Reboot/Ryuma Otsuki.[Terminé]

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !



Taille : 3m50
Poids : 165 Kg
Cheveux : Noir et long allant jusqu'à son bas du dos
Yeux : Noir




Ryuma porte habituellement un long kimono noir aux bordures blanches dont le col arbore un aspect loqueteux, tout ceci maintenu par un obi de la même couleur se tenant à sa taille. Au dessus de cela, il revêt ce que l'on appel un haori, une veste de kimono traditionnelle ample mais sans manches puisqu'elles ont étés déchirés tout come les bords du bas. C'est d'ailleurs juste au dessus de cela qu'apparait un motif générique composé d'un point noir et d'un trait noir à la verticale. A ses pieds, de grandes chaussettes blanches munis de sandales tressées avec de la paille tenant à l'aide d'une épaisse cordelette. Pour finir, si l'on ose parler de ça comme un vêtement, il porte un cache œil noir à l'œil droit.



L'existence de notre protagoniste n'est motivée que par deux choses, la liberté et les retrouvailles avec sa dulcinée. C'est très simple, toutes ses actions n'ont pour but que d'entretenir son statut d'homme libre à ses yeux, ainsi que son objectif de retrouvé sa femme.



Cette individu ne nourrit pas d'affection ou de haine particulière à l'égard du gouvernement mondiale. Simplement qu'il en a une très mauvaise image concernant le fait qu'il représente un frein à son désir de rester un homme libre et il est hors de question que cela arrive. Mais fidèle à ses principes, lorsqu'il croisera l'un d'eux, s'il ne lui est pas hostile, il ne verra pas l'utilité de lui ôté la vie.



Il est conscient que le bien et le mal sont présents en chacun de nous quelque soit ce qu'on est, pour lui, être un pirate, c'est avant tout vivre libre et avoir le choix de faire ce qu'il faut pour le resté. Même s'il l'est devenu un peu par obligation après avoir détruit l'endroit de sa détention pour s'échapper, un lieu influent en lien avec les hautes instances, lui ayant valu donc un avis de recherche, il se plaît bien en pirate et profite de sa liberté retrouvé depuis quelques temps.



D'après ce qu'il sait d'eux et il n'en sait pas énormément, il s'agirait d'un groupe visant à renversé le gouvernement mondiale afin d'établir une justice non corrompue. Il n'est pas à proprement parler d'accord avec leurs idéaux ni certaines de leurs pratiques, mais il comprend leur point de vue car il est similaire au sien, faire ce qu'il faut pour ses convictions et effacé ce qui pourrait les menacés.

Ryuma est le fruit d'une union quelque peu inattendue.
Son père était un samouraï du pays de Wa et sa mère une native de l'île des Amazones, s'étant tout deux bien trouvés car ils avaient le même désir de découverte du monde. Voyager, explorer tel étaient les éléments qui dictaient leur vie respective. Puis, le hasard faisant bien les choses, ils se rencontrèrent un jour au royaume de Briss, une île de South Blue, repère de tous les voyageurs, ils avaient chacun l'envie de faire la connaissance de ces célèbres explorateurs. Partageant les mêmes objectifs et envies, leur relation évolua rapidement au stade affectif et intime au delà de leurs différences. Ayants décidés de ne plus jamais se séparés ils entreprirent la découverte du monde ensemble. Voyageant pendant de longues années côte à côte, leur attachement se solidifia et l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre donna naissance à un enfant.
Suite à l'arrivé de leur progéniture, ils décidèrent qu'il était mieux de mettre une pause à leur voyage afin d'élever leur bébé jusqu'à ce qu'il soit assez grand pour voler de ses propres ailes.
Naturellement, ils choisirent pour lieu de résidence le royaume de Briss, l'endroit qui représentait leur rencontre.

La croissance de leur nourrisson était remarquable, atteignant rapidement la taille d'un adolescent à l'âge de 7 ans. Cela ne l'empêcha pas de se faire des amis car il était un enfant agréable et joueur, ayant très vite apprit à faire attention à ce qu'il faisait grâce à ses parents. Il était déjà conscient que sa différence physique pourrait causer des accidents s'il ne contrôlait pas sa force et ses mouvements amples. Grandissant dans un cadre sein, baigné par l'amour de ses parents qui l'élevaient du mieux qu'ils pouvaient, tout en lui inculquant leurs valeurs de la vie. Ce fut donc dans une pure logique que notre héros finit par avoir le désir de voyager pour découvrir le monde.
Plus le temps passait, plus il cherchait à se documenter sur les diverses îles qui peuplaient cette planète, demandant toujours à ses parents de lui raconter leurs voyages et décrire les endroits où ils étaient allés. Ainsi de fil en aiguille, il finit par leur demander si un jour il pourrait lui aussi partir à l'aventure. Bien entendu, ils furent flattés par le fait que leur enfant veuille suivre leurs traces, mais l'instinct maternelle de la géante la rendait un peu plus réticente que son mari, qui pour la rassurer décida qu'avant de parcourir les mers ils lui enseigneraient tout ce qu'il devait savoir pour revenir un jour sain et sauf.
A partir de ce jour donc, son paternel s’attela à lui enseigner les rudiments de la navigation et sa mère, ceux de l'archéologie, tout en lui enseignant chacun l'art du combat à leur façon, la voie du samouraï et celle du guerrier. C'est d'ailleurs à cette époque qu'il reçu de son géniteur le long Nodachi qu'il porte encore aujourd'hui à sa ceinture, un cadeau pour qu'il puisse utiliser l'art du sabre dont il a bénéficié de sa personne, même s'il n'en fera pas son style de combat à proprement parler. Il ne s'agit en aucun cas d'un meitou, juste d'une longue lame épaisse mesurant 2m00 du pommeau à la pointe du tranchant, forgée exprès pour lui à la demande de son papa afin de l'adapter à sa taille.

Arriva le jour de l'anniversaire de ses 15 ans, il était maintenant ridiculement plus grand que ses parents. Du haut de ses 2m50, il se tenait fier devant eux, munit d'un sac imposant dans son dos et de son sabre à la taille, il s'était vêtu de l'ensemble traditionnelle du pays de son paternel que lui avait confectionné sa génitrice. Désormais il était prêt à prendre son envol, capable de se défendre tout seul et naviguer avec précaution, il avait le feu vert. Leur disant au revoir une dernière fois en les prenants dans ses bras, il partit en direction du port où il retrouva la barque qu'il avait fabriqué lui même, détachant la corde d'amarrage il s'en alla enfin accomplir son rêve d'exploration.

Naturellement, sa première destination fut l'île Antiquias, pour les mystères qu'elle renferme et la beauté de son environnement, surtout qu'elle se trouve sur la même mer. Il y restera quelques mois, à tenter de déchiffrer les nombreuses énigmes présentes en ces lieux, mais rien à faire, c'était bien trop poussé pour son niveau de connaissances actuels. Un peu déçu, il ne regretta cependant pas sa venu en cet endroit, se disant que ça faisait partit du jeu et qu'il reviendrai lorsqu'il en saura un peu plus. Par ailleurs, il était aussi content d'avoir fait la rencontre de plusieurs explorateurs et chercheurs de trésors au cours des mois passés sous cette canopée, s'étant nourrit plusieurs soirs au coin du feu de leurs aventures toutes plus délirantes et inattendues les unes que les autres. L'un des voyageurs mentionna un fait intéressant, au cour de son périple il était plusieurs fois tombé sur des pirates, ses paroles également approuvées par les autres, avertissant Ryuma qu'être un aventurier n'est pas de tout repos et qu'il devra parfois traverser des épreuves compliqués et qu'il tomberait parfois sur des individus potentiellement dangereux comme les pirates. Voyant que derrière cette montagne se cachait un jeune adolescent inquiet en entendant tout cela, ils le rassurèrent en lui disant qu'ils n'étaient pas tous des pilleurs sanguinaires comme le gouvernement le fait croire, même si certains sont à éviter, d'autres sont étonnement gentil et même parfois serviable, des personnes comme eux qui ne cherchent qu'à assouvir leur désir d'aventure et vivre librement sans attaches, ce qui fit apparaître un léger sourire aux lèvres du garçon.

Puis vint le jour j, le plein de vivres effectué, il salua ses nouveaux amis avant d'embarquer de nouveau sur sa « petite » embarcation et continuer sa route.
Il vogua en direction de la seconde île qu'il avait hâte de visiter, le royaume Dézoizo, un morceau de terre particulièrement surprenant de part ce qu'il renferme, c'était l'occasion de voir de ses propres yeux si ce qu'il avait lu dans les livres était vrai, comme les oiseaux géants et cet arbre immense toisant de haut l'océan. C'est d'ailleurs la première chose qu'il remarqua lorsqu'il arriva enfin à destination après plusieurs jours de navigation, ce tronc immense qui chatouillerait presque les nuages, et ces oiseaux à l'envergure démesurée, largement plus imposants que ceux qu'il avait l'habitude de voir.
S'installant en pleine forêt en montant son camp, il fit rapidement la rencontre de la tribu aborigène vivant ici, le prenant d'abord pour une menace ils le pointèrent de leur lance étonnement sophistiqué comparé à l'avancée de leur mode de vie, peut être était-ce un choix se dit-il. Mais il n'avait pas le temps de se poser tout un tas de question inutile, il repensa à ce passage qu'il avait lu dans un de ces livres, cette tribu n'est pas une menace, ils sont juste méfiants à l'égard des étrangers pour avant tout protéger les leurs, mais si on leur fait comprendre qu'on ne leur veut aucun mal, ils montrent leur meilleur côté, des individus accueillants, serviables et même protecteurs parfois.
Pensant à cela, notre jeune héros retira le fourreau de sa ceinture en y gardant la lame et leur présenta avant de le déposer au sol devant eux, pour enfin attraper une poche dans son sac et en sortir une multitude de fruits et de baies afin de leurs offrir. D'abord hésitants, car ce n'est pas tous les jours qu'ils devaient tomber sur un type de sa taille, mais habitués aux oiseaux, il n'en tinrent pas rigueur longtemps et baissèrent leurs armes avant de prendre les fruits et lui faire signe de les suivre.

Au final, le jeune homme fut invité à vivre parmi eux, ce qu'il accepta sans rechigner bien sûr.
Apprenant à vivre comme eux, avec leurs coutumes et leurs pratiques, il s’intégra rapidement et profita du cadre qui lui était offert. Apprenant à chasser, à utiliser différentes plantes pour divers besoins, que ce soit dans le cadre de la médecine ou la nutrition il commençait à se sentir comme chez lui, même s'il avait prévenu ses nouveaux camarades qu'il devrait un jour repartir pour continuer son voyage.
Un jour, alors qu'il parcourait la forêt en faisant ses recherches pour essayer de résoudre les énigmes concernant les trésors que renferme cette île, il entendit crier au loin, c'étaient les voix des membres de la tribu. Tout de suite en alerte, il laissa sur place son équipement et couru le plus vite qu'il put en direction du village et tomba sur un groupe d'hommes attaquants les aborigènes en tentants de les attrapés avec des filets, certains étaient déjà attachés. C'est à ce moment là qu'il pensa à ce que lui avaient dit ses camarades de l'île d'Antiquias, il se dit immédiatement qu'ils devaient être des pirates mauvais qui leurs voulaient du mal. Il resta figé un instant, prit de panique, c'était la première fois qu'il se retrouvait dans une tel situation, il y avait tout de même cette crainte du danger qui grandissait en lui, car malgré tout, il restait un jeune ado qui découvrait tout juste la vrai vie à l'extérieur de chez lui. Repensant aux mots que lui avait confiés son père avant son départ, comme quoi ce voyage ne serait pas toujours facile et qu'il faudrait parfois user de la manière forte pour s'en sortir, il reprit enfin ses esprits et fonça dans le tas. Armant son poing, il envoya valsé le premier qui se présenta à lui d'un uppercut du droit, attrapant celui qui se trouvait derrière en le soulevant et tournoyant sur lui même pour l’étourdir avant de le jeté contre un arbre. Tous les autres se tournèrent vers lui en le fixant d'un air surpris, ils semblaient étonné de voir un enfant de cette taille face à eux. Puis soudain, la voie de l'un d'entre eux hurla aux autres de l'attrapé en priorité.

«  - Attrapez le ! Vue sa taille on devrait en tirer un bon prix ! »

C'est alors qu'ils se ruèrent tous sur lui en formant une grosse masse qui l'encerclait. Donnant des coups de pieds à droite à gauche, des coups de poings en faisant valsé quelques assaillants mais rien à faire ils étaient trop nombreux, il finit donc par dégainer sa lame et donna un grand coup horizontal en tournant sur lui même, réussissant à en mettre au tapis un bon nombre.
Malheureusement, il n'arrivait pas à venir à bout de cette vague d'attaques et dans un moment d'inattention il reçu un coup de masse dans le dos qui percuta violemment l'arrière de son crâne et le sonna instantanément.
Lorsqu'il rouvrit enfin les yeux, il fut prit d'une douleur et d'une migraine intense, voyant légèrement flou et avait du mal à interprété les sons qu'il entendait, finissant par s'évanouir de nouveau sous l'étourdissement tellement il était perdu. Le seconde fois que ses paupières s'ouvrirent, ça allait un peu mieux, sa vision était revenu et il percevait des voix. Regardant autour de lui, il ne mit pas longtemps à se rendre compte qu'il était enfermé dans une grande cage en acier dans ce qui semblait être la cale d'un bateau à en juger les remous incessants, avec qui plus est, des chaînes aux poignets et aux chevilles. A ses côtés se trouvait un groupe de personnes qu'il ne connaissaient pas, qui étaient eux aussi en cage et enchaîner. Soucieux de savoir ce qu'il se passait et dans quel misère il était tombé, il demanda à l'un des individus non loin de lui ce qu'il se passait et ce qu'ils faisaient attachés ici.
Pendant un court instant il n'eut que pour réponse leur mutisme, mais l'un d'eux lui répondit.

« - Nous avons étés capturés par ces mercenaires et nous allant êtres vendus en tant qu'esclaves à un seigneur d'une île voisine. »

L'homme lui mentionna le nom de l'île sur laquelle ils se rendaient, mais le jeune garçon n'en avait jamais entendu parler, impuissant et sans moyens, il ne pouvait que laissé le temps passer et attendre de voir ce qui allait se dérouler, pour peut être tenté de s'échapper à l'avenir.
Quelques heures plus tard, le navire semblait avoir jeté l'ancre car il ne tanguait plus de gauche à droite et ceux qui les avaient capturés les firent sortirent à l'aire libre, mais ce n'était pas pour une balade, plutôt pour faire une longue marche jusqu'à la place du marché où ils furent exhibés sur des tables à la vue du public, tels de vulgaires marchandises à vendre aux plus offrants.
L'adolescent croyait se trouver dans un cauchemar, il allait se réveillé, ce n'était pas possible, cela allait faire à peine 1 an qu'il avait commencer son périple et il se retrouvait au cœur d'une île dont il ignorait la position et même l'existence avant d'y arriver, entouré d'une foule bruyante qui criait des chiffres encore et encore.
Soudain, un homme à l'allure bourgeoise s'avança vers lui et commença à l'examiné en touchant ses cuisses, ses mollets, ses bras ainsi que tout le reste de sa musculature avant de se dirigé vers le groupe de mercenaire qui l'avaient mit dans cette situation. Discutant avec eux un bon moment, pour au final revenir vers lui avec l'un d'eux, qui sépara ses chaînes de celles des autres pour en donner « la laisse » à cette individu aristocratique qui s'adressa à lui.

«  - Tu t'appellera désormais Goliath, je trouve que ce nom retranscrit bien la force que tu dégage à ton âge. Maintenant allons-y, tu va devoir me rapporter bien plus que le prix auquel je t'ai acheté pour que je puisse en tirer un bon bénéfice. »

Ce que venait de dire ce noble, c'était un coup de hache sur le crâne pour notre protagoniste, comment était-ce possible, comment tout cela avait pu arriver si vite, son aventure ne pouvait pas se terminé comme ça, surtout en si peu de temps. Prit de panique, il tira sur la chaîne qui le reliait à son propriétaire pour le faire tomber et sauta à pied joint pour tenté de s'enfuir désespérément. C'était sans compter sur les mercenaires qui lui envoyèrent des filets dans lesquels il s'entrava et tomba avant d'être de nouveau assommer.
Cette fois il se réveilla dans ce qui semblait être une cave, avec des bougies un peu partout pour seul lumière, dévoilants une multitude d'autres individus, tous plus différents les uns que les autres, mais tous avaient la particularité d'être imposants ou musclés. C'est à ce moment là que la seul porte de la pièce s'ouvrit et c'était leur propriétaire, le noble du marché qui entra avant de s'adresser à eux.

« - Écoutez moi bien. A partir d'aujourd'hui cher messieurs, vous m'appartenez, j'ai le droit de vie ou de mort sur l'ensemble d'entre vous. Dès lors vous devenez mes guerriers assoiffés de sang, mes gladiateurs ! C'est désormais ce que vous êtes et c'est ainsi que vous mourrez, parce que vous allez mourir, et cela pour mon bon plaisir et celui de ma bourse. Pour ceux qui seraient retissant, ils mourront quand même dans l'arène, tout comme ceux qui tenteront de s'enfuir, blablabla vous connaissez la suite, maintenant bonne nuit à vous et que le sort vous soit favorable. »

Encore une claque, il commençait à perdre la raison, il voulait que tout ça s'arrête et qu'il se réveille dans son lit aux côtés de ses parents qui lui diraient que ce n'était qu'un mauvais rêve, mais malheureusement c'était bien la réalité et il n'avait pas d'autre choix que de la subir. Épuisé par tant de choses, ne sachant plus où donner de la tête, il finit par s'endormir.
Le lendemain, lui et les autres furent réveillés par un groupe de garde faisant irruptions dans la pièce et qui leur ordonnèrent de se mettre en rang, puis lorsque cela fut fait, de sortir à la chaîne en suivant l'un d'eux. Un peu après ils se retrouvèrent devant une immense grille traversée par la lumière du soleil, venant éblouir leurs yeux fatigués. Les gardes vinrent leur jetés des armes, des casques et des boucliers. Dans le lot, il reconnu immédiatement son Nodachi, et n'eut pas à disputer sa possession puisque personne n'était assez grand et volumineux pour manier cette lame, la récupérant donc avec un léger sourire aux lèvres, content d'avoir au moins une petite satisfaction dans cette succession d’événements fâcheux.
Néanmoins, il ne pouvait contenir cette peur grandissante qui le dévorait de l'intérieur, car il savait que lorsque cette grille allait se levée il allait se retrouvé au cœur d'un théâtre de violences et d’effusions de sang comme il a put en voir dans les livres.
Le moment fatidique arriva et « le rideau » se leva, tous se mirent à courir à l'extérieur et Ryuma suivit le mouvement car de toute façon il n'avait pas le choix, les gardes derrière eux les pointaient de leur lance.
Une fois sortit, il se trouva au cœur d'une immense arène, dont les gradins étaient remplient d'une foule en folie, et du seigneur qui fit son monologue pour annoncer les combattants etc. Quand enfin, le coup d'envoi fut donné par le son sourd d'un trompe, et tous les guerriers se ruèrent les uns sur les autres, les premières morts ne tardèrent pas à avoir lieu, et pendant ce temps, le demi-géant tenta d'évité l'affrontement en courant pour fuir la mêlée. Cependant, c'était sans compter le danger qui pouvait arriver de partout, sous la forme de deux hommes qui le prirent d'assaut des deux flancs, il s'arma de sa lame et mit hors d'état de nuire le premier mais reçu un coup d'épée in-extremis du second à l'épaule gauche, se mordant la lèvre inférieur pour passer au dessus de la douleur, ce qui était un peu plus facile avec l'adrénaline. Il balaya de son imposant Nodachi les jambes de celui-ci, puis il eu l'impression de revivre la scène de l'île Dézoizo, une multitude d'entre-eux se jetèrent sur lui car étant l'un des plus imposants, il devait être éliminer le plus vite possible. Se débarrassant d'un assaillant, deux, trois puis quatre, il se retrouva de nouveau submerger et reçu par perte de concentration, un coup d'épée au visage le coupant à la verticale sur le côté gauche du visage, mais heureusement sans causer de dommages à son œil, mais laissant tout de même une grande cicatrice. Posant un genou à terre, se tenant avec son sabre planté dans le sol, le sang dégoulinant de son visage, il se retrouva impuissant devant ces bêtes en furies qui lui faisaient face, il allait mourir aujourd'hui et c'est comme ça que tout finirait. Mais contre toute attente, une chose étrange se produisit, Ryuma releva le visage et ses bourreaux purent apercevoir le sourire carnassier qui se dessina sur ses lèvres et le regard de prédateur qui naquit dans ses yeux. Alors qu'ils étaient tous en train de courir vers lui, il se redressa et s'arma proprement de sa lame, prenant sa garde et se concentrant pour enfin effectué un mouvement rapide qui sectionna les jambes des trois premiers, puis enchaîna un nombre conséquent d'estoc avec des mouvements rapides, faisant tomber 4 autres cibles. Puis, il sauta en l'aire et lança son sabre tel une lance pour aller en embrocher deux de plus tel une brochette, retombant sur les deux suivants en venant leur écraser le crâne au sol de ses deux poings. La tuerie ne semblait plus s'arrêter et au bout d'une dizaine de minutes un silence de mort avait prit place dans l'ensemble de l'arène, tous les regards ainsi que celui du seigneur, étaient figés sur ce jeune homme qui les toisaient du haut d'une montagne de corps et qui avait créer la surprise. Appuyer sur eux d'une main et de l'autre avec son Nodachi planter dans le tas, le regard perdu, les vêtements, la peau et les cheveux recouverts de sang. Il se rendit compte qu'il avait perdu le contrôle sous la pression, mais surtout, qu'il avait aimer cette sensation, celle d'ôter la vie d'un autre et c'est ce qui le perturba le plus.


Après un instant de silence, la foule se mit à hurler de joie et acclamer notre héros pour sa prouesse, surtout que malgré sa taille il semblait si jeune tout de même.
Par logique donc, le jeune gladiateur obtint les faveurs du seigneur qui décida de sa survie en levant le pouce pour signifier qu'il avait la vie sauve.
Quelques heures après, une fois les hostilités passés et qu'il était revenu tout seul dans la pièce où il était confiné, un garde frappa à la porte et annonça que la fille du seigneur allait entrer. Alors ça c'était une nouvelle, qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ? En effet, le seigneur propriétaire de Ryuma avait une fille, et celle-ci était présente lorsqu'il avait fait forte impression il n'y avait pas si longtemps, ce qui avait attirer son attention à son égard.
La damoiselle entra et ordonna qu'on ferme la porte, se dirigeant ensuite vers lui en s'approchant relativement près, parcourant délicatement sa peau du bout de ses doigts sans prononcer un seul mot, tournant autour de lui à la manière d'une lionne qui lorgne son prochain repas, ce qui le mit mal à l'aise puisque c'était la première fois qu'une femme le touchait de la sorte. C'est alors qu'elle s'arrêta devant lui et se mit à le fixer avant d'entamer la discussion.

« - Je m'appelle Hana et toi ?

- Je..je..

- Ah oui c'est vrai. C'est ton vrai prénom que je veux connaître, pas celui que mon père t'a donner quand tu es arrivé ici. Aller, ne t'inquiète pas, je ne vais pas te manger, tu vois bien qu'il n'y a que nous deux, détend toi. »

A ces paroles, il se détendit un peu et alla s’asseoir avant de lui répondre d'un ton un peu plus apaiser, et puis ça ne lui ferait pas de mal de discuter un peu.

« - Je m'appelle Ryuma..

- C'est jolie comme prénom. Tu sais Ryuma, mon père a beaucoup aimer la démonstration que tu as faite toute à l'heure.

- Ce n'était pas moi à ce moment là, jamais je ne ferais une chose pareil.

- Pourtant c'est ce qui est arrivé, et tu avais même l'aire d'y prendre goût, ce qui en y repensant, m'as donner des frissons. C'est comme si une autre part de toi avait prit le contrôle, en tout cas ça ma rendue toute chose de voir un tel spectacle. Quoi qu'il en soit, tu es invité ce soir à la table de mon paternelle, pour récompenser ta victoire. Oui, c'est comme ça que ça fonctionne les combats d'arènes ici, tu perd, tu meurs, tu gagne et tu es couvert de privilèges et de cadeaux, je suis sûr que tu finira par t'y faire, et puis je serai triste de te voir mourir. »

Ce qu'il retenu avant tout, c'est qu'il allait enfin pouvoir manger à sa faim. Une fois lavé et changé, la fille l'emmena jusqu'à la maison du noble et le fit entrer pour le conduire à la salle à manger où il retrouva le reste de la famille, le propriétaire, sa femme et ses deux fils, réunis autour d'une table remplit comme si un grand banquet était prévu. On l'installa à une place et monsieur O'maley, son propriétaire, lui fit signe de se servir alors qu'il ordonna à l'une des gouvernantes présentes autour de lui servir de l'eau et du vin, puis commença.

« - Dis moi mon enfant, comment t'appelle-tu et d'où viens-tu ?.

- Je m'appelle Ryuma Otsuki et je viens du royaume de Briss, où j'ai grandit avant de partir à l'aventure pour découvrir le monde. Tout se passait très bien jusqu'à ce que vos mercenaires ne réduisent mes rêves et ma vie à néants. »

Un long blanc s'installa avant que monsieur O'maley ne rétorque calmement.

« - Tu sais mon p'tit gars, la vie n'est qu'un rêve, un rêve horrible dont on ne peut se réveiller que lorsqu'on s'endort pour toujours. Elle est rempli d'obstacle que l'on ne voudrait pas avoir sur sa route, mais que le destin a mit là pour nous forger et faire de nous des hommes, soit tu survie, soit tu meurt. C'est ainsi, et tu t'en es rendue compte toute à l'heure, tu as su faire le bon choix et maintenant tu te retrouve à ma table, celle de ceux qui survivent et j'espère que je t'y retrouverai encore demain et tous les jours qui suivront, car nous pouvons faire de très grandes choses toi et moi. Maintenant profite et mange tant que tu le peux glaglaglahahaha ! »

Suite à ce discours à la fois sec mais réaliste, il finit par accepter son sort et se dit que c'était cela sa nouvelle vie, se battre pour survivre.
Les mois passaient et il était devenu une vedette de l'arène, à chaque nouvelle bataille, cette partie de lui qui aimait tant le sang, totalement opposé à son naturel calme, se réveillait à ce moment là et c'était toujours le même résultat à la fin, à tel point que la foule finit par lui donner un surnom qui le décrivait très bien, « le démon endormi ». Devenu presque proche de la famille du seigneur avec qui il entretenait une relation amicale mais pas trop désormais tout en restant dans le respect du maître et de l'esclave, il mangeait donc tous les soirs avec eux, ce qui facilitait les approches de Hana envers sa lui.
Dans une telle routine monotone, on perd notion du temps et les mois passent si vite, à tel point que notre petit guerrier était aujourd'hui âgé de 26 ans et atteignait quasiment les 3m50 de haut, ayant eut une pousser de croissance à la fin de son adolescence. Devenu un homme, il dégageait un fort charisme et sa musculature était devenu saillante, le corps marqué mais aussi taillé par le nombre de combat qu'il avait mené, ce qui n'était pas pour déplaire à la fille d'O'maley avec qui il entretenait une relation intime à l’abri des regards depuis plus de 3 ans.
Bénéficiant depuis le temps d'un statut particulier, ce soir là comme tous les soirs depuis un certain temps, après le repas, au lieu de rejoindre ses quartiers, il fit un détour vers la chambre de sa dulcinée qui l'attendait assise sur un fauteuil ne portant qu'un tissu léger et transparent. Quand il entra et ferma la porte, elle se dirigea vers lui et lui prit les mains pour le conduire jusqu'au lit, sur lequel elle le fit s'allonger avant de venir se mettre par dessus son amant à califourchon, baissant la tête pour venir lui tendre ses lèvres. Laissant place à un de ces moments de détente et de complicité qui lui permettaient de se sentir bien de temps en temps, auprès de celle à qui il avait donner son cœur, ayant trouver l'amour dans son malheur.


Tout se passait bien, toutes les journées se ressemblaient, il lui suffisait de gagner et il continuait à vivre et profiter de celle qu'il aimait, et gagner ça il savait faire désormais. Après tant de temps passer dans cet endroit, il avait prit du galon et de l'expérience, rien ni personne ne lui faisait peur désormais, il avait mûrit et prit en assurance, ce qu'il n'avait pas auparavant.
Seulement, cette prise de confiance faillit lui coûter la vie, un jour où il combattait comme à son habitude, il tomba sur un adversaire redoutable, bien décidé à devenir la légende qui aura réussi à détrôné le champion et récupéré ses privilèges.
Trop sûr de lui, il sous-estima son dernier adversaire du jour, qui lui aussi se battait au sabre mais le maîtrisait bien mieux. Dans un échange frénétique de coup, ce fut comme s'il se retrouvait de nouveau à l'adolescence et sa négligence le déconcentra un bref instant qui permit à son ennemi de percé sa défense et malgré une esquive au dernier moment, la pointe du katana balafra son œil droit. Une tel douleur lui remit instantanément les idées en place et il retrouva son sérieux, comme si cette événement avait agit comme une alerte, pour le prévenir que s'il se relâchait, ses adversaires lui feraient payer très chère, il ne devait pas oublier qu'il jouait sa vie entre ces murs. Une fois qu'il avait recouvré ses esprits, il finit par obtenir la victoire, mais de peu, car l'autre ne lui avait pas céder la victoire si facilement, lui laissant deux entailles verticales au torse en plus de son œil en moins. Ce jour là, il avait inquiété tout le monde, autant « sa femme » que ses adorateurs et son seigneur, qui d'ailleurs ne tarda pas à le faire venir dans son bureau avant de passer au repas du soir, soucieux d'avoir une conversation sérieuse avec lui.

« - Ryuma, mon chère Ryuma, que vais-je faire moi si tu meurs ? Car restons réaliste, tout ce que tu possède aujourd'hui c'est parce que tu me rapporte énormément d'argent, le public t'adore et c'est ma façon de te remercier. Mais si tu perd demain ou après demain ou un autre jour, que va-t-il se passer pour moi ? Je dois penser à mes affaires vois-tu, et ce que tu m'as montré aujourd'hui m'inquiète beaucoup, devrais-je penser à déjà me trouvé un futur champion pour te remplacé ?

- Ce n'était qu'un simple moment de faiblesse monsieur, ça n'arrivera plus je vous le promet.

- J'espère bien que ça n'arrivera plus, mais je préfère donné un coup de pousse au destin pour assuré un peu mes arrières.. »

A ces mots, il s'abaissa et fit mine d’attrapé quelque chose sous son bureau avant de se redressé et posé un coffre sur celui-ci pour enfin l'ouvrir et dévoilé une sorte de fruit à la couleur rouge, à la forme bizarre et recouvert de motifs étranges.


« - Tu vois ce fruit, c'est ce que l'on appelle un fruit du démon, qui une fois ingurgité octroie à la personne qui l'as mangé un pouvoir unique et extraordinaire mais le maudit des océans. C'est à dire qu'il ne saura plus nager et perdra ses forces au contact de l'eau de mer, sans oublier que certaines rumeurs raconte qu'il y a qui peuvent faire exploser le corps de celui qui en mange un sans raison. C'est un cadeau de l'un de mes associer, un de ceux qui ont des contacts avec les nobles mondiaux. Je ne sais pas quel étonnante aptitude cache celui-ci, mais je t'en prie, mange donc. Et au pire des cas, si la théorie de l'explosion est vrai, je préfère que ce soit toi qui perde la vie plutôt que moi évidemment, alors que d'un autre sens si ça fonctionne, tu me rapportera encore plus d'argent, c'est donc que du bénéfice pour moi glaglaglahahaha... »

Il avait déjà entendu parler de ces maudits et de ces fameux fruits du démon, notamment par ses compagnons d'Antiquias et ses parents, mais à part le fait qu'ils étaient apparemment dotés d’individualité surnaturelle, il ne savait pas grand chose à leurs sujets. Il se retrouvait devant un dilemme, fallait-il vraiment qu'il mange cette chose dont il ne connaissait rien, mais qui pourrait peut être lui permettre de garder sa place, surtout auprès de sa belle ?
Il réfléchi un instant et choisit de prendre le fruit sous le regard satisfait d'O'maley qui le félicita pour son choix judicieux et le pressa pour qu'il en termine.
Hésitant encore un court moment il croqua enfin dans le fruit et mâcha un peu avant d'avalé.

« - Alors ?! Comment te sens-tu ? Ça fait quoi ? Parle !

- Eh bien je ne ressent rien de particulier, même pas ne serait-ce que le goût.

- Alors croque de nouveau, peut être qu'une bouchée ne suffit pas ! »

A la seconde bouchée, il crut vomir ses tripes et recracha tout tellement la saveur était infecte. Il dit à son propriétaire qu'il lui était impossible d'en avaler plus, comme si le fruit avait pourrie en un instant pour avoir un goût si horrible. Son maître lui dit que quelque chose finirait bien par se passer et ils verraient bien de quel capacité il avait bénéficier. Il ne crut pas si bien dire car cela ne tarda pas et arriva bien plus vite qu'ils ne le pensèrent, le lendemain, lors de sa bataille.
Le combat s'éternisait et toujours aucun signe de la moindre aptitude, le plus alarmant était que l'alter-ego sanguinaire de Ryuma qui prend le dessus lorsqu'il se retrouve en combat, ne montrait aucun signe de vie. La violence qui le caractérise, sa folie et son sadisme ne voulaient apparemment pas se montrés ce jour là, le démon ne se réveillait pas. Pas comme s'il ne voulait pas, mais plutôt comme s'il était en conflit avec autre chose, comme si l'inconscient de son hôte ne savait pas qui choisir, mais entre le démon et qui alors ?
La réponse arriva enfin, torturé par le fait de ne pas pouvoir mettre fin à cette bataille comme il le faisait d'habitude, il se laissa submergé par tous ses outsiders, et ce fut le drame, encore une fois tout le monde pensa que la boucle était boucler et que c'était enfin fini pour lui.
Mais c'était sans compter sur une scène digne des histoires qu'on nous raconterait dans les bouquins.
De dessous le tas de gladiateurs, une énorme masse rouge se mit à grandir, avant qu'une immense créature venu tout droit des récits n’envoie valser tout ce beau monde de tous les côtés. Relevant le menton et se mettant à rugir de toutes ses forces pendant que des flammes sortaient de sa gueule. C'était donc cela, le pouvoir qu'il avait reçu en échange de sa malédiction, se transformer en une bête  mythologique à la fois effrayante et si noble, un dragon.


C'était sous les yeux ébahis de la foule et de monsieur O'maley que le monstre mit rapidement fin à cette bataille en éliminant ses concurrents sans trop de difficultés en crachant des flammes, écrasant et balayant tout ce qui passait à sa porté.
A la fin cela se passa comme lorsqu'il était sous l'emprise de son démon intérieur, lorsqu'il n'y avait plus personne à combattre, son instinct enfoui de tueur s'estompa et cela fit éteindre la flamme de volonté de la créature qui disparut peu à peu pour le laisser reprendre forme humaine. Il gisait au sol inconscient en ayant étonnement toujours ses vêtements, il semble que les fruits du démon, même ceux de cette catégorie, s'adaptent à ce que porte l'utilisateur.
A la suite de ça, Ryuma passa des années à perfectionné la maîtrise de son pouvoir afin d'en avoir le contrôle pour resté conscient quand il se transforme et également pouvoir se métamorphosé de lui même. Avec le temps, il put apprendre à évolué en un stade intermédiaire entre l'homme et l'animal, une forme hybride qui couplait sa forme humanoïde  à sa forme bestiale. Cela lui permettait de pouvoir s'épuisé beaucoup moins car sa forme complète lui demandait tout de même encore un gros don d'énergie.

C'était une aubaine, de plus en plus de gens venaient pour voir un tel spectacle, le seigneur devenait tellement riche qu'il avait fait construire deux nouveaux coffres sous sa maison pour y entreposé toute sa fortune.
Cependant, le destin est parfois capricieux et un imprévu se profila. Pour le bien de sa fille et sa carrière, lui et sa femme décidèrent de l'envoyé continué ses études dans le nouveau monde. Ayant obtenu une place de choix dans l'une des meilleurs écoles grâce à leur réseau grandissant avec l'aide du spectacle de l'arène, ils n'avaient pas hésité.
Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est que leur chère petite fille entretenait une relation avec leur champion depuis de nombreuses années maintenant et que s'il était encore auprès d'eux à ce moment là, c'était uniquement pour sa bien aimé afin de rester à ses côtés, sinon cela ferait bien longtemps qu'il se serait enfui depuis qu'il a obtenu cette capacité hors-norme.

Il ne fut pas tout de suite au courant de la nouvelle, mais il l'apprit très vite lorsqu'il retrouva « sa femme » dans sa chambre le soir. Échangeant des caresses et des baisés, elle fini par tout lui dire.

« - Mon amour, demain, mon père m'envoie dans le nouveau monde pour parfaire mes études, ce qui veut dire que je ne reviendrai pas ici avant des années..

- Mais..que vais-je devenir sans toi ? Quel sera ma raison de me battre alors ?

- Tu réfléchi trop mon grand. Tu crois qu'après tout ce temps je ne sais pas que la seule chose qui te retiens ici c'est moi ? Alors qu'avec le fabuleux don qui t'a été fait, tu peux décider de t'en aller à tout moment ?

- Mais..

- Arrête.. Demain, quand je serait partit, je ne t'en voudrai pas de faire tout ce qu'il faut pour t'enfuir et regagner ta liberté. Je ne te demande qu'une seule chose, quelque soit ce que tu fera, ne tue pas mes parents. Ils sont avides et égoïstes mais je sais qu'au fond ils t'apprécient, surtout papa, alors je t'en prie, épargne-les. Tu veux bien faire ça pour moi ? Retrouver ta liberté, mais ne pas tuer mes parents pour l'obtenir ? Hum ?

- Hum.. entendue, je ferais selon tes désirs, je ne peux faire autrement dans tous les cas.

- Je suis contente de l'entendre. Je t'attendrai dans le nouveau monde, aussi longtemps qu'il le faudra, je regarderais chaque jour le journal pour savoir si j'en apprend sur toi et où tu te trouve. Mais pour l'heure, profitons du dernier instant que nous passerons ensemble.

Et c'est dans une union passionné et longue qu'ils passèrent leur dernière nuit ensemble.
Le lendemain, Ryuma était prêt à prendre de nouveau son envol, et au sens propre cette fois-ci. L'heure de la bataille royale arriva et l'adrénaline montait plus que d'habitude, mêlée à une certaine euphorie, tellement impatient de pouvoir enfin partir de cette endroit où plus rien ne le retient désormais.
Il fit les choses bien et termina tout de même le combat jusqu'à mettre à terre le dernier prétendant au titre, quand lorsque O'maley lui fit son habituelle signe du pouce pour annoncer sa victoire, le demi-géant se changea en dragon et se mit soudain à craché des flammes de partout. La panique et le trouble ne tardèrent pas à prendre possession du public ainsi que de son maître, qui ne comprenaient rien à ce qu'il se passait, se disant qu'il avait perdu la tête.
S'étant exercé au mieux durant la nuit pour l'occasion, il prit son envol sans pour autant pouvoir atteindre des hauteurs vertigineuses, et redescendre en piqué en détruisant les colonnes, les murs, les gradins, incendiant tout sur son passage, instaurant en quelques minutes un chaos infernale.
Le seigneur ne quitta pas sa loge, tombant à genou les larmes aux yeux, voyant s'écrouler devant ses yeux l’œuvre de sa vie. Puis contre toute attente, le dragon vint stagné devant sa tribune avant de reprendre forme humaine petit à petit en allant se poser sur la rembarre, fixant le bourge aux allures aristocratiques qui l'avait acheter tel un objet il y avait de cela 13 ans. Si longtemps, déjà âgé de 29 ans il le regardait dans les yeux sans le lâcher du regard, pour qu'il ressente bien cette détresse, ce sentiment de tout avoir et de tout perdre sans raison du jour au lendemain, puis il lui sortit cette phrase.

« - Tu sais, j'ai promis de ne pas te faire de mal, alors tout ce que je vais faire, c'est te laisser sombrer dans la noirceur du désespoir en espérant que tu aura autant de persévérance que moi afin de t'y résoudre pour pouvoir aller de l'avant, pendant que je vais m'en aller regagner la liberté que tu m'as volé.
Mais surtout, ne perd pas ta joie de vivre glaglaglahahaha !! »

Après cette déclaration moqueuse et moralisatrice, c'est les yeux inondés de larmes que O'maley regardera sans rien dire Ryuma descendre de la tribune et s'en aller en disparaissant petit à petit dans les flammes, la tête haute.


C'est ainsi qu'il mit fin à son emprisonnement, même s'il était bien traité, il ne restait qu'un vulgaire esclave rapportant de l'argent et remplaçable à tout moment. Ainsi, il s'en alla, volant un bateau de marchandise sur le port pour fuir cette île. Avec les années passées dans cet endroit, il avait perdu toutes les notions qu'il avait apprises surtout la navigation, c'est donc tout naturellement qu'il eut un mal de chien à voguer à ce moment là. Perdu car ne sachant pas à quel position se trouvait l'île de son emprisonnement, il erra pendant des semaines sur la mer sans jamais voir un bout de terre. Quand un jour enfin, alors qu'il était allongé sur le pont en se desséchant car il n'y avait plus d'eau dans les réserves, il croisa le navire d'un voyageur qui se dirigeait par un heureux hasard au royaume de Briss d'où il était à proximité au final après avoir navigué tout ce temps. Sa chance de retour, l'homme lui vint en aide en voyant sa détresse et lui donna à boire, puis en discutant il lui expliqua qu'il s'était perdue en mer et qu'il cherchait à rejoindre le royaume de Briss où il retrouverait ses parents. C'est donc après s'êtres restaurés, qu'ils firent voile jusqu'à cette destination commune où les retrouvailles avec ses géniteurs avaient étés pleines d'émotions. Ne pouvant pas resté trop longtemps après le grabuge qu'il avait fait sur l'île de son ancien maître qui était rattachée au gouvernement, au risque de mettre son père et sa mère dans le pétrin, il reprit la mer après quelques mois et naviguera pendant 5 ans jusqu'à maintenant, 5 années durant lesquelles il réapprendra à s'affirmer après avoir passer autant de temps dans la soumission. Devenu un hors la lois obligé de vivre ainsi pour ne pas avoir de problèmes, car même si le démon sommeillait toujours en lui, il ne faut pas oublier qu'il est quelqu'un de calme et réfléchi qui ne va pas de lui même au conflit s'il n'en ressent pas la nécessité. Même si, cela n'as pas changé, le pousser à bout un peut trop, et vous pourriez avoir à faire à son alter-ego, le démon qui prendra un pur plaisir à vous ôté la vie.