Madoka Nikushimi pour vous servir [Fini]

Madoka est une fille d’apparence assez simple, elle ne fait pas réellement attention à son physique et n’entretient pas grand-chose, si ce n’est ses cheveux, de fins cheveux d’or qu’elle peigne et lave régulièrement, bien que les deux côtés ne soient pas à la même hauteur, elles ne semblent pas vouloir l’arranger. Elle les laisse pousser mais les attachent pour éviter qu’ils ne la gênent. Sa silhouette élancée démontre un entretien physique constant. Du côté de son visage, il n’était pas dénué de charme, avec de jolis yeux en verts et un nef fin. Elle affiche aussi en permanence un petit sourire farceur, du genre qui finit par attirer les ennuis.
      Du côté de son look, Madoka revêt bien souvent des débardeurs aux motifs marins, car elle s’y sent bien plus à l’aise quand elle s’entraîne. Avec ceci elle porte des pantalons tout ce qu’il y a de plus classique. De toute manière, elle ne fait que rarement des efforts sur sa manière de s’habiller. Elle ne fait non plus aucun effort pour dissimuler les cicatrices de coupures qui recouvrent plusieurs parties de son corps. Elles s’efforcent cependant de cacher les marques dans son dos, des griffures infligées par des animaux d’assez grande taille au vu des marques.
      Enfin, la jeune femme est au quotidien calme et stoïque dans la plupart des circonstances. Elle est bien souvent imperturbable. Sa démarche est quand à elle assurée et déterminée et témoigne d’une grande confiance en soi.

Madoka est une femme qui ne semble pas facilement approchable. Bien que très chaleureuse quand on apprend à la connaître, son apparence stoïque et sérieuse et dégage un froid qui ne donne pas forcément envie de s’en approcher. De plus, elle a tendance à avoir un sale caractère avec les personnes qu’elle connaît peu. Elle n’hésite d’ailleurs pas à jurer sur les gens si elle est énervée. Il faut cependant bien insister pour vraiment la mettre en colère, elle est connue pour garder son calme en toute circonstance et les rares personnes l’ayant réellement mise en colère l’ont toujours regretté.   Bien qu’il soit difficile de la mettre en colère, Madoka est tout de même assez rancunière quand le sujet la touche particulièrement.
   La jeune femme est une habituée de l’ordre et de la discipline, aussi, elle ne discute pratiquement pas les ordres, elle se contente d’appliquer car tel est son devoir et c’est ce que l’on attend d’elle. Elle est d’ailleurs assez peu habituée à commander, malgré que ses désirs la poussent à étudier ses supérieurs et apprendre d’eux. Derrière ses abords froids et sérieux de première de la classe, Madoka dissimule une jeune fille bien plus chaleureuse et joueuse, confiante en elle-même et en ses capacités, et surtout protectrice envers les autres, surtout ceux qu’elle aime.

Madoka est né sur Rubeck Island sur North Blue, ses deux parents étaient des ébénistes, ils fabriquaient le bois pour les charpentiers et leur affaire marchait plutôt bien,  l’argent rentrait suffisamment pour permettre à la petite famille une vie décente. La mère de Madoka était une femme aimante et attentionnée qui encourageait sa fille à découvrir le plus possible les choses par elle-même. Son père incarnait le côté strict de la famille, c’est lui qui se chargeait de faire étudier sa fille, surtout d’écouter ce que les adultes et les gens d’expérience avaient à dire. Son éducation était classique, empreinte de tradition. Son père disait souvent que «les règles et les valeurs sont immuables, tel le bois, si tu essaie de le transformer trop en profondeur, le bois finit par se briser, tandis que si tu le manipule comme il le souhaite, en y faisant simplement des ajustements, tu peux le rendre meilleur qu’il ne l’était à la base. » La petite Madoka fut rapidement rejointe par deux petites sœurs, des jumelles, Rina et Yuki. Madoka avait 5 ans au moment de leur naissance et adora immédiatement ses nouvelles sœurs. Rina et Yuki appréciait aussi beaucoup Madoka, qui prenait son rôle de grande sœur protectrice très à cœur. Ainsi, les 3 sœurs grandirent dans une sorte de cocon de paix, et rien ne venait troubler cette petite vie simple qu’elle menait.

   Quand Madoka eut 9 ans, elle commença à aider ses parents, elle apprenait le travail du bois, mais dans le but de devenir une charpentière. Elle avait pris le conseil de son père personnellement et se mit à se dire que créer quelque chose avec le bois, comme des bateaux, cela permettait aussi de le rendre meilleur. Elle faisait tout pour rendre ses parents fiers d’elle. Cependant, ses premières années d’études durent assez dures, bien qu’au niveau de la maîtrise des techniques de travail du bois, elle semblait très bien s’en sortir, les travaux physiques étaient épuisants et rien dans son éducation ne l’y avait préparé. Ses parents semblaient ne pas fatiguer tandis qu’elle se sentait parfois prête à s’écrouler. C’est à ce moment là qu’elle fit la connaissance de Taro, un jeune homme de l’île. La plupart des gens ne s’approchaient qu’assez peu de lui, en effet, du haut de ses 16 ans, il était crasseux et avait un air patibulaire qui lui avait donné une réputation de voyou, les deux épées qu’il trimballait à sa ceinture n’arrangeait pas son cas. Pourtant, Madoka n’avait pas peur de lui. Elle savait que sous ses airs de brute, il y avait juste un gars sympa qui avait pas eu beaucoup de chance dans sa vie. Ses parents étaient morts quand il était jeune et ses parents adoptifs n’ont jamais réellement pris soin de lui. Il avait toujours dû se débrouiller par lui-même et s’était forgé ce caractère que le village lui connaissait. Mais Madoka, il avait confiance en elle, elle était tellement innocente et candide qu’elle ne s’était pas une seconde méfiée de lui et était venu lui parler comme si de rien n’était. Au fur et à mesure de leur discussion, un vrai lien complice se créa entre les deux, Madoka lui confia ainsi ses difficultés à aider ses parents et Taro lui promit de l’aider à pouvoir encaisser physiquement.  Il disait « Si je peux faire de toi une vraie guerrière, alors je m’engage solennellement à rentrer dans le rang et à devenir un Marine ». Madoka s’amusa de leur pari et, à partir de ce jour là, se dédia corps et âme à un entraînement physique intensif. Mais Taro était un maître plus exigeant qu’elle ne l’aurait crû. Il ne la ménageait pas, et elle en était très heureuse, cela voulait dire qu’il ne la sous-estimait pas comme on pourrait sous-estimer une enfant. Leur entraînement avait notamment pour but d’augmenter son endurance et sa force physique. Elle travaillait dur, et ses parents soutenaient tout les deux l’initiative, Rina et Yuki assistait souvent à l’entraînement, elle regardait Madoka se démener et ne cachait pas leur joie de voir leur sœur devenir plus forte.

      Un jour, alors que Madoka continuait ses entraînement, elle demanda à Taro comment il avait eu ses épées. Il disait que cela appartenait à son père, et qu’il les avaient reçu en héritage, il s’entraînait régulièrement et voulait un jour devenir un sabreur d’exception. Madoka, d’abord poussée par la curiosité, demanda à en essayer une, ce que Taro accepta. L’épée était lourde, mais maintenant, grâce à ses entraînements, elle pouvait la porter à peu près convenablement. Elle parvenait même à la manier. Elle demanda même à affronter Tao pour essayer, et Tao accepta, Tao n’eut pas réellement à essayer pour battre Madoka, mais celle-ci aimait bien la façon dont elle se battait à l’épée. Elle aimait le style des combats d’épéiste. Elle dit à Taro qu’un jour elle l’affronterait en duel et le battrait. Cette idée fit tellement rire Taro qu’avec ses économies, il offrit le plus beau des cadeaux d’anniversaire à Madoka, deux lames, simples, mais elles semblaient magnifique aux yeux de Madoka. Taro regarda ensuite la jeune fille avec un grand sourire, un peu top enjouée, avant de déclarer le lendemain «Maintenant, c’est triple dose d’entraînement». Elle en aurait presque regretté d’avoir reçu ses nouvelles lames. En plus de booster sa force et son endurance, elle devait maintenant apprendre à manier deux lames en même temps correctement, améliorer sa dextérité, sa vitesse, sa résistance à la douleur, bref, tout ce qui faisait qu’un épéiste était un bon épéiste. Taro était cependant un bon enseignant, ainsi, elle apprenait bien, et surtout assez vite, à l’âge de 12 ans, elle était déjà capable de manier ses deux lames de manière très correcte. Elle essayait même à présent d’affronter Taro dès qu’elle en avait l’occasion. Et elle se sentait à chaque défaite capable de lui résister plus longtemps. Le travail avec ses parents étaient devenu bien plus simple, et maintenant que ses sœurs avait commencé à travailler pour reprendre un jour l’ébénisterie, elle pouvait se concentrer à 100 % sur ses ambitions, à savoir devenir une grande charpentière, capable de réparer tout les bateaux qu’elle croiserait, voire un jour de construire le sien. Rubeck Island était l’endroit idéal pour apprendre le métier. Et elle put ainsi se former auprès des meilleurs de tout West Blue.

     La jeune femme s’entraînât avec Taro jusqu’à ses 15 ans. Son corps était maintenant couvert de cicatrices, dû à ses combats quasi-quotidiens avec son maître. Et ainsi, elle parvint au terme d’un âpre combat à vaincre son ami, elle parvint à le désarmer dans une estocade parfaitement exécuté.
Désarmé, Tao regarda son élève avec une profonde fierté, avant de lui dire :
« Eh bien, on dirait que j’ai réussi à faire de toi une vraie guerrière. IL semblerait que ce soit à moi de tenir ma promesse. » A dire vrai, Madoka avait un peu oubliée ce que Taro avait dit quand elle avait débutée son entraînement avec lui. Et le rappel fût un peu brutal, il avait en effet la volonté de s’engager dans la Marine. Il repoussait son intégration depuis longtemps pour achever l’entraînement de Madoka. Cependant, il voulait emmener son élève une dernière fois en balade, pour lui montrer quelque chose. Elle le suivit avec une boule au ventre, car elle savait que c’était peut-être l’une des dernières fois qu’elle le voyait.

    Taro l’emmena dans une partie de la forêt qu’elle ne connaissait pas, il débouchait sur une clairière magnifique, Taro lui explique que personne ne venait jamais là et qu’il s’agissait du meilleur endroit de l’île pour être seul. Son mental pourrait largement s’entraîner ici, son dernier conseil d’entraîneur était là, trouver les moments pour se poser et réfléchir sont importants.  Cependant, sur le chemin du retour, les évènements virèrent au cauchemar. Très vite, les deux comparses sentirent le danger venir, ils entendaient des bruits d’animaux venir de très près, trop près pour pouvoir fuir sans être repérés. Madoka reconnût ensuite un rugissement de tigre, elle n’eut le temps que de rouler sur le côté avant de voir l’immense animal bondir pile à l’endroit ou elle se trouvait une seconde plus tôt. Elle sortit ses épées et tenta d’attaquer, mais la bête fût plus rapide et se rua sur elle pour la désarçonner tandis que Taro se jetait sur l’animal pour protéger son élève. Madoka avait du mal à voir mais elle réussit à remarquer 3 petites boules de poils sur le côté. C’était bien leur chance, ils avaient réussi à énerver une mère avec ses petits, elle avait dû penser qu’ils allaient empiéter sur son territoire. La mère, à deux contre un, passa sur un mode plus défensifs, n’attaquant que quand elle était certaine de ses chances. Mais Taro et Madoka n’avait aucun intérêt à laisser le combat s’éterniser. Ils ne savaient pas ou se trouvait le père et n’était pas vraiment pressé de l’apprendre.Il fallait en achever rapidement, Madoka tenta une percée sur le tigre en tentant d’atteindre l’une de ses pattes, mais l’animal la vît venir et parvint à la renverser sur le sol, elle roula sur le côté pour esquiver et parvint à esquiver le premier coup de griffe. La tigresse releva la patte et Madoka sût que cette fois elle ne la raterait pas, c’est alors qu’elle se sentit expulser sur le côté alors que les griffes avait commencé à entrer dans sa chair. Taro l’avait poussé sur le côté pour encaisser le coup à sa place, il était à terre et la tigresse avait commencé à lui dévorer les jambes. La jeune épéiste hurla de colère et se jeta sur la tigresse en lui plantant ses deux lames dans le flanc. Elle s’écroula terre et Madoka continua à s’acharner sur son corps en plantant les lames partout ou elle pouvait, pleurant à chaudes larmes et en hurlant. Soudain, la main de Taro bloqua son bras et elle s’arrêta net en constatant les dégâts. IL avait le dos entièrement ensanglanté et sa jambe droite des pieds à la rotule commençait à se détacher du reste de son corps. Emprunte de l’énergie du désespoir alors qu’elle était fatiguée, épuisée et effrayée, elle hissait Taro sur ses épaules et le ramena le plus vite possible au village, seulement, le constat était sans appel, sa jambe était irrécupérable, les médecins n’eurent d’autre choix que de la lui retirer. Madoka se sentait coupable, elle savait que si elle n’avait pas pris une mauvaise décision en attaquant sans réfléchir, et ça avait coûté sa jambe et sa carrière à son ami.

    C’est ainsi que Madoka se jura de prendre la place de son ami au sein de la Marine, et il accomplirait même son rêve de devenir un haut gradé. Elle n’oubliait pas ses objectifs, mais elle savait qu’elle devait s’acquitter de sa dette. Plus elle y réfléchissait, plus elle se disait que c’était la chose à faire. La Marine lui permettrait même certainement de perfectionner ses talents de charpentière. Lorsqu’elle parlait de ses ambitions, ses parents la soutenaient de tout leur cœur, même si il craignait pour la sécurité de leur fille depuis l’affaire du tigre. Il savait qu’elle savait se défendre et qu’elle pouvait se débrouiller seule. Elle savait parfaitement se défendre.

 
    Elle put d’ailleurs un jour prouver qu’elle pouvait se défendre, en effet peu après qu’elle ait eût 18 ans, elle était devenu une bien jolie jeune femme, bien qu’elle fasse assez peu attention à ce qu’elle portait ou comment elle était, elle prenait néanmoins grand soin de ses longs cheveux blonds, sa mère insistant souvent pour qu’elle entretienne au moins cela dans l’espoir que sa fille rencontre un homme bien pour elle. Madoka savait que son intégration dans la Marine était proche, mais l’affaire familiale commençait à battre de l’aile, leur père avait dû recourir à un prêt pour retrouver une situation financière stable, mais son créancier était un vicieux qui avait augmenter les taux d’intérêts pour que leur père ne puisse plus rembourser. C’est la qu’il proposa une méthode de remboursement à son père, lui offrir sa fille en mariage. Madoka en était bien sûr révoltée, mais elle ne savait pas comment arranger la situation. Elle dût se résoudre à accepter l’offre de ce porc que les gens appelait un «homme d’affaire avisé». Elle dût accepter d’au moins aller vivre chez lui, mais elle refusait de se marier avec lui, car cela voudrait dire la fin de sa carrière vu comment il agissait avec elle. La jeune femme eût cependant l’occasion de se tirer de ses griffes et de le traîner devant la justice.


   Cet homme, Hidoi, n’en était pas à son coup d’essai dans les arnaques, et Madoka s’en doutait, elle l’espionnait donc tout les soirs pour espérer le coincer. Son escorte n’étant elle-même pas particulièrement loyal avec un maître aussi énervant et antipathique, elle avait souvent liberté d’agir à sa guise. Un jour Hidoi partit en pleine nuit et dans le secret pour rejoindre un homme qu’il avait apparemment fait enchaîner et ligoter, Madoka l’avait suivi et sût que c’était la preuve dont elle avait besoin. Elle décida d’intervenir, elle l’avait pris la main dans le sac et pouvait le faire cesser ses agissements sur le champ. Elle vit alors qu’il tenait dans sa main une dague qu’il approcha immédiatement du cou de sa victime dès qu’il vit Madoka.

« Hop là, n’approche pas plus, sinon sa gorge finit peinte en rouge»

Madoka savait qu’il ne plaisantait pas. Il n’hésiterait sûrement même pas à tuer cet homme dès qu’il en aurait l’occasion, elle devait agir instantanément si elle voulait avoir une chance, elle lança immédiatement une de ses épées dans la direction de la main de Hidoi, tout en continuant sa course au maximum de sa vitesse. L’épée parvint à dévier la dague et elle donna un violent coup d’épaule à Hidoi pour le désarçonner, tandis qu’elle plaquait l’otage au sol et se plaçait devant lui pour le défendre. Hidoi hurlait à ses gardes du corps de l'exécuter sur le champ, mais les gardes de Hidoi semblaient hésitant à se battre avec Madoka et ils finirent par cesser le combat d’eux-même, estimant qu’ils n’étaient pas assez payés pour se faire blesser pour cet idiot, Madoka étant une épéiste redoutable avec son style dansant basé sur un jeu de jambe rapide. Hidoi tenta de fuir, en maudissant ses gardes du corps. Madoka se rua sur lui, beaucoup trop rapide pour le marchand adipeux. Elle le fit tomber au sol et lui planta une de ses épées dans le pied. Il ne pouvait plus bouger, elle lui tira alors les verres du nez pour savoir qui était l’homme qu’il avait ligoté et pourquoi.

« Peuh, c’est juste un simple exécutant, il m'a déçu en ne parvenant pas à me ramener ce que je souhaitais, du coup il avait mérité sa punition »

« Tu n'as pas le droit d'utiliser les gens comme bon te semble pour les jeter après. »

« Pas quand il me fait perdre de l'argent, si j'investis, il faut que ça marche, sinon on en paie les conséquences, tout comme toi, tu t'es révélé être un très mauvais investissement. »

Soudain, un air mauvais s’alluma dans ses yeux, Madoka n'avait pas eu le temps de le voir, mais il avait pu ramasser sa dague pendant qu'elle avait le dos tourné, et il tenta de lui couper la gorge, Madoka ne dût sa survie qu'à ses réflexes purs, elle prit un méchant coup qui lui valu une belle marque au niveau du coup, la blessure saignait tandis que Madoka frappait Hidoi de sa garde pour le rendre inconscient. Avant de le ligoter et de le traîner jusqu’à la base Marine, avec l’otage pour pouvoir témoigner.


    Arrivée à la base de la Marine, elle raconta entièrement son histoire. Hidoi fût arrêté et emprisonné. Elle avait pris un méchant coup, mais l'épéiste ne se décourageait pas pour quelques gouttes de sang tombé à terre. Heureuse de ce dénouement, Madoka pût enfin se décider à partir vers la principale base de la Marine pour recevoir sa formation et devenir une véritable amirale, doublée de la meilleure épéiste de son temps.