Le filtre d'amour [FB PV JOE]

- Bienvenue au château de Briss ! Pour cette visite, je serai votre guide ! Alors commençons tout de suite par les fabuleux jardins, tenu d'une main de maître par notre botaniste, Mr Gentree ! Vous allez voir ils sont exceptionnel. Le maître des lieues à voulu en faire une partie arborée avec quelques tilleul, qui servent à ses infusions du soir … Plus loin, vous pouvez apercevoir les massifs de tulipes rouge, qui bordent l'allée centrale, et nous offre un spectacle à couper le souffle durant tout le printemps ainsi que l'été...

Absorbée dans ses explications, la guide ne remarqua pas la petite silhouette malicieuse qui s'était glissée dans le groupe au dernier moment, comme quoi, être fluet et avoir l'air d'un enfant pouvait servir.




- Je te dis qu'il m'en faut plus !
- Et je t'ai dis non … Prend moi plutôt une potion de vigueur... C'est bien ça la vigueur, t'en auras besoin Johnny... Fit-il sur un ton badin avec une moue malicieuse et des yeux pétillant. Du chiffre du chiffre, toujours plus de chiffre.
- Je m'en fou je retourne ta bicoque jusqu'à ce que j'en trouve !
- Bah bon courage, même moi j'arrive pas à m'y retrouver là dedans – mais sssht, ne le dis à personne ce sera notre petit secret ! Que fit K.O en mettant un doigt sur les lèvres du forcené, qui , aguiché par le savoir de Kobby, n'en voulait qu'à son elixir d'amour. Un petit concentré de technologie alchimique qu'il avait mit au point récemment, et qui, mélangé à de l'alcool, faisait des ravages : Poussée de chaleur, comportement désinhibé et autre joyeuses réactions pour tout ceux qui ont du mal à pécho, comme dirait le chaland en face de lui.
- Allé, steuplait …
- De toute façon j'en ai plus, et pour en refabriquer je manque d'une plante essentiel : Le jasmin jaune.
- Et si je t'en trouve ?
- Arrête Johnny, toi comme moi on sait que tu ferais pas la différence entre ton pied droit et ton pied gauche, alors de là à me ramener une plante ultra-rare, que l'on ne trouve qu'au château...
- Alors viens avec moi et on fera la tournée des grands ducs après, pour te remercier.
- C'est pas déconnant Johnny, mais t'as de quoi raquer au moins ?
- Comme toujours Kobby, comme toujours … Johnny n'était pas très intellegent, mais des thunes, il n'en manquait pas.

Et c'est comme ça que l'aventure commença. Il faisait chaud en cet été 1417, le bonhomme moyen rasait les murs en quête d'ombre, et il fallait être fou pour s'aventurer sur le marché, bien qu'il soit couvert. Ainsi, la clientèle était trié sur le volet : Voleur, pirates en tout genre, mamie aventureuse ...Et ça lui rapportait. Tout ce qui importe c'est le monétaire. Le reste n'est qu'auxiliaire tant qu'on a du sonnant et du trébuchant. Une devise qu'il mettait en application tout les jours, se fichant bien d'un système corrompu de justice et de tout le tralala que pourrait vous servir un franc-marin. Et si l'on est bien servie que par soi-même ; Alors autant y aller franco matelot ! Il donna donc rendez vous à son complice quelques heures plus tard, où, a la faveur de la nuit, ils seraient plus tranquille pour officier dans le parterre du palais. C'était un plan audacieux, mais sans audace que ferions nous de bien triste !

Quelques heures plus tard.

Il était en retard. Kobby détestait les mecs en retard. Toujours là, à vous flouter, au moment ou l'on s'y attendait le moins. On pouvait tout attendre d'un mec en retard, on ne pouvait jamais savoir ce qui leur trottait dans la tête à ces pingouins là.
- 57 ...58...59...60
Plus d'une minute de retard, et toujours rien. Il poireautait là, en bas du mur d'enceinte, ou un milicien pouvait passer à n'importe quel moment, seul, vulnérable. Dur dur pour l'homme-enfant. Coup d'épine dans sa confiance au chaland de passage. On  ne pouvait jamais compter sur eux, jamais. Il ne fallait pas, il le savait bien pourtant, et lui qui avait été assez bête pour se laissez embrigader dans une histoire pareille. C'était bien sa veine. Trop gentil Kobby, décidément cela te perdra un jour. En attendant il observait la muraille, passionné par l'ouvrage et par ceux qui avaient dû le construire un jour. Combien d'heures de travail, de mois passés à plancher sur des plans, tout ça pour qu'un imbécile avec une corde ne fasse sauter ce verrou de la royauté ? C'était presque désolant pour lui, s'il avait pu ressentir ce genre de peine. A la place de quoi il haussa les épaules et se renfrogna sur lui même dans la chaleur de la nuit. D'une main experte, il décida d'envoyer le grappin en attendant que son client n'arriva. Le métal glingua contre la pierre, et il sût qu'il avait réussit le jet.

Ah tiens, une ombre s'approchait, c'était Johnny ? Sans aucun doute, quel énergumène ce serait trimballé en cette heure tardive dans un lieu pareil ? Johnny c'était bien toi n'est-ce pas ? Non, cette démarche n'était pas la sienne, il allait se faire attraper comme ça, à moitié entrain d'escalader un mur d'enceinte ? Jamais ! Il se laissa retomber les quatre fers par terre, a quatre pattes sur le sol et commença un laïus qui ressemblait à ça : Mes lentilles... J'ai perdu ma lentille aidez moi … Quoi cette corde ? Je ne sais pas ce qu'elle fiche là, je cherche juste ma lentille ! Jusqu'au moment ou il se rendit compte que les chaussures de son vis-a-vis n'avait rien de réglementaire pour un milicien.

- Mais bordel vous êtes qui vous ?