Renji "L'Aliéné" Lamcass

Au premier regard face à cet homme, tout le monde peut voir clairement une assurance significative due à son regard plus que transperçant où un bleu azur peut transporter n'importe quelle personne. Son visage au teint pâle démontre une jeune personne de vingt-deux ans, mais une barbe châtaine bien taillée le vieillit légèrement. Ses oreilles ne sont pas tombantes, ses lèvres sont fines et elles cachent des dents droites et blanches comme de la craie tranchées. Ses sourcils sont fins. Son nez, quant à lui, se marie parfaitement avec les traits de son visage : ni trop petit ni trop gros ni trop écrasé ni trop pointu. Les côtés de son crâne bien rasé pour ne rien laisser pousser. Sa chevelure part du sommet du crâne, se tirant bien vers l'arrière en prenant bien soin de les tressés jusqu'au milieu de son dos, les tenant comme une queue-de-cheval grâce à des tissus rouges.

Le pirate n'est pas très grand, environ un mètre soixante-quinze pour quatre-vingts-deux kilos, mais sa corpulence marie très bien force et rapidité. Ses muscles sont bien dessinés qui peut faire pâlir toutes gentes féminines, aimant fortement séduire. Portant des tatouages et des cicatrices parsèment sont corps suite à son enfance, un numéro sur la nuque ; mille neuf cent quatre-vingt-seize, et une sorte de gardien sur les hanches avec un masque ou un casque avec des cornes. Les cicatrices les plus significatives qu'il a, se trouvent dans son dos formant des diagonales comme si des coups de fouet s'étaient abattus dessus. Son avant-bras gauche jusqu’à sa main laisse entrevoir une longue cicatrice due à un sabre sûrement.

Cependant peu de personne ont pu voir des détails pareils comme il porte des vêtements. Un pantalon noir déchiré à plusieurs endroits en étant pied nu puis une légère chemise à manches courtes de couleur rouge, où une ceinture sombre se positionne au niveau de la taille pour pouvoir y accrocher deux petites haches.

Depuis qu'il est enfant, il trouve toujours le moyen de se faire écouter par les autres, ce qui lui a valu bien des places. Il s'est parlé aux gens, les mettre en confiance pour qu'il puisse donner le plus d'eux-mêmes. Cependant, au fond de lui, c’est un vrai psychopathe. Il donne rarement sa propre confiance étant même prêt à tourner le dos à ce qui le soutienne si cela ne marche pas dans son sens. Il en rit même parfois.

D'une intelligence innée dans le conflit, il aurait bien pu être un stratège de légende si son enfance n'en avait pas décidé autrement. Il s'est très bien déjoué les plans d'un ennemi alors que le combat fait rage ce qui fait un grand atout pour un équipage.

Renji est souvent vu comme une personne calme ce qui est pourtant contradictoire quand on le connaît correctement étant même ultra dynamique. Il se sent libre de faire ce qu’il veut.

D'une nature calme, il a quand même de véritables défauts et ils sont plus voyants durant des combats face à n'importe quel ennemi. Son premier défaut, c'est qu'il est provocateur par sa parole, il adore par-dessus tout provoquer avec de légères blagues qui lui passe par la tête. Deuxième défaut, son envie du combat, cette personne est différente des autres et de loin, jouant à vouloir tuer ou blesser préférant montrer ce qu'il vaut sur un champ de bataille trouvant cela une manière de montrer qu'il est toujours en vie, aimant défier la mort avec le sourire.

Chapitre I: Rencontre Avec La Menace

Un petit village au Royaume de Briss où vivent pirates et les refus de la société voilà où est né un petit garçon.

Les premières respirations du bébé furent très difficiles, car il fallait s'habituer à ce nouveau monde, mais ce fut très bref par rapport à d'autres nourrissons et cela étonné fortement le docteur qui s'occupait des naissances. C’est plutôt rare les bébés qui ne pleurent pas vraiment à la naissance.

Trois années passèrent rapidement et l'enfant se portait formidablement bien alors qu'habituellement, les maladies sont monnaie-courantes. Renji était un cas à part et sa famille le voyait plus que quiconque, car une fois maison fermé pour la nuit, le jeune enfant démontrait une intelligence hors du commun. Il arrivait à récupérer des gâteaux qui étaient bien en hauteur dans la cuisine où même ses deux grandes sœurs, deux ans de plus que lui, n’arrivaient pas à les attraper. Elles étaient ses anges-gardiens comme aimait le dire son père, car à chaque fois qui les voyait jouer ensemble ou faire des bêtises, il les voyait toujours protéger le petit dernier qui montré lui, que sourire depuis sa naissance.

Tout était paisible, mais quelque chose vint gâcher tout ceci en un instant, durant une sortie à l’extérieur de l'enceinte du village avec un groupe d'enfants pour voir les dangers aux alentours, mais au retour, des fumées noires s'échappaient des toits des maisons ce qui alerta les personnes qui accompagnaient les enfants puis ce fût rapide, car dès qu'ils posèrent un pied sur la place, où un groupe d’hommes, dont deux personnes étaient facilement repérable, car ils avaient des sortes de bulles autour de la tête, était présent. Les accompagnateurs avaient l’air de tomber au sol après quelque bruit de coup de sabre. Renji n'avait rien vu ni les autres enfants mais sa curiosité le rattrapa et il réussit à échapper à ses sœurs qui essayaient de l'arrêter après l'avoir remarqué, mais une femme apparut de derrière une maison afin de se mettre face à tout le monde. Renji se cogna dessus, tombant sur les fesses en levant la tête pour voir la personne. Il entendit juste une phrase avant d'avoir une poche noire sur la tête « Voilà nos jeunes esclaves. »

Chapitre II: L'Attaque Du Fruit

Esclave... Voilà son prénom sur cette île. Depuis cinq ans maintenant, Renji avait un numéro au niveau de la nuque puis un collier autour du cou. Ce collier était un système explosif si quelqu'un tentait de s'échapper ou si quelqu'un ne voulait pas écouter un ordre donné. Le jeune enfant les avait déjà vus à l’œuvre, et même ressentis. Torse nu tous les jours sous un soleil de plomb à transporter des pierres afin d’extraire le passage à une ville grandissante et la nuit dans le froid où règne obscurité à dormir dans une cellule avec d'autres esclaves. Renji se mettait toujours dans un coin sombre, il pensait à ses soeurs dans ce petit coin et taper même des cailloux à mains nues  et les brisant même quelquefois pour augmenter sa force. Sur son dos, plusieurs cicatrices étaient présentes ainsi que sur ses mains. Il tremblait avant de pouvoir dormir dû au froid et à la solitude. À vrai dire, cela fait deux ans qu'il n’a pas vu ses sœurs après qu'elles aient été envoyer au grand château pour servir les personnes qui dirigent tout cet endroit. Il parlait aux autres esclaves seulement la journée avec le sourire aux lèvres par rapport aux autres, ceci étonné tout le monde, mais il dit une phrase qu'un « simple » enfant ne pouvait sortir et qui avait fait de lui le chouchou de tout ces esclaves.

« Si les gens ne voient pas un enfant sourire à leur côté, c'est que tout est sombre, mais si un enfant sourit, c'est qu'il y a de l'espoir. »

Un jour de routine, il put apercevoir ses sœurs se baladaient proches de plusieurs Tenryubitos qui étaient venus pour choisir de nouveaux esclaves pour le château. Liya et Raven devaient bouger sans cesse de grosses plumes pour ne pas qu'ils aient chaud. Renji les avait directement reconnus, mais ce n'était sûrement pas leur cas quand elles étaient en face de lui, car ses soeurs ne tournaient un regard vers lui, la tête basse et l'air complètement fatigué. Pourtant le jeune enfant faisant face à la reine avec un grand sourire, ce qui étonnait tous les gens présents ici, et même les autres esclaves qui le regardaient avec des grands yeux ouverts. Renji voulait faire face avec un sourire d'espoir envers tout les esclaves pour montrer que ses phrases ne sont pas veines. Cet enfant n’est pas juste intelligent, il a une aura sensationnel et il fut remarqué par une femme, qui sentit l’aura qui émanait de lui, mais pourquoi ne l'avait-elle par remarquer plus tôt ? C'était une esclave mais elle avait l'air de savoir beaucoup de chose, ceci se remarquait, car elle arrivait à porter des rochers qui faisait cinq fois sa taille. Cependant, il fut aussi remarqué par ces dragons célestes dont un qui cria qu'il voulait de lui au château afin de ne plus voir ce sourire sur ses lèvres. La femme comprit qu'elle avait remarqué trop tard.

Il avait marché tout le long derrière le cortège avant d'arriver au château alors que Renji n'avait pas quitté ses deux sœurs du regard essayant de se faire remarquer avec discrétion, mais rien ne fonctionnait. Les Tenryubitos commencèrent à donner des ordres à tout-va comme si quelqu'un d'important aller arriver, ils firent écarter chaque esclave avant l'arriver de plusieurs hommes portant la tenue de la Marine. Le jeune esclave devait pourtant rester debout bien droit à côté de la table où était positionner plusieurs plats qui avaient l'air délicieux, il regardait du coin de l’oeil toute cette nourriture avec l'envie d'en prendre dont un fruit avec une forme bizarre était bien centré au milieu de cette grande table. Ce dernier devait être vraiment spécial à tel point que même Renji en bavait d’envie. Le goût devait être somptueux vu la forme. Le jeune esclave s'approcha de celui-ci et donna un coup à un soldat de la marine qui se retint contre la table faisant tomber ce fruit qui tenait juste en équilibre. Il tomba et glissa facilement sous une table, à la vue de personne. Cependant, un des dragons célestes donna un grand coup dans le visage à Renji avant de dire au soldat qu’il est nouveau donc il ne connaît pas encore les bonnes manières, d'après eux, mais Renji avait réussi son coup, il le prendrait plus tard, afin même s'il sait qu'il ne pourra certainement pas rester plus longtemps après, alors qu'il reprenait sa place en s'excusant alors que Liya remettait de quoi manger près de lui après que le soldat est pris de quoi manger. Le jeune enfant se mit calmement à côté d'elle en souriant grandement avant de parler.

- Coucou Liya, ça faisait longtemps hein ? Héhé. Ne dis rien, je sais quel jour nous sommes aujourd'hui et tu as un cadeau pour toi et Raven. Il est sous la table, prend le et garde le précieusement, je vous l'offre.

Sa sœur le remarqua enfin et le reconnu alors que ses larmes lui montaient aux yeux, mais elle ne put rien répondre, car le cri d'une fille se fit entendre. Quand Renji tourna la tête pour voir ce qu'il y avait, il vit Raven, la sœur jumelle de Liya, assis par terre en train de reculer face à un de ces « Saints » qui avait sorti son fouet alors qu'il lui criait fortement après, son geste se leva vers le haut avant de redescendre vers elle comme pour lui donner un coup, mais le jeune esclave se positionna devant lui, le dos face à son coup de fouet. Il venait de protéger sa sœur avant de tomber sur elle. Le dragon céleste sourit et cria à nouveau, mais contre le jeune garçon à la place lui redonnant des coups. Sous le bruit du fouet, il ne criait pas chuchotant quelque chose en souriant.

- Je suis content de te revoir, Raven.

Renji ne poussait toujours pas de cri sous les coups, continuant à sourire avant de s'évanouir de douleur ce qui avait dont d’énerver son ennemi. Il l'envoya donc au cachot du château sans plus tarder alors que Raven pleurait de peur, mais aussi, car elle avait pu rien dire à son petit frère qui venait de la protéger.

Le jeune enfant resta une semaine dans les bas-fonds du bâtiment de la reine où l'obscurité est totale avec comme moyen de se nourrir, les rats qui passaient par là, mais il fut rapidement renvoyé d'où il venait, hors du château à porter des rochers car les Tenryubitos ne voulaient plus le voir dans son enceinte. En plein jour, après d'autres coups de fouet gratuits, ils le jetèrent dans son ancien groupe, le dos en sang et les habits sales, mais aussi complètement déchirer. La femme, qui l’avait remarquer, vint le porter comme un enfant alors qu'il était toujours conscient, l'amenant vers les cellules pour qu'il se repose. Elle parla d'une voix très douce en le posant.

- Tu es un enfant assez fou...

Elle ne put finir sa phrase quand elle vit le grand sourire du jeune esclave ce qu'il la fit rire pour la première depuis des années. Il est tellement exceptionnel cet enfant après ce qu'il vit, pensa-t-elle.

- Hum... J'y retourne... Je dois t'apprendre tellement de chose, mon jeune Renji.

Le jeune garçon ouvrit grand les yeux quand elle dit cela alors qu'elle se retourna avant de partir.

Chapitre III: La Revanche Des Esclaves

Dix ans se sont écoulés depuis la rencontre entre Renji et cette femme du nom de Seddwia, ils firent connaissance en quelques mois durant les entraînements cachés du jeune enfant. Le soir, les gardes ne surveillaient personne, car les colliers et les barrières des prisons suffisaient d'après les dragons célestes. Les entraînements se déroulaient un soir entier sur deux afin d'apprendre le plus rapidement possible. Ce qui servait d’épée était une barre en fer qui a été trouver dans le champ de rocher. C'est une vraie poubelle cette île en vrai. Les cailloux servaient de projectile afin d'augmenter les réflexes du jeune Renji. Apprendre n'est pas du tout simple et cela fait dix ans que l'esclave enchaînait les entraînements qui étaient plus difficiles que ceux que Seddwia avait eu. Les autres esclaves savaient très bien ce qu'ils faisaient et cela ne les gênait pas, ils se disaient même qu'un jour, ils sortiront tous d'ici.

Mais l'heure n'est pas aux entraînements en ce jour, Vin avait les cheveux plus longs qu'avant et une légère barbe qui faisait ressortir ses yeux bleus puis toujours un sourire blanc sur les lèvres. Des cicatrices étaient maintenant présentes sur son dos ainsi que des hématomes sur tout le corps.
Le jeune homme était debout au-dessus d'une montagne de rochers alors qu'il se faisait hurler dessus par les esclavagistes, son collier lui lançant des décharges à tout-va, mais il ne bougeait pas pour autant, comme s'il avait l'habitude à force. Il regardait le château de la reine, soupirant avant de regarder les gardes venir vers lui. Il sourit grandement avant de les provoquer en se moquant de leur physique où il manque de place pour un cerveau, ce qui avait le don de rendre fou ses ennemis, mais c'est pas la première fois qui leur sortait cela. Renji prit une bonne bouffé d'air avant de voir tout les esclaves se bouchaient les oreilles, sachant pertinemment ce qui allait se passer. Un son sorti de la bouche du jeune homme, un son très dense et fort tel un vieil animal sortit nulle part qui retentit jusqu'au mur de la ville, les gardes se bouchèrent aussitôt les oreilles avant de pouvoir attraper l'esclave. Il se fit harceler de coup de pied, puis de fouet et décharge, mais aucun cri ne sortait de sa bouche comme quand il était plus petit. Personne ne put le voir de la journée jusqu'à ce que le soir vienne.

Renji retrouva sa cellule habituelle avec les mêmes personnes, il se releva avec quelques difficultés quand même avant de les regarder en souriant. Un homme communiqua avant d'être remercié par celui que venait d'arriver. Le jeune homme regarda ensuite Seddwia, celle qui lui servait de maître même si d'après elle, il avait déjà dépassé son niveau. Elle sortit deux clés de derrière ses cheveux, le plan avait fonctionner comme sur des roulettes. À vrai dire, les milliers d'esclaves, qui servaient à extraire les rochers de devant la ville, seront vendus dans deux jours d'après ce qui s'était fait entendre. Renji avait réussi à l'âge de quinze ans à prendre la place de leader du groupe dû à son tempérament et à l'aide qui l'apporte à chacun. Seddwia ne savait pas gérer un groupe aussi nombreux et Renji avait réussi à faire ses preuves à cause de ses plans quelquefois fous, mais qui ont fonctionner pour avoir les clés de leur collier, mais aussi quelques armes cachés sous des roches et ils ne se sont jamais raté, ce qui ravissait tout le monde.

Le plan était en élaboration depuis plusieurs mois déjà, tout était pensé au moindre détail ce qui impressionner fortement Seddwia, lui posant des questions par rapport à ce que faisaient ses parents, mais il était trop petit quand il fut enlevé pour s'en rappeler.

Le jour venu, Renji avait fait en sorte d'être non loin de l'entrée de la ville, il voulait à tout prix chercher ses sœurs durant la rébellion pour s'échapper. Un énorme bateau s’amarra au port non loin de milliers d'esclaves en ligne devant l'acheteur, un homme-poisson, qui avançait en observant sa prochaine acquisition. Il était entouré de garde de son espèce, mais aussi d'esclavagiste. Il passa un bon moment à observer avant de rejoindre le château où les Tenryubitos l'attendaient pour conclure l'affaire. Pour l'instant, tout allait bien, avant qu'un de sabre se logea dans la gorge d’un des gardes. La rébellion est lancée !

Les colliers étaient tous désactivés ce qui n’arrangeait pas les esclavagistes qui commençaient à être submergés de tous parts. Les esclaves sans armes n'avaient pas peur de se jeter sur leur ennemi pur leur asséner des coups. Pendant ce temps, Renji utilisa ce que lui avait appris Seddwia afin de sauter et courir jusqu'en haut du mur du château, cela choquer tout le monde ainsi que lui-même, car c'était la première fois qu'il le faisait. Une fois en haut, il se concentra beaucoup plus afin de sauter encore plus loin jusqu'au château en retirant en même temps son collier d'esclave. Le voilà sur place avec un atterrissage plutôt rater, il venait de se prendre l’un des murs du bâtiments en pleine tête avant de mettre un coup dedans pour y faire un trou et s’y maintenir. Il passe par une fenêtre et commença à courir dans un couloir à la recherche de ses sœurs en criant :

- Coucou !! C'est moi ! Oh hé ! Vous êtes où ?! Il y a trop de têtes sans cervelle ici !

Ce qui aidait pas à le reconnaître, mais provoquer plus les gardes des Tenryubitos. Chacun essayait de l'arrêter se prenait un coup qui les faisait toujours se prendre le mur derrière eux, mais il commençait à se prendre des coups dû aux nombreux gardiens sur place, respirant un peu plus rapidement en se sentant fatigué. Il se retrouva dans la salle où il avait été la dernière fois qu'il était venu. L’homme-poisson et un dragon céleste avaient une esclave à côté d'eux, les cheveux noirs devant son visage, mais Vin la reconnu quand même, c'était Liya. Les menaces fusèrent de chaque côté pour ne pas que le jeune homme ne bouge. L’ennemi de toujours voulait que l'esclave arrête cette rébellion en échange de la vie de cette fille, mais suite au refus du meneur, elle lui raconte comme quoi elle aurait dû tuer ses deux soeurs depuis longtemps. Elle savait pertinemment que c'était ses sœurs, mais elle voulait en garder une au cas où ceci se passe afin d'avoir une certaine pression, car ceci à l'air de servir à rien jusqu'à ce que Renji accepte en baissant la tête, cependant l’homme poisson appuya sur le bouton à la place de la reine, il ne voulait pas du tout ces esclaves rebelles autant les tuer tous. Le collier de Liya explosa sans attendre alors que son corps glissât sur les marches avant de se retrouver au pied de Renji qui ne bougeait pas d'un pouce, les yeux grands ouverts. Il se baissa en gardant ses yeux grands ouverts alors que l’homme-poisson et l'acheteur se criaient dessus. Il pencha la tête, pour avoir l'oreille non loin de la bouche de sa sœur, afin d'écouter ses derniers mots avant de glisser une main doucement sous sa robe, jusqu'à la cuisse droite de la jeune femme avant de retirer sa main, regardant la gorge en sang de Liya avant de se remettre droit avec un fruit dans sa main droite, il le mangea d’une bouchée. Le goût n’était pas du tout fameux à vrai dire par rapport à ce qu’il croyait, mais cela arrêta directement les deux voix qui se hurlaient dessus, tournant la tête vers le jeune homme avant que celui-ci ne se retrouve face à eux, son poing gauche vers l'arrière avant de faire un mouvement d’épaule et du bras horizontalement au niveau du cou. Le corps de l’homme-poisson tomba au sol alors sa main droite attrapa la gorge du dragon céleste. Ce dernier commença à s’assécher alors qu’il criait qu’il ne fallait pas le toucher. Renji lâcha le corps et se retourna alors que des larmes coulaient sur ses joues, se dirigeant juste en marchant, soulevant le corps de sa sœur après avoir perdu complètement son sourire. Le jeune homme s'avança jusqu'à une terrasse avant de sauter vers le mur, refaisant le chemin inverse de tout à l'heure sans rien dire mais ce bond le fit atterrir directement à côté de son amie, qui le regardait avant de baisser la tête alors que Renji restait stoïc alors que ses larmes avaient fait des traces sur ses joues sales. Seddwia lui ébouriffa les cheveux avant de lui demander d'aller jusqu'au bateau mais le jeune homme ne parlaient toujours pas, faisant juste ce qu'elle avait demander.

Une fois au bateau, tout les esclaves libérés étaient à l'intérieur sans exception. Il déposa le corps de sa sœur assise au niveau du gouvernail où un homme-poisson et un humain étaient présents, mais des gardes avec des armes commençaient à tirer dans leur direction.

- Quand je dis qu'ils n’ont pas de cerveaux, être aussi lent pour des petits esclaves de pacotille.

Cette phrase fit rire le petit groupe qui essayait de partir au plus vite, ce qui fit peu simple alors que Seddwia arriva pour dire qu'il fallait vraiment y aller. La planche, par où tout le monde était passé, tomba au moment où le vaisseau partit calmement de la terre ferme de l’île avant de se retrouver directement face à un bateau des Tenryubitos qui braquait ses armes sur leur bateau. Il n’allait pas tenir longtemps, c'est là que Renji changea les détails du plan. Il fallait foncer sur l'ennemi. Le jeune homme n'avait jamais pu diriger un bateau mais les histoires de ce qui connaissait cela l'aider.

- Tu fonces sur lui tout de suite !

Enfin une phrase de sa part alors qu'ils étaient tous proches du navire ennemi, Seddwia lui donna un coup comme pour le prévenir qu'ils étaient assez proches là, mais Renji ne bougea pas alors que l'ennemi avait l’air de chercher à éviter le choc maintenant, il demanda que tout le monde se tienne bien au navire. Leur bois est moins solide que ceux des hommes poissons, il en est sûr. Tout le monde avait une forte confiance au jeune homme, un énorme fracas se fit entendre à travers la baie. Cependant, le choc fit tomber plusieurs personnes à l’eau dont Seddwia. Le jeune homme avait essayé de la rattraper en vain alors que le navire continuait sa route. Il se releva difficilement. Son regard ayant changé, étant sombre.

- Maintenant, tu as la route juste en face.

Une centaine de personne ont pu s’en sortir d’après lui. Le reste va rester sûrement esclave mais la mort de sa sœur avait l’air de l’avoir fortement changé à un grand nombre de points. Les gens vont sûrement me prendre pour un fou pour avoir tuer une de ses personnes là.

Chapitre IV: L'Espoir Fait Vivre

Après s’être échappé de cet endroit, il s’est passé plusieurs années, Renji put apprendre beaucoup de choses sur ce qu’il avait raté dans le monde ayant été couper de tout :

La Marine… Une chose impossible pour moi j’en suis sûr vu ce que j’ai fait sur cette île dont le nom m’échappe… Les Marines sont les fiers représentants de l'armée du Gouvernement Mondial… Ça me fait bien rire ça, ce sont juste de gros lèches-cul. Je ne suis pas du genre à me faire commander puis je sens que je préfère m’amuser. La liberté, c’est ce qu’il y a de mieux.

Les Francs-Marins… Des révolutionnaires quoi. Je ne vois pas l’intérêt de chercher un nom pour dire ce qu’ils font. J’aimerais bien qu’ils démontent ce gouvernement mondial, mais là aussi il y a un gars au-dessus de tout le monde qui ne voudra pas me laisser faire ce que je veux. Pfff… Inutile.

Le Gouvernement Mondial… Même pas besoin de dire ce que j’en passe. Juste que je leur chie bien dessus. Cordialement.

Les Chasseurs de Primes… Bah si moi-même, on me recherche, ça sert à rien. Enfin, je crois qu’on me recherche.

Les Pirates… Ces mots sonnent tellement la liberté… Bon après, si je calcule le chemin que j’ai parcouru, je me cite bien comme un pirate oui. Même si là aussi, s’il y a un capitaine… Et machin et bidule… Bon s’il me laisse faire ce que je veux, ça me va.

Renji avait perdu l'espoir de retrouver son autre sœur, la pensant sûrement morte, étant resté cacher.


Plusieurs heures passèrent alors que j’attendais sur un banc d’un petit port sur cette île où j’avais demandé à ce que je reste seul mais c’était il y a quatre ans de ça. Je regardais le soleil se coucher face à moi, celui-ci ne me brûlait même pas la peau, il me caressait même. Je bâillai fortement alors que plusieurs jeunes enfants m’observaient faire comme si j’étais un animal de foire. Je tournais tranquillement la tête vers eux avec un regard noir alors qu’ils s’enfuyaient tous sans attendre plus longtemps, cela avait le don de me faire rire. Je caressais ma barbe tranquillement avant de me lever calmement du banc, c’était l’heure d’aller au bar.

Je marchais les mains dans les poches, m’arrêtant un instant pour bouger mes orteils sur cette route de terre. Je préfère de loin marcher sur le sable mais bon, en même temps, si je trouvais des chaussures. Je reprenais rapidement ma route alors que le bar était juste face à moi à quelques mètres. À ma ceinture, se tenaient deux petites haches.

Je tendis ma main gauche en avant pour pousser la porte du bar afin de pénétrer dans le bâtiment. Tiens, il en avait du monde et ils font la fête. J’observais rapidement, ce sont des pirates. Ils doivent avoir passé Grand Line il y a quelques jours. Que des hommes… Ce n’est pas ma veine ça. Bon, il y a la barman que je connais bien. Je m’approchais d’elle avec un grand sourire aux lèvres alors qu’elle faisait de même en me regardant.

- Salut, Ren’ ! Dit-elle en essuyant un verre.

- Salut gente dame ! Fais-je avec tirant la langue.

Elle rit facilement en me donnant directement une bouteille de rhum de sous son bar. Elle me connaît bien la petite alors que je m’asseyais sur un des grands tabourets. J’observais du coin de l’oeil les nouveaux venus, ils en faisaient un bordel.

- Ça va ? Ils ne sont pas trop gênants ?

- Non ça va pour une fois, même si d’après les journaux leur capitaine est un sale type. Finit-elle par chuchoter.

Je levais un sourcil comme si cela m’intriguait, et même un sourire apparaissait sur mon visage.

- La prime est de combien ?

- Je m’en souviens plus vraiment… Pas beaucoup, je pense vu la gueule de l’équipage. Me répondit-elle.

Elle a jamais eu sa langue dans sa poche celle-là et cela avait le don pour me faire rire en plus qu’elle soit fortement mignonne.
Une main vint se poser sur mon épaule, une main poilue et que je ne vais pas du tout aimer, je pense. Celle-ci se resserra comme si je n’étais pas une bonne personne. Je montais légèrement la tête vers le visage de l’homme qui se posait un peu sur moi, il n’avait pas trop l’air de tenir debout.

- Hé capit’ne ! C’est lui le charpentier du port de coin ! Il va nous arranger le bateau !

D’où il croit que je vais faire cela ? Il ne m’a même pas demandé et je ne lui ai même pas dit combien cela allait. Je sens que je ne vais pas les supporter longtemps ceux-là… Le capitaine se leva de sa chaise et se dirigea vers mon emplacement en riant.

- Et il va nous faire ça gratuit sinon on rase tout cet endroit et en prime, ce soir, on veut la fille.

Je posais tranquillement la bouteille de rhum sur le comptoir faisant signe à Aina, la barman, de partir. Elle avait l’air de comprendre que quelque chose va se passer dans pas longtemps, car elle s’exécuta. Je n’étais pas du tout son père ou quoi que ce soit pour elle mais ce pirate qui veut tout avoir, ne me plaît pas.
Je me levais de mon tabouret avant de glisser ma main au niveau de ma taille pour sortir une de mes haches et faire un grand mouvement du haut vers le bas pour planter la lame dans le crâne du pirate qui me tenait encore l’épaule. Celui-ci se tenait encore debout avec les yeux grands ouverts alors que du sang glissait de son crâne alors qu’il s’écroulait doucement, je fis un léger mouvement pour sortir la hache de sa tête. Il n’y avait plus aucun bruit, les seize personnes présentent font tous partis de son équipage car ils se levèrent tous. Je pense que je les ai choqués. Mon rire se fit entendre alors que je passais le plat de ma lame sur mon front comme pour m’imprégner du sang de mon ennemi.

- C’est l’heure du massacre.

Ce fut mes derniers mots avant que des hommes se firent éjecter par les fenêtres alors que la nuit venait de tomber. Du sable sortait de travers les fenêtres avant que les murs firent transpercer par des lames de sables, laissant des trous dans le sol puis plus aucun bruit alors que je me dirigeais à travers de nombreux cadavres de ces fichus pirates. Je me dirigeais tranquillement vers un des corps où ma hache était rester dans son dos. Je mis mon pied dessus avant de pouvoir sortir ma lame de ce corps. Je vis une fenêtre non brisée, me dirigeant vers elle pour donner un coup de hache afin de la détruire aussi. Trop perfectionniste, je suis. Je riais encore un peu avant de sentir du sang coulait de mon front, j’ai dû prendre un coup sûrement. Je pris un fou rire ce qui fit sortir Aina de sa cachette alors qu’elle regardait tout le carnage avec sûrement un regard de terreur avant de m’observer moi au moment où je sortais ma deuxième hache de la tête du capitaine. Je la mis calmement à ma ceinture avant d’aller chercher ma bouteille au comptoir.

- Désolé du massacre, la prime du pirate devrait pouvoir rembourser les dégâts. Adieu.

Elle ne me parlait même pas alors que je me dirigeais vers la sortie, écrasant même les corps sur le passage comme s’ils n’étaient pas présents. Je sortais tranquillement du bar alors que le vent soufflait. Je levais la tête vers le ciel en ayant la bouteille contre ma bouche, pour la finir d’un trait puis de la jeter vers le bar sans regarder derrière moi.

- Bon, bah, on va rejoindre le grand port… Ma place n’est plus ici.

Ishiro, voilà le nom de l’île où je suis… J’étais caché dans un village éloigné de la grande ville mais bon… Va falloir partir d’ici après cela. J'ai toujours rêvé de faire le tour du monde tiens.