☠ Messages : 5 ☠ Âge du Personnage : Inconnu ☠ Berrys (x1000) : 12440 ☠ Localisation RP : Présent-ation ! ☠ Fruit du Démon : Aucun ☠ Notoriété : ☠ Karma : | Sujet: Lucìan Fredrich [En cours] Lun 14 Mai - 1:17 | |
| Lucìan "Lord" Fredrich
Prénom et Nom: Lucìan Fredrich Âge : 25 Sexe : Masculin Avatar : 1st Elder - Noblesse Groupe : Chasseur de prime Métier : XXXX Espèce : Humain But : Devenir l'homme le plus riche et le plus respecté du monde, quel qu'en soit les moyens.
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Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Kyubu Kyubu no mi Autres capacités : (sous réserve de validation) Sabreur
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Questionnaire Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire ! 1. Apparence physique Taille : 1m85 Poids : 80 Kg Cheveux : Blond avec une mèche noire Yeux : Bleu 2. Tenue vestimentaire habituelle Lucìan est un homme qui accorde beaucoup d'importance à son image. Pour lui, il est important d'avoir du bon goût pour être crédible dans le monde des riches. En effet, à ses yeux, le matériel et l'apparence sont des choses primordiales pour vivre heureux et bien dans sa peau. Naturellement, avec la vision soigné qu'il a du style, il est normal de le voir habiller en costume les 3/4 du temps. Malgré la chasse aux primes dont il a fait sa profession, le poussant à se battre régulièrement, il estime qu'il se doit d'avoir une tenue de haut standing en toute circonstance. Puis il vous dirait sûrement que ce n'est pas bien grave s'il gâche un ensemble, il a de l'argent pour s'en payer d'autres, voir même plusieurs semblables. Nous y voilà donc, c'est pour cela que la plupart du temps, vous le verrez habillé d'un même costume. Un pantalon et un blazer bleu pâle, se couplant avec une cravate de la même couleur, noué autour du col d'une chemise rouge bordeaux qui contraste avec le bleu, accordé avec ses souliers vernis d'un rouge luisant. 3. Motivations Il l'assume et le revendique, il veut devenir l'homme le plus riche vivant et ayant vécu sur cette terre. Même s'il a déjà une richesse conséquente, ce casanova est désireux de devenir une légende reconnu pour sa fortune. Après s'être naturellement engouffré dans le milieu de la pègre, il estimait que cela ne lui rapportait pas assez d'argent, ni assez rapidement. C'est donc vers la chasse aux primés qu'il s'est tourné, remarquant que sur le coup, une tête peut rapporter gros, bien plus que plusieurs mois de trafic. Le but ultime de Lucìan étant donc de mettre la main sur la tête d'un empereur lorsque le moment sera venu. Il atteindra ainsi la gloire et la fortune, ce qu'il désire le plus au monde. D'ici là, il traquera les têtes primés pullulant sur ces mers, afin de réunir toujours plus d'argent. Par ailleurs, il ne voudra jamais se l'avouer, mais s'il cherche tant à accumuler de l'argent, encore et encore, c'est pour donner un sens à sa vie, lui apporter un peu de piment, qu'il puisse se sentir vivant. Businessman accompli, propriétaire d'une compagnie foraine florissante, grâce à laquelle il a mit ses parents à l'abri financièrement pour le reste de leur vie. C'est que le bonhomme se sentait vide, une fois qu'il avait atteint ses objectifs, ceux de couvrir ses parents de berrys et posséder beaucoup d'argent. Ayant grandit en se focalisant sur le rendement, la rentrer de bénéfices, le travail acharné, une fois arrivé au bout de ce chemin, il se sentait comme une coquille vide. Ainsi, inconsciemment, il se persuade sans cesse qu'il a encore besoin de réunir toujours plus de richesses, que ce n'est jamais suffisant. Sans parler de la recherche du respect de son prochain, dont il se sert pour se voiler la face, car au fond de lui, il n'en a que faire. Au final, ce n'est qu'un homme qui a réussie sa vie, se retrouvant vide et sans but suite à cela, cherchant à donner un sens à son existence, dans la seule facette qu'il ais toujours connu, par sa faute au final. L'argent. 4. Opinion sur le gouvernement mondial Pour lui, le gouvernement mondial n'est qu'un conglomérat d'imbéciles qu'il méprise, simplement parce que ce sont eux qui se trouvent au sommet du monde, là où il voudrait être. Mais il ne leur fera jamais savoir, car ils restent quand même bien utiles pour lui donner l'argent qu'il mérite lorsqu'il leur ramène une tête primé. 5. Opinion sur la piraterie Il ne voit pas forcément les pirates d'un mauvais œil, il éprouve presque du respect pour la plupart. En effet, il est admiratif de la voie qu'ils ont choisis, celle de l'entière liberté, mais aussi du fait qu'ils se battront jusqu'à la mort pour imposer leur volonté, bonne ou mauvaise. Mais bon, il se trouve qu'ils sont la plus grosse part de son gagne pain. Du coup il fait abstraction des sentiments et n'hésite pas à les traquer et les capturer, voir même les tuer s'il estime que c'est nécessaire. Cependant, comme pour rendre hommage au respect qu'il leur voue à la base, il commencera toujours par leur demander de se rendre avant d'user de la force. 6. Opinion sur la franc-marinerie C'est quasiment la même chose que pour les pirates, si ce n'est qu'en plus il les trouvent assez bizarres. Au bout du compte il ne connaît pas énormément de chose sur eux, mais pour lui ce ne sont que des pirates qui ont décidés de se créer une faction pour courir après les mêmes rêves. Histoire Lucìan est né sur l'île de Party Island à north-blue, célèbre pour son environnement digne d'une fête foraine géante. Fils unique d'une famille tout ce qu'il y a de plus modeste, ses parents lui assuraient un train de vie convenable en étant propriétaires de plusieurs attractions. Même s'il grandissait en ne manquant de rien, il éprouvait tout de même un vide, puisqu'il ne voyait pas souvent ses géniteurs, à cause de leur travail qui ne leur laissait que peu de temps libre. Il passa les dix premières années de sa vie à contenir un manque parentale, n'ayant que pour seul compagnie sa baby-sitter. Il essayait de combler ce vide affectif en cherchant toujours de nouvelles façon d'attirer l'attention de son père et sa mère. Ainsi, le jeune garçon tenta de se mettre à la peinture, mais le résultat n'était pas celui escompté, le talent était clairement absent. Puis il se mit à la musique, choisissant le violon car il trouvait ça noble comme instrument, mais là encore il n'arrivait pas à se montrer à la hauteur selon lui. Le blondinet s'essaya à toutes sortes d'activités et de disciplines durant quelques années, mais très exigeant avec sa personne, il n'était jamais satisfait de ses résultats, se persuadant que si lui même ne se trouvait pas à la hauteur, il en serait de même pour ses parents. Le jour de son 13ème anniversaire, ce fut le déclic lorsque encore une fois, monsieur et madame Fredrich manquaient à l'appel pour souffler les bougies avec leur enfant. Paradoxalement, ils se donnaient corps et âmes à leur boulot pour que Lucìan ne manque de rien, mais avec autant d'investissement, c'était d'affection qu'ils le privaient. À cause de ça, le jeune adolescent était seul à éteindre ses bougies, n'ayant que sa baby-sitter avec lui. Triste et frustré, il ne voulu même pas manger son gâteau, préférant s'isoler dans sa chambre pour laisser aller son chagrin. Désireuse de remonter le moral du blondinet, celle qui le gardait depuis longtemps décida de le rejoindre. Une fois devant la porte de la chambre, elle toqua trois fois avant de demander si elle pouvait rentrer. Mais elle n'eut pour réponse que des sanglots étouffer, entreprenant donc de rentrer directement en ouvrant la porte. C'est comme ça qu'elle le trouva allonger sur le ventre à même le sol, la tête dans un oreiller et entrain de pleurer. Elle s'approcha de lui et l'aida à se relever, le portant pour le faire asseoir sur son lit, avant de se saisir d'une chaise et s'installer en face du garçon. - Dis moi, pourquoi tu pleure Lucìan ?- Je ne pleure pas. Déclara-t-il en tentant de faire disparaître ses larmes avec le dos de ses mains.- Alors c'était de la transpiration qui coulait de tes yeux à l'instant ? Ajouta-t-elle en esquissant un doux sourire pour le mettre à l'aise.- Hinhinhin très drôle Bérénice. Rétorqua-t-il en faisant la moue, gonflant ses joues toute rougies.- Aller dis moi ce qui te rend triste à ce point.- Hum....C'est la 3ème fois que papa et maman ne viennent pas fêter mon anniversaire. J'en ai marre qu'ils préfèrent leur travail plutôt que moi. Il y en a toujours que pour leurs attractions.- Mais non, il ne faut pas dire ça, tu sais que ce n'est pas vrai.- Bien sûr que si, sinon ils seraient avec nous en ce moment, et on mangerai le gâteau tous ensemble.- Tu sais, si tes parents accordent autant d'attention à leur travail, c'est parce qu'ils veulent que tu ne manque de rien.- Peut être, mais moi je manque d'eux, c'est tout ce que je remarque pour l'instant. Puis j'ai beau faire plein de trucs pour qu'ils s'intéressent à moi, ça ne fonctionne jamais. Je veux passer plus de temps avec eux moi, c'est tout ce que je demande.- Je comprends ton chagrin.. - Voilà, mais c'est bon je ferais plus d'effort maintenant, puis je vais fuguer de toute façon, ils ne me reverront jamais, ils l'auront bien mérités.- Ne dis pas une telle bêtise voyons. Écoute plutôt, toi qui désire tant trouver quelque chose qui attirerait leur attention, sans compter que tu voudrais passer plus de temps avec eux, pourquoi ne pas leur donner un coup de main aux attractions ? Comme ça tu sera avec eux plus souvent, puis si ça se trouve, ça te plaira de faire ça, qu'en dis-tu ?- Hum....Mouais..c'est vrai que c'est pas bête comme idée, je n'y avais jamais pensé. Mais tu pense qu'il voudront bien de moi dans leur pattes pendant qu'ils travaillent ?- Je suis certaine qu'ils seront très heureux de t'avoir auprès d'eux et de t'apprendre leur métier.- Hum....Bon d'accord, je vais essayer ça.- Bah voilà, tu vois quand tu veux.- Bérénice ?- Oui ?- Merci.- C'est normal mon garçon, et puis je préfère te voir avec le sourire après tout. Répondit-elle en esquissant son doux sourire à nouveau.Après avoir terminé cette discussion, le jeune adolescent attrapa la main que lui tendait sa nounou, puis il sortirent de la chambre pour aller se découper un morceau de pâtisserie. Ne pouvant pas attendre plus longtemps d'essayer son nouveau moyen d'être auprès de ses géniteurs, Lucìan demanda à Bérénice s'ils pouvaient se rendre à la foire le soir même, ce qu'elle accepta avec plaisir. Ils prirent chacun un manteau pour se couvrir car la soirée était fraîche, puis partir en direction de la zone où se trouvaient les manèges appartenant à la famille. Une dizaine de minutes plus tard, ils retrouvèrent monsieur et madame Fredrich qui furent très surpris de les voir. La baby-sitter leur expliqua le pourquoi du comment, et c'est à la fois étonnés et content, qu'ils acceptèrent de prendre leur fils avec eux pour lui faire découvrir leur monde et passer du temps avec lui. Pour lui montrer qu'ils avaient confiance en lui, ils le mirent à la caisse avec la maman, le chargeant d'aider à faire les transactions d'argent et de tickets. Déterminé à faire de son mieux pour les impressionner, le blondinet prit sa tâche très au sérieux et se donna à fond pour bien faire les choses. Ainsi, à l'heure à laquelle l'adolescent dormait et ses parents travaillaient, ils passaient tous un super moment en famille. Lucìan était l'enfant le plus heureux du monde ce soir la, il avait son père et sa mère avec lui, sans compter qu'il se surprit lui même à aimer le travail de forain. Récolter l'argent, distribuer les tickets, mettre de l'ambiance pour amuser les clients, appuyer sur le bouton pour mettre en route le manège sous les directives de son papa, c'était fabuleux pour lui. C'est comme ça qu'il commença à faire naître son désir de fortune, car ce qu'il avait le plus adoré, c'était le fait de voir passer autant d'argent entre ses mains. De la part d'un jeune adolescent qui verrait les choses en grand plus tard, c'était inévitable. Une fois la soirée terminé, le jeune garçon était épuisé, il s'endormit dans les bras de sa mère, alors qu'ils rentraient tous les trois chez eux le sourire aux lèvres, heureux d'avoir enfin put passer un moment ensemble, qui plus est des plus agréables. À partir de ce soir la, Lucìan alla aider ses parents tous les jours à la foire, alliant l'utile à l'agréable à rester auprès d'eux et apprendre les rudiments du métier, même si c'était surtout l'aspect monétaire qui l'intéressait, désireux d'apprendre à faire de l'argent. ***** Désormais âgé de 17 ans, même si quatre années n'étaient pas grand chose, il avait la chance d'avoir acquit une certaine facilité pour les affaires, grâce à l'expérience de ses géniteurs. Il avait apprit le sens du commerce et de la « tchatche », ce qui lui permit de faire gagner plus de bénéfices à l'entreprise familiale. Mais plus il aida ses parents, plus il se rendit compte que ce n'était pas si facile de renflouer la caisse. Il y avait plusieurs facteurs qui devaient être prit en compte, comme la météo, la concurrence, le genre d'attractions qui plaisaient et attiraient le plus les clients. Conscient de tout cela, il entreprit de trouver une solution pour faire rentrer toujours plus d'argent. Monsieur et madame Fredrich insistaient sur le fait que ce n'était pas grave s'ils n'avaient pas une énorme fortune, du moment qu'ils pouvaient vivre convenablement. Mais leur progéniture ne voyait pas les choses de la même façon, pour lui c'était comme une évidence. En effet, il se disait que s'il arrivait à rendre riche sa famille, ils n'auraient plus jamais besoin de travailler et ainsi il vivraient bien plus heureux. Donc il commença à utiliser ce qu'on appelle des astuces marketing, comme le fait d'offrir un ticket pour un acheté, ou encore de rendre l'entrée gratuite pour les enfants accompagnés de leurs parents, ainsi que toutes sortes d'autres combines. Au début, Lunark et Seira furent affolés par ce genre de procédés, se disant qu'ils allaient plus perdre que gagner. Heureusement avec le temps, le résultat était plus que concluant, la foule grandissait de plus en plus devant leur guichet. Effectivement, leur fils avait compris que pour être plus efficace, il fallait répondre à la demande, et le client est toujours attiré par des avantages, qui à l’accumulation, rapportent encore plus si les achats augmentent. Inutile de préciser que notre jeune adulte était encore plus content que son père et sa mère, il ne savait plus où donner de la tête avec tous ces billets qui défilaient entre ses mains, mais ce n'était jamais assez, il en voulait toujours plus. C'était presque devenu maladif, peu importe combien ils gagnaient, ça ne le satisfaisait pas. Surtout qu'à partir de là, son objectif ne se résumait plus seulement qu'à mettre sa famille à l’abri pour toujours, il nourrissait désormais un désir plus personnel. À partir de cette période, il avait également pour but de devenir extrêmement riche, à tel point que ça inspirerait le respect. Il avait oublié l'essentiel, maintenant la seule chose qui comptait c'était la fortune. Réfléchissant donc désormais avec cette optique, il se mit à investir dans de nouveaux manèges, bien plus grands et bien plus spectaculaires, de ceux qui attireraient beaucoup plus de clients et toujours plus de berrys. Avec son ambition, il se fit même des ennemis parmi les commerçants jaloux, puisqu'il s'était même mit à racheter les terrains d'autres forains pour agrandir son influence. À l'âge de 20 ans, il était arrivé à la tête de l'entreprise familiale, et avait fait du nom Fredrich une institution dans le commerce de l'île. Le nombre d'employés avait triplé, tout comme celui des manèges et de la taille de leur terrain. Le petit blondinet avait grandit, et il s'était fait un véritable petit empire grâce à son ambition et sa persévérance. Mais la plus belle victoire à ses yeux fut le jour ou il fêta son vingtième anniversaire, accompagné de ses parents. Assis sur le siège du patron avec ses parents en face de lui, il souffla ses bougies, laissant couler des larmes de bonheur le long de ses joues. Puis il se redressa, la tête haute, fier de ce qu'il avait accompli. Lucìan Fredrich était devenu un homme. Maintenant qu'il avait réussis à faire en sorte que ses parents n'aient plus besoin de travailler, et qu'il avait acquit l'indépendance financière, il ressentait comme un vide. Son ambition était trop forte pour qu'il puisse se contenter de ce qu'il avait. Se démener encore et encore pour engranger des recettes, c'était devenu sa raison de vivre, il aimait trop ça pour s'arrêter là. Sans compter qu'en plus, il cherchait également le respect de son prochain à travers sa réussite personnel. Un soir, rongé par ce manque, il se rendit dans un bar afin de noyer son ennui dans l'alcool. Au fond de la salle entrain de boire seul, il fut approché par un homme en costume noir qui lui demanda s'il pouvait s'asseoir à sa table. Ne voyant pas de raison de refuser, il le laissa faire. L'inconnu se mit à l'observer, avant de lui demander s'il était bien Lucìan Fredrich. Celui-ci répondit que oui. Cette étrange individu esquissa comme un sourire de satisfaction, lui disant qu'il le cherchait depuis un moment. Il avait entendu parler de lui grâce à ses affaires florissantes et au nom qu'il s'était fait sur l'île. Curieux, le blond le questionna sur le pourquoi. L'homme lui expliqua qu'il faisait partit d'une organisation qui avait pour but de s'enrichir, et que la réputation qu'il s'était fait les avaient conduis à lui, désireux de le compter dans leur rang. Il termina en ajoutant que s'il cherchait l'accomplissement de ses désirs, il n'avait qu'à se joindre à eux. Quand il eut finit, il se leva et déposa une carte devant notre protagoniste, avant de laisser un pourboire sur la table et s'en alla. Le bonhomme était perplexe, ça c'était passé si vite qu'il en resta sans voix. Il attrapa la carte et l'observa, n'y voyant qu'une adresse. Il jeta un œil au verso mais rien, c'était étrange comme situation, mais c'est vrai que ce qu'il avait dit l'intéressait, lui qui ne voulait que s'enrichir. Finissant son verre, il laissa lui aussi un pourboire et quitta le bar pour aller voir ses parents, se disant qu'ils pourraient sûrement le conseiller. Arrivé chez eux, il leur dit qu'il avait besoin de discuter de quelque chose d’important. Soucieux du bien être de leur fils, ils ne tardèrent pas à lui demander ce qu'il se passait une fois assis dans le salon. - Alors, dis nous ce qui te tracasse fiston. Débuta son père, pendant qu'il remplissait deux verres avec du cognac, puis un autre avec du porto. Donnant l'un des deux alcools forts à Lucìan et le plus doux à sa femme.- Eh bien, ce soir je suis allé boire un verre dans un bar, histoire de me changer les idées. C'est là que j'ai fais la rencontre d'un type plutôt étrange. Il m'as dit qu'il faisait partit d'un groupe, qui semble-t-il, engrange beaucoup d'argent, et qu'ils seraient heureux que je les rejoignent. Je trouve que c'est une bonne occasion de développer encore plus mes affaires. Expliqua-t-il en entamant sa boisson.- Vraiment mon garçon, tu n'en as donc jamais assez ? Lui dit sa mère en ouvrant grand les bras et en regardant autour d'elle la magnifique maison qu'il leur avait offert, comme pour lui montrer qu'ils avaient déjà beaucoup.- Ta mère a raison, tu ne pense pas que tu pourrais te contenter de ça ? Tu n'es pas heureux ainsi ?- Hum....Bien sûr que si, mais j'aspire à plus grand, pourquoi je serais obligé d'être satisfait de ce que j'ai, quand je sais que je pourrais avoir tellement plus ?- Je comprends ce qu'il se passe. Ton ambition est telle que tu n'arrive pas à rester en place malgré ta réussite, tu vois toujours plus loin. Peu importe ce que tu accomplira, tu voudras toujours voir au delà.- Il est vrai que tu as toujours eu cette ambition dévorante en toi, qui te pousse à faire de grandes choses. Écoute, ton père et moi, nous ne t'empêcherons jamais de réaliser tes rêves, au contraire, c'est notre vœux le plus cher. Mais la route du succès est parfois trompeuse, tu es sûr que cet homme qui t'as abordé est quelqu'un de confiance ? Et s'il n'était qu'un de ces charlatans jaloux de toi, qui voulait te ruiner ?- Oui j'y ais pensé, mais la façon dont il parlait de ce groupe était très sérieuse je trouve. Je risque peut être de rater une formidable opportunité. Et puis s'il s'avère que je me suis trompé, je n'aurais qu'à quitter leur organisation tout simplement.- Bon, alors si c'est ce que tu souhaite, fonce fiston, du moment que tu fais attention à toi, réalise tes rêves. Dit son père en levant son verre. À notre fils et sa réussite !- Dans ce cas, si tu sais ce que tu fais, je n'ai aucune raison de m'y opposer, tu es libre de tes choix. Fais ce que tu as à faire et atteint tes objectifs. Tant que tu prend soin de toi. Rajouta sa mère en levant son verre. À notre fils et sa réussite !- Papa, maman, je ne vous remercierais jamais assez pour le soutiens que vous m'apportez peu importe mes choix. Termina-t-il en levant son verre. À mes parents que j'aime plus que tout !Suite à cette discussion, ils trinquèrent et finirent leur verre dans la bonne humeur, avant que Lucìan ne s'en aille pour rentrer chez lui. Le lendemain, il se leva apaisé après avoir pu parler à ses géniteurs, prenant le temps de se poser sur sa terrasse avec un café, s'allumant une cigarette en profitant du calme matinale pour se ressourcer. Une fois qu'il s'était préparé, habillé de son costume favoris, il sortit de chez lui munit de la fameuse carte, puis se rendit à l'adresse indiqué. Quand il arriva à destination, il se retrouva devant la boutique d'un tailleur, l'inscription « Kingsman » décorait la vitrine. C'était bizarre, il s'attendait à quelque chose de plus..extravagant. Mais il se dit qu'il ne pouvait y avoir d'erreur, c'est bien l'adresse qui était écrite sur la carte. Il entra et alla se présenter à l’accueil en donnant son nom. Le secrétaire esquissa un sourire, puis se retourna pour allumer une lampe. Lorsque l'ampoule s'éclaira, une partie du mur de costume à côté de lui sortit et pivota à 45° pour faire apparaître une ouverture. L'individu s'inclina en tendant sa main vers le passage secret, afin d'inviter le nouveau venu à entrer. - Après vous monsieur Fredrich.Il resta immobile un bref instant, impressionné par ce petit manège, paradoxal pour quelqu'un qui en possédaient des bien plus grands...Haha vous avez compris ? Petit manège..attractions...Enfin bref, passons. Il pénétra dans ce passage et se retrouva dans un petit couloir, éclairé d'une multitude de lanternes. Derrière lui, la porte se referma, ne lui laissant plus le choix que d'aller tout droit. Plus il avançait, plus il entendait des voix, devenant de plus en plus audibles, jusqu'à ce qu'il arrive dans une grande pièce où se trouvaient deux hommes assis autour d'une table. Ils s'arrêtèrent de discuter, avant que les regards ne se tournent vers lui. L'un des deux prit rapidement la parole en le voyant. - Monsieur Fredrich ! Nous avons été prévenus de votre arrivé, quel plaisir de vous voir ! Venez, asseyez vous avec nous !- Merci pour votre accueil. Dit-il en prenant place.- Avec plaisir. C'est normal pour quelqu'un tel que vous. Keiru, je te présente Lucìan Fredrich, le fameux patron de la compagnie Fredrich, propriétaire d'un bon nombre d'attractions sur notre île bien aimé. Nous allons nous présenter pour que tu sache qui nous sommes tout de même. Je commence, Maduke Garda, heureux que tu sois parmi nous !- Mon nom est Keiru, enchanté.- Moi de même. Alors, je suis venu parce qu'il semblerait que vous puissiez me rendre encore plus riche ?- En effet, nous le pouvons. Même si cela ne dépendra que de toi.- Pourquoi moi ?- Eh bien ta réputation témoigne de choses qui nous intéressent beaucoup chez toi. Comme ta facilité à t'adapter sur un marché, ta persévérance, ton sérieux, ainsi que ton ambition certaine. C'est le genre de qualité que nous recherchons chez un individus.- Très bien. Mais vous, vous y gagnez quoi là dedans ? Puis surtout, dans quel domaine vous évoluez ? J'ai l'impression que ce n'est pas quelque chose dont ont puisse parler dans un lieu public apparemment, et ça, ça me fait me poser beaucoup de questions quant à votre activité.- Hahaha ! Voilà quelqu'un qui en a dans la caboche ! Keiru, peux-tu expliquer à notre invité en quoi consiste notre business ?- Je vais aller droit au but avec toi, nous sommes de la mafia. Pour être plus précis, nous travaillons pour l'empire de monsieur et madame Rosoff. En ce qui nous concerne, c'est le blanchiment et le détournement d'argent qui renfloue nos caisses. Pour ce qui est de ton invitation parmi nous, et ce que tu nous apporterais, c'est simple. Nous avons besoin d'éléments aussi doués que toi en affaire, afin de faire progresser notre activité. C'est du donnant, donnant. Plus tu fera gagner au groupe, plus il y aura de recettes, plus tu engrangera des bénéfices. Et crois moi, il y a énormément de berrys qui circulent dans l'underground. Voilà, je pense que c'est à peu près tout.- Merci Keiru, c'est un très bon résumé. Alors mon cher, qu'en pense-tu ?- J'en pense que ce nom, Rosoff, me dit quelque chose. Je l'ai déjà vu dans un journal, je crois même que c'était en première page. Mais oui ça me revient, il s'agit du couple d'empereur. À vrai dire je me tâte, un groupe de mafieux œuvrant pour des pirates de cette envergure. Je toucherais sûrement un jolie pactole si je vous dénonce à la marine. Vous allez sûrement me dire que si je choisis cette option, vous ne me laisserez pas sortir d'ici, et vous vous débarrasserez de moi. Mais réfléchissez bien, vous vous doutez qu'un fils de forains n'est pas arrivé là où il en est sans un minimum de jugeote. Je me suis dis que votre façon de me contacter était étrange. Donc juste au cas ou, avant de venir ici, j'ai laissé un escargophone entre les mains d'un très bon ami, qui par une belle coïncidence, s'entend très bien avec les autorités. Vous aurez donc compris que je suis moi même en possession d'un escargophone, et que j'ai établi la connexion entre les deux à mon entré dans votre boutique. Alors, qu'en pensez-vous ? Déclara-t-il en esquissant un sourire narquois, fixant les deux hommes en face de lui.Un silence de mort s'installa dans la pièce. Cependant, malgré ce qu'il venait de dire, ses interlocuteurs ne semblaient pas du tout paniqués, bien au contraire, ils étaient très calme. C'est alors que Maduke, dont le visage était devenu remarquablement froid, prit la parole. - Tu pensais vraiment nous affoler avec ce monologue ? Nous évoluons dans la pègre depuis un moment, nous sommes préparés à ce que ce genre de chose nous arrive, nous n'en avons pas peur. Après tout, c'est dans un univers impitoyable que nous vivons. Je te répondrais donc que si tu fais ça, ce sera tant pis pour nous, mais toi. Il marqua un temps de pause, glissant sa main droite sous la table, avant d'en sortir un pistolet qu'il pointa en direction de la tête de notre protagoniste. Tu mourras quand même. Alors, qu'en pense-tu ?Le silence prit place à nouveau, l'atmosphère était pesante, les regards ne se lâchaient plus. Lucìan arbora à son tour une expression vide d'émotion. Il se leva de son siège, plongea les mains dans ses poches et se dirigea lentement vers celui qui le menaçait de son arme, celle-ci le suivant dans son déplacement. Il s'arrêta devant lui, collant son front contre le canon et continua de fixer Maduke, tandis que l'autre restait impassible en les observant. Tout à coup, le jeune Fredrich esquissa un sourire et reprit la parole. - J'accepte volontiers de vous rejoindre. Je suis prêt à tout pour m'enrichir, même si cela veux dire rejoindre la mafia. Vous l'avez dis vous même, c'est un univers impitoyable. Vous comprendrez donc, qu'il fallait que je m'assure de ne pas faire affaire avec des petites frappes. Comme vous l'aurez deviné, j'ai tout inventé. Mon but était de vous tester, afin de voir si vous étiez à la hauteur de ce que vous me proposez. Ainsi, je suis satisfait. Marché conclu.Il sortit sa main droite de sa poche respective, puis la tendit à Maduke. Celui-ci le fixa encore un petit moment, jusqu'à ce qu'il baisse son arme et explose de rire. Enfin, il serra la main de notre blond préféré pour sceller leur accord. - HAHAHAHAHA !!! Ce type a du cran ! J'adore ça ! Formidable ! Surprenant ! En voilà un que l'on a bien fait de ramener parmi nous. On va faire de grandes choses ensemble mon ami.- Je n'en doute pas. Alors, où est-ce que je signe, et quand est-ce que vous m'apprenez les ficelles du métier ?- Hahaha ! Très bien, ne perdons pas de temps, nous allons nous y mettre tout de suite !C'est ainsi que Lucìan devint membre du groupe mafieux opérant sur Party Island. Grâce à ses capacités, il compris très vite comment ça fonctionnait, ce qu'il fallait faire et surtout comment le faire. Par ailleurs, même s'il avait dit à ses parents, qu'il avait accepté l'offre, il se garda bien de leur avouer, qu'il allait œuvrer avec la pègre. En effet, cela peut être déroutant de se dire qu'un homme aussi droit, puisse accepter de faire partit d'un groupe de mafieux. Mais en y repensant bien, nous savons que son désir de fortune, avait déjà commencé à le ronger, à tel point qu'il se retrouvait plusieurs soirs dans les bars pour noyer son ennui et son vide intérieur dans l'alcool. Il était tellement perdu, après avoir obtenu la réussite, que lorsqu'une tel occasion se présente, de pouvoir se remettre à brasser de l'argent, il soulage sa conscience en se disant que l'important, c'est qu'il puisse à nouveau redonner un sens à sa vie. Car oui, ce n'est qu'avec cette philosophie et dans cette optique, qu'il avait grandit et s'était forgé, faire de l'argent. D'une certaine façon, ça lui avait apporté du bon, comme du mauvais. D'un côté, ça lui avait permit d'atteindre ses objectifs, de l'autre, une fois que c'était fait, il ne trouvait plus de sens à son existence, car c'était la seule chose qu'il savait faire, encore une fois, faire de l'argent. Au cour de la première année, tout se passa très bien, il secondait Maduke avec Keiru, apprenait de lui, et s'exerçait en même temps. Au bout de quelques mois, le blond commença à faire ses affaires lui même, grâce à ce que lui avait apprit son mentor dans ce milieu. Rencontre de potentiels associés, mise en place de marchés, gestion du business, il se faisait la patte sur tous les aspects du métier. Lorsque le grand père jugea qu'il était prêt, il décida de l'amener avec lui pour une récupération de liquidités. Il n'y allèrent que à trois avec Keiru, l'homme de main du vieil homme, car cela ne devait être qu'une rencontre de routine. Ils retrouvèrent les intéressés dans un entrepôt, situé à l'extérieur de la ville foraine. Il y avait 3 hommes, dont 2 étaient munis d'une mallette. Le cinquième semblait être leur boss, puisque c'était le seul qui avait les mains vides, et surtout, dans les poches. Maduke salua celui-ci, qui lui rendit la pareille, avant qu'ils ne commencent à discuter affaire, au sujet de la prochaine livraison, de l'avancement des affaires, ainsi que tout ce qui concernait le business. Puis, lorsque le patron des hommes à mallettes claqua des doigts, ses subordonnés vinrent poser les attaché-case sur une grand table qui se trouvait sur le côté, puis ouvrir pour montrer l'argent. Notre protagoniste fut surpris sur le coup, c'était la première fois qu'il en voyait autant d'un seul coup sur une table. Mais il le fut encore plus, lorsqu'ils finirent de compter, et qu'ils annoncèrent une somme total de 1 million. Cela lui donna le sourire, il se voyait déjà sous une montagne de billets aussi immense que red-line. Emerveillé par tout ça, il commit une erreur en s'approchant d'une des mallette et en prenant une grosse liasse, juste pour le plaisir de toucher. Le boss de l'autre groupe prit ça pour un affront. En aucun cas, un homme de main n'avait le droit d'interférer dans un échange, si ce n'est lorsque son supérieur lui demandait de porter les mallettes. Mais qu'elle ne fut pas sa crise, lorsqu'en plus de ça, il le vit prendre dans ses mains les billets, comme si c'était pour lui. Ni une, ni deux, il hurla sur le blond en lui interdisant de toucher à ça, s'il ne voulait pas qu'il s'occupe de lui. Malheureusement, le jeune Fredrich était quelqu'un qui avait une certaine fierté, ne supportant donc en aucun cas, qu'on lui parle sur ce ton. Alors devant le regard consterné de Maduke, après avoir déposé le liquide, il plongea ses mains dans ses poches, fit le tour de la table, marcha calmement jusqu'à cet homme, et vint directement lui faire face, front contre front, ses yeux fixant froidement les siens. Il accompagna cet acte d'une provocation verbale, lui expliquant calmement que s'il osait ressortir les mêmes mots, il lui ferait mordre la poussière. Pour son interlocuteur c'était la goute d'eau qui fit déborder le vase. Un coup de pied rotatif plus tard, Lucìan décolla du sol en faisant un tour sur lui même dans les air, avant d'aller s'écraser lourdement sur la table, qui se brisa en deux lors du choc, faisant voler une multitude de billets partout. Il mit plusieurs secondes avant de commencer à se redresser difficilement. Sa vision était floue, son corps vacillait, sans compter cet horrible vacarme dans son crâne, comme si on frappait sa tête avec une masse sans cesse/ Incapable de se relever, il tomba dans les pommes. Faut dire que le coup avait été rapide et précis, en plein dans la tempe gauche, ça l'avait assommé. Lorsque le porteur du coup se dirigea vers lui pour le finir, Keiru se positionna entre lui et le blond à la demande de Maduke. Le vieil homme lui demanda d'excuser ce jeune homme, il était nouveau dans le milieu et n'avait pas encore apprit correctement comment se tenir. Heureusement que c'était lui, le papi était respecté pour ses nombreuses années de métier, ce qui poussa ce type à l'écouter et à rebrousser chemin. Il laissa ses hommes remettre l'argent dans les mallettes, et ils finirent leur échange convenablement. Une vingtaine de minutes plus tard, le blond se réveilla, il se trouvait sur une épaule de Keiru, qui s'arrêta et le déposa lorsqu'il remarqua sa reprise de conscience. Ils venaient tout juste d'arriver devant la boutique "Kingsman", ça tombait bien. Le jeune homme ne voulu pas sortir un seul mot et rentra directement à l'intérieur. Une fois qu'ils eurent retrouvé le bureau secret, Lucìan alla s'affalé sur un fauteuil en croisant les bras, les yeux pleins de haine. Maduke vint donc s'asseoir à son tour et l'observa un court instant, avant de s'adresser à lui. - Tu ne sais pas te battre, n'est-ce pas ?- ....- Oui, j'imagine bien que tu n'as jamais eu à te battre vraiment jusqu'à maintenant. Tu sais, dans un monde comme celui-ci, si tu ne sais pas te battre, non seulement les gens ne te respecterons pas, mais en plus, tu seras une cible facile, mettant également ton business en péril. Dis toi que si Keiru et moi, nous n'aurions pas été là, il n'aurait eut aucun scrupule à te tuer, même pour si peu. C'est comme ça que ça fonctionne, c'est un monde de requins sans pitiés.- ........- Aller, ressaisis-toi, ça arrive de se prendre une volé. Mais rassure toi, j'en ai discuté avec Keiru lorsque tu étais dans les vapes, et il accepte de t'apprendre à combattre. Vous commencerez ce soir. Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? XXXX Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Ryuma DC.
Dernière édition par Lucìan Fredrich le Sam 26 Mai - 4:27, édité 14 fois |
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