Giulia ▬ Hello darkness my old friend.

Taille : 174 cm
Poids : 63 kg
Cheveux : Elle a les cheveux noirs, long, légèrement ondulés.
Yeux : Ses yeux sont violets.
Autres signes distinctifs : Elle possède un tatouage d'ouroboros carmin entre son cou et sa poitrine.




Depuis toujours, la Comtesse possède beaucoup de goût en terme de vêtements qu'elle porte. Mais il faut dire qu'elle affectionne un ensemble en particulier, qui lui donner toujours ce côté classieux qui lui rappel un peu la noblesse, mais qui est également adéquate pour le casino ou le milieu dans lequel elle travaille.

Loin d'être la tenue classique portée par les gens de ce monde, Giulia, dans la vie de tous les jours, porte une longue robe noire à bustier, légèrement fendu sur le côté gauche. Un tissu d'une grande qualité venant de sa richesse offerte par sa place dans la haute société. Cette robe, il faut le dire, met très bien en valeur les formes parfaites de la comtesse, si bien que les gens se retournent sur elle la plupart du temps.

On peut souvent la voir avec une cigarette entre les doigts, qu'elle vient porter à sa bouche, sur laquelle elle pose une couleur écarlate ou noir en guise de rouge à lèvres. Ses longs cheveux, légèrement ondulés, lui arrivent au milieu du dos. Ce n'est pas rare de voir une longue mèche cacher un de ses deux yeux.

Elle cache ses mains, ainsi que ses avants bras, avec des gants, toujours dans cette teinte noirâtre pour concorder avec le reste de tenue. Ces gants sont présents à la fois pour lui donner toujours ce petit côté classieux, mais surtout pour éviter de devoir toucher les pauvres directement avec sa peau parfaite, pour ne pas attraper quelque chose de mauvais.

Sur son passage, on peut entendre un claquement sur le sol. Cela provient d'un pas assuré, porté par des bottes noires, à talon, lui arrivant jusqu'en dessous des genoux. Des talons qui lui font gagner au passage quelques centimètres en terme de taille.

Mais quand elle est en extérieur, pour ne pas non plus attirer tout les regards, elle porte un long manteau noir, entouré d'une fourrure au niveau du col. Plus qu'un simple vêtement pour elle, c'est aussi une réserve, car à l'intérieur de celui-ci, elle range plusieurs couteaux ainsi qu'une ou deux fioles de poison, préparé via ses connaissances en médecine. La dernière chose qu'elle range à l'intérieur est un revolver, qu'elle n'utilise pas très souvent, mais qui reste la marque de fabrique dans le monde de la pègre.



Depuis maintenant quelques années, après avoir vécu pas mal de choses dans sa vie, Giulia possède trois choses qui lui donner envie d'avancer et de se réveiller le matin. Pour certains, cela pourrait semblait stupide, ou même banale. Et pourtant, des choses qui ne sont pas si facile d'accès.

Premièrement, mais aussi sûrement ce qu'elle veut par-dessus tout, acquérir tellement d'or qu'elle ne saurait même plus quoi en faire. Pouvoir vivre comme elle le souhaite, sans que la barrière de l'argent ne lui barre la route. Avarice, un état d'esprit présent chez elle plus que tout. Il faut dire qu'après tout, elle est prête à faire disparaître des gens pour une poignée de berrys. À ses yeux, aucun travail n'est sale tant que la somme qu'elle touche à la fin est plus que convenable.

Il faudrait ensuite parler de la renommée. C'est évidemment quelque chose qui est très présent dans le monde dans lequel elle vit. Pour ne pas dire les deux mondes, finalement. Autant dans la noblesse qu'au milieu de la Cour écarlate, elle souhaite se faire connaître. En bien, en mal, par la joie, par la terreur, peu importe. Le plus important reste d'avoir cette notoriété pour que les gens puissent soit l'apprécier, soit la craindre.

Mais en nous penchant alors sur la dernière, qui n'est pas des moindres, c'est une chose que l'on pourrait plutôt qualifier comme une vengeance. Avoir la possibilité de faire payer à ces gens l'enfance assez merdique qu'elle a du passer. Faire disparaître la noblesse mondiale pour alors créer un seul palier de noblesse, équitable pour tous.

Calculatrice et manipulatrice, elle n'hésitera pas du tout à se servir des autres pour réaliser ses buts. Parfois avec plus de cœur pour certains, mais aussi avec une grande haine pour d'autres. Le plus important restera quand même ce minuscule groupe de personne qui l'entoure, qu'elle pourrait presque qualifier de famille.



Dégoût. Mot simple qualifiant très rapidement ce qu'elle pense de cette institution en place pour diriger le monde. Depuis son enfance, elle déteste par-dessus tous les Tenryūbito. De ce fait, c'est assez simple, par extension, de ne pas aimer tout ce qui peut se référer à eux.

Dans la même idée, il faut dire qu'elle n'apprécie pas tellement que ça la marine. Pour elle, ils représentent plus des problèmes et des risques qu'autre chose. Certes, à l'instar des pirates, elle fait des choses qui pourrait lui coûter une énorme prime au-dessus de la tête, voir même la vie, mais son rôle de civile l'aide à ne pas se faire remarquer.

Mais avec le rang qu'elle occupe au sein de la noblesse de Goa, malgré qu'elle ne soit pas aussi importante qu'un noble mondial, sa famille possède quand même un nom fort sur l'île, si bien que la marine est souvent très sympathique à son égard, lui offrant pas mal de possibilité pour se servir d'eux.



Une forte admiration. Il faut le dire, durant un temps, elle voulait devenir comme eux. Après tout, les pirates aspirent tous à des idéaux assez similaires à celle de la demoiselle. Un sentiment de liberté sans se soucier du reste. Gagner de l'argent par n'importe quel moyen.

La chose étant que, pour elle, cette méthode de travail n'est pas assez discrète. Vivre une vie de pirate, c'est être au-devant de la scène, toujours pourchasser par la justice réprimant cette méthode de vie. Et vivre, tout en regardant toujours derrière soit n'est pas quelque chose qu'elle veut.

C'est aussi pour garder ce côté enfant de bonne famille, femme forte et indépendante à la tête d'une famille possédant une bonne renommée dans le royaume de Goa. Pour elle, c'est impossible de partir à la conquête de la mer sous l'étendard pirate, car elle ne veut pas se séparer de ce titre de noblesse, trop pratique et lucratif à ses yeux.

Mais elle a quand même souvent l'occasion de croiser des pirates avec sa place au sein de la Cour écarlate. L'organisation travaillant avec n'importe qui, tant qu'un but commun est présent, ce n'est pas rare de croiser les voyageurs de mers dans un but professionnel.



Elle ne connaît presque rien de cette organisation que les gens appellent la franc-marinerie. Il faut dire qu'elle en a déjà entendu parler au casino, des gens un peu trop bavards se laissant aller après quelques verres.

Pour elle, ce n'est rien de bien important, c'est donc pour cela qu'elle ne porte pas tellement d'attention aux activités de ceux que l'on pourrait qualifier de rebelle. Malgré tout, elle partage quand même quelque chose avec eux, l'envie de voir les Tenryūbito disparaître.

▬ Dites-moi Père, pourquoi les autres se moquent-ils de moi ? Je pensais qu’on était des gens importants.

Une question difficile venant d’une fillette qui découvre la vie avec des remarques et des moqueries. Pourtant, elle a la chance, comparée à d’autres, d’avoir une vie meilleure que la plupart des gens. Et pourtant, sa famille ne semblait pas être si bien que ça.

Goa, royaume riche et festif de l’île de Dawn. Un royaume sous la tutelle du gouvernement mondiale. Un royaume où les nobles ont le pouvoir. Et en venant au monde, Giulia, appartenant à la famille Del Moro, venait d'acquérir ce pouvoir.

La noblesse, un monde totalement différent du reste. Ici, l’argent coule à flots, la nourriture est de la meilleure qualité possible. Les gens sont respectueux et serviables. Et ceci avec toutes les familles. Du moins… presque toutes.

La famille Del Moro elle, est un peu une exception à la règle. Le père de la comtesse, un homme qui pourtant possède un certain charisme, un métier de l’ombre ainsi qu’une grande fortune, n’est pas un homme respecté. Jugé comme faible, comme un lèche botte, les gens s’amusent souvent de lui. Et c’est également le cas pour les enfants des nobles, qui font subir la même chose à sa fille.

Au fond, elle ne pouvait pas laisser passer ça, elle ne pouvait pas se laisser insulter comme son père. C’est sans doute ce qui lui a valu un grand nombre de bagarres étant très jeune. Elle n’aimait pas qu’on parle mal d’elle, ou de sa famille. Elle était prête à tabasser n’importe qui de ses petites mains. Mais des mains qui, étrangement, était déjà puissante pour une fillette. C’est sans doute ce qui inspirait le plus de peur chez les gens à force de la voir de la connaître. Une vraie boule de nerf.

C’était sa manière à elle de faire sortir sa haine, de se défouler. De laisser sortir cette rage qu’elle garde en elle. Envers son père. Plus elle grandissait et plus elle le détestait. Elle n’arrivait pas à comprendre comment une personne avec une position aussi importante que la sienne pouvait être aussi faible, d'avoir autant peur. Et il faut dire que sa plus grande phobie, même si les autres nobles n’étaient pas tendres avec lui, était les dragons célestes.

Certes, ces personnes la sont au-dessus de tout, au-dessus du monde. Mais elle n’arrivait pas à comprendre comment il pouvait avoir autant peur d’eux. En soit, il donnait presque l’impression d’être un humain lambda et non pas un noble.

Dans la demeure familiale, au centre du royaume, elle donnait l’image d’être une petite fille parfaite et sage, devant son père, pour ne pas attirer l’attention malgré qu’elle ne voulait jamais lui parler. Au fond, il devait comprendre pourquoi. Par contre, les serviteurs de la famille eux, n’avaient vraiment pas de chance.

Les souffre-douleur de la comtesse. Elle prenait un malin plaisir de faire passer ses nerfs sur ses gens-là. Et ils ne pouvaient rien dire, ne pouvaient rien faire. Elle était hautaine, autoritaire, même violente, envoyant souvent des coups pour son simple plaisir. Et ce, du haut de ses dix ans. Une petite peste, un monstre, aux yeux du monde, mais un ange devant son père.