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 Dan Qi Kong

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Dan Qi Kong


☠ Messages : 69
☠ Âge du Personnage : 32 ans
☠ Berrys (x1000) : 6487360
☠ Localisation RP : Logue Town
☠ Fruit du Démon : Fruit de la forteresse
☠ XP Dorikis : 4097
☠ Notoriété :
Dan Qi Kong Ync90 / 9990 / 999Dan Qi Kong Gubc
☠ Karma :
Dan Qi Kong Ml89500 / 999500 / 999Dan Qi Kong Pe6n

Dan Qi Kong

Dan Qi Kong Empty
MessageSujet: Dan Qi Kong   Dan Qi Kong EmptyVen 1 Déc - 23:22



Dan Ki Qong




Prénom et Nom: Dan Ki Qong
Âge : 32 ans
Sexe : Masculin
Avatar : Rider de Fate Zero
Groupe : Civil
Métier : Canonnier / Sniper
Espèce : Humain
But : Marquer l'histoire de son nom

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Fruit de la forteresse
Autres capacités : Aucune


Questionnaire


1. Apparence physique


Taille : 1m84
Poids : 108kg
Cheveux : Rouges
Yeux : Rouges


2. Tenue vestimentaire habituelle


A cause de sa carrure très imposante, Dan ne porte que des vêtements amples. Sur ses épaules, il jette un énorme manteau de cuir brun très résistant pesant un poids impressionnant. En dessous, il aime se parer d'une armure métallique en alliage très résistant. Cela lui permet de ne pas craindre les attaques par surprise ou dans le dos. Son pantalon est en tissu bleu très épais et est retenu par une ceinture avec une boucle représentant un crâne en argent massif.

Il possède également deux énormes bracelets de cuir ornés de fourrure blanche assortie au col de son immense cape qui lui tombe jusqu'aux chevilles. Cette fourrure épaisse et blanche se retrouve également à la lisière de ses immenses bottes marron foncé.

Il se bat à l'aide d'une grande batte en métal noire dont le manche est décorée au fil d'or.


3. Motivations


Les ambitions de Dan sont grandes. On peut même dire qu’elles n’ont pas vraiment de limites. Il sait que dans ce monde tout s’achète, c’est pourquoi il cherche à être l’homme le plus riche du monde car cela revient également à être le plus puissant de tous.
Mais être riche ne signifie pas uniquement accumuler les berrys. Influence, relations, services, tout est bon pour monter dans l’échelle sociale et se rapprocher des cieux. Il veut que le monde connaisse son nom et s’en souvienne jusqu’à la fin des temps.


4. Opinion sur le gouvernement mondial


Dans la vie, il y a les dominants et les dominés. Le gouvernement mondial est composé de ceux qui sont parvenus au sommet de la chaîne alimentaire. Leurs volontés se changent en loi, les richesses de la population leurs reviennent en toute légalité et toutes les atrocités qu’ils peuvent commettre sont sous la coupe d’une impunité totale. C’est pourquoi, Dan jalouse les membres du gouvernement.

Toutefois, il sait qu’il serait impensable de se frotter à ce groupe qui à la main mise sur la presque totalité du monde depuis des siècles. Il les considère donc plutôt comme des empêcheurs de tourner en rond assez gênants. Les marines sont de simples soldats obéissant aux ordres comme de vulgaires chiens mais le Cipher Pol est beaucoup plus dérangeant. Ceux-ci jouissent d’une liberté quasiment absolue et d’une immunité totale pour défendre les intérêts de leur institution.

En attendant d’être suffisamment influent et puissant, Dan préfère donc faire profil bas.


5. Opinion sur la piraterie


Les pirates sont des civils voulant vivre selon leurs règles. Dan n’a pas vraiment d’opinion sur eux. En un sens, il est un pirate lui aussi. Toutefois, il méprise profondément tous ceux qui font preuve de violence et de hargne, saccageant tout sur leur passage. Les massacres, les effusions de sang, les destructions… Tout cela manque de classe. Il y a des moyens à la fois plus subtils et plus efficaces de faire fortune tout en évitant d’attirer l’attention sur soi.


6. Opinion sur la franc-marinerie


La franc-marinerie est un mouvement intéressant pour Dan. Les missives du Duc ont mis en lumière le manque de légitimité du gouvernement et certains se sont enfin réveillés. Parfois, il faut arracher les œillères de force pour que les gens voient ce qui se trouve juste sous leur nez. En ce qui concerne notre homme, il n’a pas attendu ces lettres pour savoir qu’ils étaient gouvernés par des escrocs. Pour les ponéglyphes et le siècle qui a été totalement effacé de l’Histoire… Il s’en moque.

Si un jour il venait à découvrir une de ces immenses pierres gravées de runes étranges, il pourrait l’échanger à ces francs-marins contre un beau pactole. En attendant, il observe le mouvement du coin de l’œil. Des hommes désirant mettre à mal le gouvernement en place pourrait lui être utile un jour.


Histoire

Ile de Dawn, 1395

Un boucan tonitruant règne dans les rues de Dawn. Le jour du marché est toujours un événement. Les artisans et les commerçants semblent être convaincus que leur chiffre d’affaire dépendra du volume sonore qu’ils parviendront à atteindre. Les étals alignés proposent toutes sortes de marchandises. Le poissonnier hurle des slogans appris par cœur en boucle encore et encore à qui veut les entendre, tout autant qu’à ceux qui n’y tiennent pas. A quelques mètres à peine, le boucher tente de crier encore plus fort, imité par tous les autres vendeurs ce qui rend l'ambiance sonore insoutenable par moments. Les clients se meuvent en une masse grouillante empêchant toute circulation aux quatre coins de la ville. Les habitants sont habitués et ont appris à vivre avec ce bazar qui se déroule juste sous leurs fenêtres. Le premier dimanche du mois, on ne sort pas. On reste tranquillement chez soi à lire le journal ou à jouer avec les enfants en attendant que sonne midi et que les vendeurs remballent petit à petit leurs affaires, ne laissant qu'un champ de détritus et de sacs vides.

Ce jour-ci, le marché attire encore une immense foule. Chacun tente de se faufiler pour atteindre son objectif, forçant le passage et bousculant à tout va. Chacun veut être le premier devant les étals proposant de la nourriture, des vêtements, des armes, des œuvres d'art, des tissus ou des bibelots mais également des produits plus rares et exotiques provenants parfois même de Grand Line et ses régions assez peu connues. Tous veulent dilapider leurs économies et acquérir toute sorte de choses simplement pour ressentir le plaisir d'acheter, acheter, encore et encore même si tout finit à la poubelle quelques mois plus tard après qu'ils se soient rendus compte de l'inutilité de la chose.

Toutefois, l'île de Dawn est en proie à une grande différence sociale. Tandis que certains s'amusent à dépenser des berrys à foison en futilité, une bonne partie de la population, reléguée aux abords de la ville, meurt de faim. Des éclopés, des mendiants, des rebuts de la société... Autour de la grande cité entourée de remparts, des bidonvilles poussent et se développent comme des champignons. Pris en étau entre la muraille et le bord de la mer, les exclus tentent désespérément de survivre. Régulièrement, les jours de tempête, d'immenses vagues viennent se fracasser, détruisant les habitations précaires et tuant les plus malchanceux dans l'indifférence générale. La garde a pour directive d'empêcher les miséreux d'entrer à l'intérieur de la ville. Toutefois, parfois certains arrivent à se faufiler et à récupérer quelques denrées. C'est le cas du petit Dan et de ses amis, Riri, Henry et Filo. Et aujourd'hui, c'est le marché ! Le jour le plus cool du mois ! Beaucoup de monde et d'agitation.

Les gamins se glissent avec difficulté dans le petit trou qu'ils ont découvert sous le mur d'enceinte. D'ici quelques années, ils ne pourront plus passer et devront trouver un autre moyen d'entrer. Ils déboulent comme d'habitude derrière le marchand de journaux anciens, un vieillard à la longue barbe blanche lui tombant sur le ventre. Celui-ci hurle aux passants qu'on ne peut espérer fonder l'avenir sans connaître le passé. Dan fait un signe et immédiatement, le groupe se sépare pour être plus efficace.

Au milieu de tous ces gens sans visage, les enfants se faufilent entre les jambes des passants en courant et en riant. Leurs mains se baladent entre les sacs et les poches, visant de préférence les grandes robes bouffantes des bourgeoises. Lorsqu'ils sont repérés, leur présence provoque des hurlements de terreur de la part des riches qui craignent ces petits malfrats sales et malodorants qui pourraient transmettre des maladies. Toutefois, de manière générale, ils parviennent à se fondre dans la masse sans problème. Le temps que les adultes se demandent ce qui leur frôle les mollets, les gamins ont déjà disparu dans d'autres jambes de passants endimanchés. Leur objectif : la poissonnerie. Cela fait des semaines qu'ils n'ont pas mordu dans la chair tendre d'un poisson ou dans un bon morceau de viande. Atteindre le boucher est absolument impensable, la foule est bien trop importante devant le déballage de morceaux de bœuf, de mouton ou de porc. Dan file comme une fusée, zigzagant entre les clients et se jette d'un bond sous la bâche sur laquelle sont étalés les poissons. Il patauge dans du jus de poisson et l'odeur est nauséabonde mais il n'en a cure. Son ventre gargouille et c'est lui qui dicte la loi.

Au loin, des clameurs se font entendre. Espérons que ce ne soit pas un des autres garçons qui a des problèmes... Mais la mission passe avant tout et cette diversion tombe à pic. Discrètement, il lève le bras en dehors de la bâche et se met à tâtonner à la recherche d'une bonne prise. Ses doigts se referment sur la queue d'un énorme thon. Il tire pour le récupérer mais le poisson est bien plus lourd que prévu et tombe lourdement sur le sol, faisant glisser un bon paquet de glace sur les clients qui s'écartent en hurlant. Le poissonnier se rue sur le petit garçon et l'empoigne par le bras avant de le soulever de terre.


-Pauvre petit con ! Je vais t'apprendre, moi ! Attend que la garde arrive, tu vas... Aïe!

Une pierre vient de le frapper en plein visage. Sous la surprise, il lâche le voleur qui atterrit lourdement sur les fesses, se retourne et baisse le pantalon du vendeur. Riri apparaît en riant et l'attrape par la main pour l'éloigner de la zone. Dan se retourne pour embarquer malgré tout le thon, tandis le marchand titube pour les rattraper mais trébuche et s'étale de tout son long dans les raies, les bars et les esturgeons. En quelques secondes, ils ont disparu. Ils retrouvent leurs amis de l'autre côté du trou. Henry, le gringalet, brandit deux belles baguettes de pain croustillantes avec un grand sourire où plusieurs dents son manquantes. Filo, un grand gaillard destiné à devenir une véritable armoire à glace, leur montre avec enthousiasme un gros bloc de pâté qu'il tient à pleine main en perdant quelques petits morceaux à chaque mouvement. Dan et Riri unissent leurs forces pour lever à la vue de tous l'énorme poisson qui fait quasiment leur taille. Ils se mettent alors à courir en riant aux éclats. Au moins ce soir, ils ne dormiront pas bercés par les gargouillis habituels de leurs ventres affamés.

Après avoir mangé jusqu'à être complètement rassasiés, les amis se séparent, chacun rentrant chez soi. Dan marche la tête basse, un énorme morceau de thon sous le bras et quelques berrys en poche, volés dans les sacs des passantes. Il devrait se réjouir mais il est pensif. Combien de temps vont-ils pouvoir jouer à ce jeu ? Tôt ou tard, ils vont finir par se faire prendre. Étant le plus grand du groupe, il est devenu une sorte de chef et se sent responsable des garçons qu'il considère comme ses petits frères. Pourront-ils un jour quitter ces taudis ? Sont-ils condamnés à passer le restant de leurs jours à voler et à mendier ? Ils ont pourtant autant de qualités et de valeurs que n'importe qui, non ?

Avant même de s'en rendre compte, il est arrivé devant chez lui. La façade est un grand morceau de bois dans laquelle une porte a été découpée et montée sur gonds. La grande classe. Sa mère en est très fière. Les trois autres murs sont des barils métalliques coupés dans le sens de la longueur et tirés jusqu’à donner des plaques. Enfin, le toit est constitué de planches posés en vrac jusqu’à isoler plus ou moins bien. Il y a quelques infiltrations les jours de pluie mais rien ne coule sur son matelas de paille, ni sur celui de sa mère. Alors ça va. Ils y sont bien. Dan entre en brandissant fièrement le morceau de thon.


-Maman ! Regarde ce que je ramène !
-Dan ?! Bon sang ! Fiche le camp d'ici !

Sa mère se relève brusquement en remontant le morceau de voile déchirée qui lui sert de draps pour couvrir ses seins nus. Un homme à ses côtés se retourne et manque de chuter   du tas de paille sur lequel ils sont couchés. Dan fait demi-tour en vitesse et ressort immédiatement. Il est habitué. En principe, les hommes ne restent jamais bien longtemps. Il s'assied sur une pierre et attend, perdu dans ses pensées. Effectivement, à peine dix minutes plus tard, l'homme ressort en boutonnant à la va-vite sa chemise et en s'éloignant rapidement. Il jette un regard en coin au garçon qui l'a surpris. Il ignorait que cette traînée avait un moutard. Timidement, Dan ouvre la porte. Sa sent la sueur et autre chose qu'il ne parvient pas à identifier. Ça sent toujours ça quand un homme s'en va. Il a appris à ne pas poser de questions sur ce que ces hommes font avec sa mère. Cette dernière est assise, les cheveux en bataille. Elle a un sein qui dépasse de son maillot au décolleté surdimensionné mais elle s'en moque, trop occupée à allumer une clope faite tant bien que mal à partir de vieux mégots ramassés sur la route principale.

-Ça va, maman?
-Ça va, ça va. Ne t'inquiète pas. Mais arrête de m'appeler maman. Appelle moi Betty.
-Ben pourquoi? demande le garçon en baissant la voix.
-Tu sais bien que ta mère est morte en accouchant de toi. Je t’ai juste récupéré. Je te l’ai dit des dizaines de fois alors cesse de faire l’enfant.

Mais, justement, Dan est un enfant. Il s'avance en traînant des pieds jusqu’à son matelas et s’assoit. Une larme coule le long de sa joue. A l'intérieur de l'enceinte, ils appellent tous quelqu’un « Maman » et elles les appellent « Mon chéri », « mon cœur » ou « mon trésor » en retour. Mais lui n’a que Betty qu'il ne peut pas appeler « Maman » et elle l’appelle « Dan » ou des fois « Mon p’tit » quand elle est de bonne humeur. La dernière fois qu'il a été en contact avec son père, Dan avait encore un flagelle. C'est pourquoi il ressent le besoin de considérer Betty comme sa mère. Il a même pris son nom : Qi Kong.

La femme remarque le désarroi de l'enfant, se lève et s’assied près de lui.


-Mais ne fais pas cette tête, enfin. J’ai vu que tu avais amené à manger et je suis très fière de toi. Merci beaucoup. dit-elle en lui ébouriffant les cheveux.
-C’est du thon ! Et il est super bon ! lui répond l’enfant en retrouvant sa bonne humeur.
-J’en doute pas une seconde. Mais là, j’ai encore un peu de travail avec deux messieurs. Tu veux bien attendre dehors ? Reviens d’ici une demi-heure, okay ?
-Hmmmm. bougonne-t-il. D’accord…

La mine basse, il retourne s’asseoir sur la petite pierre. Il lève la tête et la tourne vers la mer. C’est impossible qu’il n’y ait pas mieux que ça ailleurs... Il doit forcément y avoir une place pour eux quelque part dans le monde. Perdu dans ses rêves d’évasion, il remarque à peine l’homme qui entre furtivement chez lui et referme la porte derrière lui.

Et les bruits, beaucoup trop familiers, recommencent.
 





Ile de Dawn, 1397

Le long de la côte, un jeune garçon se ballade en traînant des pieds, frappant de temps en temps une pierre ou un déchet. Du haut de ses douze ans, le jeune Dan a vite appris la vie. Betty est morte, quelques mois plus tôt et il se sent plus seul que jamais. Il passe devant les mendiants qui tentent désespérément de vendre des colliers de coquillages merdiques aux passants. Peine perdue. Si ces breloques avaient une quelconque valeur, les riches marchands auraient déjà acheté la plage et récupéré tous les coquillages pour faire des colliers à la chaîne. Cela fait bien longtemps que le jeune garçon a compris que la voie honnête ne menait à rien. Ça se saurait.

Il avance la tête basse, en prenant garde à ne heurter personne. Les riches peuvent se montrer violents envers les miséreux comme lui et il sait que même si un habitant de Dawn venait à le battre à mort devant tout le monde, jamais personne, pas même la garde supposée défendre les civils, ne lèverait le petit doigt. Quand on a pas d'argent, on perd son statut d'être humain auprès du peuple. Il finit par arriver à l'entrée du port. Il aime venir ici pour observer les navires qui viennent et s'en vont vers des endroits inconnus.


-Monsieur, s'il vous plaît. Une petite pièce?

Dan lève les yeux et aperçoit une fillette qui tend la main vers des passants qui ne daignent même pas baisser les yeux sur elle. Ses cheveux attachés en couette encadrent un visage sale. Toutefois, elle sourit. Un sourire radieux comme si sa situation était la plus enviable du monde. Dan s'approche de cette petite inconnue.

-Salut... T'as eu quelque chose?

La petite secoue la tête en riant.

-Non. Rien du tout ! C'est bizarre, non? Je dois mal m'y prendre.
-C'est normal. La mendicité ne donne rien. Les gens sont trop égoïstes. Tiens !

Le garçon sort un morceau de pain de sa poche. Il comptait le garder pour son repas du soir mais ce n'est pas grave. La jeune fille l'observe un moment sans réagir puis se saisit rapidement du morceau et l'enfourne en entier dans sa bouche, craignant que cet inconnu ne change d'avis. Elle se présente. Julie Manville. La jeune demoiselle a vécu une enfance plutôt heureuse. Ses parents étaient marchands et ils gagnaient plutôt bien leurs vies. Mais un jour, ils partirent chercher du bois d’Adam, un matériau rare et précieux que l’on ne pouvait pas trouver sur l'île de Dawn. Ils ne revinrent jamais. Après quelques temps, Julie a été virée de chez elle car plus personne ne payait le loyer et elle s’est retrouvée dans la rue, à mendier comme tous les autres. Ça fait un an maintenant. Dan lui tend alors la main en lui offrant par la même occasion son plus beau sourire. Il ignore pourquoi mais il veut l’aider, cette mignonne fillette à couettes. Celle-ci n’hésite pas longtemps avant de saisir cette main étonnamment assurée. Du haut de ses dix ans, avec la perte de ses deux parents, elle n’a pas eu beaucoup de mains tendues alors pour une fois, elle va sauter sur l’occasion. Ils partent tous les deux, discutant de leurs passés respectifs.

Il l'amène chez lui. Depuis la mort de Betty, il vit seul dans ce qui est un abri honorable comparé aux autres taudis du bidonville. Julie ouvre de grands yeux.


-C'est chez toi?
-Ouais. Et aussi chez toi si tu veux.

Comparé aux tas de cartons qu'elle utilise habituellement pour se couvrir la nuit, ces planches et ces plaques de métal font office de palace. En le voyant, la petite sautille de joie en tapant des mains. La regarder ainsi, débordante de vie et de joie, fais sourire Dan. Elle lui saute au cou et pose plein de fois ses lèvres sur la joue du jeune garçon. Celui-ci recule en balbutiant, invente une excuse pour s’éclipser et s’enfuit avant qu’elle ne le voit rougir.





Ile de Dawn, 1401

Les ruines autour de Dawn ont légèrement changé. Une véritable bâtisse trône désormais fièrement. Dan et Julie ont réuni de nombreux enfants qui, comme eux, ne parviennent pas à s'en sortir. Ensemble, ils sont plus forts. Le groupe entre dans l'enceinte de la ville tandis que le couple fait diversion en déclenchant des bagarres. Lorsque la situation leur échappe, ils s'enfuient en sautant sur les toits grâce à une grande agilité due à leur jeunesse. Dan a grandit et est désormais un gaillard de seize ans assez imposant. Pourtant, même si sa situation s'est nettement améliorée, il n'est pas véritablement heureux. Tous ces enfants représentent presque une famille à ses yeux et pourtant il ne se sent pas à sa place. Il rêve de plus grand. Il veut partir pour de nouveaux horizons.

Pas question d'abandonner les enfants. Il leur a offert de l'espoir, il ne peut pas les lâcher maintenant. Il a une sorte de responsabilité envers eux. Il rentre des quais. Depuis quelques temps, il a pris l'habitude de se joindre aux marins dans la taverne. Ces derniers, toujours ivres ont beaucoup d'histoires fascinantes à raconter et  sont faciles à plumer. Bras de fer, fléchettes, jeu du couteau, lutte... Tous les défis entraînant irrémédiablement des paris, il arrive régulièrement à rentrer avec quelques billets. Affronter des ivrognes à des jeux d'adresse est assez simple, d'autant plus que les gens ont tendance à le sous estimer à cause de son jeune âge. Ce soir, il a encore réussi à amasser plus d'une centaine de berrys.

La lune bien ronde irradie les environs de sa lumière blafarde, accordant aux pochards et aux filles de joies le minimum de lumière nécessaire à leurs activités. Parvenir à rentrer chez soi pour les premiers et parvenir à faire entrer quelqu’un chez soi pour les secondes. Le blanc de l’astre scintille sur le sommet des vaguelettes. La mer est calme, on n’entend à peine un murmure lorsqu’elle vient s’écraser sur les quais. Le silence est quasi total.


-Hey toi !

Dan se retourne. Un hommes lui fait des signes de loin et lui demande de s'approcher.

-Salut ! T'es Dan pas vrai? Le chef du "Gang des mioches"?
-Je savais pas qu'on nous appelait comme ça, mais oui. répond le jeune homme d'un ton soupçonneux.
-Je m'appelle Lytho. Tu connais celui qui s'appelle Riri?

L'homme lui explique que ce garçon possède un profil intéressant. Le fameux Lytho travaille pour des gens riches qui ne parviennent pas à avoir des enfants de manière naturelle ou bien qui cherchent à avoir un enfant ayant des caractéristiques particulières. En l’occurrence, il cherche un blond aux yeux verts. Riri pourrait donc correspondre. Dan écoute attentivement. C'est une occasion qui ne se présentera pas forcément deux fois. Être adopté par une famille riche, c'est inespéré pour des misérables comme eux. En souriant, l'homme louche glisse une liasse de billets dans la poche du garçon qui la sort immédiatement pour la contempler. Dix mille berrys ! Des étoiles se mettent à briller dans les yeux de l'adolescent. C'est pour le service rendu, dit-il. La même somme l'attend si il parvient à convaincre le petit Riri de venir.

Après lui avoir promis de passer le message, Dan le quitte et retourne voir ses amis. Julie lui saute dans les bras dès qu'il ouvre la porte. Il sourit à pleine dents. Lorsqu’elle lui demande ce qui le rend si guilleret, il ne répond pas, se retourne et sort un sachet de papier qu’il avait gardé dissimulé. Intrigué, la petite jette un œil dedans et voit un poisson. Un énorme poisson ! Son regard virevolte entre la victuaille et son porteur. En riant, Dan l’incite à le prendre et à préparer un feu. Elle ne se le fait pas dire deux fois et s'en saisit. Comment est-ce possible ? Il ne serait pas aller tout seul faire une virée et de toute façon, le poissonnier n’expose plus aucune marchandise en extérieur, sauf le jour du marché. Or, ce n’est pas le jour du marché. Riant plus encore, le jeune homme lui explique que ce poisson, il l'a acheté sur le port. Avec des vrais berrys ! Pour la première fois, il a pu ressentir le plaisir de dépenser du vrai argent. Il sort la liasse et l’ouvre comme un jeu de cartes pour que sa copine se rende compte du nombre de billets. Cent billets de cent ! Enfin quatre-vingt-seize billets de cent maintenant. Il lui raconte alors sa soirée. Julie semble sceptique, tout comme lui, mais arrive à la même conclusion que lui. Cela ne coûte rien de laisser Riri écouter la proposition, quitte à refuser au dernier moment s’il n’est pas intéressé. Ce serait injuste de ne pas lui laisser sa chance de s'extirper de sa condition. Dan passe donc dans la pièce d’à côté et réveille ceux qu'il considère comme ses enfants.


-Écoutez-moi, les petits ! Je suis désolé de vous lever si tôt, mais j’ai une annonce un peu particulière à faire. C’est à propos de toi Riri.
-M-moi ? Mais qu’est-ce que j’ai fait ?
-Hier soir, au port, un homme m’a offert dix mille berrys ! annonce-t-il en montrant le pactole à ses amis effarés. En échange, je dois te transmettre ce message. Ce même homme a une proposition à te faire qui pourrait t’offrir une perspective d’avenir. Des gens riches veulent adopter un garçon comme toi.
-Mais pourquoi moi ?
-D'après ce que j'ai compris, un homme blond aux yeux verts ne parvient pas à avoir d'enfant et préfère adopter un enfant pouvant passer pour son fils légitime. En tout cas, il t’attend ce soir à deux heure sur le port. C’est ton avenir, tu es libre d’y aller ou pas. Je prendrai pas mal ton désir de partir, au contraire. C’est ce que je souhaite à chacun d’entre vous.
-Mais… pour aller où ?
-Il te le dira. Si ce qu’il te propose ne te plaît pas, tu n’auras qu’à dire « non ». Dans tous les cas, on t'attendra ici.
-Bon… D’accord Dan. J’irai.

Le lendemain matin, Dan se réveille en sursaut. Il s'est endormi sur un tabouret en attendant le retour de Riri. Mais visiblement, il n'est jamais revenu. Il observe autour de lui. Il n'est pas là. Sans attendre le réveil des autres, il sort précipitamment. Une véritable panique commence à montrer le bout de son nez dans l’esprit du jeune homme. Quoi que cet homme a pu raconter, Riri ne serait jamais parti sans leur dire au revoir.

Toute la journée durant, Dan farfouille chaque recoin de l’île, allant même jusqu’à demander aux gardes de la cité s’ils n’avaient pas vu passer un jeune mendiant aux cheveux jaunes. Ceux-ci se contentèrent de lui rire au nez. Si un miséreux dans son genre avait essayé de passer, ils se seraient fait une joie de le dégager à coup de pied dans le cul. Pestant contre ces connards à l’humour aussi fin que leur tour de taille, Dan se remet à chercher mais en vain. Dan retourne au port pour s’expliquer avec Lytho. Si ce type lui a fait du mal, il va le regretter. Tout le reste de la soirée, Dan le passe à tailler un morceau de bois pour en faire une massue. Il n'a pas le temps de trouver autre chose et un bon coup de batte devrait être suffisamment efficace. Il va le regretter… Il va le regretter… Il va le regretter…

Une fois la nuit tombée, Dan est debout sur le quai, là où il a rencontré l'homme la veille. Son arme précaire cachée dans le dos, il est prêt à tout faire pour défendre Riri, ou au moins à le venger si jamais… Il ne veut même pas l’envisager ! Il fait les cent pas, déambulant sur le quai de long en large pendant des heures. Aux environs de minuit, il craque et décide de s’offrir un bon verre à la taverne pour tenter de dénouer l’affreuse boule de tension qui lui bloque la gorge. Il pousse la porte d’un geste rageur. Soudain, le regard du garçon se dirige vers le fond de la salle. Il est là ! Comme si de rien n’était ! Il s'approche, sa masse levée, prêt à en découdre.


-Hey toi !
-Tiennnnns ! Mais c’est le héros ! Viens donc t’asseoir pour fêter l’événement !

Dan est un peu décontenancé par l’attitude hyper relax de l'homme. Il s’attendait à ce qu’il fuit ou l’agresse mais pas à ce qu’il l’invite à boire avec lui.

-Qu'est-ce que tu racontes? Où est Riri?!

Le patron du bar pose le rhum devant lui et repart sans un mot. Comme toujours. Le marin commence alors son explication. L'embarquement a dû rester secret parce que les riches commanditaires ne veulent pas que quiconque sache que leur futur enfant est un crasseux venant du bidonville de Dawn.

-Et pourquoi il n'est pas venu nous dire au revoir?
-Le rendez-vous était à deux heures et le navire larguait les amarres à deux heures et demi. Il n'aurait pas eu le temps de faire l’aller-retour. Si j’avais su, j’aurais donné rendez-vous plus tôt. Pardon. Il a dit que tu comprendrais et il vous souhaite bonne chance à tous, notamment à toi et à Juliette.
-C’est Julie.
-Désolé.
-Alors... Il est vraiment parti?

Dan ne peut retenir une larme qui coule le long de sa joue pour venir se perdre au coin de ses lèvres, juste sous sa moustache naissante. En un sens, c’est une excellente nouvelle, il se sent sincèrement heureux pour lui. Il tente d’imaginer le petit souillon qui avait toujours la morve au nez en beaux pantalons, bien coiffé et parfumé. Il ne peut retenir un éclat de rire. C’est génial, putain ! Il lève son verre que l'homme s’empresse de frapper du sien. Ils boivent à la nouvelle vie du petit Riri. Lytho tient sa parole et lui donne à nouveau une liasse de billets. Le destin vient de prendre un sacré coup de genoux dans les parties sensibles et cela l’emplit de joie. Ils ne sont pas tous destinés à moisir ici. Partir d’ici est possible, même pour eux, les enfants de la misère. Une fois les festivités terminées, il serre chaleureusement la main du bienfaiteur et part.

-Si vous avez d'autres parents, j'ai pas mal de gamins qui ne demandent qu'à être adoptés, vous savez.
-C'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Pour chaque gamin que tu me ramèneras, tu seras grassement récompensé. Je te dirai s'il y a des couples cherchant des profils particuliers.




Ile de Dawn, 1403

Dan est allongé sur un vrai matelas, Julie dans ses bras. Avec l'argent qu'il a gagné au fil des années en présentant les orphelins à de futures familles d'adoption, il a vraiment gagné en train de vie. Ils se sont achetés de véritables planches en bois vernis résistant à la pourriture. Sa grande fierté, outre celle d'être parvenu à se sortir de la misère, est d'avoir permis à absolument tous ses petits de partir d'ici. Ils sont maintenant dans une nouvelle vie. Julie se colle à lui et remonte la couverture sur ses épaules nues.

-A quoi tu penses?
-Aux gosses.
-Tu penses qu'ils sont heureux?
-Je me dis que rien ne peut être pire qu'ici.

La fille se relève avec l'air sévère. Elle est heureuse elle, ici, avec lui. Dan ne peut qu'acquiescer mais il sait que leur petit coin de paradis ne durera pas. Il n'a plus personne à présenter à Lytho et leurs petites économies fondent déjà à vue d’œil. Avec sa carrure, cela fait bien longtemps qu'il ne peut plus se glisser dans la brèche du mur pour aller piller les commerçants. De toute façon, tout le monde le repère a des kilomètres maintenant. Il cogite. Comment pourra-t-il lui offrir la vie qu'elle mérite ?

-Tu devrais te faire adopter, toi aussi.
-Pardon?!
-Après, je me ferais adopter, moi aussi. Il faut se rendre à l'évidence, on ne pourra pas rester ainsi indéfiniment. Faisons nous adopter et on pourra se retrouver ensuite.
-Mais... comment?
-J’y ai pensé. Je te donne rendez-vous dans deux ans, le 18 octobre 1403, devant la mairie de Shell Town.
-Shell Town ?
-Les marins parlent souvent de cette île à la taverne. Elle doit forcément exister. Le 18 octobre, c’est ton anniversaire, tu pourras demander à visiter cette île. Peut-être même que c’est là-bas que tu seras.
-Et toi ?
-Je me débrouillerai. Je ferai croire que c’est également mon anniversaire. Ou au pire, je m’enfuirai. Du coup, on ne sera séparé que deux ans. C’est mieux que rien.
-Oui… Bon d’accord. J’accepte l’adoption. Je t’aime.
-Moi aussi, bébé.

C'est tout de même un coup dur. Dan se lève, s'habille et sort tandis que sa copine s'emmitoufle dans la couverture, songeuse. Il a besoin d'un verre. Une bouteille même. Se faire adopter? Lui? Il est bien trop vieux et il le sait. Qui voudrait adopter un garçon de dix-huit ans ? Il se rend donc à la taverne du port, bien décidé à se mettre la tête en vrac pour oublier que d’ici quelques temps, il sera complètement seul, sans personne avec qui discuter ou jouer. Il sait que le « trouveur de famille » ne sera pas là avant au moins minuit, mais il a tout son temps. Il n’a plus aucune motivation pour faire quoi que ce soit de toute façon. Il commande une bouteille de rhum et s'en sert une bonne rasade. Puis une autre. Une autre encore. Après réflexion, il se dit qu'il pourrait utiliser l'argent obtenu grâce à Julie pour quitter cette île par ses propres moyens. L’alcool aidant, il élabore des plans d’avenir de plus en plus complexes et, au fur et à mesure que les verres se vident, de plus en plus absurdes. Il parle tout seul en faisant de grands gestes. Après tout, avec tout l’argent qu’il a accumulé, il a de quoi se payer un billet pour n’importe où. Mais une fois arrivé, il ne lui resterait rien et il devrait tout reprendre à zéro. Ou alors, il pourrait se procurer une petite barque, rien que pour lui. Hum… Non, il devra ramer sans savoir où aller. C’est un coup à finir noyé où au fond du ventre d’un de ces fameux poissons de cent mètres dont parlent les marins, s’ils existent. Pour moins cher, il pourrait utiliser le bois de son toit pour faire un radeau. Ou encore se faire tirer par une colonie de mouettes qu’il aurait dressées ! Très vite, les clients de la taverne qui entendent ses élucubrations se prêtent au jeu et tentent de lui apporter des idées constructives pour résoudre son problème. Malheureusement, ceux-ci sont dans un état d’ébriété au moins aussi avancé que lui. Pourquoi pas la nage ? S’accrocher discrètement à l’arrière d’un navire ? Soudoyer un mousse pour prendre sa place ? Se fabriquer un costume de poisson, se laisser prendre dans les filets d’un pêcheur et aller se faire vendre au marché d’un grand royaume comme pièce unique et rare ! A l’évocation de cette idée particulièrement absurde, tout le monde lève son verre en riant et boit une nouvelle rasade. Certains s’écroulent, achevés par cette ultime gorgée, d’autres rient de plus belles, cherchant de nouvelles absurdités à rajouter à la liste. De son côté, Dan se sent mieux. Rire lui fait du bien. Même si ces gens ne sont pas à proprement parler ses amis, ils ont réussi à lui remonter le moral.

La porte s’ouvre et l’ambiance retombe immédiatement. Lytho vient d'entrer et le silence s'installe dans la taverne. En voyant son fournisseur un verre à la main, l'homme se met à sourire. Les clients se séparent alors, sans dire un mot, s’éloignant le plus possible du nouvel arrivant. Dan a déjà remarqué cette attitude mais sans jamais y porter réellement attention. Pourtant, cette fois, il le remarque clairement. Tout le monde l'évite.


-Tiens, tiens. Ça faisait un moment que je ne te voyais plus petit Dan. Je craignais que tu ne veuilles plus de famille pour tes amis.
-A vrai dire, je n’ai plus beaucoup d’amis du coup. Plus qu’une en fait.
-Ahhhh on peut dire que ça tombe bien. Je cherche justement une fille. C’est l’unique critère demandé. Quelle âge a-t-elle?
-Seize ans.
-Hum... C'est un peu vieux mais ça devrait le faire quand même.
-Ça pour une coïncidence… Tu m’excuses une minute ? Faut que j’aille vider l’excès.

Le garçon se lève et se dirige vers le bar. Les toilettes se trouvent derrière. En passant, il demande discrètement au barman pourquoi tout le monde les évite comme la peste. Tout ce qu’il comprend du murmure qui s'échappe des lèvres du commerçant, c’est que cet homme travaille pour les dragons célestes. Alors c'est simplement ça ? Ils ont peur des Tenryuubitos et de leurs contacts ? Il est clair que l’homme ne veut pas en dire plus pour éviter d’être mêlé à tout ça. En tout cas, c'est une bonne nouvelle. Les Dragons célestes sont les plus puissants et les plus riches du monde. Julie sera bien si elle se retrouve parmi eux. A son retour des toilettes, Dan s’adresse directement à Lytho.

-Cette fille, c’est ma petite amie. Je vais pas te mentir, ça m’emmerde réellement de la laisser partir, même si je sais qu’elle sera mieux qu’ici.
-Humm oui, bien entendu, je vois. Tu sais quoi ? J’ai un cœur moi aussi et je vois très bien où tu veux en venir.

Il farfouille dans sa veste et sort une liasse de billets, comme à son habitude. Puis une autre, une autre, encore une et une supplémentaire. Cent mille berrys ! Le verre de Dan tombe, frappe le sol et se brise au sol dans l’indifférence générale. Ses yeux sont fixés sur les billets gris. Avec un tel montant, il sera à l’abri du besoin pendant des mois ! Sa main s’avance, tremblante, caresse la texture rugueuse de l’argent et se referme sur les liasses. Son esprit est subjugué par cette richesse. Jamais de sa vie il n’avait tenu une telle quantité d’argent entre les mains. Il ne réfléchit plus, il se contente de retourner les billets dans tous les sens pour mieux les admirer. Bahhh… Elle sera mieux là-bas après tout. C’est pour le bien de Julie qu’il est là. C’est évident… Dan enfourne ses doutes en même temps que les billets dans la poche intérieur de sa veste et les deux hommes se mettent d’accord. En sortant, le garçon ne peut s’empêcher de sortir à nouveaux les liasses pour les contempler en riant à gorge déployée devant les clients du bar, horrifiés par la scène qu’ils viennent de voir.

La lumière de la vigie est en train de disparaître à l'horizon. Dan observe le navire s'éloigner au loin. Elle est partie.

Le barman sort de son établissement et s'approche du grand gaillard qui semble abattu. Il se plante devant lui, l'air furieux. Sans dire quoi que ce soit, il lui envoie son poing au travers de la gueule. Dan vacille et s'effondre en arrière.


-Est-ce que tu as seulement conscience de ce qui se passe?
-Qu'est-ce qu'il te prend? Comment ça?
-Tu viens de vendre ta petite amie, bordel ! Comment tu peux te regarder dans une glace? Tu me fais vomir!
-Elle ne pourra pas avoir une vie pire que celle qui l'attend ici.
-En tant qu'esclave pour ce malade? Bien sûr que si ! Travail forcé, viol, prostitution... Tu n'as pas idée des horreurs qu'elle va subir une fois qu'elle aura été achetée par un malade sadique de Tenryuubitos!

Esclave? Dan sent un vertige le prendre. Comment ça ? Qu'est-ce que... ça veut dire...? Un voile noir passe devant ses yeux et il s'effondre.


Logue Town, 1404

Sur le port, une petite cabane est apparue depuis peu. Avec les deux cent mille berrys que Lytho lui a laissé, Dan a embarqué de façon tout à fait légale à bord de quelque chose qui dépassait son imagination. Une montgolfière, un énorme ballon en tissu rempli d'air chaud. Une société nommée Transport Davinxi propose des voyages à destination de n'importe où dans les Blues et même jusqu'à Grand Line. Le voyage a été terrible, dès le décollage, le jeune homme a immédiatement vomi par dessus la nacelle et a arrosé les civils restés sur le port. Arrivé sur Logue Town, il a monté une petite échoppe assez discrète près de la plage où il vend des boissons alcoolisées bien plus fortes que le rhum habituel grâce à un système de fermentation qu'il a mis au point. Il n'en faut pas plus pour s'attirer la sympathie de la plupart des hommes, qu'ils soient des ivrognes de la ville, des Marines en permission ou des pirates de passage. Très vite, Dan s'est fait une petite réputation et son affaire marche bien. Mais sur l'île de Dawn, il avait appris quelque chose d'important. Le seul moyen de réussir dans la vie, c'est de ne pas suivre la voie de l'honnêteté. Grâce à son commerce, il écoute les conversations et récupère de nombreuses informations. Les personnes saoules sont bavardes et une information pertinente vaut son pesant d'or.

Des pirates le payent cher pour savoir où passeront les patrouilles de la Marine. En parallèle, certains Marines sont prêts à verser deux mois de salaire pour obtenir la localisation d'un pirate primé dans l'espoir d'avoir une promotion. Petit à petit, Dan se monte un réseau de façon à glaner des renseignements d'un peu partout. Bien caché derrière sa couverture de simple buvette, il accumule les berrys en posant les bonnes questions et en donnant les bonnes réponses.

Ce matin encore, Dan aligne les bouteilles sur l'étagère derrière lui et attend ses premiers clients. Il attend des nouvelles d'un casse qui devait avoir lieu la veille. Il savait que la garnison de Logue Town attendait une livraison importante d'armes et l'avait indiqué à un de ses informateurs habituels pour qu'il prévienne un petit équipage de pirates qui cherchaient à frapper un grand coup. En échange de l'information, il est sensé récupérer des fusils, des sabres et des barils de poudres issus du larçin. Il n'est pas habitué à récupérer des armes, mais un de ses clients en cherchait. L'occasion s'est présenté et il a sauté sur l'occasion.


-Patron ! Un tord-boyaux de cerise !
-Ça marche !

Dan se retourne et attrape la bouteille rouge avant d'en servir un bon verre. Lorsqu'il se retourne, une clef est posée sur le comptoir. D'après son client, elle ouvre un petit local supposé être abandonné où l'attend la récompense promise. Sans dire un mot, le barman met la clef dans sa poche et tend le verre d'un hochement de tête. La journée a été bonne.

Le soir venu, Dan va inspecter la marchandise. Les armes sont bien là. Il les compte et les passe en revue mais ne voit pas de problèmes. En revanche, il a bien l'intention de garder les barils de poudre. Tous les soirs, à l'extérieur de la ville, il s'organise des sessions d'entraînements intensifs. Il doit être prêt. Le jour où il retrouvera la trace de Lytho, il a bien l'intention de lui faire mordre la poussière. Armé d'une batte qu'il a acheté spécialement pour l'occasion, il s'entraîne à frapper, frapper, encore et encore dans des balles qu'il s'est acheté pour l'occasion. Il les frappe plus fort, plus loin, plus précisément. Mais rien à faire, il ne parvient pas à frapper suffisamment fort pour être certain de tuer un homme à coup sûr. Alors il a eu l'idée de remplir les balles de poudre à canon et de silex.

Les premiers essais ne sont pas très concluants et le jeune homme manque même de mourir à plusieurs reprises. Les balles lui explosent tantôt à la figure, tantôt après qu'il ait frappé. C'est seulement au bout de plusieurs semaines de tentatives qu'il parvient à trouver le dosage juste, de façon à ce que la balle frappée explosent seulement au bout de quelques secondes. Pour ce faire, il enveloppe les silex dans du tissu imbibé de son alcool hyper fort de façon à retarder quelque peu le moment où la chaleur atteint la poudre.

Les années passent et Dan continue à se préparer et à se perfectionner. Il trempe désormais dans de nombreux trafics, allant des armes aux alcool de contrebandes ou encore aux drogues en tout genre. Un beau jour, son informateur préféré, travaillant dans la Marine, vient le voir.


-Dan ? On a retrouvé la trace de Lytho.




Pleine mer, 1415

La coque du navire frappe violemment l'eau salée. Les vagues sont hautes et tout l'équipage est ballotté dans tous les sens. Mais il est hors de question de ralentir. La cible est droit devant. Après toutes ces années, il est finalement parvenu à retrouver l'enfoiré qui lui a ouvert les yeux sur l'ignominie de la vie. D'une certaine façon, il lui doit beaucoup à cet homme. Il lui a donné une bonne leçon et s'il s'en sort aujourd'hui, c'est un peu grâce à lui. Le meilleur moyen de lui prouver sa reconnaissance et de lui montrer qu'il a bien retenu son enseignement est de lui détacher la tête des épaules.

Dan glisse la main dans son sac et en sort une balle toute noire. Il la fait sauter quelques fois dans sa main pour voir comment le vent influe sur sa trajectoire. Ses sourcils se froncent et ses doigts se referment sur le projectile explosif. Il la lance en l'air, attrape la batte dans son dos et, d'un coup sec, la frappe. La balle s'envole et décrit une superbe courbe pour atterrir sur le pont du navire, à quelques centaines de mètres devant. A peine une seconde plus tard, une violente explosion ébranle le bâtiment qui effectue une embardée à tribord. L'équipage que Dan a engagé pousse un cri de victoire. Les voiles auxiliaires tombent pour gagner encore un peu de vitesse. Ils s'élancent à travers les flots pour rejoindre leur proie blessée. Celui qui occupe temporairement le rôle de capitaine attrape d'autres balles et les envoie à la chaîne, provoquant une véritable pluie de bombes sur le pauvre bateau impuissant.

En quelques minutes, ils arrivent au niveau du navire de Lytho. Ce dernier est allongé sur le pont, plaqué contre une rambarde. Il a été soufflé par une déflagration et semble s'être brisé plusieurs côtes en frappant le montant de bois. Il se tient la poitrine et a un filet de sang qui coule du coin de ses lèvres. En voyant Dan monter à bord, il crache un glaire sanguinolent.


-Espèce d'enfoiré ! T'es qui, hein? Tu sais à qui tu t'attaques là?
-Ouais, je le sais. Lytho. Tu ne me reconnais pas ?
-Que... t'es... le petit crasseux de Dawn ?

Dan s'approche en souriant, lève sa batte et frappe le genoux droit de l'homme à ses pieds. Ce dernier se brise dans un son sinistre, arrachant un hurlement de douleur à l'esclavagiste. Pendant ce temps, les deux équipages s'affrontent mais les explosions en ont blessé beaucoup et les hommes de Dan ne tarde pas à occuper tout le navire. Lytho ressent de la peur. Cela faisait longtemps que ça ne lui était pas arrivé.

-Tu cherches tes amis, c'est ça ? Tu ne les reverras jamais ! C'est impossible. Ils sont sûrement déjà morts de toute façon.
-Je sais.
-Alors quoi ? Tu veux de la thune, c'est ça ? La cale est remplie d'esclaves, prends les, ils sont tout à toi ! Un homme du nom de Phil t'en donnera un très bon prix au Royaume de Briss !
-C'est noté.
-Putain, tu vas me buter c'est ça?
-Ah ! Enfin quelque chose d'intelligent qui sort de ta bouche...

Dan s'approche et lui écarte les mâchoires de force pour y enfoncer une balle. La toute première qu'il est parvenu à fabriquer. Il s'était promis que ce serait celle-ci qui tuerait cet enfoiré. Il se recule et regarde une dernière fois ce salopard dans les yeux. Le coup part et frappe Lytho en pleine figure. Ses dents se brisent et du sang gicle de son nez. Le batteur fait quelques pas en arrière pour profiter de la vue de l'explosion. La déflagration fait voler une partie de la coque en éclat et de l'eau s'engouffre dans la cale. On entend des cris. Il y a en effet des esclaves enfermés en dessous. Dan fait signe à ses hommes d'aller les récupérer avant qu'ils ne se noient. Il décide d'aller fouiller la cabine du capitaine avant que tout ne sombre. A sa grande déception, il n'y a pas d'or ici. Après avoir tout retourné, il découvre une boîte scellée. A l'aide d'un couteau et de sa batte, il parvient à faire sauter la serrure et découvre une masse orange pleine de boursouflures. Son sang ne fait qu'un tour.

Un fruit du démon...

Lytho devait probablement l'amener à un riche acheteur, peut-être même à un dragon céleste estimant ne pas être assez puissant. Lui qui a toujours rêvé d'obtenir le pouvoir et la richesse, on dirait bien que le destin se décide à l'aider. Il plonge la tête sans réfléchir dans le coffre et mord à pleine dent dedans. Le goût est immonde mais il s'en moque. Ce qui le tracasse, c'est qu'il ne ressent rien de particulier. Déçu, il ressort de la cabine. Des dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants, enchaînés et visiblement affamés se trouvent sur le pont, apeurés. Dan fait un grand signe de la main.


-Emmenez-les sur notre navire ! On les relâchera sur la prochain île.

La compassion l'a fuit il y dix ans, un soir de novembre sur le quai de l'île de Dawn... Mais il n'a pas perdu toute son humanité.


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Arno
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! J'ai laissé la fin en suspens au cas où le fruit que je veux n'est pas accepté. J'ai également laissé un laps de temps entre la fin de mon histoire et le présent du forum pouvant expliquer pourquoi je n'ai plus autant d'argent, ou d'équipage.




Dernière édition par Dan Qi Kong le Sam 2 Déc - 13:13, édité 5 fois
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Dan Qi Kong   Dan Qi Kong EmptyVen 1 Déc - 23:56

Salut Dan et bienvenue par là ! J'imagine que ta prez est finie. Malheureusement, je ne peux pas te valider tout de suite, étant donné que ton avatar n'est pas dans un style manga, et qu'on demande obligatoirement quelque chose qui y ressemble, au moins. Tiens-moi au courant quand tu as trouvé ça, ou si t'as besoin d'aide
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MessageSujet: Re: Dan Qi Kong   Dan Qi Kong EmptySam 2 Déc - 0:41

Voilà, j'ai modifié mon avatar. Et la description de la tenue vestimentaire également du coup.

En espérant que tout est bon.

Bonne lecture !
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Dan Qi Kong   Dan Qi Kong EmptySam 2 Déc - 13:41




Validation


Salut Donkey Kong ! Me voilà donc pour valider cette présentation Very Happy

Qualité : 450/500


Des hommes désirant mettre à mal le gouvernement en place pourrait lui être utile un jour. -> pourraient lui être utiles

à pleine dents -> pleines dents

Intrigué, la petite jette -> intriguée

Il ne serait pas aller -> allé

de façon à ce que la balle frappée explosent -> explose

les hommes de Dan ne tarde -> tardent

Bon. Tu as globalement un très très bon style, entâché néanmoins par des fautes du même style que celles listées au-dessus. Elles sont d'ailleurs de plus en plus présentes à mesure qu'on progresse dans l'histoire, donc je pense que c'est plus un souci de relecture qu'autre chose. Néanmoins, ta plume reste très agréable, et c'est super cool !

Cohérence : 300/500


-Je me débrouillerai. Je ferai croire que c’est également mon anniversaire. Ou au pire, je m’enfuirai. Du coup, on ne sera séparé que deux ans. C’est mieux que rien.
-Oui… Bon d’accord. J’accepte l’adoption. Je t’aime.
-Moi aussi, bébé.

On commence tout de suite par une critique. Comment ta copine peut accepter aussi facilement de se séparer de toi ? Tu es avec elle depuis tellement longtemps, vous auriez totalement pu partir à l'aventure avant, vous barrer de cette île... Je ne comprends vraiment pas pourquoi, dans un monde comme One Piece, où les transports sur mer sont aussi présents, vous n'avez pas tenté votre chance ailleurs. Surtout que l'île de Dawn a énormément de trafic marin, vous auriez pu vous barrer il y a bien longtemps.

Le deuxième point que je reprocherai, c'est les ellipses trop brusques et abruptes que tu nous présentes. Ta copine est vendue par ta faute, ça te fout un coup au moral, et au lieu d'essayer de la retrouver, tu deviens comme les types qui te l'ont enlevée ? C'est trop simple, trop rapide. Surtout que ton personnage est au courant du fonctionnement du monde, puisqu'il connaît les dragons célestes, il aurait pu envisager bien d'autres modes de vie. En vrai, je ne comprends absolument pas pourquoi ton perso se retrouve comme ça après son histoire. Si tu étais passé de voleur des rues à gamin turbulent puis à criminel de plus en plus notoire, ça m'aurait pas déplu. Mais là, t'as carrément été un père de substitution qui veut le bien pour ses proches, et tu te transformes en vrai type sans coeur qui est prêt à tout pour de l'argent.

Ca aurait été mieux, en fait, je pense, de ne même pas faire de choc pour toi quand ta go s'est faite capturer. Que, en un sens, tu te doutes que ça allait mal, mais que ton goût de l'argent t'a poussé à faire tout ça, plus que leur bien-être. Là, ouais, totalement, ça aurait été plus logique.

Évidemment, il n'y a pas que des mauvais points, loin de là ! L'univers du manga est respecté, tout comme celui du forum, et les personnages que tu dépeins sont tous crédibles !

Longueur : 200/250


Au niveau de la longueur, tu nous présentes une histoire conséquente avec beaucoup de points traités. On suit donc l'évolution logique de ton personnage, et ça c'est top !

En revanche, je te retire des points pour la progression très inégale de ton histoire, largement accélérée sur certains points.

Enfin, bien que tu l'aies précisé, tu passes beaucoup trop facilement et rapidement sur ton fruit. Il faut prendre des risques, un FDD c'est important dans le développement d'un perso, ce n'est pas juste pour faire joli dans les fiches techniques :/

Originalité : 400/500


Niveau originalité, tu nous sors un perso plus qu'intéressant. Mention spéciale à ton combat à base de batte et boulets de canon que j'ai vachement hâte de voir irp.
On a cette histoire tragique de gentil petit gars qui bascule dans la pègre à cause d'une tragédie amoureuse qui fait un peu cliché, certes, mais c'est à peu près tout. Effectivement, je regrette un peu que, comme la majorité des membres du forum, tu sortes de l'île de Dawn, mais je comprends aussi que ça soit le plus simple vu l'ambiance.

Néanmoins, ma principale critique sera, comme pour William, que tu n'aies pas voulu exploiter un peu plus le côté burlesque et absurde de One Piece, te contentant d'une histoire tragique qui manque un peu de caractères "shonenesques".

Subjectivité : 250/250


Aloooors ! J'ai beaucoup aimé lire ton histoire et sa lente descente aux enfers. D'un gamin des rues à baron du crime, ta présentation m'a beaucoup plu.

Le fruit est validé, mais il aurait pu ne pas l'être. Comme je l'ai dit dans une ancienne prez, tenter d'avoir un fruit est quitte ou double, et il faut vraiment ne pas hésiter à approfondir plus tes sentiments vis-à-vis de lui, sa maîtrise et ton opinion par rapport à lui.

Ah oui, d'ailleurs. Tu n'es pas un pirate, je me trompe ? Vu ton but, tu devrais plutôt être un civil, je pense.

Note finale : 1600 Dorikis

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