La délivrance [rp libre]

La délivrance

Feat : ✘ Rp libre

Je marchais, tel un zombie, vers la portés du paradis, un lieu de luxure et de délivrance , qu'il me fallait absolument atteindre. Ma démarche était hasardeuse, mon esprit sur le déclin, et la foule, en obstacle naturel était si opaque... Pourquoi donc cette barrière humaine avait décidé de s'opposer à moi ? Un seul choc et le ridicule me fustigerait sur place, tandis que la foule, me pointera du doigt m'affligeant de mils propos décadents et d'une honte éternelle qui anéantira mon esprit comme mille couteaux transperçant ma chair. Étonnement, mon esprit en déroute, semblait avoir mis en alerte tous mes sens, les décuplant même, dans l'optique de me porter vers la réussite malgré mon corps amoindri. Ainsi, comme guider par un sixième sens, combinant mon ouïe et ma vue, je continuais d'avancer, traversant ce mur humain d'un mouvement quasi instinctif.

Je pouvais à présent voir ce symbole divin auréolé de bonté, trôner au-dessus d'une porte, le saint écriteau de toilettes. Mes vêtements tombaient les un après les autres, alors que mon cœur battait la chamade. Mes pas se firent plus pressé, et mon afflux sanguin plus rapide, et ma joie plus intense. Une goutte, deux goutes... La rupture arrive ! Le temps est écoulé ! Mon corps retrouvé toute sa vitalité alors que je déboule en trombe dans les toilettes des... En fait j'en savais rien et je m'en foutais bien. Déboulant tel un fou, baissant mon pantalon sur mes cuisses je me ruais vers une cabine, prêt à accepter la délivrance ultime.

Une goutte, deux gouttes, puis un flot intarissable vint libérer mon esprit et ma vessie m'arrachant un soupir de plaisir, alors que je pissais porte ouverte, présentant mon postérieur à quiconque entrerais en ce lieu saint, homme ou femme, ou homme femme... Bref je m'en souciais guère, profitant simplement de ce plaisir simple, de ce besoin vital que m'offrais et m'imposais, par la même occasion la vie. Un flot de soulagement s'abattait sur moi tandis qu'un flot urinaire était évacué hors de moi.

-Raaaah ! C'est si bon ! Comment ces robots font-ils pour résister si longtemps je ne les ai jamais vu...

Tandis que je soulageais ma vessie, je m'étonnais enfin des étranges capacités de ma nouvelle famille. Alors oui, vous pouvez vous moquer, mais j'y connaissais rien en robot moi, comment je pouvais savoir qu'ils n'étaient en rien organique et qu'au contraire le thé était une ressource vitale pour eux, leur source d'énergie sans laquelle il ne serait plus "vivant". Pour l'utopique enfant que j'étais il y avait forcément un petit bonhomme dans la carcasse de métal qui finirait par sortir et se présenter à moi. J'avais parié sur les fées de Dresrossa, aussi appelé Tonttatas. Les okama m'avaient parlé d'eux et de leur légende et depuis je vivais dans l'espoir d'en rencontrer. Alors, j'avoue que lorsque j'ai rencontré le sommelier et ses camarades j'espérais pouvoir en voir sortir de leur armure. J'étais tellement loin de la réalité, ça en était risible !

Jouissant depuis de longues secondes d'une délivrance vitale, mon flot continuant de jaillir de manière ininterrompue tandis que la pression agissant sur moi disparaissait graduellement, mon corps se détendais toujours plus, me rendant un sourire que j'avais perdu depuis de nombreuses heures. J'entendis alors, surpassant le bruit de mon action, des bruits de pas puis ceux d'un cliquetis et une chasse d'eau s'activer. Jetant un regard derrière moi pour tenter d'apercevoir mon voisin de cabine, je me demandais, curieux qui s'était perdu en ce lieu au même moment que moi, ne doutant pas un seul instant de la normalité de mon acte.

Mes agissements, au demeurant louche, puisque, déconcentré je pissais, nu, contre un mur la porte ouverte, l'étais encore plus pour n'importe quelle personne puisque je me trouvais actuellement dans les toilettes des femmes, et si j'étais véritablement une fille mon corps lui était membré... La situation promettait d'être gênante au moins pour une personne mais c'était loin d'être fini, puisque certaine de la bonne conduite, voulant appliquer les préceptes de la bienséance que tentait de m'inculquer mon nouveau capitaine j'avais finis par me retourner complètement vers l'inconnu, l'engin pointé dans sa direction et l'autre main en l'air saluant la personne un grand sourire fiché sur les lèvres.

-Coucou, tu veux ...

Comprenant que j'urinais sur les chaussures de la personne inconnue , je me retournais brutalement pour finir mon affaire en continuant de parler, reprenant la phrase :

-Tu veux du papier peut être ? Raaaa ! Quel soulagement... T'imagines pas ! Ma vessie a bien failli exploser ! Plus jamais je ne boirais de thé ! Ça fait top mal !

Oui. Je faisais la conversation en pissant, tranquillement, et alors, y a quoi ? C'est pas un problème si ? Ah bon ?

La délivrance

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Tout était si bon, si délectable. J'étais indéniablement sur un petit nuage, profitant à fond de la douceur et de la parfaite extase que représentait ce jet d'urine sortant de mon engin. J'en soupirais de plaisir, ne me formalisant même plus de la bienséance tant chère au cœur... ´Fin à la carcasse robotique du Sommelier. J'avais dérogé à toutes les règles, discutant avec un inconnu, en pleine commission. Mais le pire de mes péchés fut de le souiller de ma pisse. Mais ce type bien que marqué par mon emprunte olfactive ne se ploya pas aux règles du règne animal, au contraire il refusa vivement de devenir mon appartenance et décida à son tour de m'humilier, se vengeant violemment.

Au moment même où je me retournais pour pisser proprement, un énorme coup de pied se logea dans mes lombaires me faisant immédiatement courber l'échine. Ce coup-ci, bien que me mettant le genou à terre, fut un geste salvateur, car cet homme, guidé par une revanche aveugle trancha d'un seul geste toutes les cabines, les faisant s'effondrer sur elles-mêmes. Il me suffisait de lever la tête pour m'imaginer comment aurait pus finir mon dos si je n'étais pas tomber à genoux dans une mare jaunâtre. Et pourtant, même à ce moment-là, constatant des dégâts, qui en temps normal m'aurait fait blêmir et paniquer, je restais, simplement hébété, continuant à genoux, de nourrir ces toilettes d'un jet interminable. L'homme se confondit alors en excuse, mais à vrais dire je n'écoutais pas un traitre mot de tout ce qu'il baraguina avant de s'en aller de devant ma cabine, me prévenant d'un fait inintéressant pour ma personne. Jouissant des dernières minutes de ma commission, perché par delà les cieux je me contentais de lui répondre :

-Ah ! Oui, bonne journée... Et oubliez pas de vous laver les mains !

Mons esprit était ailleurs, dissipé dans un voile brumeux, qui me rendait insouciant, si reculé des choses et tellement ininteressé par mon environnement pourtant en friche. Poussant un dernier soupire de bonheur, je me délectais de voir la dernière goutte rejoindre les siennes dans la cuvette. Le plaisir dissipé et la chasse tirée, je me trouvais debout, soudainement choqué par la scène dont j'étais le centre. Mes yeux, voyant maintenant la réalité, me montait un triste spectacle. De l'urine partout, des cabines retournées, et mon pantalon trempé au niveau des genoux. C'était triste à voir. Je n'inspirais maintenant plus beaucoup de confiance, avec ma dégaine, il serait peut-être temps de changer de vêtements. Le truc c'était que tous mes vêtements de rechanges étaient resté sur le bateau, à moins que...

-Sommy a peut-être des vêtements de rechange à me prêter... Il est si prévoyant... Puis il doit avoir la place de ranger ça dans son corps, s'il n'y a rien d'autre que des fils et du métal dans son grand corps !

Remontant ma braguette et frappant ma main gauche de mon poing droit, j'étais maintenant résolue à trouver mon capitaine. Des bruits de déglutition horrible se firent alors entendre, me sortant de mon esprit. Esquivant avec agilité ma propre pisse répandue éparse le sol, je me déplaçais vers l'évier pour voir une femme face à mon interlocuteur d'antan, homme qui semblait par ailleurs plus souillé que tout à l'heure. Je le vis alors régurgiter son repas dans un évier. J'eus un mouvement de recul accompagné d'un haut le cœur, il était un nid à odeur, pour lui impossible de conclure quoi que ce soit après son passage dans les toilettes. La drôle de jeune femme à côté de lui, elle, était immobile, surement malades, était-ce elle qui avait vomi sur L'homme du jour, appelons le monsieur Malchance...

Les événements s'emballèrent encore un peu plus, lorsque, les mains plaquées sur mon nez pour résister à mes envies de gerber, je vis une femme pénétrer dans le lieu. Une connaissance du gars aux miles odeurs nauséabondes apparement, non bien plus que ça... La mère de son fils, sa future femme. La scène était des plus étranges. Il semblait comme y avoir nombres de contradictions flottant dans l'air. Finalement acclimaté à l'odeur, je m'avançais un peu dans la salle pour rejoindre les éviter et me laver les mains car je reste une personne civilisée, presque nue mais propre et civilisé. C'est alors que l'homme me prit à parti dans sa conversation. Totalement pris a dépourvu, je n'eus le temps de m'inventer un nom de scène où tout simplement un nom... Ainsi, sans le vouloir je lui donnais mon nom, que je reniais pourtant et dont l'énoncé me faisait déjà grincer des dents. Bégayant j'avais marmonné :

-Euh... Euh... Ah.. Agon...

Je m'en voulais un peu d'avoir répondu, d'avoir réagis instinctivement. Je grognais intérieurement alors que mon interlocuteur m'avait lâché du regard, s'occupant de flanquer à la porte la jeune femme et son bébé. Je finis, ainsi par accéder aux lavabos et réussis à me laver les mains, profitant pour seul séchage d'un mouvement de mains frénétique qui fit fuser l'eau de toute part autour de moi. Je n'avais aucune gêne, je vous l'avez dis ? Ainsi mouillant mes voisins d'éviers de quelques gouttelettes rafraîchissantes, je reposais finalement mon regard sur la dame toute blafarde, arquant simplement un sourcil avant de demander.

-C'est des toilettes mixtes ici ? Cool ! On arrête plus les progrès politiques ! J'en connais qui vont être content ! Tu t'appelles comment madame ?

Lui opposant mon plus beau sourire, je la questionnais pour voir si elle pourrait devenir ma copine afin de faire plein de bêtises ensemble. C'est à ce moment que ma mémoire s'activa, et que je reconnus enfin son visage, bondissant en arrière tout en reculant, criant et pleurant comme une fillette apeurée. Le visage de Kara venait de raviver ma phobie... Des batraciens !

La délivrance

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-Noooooon ! Nooooooon ! Nooooooon ! Pas toi !

Hurlais-je, repoussant, jusqu'au regard même de la jeune femme grenouille. Je n'appréciais guère les batraciens, ils me dégoûtaient et étaient étonnement liés aux pires moments de ma vie, une engeance maléfique toujours là quand j'étais au plus bas. Dans ces conditions comment pouvais-je apprécier les grenouilles et cette femme-enfant à la base de tout ? Je ne veux pas en parler, comme je ne voulais, en ce lieu, plus croiser le regard de la dénommée Kara, m'aventurant vers la porte, collé contre le mur, avant de reculer, surpris par l'apparition d'un nouvel homme dans ces toilettes bien trop rempli.

Je retournais donc à reculons vers le fond de la salle, tenant quand même au fait les agissements de la zoan à qui je n'avais pas répondu. De toute façon l'instant lui-même n'était plus propice aux présentations, car dès que le nouvel arrivant retira sa chemise, il déclenchât une émeute. Ni Kara, bafouillante, ou Bart, bouillonnant n'était resté indifférent. Coups de langues, sabre et menaces volèrent à profusion, me plongeant dans une embrouille qui ne me regardais pas. Néanmoins, j'espérais profiter du chahut ambiant pour fuir les toilettes et Kara. Je me mis donc en marche, fixant Kara comme si ce fut une bizarrerie du monde, la contournant, pour, de toute évidence, ne jamais la toucher, mais je fus stoppé par L'homme en bob, qui avait manifestement un manque à combler pour sortir aussi souvent son long sabre de son fourreau.


Cependant, par chance cette fois-ci, la lame ne m'étais pas destinée, non, tendue, elle pointait le gars torse nue qui était rentré il y a à peine quelques secondes. Et moi qui avais espoirs que le prince charmant prenne la grenouille... L'emmenant autre part. Mais la délivrance ne vint pas, au contraire, je ne pouvais fuir cette pièce et les tensions grandissantes qui s'y créées. Mon visage était tiré, mes yeux embués de peur et d'embarras. Je me foutais de l'issue du combat, ou même de ses raisons, je voulais juste sortir et respirer un peu d'air frais. J'avais beau avoir l'apparence d'un grand gaillard, ma phobie m'imposait pas mal de symptômes, qui avec le stress et un fort pic d'émotions apparaissaient déjà.

Des plaques rouge urticante, la gorges et les yeux secs, les mains moites et une sudation plus importante... Je me sentais mal. Mon teint blêmi, mes mains se mirent à trembler et je tombais lourdement à genoux.

-A... Arrêtez... Laissez...

Je tombais alors dans les vapes dans un boucan monstrueux au milieu de ce carnage d'ego tout aussi tumultueux que mon esprit éteint. Je m'écroulais alors au sol, aux pieds de Roy et Bart. Pourquoi donc mon esprit m'avait quitté ? Une faim soudaine et irascible ? Une surexposition à une espèce de batracien ? Un poison ? Une trop grande perte de sang ? Une dépressurisation trop violente de ma vessie ? Je ne serais le dire, je ne suis pas médecin.