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 L'homme ivre au comptoir

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Ylvikel


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Ylvikel

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MessageSujet: L'homme ivre au comptoir   L'homme ivre au comptoir EmptyDim 14 Jan - 13:37



Ylvikel "Le sans soif"





Prénom et Nom: Ylvikel
Âge : 36 ans
Sexe : Masculin
Avatar : Teppei - Toriko
Groupe : Chasseur de Prime
Métier : Oenologue
Espèce : Humain
But : Goûter à tous les alcools du monde

---------------

Fruit du Démon : Aucun
Autres capacités : Aucun


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 1m95
Poids : 95 kg
Cheveux : Vert
Yeux : Marron


2. Tenue vestimentaire habituelle


De manière générale je suis toujours habillé de façon similaire. Un ensemble vert clair ou foncé comprenant un pantalon et une veste. En dessous se cache, un juste au corps noir pour maintenir le corps à la juste température. Quant aux chaussures, rien ne vaut une bonne paire de sandales noires de kung-fu.

Divers accessoires ornent ma panoplie. Le premier d'entre eux est un peigne qui permet de me recoiffer quand cela est nécessaire. Le deuxième est une flasque qui se trouve dans la poche avant gauche de ma veste afin d’étancher ma soif. Quant aux derniers et pas des moindres, ce sont trois boucles d'oreilles rondes accroché à mon lob droit. Chacune d'entre elles peuvent contenir 10 cl de liquide. Et pas n'importe lequel. Le meilleur qu'il m'ait été de goûter. A utiliser uniquement en cas de dernier recours ou de renouvellement ...

3. Motivations


Ma motivation a toujours été claire : la découverte d'alcool. Etant moi-même un fin œnologue, j'ai voulu me diversifier dans mes goûts et connaitre les joies de chaque alcools. Comme pour beaucoup d'hommes, l'alcool est une source de plaisir mais pour moi ça l'est encore plus. Souvent on m'explique que l'alcool rend les gens mauvais mais comme j'aime le dire, tout dépend de l'état d'esprit de celui qui boit. Preuve en est.

Bien qu'alcoolisé je sois, je n'agis pas pour autant sans réfléchir puisque tout est pensé et raisonné avec une seule et même pensée. La découverte d'un alcool surpassant tous les autres : "le Godalcool". Pour ça, il faut savoir faire la part des choses entre ce qui est bon et moins bon. Cependant, même si ce but est ce pour je suis, il y a des principes à respecter. L'injustice et la nonchalance est chose insupportable à mes yeux. A contrario, la bienveillance et la générosité est chose louable. Pour moi, le simple fait de m'offrir à boire sans aucune raison particulière suffit à gagner mon respect et ma gratitude.

Je sais ce que vous vous dites. Comme il boit, il doit être mou et puer l'alcool. Détrompez-vous. Il est vrai que l'amalgame peut être vite fait mais ce n'est pas mon cas. Ayant habitué mon corps à boire très jeune, ma résistance envers ce dernier est bien supérieure à la moyenne. Quant à l'odeur, mon corps a apprit comment extirper les meilleures molécules de l'alcool afin de me donner un parfum exquis.

Certains alcools sont à découvrir et d'autres sont découverts. L'offre et la demande rythme ce marché et les meilleurs alcools sont souvent les plus rares mais aussi les plus chers. Je suis comme un collectionneur, un passionné qui ne compte pas ses dépenses pour arriver à son but. C'est mon cas, à la différence prêt que pour moi cela se passe avec l'alcool. Je sais que j'aurai besoin d'argent ou d'une prime exceptionnel. Et c'est pour cette raison que j'ai décidé de continuer la voie de la chasse...

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Depuis la déroute du gouvernement mondial, mon opinion ne peut être que celle de la majorité. Une secte est en train de naître et le gouvernement n'a pas l'air de savoir géré cette crise. Preuve en est, la recrudescence de chasseur de prime depuis les événements de 1415.

Bien que le gouvernement me semble complètement dépassé, je n'ai rien à leur reprocher puisque l'alcool est en libre service et que je peux boire jusqu'à sans soif. De plus, il ne faut pas non plus cracher dans la main qui nous paie.

5. Opinion sur la piraterie


Une différence de point de vue. Voilà comment résumé mon point de vue sur la piraterie. Je ne blâme pas les pirates, ils partent faire leurs aventures, vivre des trucs et tout le tralala. Il faut aussi se rendre compte d'une chose, c'est que la piraterie offre un avenir à des jeunes qui pensent ne pas en avoir dans leurs îles. pas de travail, pas d'argent, condition de vie déplorable. La piraterie est une échappatoire. Il faut aussi savoir ouvrir les yeux, la piraterie est naît de l'inefficacité du gouvernement à gérer ses enfants.

Le vrai problème n'est pas de savoir si notre interlocuteur est un pirate. Non, pour moi ça n'a aucune importance. ce qui m’intéresse c'est de savoir si il est une personne bienveillante ou non. Seul ce critère devrait être jugé par le gouvernement mondial et non la traque de tous les pirates. Chose absurde à mon sens.

Bien qu'il représente 50% de mon activité, j'aime m'informer un tant soit peu sur le primé avant d'aller le pêcher. Le gouvernement peut considérer le simple vol d'une orange comme un acte de piraterie. Certes, ce n'est pas chose à faire mais cela ne mérite pas mon intérêt. Je préfère chasser de plus gros gibiers ...

6. Opinion sur la franc-marinerie


La franc-marinerie, pour moi c'est une secte. Une secte qui a prit de l'ampleur ces dernières années et qui continuent à en prendre. On ne les connaît pas vraiment, on ne sait pas qui c'est. Votre voisin, votre femme, votre boulanger nul ne sait. Mais une chose est sure, ils sont là. La seule chose que j'ai retenu d'eux, c'est qu'ils menacent le gouvernement mondial et sont à la recherche de l'histoire perdu, une histoire passée.

Le seul hic avec eux, c'est qu'une fois leurs objectifs atteint que vont-ils faire ? Vont-ils faire une prohibition ? Vont-ils limiter la vente de quelques alcools ? Vont-ils éliminer toutes les connaissances acquises à ce sujet. Je ne sais pas, mais si c'est le cas le risque est grand et le monde court alors un grand danger ...



Histoire


Au loin une terre se dessine, ou devrais-je dire un rocher. L'île est enfin en vue, il m'aura fallu du temps pour arriver ici... Tellement de temps que ... un ... deux .... trois ... Bref ! Tellement de temps que je suis au sec. Heureusement, il me reste encore une demi-bouteille pleine entre les mains... Mieux vaut être prudent quand il s'agit de s'hydrater. Il ne vaut pas rigoler avec la santé. Oh ça non, jamais.

Je lève la bouteille de saké à hauteur de ma bouche et viens poser le goulot de la bouteille sur mes lèvres. Le doux liquide se précipite dans mon palet tout en traversant mes dents. C'est une explosion de saveur, le subtile mélange du riz, de l'eau de source et de la fermentation. Ô merveilleuse liqueur qui enrichit mon être, pourquoi guides-tu mon bras à te verser encore et encore ? Oui je t'entends, je te comprends tu souhaites maintenant revigorer mon corps. Je baisse mon bras pour arrêter la chute du liquide. Ma langue prend alors le relais. Elle danse avec le saké avant de le pousser délicatement au fond de ma gorge, comme lorsqu'on enlace tendrement une femme... Je sens vos regards critiques se poser sur moi. Il ne faut pas. Vous savez, c'est un peu comme une tradition héritée de mon grand-père. Dès qu'une terre est en vue, hop, on boit un coup. Je porte ma main à mon bouc en apposant mon majeur et mon pouce de chaque extrémité de cette dernière avant de faire un va et vient de haut en bas. Hum... Ou alors c'était dès qu'on apercevait ou qu'on pensait apercevoir quelque chose... Peu importe ! Quand on ne sait plus, on boit un coup en plus. Ça règle toujours les problèmes.

Je lève la bouteille une fois de plus en direction de mes lèvres. Je n'eut le temps de finir le geste que ma tête fit connaissance de manière assez impromptue avec le sable. La terre était bien en vue, et je peux vous le confirmer ! Je me relève en m'aidant de mes deux mains et les genoux à terre. Le visage complètement recouvert de sable, je m’assois en tailleur. Un sourire se dessine sur mon visage,
c'est une arrivée pour le moins surprenante ! Je lève mon bras droit et ouvre la bouche. Rien. Absolument rien. Que néni. Aucune goûte ne vient se déposer sur ma langue. Je tire cette dernière tout en laissant échapper une petit aaaaaaaaaaaaaaaah. Toujours rien. Je regarde autour de moi, et c'est là, devant mes yeux, que l'horreur prend forme. Ma dernière bouteille s'est brisé en mille morceaux. Autour de la scène du crime, le sable change peu à peu de couleur. Il s'en est imbibé tellement vite qu'aucune goutte n'a pu être sauvé...

J'hausse les épaules. Dans tous les cas, ce n'est pas suffisant pour être considéré comme le Godalcool. J'extrais une feuille de ma ceinture pliée en quatre et commence à la déplier et c'est à ce moment qu'un petit bruit métallique se fait entendre avant de se poser sur dos de mon crâne. Cette froideur, cette forme si particulière, je la connais, c'est celle d'un canon posé sur ma tête.

"Présente toi car ta vie en dépend et commence dès le début, quand tu faisais encore dans des couches..."

Je déglutis de manière grossière et m’exécute de ce pas.

"On dit que l'endroit de ta naissance détermine celui que tu deviens. Je ne sais pas si ces dires sont vrais, mais une chose est sûre, c'est que dès le début la vie a été une chienne avec moi. Je suis né dans une de ces cales miteuses. Dans le genre d'endroit qui n'est pas approprié pour mettre bas. Mon arrivée au sein de ce monde s’est effectuée au beau milieu d'un abordage. Le genre de truc improbable qui arrive une fois sur un million. Bah il a fallu que ça tombe sur moi. Ma mère a accouché seule et lorsque je suis sorti de son ventre, elle a à peine prit le temps de m'envelopper dans un drap. À ces yeux, j'étais bien moins intéressant que sa soif de sang. L'irresponsabilité à l'état pur. La vie de piraterie n'a pas de place pour les faibles et les règles sont les règles.

Mon père était le genre d'homme puissant, le genre d'homme qu'on admire. À son arrivée, tous courbaient l'échine ou cherchaient à se faire remarquer. J'ai appris qu'il n'était pas n'importe qui, qu'il était l'homme le plus important du navire : le capitaine. Ma mère quant à elle, était une de ces femmes qui s'était tournée vers la piraterie, car trop dégoûtée de la vie. Elle cherchait un sens à son existence et elle l'avait apparemment réussi à le trouver.

Ma famille ne se limitait pas à mes parents qu'on me disait. La famille c'était eux et nous, que ça ne faisait qu'un. Que si eux souffraient, nous on souffrait aussi. Que l'un ne pouvait aller sans l'autre, qu'on avait autant besoin d'eux que de nous. Alors j'ai demandé, j'ai demandé qui était eux et nous, j'ai demandé ce que ça représenté. Puis, on m'a répondu tout simplement l'équipage.

Puis, au fil des années, ma famille m'enseigna son savoir. Chacun apportaient une nouvelle vision de l'autre, mais chacun avaient la même idée : qu'on n’était rien sans eux. Et à force de me le répéter, je me suis mis moi aussi à croire que la famille c'était tout. Que sans elle je ne pouvais vivre, que j'avais eu de la chance d'être né dans la famille.

Alors j'allais voir tous les membres de ma famille pour qu'ils m'enseignent leur maîtrise en art martial. Ils me disaient qu'il serait plus intéressant d'apprendre à tirer avec un revolver ou un canon. Qu'au lieu d'utiliser mes poings et mes pieds, il serait plus judicieux d'utiliser un sabre ou une hache. Je leur répondais que c'était bien plus impressionnant un homme qui savait se servir de ses poings que des ses armes. Devant tant d’entêtement, ils me dirent d'aller voir Chun. Il était unique et c'était le seul de la famille à être comme ça. Il était le seul à avoir les yeux bridés.

Je lui ai exposé ma façon de penser. Il disait qu'il me comprenait et il se mit à m'enseigner le Zui Quan. L'idée de cet art est d'avoir les capacités pour se défendre contre des ennemis plus grands et plus forts en retournant leurs propres forces physiques. Il m'expliqua que la base de cet art était les mouvements courts afin de réagir immédiatement dans toutes les directions. Que la contre-attaque se devait être extrêmement rapide et puissante tout en restant souple et détendu. Et chose importante il fallait savoir imité un homme ivre. Alors pour mieux le comprendre, j'ai commencé à boire. J'étais fasciné par cet art.

Puis un beau jour, mon père vint me voir et me proposa de participer à un abordage. C'était la première fois, alors j'étais tout excité et tout ému. Il ne m'avait jamais proposé avant, car je n'avais pas les capacités pour me rendre utile qu'il disait. Et à ton avis qu'ai-je fais ? Eh bien j'ai accepté tout naturellement. Je voulais tester mes compétences, dans une situation réelle, voir le résultat de ce dur labeur.

Alors j'ai suivi les autres membres de la famille. Je me suis muni d'une corde et je suis passé de l'autre côté du pont. À notre arrivée, ils étaient déjà en état de guerre. Mon père criait

«À L'ABORDAGE !!»

Et l'on se mettait tous à crier. C'était la famille contre le reste du monde. On se devait de veiller les uns sur les autres, car nous c'est eux et eux, c'est nous. Alors j'usais de mes techniques pour défendre ma famille. Avec mes techniques j'arrivais à mettre KO un homme, mais je n'étais pas satisfait. Je n'avais pas affronté d'homme en combat singulier. Cependant, ils abandonnèrent très vite, me laissant ainsi dans ma perplexité. Mon père demanda à ce que tout le monde soit réuni sur le pont. Il ordonna de violer les femmes devant le regard impuissant de leur mari puis de les tuer. La famille s'exécuta et tous prirent du plaisir à violer, torturer et tuer ces pauvres êtres humains. Je n'arrivais pas à comprendre. Pourquoi faire ça ? Alors j'ai demandé à Père. Il me répondit que c'était comme ça qu'on devait punir les faibles. Que c'était les règles de la famille et de la piraterie. Il me répondit aussi qu'il avait vu qu’eux en avaient besoin, et que si eux en avaient besoin, ça voulait dire que nous aussi on en avait besoin. Pour fêter nos victoires, on avait prit l'habitude de boire et de faire la fête, mais tout ça me laissait perplexe.

Puis, à ma seconde participation, je connus enfin les joies d'un vrai combat. L'adrénaline qui monte dans les veines. L'excitation naître au fond de mon cœur. La peur de perdre la vie, de perdre le combat. C'était lui ou moi, pas d'autres alternatives possibles. Je me rappelle encore de son visage, de son regard. Il avait une trentaine d'années, les cheveux courts et bruns. Les yeux verts et cette barbe de deux, trois jours. Le monde autour de nous pouvait bien s'écrouler, c'était juste lui et moi. Les secondes semblaient durer des heures et la tension était palpable. Soudain, il s'est jeté sur moi, m’attaquant de front. J’esquivai avec plus ou moins d'aisance sa première attaque. Plutôt satisfait de moi, il réitéra l'opération pensant que la chance avait eu un rôle à jouer là-dedans. Je fis alors un pas chassé sur le côté gauche et de mon bras droit je bloquai son bras, empêchant ainsi son attaque. Puis, j’avançai ma jambe près de la sienne et commença une série de coups de poing plus rapides les uns que les autres. L'homme tomba alors à terre. Il se mit alors à convulser. Les nombreux coups de poing que je lui avais portés avaient dû lui secouer le cerveau déréglant ainsi tout son système nerveux. Une mort atroce loin de ceux qu'il aime, mais c'est la vie. La famille avant tout, c'est la devise. Pour moi, la mort de cet homme était naturelle et ce qui allait suivre le serait encore plus. Et c'est ainsi que s’enchaînèrent les abordages suivants …

A douze ans, je participais aux opérations de la famille et je n'étais plus un bleu dans la matière d'abordage. J'ai prouvé ma valeur et je me suis même fait surnommer « Le vent sans soif» par les membres de la famille à cause de ma rapidité d'action et mon penchant pour l'alcool. Aujourd'hui, y a pas grand-chose à faire, alors je fanfaronne avec mes attaques devant la famille. Jusqu'à ce que Père nous appelle.  Il nous fait nous réunir sur le pont et nous parle d'une affaire en or. Il nous explique vite fait la situation, en gros, on va aborder un bateau et il ne faudra pas tuer le vieil homme à bord. Il nous dit que c'est quelqu'un d'important dans son village et qu'on aura besoin de lui dans les temps à venir. Alors moi, en tant que bon soldat, j’exécute les ordres. On tue tous les gêneurs et l'on capture le vieux. Puis on fait subir aux autres le sort habituel. Père me félicite pour avoir été le premier à le trouver et comme c'est mon prisonnier, je dois le surveiller. Il me dit que ça m'aidera à comprendre pourquoi on tue les survivants.

Alors moi, j'ai emmenais le vieux dans sa cellule. Au début, il ne dit point un mot et moi non plus. Je m'assis face à lui et le regarda. C'était un homme âgé avec une longue barbe grise, de longs cheveux blancs peignés en arrière et de beaux yeux bleus. Le vent et le sel avaient creusé sa peau laissant apparaître les rides sur son visage.

Père arriva et me demanda de rester avec lui, qu'il allait m'initier à l'interrogatoire. Il se mit alors à questionner le vieil homme, mais il ne répondit pas. Père éclata de rire, il pouvait jouer au dur, mais que le fouet allait très vite le faire changer d'avis. Je m’exécuta et partit chercher ce qu'il me demanda. Il questionna une nouvelle fois le vieil homme, mais celui-ci ne daigna répondre. De colère, il arracha ses vêtements et commença à le fouetter de plus belle encore. Toujours aucune réponse.

Cela faisait maintenant deux heures qu'on le questionnait et aucun son n'était sorti de sa bouche. Père décida d'aller voir s’il était toujours vivant et le prit par le visage, mais ce dernier lui a craché en pleine figure. Ahahah, imagine la tête de Père. Il lui asséna un violent coup de poing. Il était tellement énervé qu'il partit se laver le visage.
Le lendemain, nous y retournâmes avec la même méthode, mais l'homme ne daigna toujours pas répondre. Les jours se suivirent et aucun son ne sortit de sa bouche. Les tortures étaient de plus en plus atroces et de moins en moins supportables. Arracher une dent, couper des doigts ou même brûler la chair, mais l'homme ne disait rien, il restait digne. Cependant, la patience de père avait ses limites. Il avait obtenu l'information désirée et qu'il voulait juste en avoir la certitude. Mais puisque ce n'était pas le cas, on continuerai quand même à le maltraiter juste pour le plaisir.

C'était la deuxième fois que je me retrouvais avec cet homme. Il m'intriguait. C'était le premier homme qui avait tenu tête à mon père. Je voulais comprendre. Pourquoi avait-il enduré toutes ces souffrances ? Pourquoi n'avait-il pas tout avoué ? Pourquoi n'avait-il pas supplié pour sa vie comme les autres avant lui ? Qu'est-ce qui le rendait unique ? J'ouvris la porte et lui apporta son plateau-repas. Il se mit à manger quant à moi, je le regardais. Je lui ai dis :

« Pourquoi est ce que tu n'as pas répondu à mon père ? Pourquoi est-ce que tu as subi toutes ses souffrances ? Pourquoi n'as tu pas supplié pour ta vie ? »

Tant de questions qui ne trouvaient pas de réponses. L'homme continuait de manger, comme si de rien n’était, comme s'il n'avait pas entendu mes questions. Il finit son repas et toujours aucun son n'est sorti de sa bouche. J'ai ramassé le plateau-repas et me dirigea vers la porte.  Peut-être qu'il ne savait tout simplement pas parler, j'ouvris la porte et soudain, l'homme daigna faire connaître le son de sa voix.

« C'est pendant l'orage qu'on reconnaît le pilote. »

Le lendemain, père lui fit subir le supplice de la planche. Et je ne revis plus jamais le vieil homme. Je n'avais pas compris ce que cela signifiait, mais ces mots résonnaient toujours dans ma tête. J'ai bien essayé d'en discuter avec Père, mais ce dernier entrait toujours dans des colères noires quand j'évoquais le vieil homme. Je me suis mis alors à me questionner sur le sens de cette phrase, mais la réponse ne me venait pas …

Quelques mois plus tard, nous arrivâmes sur une île. Père disait que cette île allait devenir notre QG et que c'était ce que protégeais le vieil homme. Alors je me suis mis à repenser à ce qu'il m'avait dit ce jour-là, mais je ne la comprenais pas plus aujourd'hui qu'hier.

On s'est mis à piller et détruire le village, pour montrer qu'on était les nouveaux rois de cette île. Le message est passé. Puis on est arrivé devant la demeure du vieux, et une jeune fille de mon âge en sortit. Elle était belle, tellement belle que mon cœur se mit à battre à la chamade, j'étais tombé sous son charme. Beauté fatale qui ne me laissait pas indifférent, je me voyais déjà construire quelque chose avec elle. Elle voulait protéger ses biens, mais je savais que Père l'aurait tué. Elle lui importait peu. Alors je me suis prêté garant pour elle et il m'a accordé cette faveur. J'avais réussi à la sauver.

Puis les jours passèrent et tous finirent par accepter notre autorité. Ceux qui la refusaient étaient soit torturés, soit tués. Si bien que le village tout entier vivait clôturé dans leur maison, par peur de la mort. Moi j'essayais de comprendre, pourquoi n'étaient-ils pas comme le vieil homme ? Ils étaient pourtant issus du même village, de la même île. Je passais souvent par le village, car j'aimais aller la voir. Elle savait que j'avais le béguin pour elle et elle me permettait de la voir. Elle disait que j'étais différent des autres, que j'étais encore récupérable. Que les choix que j'allais avoir à faire, aller dessiner mon futur. Mais tout ça, ça se passait dans le dos de père. Car elle, c’était la petite fille du vieil homme. Et l'on continua de se voir ainsi durant près d'un mois.

Seulement tout a une fin, et même si l'on se l'imagine plusieurs fois dans sa tête, la réalité dépasse toujours l'entendement. Mon père apprit la relation que j'avais avec cette pétale de rose et a révoqué le passe-droit qu'il m'avait accordé et a désapprouvé tout ce que j'avais pu accomplir sur l'île. Il a ordonné à la famille de faire ce qu'on faisait habituellement aux femmes : violer et tuer. Mais je ne pouvais l'accepter.

Il a prétexté que c'était pour le bien de la famille, qu'elle devait subir un châtiment exemplaire pour me remettre sur le droit chemin. Alors ils sont venus à moi et ils m'ont dit que je devais la leur laisser, mais pour moi c'était impensable. J'ai refusé. Ils m'ont dit que c'était pour mon bien, que s'il faisait ça c'était pour nous et pour moi. Et j'ai repensé à la phrase de ce vieil homme. L'orage c'était eux et le pilote c’était moi. Ils ne voulaient pas entendre raison, et ne pensaient qu'à satisfaire les ordres de mon père ainsi que leurs envies primaires. Deux me poussèrent et les autres arrachèrent les vêtements de ma bien-aimée. Je n'ai pas supporté cette image. Alors j'ai commencé à frapper la famille utilisant mes poings et mes pieds comme m'avait enseigné Chun. Je massacrai cinq membres de ma famille, les laissant pour morts. D'autres arrivèrent très vite, ils n'en croyaient pas leurs yeux. Pour eux, père était dans le vrai, elle était fautive et il se devait de la tuer. Alors j'ai continué à me battre, j'ai continué à tuer ma famille. Mais à ce moment précis, ils n'étaient plus de ma famille. Ils étaient l'orage et moi le pilote.

Chun arriva et me demanda de la lui laisser, mais je ne pouvais pas. J'étais à bout de souffle et je n'allais pas pouvoir tenir contre mon maître. Je devais me rendre à l'évidence, je n'étais pas assez fort pour la protéger. Mais Chun me comprit et se battit à mes côtés. À deux on était plus fort, il me protégeait, car il me considérait comme son fils adoptif. Et puis père et mère sont arrivés. Mère n'en revenait pas de ce que j'avais fait. Père quand à lui ne dit pas un mot. Et en un rien de temps, il dégaina son pistolet et logea une balle entre les deux yeux de Chun. Ce dernier s'écroula et mes pieds baignèrent dans une marre de sang. J'étais pétrifié, la peur avait envahi tout mon corps. Je n'avais jamais imaginé que Père puisse être si fort. Il s'approcha lentement vers moi, mais je ne pus rien faire. Pas même bouger le petit doigt, il me dépassa et planta son sabre dans le cœur de mon ange. Elle s'écroula alors par terre inanimée. La douleur fut si intense que je me mis à hurler de tout mon cœur et j'en finis par perdre connaissance.

Lorsque je me suis réveillé, j'étais allongé dans la cale et j'avais mes membres attachés par une corde à chaque extrémité. Elle était si tendue que mon corps lévitait. Père ordonna à la famille de me châtier durant une journée entière. Si je survivais, je serais pardonné. Alors ma famille se mit à frapper les cordes tendues. Les vibrations parcouraient tout mon corps me provoquant de micro-hémorragies internes. Je ne sais vous dire comment j'ai pu tenir les vingt-quatre heures, mais j'ai survécu et c'était le plus important. C'est de là que me viennent certaines de mes cicatrices. Père m'a alors redonné officiellement mon statut au sein de la famille. Mais pour moi, la famille n'était plus. Le vieil homme avait raison, si seulement j'avais pu comprendre …

Alors j'ai cherché à un moyen de venger ma famille, ma vraie famille. Mais je ne trouvais rien, je n'étais pas assez fort pour faire face à Père et je n'avais plus aucun allié. Alors je me suis tourné vers les villageois, ils me considéraient comme l'un des leurs après avoir vu ce que j'avais subi. Ils me parlaient de l'arrivée imminente de la marine et qu'avec eux, ils pourraient reprendre le contrôle de leur île. Quand ils m'en parlaient, je pouvais voir la lueur d'espoir dans leurs yeux. Je n'ai pas osé leur dire que mon Père payait la marine. Qu'ils étaient au courant de tout ce qu'on faisait ici et qu'ils l'approuvaient d'une certaine manière. Alors j'ai commencé à questionner les villageois, j'ai demandé ce qu'il y avait au-dessus de la marine et ils m'ont parlé du gouvernement mondial. Mais que c'était peine perdue pour les contacter. J'ai passé une nuit à réfléchir à comment sauver ce village, comment assouvir ma vengeance et puis j'ai eu le déclic. J'ai attendu la visite mensuelle du commandant de la marine et je lui ai fait une proposition. Les têtes de tout mon équipage, ce qui lui assurerait une promotion de grade et une reconnaissance à vie de tout un village contre l'aide du gouvernement mondial et pour moi, la remise à neuf de mon passé. L'homme n'a rien dit et est parti comme il était arrivé.

Les semaines, puis les mois passèrent sans que rien ne se produise. Puis, un soir, tout bascula. La famille se réveilla en sursaut. On était attaqué qu'ils disaient, certains parlaient de deux régiments entiers de la marine. D'autres disaient que c'était l’œuvre d'un seul homme. Alors, dans ce chaos le plus total, Père, mère ainsi que d'autres de la famille partirent au combat. Toute la famille se sentait rassurée, ils savaient qu'ils étaient sauvés. Moi, je n'espérai qu'une chose : leur mort. Et pour une fois, la vie se mit à me sourire. Un homme pénétra dans notre fort et les quelques membres de la famille qui restaient partir au combat pour couvrir la fuite des autres. J'étais devenu en un rien de temps le membre le plus important de la famille.

Alors j'ai profité de ce foutoir, pour moi même tuer les membres qui voulaient fuir. Sans père et mère pour les protéger, j'étais bien plus fort qu'eux. Je pris un sadique plaisir à les tuer. Chaque coup porté me soulageait de la frustration que j'avais emmagasinée depuis la mort de ma bien-aimée. Puis l'homme arriva et admira mon œuvre. Il me regarda détruire ce qui restait de ma famille. Il me laissa faire, et lorsque j'eus fini, j'ouvris les bras. J'étais prêt à accepter la mort, mais il ne fit rien et à la place, il me sourit.

"Ceci est l'oeuvre d'un agent du CP9 et d'un chasseur de prime. Le chasseur de prime Ylvikel. Et si on allait boire un coup ?"

Alors sans vraiment réfléchir, je me suis mis à suivre cet homme, car j'avais reconnu sa force. Il avait tué toute la famille à lui tout seul et il me proposait une autre alternative. Je voulais en savoir plus sur ce qu'il était, ce qu'il faisait et ce qu'il me proposait.

A 14 ans, je suis devenu chasseur de prime avec un fort penchant pour l'alcool… "


Une main se posa sur mon épaule et l'arme pointé sur ma trempe se leva.

"Bienvenue ici Ylvikel"


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Ylvi
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Joli forum et convivial. de plus le discord, je trouve que ça c'est une vrai et bonne idée !




Dernière édition par Ylvikel le Dim 14 Jan - 17:18, édité 2 fois
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Ylvikel


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Ylvikel

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MessageSujet: Re: L'homme ivre au comptoir   L'homme ivre au comptoir EmptyDim 14 Jan - 16:43

Présentation terminé.

Première présentation que j'oriente de cette façon, j'espère que cela va vous plaire =)
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Josh Leone
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☠ Localisation RP : Cap des Jumeaux
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 15493
☠ Notoriété :
L'homme ivre au comptoir Ync955 / 99955 / 999L'homme ivre au comptoir Gubc
☠ Karma :
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Josh Leone
Capitaine des Fortune Hunters • Sea Cowboy •

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MessageSujet: Re: L'homme ivre au comptoir   L'homme ivre au comptoir EmptyMar 16 Jan - 9:49




Validation


Salut Ylvikel ! On passe donc s'occuper de cette fiche Very Happy

Qualité : 450/500


Bon, pas grand chose à dire. Y a pas énormément de faute, même si tu fais quand même plusieurs répétitions un peu lourdes.
En revanche, c'est au niveau du style que je trouve ça un peu dommage. Tu racontes une histoire, mais ça aurait été bien que, puisque tu as choisi d'en faire une sorte de dialogue, tu nous montres bien comment Ylvikel s'exprime. Au final, on dirait un narrateur interne classique, en fait, et pas quelqu'un raconte stricto sensu sa vie.

Cohérence : 300/500


Au niveau de la cohérence, tu ne fais rien de monstrueusement incohérent, mais ton histoire a plusieurs défauts que je ne comprends vraiment pas.
Le premier point est le suivant : d'où peut venir ton objectif de goûter tous les alcools ? Pourquoi devenir un CdP ? Pourquoi ne pas rejoindre la Marine ? Qu'est-ce qu'un agent du CP9 a à faire d'un pauvre équipage pirate sur une île paumée ? Tu as fait une longue histoire partant de ta naissance jusqu'à tes 14 ans, mais tu n'as répondu à aucune des questions principales d'un personnage One Piece. Pire encore. Tu t'es arrêté à tes 14 ans, mais tu en as 36... C'est à partir de là que ta vie commence, c'est là que tu deviens ce que tu es. J'aurais mille fois préféré que tu ne fasses aucune mention de ton enfance et te concentres sur la période entre ton adolescence et ta vie actuelle. Parce que là, au final, j'ai zéro info sur le personnage que tu souhaites jouer. Je sais des trucs sur l'enfant qu'il a été, mais rien sur qui il est maintenant.

Longueur : 200/250


Niveau longueur, on a pas mal d'info, mais rien qui a fuité sur ton rêve, sur ta situation actuelle... Rien. On ne t'a même jamais vu ivre ! Un comble, tu ne crois pas ?

Originalité : 250/500


C'est là que tout retombe. Tu avais proposé un superbe concept. Un homme ivre oenologue ? Génial ! Sauf que non. Tu n'exploites jamais ce point. Au final, on a droit à l'histoire classique du gamin qui grandit parmi de méchants pirates. Tu avais mille et une façons d'exploiter tout ça, de mieux approfondir ta relation avec ton père adoptif, de justifier tes boucles d'oreille... Mais non.
One Piece, mais comme Toriko, en fait, est un manga loufoque qui sait associer le sérieux et le burlesque. C'est un subtil mélange à saisir et qui est clairement pas facile à utiliser, je le conçois, mais qui est nécessaire pour faire un personnage complet et original. Là, je t'avoue que je suis allé de désillusion en désillusion. Tu avais toutes les cartes en main pour faire un truc génial, et tu n'as pas su en profiter.

Subjectivité : 200/250


Bon, tout n'est pas mauvais pour autant dans ta prez. Ton personnage a l'air sympa, et tu as éveillé ma curiosité avec ton objectif alcoolisé et l'attitude que tu dis avoir. Dommage que, justement, tu n'aies pas jugé bon de mettre ça en pratique dès la présentation, qui est là pour ça, quand même, rappelons-le.

Bref, à la prochaine sur les mers !

Note finale : 1400 Dorikis

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