ici, dans cette maison, au bord d’une crique. Parfois des petits navires s’amarraient et Dlole les rafistolaient, c’était son gagne-pain et cela nous permettaient de vivre modestement.

J’étais devenu très proche de Kikiri. Nous étions complices comme de véritable frère et soeur. C’était une enfant très énergique qui avait peut-être tendance à me prendre trop souvent pour un punching-ball. Avoir un grand frère qui avait mangé un fruit du démon ,elle trouvait ça trop cool. Huit ans passèrent sur cet archipel, huit années durant lesquelles j’appris que les capacités offertes par mon fruit se limitent aux roches. Je pouvais littéralement fusionner avec et en faire ce que je voulais. C’était d’ailleurs peut être pour cette raison que Kikiri aimait se défouler sur moi, elle devait penser que j’étais fait de pierre !



Dlole s'était toujours montré un peu évasif lorsque l’on abordait son passé. Je ne savais rien non plus sur la mère de Kikiri. Tout ce que Dlole me racontait sur elle c’est qu’elle s'appelait Dolorès et qu’ils s’étaient rencontrés en mer, malheureusement elle serait décédée l’année précédent mon arrivée.

Mais les cadavres cachés dans le placard finissent toujours par ressurgir et pour Dlole, ce cadavre avait l’apparence d’un bateau à la coque rouge et aux voiles jaunes. C’était ce même bateau qui s'était amarré au quai de notre crique durant ce printemps de l’année 1415. Le navire était en très mauvais état. Il n’y avait qu’un homme, seul, sur le pont. A se demander comment une seule personne pouvait naviguer seule en pleine mer. A ce moment j’étais seul dehors à étendre du linge. Quand cet homme aux cheveux blancs vint à ma rencontre.

Hassan Dlole Mathias Kikiri


- Salut gaillard ! Est-ce que Dlole est ici ?

- Salut, Ouais il est ici ! C’est pour une réparation?

- Héhé… Oui, on peut dire ça ! Je viens aussi rendre visite à Dlole. ça fait des années que lui et moi ne nous sommes pas vus. Fut un temps où je venais régulièrement !

- Ah oui ? Vous avez la carte fidélité ?

- Quoi ? La carte fid… Euh non.

- Ah bon ? Vous l’avez perdu? Vous en voulez une nouvelle ?

- Je suis une vieille connaissance de Dlole. Je n’ai pas souvenir d’une telle carte.

- Vous êtes sur ? Car vu l’état de votre bateau ça va vous coûter une jambe sans la carte ! Vous comptez régler comment ?

- Hassan ! Cesse d’importuner cet homme. Et dis lui de repartir !

Le vieux avait l’air très énervé envers l’homme aux cheveux argenté. A mon avis vieille connaissance n’était pas spécialement synonyme d’ami.

- Ah ! Dlole mon vieille ami ! ça me fait plais…

- Tu n’es pas le bienvenu ici Mathias !

- Quoi ? Oncle Mathias est ici ?!


Contrairement à son père. Kikiri, elle, se jetait dans les bras de ce Mathias. Il est vrai qu’à son âge, les adolescents avaient plutôt tendance à être partiellement opposés à leurs parents. Mais j’ignorais jusqu’aux liens qui unissaient ces trois là. Apparemment Mathias était l’oncle de Kikiri. Etait-il donc le frère de Dlole?

- ça alors ! C’est toi Kikiri ?! Ce que tu as grandi ! Tu ressemble de plus en plus à ta mère.

- Je ne pensais pas que tu aurais le toupet de revenir ici et d’exhiber une nouvelle fois ce vieux rafiot sous mes yeux.


- Ce vieux rafiot, comme tu dis, aurait besoin d’être réparé.

-Vu son état, achète en un nouveau. Tu y perdrais moins d’argent !

- Allons, ne sois pas ridicule Dlole. Tu connais très bien la valeur qu’à ce navire à mes yeux. Je suis sûr que ça te ferait du mal à toi aussi de voir le navire sur lequel tu as fièrement sillonné les mers pendant 13 longues années, partir au cimetière !

- Je te défends de remuer le couteau dans la plaie. Encore moins devant mes gosses.


- Voyons Dlole, nous étions des terreurs ! Ta prime s'élevait à …

- Je ne suis plus un pirate !


Si je m’attendais à cela ! Le passé si mystérieux de Dlole était en réalité 13 ans de pirateries ! Il était donc un pirate, et une pirate primé qui plus est ! Cette conversation avait jeté un monstrueux silence. Tout les quatres dehors nous pouvions plus nous regarder. Les yeux rivés dans le vide ou sur le sol. Je me questionnais sur tout ce que je venais d’apprendre en si peu de temps. Le sourire niais sur la visage de Mathias s'effaça laissant apparaître un visage au ton sombre et sérieux.  

- Dlole. J’ai retrouvé celui qui a autrefois enlevé ma soeur.

- Que dis tu ?!

- Oui. L’homme qui a capturé Dolorès il y a presque dix ans.

- Tu es en train de me dire que tu as retrouvé la trace de l’Arlequin ?


- Comme on le pensait à l’époque, il rôde toujours à l’archipel Sabaody.

Dlole semblait à la fois choqué et intéressé par les propos de son interlocuteur mais rapidement, comme s’il eut une prise de conscience. Il eut l’air démoralisé. Kikiri et moi nous regardions, elle était tout aussi perdue que moi. L’Arlequin ? Nous n’en avions jamais entendu parler auparavant

- Alors quoi… Tu voudrais que je te suive à nouveau ? Est-ce que je ne t’ai déjà pas trop donné ? J’ai une fille et désormais un fils à protéger. Je ne peux plus prendre ce genre de risque. De plus même si je n’existe plus aux yeux de la marine, ma prime, elle, existe toujours.

- Ton fils dit-tu ? Tu te serais remarié?

- Non, c’est le fils d’un ami.

- Un ami dit tu ?

- C’est le fils de Rossa.

- Rossa ?! Mais il était pas gay Rossa ?

- Cet homme n’est pas mon père. Ce n’était pas le cas il y a huit ans et ça ne l’est toujours pas aujourd’hui.

- Je vois.

Finalement Mathias mit les voiles sans même insisté d’avantage. Dès lors que son mât disparut à l’horizon. Kikiri et moi nous jetions sur le vieux Dlole exigeant des explications !

- Comment ça tu étais pirate ?

- Maman aussi était une pirate ?

- A combien s'élevait ta prime ?

- Doucement vous deux !


Dans ce brouhaha Dlole nous expliqua comment il avait rencontré Dolorès. Elle était la petite soeur de Mathias et ils faisaient partis du même équipage. Désireux de vivre d’aventures et de liberté ils avaient coulés plus d’une flotte de la marine à eux seuls. Du moins c’est ce qu’il nous racontait les yeux empli de larmes. Mais c’est en faisant escale sur ce même archipel qu’ils se firent attaquer par une organisation de chasseurs de pirates ! Durant ces huits années passés à Sabaody j’avais bien remarqué que ces îles n’étaient les plus calmes de Grand Line. La présence de haute sphères du gouvernement n’arrangeait pas cela, au contraire ces hommes et ces femmes appelés Dragons Célestes toléraient et étaient même les premiers clients du commerce d’esclaves en ces lieux. Autant dire que lorsqu’une personne était portée disparue nous avions peu de chance de la retrouver. C’est ce qui était arrivé à la mère de Kikiri il y a neuf ans, ainsi qu’au reste de tout leur équipage. Vendus comme de vulgaires esclaves ! Seul Mathias et Dlole avaient échappé à ce destin.

L'opportunité de Mathias était alléchante. Mais l’homme avait refusé de courir après des chimères. Il avait fait son deuil et ne souhaitait plus se lancer dans une chasse à l’homme pour une affaire de  vengeance. Kikiri, elle, ne voyait pas la chose de même manière que son père.

Remontée et frustrée, elle alla se réfugier dans sa chambre. Elle qui avait été privée de sa mère très jeune, ne comprenait pas pourquoi son père se refuserait d’obtenir sa vengeance. Elle ne comprenait pas que Dlole faisait ça avant tout pour nous protéger. La vengeance est un cercle interminable que le prix de l’homme ne peut contenir dans un monde de pirate.

Ce soir là tout le monde était un peu dans son coin. Dlole semblait se morfondre dans sa chaise à bascule tandis que Kikiri devait sans doute faire de mêmes sous ses draps. Moi ? J’étais sur le toit de la maison observant, dans la clarté de la nuit, les bulles de l’archipel reflétant la douce lumière de la lune.  

Lorsque j’avais un souci, peu importe sa nature, je venais me réfugier ici. Ce toit et ce ciel dégagé où montait les bulles jusqu'à éclater me détends. Je trouvais une certaine beauté dans ce panorama. Une beauté presque amer quand je comparais les bulles aux rêves de millions de personnes qui finissaient pas exploser et ne jamais voir le jour. Mais cette idée pouvait s'avérer plus douce lorsque la bulle éclatait, les rêves et ambitions sortaient de leur cage pour monter au ciel. C'était un spectacle inlassable, peu de choses pouvaient m’en détourner les yeux. Peu de choses, à l’exception de… Mathias.

L’homme aux cheveux argentés était de retour ! Le bateau ou ce qu’il en restait prenait l’eau et certains morceaux de sa voile était en feu. Il faisait un vacarme à lui seul en essayant de se laisser entraîner par le fond en évacuant l’eau par dessus bord à l’aide d’un sceau.

J'observais la scène me demandant si je devais ou non lui venir en aide. Il n'avait sûrement pas mis son bateau dans cet état seul. Et si il était parti seul à la recherche de cet “Arlequin”. Ce n’était qu’une barque troué avec un homme perdu. C’était les ennuis qui s'amarraient à notre crique. Dlole se tenait au seuil de la porte observant son beau-frère, impuissant. Lui non plus ne savaient pas si il devait l’aider ou non.

Quand au loin je vis se dessiner la silhouette d’un trois mâts, je sus que ce Mathias ne nous offrait pas une dernière visite de courtoisie avant de reprendre le large. Depuis la toiture de la maison je frappai à la fenêtre de Kikiri plusieurs fois avant qu’elle ne daigne sortir de son chagrin et m’ouvrir. Le situation ne me laissait pas le temps aux explications. Je ne pus lui dire qu’une chose : “ Il faut partir ! “

Prenant l'adolescente par le poignet, je sautai avant qu’une nouvelle amie me rende visite. Cette amie était : La foulure de la cheville ! N’ayant pas le temps de me lamenter sur le funeste destin de mon pied, je courus tant bien que mal en direction du grand rocher qui faisait face à la maison. Une sorte de menhir que Dlole avait dû s’amuser à tailler il y déjà quelques années avant mon arrivé sur cet archipel. En cas de situation comme celle-ci j’avais compris qu’elle ferait une cachette non négligeable grâce a mes capacités. Voyant Mathias courire le long du chemin avec cinq hommes à ces trousses. Avec mes pouvoirs je n’eu aucuns mal à pénétrer la roche et en faire mon abris mais ce n’étais qu’un échantillons de ce que je savais à présent faire ! Une fois en contact avec la pierre je pouvais la modeler comme bon me semblait. Je ne savais pas trop comment ça marchait. Je pensais et je sentais des frissons parcourir mes mains comme si le signal circulait de mon cerveaux jusqu'à mes paumes. C’était très instinctif et plus je le pratiquais plus les formes que je souhaitais réaliser étaient précises. Même chose lorsque je me retrouvais dans la roche. Plus je le faisais et plus je restais longtemps à l'intérieur, plus ma vision de l’extérieur était nette.

C’est donc en remodelant la stèle que Kikiri pu se cacher dans le creux de cette dernière, qu’aussitôt je referma.

Mathias, blessé, s’était réfugié dans la maison. Je pensais qu’il était idiot au point de nous faire prendre avec lui mais j’avais sous-estimé sa lâcheté.
Je le revis sortir cette fois-ci, le dos bien droit comme si ses blessures qui semblait tant le faire souffrir en arrivant n'étaient finalement que superficielles. Il se tenait là, au cotés des cinq homme qui le suivait plutôt. Ils sortirent de la maison, trainent le vieu Dlole par les cheveux.

J’étais en rage. Je faisais de mon mieux pour canaliser mes pulsions. Si je bondissais de mon roc en trahissant notre cachette je mettais en danger Kikiri.

- Alors, Mathias aux dés d’argent. Tu nous avais pas dit qu’ils étaient trois ?

- Il ne font pas parti du marché.

- Toi non plus tu ne fais pas parti du marché Mathias... mais si tu ne coopères pas ça peut changer. Tu restes un pirate primé.

- … Ils sont là.

Mathias lança alors une paire de dés qui contre toute attente réduit la pierre en poussière ! En l’espace d’une seconde je me retrouvais projeter à terre.  

- C..Comment ?

Mathias s’approchait de moi, le visage amorphe complètement vide d’émotions

-Voyons. Mon Haki de l’armement et mon haki de l’observation ont fait de moi l’homme que je suis.

- L’ordure que tu es ?! Lui répondis-je avant de lui cracher à la figure

Je n’avais aucune idée de ce qu’était ce “Haki”. C’était comme si l’argenté ne parlait plus la même langue que moi.

- C’est cela… Je vous avais vu vous cacher avant même que vous ne sautiez du t…

- Oncle Mathias?


Le visage horrifié. Kikiri observait la scène avec effroi. L’un des hommes avait mis le feu à la maison. Le tableau qui se peignait devant nous était insoutenable.

- C’est bon. Emmenez les

- Attends. Qu’allez vous faire d’eux ?

- Tu ne nous as pas menti, ce garçon a bien mangé un fruit du démon. Je sais exactement à qui le vendre. Quant à la fille...Elle devrait se vendre encore plus facilement que sa mère. Les adolescentes se vendent à prix d’or ces derniers temps. C’est la nouvelle mode tu sais ?

- Salaud ! Tu m’avais dit uniquement le vieux !

- ça suffit ! L’un des subordonnés frappa le lâche au visage d’un coup de crosse.

L’homme qui parlait depuis le début, en portant un drôle de masque s’approcha de Dlole.

- Dis moi. On m’a dit que tu connaissais un certain ingénieur du nom de Curry. Tu vas m’en dire plus dans mes quartiers.

- Arlequin ! Laisse la fille partir !

Arlequin, c’est donc de cet homme masqué qu’ils parlaient cet après midi. Il s'agissait de la même raclure qui a vendu aux Dragons Célestes la femme de Dlole il y a neuf ans ?

- … Il m’énerve. Enfermez le et livrez le à la Marine.

- Quoi?! Non ! Ce n’était pas ce qui était conv…

La main de l’homme qui avait plus tôt donné un coup de crosse à Mathias vira au noir et, d’un coup sec, suffit à assomer le lanceur de dés. Ne pouvant pas opposer de résistance, nous nous fîmes bâillonner puis traîner jusqu’au navire de ces marchands d’esclaves.

Arrivé à bord, nous fûmes séparés. L’homme que l’on appelait l’Arlequin s’était isolé avec Dlole. A peine la porte refermée, nous n’entendions alors que le bruit d’un passage à tabac. Je ne comprenais pas pourquoi mais cet “Arlequin” semblait très intéressé par celle qui avait enseigné l'ingénierie à Dlole. Mais autre chose me dérangeait l’esprit. S’il était un pirate de renom, pourquoi ne s’était-il pas défendu ?

Mathias, lui, fut également isolé. Selon les hommes en patrouille sur le naviren il était mis à part avant d’être directement livré à la Marine où il y serait surement exécuté pour piraterie.

Il ne restait que Kikiri et moi, toujours ligotés et bâillonnés. Nous nous regardions dans le blanc des yeux, la boule au ventre. Et nous qu’allait-il nous arriver ? Avant de nous embarquer les hommes de l’Arlequin avait parlé de nous vendre tous les deux. Au final elle et moi étions dans la même cellule. Entassé l’un sur l’autre nous ne pouvions pas parler mais nos regards suffisaient à communiquer. La peur de l’avenir, la peur de mourir. Personne d’aussi jeune ne devrait avoir à ressentir ce sentiment…

Le temps passa rapidement … ou lentement. Impossible de le dire, la peur nous rongeait toute perception de temps de faim ou que sais-je d’autre. Mais ils avaient fini par revenir. Et ils étaient revenus pour m’enlever Kikiri ! Malgré les bras et les mains liés j’essayais de la retenir dans une lutte improbable et les hurlements étouffés par nos baillons.
Je me souviens avoir crié plusieurs jours et plusieurs nuits son nom à travers le tissu. A bout de force le visage au sol dans ma sueur et mes larmes.

La suite dans le post suivant...



Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Ash
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! C’est peut être un peu bidon, mais j’aimerais remercier le staff premièrement pour leur patience. Pour leur gentillesse et pour toute l’aide qu’ils m’ont apporté en répondant à mes nombreuses questions. JR a du charme, JR est beau et JR est fort ! Mention spéciale pour Lamilama qui a décidé de détruire la vie de cette pauvre petite fille en me demandant de l'appeler Kikiri...



Dernière édition par Hassan Mendoza le Mar 20 Nov - 17:01, édité 2 fois
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Hassan Mendoza


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MessageSujet: Re: La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée]   La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée] EmptyMar 20 Nov - 14:39

III) L’Arène

Je devenais petit à petit une coquille vide. Je ne pensais plus. Dans le même manière que le jour où j’ai quitté Alabasta, je ne vivais plus. Je restais allongé là, attendant mon heure. S’il y avait une flamme en moi, alors elle n’était qu'une vulgaire étincelle le jour où ils ouvrirent de nouveau ma cellule.
Larbin idiot Labin

- Enlevez lui ses menottes !

- Quoi ? Mais non espèce d’imbécile ! Celui ci à manger l’un des fruits du démon. Ses menottes sont fait d’une pierre qui lui empêche d’utiliser ses pouvoirs

En effet. Je ne l’avais pas remaquer mais ce qui liait mes mains n’étaient pas les mêmes menottes qui celles de Kikiri. Je pouvais sentir qu’il s’agissait d’une roche mais je ne parvenais pas à rentrer en contact avec.

- Ah ! C’est pour ça qu’il a été envoyé à l'Arène ? Je me disais bien qu’autrement, il n'avait pas l’air bien dangereux.

L’arène ? Encore un nouvel endroit dont j’entendais parler pour la première fois. Quoi qu’il en soit les deux hommes me portèrent jusqu’au pont. Le soleil m'éblouissait, depuis la cale mes yeux avaient perdu l’habitude de la lumière du jour.

Les deux esclavagistes n’avaient pas mentis. Un énorme complexe circulaire en plein milieu de l’océan. Il avait dû coûter une petite fortune à construire. Il correspondait parfaitement à l’image que l’on pouvait avoir d’une arène. Ce colisée avait même son propre port.

Amarré, on me fit descendre du bateau. Devant une voûte de l'infrastructure, se tenait, bien droit, un homme moustachu avec une allure de bon vivant ( on les reconnaît grâce à leur double menton et à leur bedaine ) et accompagné de deux gardes du corps.

- C’est cet esclave que l’Arlequin m’envois ?

- Oui c’est lui qui à manger un fr…

- Chut ! ne le dites pas en ces lieux ! L’homme s’approche et lui chuchote. Savez vous ce que les autres sponsors seraient capable de faire pour mettre la main sur quelqu’un qui en a manger un ?

- Euuuh...

- Tss ! je paye déjà une fortune votre patron pour ce gringalet qui tient à peine debout ! J’espère qu’il ne m’a pas menti. Allez! Prenez votre or et disparaissez.

L’homme qui venait de m’acheter pour un grand coffre rempli de berrys, prit la chaîne qui était relié à mon cou tel un chien en laisse et me conduit à une nouvelle cellule. Les cachots étaient bruyant. Il y avait beaucoup d’autres esclaves qui se trouvaient ici; certains étaient même blessés et hurlaient à la mort.

- Allez ! Mange à ta faim et repose toi ! Demain je t’expliquerai comment ça se passe ici.

Cet homme qui avait une grande moustache blanche, retira mon bâillon ainsi que toutes mes chaînes. Je n’étais plus à proprement menotté mais la pierre qui m'empêchait de m’enfuir était toujours à mes poignets tel des bracelets beaucoup trop serrés. Dans le cellule il y avait un lit, à manger et même de quoi se laver. Ce n’était pas le grand luxe mais je n’avais pas manger de tout mon séjour sur le bateau. Alors je m'enfermai dans mon silence et me contentai d’obéir à cet homme.

Avec les hurlements, j’eus du mal à dormir mais au moins j’étais propre et j’avais le ventre plein. Dès l’aube je commençais à faire les cent pas.

- Déjà levé et prêt à obéir ? Parfait.

- Je ne suis pas un esclave !

- Oui, tu as raison. Désormais tu es un gladiateur. Mon gladiateur. Je serais ton sponsor et tu m’appelleras Monsieur.

- Sponsor ? Vous allez me donner de l’argent ?

- La seule richesse que tu peux avoir ici c’est ta vie. Et pour la préserver tu devras être prêt à te battre. Dès que le soleil aura atteint son Zénith, je t’enverrais au Zoo.

- Au Zoo? Qu’est-ce que c’est ?

- Le Zoo c’est l’endroit où s’affronte les aspirants gladiateurs qui viennent d’arriver, comme toi. Ici il y a toute une échelle sociale. Tu l’apprendras par toi-même. Mais dis toi que plus tu gagnes et plus tu montes dans cette échelle plus ta vie sera agréable. Tu n’as pas envie de rester au dortoir zéro avec tout ces pleurnichards j’imagine.

- Et si je refuse de me battre ?


- Tu n’a pas l’air de comprendre. Ici c’est la jungle. Les plus forts survivent les autres meurent. Est-ce bien clair aspirant ?

- … Ouais.

- Je n’ai rien entendu, aspirant.

- Oui, Monsieur.

- Bien. Suis moi maintenant.

Malgré ses grands airs, celui que je devais appeler Monsieur, m’inspirait de la sympathie. Sur le moment j’en allais même jusqu'à oublier que j’étais son objet, sa possession. Je marchais cinq mètre derrière lui. Ses deux garde du corps agissaient comme une barrière de protection me séparant du moustachu.

Non loin, nous arrivions à ce qui s'apparenterait pratiquement à un marché mais surtout beaucoup de forges.

- Au fait monsieur, je m’appelle Ha…

- Ne te fatigue pas à me donner ton nom. Tu n’en a pas encore ici. Tu en aura un si tu survis au Zoo. En attendant tu n’a pas le droit d’en porter. Maintenant pose tes mains sur cette table.


Les deux gardent prirent mes mains et me les tenaient pendant que l’un des forgerons posa son tison de fer sur le dos de mes mains. Cette douleur ainsi que la brutalité des propos de l’homme à la moustache fut une violente piqûre de rappelle sur le contexte qui m’entourait. Ici je n’étais qu’un moins que rien.  Pas même un être humain.

Quand les fers brûlants furent enlever mes mains étaient marquées à vie. sur ma main droite était désormais gravée ce que je pensais être une dague et sur la gauche, un cercle orné d’une croix. Je ne me questionnais pas sur la signification de ces symboles puisque aussitôt marqué, je fus jeté dans le Zoo.

Libéré de mes bracelets en pierre, je me retrouvais dans une fosse ensablée. Onze autres types visiblement dans le même cas que moi étaient là. Tous les mains en sang nous prenions compte de notre environnement. Des gradins relativement vides, mais dans lesquels se trouvaient, ce que je devinais être, différents Sponsors. Tous accompagnés de leurs gardes du corps, même “Monsieur” était là, me fixant du regard.  

Le bruit d’un cor retentit et l’un des hommes se jetta sur un autre ! C’était une mêlée générale des plus sanglantes. Mon premier réflexe fut de voir si c’était bien ces menottes qui m'empêchait d’utiliser les capacités de mon fruit. Les murs de l'arène était fait de pierres et je n’eus aucuns mal de m’en échapper. Je pensais alors à m’enfuir du complexe. Mais me rappelant que le colisée trônait fièrement au milieu de l’océan, fuir aurait été du suicide, si  des gardes lourdement armés ne m’avait pas rapidement mis la main dessus avant.

Regardant derrière moi, le bain de sang continuait déjà plus que 4 hommes se tenaient debouts ils avaient tous des armes en main mais moi non. Pourquoi ? Etait-ce parce que j’avais mangé ce fruit il y a huit ans ? Les sponsors me voyaient comme un privilégié? Dans tous les cas, les corps sans vie tombaient les uns après les autres dans le sable. Il ne restait plus qu’un homme qui se dirigeait face à moi. Mon corps était à moitié dans la roche, seul mon buste dépassais de la pierre. Mais l’un des aspirants que l’on prenait pour mort se releva et planta sa lame dans le dos de celui qui se dirigeait en ma direction avant de s'effondrer de fatigue et succombé à ses blessures.

La lame encore dans l’épaule et les genoux au sol, je profitais fourbement de la situation en sortant de ma cachette. La pierre qui formait les fondations de l’arène, entourait toujours ma main droite et je donnais la forme de griffes à cette dernière qui épousa ma main. D’un violent coup au visage, j’achevais celui qui n’aurait pas hésité à me tuer si je n’aurais eu le courage de le faire.

Dans ma vie j’avais toujours été mal vu. L’image d’un voleur m’a toujours suivis alors je n’avais que faire des opinions et des regards d’autruis. Mais croyez moi, la première fois que l’on ôte la vie à quelqu’un, laisse des séquelles. J’étais resté là, bloquer à observer ce sang qui n’était pas le mien, couler le long de mes griffes rocailleuses. Tandis que les Sponsors me regardaient en débattant entre eux sur ce qu’ils venaient de voir, on me fit sortir de l'arène après m’avoir fait passer ces menottes incapacitantes. Aussitôt ces dernières à mes poignets la roche qui entourait ma main tomba dans une pluie de gravier ensanglanté.

- On ne m'avait pas menti ! Tu as bien manger un fruit du démon. Félicitation Gladiateur. Je vais maintenant te conduire à ta nouvelle cellule.

Je gardais le silence. Je n’avais qu’une pensée en tête. Le visage l’homme que j’avais tué. Je ne le connaissais pas et il m’aurait tué sans hésiter. C’était donc mon destin ? Tuer ou être tué ? C’était si logique mais je ne le comprenais que maintenant. Perdu dans mes pensés, je suivais les deux gardes du corps du moustachu.

Garde

Voici tes nouveaux compagnons de cellules. Faites connaissances. Mais pas de bagarre sinon tu feras la rencontre de la fosse et tu dîneras avec les cadavres.

Jorgensen Danforth

Cette cellule était déjà beaucoup plus spacieuse et dans un sens plus luxueuse. Il y avait une table, un endroit à se doucher etc. Cela ressemblait plus à un dortoire qu'à une cellule de prison. Moi y compris nous étions cinq hommes enfermé ici.

- Salut ! moi c’est Danforth ! Eux c’est Messner et Jorgensen. Lui là bas c’est Krakauer mais il est muet. Il s’est fait coupé la langue avant d'arriver à l'arène.

- Moi c’est Hassan. Vous… Vous êtes des habitués ? Je veux dire. ça fait longtemps que vous êtes ici ?

- C’est moi l’ancien ici. ça fait plus de deux ans que je me bats dans l'arène. Les autres ce sont des gladiateurs débutants. Krakauer viens d'arriver juste comme toi. ça doit faire presque trois semaines qu’il n’est plus aspirant.

- Comment vous savez que je suis un aspirant ?

- Tu ne l’es plus. Si tu es ici, avec nous. C’est que désormais tu es un gladiateur ! Montre moi tes mains ! Je me demande quel poste ils t’ont attribués !

Jorgensen observait ma main avant d’afficher un air surpris.

- ça alors ! Tu as mangé un fruit du démon c’est très rare !


- Quoi ? Comment tu sais ça ?

la marque sur ta main elle indique normalement ton rôle au sein d’un combat de groupe. Les sponsor la pose après ton premier combat dans le Zoo. Il en existe quatre. Le bouclier pour les protecteurs, l’épée pour les fantassins et la flèche pour les tireurs. Et celle que tu possède, la quatrième pour les détenteurs de pouvoirs d’un fruit du démon. Les gens comme toi ne sont pas commun ici. Dans toute l'arène vous devez à peine être une dizaine.

- Je vois… Mais alors que signifie la dague sur mon autre main ?

- La dague ? Non, ce n’est pas une dague. C’est une fleur de lys. Regarde nous l’avons tous. C’est la marque de notre appartenance à Monsieur.

- Monsieur ? Vous aussi vous l'appelez Monsieur ? Il n’a pas de nom ?

- Au début il voulait qu’on l’appelle comme ça par respect mais c’est devenu un pseudonyme au fur et à mesure du temps. Un peu comme celui qu’on appelle le Duc.

- Hey ! Je viens d’arriver. Je ne connais pas les noms de tout le monde ici. Comment je serais sensé connaître votre “Duc”

- Quoi? Tu ne connais pas le Duc ?! Rien à voir avec l’arène ! Regarde ça


Danforth s’approcha des barreaux pour vérifier qu’aucun vigil ne traînait avant de se diriger vers sa couchette et sortir de ces affaires une lettre.

- Tiens, lis ça !

Cette missive était une réprimande contre le gouvernement. Selon ce papier nous vivions dans le mensonge constant. Dans une société d’ignorants. Le gouvernement nous aurait caché la vérité depuis des années. Un siècle entier aurait été effacés de l’histoire. Un terrible secret que les hautes sphères s’étaient décidées à nous cacher. Signée “ Le Duc”
Un siècle entier… Voilà qui porte à réfléchir. Les fondations de ce monde seraient elles si instables ? Le bruit court que ce siècle oublié serait en réalité conservé dans des “ ponéglyphes “. Qu'était-ce ?

Prisonnier dans l’arène à me battre pour préserver ma vie et mon grade en tant que gladiateur, une sorte de routine s’installa. Je coexistais avec les autres Gladiateurs de Monsieur. A vivre tous les cinq ensemble, un vrai élan de fraternité nous unissait. Nous étions amis, confidents et frères d’armes.Suite à la lecture de cette lettre, pas un soir Danforth et moi n’avions débattus sur ce siècle tombé dans l’oubli.
Après ma prestation au Zoo, Monsieur jugea bon de me faire nommer “ Le Vautour “. Mes façon d'éviter le combat pour bondir ensuite sur la dernière victime lui inspirait ce rapace charognard et il associa ce réflexe que j’eu de modeler des griffe en roche aux serres de cet animal. La hiérarchie au sein du colisée était de plus en plus claire. Plus nous gagnons, plus notre Sponsor nous autorisait à vivre dans de meilleurs conditions. Grâce à un système de points que ce soit en équipe ou en combat singulier, chaque victoire comptait pour nous cinq et chaque défaite également. A force de vivre dans ce milieu, tout devenait de plus en plus normal. On en oubliait parfois que nous étions prisonniers puisqu'à force de victoires notre niveau de vie s'améliorait. A la longue, le système était fait de manière à ce que nous, gladiateurs, développions le syndrome de Stockholm. C’est en me prêtant au jeu, sans me rendre compte de rien que pratiquement une année entière passa. Un année à me battre pratiquement tous les jours. Nous avions fait gagner pas mal de points à Monsieur et nous vivions dans de beaux appartements. Les barreaux de nos cellules monotones avaient été troqués par de beau mur en plâtre et des chambres privés. Nous avions même un salon avec un divan en velour  ! Pourtout ne vous y trompez pas. Nous étions toujours en prison, comme tout le monde ici. Nous l’avions juste oublié.  

IV) Cap sur les hautes-mers

Je pensais vivre le reste de ma vie ici, dans ce colisée. Mais ce jour là, au réveil, aucun d’entre nous n’auraient pu imaginer ce qui se déroulerait. Le programme de la journée ne laissait absolument rien présagé. Rien de bien différent du quotidien. J’avais un combat singulier dans l’après midi.
En attendant cela les points que nous, l'équipe de la fleur de Lys, avions obtenu nous permettaient d’avoir une vie pratiquement normale. Nos appartements étaient de bonne qualité et nous avions un semblant de liberté grâce aux jardins de niveau quatorze dans lesquels nous pouvions avoir librement accès et même commercer avec une monnaie propre à l'arène frappée ici même dans les Jardins. Mais elle ne m’était pas d’une grande utilité puisque les achats pour les porteurs de la marque du fruit du démon étaient réservés à ceux ayant une licence délivrée par l’Imperator.

L’Imperator était l’homme qui gérait l’intégralité du complexe. Il devait être extrêmement riche et cette arène devait être l'aboutissement de toute une vie voir même un héritage familial. Ici personne ne savait l'âge qu’avaient ces lieux. Pour les plus grands gladiateurs, de niveau supérieur à dix, l’arène était comme une île à part entière où nous vivions coupés du reste du monde. C’était à se demander comment un complexe aussi immense pouvait-il exister et survivre dans le secret. Le Gouvernement était-il trop occupé à éteindre le brasier qu'avait créé le Duc avec ses missives ou à persécuter les pauvres dans le besoin ?
Les rumeurs sur cet Imperator étaient nombreuses au sein des Gladiateurs. Certains disaient que c’était un Dragon Céleste et que la marine ne pouvait pas nous sortir de là. D’autres disaient que c’était un riche marchand d’esclaves qui avait fait fortune et payait l’Etat pour avoir la paix. Mais la rumeur la plus courante ces derniers jours étaient celle de sa mort. Mais personne n’y croyait réellement puisque rien ne semblait bougé.

Comme prévu, je me rendis au combat dans cette arène du niveau seize. Il existait en tout vingt-trois niveaux. Autant dire que nous étions bien lotis. Jorgensen qui était le plus ancien de l’équipe, n’avait jamais atteint un tel niveau en deux ans. Il avait même tout perdu en s’étant battu contre un ancien équiper avec son précédent sponsor mais Monsieur avait perçu son potentiel et le tira de la fosse pour l'intégrer à son équipe et ainsi reprendre en bas de l’échelle.

Animateur

Aujourd’hui mesdames et messieurs nous allons assister à un combat d'anthologie de niveau seize. Il s’agit d’un match de classement où le gagnant sera directement promu au niveau supérieur. Le perdant, s'il survit, sera rétrogradé au niveau quinze. ! Sans plus attendre je vous annonce les combattants de ce jour ! Il s'agit de deux flèches montantes!

“Le Vautour !” Il a mangé l’un des fruits du démon et est devenu un homme-pierre, on ne le présente plus. Il affiche un score de 1634 points ! Mais aujourd’hui il doit faire face au roux-kie (rookie) ! Arrivé il y a peine deux mois il atteint des records jamais vu auparavant! Favoris de notre Imperator adoré j’ai nommé : “Le Bras-de-fer” avec un score de 1702 points !


Étant entré dans l’arène en premier, j'attendais en son centre, surpris. Malgré la grande superficie du colisée la plupart des Gladiateurs de notre niveau se connaissaient. Je n’avais pourtant jamais entendu parler de ce “Bras-de-fer”. Quand la grille se leva, je découvris avec stupeur mon adversaire. Aussi balafré était-il, je connaissais ce visage… Celui de Barbarossa.

- Alors le rouquin ? On est venu se faire humilier ?

Comme il l'avait toujours fait durant ma jeunesse, il m’observait d’un regard froid et impénétrable, regard qui avait le don de m’énerver. Mais l’avoir en face de moi ne me faisait que trop plaisir. Je n’allais pas m’abaisser à m'acharner contre lui.

- On a perdu sa langue le vioc’ ? Ou est donc passée la fierté de grand Barbarossa ? Aurait-elle disparu en même temps que sa dignité ? Au moment où tu n’es devenu rien d’autre qu’un vulgaire esclave ?

- Barbarossa… Ainsi donc, tu sais qui je suis ?


- Ah oui… J’aurais du m’en douter que tu ne me reconnaîtrais pas. Le grand vagabond d’Alabasta est-il trop fier pour se souvenir des enfants qu’il a séparé de leur famille ? A moins que ce soit l'âge qui tu joue des tours. Et dire qu’il voulait que je te vois comme mon père.

- Comme ton père ?

Le fait qu’il ignorait complètement celui que j’étais, amplifiait mon sourire narquois. Sourire qui dissimulait mon énervement mais qui témoignait à la perfection le plaisir que je ressentais à me retrouver face à lui dans cette arène.

- Non, tu ne l’étais pas. Jamal est mon père, Dlole est mon père. Toi tu ne l’a jamais été.

- A ces noms, je devine que tu es le petit qu'avait recueillit Jamal. Je pensais que tu étais mort quand j’ai appris l'exécution de Dlole. T’envoyer vivre chez lui n’était visiblement pas la meilleure idée.

- Dlole, lui, était une bonne personne. Et une fois que le sable de l’arène aura pris la couleur de ton sang, tu ne le rejoindras pas au paradis. Non, toi, tu brûleras en enfer !

Plongeant ma main au sol, je sentais les grains de sables effleurés ma main tandis que mes doigts touchait la pierre qui formait le sol de l’arène. Je me ruais vers Rossa, usant de la pierre pour recouvrire peu à peu mon bras, mon buste et le tour de mon visage pour revêtir une légère armure rocailleuse.

- Voici donc ce que tu as appris à faire avec le fruit que tu as mangé à Alabasta… Je suis plutôt impressionné, je l’avoue.


Entre le moment où Barbarossa prononça ces mots et le moment où ces derniers atteignirent mes oreilles, je ne sais comment, mais l’homme aux cheveux roux se trouvait désormais derrière moi. J’eu un moment de réflexion avant que mon armure n’explose et que je ne tombe au sol.

- J’admet avoir peut-être fait une erreur en t’envoyant à Sabaody. Si je t’avais gardé sous mon aile que je t’avais moi-même entrainé, à l’heure qu’il est, tu serais une puissante arme avec les capacités que te procure ce fruit.

Je crachais au sol, avant de me relever. Barbarossa ne semblait pas s’être décidé à combattre. Il jouait avec moi comme un chat avec une souris. Il ne voyait en moi qu’un potentiel militaire. Je me demandais même si pour lui les êtres humains n’étaient pas que des statistiques. Comment Jamal pouvait il s’être attaché à un tel homme ?

- T’as pas changé du salaud que tu étais. Même réduit en esclavage tu restes aussi inhumain.

- Esclavage ? Je suis ici comme un poisson dans l’eau. De mon plein gré.

- Devenir Gladiateur pour échapper à la justice. Ce n’est pas bête mais la marine viendra te chercher ici un jour ou l’autre.


- Ce qui se passe sur cette île dépasse la marine et ses amiraux. Il ne viendront jamais me chercher maintenant que je suis la propriété d’un Dragon Céleste.  

Ces histoires de Dragon Céleste ne sont que des rumeurs mais lui semblait être certain de ce qu’il affirmait.

- Donc tu as encore fui en laissant une nouvelle fois les Sans-Couronnes derrière toi ?

- Alors tu n’es pas au courant ? Les Sans-Couronnes ne sont plus. Le royaume d’Alabasta a financé une campagne de recherche contre nous et ils ont mis le feu à notre guilde. J’en suis le seul rescapé.

Cette nouvelle eut l’effet d’une balle tirée en plein coeur. Le choc me fit arrêter de penser durant un instant. Aucun survivant? Mon père et mes amis d’enfance, tous mort ?

- Et après avoir laissé ton mari et tes hommes crevés, te voilà Gladiateur pour sauver ta poire. Certes depuis toujours nous sommes des hors la loi alors l’amour-propre ce n’est pas notre point fort. Mais je ne comprends pas comment tu peux toujours regarder ton reflet dans la glace après avoir laisser ta famille mourir et avoir fait don de ton corps au gouvernement pour effacer ton ardoise… Oui, je pensais que même toi, tu avais des principes.

Je ne savais pas si mes paroles avaient réussi à atteindre le rouquin. Mais il se tourna vers moi et le seul bras qui lui restait vira au noir et il m'asséna un violent coup à la puissance d’un boulet de canon.

- Perdre Jamal, m’a fait beaucoup de mal... Mais je n’ai pas le temps de le pleurer, car nous avons désormais un nouvel objectif.

De nouveau au sol, cette phrase me laissait perplexe.

- Nous ? Tu viens de me dire que les Sans-Couronnes avaient étés exterminés.

- Tu le saura bien assez tôt.

Le bras mécanique du rouquin se divisa et changea de forme prenant l’apparence d’un tube. Il pointa ce dernier vers le ciel et il en sortit un fusée de détresse qui explosa plus haut dans le ciel.
Des gardes envahissent l’arène par tous les côtés.

- Il partage notre position ! Maîtrisez les combattants !

Aussitôt le roux s’élança sur les hommes armés et en un coup, fit chuter la dizaine de soldat avec une facilité déconcertante. Dans les instants qui suivirent, des coups de canon et des tirs d’armes à feu retentissaient, succédant une intimidante alerte dans tout le complexe naval.

Une attaque était lancée ! Barbarossa avait-il orchestré tout ça ?

- Gamin… As-tu déjà entendu parler du Duc ?

- Qu’est-ce que… Oui, j’ai lu certaine de ses missives.

- Bien, je vais avoir besoin de toi. Nous autres franc-pirate savons que ce complexe a été construit autour d’un ponéglyphe.


De cette manière j’apprenais que Rossa et peut être même l’intégralité des Sans-Couronnes étaient affiliés à la franc-marinerie. Je n’avais pas envie de prêter main forte au rouquin mais les gardes arrivant de tous les côtés, et la curiosité que suscitait la présence d’un potentiel ponéglyphe, me forcèrent à le suivre.

A nous deux nous arrivions à fausser compagnie aux soldats et une fois sortie de l'arène nous nous retrouvions tous deux dans les grandes allées où se baladaient d’ordinaire spectateurs et sponsors.  Très peu de gladiateurs se mêlaient aux civils venus d’autres contrées pour assister aux matchs clandestins . De là où nous étions nous avions une vision directe sur l’un des ports où s'amarrent des bateaux en tout genre. Seul point commun, ils étaient tous armés jusqu’aux dents. De véritable navires de guerre. A en jugé par la réaction de Barbarossa, c’était les Franc-Marins. Il leur avait donc bel et bien partagé sa position et ramener une armée entière dans le colisé.

Peu de temps après ce fut littéralement l’apocalypse. Les Francs-Marins libéraient un par un chaque gladiateurs. Certain fuyaient prenant la mer à la nage, d’autres en profitaient pour leur règlement de comptes. Mais la majeur partie des gladiateurs prirent les armes pour se joindre aux francs-marins et se dressèrent face au colisée. A ma grande surprise même certains gardes changèrent leur fusil d’épaule et s’étaient joints au coup d’état.

- Derrière ses portes en pierre se trouvent la maison du Dragon Céleste… et le Ponéglyphe. Cependant même un boulet de canon ne ferait pas s'effriter cette porte. Tu pense pouvoir nous ouvrir le passage avec les capacités de ton fruit du démon?

La teinte bleuté de cette porte me rappelais mes menottes incapacitante, j’avais peur de ne pas pouvoir faire quoi que ce soit avec cette porte. Je posais mes mains sur cette dernière mais effectivement, rien à faire.

- Cette pierre m'empêche d’utiliser mes capacités…

- Alors c’est du granite marin ? Je n’en avais jamais vu une telle quantitée c’est extrêmement rare et cher.  Quand j’ai vu tes pouvoirs je pensais que tu étais la solution pour passer cette porte alors j’ai lancé l'assaut. Mais désormais nous sommes bloqués nous ne pouvons pas passer au dessus non plus, je ne…

- Eh oh ! Par ici !

Pendant que Barbarossa se lamentait, j’avais usé de mes capacités pour remodeler le sol qui lui n’était composé que de roche normal. Ainsi donc, j’avais ouvert un tunnel passant sous la porte.  L’architecte n'avait sans doutes pas prévu qu’un jour un homme capable de remodeler les matières minérales passerait par là.

Une fois rentrée dans la tour nous pénétrons dans une sorte de salle du trône où siégeait en évidence une homme portant une bulle autour du visage lourdement protégé par des gardes. Derrière eux, une grande stèle de pierre avec des inscription. Etais-ce le ponéglyphe ?

- Fu-f-fuyez ! La marine est déjà en route ! Elle va mettre fin à votre petite rébellion !

En total surnombre, les francs-marins n’eurent aucun mal à maîtriser les gardes ainsi que le Dragon Céleste qui se débattait dans le vide, tandis que Rossa, deux autres hommes et moi, nous nous approchions de la stèle.

L’un des deux hommes, celui qui portait des lunettes, semblait essayer de déchiffrer le ponéglyphe avant de voir son visage virer au rouge. Fou de rage il s’écria :

- Fichtre ! C’est un faux ! Ce n’est pas un ponéglyphe ! Rien d’autre qu’une simple contrefaçon !

Tous les francs-marins étaient dépités, et moi aussi, j’aurais aimé connaître le contenu d’une des stèles qui détient le secret du siècle oublié.

Finalement arrivé au port, prêt à reprendre ma liberté, Barbarossa vint vers moi et me fit la proposition suivante :

- Dis-moi Mashan. Tu es un combattant plein de potentiel, grâce à moi tu pourrais devenir quelqu’un de grand dans le nouveau monde. Si tu es d’accord, tu peux nous rejoindre et ainsi nous découvrirons le siècle perdu ensemble et vengerons Jamal et  les Sans-Couronnes. Oublions nos différents.

- Rêve le vieux ! Je me ferais un nom tout seul et je vengerais ceux que tu as laissé mourir, sans ton aide. Je les déchiffrerai moi-même ces ponéglyphe. Et mon nom… c’est Hassan.

Je tournais le dos au rouquin et aux francs-marins, prenant la mer dans un petit bateau en compagnie d’autres gladiateurs qui, comme moi, reprenaient leur liberté. Mes camarades de cellules étaient là mais chaqu’un d’entre eux souhaitait retrouver les siens. J’étais le seul sans foyer mais cela ne me dérangeait pas. Après des adieux larmoyant je fus l’un des derniers encore présent sur le bateau servant de navette vers les Blues.

Nous arrivons désormais au moment où se récit ne doit plus être raconté au passé. Mais au présent et peut être même au futur ! Dorénavant, une nouvelle vie s’offre à moi. Une fois que j’aurais retrouvé Kikiri, je lui offrirai un foyer puis je retournerai à Alabasta après avoir percé le mystère de ces ponéglyphes. Mais avant ça, si je veux faire face à l’Arlequin, je dois m'entourer des meilleurs. Pour avoir ma vengeance,je vais avoir besoin d’un équipage. Une fois que j’aurais posé ce pied sur la terre ferme je commencerai mon épopée. J’écrirais ma propr…. brrr ! Ma cheville...
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Elena Scarzoni
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MessageSujet: Re: La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée]   La tant attendue Présentation d'Hassan [Terminée] EmptyJeu 22 Nov - 22:19




Validation


C’est donc moi qui me charge de ta présentation. Espérons que je parviendrai à être gentille !

Qualité : 300/500


Beaucoup de fautes d’inattention reviennent régulièrement. Notamment sur des erreurs de genre (féminin/masculin) de certains mots ou encore, des accords et de la conjugaison.
« la peinture bleu => bleue »
« aux trésor => trésors »
« Certains membre => membres »
« Peut être => Peut-être »
« Ceux là => Ceux-là »
« la sol => le sol »
« d’un béquille => d’une béquille »
« Tu a => Tu as »
C’est très régulier et donc, il faut juste faire attention.

Cohérence : 500/500


Je ne vois rien de choquant dans ton histoire. Le fil conducteur est clair et il n’y a pas d’incohérence, aussi bien dans l’évolution de ton pouvoir que sur les liens qu’il tisse avec les autres.

Longueur : 250/250


Très belle présentation qui en plus d’être longue, détaille bien la vie de ton personnage. Rien à dire là-dessus. Wink

Originalité : 450/500


Même si ça reste une histoire assez classique, elle marche très bien. On se sent vraiment happer dans la vie d’Hassan et ses déboires. Il est assez attachant par les galères qu’il rencontre et sa suite de malchances. Le petit truc de la cheville est la pointe d’humour qui fait plaisir, même s’il va finir par se la casser définitivement Very Happy

Subjectivité : 250/250


Et bien c’est une très belle présentation qui est très plaisante à lire. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter de retrouver Kikiri et de soigner sa cheville.

Note finale : 1750 Dorikis

Ton fruit est donc validé !


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