The world not just spinning, he dancing too || Yst Decendia [Terminée]

« Vous… Je vous vois venir… Vous voulez les détails croustillant, hein ? Ne vous en faites pas, vous allez être servi !

Je suis relativement grand de mon mètre quatre-vingt-seize, le tout pour un poids approximatif de quatre-vingt-neuf, équipement non-compris.

Ma tête, légèrement en goutte, est surmonté par mon impressionnante tignasse écarlate allant en dégradé jaune vers les pointes. Cette dernière est en partie tenue en arrière grâce à un bandeau, recouvert d’une fine plaque métallique en son centre, quelque peu négligemment placé en travers de mes cheveux rouges. En dessous, sur le visage, on trouve un regard couleur ambre retranscrivant parfaitement mes émotions et particulièrement les positives. Un nez un peu trop pointu à mon goût surplombe une bouche plutôt large et, à l’instar de mes yeux, retransmet magnifiquement mes émotions.

Ceci est relié au reste du corps par un cou assez fin et long. J’admets ne pas être très large d’épaule pour un homme, mais je n’envie rien aux autres, c’est d’ailleurs eux qui m’envient. Mes bras ont, à mon goût, de très bonnes proportions bras/avant-bras et largeur/musculature en plus de se terminer sur des mains assez fine pour un représentante de la gentes masculine, mais qui sont suffisamment larges et forte pour séduire ces dames.

Je trouve mes jambes parfaitement longues, d’un point de vue proportion, mais aux muscles un peu trop dessinés, mais il m’est essentiel qu’elles le soient. J’ai des pieds plutôt grands et large, mais cela me convient, car, ils peuvent, ainsi, constitué d’excellent appuis et, en tant que grand danseur, cela ne pourrait être autrement.

À l’instar du reste de mon corps, mon torse est assez étroit tout en gardant une musculature respectable en plus de s’adapter parfaitement aux proportions générales de mon corps.

Niveau vestimentaire, je peux me montrer extrêmement extraverti, n’hésitant pas à me parer de la moindre tenue liée à la musique ou à la danse dans les diverses cultures que je découvre. Autrement, je sais rester assez simple en me vêtant d’une simple chemise blanche, de bas blancs eux aussi, d’une écharpe noire ainsi que de quelques pièces et lanières de cuir pour montrer que je sais me battre et également, car je trouve le style sympathique.

Maintenant, voilà les détails. On aperçoit facilement le tatouage au dos de ma main droite, un cercle stylisé où prône, en son centre, une sorte de fleur à six pétales. Les plus observateur verront que le dessus de mes pieds et de mes mains sont couvertes de cicatrice très ancienne. Les chanceuses pourraient même admirer une cicatrice plutôt imposante au niveau de mon genou gauche et une autre, moins imposante, à la base de ma queue de cheval, les encore plus chanceuses pourraient même apprendre leurs origines. »

Qualité:
Optimiste – Passionné – Facile à vivre – Attentionné – Bon compagnon – Protecteur – Rêveur – Souriant – Courageux – Loyal – Ouvert d’esprit – Vif - Fêtard

Défaut:
Téméraire – Impulsif – Possessif – Curieux – Trop sérieux – Franc – Parfois imbu de lui-même – Élan mégalomane – Obstiné – Maniaque sur les bords – Sans gêne – Rancunier – Ne tient pas l’alcool

« Vous voulez me mettre totalement à nu, hein ? Très bien ! Continuons alors !

La première chose qu’on peut voir, c’est que je suis un indéfectible optimiste. Du moment que je souris, je serais capable de me sortir des pires situation, aussi désespérés soit-elle. Cependant, de cet optimiste est né une obstination tout aussi forte. Impossible de me retirer mon sourire et impossible que je lâche l’affaire.

Je ne le cache pas, le danger ne m’impressionne que rarement. Et à raison, les gens peuvent me considérer comme le pire suicidaire qu’ils aient, bien que je préfère téméraire, c’est moins péjoratif. Ou bien, ils me voient comme le type le plus courageux qu’ils connaissent.

Dans les deux cas, c’est souvent pour autrui que je suis prêt à prendre ces risques. Un protecteur attentionné envers les personnes qui comptent vraiment pour moi. Cependant, cette protection se transforme bien souvent en une sorte de possession vis-à-vis du lien qui nous lie et l’attention peut facilement basculer à l’impulsivité. Personne ne touche à mes proches sans en payer le prix.

Et peu importe le temps que ça prend, je finis toujours par faire payer. Un grand rancunier dans l’âme, je ne vous lâcherais pas. Même si vous avez l’impression que c’est le cas, dites-vous que j’attends simplement la prochaine occasion. Si, en plus, j’en ai fait le serment, je pourrais aller vous chercher jusqu’en enfer et plus loin encore pour vous coller mon poing dans la tronche.

Bon ! Reprenons sur une note légère. Grâce à mon optimiste, je suis facile à vivre, un rien pouvant limite me satisfaire. Toujours souriant, je suis également ouvert d’esprit en plus d’être un rêveur invétéré et un fêtard respectable. Malgré cela, je suis franc et ça ne plaît pas à tout le monde en plus du fait que je ne tiens absolument pas l’alcool, mais, lorsque j’ai bu, il paraît qu’il est très amusant d’écouter mes élans mégalomane et narcissique, même mes manies deviendraient ridiculement amusante.

À ajouter que de mon ouverture d’esprit et née une grande curiosité, le fait d’être quelqu’un d’agréable peut être mitigé à cause de mon manque de gêne. De plus, étant un passionné dans l’âme, il m’arrive bien trop souvent de me livrer corps et âme à mes passions ou à un travail et d’y passer bien plus de temps que nécessaire. »

« Attaquons sans attendre !

Je suis né de l'union d'un chasseur de prime et d'une danseuse de Toroa. Rien que ça suffit à annoncer la couleur. Mon enfance n'a été bercée que par la musique et les danses de la taverne où travaillait mère. Lorsque père était en mer à la recherche d'une quelconque prime, mère dansait tandis que j'aidais au service.

Il ne faut pas croire, mais ayant fait ça durant une bonne partie de ma vie m'a permis de développer un très bon jeu de jambe en plus d'une très bonne agilité. Lorsque je fus un peu plus âgé, la famille accueillie un nouveau membre, un nouveau petit garçon. Je montais sur scène afin d'accompagner en musique les diverses danses et remplacer mère, puis vint le jour où, après un verre que je n'aurais pas dû boire, ce fut à mon tour de danser.

De la partie ma passion. La musique ! La danse ! Quelles inventions formidables ! Alors que je ne pensais plus qu'à une chose : Voyager pour découvrir les danses et musiques de cultures du monde entier. Mon père décida d'arrêter la chasse aux primes pendant un temps pour m'apprendre à me battre. Le monde est dangereux savoir se battre est primordial.

Dans un premier temps, je fus seul à m'entraîner avec mon père, puis dès que mon cadet fut en âge, il rejoignit l'entraînement. Lorsque nous fûmes tout deux en âges, il nous fit combattre l'un contre l'autre. Là où mon frère excellait dans un style plutôt brut, je maîtrisais parfaitement un style bien plus fluide et agile. Cependant, mon frère ne cessait de me battre. Peu importait l'arme qu'il prenait, il me battait, alors que dans mon cas, la seule arme qui correspondait un tant soit peu à ma corpulence plus fine, c'était une hallebarde. Usant de la lourde tête de l'arme, je pouvais aisément exécuter diverse attaque en tout genre.

Mais, personne ne voyait comment commençait à tourner mon frère. Comme j'étais moins fort que mon cadet, père passait plus de temps avec moi et ce n'était pas du goût du petit-frère et, malheureusement, le point de non-retour fut assez rapidement franchi. Un jour, alors que nous nous entraînions sous la pluie, mon frère profita d'une de mes cabrioles afin de me mettre violemment au sol. Ma tête heurta une pierre et le temps que je m'en remette, il abattit, de toutes ses forces, son arme d'entraînement sur mon genou.

Un bruit horrible retenti alors que je reprenais subitement pleine possession de mes moyens avec pour unique possibilité de pousser un hurlement de douleur. Pour la première fois de ma vie, mon visage affichait autre chose que mon éternel sourire. Respectivement âgé de vingt-trois ans pour moi et dix-neuf pour mon frère, ce dernier quitta le logis familial, je ne l'ai pas revu depuis.

Alors que j'étais encore en cours de rétablissement suite à la blessure laissée par mon frère, une lettre arriva chez nous. Cette dernière nous expliqua que mon frère avait rejoint des pirates et qu'avec l'aide de ces derniers, il avait tué notre « faible » de père. De rage, je déchiquetais la lettre, tandis que mère fut si affectée par la nouvelle qu'elle se mura dans le silence et la dépression. Le temps passa infiniment longuement, jusqu'au jour où je fus rétablit.

Je quittais alors mère, ayant préalablement pris soin de m'assurer que des amis de la famille s'occuperaient d'elle, pour commencer mon voyage. J'embarquais hasardeusement sur divers navires marchands, ne sachant pas réellement où aller, si bien que le destin fini par décider pour moi. L'une des escales, du navire à bord duquel je voyageais, se fit sur une petite île. Visitant un peu avant que le navire marchand ne reprenne sa route, je rencontrais un vieil homme.

Il se présenta sous le nom de Rosario et déclara avoir été un guerrier au style peu orthodoxe dans sa jeune. Lorsque je lui demandais en quoi il était original, il déclara qu'il utilisait l'Okama Kempu, une « danse de combat ». Avant même que je ne lui demande de me l'enseigner, il me proposa de m'entraîner pendant trois ans, si à la suite de cela, j'étais toujours déterminé, il consentirait à me l'apprendre.

Ainsi, pendant trois ans, j'endurais son intense programme destiné à préparer mon corps. Chaque erreurs étaient punies d'un coup de bâton sur la main ou le pied et le vieux n'y allait pas de main morte. Lorsque vint enfin le moment tant attendu, il me questionna quant à mes ambitions. Lui expliquant mon attention de rédiger un recueil sur les danses et musiques du monde entier, il me tendit un petit coffret, déclarant que si c'était effectivement mon but, alors il ne devait pas me retenir ici pour m'enseigner l'Okama Kempu. Il m'imposa de ne pas ouvrir le coffret avant d'être en mer pour la prochaine île.

M'exécutant, ce ne fut qu'une fois sur un nouveau navire marchand que j'ouvris le cadeau mystère. Il contenait un drôle de fruit ainsi qu'un parchemin. Sur ce dernier était inscrit deux/trois pas de l'Okama Kempu ainsi que des explications concernant le fruit. Le vieux avait été un voyageur autrefois, mais ne s'était jamais décidé à manger ce fruit du démon. Il me confiait alors son rêve, celui de maîtriser toutes les danses du monde ainsi que tous ses espoirs.

C'est presque une larme à l'œil que je remerciais intérieurement Rosario pour son geste. Fixant un instant le fruit, je sentis une boule dans ma gorge : Devais-je vraiment faire ça ? Fermant finalement les yeux, je pris une pleine bouchée du fruit. Me retenant de tout recracher tant le goût était immonde, je ressentis effectivement quelque chose en moi.

Avec ça, j'étais sûr de pouvoir venger père. Ce fut donc sans délaisser mon rêve et celui de Rosario que j'entrepris de retrouver mon frère et lui faire payer, à lui et ses compagnons. »