Porteur de Lumière : Raïto D. Lucifer

Taille : 2,88 mètres
Poids : 150Kilos
Cheveux : Blond Vénitien
Yeux : Gris




J’ai une superbe boucle d’oreille ça fait classe enfin envers la gente féminine…. Ah, qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour plaire à ces dames.
Je ne quitte presque jamais mon manteau de fourrure et mes superbes gants, sans oublier ce superbe jogging…
Attends, mais j’y pense, je suis trop stylé ma parole ! Tu devrais prendre exemple sur moi mon jeune, la classe tu l’as ou tu ne l’as pas. Tout est une question de goût ! Bien-sûr il ne me manque qu’un seule chose pour que ma panoplie du parfait tombeur soit complète et j’espère posséder cet artefact très vite.
La veste d’amiral de la Marine, avec ce petit bijou en plus, je serais le numéro un des bons partis de Grand Line !




Devenir Dieu et reconquérir Skypiea pour prouver à mon peuple que je ne m’étais pas trompé, que le pouvoir du dieu Lumière est bel et bien en ma possession. Faire en sorte que Skypiea devienne une grande puissance, qu’elle ait une forte influence dans le monde en proposant des liaisons de commerce et d’échange entre les iles célestes et les blues.
Pour cela je dois d’abord étendre mon influence dans les blues et je compte devenir un haut gradé dans la marine pour avoir du pouvoir, de l’influence, des contacts et avoir une armée personnelle derrière moi pour m’épauler et aider la Marine en cas de nécessité.



Le gouvernement mondial, je m’en branle à en devenir sourd. Aucune idée de leur but, je ne sais pas à quoi ils servent, juste que c’est une bande de trou de fion qui s’amuse à jouer les durs derrière un bureau. Du moment que le salaire est mis sur la table à chaque fin de mois, on peut dire que je n’ai aucun problème avec eux, en même temps, il ne faut pas mordre la main de celui qui vous nourrit.



Alors dans la catégorie guignol, la médaille d’or revient aux pirates. Non mais de vrais comiques. Pas foutus d’avoir un vrai travail toujours à voler les honnêtes gens qui eux, bossent jours et nuits pour économiser quelques berrys. D’ailleurs ils ont failli provoquer ma mort le jour où ils ont attaqué un simple bateau de marchandise dans lequel je m’étais incrusté. Ils sont fourbes, sans pitié, avare au plus haut point, et par dessus tout foutent la pagaille partout dans le monde sans aucune retenue. De la racaille pure et dure, sans foi, ni lois, ni cervelle. DES GUIGNOLS, je m’occuperais bien de leurs cas avec plaisir dès que j'en aurais l'opportunité.



Les Francs quoi ?!

As-tu déjà vu un ange perdre ses ailes ? Je veux dire tu t'imagines perdre tes couilles ? C'est exactement la même chose, c'est perdre une partie de soi, son identité, ce qui fait que tu es spécial et dominant. C'est comme perdre ses deux bras, tu n'en meurs pas mais qu'est-ce que ça fait chier.
Je me retrouve la, seul, perdu au milieu de l'océan, à dériver sur un semblant de planche de bois, reste d'un bateau exterminé par un pirate. Un pirate vraiment chiant, franchement ils n'ont rien d'autre à faire ces foutus pirates qui voguent sans but précis mis à part de me faire chier ?
Je ne pourrais même pas dire exactement ce qui est arrivé, ni quand, c'était hier je crois, ou avant hier je ne sais plus. C'est allé trop vite et c'est un comble quand je vais te dire qui je suis d'où je viens et surtout ce qui me rend spécial. J'ai bien un nom, mais de toi à moi, entre potes, oui oui on est potes attends, je ne raconte pas mon histoire au premier venu comme ça! Bon de toi à moi, tu peux m'appeler « Dieu ». Oui t'as bien compris, de là où je viens je devrais être considéré comme tel mais bon, si c'était déjà le cas, nous n'aurions surement pas cette conversation ensemble.
Je vais te compter l'histoire de Raïto D. Lucifer Le porteur de lumière, celui qui a voulu renverser l'ordre établi par une bande de fanatiques complètement mal lunée et frustrée de ne pas avoir eu les cojones d'avoir fait ce que moi, j'ai fait !
10 ans auparavant…


Bienvenu à Skypiea, si tu ne connais pas, c’est normal vous autre du bas monde appelez ça le paradis. Tu as bien entendu, mais ce n’est pas le genre de paradis accessible après la mort non, ça c’est dans les contes de fée genre la bible, très bon roman de fiction d’ailleurs je te le conseille. Plutôt une ville parfaite, sans guerre, sans famine, sans tristesse, sans querelle, une abondance de bonnes choses. Je me rappelle des pommes du jardin, qu’est ce qu’elles étaient bonnes, presque autant que les femmes qui y vivaient ! Je crois qu’on nous a appelé « Ange » non pas à cause de nos ailes mais bien grâce à leurs divine beauté. Je ne me souviens pas avoir été triste ne serait-ce qu’un seul jour dans ce royaume céleste. Enfin, si, ce fameux jour…
Attends attends, je reprend là où j’en étais. Alors oui c’est une magnifique ville pleine de bonnes choses bla-bla-bla, et voilà il n’y avait qu’un seul hic, un seul problème, la religion. Non pas qu’elles nous ait été imposée ou inculquée depuis la tendre enfance non, mais on nous parle depuis le plus jeune âge du « fruit de dieu ».


La légende raconte qu’au début des temps, genre loooooongtemps avant notre ère, il y eut un être suprême céleste, un dieu de bonté, de chaleur et de lumière. Il chassa les ténèbres et donna aux hommes la possibilité de vaincre l’obscurité. Du sommet de la plus haute montagne de Skypiea il illuminait les journées de notre cité mais aussi de tout le bas monde. Il était vénéré de tous, c’était Dieu. Il vécut longtemps et une fois mort un fruit fait de lumière poussa sur l’arbre que l’on nomme maintenant «  L’arbre sacré de dieu ». Il fut cueilli et mis sur un socle dans un temple, et fut vénéré comme le dit Tout-Puissant en personne.  



Voila l’histoire de « Dieu ». J’ai envie de te dire… Nul à chier, putain c’est quoi ces clichés de merde ? Moi petit, j’en avais rien à faire de cette histoire à dormir debout je ne pensais qu’à deux choses, manger des pommes, et séduire la petite voisine du coin plus âgée que moi, tellement pulpeuse avec ses formes là, je n’avais que treize ans, mais je savais ce que je voulais. J’ai toujours su ce que je voulais même si actuellement, je t’avouerai que je suis un peu perdu. Fin bref, revenons à nos moutons. C’était une journée ensoleillée «  loué soit le seigneur Dieu » comme ils disaient là haut, les filles étaient en maillot de bain pour se baigner dans la piscine de nuage, avec leurs petites ailes qui s’agitaient dans tous les sens, c’était un spectacle grandiose… J’avais pour habitude d’appeler ça le lac des cygnes. Ce jour là un gamin pas plus haut que huit pommes aux cheveux bleus m’interpella.

-Ah, je vois que t’es intéressé par les jolies filles de Skypiea petit. Me dit-il d’un ton froid.

Je le regardais plein de question en tête. Qu’est ce qu’il me voulait ce petit con, il me dérange inutilement pendant ma séance quotidienne d’espionnage.

-Tu sais ce qu’elles ont en communs ces nanas ? Elles sont toutes fanatiques de notre dieu pourri!
Je vais te dire un secret, j’ai entendu dire, que dans le monde d’en bas, quand tu manges certain fruit spéciaux tu obtiens des pouvoirs et bla-wlaud-aiuqneoir  

J’avais arrêté d’écouter quand une des magnifiques petites anges avait perdu son maillot de bain. Alors là il aurait pu me prédire mon avenir, me dire que j’allais mourir ce soir, que je n’aurais même pas sourcillé, jusqu’au moment où j’entends ces mots : « Tu pourrais devenir dieu et séduire qui tu veux ».

L’illumination, je lui pose donc la fameuse question histoire d’être sûr d’avoir bien entendu.

-Attends attends petit, tu es entrain de me dire, que là, si je vais manger le fruit dans le temple que tout le monde vénère depuis la génération de mon arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière arrière grand père, je vais devenir Dieu ?

Un sourire malicieux se dessina sur le coin de sa bouche et il me dit d’un ton mystérieux.

-Il n’y a qu’une façon de le savoir. Mange-le !

Il prit son baluchon qu’il avait au préalable déposé sous un arbre et me lança un dernier regard accompagné d’un ultime rictus. J’ai tout de suite compris à ce sourire forcé, qu’il savait ce qui m’attendait. Mais sincèrement je n’en avait rien a foutre. Attends mets toi à ma place j’allais pouvoir devenir radieux avoir toutes les nanas à mes pieds et devenir dieu bordel de merde!





Ni une ni « dieux » je m’empresse de courir vers le temple sacré, comme d’habitude il y avait pleins d’adeptes en train de vénérer ce satané fruit. Difficile d’y avoir accès sans se faire remarquer, mais bon, franchement on s’en fout je vais devenir Dieu personne ne pourra y faire quoi que ce soit !
Je fonce vers le socle qui supporte le fruit qui brille de milles feux comme un mini soleil qui illumine a lui seul le temple tout entier et je le saisis. A ce moment la un silence de marbre vint me freiner dans mon élan de folie. Tétanisé personne ne put parler, sauf le grand prêtre!

-Pe-pe-petit s’il te plait dépose ce fruit… Ne fait surtout pas cette erreur! Ce-ce-ce fruit sacré ne doit absolument pas être mangé c’était la volonté de dieu, une malédiction nous attends si tu fais ça, ne fait absolument pas ça je t’en su…

Il n’a même pas eu le temps de finir le con, que j’avais déjà défoncé ce fruit Dé-gueu-lasse, à vomir même !  Je commençais a me demander si je ne m’étais pas fait avoir comme un amateur par ce môme, j’attendais qu’un changement se produise qu’un éclat vint m’éclairer comme pour me nommer grand seigneur tout puissant…
Rien, absolument rien juste des cris de fanatiques religieux qui venaient d’assister au sacrilège ultime.
Je ne me suis même pas encore débarrassé de se gout amer, que deux gardes de la cité de lumière vinrent me prendre pour m’amener dans les cachots ! J’étais dégouté, je n’allais pas pouvoir avoir toutes les gonzesses dont j’ai rêvé ! Merde, je suis resté dans ce cachot sept jours et sept nuits avant de voir le prête accompagné de mes parents, venir me sortir de là. J’étais soulagé enfin il m’avait pardonné, puis ça se trouve ce n’était qu’un fruit banal et enfin j’avais révélé la supercherie.
Bah putain, je me suis trompé au plus haut point mazette ! Je me suis retrouvé au centre de la ville céleste, j’avais l’impression d’être au milieu d’un rituel sacrificiel, et je ne m’étais pas vraiment trompé. Ces enfoirés avaient tout prévu, mon vieux et ma vieille m’ont tenu par les bras je ne comprenais pas ce qu’il se passait devant moi. Le prête prit une sorte de lame dorée plutôt badass, et me trancha net mes ailes, sincèrement la surprise et le choc psychologique qui ont suivit ont carrément fait disparaitre la douleur, je ne comprenais pas, j’entendais les gens chuchoter entre eux, me critiquer, me maudire, carrément, j’étais déboussolé. Mes parents en pleurs s’excusèrent, je n’arrivais même pas à être en colère après eux, j’étais déçu de moi-même. Pourquoi avoir écouter ce jeune fou vicieux de merde ! Le prêtre prit la parole.

-Mes chers amis, aujourd’hui marque un tournant dans la vie de notre belle cité, aujourd’hui la malédiction commence, le fruit sacré a été mangé par un fou, un imbécile qui vient de nous maudire pour le reste de notre existence aussi brève soit elle. Il sera banni et envoyé dans le royaume du bas monde. Et à jamais exilé de skypiea.

Le passeur est venu me prendre, pour m’amener vers les chutes, une mort certaine m’attendait si il m’avait jeté de cette foutue falaise! Et alors que la haine m’envahit, que la tristesse se mélange au désarroi, j’ai senti une force en moi, une envie de m’enfuir loin de ce pays qui m’avait tellement apporté et qui en une soirée m’a tout prit!
Et c’est à ce moment que j’ai compris que j’étais devenu… DIEU. Je me suis littéralement « téléporté » vers le bas monde, enfin je l’ai supposé. En une fraction de seconde je suis passé de la place où je m’étais fait castrer de mes ailes, à une plage bordée d’une forêt avec une flore inconnue au bataillon, j’ai eu peur, je n’avais que 13 ans à l’époque, j’étais perdu dans un monde dit cruel, et dont je ne connaissait pratiquement rien. J’ai donc erré, entre plage forêt et j’allais à la découverte du monde en ne comptant que sur moi même. J’ai mangé tout ce que je pouvais me mettre sous la main, des fruits, rien d’extraordinaire, j’ai aussi mangé des insectes, mine de rien je peux te le dire, c’est sacrément savoureux quand tu n’as bouffé que des légumes pendant des semaines ! Puis, en essayant de reproduire ce qu’il s’était passé lors de mon « évasion » de Skypiea, j’ai compris que je pouvais lancer des minis rayons lumineux du bout de mes doigts ! La classe tu me diras? En vérité, elles n’étaient pas très destructrices, à peine plus puissante qu’une lumière vive. De quoi réussir a déstabiliser les quelques animaux qui voulaient m’attaquer! En gros j’ai vécu tout seul, un bon trois mois environ. J’ai découvert que je ne savais plus nager, j’ai failli me noyer dans un mètre d’eau ! Merde quoi, je n’ai pas compris, sûrement les propriétés de l’eau du bas monde qui faisaient que je n’y étais pas habitué. Puis un jour j’ai entendu un bruit assourdissant, comme des coups de feu, curieux je suis allé voir d’où venait le bruit, et j’osais espérer voir un semblant de civilisation. Et figure toi qu’effectivement c’était des humains. Alors que je m’empressais d’aller les voir, heureux de retrouver le contact avec une personne doté de la parole, j’ai remarqué quelque chose des plus déplaisant ! Manque de peau, c’était des braconnier kidnappeur d’enfant! Putain j’ai pas de chance, depuis que j’ai mangé ce fruit j’ai l’impression d’être maudit ! En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me suis retrouver dans une cage a coté de carcasse d’animaux. J’ai entendu un des bandits dire qu’il voulait me vendre comme esclave, la cerise sur le gâteau. Dieu qui finit par être esclave! Non mais ! C’est aberrant ! Ils ont vu la marques de mes ailes fraichement coupées et ont deviné, de par les légendes locales qui raconte l'existence des anges, que je venais de Skypiea. Malheureusement pour eux j’avais un pouvoir dont je ne connaissais pas l’étendue et figure toi, que je les ai explosés sans le vouloir. Putain j’avais enfin de la compagnie et je les ai butés!



Proche d’une grande ville, j’ai décidé de faire profil bas et de trouver un petit job tranquille, je veux dire mon pouvoir ne m’était d’aucune utilité si je ne savais pas l’exploiter correctement. Et je refuse de servir de lampe de chevet à un petit bourgeois du coin qui a peur du noir ! J’ai décidé de bosser dans une taverne, repas logement et petite monnaie en poche avant de me lancer dans mon périple.
J’ai rencontré du monde, des possesseurs de fruit du démon qui avait le même principe que le fruit sacré, ils donnaient des pouvoirs a ceux qui le mangeait. J’ai su par la suite qu’il y avait plusieurs type de fruit du démon et qu’apparemment mon fruit de lumière était un logia, d’où le pourquoi du comment du fait que je ne me faisais pas frapper par les simples attaques des brigands qui m’avaient capturé. J’ai appris que le monde était très très très grand, qu’il était régi par un gouvernement assez autoritaire, qu’il y avait des humains qui ne se prenaient pas pour de la merde, les dragons célestes. Putain je suis le seul céleste ici ! Tu peux pas t’autoproclamer «  Céleste ».
J’ai su qu’il y avait des pirates, qui luttaient contre le gouvernement d’autre qui bossaient pour eux, et j’ai même appris qu’il y avait certain de ces pirates qui avaient eux aussi des fruits du démon. D’ailleurs tu savais que quand tu es en possession d’un fruit du démon tu ne pouvais pas aller dans l’eau ? Merde je te l’ai déjà dis non?  Alors pourquoi, toi qui possède un fruit, tu vas voguer sur les mers bordel ! Sérieux, deux secondes ! Je n’ai plus d’ailes je ne vais pas m’amuser a marcher sur une corde suspendu dans le vide.  


Fin tout ça pour dire qu’en si peu de temps j’ai appris plus de choses sur la vie ici même que sur Skypiea. C’était devenu mon nouveau foyer, même si je rêvais secrètement de retrouver les miens et de leurs montrer que je suis effectivement le dieu qu’ils attendaient ! Pendant tout ce temps je me suis entrainé durement pour devenir un combattant qui maitrise le mieux possible son fruit, afin de pouvoir casser la gueule à tout ceux qui m’empêcheraient d’atteindre mon but. J’ai découvert l’existence du Haki. Non ne me regarde pas avec ces yeux étonné je ne vais pas t’expliquer ce que c’est même pour moi c’est encore trop abstrait. Je dois encore m’améliorer devenir plus fort, et enfin devenir le porteur de lumière que le monde attend.
J’ai rencontré aussi quelques résistants au gouvernement, apparemment, ils sont à la recherche des ponéglyphes, une sorte d’écriture ancienne datant du fameux siècle oublié. Je ne t’en ai pas parlé ? En gros apparemment, elles révèlent certains secrets d’un passage oublié de la civilisation. Je crois en avoir vu quelques uns à skypiea, je pensais que c’étais une oeuvre d’art moi personnellement, au final il s’avère que ces gravures sont plus importantes qu'une quelconque pièce d’artiste.


8 ans passèrent, je me suis retrouvé sur une embarcation en direction de grand line, c’est un comble sachant ce que je viens de te dire je le sais. Quand un navire pirate nous attaqua pendant que je tapais une sieste. Putain de pirate de merde ! Si j’en vois un je le castre et je lui fais bouffer de la lumière jusqu’à le rendre aveugle ce con. Ils ont été efficaces et rapides, parce que je me suis réveillé là où je me trouve maintenant. Sur une satané planche de bois flottant au beau milieu de l’océan, un faux mouvement et je meurs c’est pas drôle ça ? Pour un dieu, ma vie ne dépend pas de grand chose. Je me demande comment je vais me sortir de cette merde. Argh si seulement je savais utiliser le pouvoir qui m’a sauvé cette fameuse nuit à skypiea…
Mais je t’ai toi, putain merci d’être là avec moi je me sens tellement seul… Puis tes ailes, j’en jalouse carrément je peux les toucher ? Attends non non, ne part pas, s’il te plait tu es si majestueux, toi t’es un vrai céleste ! Attends non S’il te plait ne me laisse pas tout seul !!! Petit albatros s’il te plait !!!!  Nooooooooooooooooooooooon !!!
Oh putain, je me retrouve seul encore une fois. Je crois bien que mes heures sont comptées ça fait déjà trois jours que je suis a la dérive… C’est la fin.




Attends c’est pas un bateau ça ? Non non, j’hallucine surement ! Mais si, ces voiles blanches, écritures bleues, c’est un bateau de la marine !
Comme un fou je me mets en équilibre sur ma planche de bois comme un cascadeur de renom, puis je balance de toute mes forces des signaux lumineux. Je crois qu’ils m’ont vu, putain, mon heure n’a pas encore sonné, je ne sais pas ce que me réserve l’avenir mais putain je sens que ça va être bon ! La chance à enfin tourné, c’est décidé, à partir de maintenant je serais seul maitre de mon destin, Skypiea je reviendrais reprendre ce qui m’est dû. Quel imbécile je fais, à peine arrivé dans le bateau de l’armée du gouvernement, qu’on me jette au cachot. Je n’aime vraiment mais vraiment pas la prison, à chaque fois que je m’y retrouve je repense a cette fameuse nuit. Un sbire est venu plus tard me chercher pour m’amener au capitaine de ce bateau, enfin je vais pouvoir m’expliquer. Je le suis donc, et il m’amena dans la cabine du décisionnaire. C’était un Vice-Amiral de la Marine, je l’ai reconnu a sa longue veste blanche ornées de diverses décorations de guerre. Il était immense, taillé pour un rôle aussi important dans cette organisation. Je le dévisageais, il me dévisageait, puis se suivit un long silence.

-Tu n’es pas un pirate n’est ce pas ?

-Waouh toi t’es un putain de génie ma parole, tu te rend…


Je n’ai même pas eu le temps de finir ma phrase qu’il m’avait donné une gifle d’une telle puissance que je ne l’ai pas vu venir mais que je l’ai bien sentie passer. Je me suis retrouvé au sol en moins de deux. Je crois même avoir perdu une dent ou deux au passage. Ça fait une éternité que l’on n’avait pas réussi a me frapper ! C’est à ce moment que j’ai su que les gradés de la Marine ne plaisantaient pas du tout.

-On va recommencer petit, je disais donc. Tu n’es pas un pirate n’est ce pas??
-Non. Lui répondais-je en crachant le sang qui baignait dans ma bouche.
-Alors raconte moi ce qui s’est passé sur le navire marchand qui a coulé.
-Aucune idée, je tapais un roupillon, et je me suis réveillé sur une planche en plein milieu de l’océan en train de dériver.

Il doutait à ce moment là, je le voyais à son sourcil froncé, son air mitigé.

-Tu ne me sers à rien.


Il demanda à ses hommes de m’exécuter comme un vulgaire chien. Alors que trois de ses soldats s’approchent vers moi armés de deux sabres, je me suis dis qu’il fallait agir, je n’ai pas échappé à la mort tant de fois pour finalement me faire découper par des sbires de la Marine.
Sans représailles je me laisse frapper et mon corps se changea en amas de lumière. Les lames passèrent au travers de moi comme si elles avaient tapés dans le vide.

-Excuse moi, peut être que je ne te sers à rien mais toi tu pourrais au moins me déposer sur le chemin du retour non ? Au lieu de directement prendre une décision si extrême, pour si peu.

Il le savait ! Il rigola aux éclats, puis se retourna vers moi pour me lancer ces quelques mots.

-JE LE SAVAIS. Je l’ai senti quand je t’ai frappé. Toi petit, tu as de quoi devenir quelqu’un d’important dans ce monde, avec un fruit pareil, je pense que tu serais une recrue de premier choix pour la Marine.

-Oh oh oh grand père tu vas te calmer, je ne suis pas venu m’enrôler j’ai un objectif à accomplir et tu me retarde dans mes projets …

Encore une fois il me coupa la parole, me lança un regard des plus glacial, le ton de sa voix s’assombrit, et conclus part ces quelques mots.

-C’est soit l’enrôlement, soit la mort. Ton destin t’appartient petit.

Je crois que je n’avais pas le choix, me voila enrôlé de force dans la Marine. Putain encore un contre temps, je ne vais sûrement pas rentrer chez moi de suite. Je me résigne au faite qu’une fois de plus mon destin m’échappait, je n’avais encore plus le choix que de survivre pour espérer rejoindre ma patrie et réclamer mon du.


Le chemin fut long… Encore sur un bateau, entouré de matelot prêt à servir bêtement leur leader. Dire que bientôt je ferais partie de ces moutons. Heureusement que la paie est plus que généreuse. Avec cette argent je vais enfin pouvoir commencer à avoir assez de thune pour  vivre dans le luxe ! Enfin tout est relatif, un garde manger rempli, des vêtements classes et une meuf ou deux c’est tout ce qu’il me faut pour être au top. Je m’emballe peut être, malgré ce que le vice amiral m’a dit, je ne suis pas du tout certain d’avoir les prérequis  nécessaires pour effectuer ce job. Tout ce que je sais c’est que j’ai un pouvoir bad-ass qui m’a permis de prouver ma valeur au vieux.
La mer tangue, putain je vais rejoindre la Marine et je déteste naviguer, j’espère qu’ils ont des postes à quais et que je ne serais pas obligé de prendre la mer tous les jours ! Il ne manquerait plus qu’on tombe encore sur des pirates. Après, c’est vrai que ce navire est beaucoup mieux équipé qu’un simple bateau de marchandise. Je me demande ce que….



-PIRAAAAAAAAAAAAAATE !!!!!




Oh putain deux fois dans le même voyage ? Ce n’est pas possible je dois vraiment porter la poisse ! Je rejoins donc le pont avec précipitation pour voir ce qu’il se passe. À peine franchi la porte qu’une main se pose sur mon épaule, je sens à son poids et sa poigne qu’il s’agissait de la main du Vice Amiral. Je tourne ma tête lentement avec l’appréhension d’avoir encore fait une connerie mais c’était tout le contraire qui m’attendait.

-Petit, Regarde comment on protège le peuple de ces petits bandits de pacotille. Assieds toi et admire mes hommes faire le travail.

Sans répondre et admiratif de son assurance, je m’en vais me poser sur le beaupré histoire d’avoir une belle vu d’ensemble.
Le bateau fonçait toutes voiles ouvertes vers le navire pirate fuyant à la vue de la grand voilure blanche orné du symbole de la police des mers.
J’ai comme l’impression qu’ils se sont mit en tête de réclamer justice pour le pauvre petit navire marchand coulé quelques jours auparavant.
Les canons étaient sortis, derrière en tête des troupes, sabre sorti de son fourreau, tendu vers le bateau de criminel, le capitaine du navire cria de toute ses forces un énorme :

- FEEEEEEEEEU !



Et un énorme bruit sourd retentit, d’énormes boulets de canon jaillirent du vaisseau gouvernemental en direction de la proue adverse, certain pirates n’eurent d’autre choix que d’abandonner le navire. Seulement une rafale, voila ce qu’il a fallu pour effrayer ces petits pirates peureux. Certain, quant a eux, étaient prêt à en découdre, en particulier leurs capitaine. Un homme immense, au moins 3,50 mètres de haut, brandit un mousquet énorme et prit pour cible le vice Amiral. Un sourire malicieux qui cachait une dent en or et une langue fourchue, une vraie langue fourchue hein pas au sens figuré du terme, montrait que le pirate était tout aussi confiant que le chef de la garnison de la Marine. Un choc allait arriver, il fit autant de bruit que l’éclat bruyant d’un canon proche de l’oreille d’un matelot.
Le coup est parti ça y est, je vois la balle avancer au ralenti, mon rythme cardiaque s’accélère, je suis la trajectoire de la balle millimètre par millimètre. Je retiens mon souffle, vais-je voir l’homme qui vient de me sauver la vie périr comme ces pauvres gens qui naviguaient avec moi dans mon précédent transport ?
Et bien non. Le capitaine tendit son bras droit devant lui, pour réceptionner la balle avec la paume de sa main. La balle s’écrasa littéralement dans celle-ci sans laisser la moindre trace.
Le bateau est maintenant beaucoup plus proche du voilier pirate.

-Je vais en finir !


Il sauta à une hauteur phénoménale, pour  atterrir en face du Pirate au chicot doré. Son sourire soudain se tut, ses yeux s’écarquillèrent et c’est d’ailleurs la dernière expression qu’il eut. Le sabre de Vice-Amiral sépara la tête du criminel. Il prit la tête de celui ci et la brandit au dessus de tout l’équipage pirate. Tous sans exception déposèrent les armes. Pendant que les hommes se chargeaient de mettre au cachot les matelots brigands, le sabreur revint sur le bateau pour venir me parler. Plein d’entrain il me dit :

-Il faut savoir couper la tête du serpent pour …


Et moi dans mon coin je vomissais mes tripes !
Putain le mec a décapité un autre gars sans stress, sans hésitation. Alors ça, plus le mal de mer, plus le fait que j’avais maintenant  d’avantage peur de ce type, le stress m’a fait gerber. Voila ça arrive.  

-Vous êtes un putain de barbare ! Une discussion ne suffisait pas ? Un jugement j’en sais rien moi  vous êtes tout de suite dans la cruauté et la punition. Vous êtes juge et bourreau !  

-Petit, ces gens ne seront jamais loquace avec toi, il te tueront puis te dépouilleront et te donneront à manger au poisson. Ce sont des barbares, ils attaquent, volent et tuent des innocents. Au vu de leurs cargaisons, il est évident que c’est ce bateau qui t’as attaqué lors de ton premier voyage. Maintenant qu’aurais-tu fais ? Les gens qui voyageaient avec toi, étaient tous des fils, des filles, des soeurs des frères, des pères ou des mères. Ils avaient choisi un travail honnête sans emmerder le monde. Eux, ont choisit de plein gré une vie de débauche et de perversion, de vol et de malfaisance. Ils savent le risque qu’ils encourent, maintenant ils ont juste subi la conséquence de leurs actes.


Ces mots ont raisonné en moi comme une parole sainte dictée par un prophète en mission pour propager la parole du dieu soleil. Le but de cette organisation la marine, est de protéger les habitants des blues, de les protéger des pirates mais pas seulement, de tout ce qui nuit à la liberté du peuple. Je crois que ces mots m’ont convaincu une bonne fois pour toute de rejoindre la Marine.