Faire Justice

"-Pas question de nous faire attendre. Vous trouvez une zone sécurisée pour parler dans les dix prochaines minutes. Nous ne tolérons aucun retard."

Tout ceci ne signifiait qu'une seule chose, la fin de la permission. Après tout, cela faisait plusieurs semaines qu'elle était là à s'ennuyer profondément. Bien sûr, elle avait revu sa famille, ses parents, ses frères et sœurs, mais rien n'était plus pareil depuis qu'elle était incorporé au sein du Cipher Pol. Son âme, sa façon d'être, tout avait changé. Et voilà que l'escargophone lui avait fixer un rendez-vous criant. L'affaire était-elle donc si importante pour qu'elle ne puisse pas être transmise en personne ? Tout ça, ça cache quelque chose, quelque chose de gros. Les Franc-Marin ? À moins qu'un nouveau pirate sorti dont ne sait où ne soit devenu un grand ponte. Aller savoir... De toute façon, on le saurait bientôt justement.

Elle s'était écarté de son village natal pour rejoindre le lieu-dit du "Pommier esseulé", une petite colline pour favorisé la réception et une vue a 360 degrés pour pouvoir prévenir toute intrusion.

"-Agent Naya, j'écoute Monsieur."

Monsieur, "Monsieur" c'était son nouveau directeur, Daisuke Kanabara le grand ponte du Cipher Pol 8. Demander à un Marin ou à un membre du Gouvernement ce que lui inspire le Cipher Pol 8 et vous aurez des réponses variés et pour la plupart négative. Pour occuper un tel poste, Kanabara est un homme droit, loyal, et méticuleux. Aussi, si ce dernier ce sent obligé de passer par la ligne sécurisé de l'escargophone de Naya, c'est qu'une affaire urgente et importante attends la jeune femme dans les prochaines minutes.

"-Agent ! J'irai droit au but, nous venons de lancer en catastrophe une mission suite à l'avortement d'une autre mission à haute valeur stratégique sur l'île de Baterilla."

Le décor était déjà planté, la future mission serait donc sur Sout Blue et environ, Naya ne savait que peu de choses sur l'île. Mais que diable pouvait-il bien se passer sur Baterilla ? Hormis le fait que l'île soit sous le contrôle complet du Gouvernement, il n'y avait aucune valeur stratégique à être sur ce caillou. Elle avait été rapidement sortie de ses réflexions lorsque de nouveaux grésillements se sont faits entendre.

"-L'un des agents du Cipher Pol s'est fait capturé il y a une semaine par les Francs-marins. Nous savons tout deux que tout est question de temps et qu'il finira par craqué et dire pourquoi il est présent sur l'île. Je ne suis pas habilité à vous dire pourquoi il est présent sur l'île, ni pourquoi l'affaire intéresse les Dragons Célestes qui nous mandate pour cette mission. Cependant, j'ai votre ordre de mission à vous."

Pourquoi diable envoyer le Cipher Pol 8 sur une mission de sauvetage dansSouth Blue ? Le CP-0, le CP-9 était parfaitement compétent pour ce genre de tâche et voilà que c'est le CP-8 qui est affecté à ce genre de chose ? Une affaire sensible des Dragons peut-être ? Tout ça n'a aucun sens et porte atteinte à la crédibilité des différents acteurs de la partie. Il y avait forcement quelque chose de très lourd dissimulé dans tout ça. Il se tramait quelque chose ici, soit le Gouvernement ne voulait pas endosser une responsabilité, soit la mission devait être clandestine pour des raisons encore obscures. La vigilance de Naya s'était accrue subitement.

"-Votre mission est de retrouvée un objet appartenant aux Dragons Céleste. Il s'est fait dérobé sur l'île de Saint-Uréa par les Francs-marins. Il est d'une importance cruciale que vous le retrouviez. Un agent gouvernemental vous attendez au port, il possède la version papier de la mission, lisez la, brûlez la, et faites votre boulot. Aucune communication avant le sucés de la mission. "

L'escargophone avait cesser d’émettre. Tout semblait prendre une proportion dantesque aux allures de fin du monde très proche. Qu'est-ce que les Dragons avaient bien pu perdre sur Saint-Uréa ? On ne parlait sûrement pas de vie humaine ni d'une personne importante, mais bel et bien d'un objet inconnu. Un objet, si important que les Dragons auraient mandaté le Cipher Pol pour le trouver et le récupérer tout en faisant preuve de la discrétion la plus extrême qu'il soit.

À mesure que la jeune femme progressait dans ses pensées, elle ne pouvait s'empêcher de réprimer un sentiment d'inquiétude. Quels étaient donc les tenants et aboutissants de sa mission ? Comment devait-elle s'y prendre pour trouver le fameux objet ? Comment le ramener ? De quels moyens dispose-t-elle ? Elle avait déjà effectué un bon bout du chemin menant au port, il faut dire que son île natale était minuscule et n'abritait qu'un petit hameau, mais le port était quotidiennement desservi, le village abritait plusieurs hauts gradés qui habiter ici, il faut dire que la Base M-4 n'était qu'à dix minutes en bateau. Une fois au port, elle avait facilement reconnu le coordinateur de la mission. Costume noir, Fedora noir et lunette de soleil à grosse monture. Ce dernier avait déjà du avoir le signalement de Naya, car l'épaisse enveloppe était déjà tendue dans sa direction, l'agent avait alors fait un bref signe de tête avant de partir à bord d'un navire accosté. Naya avait alors ouvert l'enveloppe et pu lire son ordre de mission complet et détaillé.

"- Votre contact sur l'île de Shimoru est un ancien soldat de la Marine en retraite. Nous n'avons aucun moyen de vérifier s'il est fiable, mais c'est notre seule source de renseignement potable sur le territoire ennemi. A partir d'aujourd'hui, vous êtes danseuse professionnelle dans une troupe. Vous êtes embauchés auprès de la compagnie des Farfadets qui officie en ce moment même sur la base M-4 dans le cadre du programme de divertissement des soldats, vous rejoindrez leur bateau ce soir, qui accostera sur votre île pour obtenir des vivre, puis vous partirez sur l'île de Shimoru. Une fois sur place, vous devez vous infiltrez dans la vie locale, la troupe reste sur l'île pour une période de deux semaines seulement, ce sera votre billet de retour. D'un point de vue logistique, vous n'aurez aucun appui. Votre mission : infiltrez l'île de Shimoru sous contrôle présumé de la Franc-Marinerie, libérer l'agent CP si vous le pouvez et demandez lui où se trouve l'objet. L'objet est votre priorité numéro une que ce soit bien clair sur ce point !"

Nul doute qu'il lui faudrait échafauder son propre plan durant la traversée pour créer une stratégie autour de ses différents objectifs. Il faudrait quelque chose de solide, sans appui logistique, elle devrait laisser les armes ici et ne se servir que de la ruse, de la stratégie pour arriver à son but. C'était une mission qui semblait dès plus complexe et qui nécessite tout le sang-froid possible. Elle était presque sûre que la lettre serait finie à cet endroit précis, mais une seconde page s'était dévoilée.

"-Agent  ! Je me dois d'être franc avec vous. On m'a demandé de mettre un agent compétent sur cette mission, mais amplement sacrifiable. Autant vous dire que c'est une mission purement politique, et que pour votre intérêt comme pour celui du Gouvernement, vous ne devez pas échouer. L'échec n'est pas permis et une telle occasion ne se présentera pas deux fois. Et si vous êtes capturer ou tuer. Nous nierons en bloc votre existence. Sachez le. N'y voyez rien de personnel."

La mission devait être tout simplement une mission suicide, sans quoi on ne prendrait pas autant de précaution envers un agent, envers le coordinateur et envers l'agent sur place. Tout ceci n'était rien d'autre qu'une opération foireuse, où le coup du siècle qui porterait un grand nombre de protagonistes sur un piédestal. En cas d'échec, ce n'est pas que la réputation de Naya qui serait terni, mais aussi son nom, ses compétences et peut-être plus encore en fonction de la nature de l'objet recherché. D'un pragmatisme souverain, Naya planifié déjà ses combines. Elle était retourner au village embrassant ses parents et expliquant qu'elle devait écourté sa permission, elle s'était s'était isolé dans sa chambre et avait prit grand soin de lire toute la documentation, situation topographique, politique, forces en place, analyse de risque, ordre de mission, couverture. Désormais, elle s'appelait donc Sikka Malavia, danseuse professionnel pour le spectacle dansant et ambulant. La prochaine destination du dis spectacle était Shimoru pour une durée de deux semaines, une ouverture aussi courte que trop longue pour une mission qui se devait d'être éclair afin de ne pas griller sa couverture. D'un point de vue soutien et armement, elle n'aurait rien et agirait en parfaite autonomie, elle était à cent pour-cent sacrifiables et elle le savait. Elle avait aussi changer de tenue,délaissant le tailleur ici pour arborer les robes et les parures de danses.

La fin de journée s'était rapidement annoncée, et la quantité de travail avait fait passer le temps encore plus vite. Désormais, c'était l'heure pour l'agent gouvernemental de rejoindre le navire et le spectacle ambulant qui était devenue son ticket d'entrée pour l'île de Shimoru. Ce spectacle ambulant et cabaret, n'avait cessé ses représentations artistiques largement inspirées des événements actuels des mers. Bien sûr, le spectacle s'adapter en fonction des îles visitées, encensant l'une ou l'autre des différentes factions dans cette histoire. Ainsi, sur Mariejoa, c'était la Marine et le Gouvernement qui étaient désignés comme héros, sur les autres îles, les Francs-marins ou les pirates étaient encensés.

Le chef de quai avait été formel, les dernières danseuses et membres du spectacle avait embarqué, y compris Sikka Malavia. Vous vous demandez sûrement comment Naya agi, pense, réagit, personne ne le sait vraiment. Elle fait partie de genre de personne insondable doué d'un pragmatisme sans égal et qui n'est rien d'autre qu'un bouillant chaudron de détermination. C'est une mission suicide ? Très bien, elle fera en sorte de faire taire tout le monde et de réussir la mission qui lui est demandée. C'était ça et rien d'autre, cette femme était enveloppée d'une armure mentale plus épaisse que celle que peut fournir un haki. Inutile de vous dire qu'elle sait ce qu'elle fait, qu'elle sait comment elle va le faire. Au départ sur le navire, elle avait déjà un plan en tête et ferait tout pour le mettre en place. C'était ça, ou rien, Naya était le Cipher Pol, l'incarnation même de l'unité. Son âme.

La vie de bohème et de gens du spectacle n'avait jamais attiré d'une quelconque façon Naya. Elle préférait des choses plus rationnelles et plus encore, ce n'était pas ses passe-temps favoris -Faudrait-il encore qu'elle en ai.- Comme prévue, la traversée s'était bien passée, pas d'attaque pirate, aucun contrôle de l'espace maritime. C'était parfait pour une approche, bien entendu, arrivée au port, la quarantaine était de mise et la garde de la Marine avait fouiller de fond en comble le navire et la troupe pour s'assurer qu'aucun stratagème des Francs-Marins ne se soit dissimulé. Les superstitieux diront que l'opération est fichue d'avance.

Shimoru. C'était une ville qui elle aussi, était témoin d'un passé trouble. Il était donc logique qu'elle fasse partie des premières villes à se rebeller contre la Marine qui avait été prise à son propre jeu ici à cause de la Franc-Marinerie.

L'erreur du Gouvernement Mondial avait été de sous considérée la menace rebelle. Ils ne fallait pas tenter de le contenir ou de s'en faire des alliés, mais les exterminer. C'était une erreur que le gouvernement et la Marine avaient payé chèrement, et il était à espérer qu'elle ne ferait plus de telles erreurs à l'avenir. Shimoru était l'héritage d'une ingérence de cas, une ingérence telle qu'elle était désormais infiltrée par les Francs-marins.

Toujours est-il que l'île s'offre à l'agent du gouvernement, une île qui supporte encore les stigmates de la folie. C'était une erreur, et il était à espérer que la Marine ne ferait plus de telles erreurs à l'avenir. Et puis Naya avait une petite idée derrière la tête pour saper l'influence adverse en ville sans pour autant être remarqué, une sorte de mission bonus dira-t-on.

À mesure que la jeune femme progressait, elle pouvait apercevoir de nombreux agents gouvernementaux vêtus d'un costume noir et d'un chapeau, mais aussi de leurs lunettes de soleil si singulières. Il était loin le temps ou Naya était une simple agente, récemment, elle avait la demande pour intégrer le Cipher Pol 9, après un entretien avec le Directeur, elle n'avait pas préféré donner suite à sa candidature, préférant de loin les missions du Cipher Pol 8. Alors qu'elle ressassait ses pensées et ses ambitions en arpentant une ville qu'elle n'avait jamais pris le temps d'admirer, elle s'était retrouvée bien vite à l'intérieur d'un vaste palais qu'était le quartier général de la Marine. Les soldats semblaient être sur le pied de guerre, d'après les derniers rapports, les attaques de patrouille, de convois et les attentats contre les officiers étaient de plus en plus fréquents.


"- Première représentation aux cafés des délices ce soir ! Première représentation ce soir ! Pas de retard ! Je veux tout le monde !"

Le chef du cabaret avait donné ses ordres, et il ne restait que quelques heures avant le dit spectacle dans un café populaire en plein centre-ville. C'était une très bonne idée que d'infiltrer cette troupe, le gérant avait pour habitude de laisser des danseuses dans la foule pendant le spectacle pour divertir les soldats qui n'étaient généralement pas avares de pourboire en espérant s'attirer les faveurs d'une danseuse. Bien entendu, Naya s'était portée volontaire pour s'agiter dans la foule, sa beauté ferait d'elle une proie facile pour les beaux yeux de ces messieurs. Il fallait bien entendu cibler la clientèle armée qui serait sûrement plus encline à faire partie de la garde locale qui connaissait la situation actuelle, et peut-être même infiltré au sein des Francs.

Le soir venu, la représentation avait lieu sur une terrasse, à la lueur des lampadaires et des bougies, des tables avaient étaient aménagées un peu partout. Le spectacle avait bien lieu, mobilisant près de cinquante personnes. Naya , elle, était vêtue de façon très légère avec une jupe fendue, un top blanc au décolleté un peu trop prononcé. Les sens de la plupart des mâles présents étaient en émoi et il ne fallut pas longtemps à la jeune femme pour être apostrophé vers une table. Une table sans intérêt au final, de simples et banals clients. La moitié de la soirée s'était déroulée ainsi, choux blancs complet avant qu'une table de soldat bien arrosé ne se décide enfin à lui forcer de venir. Elle s'était donc retrouvée sur les genoux d'un soldat et solidement empoignée par la hanche. C'était une tout autre Naya qui était là, mais ce n'était pas Naya, c'était Sikka Malavia, elle jouait son rôle à la perfection.

"-Alors les gars ? Comment se passe votre soirée ? Vous appréciez notre spectacle ? On travaille dur toutes l'année ici pour vous offrir le meilleur !"

Les soldats n'avait pas l'oeil discret et se délecter allègrement des formes mises en valeurs par l'agent du Cipher Pol.

" C'est plus qu'appréciable ma jolie ! Surtout que pour une fois, on parle de la Révolte dans cette histoire ! C'est plutôt rare d'entendre la vérité! Et puis bon, c'est que vous avez de sacrés bouts de jolies filles dans ce spectacle, c'est un plaisir auditif et visuel ! On en a pour notre argent ma belle ! Mais tu veux un verre toi aussi ? Oh ! José ! Sers-lui un verre ! Faut que tu trinques avec nous ! Surtout que pour une fois, on parle de la Révolte, de complot dans une histoire."

L'agent gouvernementale s'était contenter de hocher la tête pour valider la proposition, c'est ainsi que plusieurs heures après, une troupe entière de soldat ivre s'était glissé autour de la table entre les finalistes du jeu à boire. Le but, vider le plus de shots avant que l'autre ne puisse plus boire. Dara ne faisait pas partie des finalistes, mais elle restait une attraction de choix pour le plus grand plaisir du gérant du cabaret qui ne pouvait s'empêcher de se frotter les mains. Et déjà, les langues s'étaient déliées, des messes basses un peu trop fortes, des soldats un peu trop ivres, et des mots isolées qui fusent.

"-Oui sous l'arène."

"-Un agent du gouvernement mondial chopper cette semaine ? Mais nooon !"

"-Il faut passer par l'adjoint pour le voir."

"-Quoi ? Aller sous l'arène ? Bah faut arriver à voir l'adjoint quoi."

"- Tu dis que le Cipher Pol  est ici ? Putain mais ça rime à quoi ! Il peut pas être seul, c'est pas possible je te dis ! Si il commence à mettre des agents sur l'île ça veut dire que l'action des traître et des conspirateurs fonctionnent. Je parie que le Gouvernement va laisser cette île de coté moi dix contre un."

Autant de mots, de phrase, et de solutions qui s'offre à l'agent. Et cette fiche placardée un peu partout en ville: "Combat exceptionnel ouvert à tous. Récompense serré la main du héros de la ville, le Capitaine de la garde."

L'événement était à risque, et les Francs-marins seraient obligés d'agir ce jour pour porter un coup décisif au Gouvernement et à la Marine. Naya le savait maintenant, il y avait bien des conspirateurs sur l'île et la nouvelle de l'agent capturé circulait déjà probablement entre les Francs. Il fallait agir au plus vite pour éviter un énième drame qui sonnerait le glas du gouvernement et de la Marine sur l'île, mais il fallait aussi ne pas perdre l'objectif principal de la mission.

--Quelques jours plus tard--

La chose la plus appréciable dans le métier du spectacle, c'était de travailler uniquement le soir et de pouvoir profiter entièrement de sa journée pour visiter les îles, les lieux, les monuments. Il en allait de même pour Naya qui était au petit matin devant l'arène. Elle s'était inscrite et faisait déjà partie des participants, présents dans les sous-sols de l'arène. Bien entendu, elle ne comptait pas combattre cela attirerai bien trop l'attention sur elle. Elle avait opté cette stratégie pour avoir accès au bas-fonds de l'arène. Les combats faisaient rage au dessus d'eux.
Tous les perdants devaient retourner dans les sous-sol de l'arène et prendre place auprès d'un des adjoints du Capitaine, ce dernier devait impérativement contrôlé le perdant et le rayé de la liste.
Une chaleur d'étuve s'était abattue sur l'île. Provoquant ainsi le chant renaissant de divers insectes habillement caché dans une végétation jeune et en plein essor autour du Colisé. Un fin zéphyr parvenait parfois à s'engouffrer dans le creux des sous-sol de l'arène, alimentant ainsi une vague de rafraîchissement sur des corps perlant de sueur. Le doux parfum boisé de Naya lui, parvenait ainsi plus facilement aux narines, envoûtant d'avantage les personnes à proximité. D'accoutumer très suggestive, l'agent gouvernementale l'était d'avantage par cette lourde chaleur. Même dans ce plus simple habit, elle avait encore une posture royale et un air divin, son rôle de danseuse exotique lui allait comme un gant.
Naya avait pris soin de quitter ses chaussures, retrouvant ainsi la fraîcheur du sol qui lui faisait le plus grand bien. Elle s'avançait dans le bâtiment.
La jeune femme  était en nage, et elle semblait souffrir plus ou moins de cette chaleur pesante, elle saisit rapidement une serviette mis à disposition et en profita pour s'éponger le visage, le faisait reluire d'avantage.

"-Nom, prénom."

Elle venait tout juste de se faire prendre bêtement par l'un des adjoints du Capitaine en charge de l'établissement des divers papiers administratifs, si il comprenait que Naya n'était pas une combattante, son petit plan tomber à l'eau définitivement. Comme à son habitude, elle prit le plus grand soin à écouter ce que lui disait son interlocuter. Et comme toujours, elle eut un léger temps de retard pour sa réponse, elle préférait appliquer ce bel adage qui affirme qu'il faut tourner sept fois sa langue avant de parler. Ce n'était pas de la faiblesse, mais plutôt une certaine mesure pour une personne qui croit au pouvoir des mots. Les mots. Même si l’on peut substituer la force brute à la conversation, les mots conserveront leur pouvoir. Les mots sont le support de la compréhension et pour ceux qui les écouteront l’énonciation de la vérité. Et la vérité, c’est que qu'elle commençait en avoir plus qu'assez de courir après un agent gouvernemental qui avait échoué.
Même dans un geste aussi futile et banale que de se remettre les cheveux en place, Naya parvenait à sublimer cette action de par sa seule beauté et sa sensualité naturelle. Chacun de ses gestes, de ses agissements n'étaient rien d'autres qu'une divine danse de séduction perpétuelle. C'est sur un ton neutre qu'elle prit la peine de répondre de manière structurée à l'adjoint.

"- Je suis Sikka Malavia, je viens de la troupe de cabaret en ville. J'ai lamentablement échoué... Je... Je voulais tellement rencontré le Capitaine. C'est un héros de la ville. J'aurais eu temps de chose à lui dire... Je suis si... Triste."

À peine eut-elle fini son petit discours qu'elle s'était mis à pleurer, un pleur qui aurait pu mettre en émoi une pierre tant la sensibilité et la sincérité semblait émaner de Naya . L'adjoint dans un premier temps ne savait pas quoi faire, il semblait bien résister aux charmes non-négligeables de la dame et avait hausser les épaules avant de répondre.


"-Si je peux vous aidez d'une quelconque manière qui soit..."

Gagné, Naya avait ce qu'elle voulait, elle allait désormais pouvoir porté le coup de grâce, l'ultime coup qui lui offrait un billet simple pour voir le Capitaine. Le retour serait sûrement plus complexe. Mais il ne restait qu'une semaine avant son départ la prise de risque était maximale.

"-Consolez moi, serrez moi dans vos bras, j'ai besoin de chaleur humaine."

D'abord hésitant, l'adjoint se résigna et enlaça la jeune femme. Une éruption de sentiments jaillit en lui, le parfum, la peau douce, les formes généreuses. Il avait littéralement succombé à la beauté de la belle femme et son esprit n'était plus maître de ses agissements désormais, il voulait absolument s'attirer les faveurs de cette danseuse.

"- Je euh ! Je sais ! Je vais vous faire voir le Capitaine immédiatement ! Il n'est pas très occupé pour le moment et il à en horreur ce genre de combat."

L'adjoint prit par la main la belle agente avant de la tirer vers les bas-fonds des sous-sols. Après une marche d'une dizaine de minutes dans d'infinis dédales de couloirs, la jeune femme avait était mise en attente pendant que l'adjoint s'était présenté dans un bureau tout en prenant soin de refermer la porte. Quelques secondes après, des cris s'étaient fait entendre, sûrement des remontrances de la part du capitaine. Quelques minutes plus tard, Naya avait frapper a la porte avant d'entrer.

"-Bonjour mademoiselle. Je crois que vous vouliez me rencontrer pour me féliciter du travail effectué sur Shimoru ! Je ne suis pas du genre à refuser une visite, mais vous tombez plutôt mal."

Naya s'était dressée comme i avant que l'adjoint ne sorte du bureau, enfin seuls, elle s'était placé devant le capitaine qui n'avait pas bouger de son bureau de campagne.

"-Bonjour Capitaine, je suis l'agent Franc-marin. J'ai des informations de haute valeurs à vous transmettre. Pardonnez toute cette prudence, mais nous avons de fortes raisons de croire que le réseau de défense de cette île est compromis par la présence d'agent double et notamment du Cipher Pol. Si vous avez un instant je voudrais vous parlez de tout ceci."

Le Capitaine avait subitement lever les yeux de son cahier, prenant grand soin d'examiner la jeune femme de haut en bas. Il avait prit le plus grand soin et son temps pour enfiler sa paire de lunette, puis il avait croiser ses mains avant de plonger son regard dans celui de son interlocutrice.

"- Très bien, dites ce que vous avez à dire. Après ça vous serez mise aux arrêts."

Le Capitaine n'avait pas encore totalement mordu au stratagème, il lui en fallait d'avantage, il était encore méfiant et serait sûrement prêt à stopper net l'agent. Mais, elle avait encore quelques tours dans son sac, et le jeu des débats était sa spécialité, bien plus que celui des combats.

"- Suite à notre dernière infiltration sur Whiskey Peak, nous avons appris d'une source du Gouvernement, que plusieurs agent du Cipher Pol 9 était présent et infiltré sur cette île. Il tente de lancer une opération dites "Gangrène". C'est une technique courante de la Marine et des services secrets. Ils infiltrent une institution, gagnent votre confiance, puis des éléments de sabotage apparaissent, et les agents doubles accusent d'autres personnes qui n'ont généralement rien à voir. On se retrouve souvent avec une paranoïa et des exécutions sommaires. Vous n'avez rien vu d'anormal ces derniers temps sur l'île ?"

Naya jouait encore le rôle de l'agent infiltré pour le compte de la Franc-Marinerie, mais pourquoi dévoiler tout ceci et de cette manière à un Capitaine de la Marine légitime ?
Après la soirée de l'autre soir, Naya avait raccompagné un soldat de la marine, un Sergent plus exactement, bien éméché et sûrement le plus bavard de la tablée. Après plusieurs autres verres, Naya avait user des ses dons naturels pour faire parler le Sergent qui avait confesser faire partie d'un nouvel ordre, d'un ordre naissant qui serait bien plus puissant que la Marine et que le Gouvernement Mondial. Que si l'échec de la Marine était cuisant, c'était à cause du Capitaine en charge des opérations, car ce dernier jouer sur les deux tableaux. Durant les quelques jours de libre, Naya avait échafaudé son plan et son alibi pour approcher le Capitaine. Elle avait pu aussi devenir plus crédible en lisant que Whisky Peak avait été le théâtre d'une bataille entre Marins et Francs.

Une fine perle de sueur avait dégringolé sur nez du Capitaine, il connaissait l'existence de telles opérations et l'agent capturé du CP1 en était une preuve formelle. Peu à peu, l'idée que Naya soit un véritable agent de son côté faisait son chemin, il se devait donc de répondre à la jeune femme, en bonne et du forme.


"- Ce dont vous parlez là m'est hélas familier. Nous avons capturé un agent du Cipher Pol 1. Il a mit du temps à parler, mais après un peu de torture tout le monde finit par craqué ce n'est qu'une question de temps. Bien qu'il assure qu'aucun des ses camarades ne soient présents, notre niveau de vigilance s'est accru ces derniers jours. Je suppose que vous aimeriez voir le prisonnier hm ?

Naya avait rempli son objectif secondaire, semé le trouble et mettre en place une opération gangrène inexistante. Le Cipher Pol 9 n'était pas ici, sauf cette agente qui était du CP8, mais le doute était bel et bien présent dans l'esprit du Capitaine. La paranoïa prendrait rapidement le dessus, et de bons hommes, soldats, sous-officiers et peut-être même des officiers seraient écartés de l'île et de ses opérations de sapes. Naya avait simplement hoché de la tête, le Capitaine s'était alors levé pour l'accompagner jusqu'au cachot, une fois devant la porte grisâtre de la pièce, il sortit un pistolet et le tendit à la jeune femme.

"-Il peut-être dangereux. Attention... Si jamais vous êtes vous aussi une agente infiltrée, vous ne sortirez jamais de cette île vivante. Compris ?"

L'homme était encore méfiant, faire sortir l'agent du CP1 par la grande porte semblait être impossible, il faudrait donc à Naya un nouveau plan pour le sortir de là. Elle était entrée seule dans la pièce avant que la porte ne se referme sur elle. La pièce sentait l'urine et les excréments, le sang séché. Les Francs-marins n'avaient pas ménagé l'agent du CP1, qui était attaché sur une chaise au métal froid. La lumière éclairée à peine, la pièce qui arborait des murs couverts de moisissures. Elle s'avança lentement vers l'agent.

"-Je me demandais qui était le tocard qui s'était fait prendre... Mais j'ai ma réponse Boris ! Bien, nous avons peu de temps, je sais où tu trouves maintenant mais je n'ai pas encore les moyens de te faire sortir. Inutile de me dire comment tu t'es fait capturé dis moi simplement ce que tu es venu chercher ici, je dois récupérer l'objet et...Ta petite personne. Accouche."

Boris était agent du Cipher Pol 1 depuis près d'un an, et il s'était fait capturé sur sa première mission. Pour quoi l'avoir envoyé lui ? Car tout comme Naya il est sacrifiable ? La question reste donc perpétuelle, pourquoi envoyé des personnes inexpérimentées ou sacrifiable sur cette île, pourquoi autant de mystère autour de ce fameux objet ? Boris avait-il enfin une réponse convenable à donner ? Il était complètement groggy, sa détention était bien trop éprouvante physiquement et mentalement.

"-Je sais ce... Je sais ce qu'il faut prendre. Libère moi pitié... Tu dois trouver un escargophone. Un putain d'escargophone...Doré... un escargophone doré... Palais royal...Escargophone doré.. Dans le palais."

La donne avait littéralement changée. C'était pour ça tous ses mystères, un escargophone doré avait été dérobé et la responsabilités du Gouvernement Mondial était engagé. Si Naya échoue, sa mort servirait de tremplin médiatique pour rebondir, on dirait qu'elle avait voler l'escargophone et qu'elle avait trahie le Gouvernement plutôt de dire qu'il avait été dérobé par les Francs-Marins. Il fallait agir rapidement désormais, le temps était plus que compté. C'était l'unique chance du Gouvernement de mettre la main sur cet objet et d'empêcher le massacre d'une île entière, un Buster Call était un ordre irrévocable, et les Francs-Marins avaient des dizaines de cibles stratégique, un tel coup d'éclat leur donnerait une puissante notoriété et retourner ça donc contre le Gouvernement et la Marine. Naya n'aurait pas assez de temps pour sauver l'agent et récupérer l'ordre du Buster Call. En réfléchissant brièvement, elle avait échafaudé un plan. Dans un premier temps, elle avait sortit son arme et avait plongé son regard glacé dans celui de Boris avant de faire feu à trois reprises. Deux torses, une tête... C'était la règle. Elle inventerait tout bonnement lors du rapport en disant qu'elle l'avait retrouvée mort.
Elle sortit enfin de la cellule avant de croiser le regard du Capitaine, elle lui tendit son arme avant d'ajouter.


"-Vous avez une raison supplémentaire de croire ce que je dis maintenant. De toute manière le Gouvernement Mondial n'aurait jamais négocier sa libération. Au fait, le dispositif de sécurité de l'escargophone doré est au point ? Avec tous les agents infiltré qui se promènent, nous devons être sûrs."

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis la sommaire exécution de Boris. Il ne restait plus que deux jours avant le départ de la troupe de bohème. Durant les cinq précédents jours, Dara avait pu voir le Capitaine la sécurisation de l'escargophone doré qui était sous contrôle des Francs-Marins. C'était une sécurité assez banale en soit, les Francs-marins étaient sûr que Shimoru ne serait pas attaqué et il n'avait pas tort. La Marine ne pouvait pas risqué une attaque frontale ici de sitôt puisqu'elle ne pouvait déterminé clairement qui était son ennemi, et appuyer sur l'escargophone ne servirait à rien pour la simple et bonne raison que le dispositif qui anime le Buster Call serait détruit par les défenses côtières au premier coup de feu. Non, il fallait le récupérer et pour ça, Naya avait concocté un plan en parfaite free-lance. Dépourvue de contact radio avec ses supérieurs, elle s'était vu le luxe et le privilège d'obtenir carte blanche pour la mission. Et c'est bien ce qu'elle comptait faire.

Jusque-là, Naya n'avait pas utilisé le seul contact qui était favorable à une intervention armée de la Marine sur l'île. Mais, trois jours plus tôt, elle l'avait rencontré et lui avait exposé des parties de son plan, seulement des parties, s'il était un agent double il aurait pu la stopper net dans on élan. Il fallait désormais que tout se déroule et suive son cours, si tout se passait bien, Naya serait partie de l'île ce soir.
L'ancien soldat de la Marine avait réalisé toutes les tâches demandées par l'agent, à savoir, acheter des costumes noirs, les placer dans un endroit bien précis, il avait aussi dû livrer des colis un peu partout en ville sans savoir pour autant ce qu'ils pouvaient bien contenir et il était sur le quai désormais, non loin du navire de la troupe.

"- Plus qu'à attendre la demoiselle maintenant..."


Elle était présente sur l'île, non loin du palais royal. Elle arborait un masque de pieuvre, des yeux rouges, de longues tentacules sculptées venait s'entremêler à ses cheveux. Elle portait une longue robe noire fendue et deux épées probablement volées plus tôt dans la journée. L'infiltration et le travail de renseignement était fini, il était désormais temps de semer le chaos et reprendre ce qui appartient au Gouvernement Mondial.
Le calme de la nuit était parfait, la pleine lune était la seule lumière qui pouvait éclairée l'obscurité grandissante, mais bientôt le calme ne serait plus. Elle avait monté son opération et il n'y aurait aucune trace du Gouvernement sur l'île, personne ne saurait que le Cipher Pol 8 était l'auteur de toutes ces actions.

Minuit moins une... Minuit. Laissons les douze coups retentirent cette fois.
Non loin du port, une bombe artisanale avait explosée sous un des pontons, fragilisant la structure sans pour autant la soufflée.
Une seconde bombe, plus puissante elle, avait littéralement soufflé un dépot d'arme proche du palais royal. La bombe avait été dissimulée dans un baril de poudre dans l'arrière cour.
Situé en plein centre-ville, l'incendie menacerait bien rapidement le reste de la ville si rien n'était fait. Et il ne fallut pas longtemps pour qu'un large contingent de soldat de la Marine du Palais, soit détaché à la sécurisation des lieux. Il fallait aussi trouvé les auteurs de ces terribles crimes, mais le doute et le désespoir avait saisit les rangs. En effet, les marins infiltrés et les autres Francs-marins pure souche n'avait pas entendu parler d'une quelconque action militarisé contre la Marine ce soir, l'effet "Gangrène" était renforcé par ces attaques mais par les dires du Capitaine terrorisé à l'idée que le CP9 puisse être sur l'île. Mais, ce n'étaient pas les deux seuls événements qui s'étaient produit quasi simultanément au cours de la nuit. Il y avait un autre événement majeur lui aussi, le directeur de du spectacle ambulant avait été retrouvé totalement pétrifié, son corps reposer dans la neige et ce malgré la chaleur et sans qu'aucune chute de neige n'est eut lieu. Et déjà la foule s'était massée autour de lui non loin de la place centrale donnant sur le Colisé.

La pagaille était pour le moment dirigé sur trois différents front, Naya était donc maintenant en position égale à ses adversaires, il ne manquait plus que l'intervention de l'ancien soldat de la Marine pour qu'elle est un rapport de force supérieur à celui du Palais. La plupart des soldats de la Marine présent au palais était corrompu ou faisait parti du complot.
Posté non loin du navire du spectacle ambulant, une première troupe de soldat s'était avancé pour tenter de trouver des indices sur le meurtre du directeur, sur le navire. Quel mal était-ce donc ?

"-Gardes ! Gardes ! C'est terrible ! J'ai... J'ai vu la troupe ambulante ! J'ai lu le registre du port ! Je... Je suis abasourdi... Ils viennent de Mariejoa, et ! Et... Et ils viennent de communiqué avec des escargophones ! Je les ai entendus parler de conspiration, de Cipher Pol ! Il faut les arrêter vite !"

Au vue de la paranoïa ambiante semée plus tôt dans la semaine, des explosions succintes, et des mystères qui agitent l'île, le mensonge était parfait et avait obligé les gardes à se ruer vers la troupe, ils avaient même demandé des renforts, faisant encore sortir un peu plus de soldat en ville. L'éparpillement était suffisant pour la Pieuvre qui allait désormais passer à la partie brutale du plan. L'entrée en force, et la récupération.
D'un pas lent, d'une démarche sûre et déterminée, elle avait commencé à gravir les escaliers menant au hall principal. Deux gardes s'étaient avancée vers elle avant de l'intimer de s'arrêter.

"-L'accès au palais n'est pas... Putain c'est quoi ce truc !

Deux terribles coups de tibia avaient rebondi sur le crâne des deux gardes, ils étaient aussi tôt au sol. L'agent avait repris dès lors calmement sa route en prenant soin de remettre le pli de sa robe bien droit. Le Hall s'était offert à elle dès lors, et comme elle avait pu repérer les lieux, elle savait parfaitement que l'objet qu'elle cherche était présent dans la salle des arts de l'île. Une vaste salle, abritant toiles, statues, bijoux, tout ce qui avait trait avec l'histoire de l'île était présent dans cette salle. Elle était facilement défendable car très étroite à cause de la disposition des différentes œuvres, c'était un sage choix que de l'avoir placé ici pour assurer la défense de l'objet convoité. Mais ça ne suffirait pas. Naya était au sommet de sa détermination et la seconde partie de son plan aurait la chance de pouvoir déstabilisé un peu plus les séparatistes de l'île.
A peine entrée dans la salle, que plusieurs gardes s'étaient retournés pour observer l'étrange créature et son masque de terreur. C'était quelque chose de commun au sein des Cipher Pol que de porter un masque.

La jeune femme avait lancer une de ses deux lames et ainsi semer la pagaille dans la galerie, renversant des sculptures, éventrant des toiles, mais surtout, elle avait transpercé un soldat qui s'étaient aussitôt raidit. Il n'avait alors pas fallut longtemps pour que la jeune femme récupère le coffre en question. Sa mission ici était accomplie, mais il restait deux jours avant le départ du navire, et la fuite semblait irrémédiable, le subterfuge ne pouvait pas durer plus de quelques heures et bientôt l'île entière serait à sa recherche.
Elle était sortie du Palais sans problème et avait emprunter le vaste réseau des égouts de la ville. Il lui avait fallut presque une journée entière pour repérer le chemin et faire des marques visibles au rouge à lèvres pour se guider.
A la surface, c'était le chaos. Le contingent sur le ponton n'avait trouvé aucun indice hormis les restes d'explosifs, aucun motifs, aucun témoins. Rapidement, les soldats étaient démobilisés. La seconde explosion, celle du dépôt d'armes avait fait propager l'incendie à quelques maisons voisines mais tout avait été rapidement sous contrôle. Le contingent était cependant resté sur place pour procéder au déblai et tenter de comprendre ce qui avait bien pu se produire.

Reste alors le problème de la troupe, qui était solidement attachés et placer sous haute surveillance. Les troupes étaient dispersées dans toute la ville. Lors de la fouille des locaux provisoires du spectacle, l'un des soldats fit une découverte des plus accablantes.


"-Capitaine ! Ils ont l'escargophone doré. Je pense que cette troupe est une section d'espion et qu'ils l'ont voler plus tôt. Cet élément de preuve corrobore les éléments cités par le citoyen du port. Quels sont vos ordres Monsieur ?"

Le soldat avait tendu l'escargophone au Capitaine, il était bel et bien doré et semblait dormir paisiblement, le bouton pressoir était aussi présent.

"-Placez les tous en détention sous haute surveillance, faites les parler. Nous devons comprendre ce qu'ils se passent ici. Nous ne savons pas si ils ont appuyer ou non sur le bouton, faites lever la flotte et les défense, si la Marine vient pour un Buster Call, nous devons être prêt. Faites évacuer la ville dans les sous-sol de l'arène. Nous devons sauvez le plus de monde possible !"

Pendant ce temps, une plaque d'égouts s'était soulevé non loin du port et plus précisément vers le navire de la troupe. Des alarmes s'étaient mises à hurler un peu partout en ville, sonnant l'ordre de rejoindre les sous-sols en prévision d'une attaque de la Marine.
Naya n'avait pas ôter son masque et s'était rapprochée avec son coffret, du navire de la troupe, l'ancien Marin était toujours présent et elle lui avait intimer d'un simple signe de tête de monter à bord. Il savait pertinemment que ses exactions et ses mensonges feraient de lui une cible rapidement. Naya lui avait miroiter la protection totale et absolue du Gouvernement Mondial.
Ils leurs avaient fallut une dizaine de minute pour mettre en branle le navire et prendre le large, la pagaille semer en ville avait cachée leur fuite, les germes sclérosée de la paranoïa s'était installée sur l'île.

"-Dites, vous avez fait comment pour faire croire qu'ils avaient le Buster Call du coup ?"

Naya qui était à la barre, avait prit la peine d'ôter son masque et de répondre au retraité. D'un ton enjoué.

"-Facile. Auparavant, cette île était sous contrôle gouvernementale total. Comme la plupart des îles tombées sur le joug du des Francs-marins et de leurs complots. Elles disposaient auparavant de boutique souvenirs de la Marine et du Gouvernement, un programme de propagande très répandue. Certaines personnes pratique la collection d'escargophone factice. Il suffisait de trouvé le dépôt des saisies de la garde, de dérobé un faux escargophone et de le placer dans les affaires de la troupe. Ni plus ni moins, et avec ma beauté il a été facile de convaincre ce monsieur de faire une partie de galipette dans un entrepôt où j'aurai pu me vêtir comme une soldat de la Marine sexy. Chacun ses fantasmes, le pauvre m'a donné l'emplacement mais n'as pas eu sa récompense. Autre chose ?"

Le Marin était sidéré. C'était donc ça l'efficacité du Cipher Pol ? Il n'y avait aucune trace de son passage sur l'île, seulement des soupçons. Et elle était arriver à parfairee ses plans au fur et à mesure que son enquête avait prit de l'ampleur, il était tout bonnement bluffer.

"-C'est... Bluffant. Aucune traces de notre passage du coup, et vous avez récupéré une arme qui aurait pu avoir des conséquences politiques désastreuses. Non seulement, les Francs-marins auraient pu utiliser ça sur une des îles du Gouvernement. L'ordre est irrévocable ça aurait pu être un massacre ! Si ils l'avaient utilisé sur Shiromu, ils auraient probablement détruit la flotte présente. Les retombées médiatique, la crédibilité des Francs-marins. Le Buster Call est en fait bien plus qu'une arme... C'est un concentré de puissance et de pouvoir. Heureusement que le Gouvernement Mondial possède des gens comme vous et moi."

Naya avait prit soin de ne pas faire trop de bruit, les paroles du Marin l'avait lassée. Bien sûr il avait raison sur toute la ligne, sauf sur un point. Il y avait bel et bien une trace du passage du Cipher Pol sur l'île, et c'était le Marin lui même cette trace. Mais il n'avait pas souffert, la lame l'avait traversée de part en part avant que son corps ne passe par dessus bord.
Naya avait accomplie sa mission, elle avait aussi compris lors de sa première visite de la galerie, comment les Francs-marins avait pu obtenir un tel objet. Les Francs-Marins étaient impliqués dans un vaste complot sur St-Uréa qui pourrait affecter le Dragon Céleste sur place.
Tout était imbriqué, c'était pour ça qu'il fallait un agent sacrifiable, en cas d'échec il fallait pouvoir nié l'existence de l'escargophone et inventé une version non officielle en cas de déclenchement, c'était une manoeuvre avisée et risquée, mais le risque fait partie des opérations secrètes en soit.
Le retour sur la Base M-4 serait sans encombre, et l'arme de destruction massive, aller enfin pouvoir retrouver sa place légitime. Les mains du Gouvernement Mondial.

Mais, Naya avait cette étrange sensation, cette sensation que l'histoire n'était pas finie. Comment ce faisait-il qu'un Dragon Céleste soit en possession d'un tel objet ? D'ordinaire, les Buster Call ne sont a disposition que du conseil des 5 et des Amiraux. Tout se jouerait à Saint-Uréa. Mais Naya se devait de contacter son supérieur pour la future marche à suivre. Elle avait eut de la chance cette fois, mais la prochaine fois, tout serait plus complexe.