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 Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée]

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Astrid


☠ Messages : 15
☠ Âge du Personnage : 19 ans
☠ Berrys (x1000) : 8502
☠ Grade : Esclave ☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Mini mini no mi
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Astrid

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MessageSujet: Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée]   Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée] EmptyJeu 8 Aoû - 16:22



Astrid "La Géante Sanguine"




Prénom et Nom: Astrid
Âge : 19 ans
Sexe : De temps en temps (Femme)
Avatar : Risty de Queen's Blade
Groupe : Civile ou Pirate
Métier : Esclave | Explorateur
Espèce : Géante
But : Obtenir sa liberté - Eradiquer le Gouvernement Mondial et les Dragons Célestes

---------------

Fruit du Démon : Mini mini no mi | Fruit du nain [Paramécia]
Autres capacités : Guerrière [Elle se bats à l'aide d'une étoile du matin et d'un bouclier]


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 20 mètres & 30 centimètres
Poids : 7 tonnes
Cheveux : Longs cheveux rouges
Yeux : Violet


2. Tenue vestimentaire habituelle


Léger, c'est le mot idéal pour définir le style vestimentaire de la géante. Il faut dire que, sur les Blues, il est difficile de trouver des vêtements adapter à sa taille. Elle possède pourtant une solution facile pour en avoir mais au fond, elle estime que c'est parfait. Ainsi, elle se balade constamment à moitié nue. Totalement nue non, quand même pas. Un soutient-gorge, un corset parfois, une culotte ou un short, parfois les deux. Une ceinture et toujours, je dis bien toujours, une cape couvrant son dos et dissimulant la marque des Tenryûbito marquée au fer rouge au centre de son dos. Une géante bien séduisante. Elle pourrait porter des bottes, mais, à la place, elle préfère porter des sandales de cuirs. Simplette comme tenue. Aguicheuse peut-être, mais au fond, elle trouve que c'est beaucoup plus pratique pour se battre et mettre à mal ses adversaires. Enfin, je dis tout ça mais, la véritable raison n'est autre que la radinerie de l'Agent du Gouvernement chargé de sa surveillance, ce dernier refusant de dépenser le moindre centime pour le petit plaisir d'une esclave. De plus, petit détail, elle porte le collier explosif, commun à tout esclaves, qu'elle ne peut enlever au risque de le faire... exploser. Elle le dissimule sous les attaches de sa cape, honteuse, tout comme sa marque.

3. Motivations


La colère, la rancœur, quoi de mieux comme motivation ? Elle a passé son enfance, tout son passé à vivre dans la crainte, la peur et la servitude. Elle a passé l'entièreté de sa jeunesse à côtoyer l'impuissance et la soumission. Elle n'était qu'un jouet, un divertissement pour des seigneurs de ce monde. Les invités riaient, la regardait s'humilier pour leur loisir à tous. Elle a perdue toute dignité, tout honneur et l'intégralité de sa fierté. Elle n'avait plus aucune humanité, considéré comme une simple bête de foire. Avec le temps, elle a accumulée une grosse quantité de rage, de haine. Oui, le classique blabla de la haine, encore et encore. Pourtant, une fois sa liberté retrouvée, elle s'est jurée de faire vivre ce qu'elle a vécue à tout ceux qu'elle rencontrera. Homme, femme, enfant, ancien, elle compte bien faire d'eux des esclaves, comme elle l'a été, eux qui se moquaient pas mal de son sort, qui ne faisaient rien contre ce Gouvernement pourri. Dans la logique, elle possède toutes les motivations pour lutter contre les dirigeants de ce monde. Pourtant, elle n'est pas spécialement très futée et considère que pour le moment, le meilleur moyen de se venger est de leur montrer ce que cela fait. Qui sait, peut-être qu'elle changera de camp plus tard...

Je suis prêt à parier que, en lisant ceci, vous avez pensé que, tout ceci était fini. Faux. La principale motivation n'a pas encore été citée. Cette dernière n'est autre que la contrainte. Elle n'est pas libre, toujours pas ou pas encore... Portant toujours ce collier pouvant lui faire exploser la tête, les Dragons Célestes se sont lassés, ils n'ont plus rien à faire de cette esclave et, comme ultime humiliation, ils lui ont ordonnés de capturer d'autres esclaves. Alors certes, tout les points cités plus haut sont réels, elle a réellement ressentie ce sentiment d'abandon, de solitude, mais... elle ne fait ça, principalement, que par peur, la peur qu'elle éprouve envers ses tortionnaires, jusqu'à ce qu'elle soit libérée de ses chaînes, un jour, peut-être.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Une haine féroce. C'est ce qui pourrait définir ce qu'elle éprouve envers cette organisation mensongère. Pourtant, cette définition lui semble bien légère. Ce n'est pas seulement de la haine en soit. Elle ne peut supporter que ce groupuscule existe paisiblement encore aujourd'hui. Elle ne peut cautionner que ce rassemblement de monstres puissent être perçu comme les bons samaritains de ce monde. Alors oui, elle ne peut qu'haïr ce monde. Ce monde dirigé par des êtres abominables, qui sont vénérés, adulés, acclamés par des simples d'esprits vivant dans le mensonge et l'hypocrisie, cachés dans leurs trous à rats, jouant l'autruche devant les vérités de ce monde. Il est vrai qu'elle ne peut pas en vouloir à ces gens qui ne sont rien au final, ils ne font que suivre, ce ne sont que des moutons, aveuglés par la prairie qu'on leur donne. Les véritables responsables, ceux dont elle veut la disparition, l'éradication, ce sont les têtes gouvernant chaque branches faisant de ce monde ce qu'il est aujourd'hui. Voici donc tout ce qu'elle pense de ce Gouvernement Mondial, un rassemblement de déchets, de monstres. C'est eux, qui ont fait d'elle, ce qu'elle est. En luttant contre des démons, on devient soit-même un monstre, et, derrière son aspect de femme inhumaine, insensible, elle renferme une souffrance éternelle, aussi puissante que celle qu'elle a ressentie lorsque la marque fut apposée sur son corps encore enfantin à l'époque.

Pourtant, malgré toute cette souffrance, malgré toute cette rancœur, la femme objet ne peut qu'obéir, toujours prisonnière de ses chaînes, toujours simple esclave. Elle éprouve encore ce sentiment de n'être rien, si ce n'est le vulgaire chien de gens se pensant être des divinités suprêmes. Elle ne peut oser tenir tête à son maître, à celui qui à tout pouvoir sur elle, c'est triste, mais elle doit obéissance aveugle. Une obéissance alors basée sur la peur qu'elle éprouve envers ceux qu'elle hait de tout son être.

5. Opinion sur la piraterie


Des idiots envahis par des notions de liberté différentes. C'est ainsi qu'elle perçoit les pirates. Elle ne peut s'empêcher de les envier, de les jalouser, elle qui voit en eux, l'incarnation même de la liberté. Elle n'est libre que depuis peu, et, les pirates représentent tout ce dont elle rêvait étant petite : voyage, aventure, compagnons. Trois mots qui, aujourd'hui, définissent tout ce qu'elle ne peut atteindre. Qu'elle estime dénué de sens au jour d'aujourd'hui. Elle se refuse une telle vie d'espoir, après tout, à quoi servirait l'espoir désormais ? En attendant, elle raffole des récits de pirates, prenant plaisir à les écouter raconter tout ceci dans les bars et les tavernes. Elle se surprend parfois à observer vers l'horizon, rêvant d'histoires qu'elle pourrait raconter elle-même. Un jour, peut-être, qui sait si l'espoir revient un jour...

6. Opinion sur la franc-marinerie


Incompris. C'est le mot idéal pour eux. Elle ne les as pas encore rejoint, ce n'est pas qu'elle ne veut pas, c'est qu'elle ne peut pas, mais ce n'est pas l'envie qui lui manque. Pourtant, elle ne peut s'empêcher de voir en cette faction de véritables libérateurs. Elle montre une attention toute particulière à l'égard de ces derniers et espère sincèrement que leurs causes leur permettra de l'emporter face aux idéaux en place. Elle ne désire qu'une chose : voir le Gouvernement Mondial piétiné par la résistance des Francs-Marins. Le jour où cela arrivera, elle rêve de faire partie des leurs, elle voudrait être une des personnes qui emmènera les rebelles marchés sur les dépouilles de leur ennemis. Elle pense bien des choses sur eux, considérant ces gens comme des dissidents luttant contre l'oppression, elle pourrait s'avérer des plus coopérative avec eux, si elle le peut du moins. Cela dit, elle s'attends à devoir en vendre certains comme esclaves, tout ceci à cause de cette maudite contrainte évidemment. Oh oui, qu'elle aimerait les accompagner, eux, qui pourraient peut-être la libérer, mais... elle a conscience que ceci lui est impossible. Elle espère donc, que leur victoire arrivera avant qu'elle ne perde la vie, vie qui ne l'intéresse plus d'ailleurs, ayant des pensées bien sombres en pensant à l'esclavage qu'elle subit.



Histoire

Légende, mythique, certains disent que ce n'est qu'une rumeur, mais, tous ont déjà entendu parler de la démesurée île d'Elbaf, terre des Géants, êtres tous différents, mais ayant un point commun : leur taille. Notre histoire commence là-bas, quelque part dans le Nouveau Monde, au cours de l'été 1399. Une géante dénommée Anya, mit au monde sa progéniture. Une jeune fille naquit et fut alors nommée Astrid. Jusque-là, tout est banal, elle ne vécut rien de grandiose. Elle évoluait, innocemment, dans un petit village de l'île. Une vie rythmée par les traditions et coutumes de son peuple. Son père était un fier guerrier de l'île, sa mère, en était une également. C'est ainsi, c'est la mentalité des habitants. La petite demoiselle ne fit guère exception et en grandissant elle s'avérait être aussi teigneuse et combative que ses aïeuls. Malheureusement... la volonté et le courage ne fait pas tout. Géante, certes, mais, elle n'en reste pas moins une fillette.

A l'âge de 10 ans, elle était déjà une enfant très douée dans le combat, possédant une force digne de son peuple et une mentalité qui n'a rien de surprenant pour une autochtone. Malgré tout, ces mers recèle de dangers en tout genre, l'un d'eux n'est autre que l'esclavagisme et le prix attrayant que peut représenter une enfant d'Elbaf. Peu de nobles ont les moyens de s'en payer une et, il ne fait aucun doute que quiconque parviendrait à en attraper une pourrait obtenir un butin faramineux en la revendant à un Dragon Céleste. Bien, devinez quoi... c'est exactement ce qui se déroulait. Pourquoi ? Comment ? Qui ? C'est plutôt simple en vérité. Le danger se trouvait déjà sur l'île. Un géant, du nom de Thory, n'occupant pas de place bien spéciale au sein du village. Ce dernier semblait bien différent des autres, il avait été influencé par un marchand d'esclaves qui avait jugé impossible d'attraper un géant adulte. Vicieux, fourbe, ce marchand avait promis monts et merveilles au géant en échange d'une fillette ou d'un garçonnet d'Elbaf, d'abord réticent, il avait fini par accepter, et voici comment, en cette nuit, il vint enlever la petite.

La suite n'est que récit de voyage, durant lequel elle se retrouvait ligotée, enfermée dans la cale d'un navire qui l'emmenait vers un enfer dont elle ne ressortirait pas, ou pas indemne du moins. Le voyage fut long, bien trop long. Elle était sale, affamée et vêtue de guenille, lorsque le navire accosta à Shabondy. L'échange eut lieu sur les ports, le traître ne prenant guère le risque de se faire remarquer sur cet archipel réputé maudit pour toutes autres races que les humains. Oh, il y gagna beaucoup, pourtant, celui qui vit par le feu, meurt par le feu. Il fut trahi à son tour. Alors qu'il repartait, son embarcation fut assaillie par deux autres bateaux, pirates ou non, cela importe peu, l'embarcation fut coulée, et le traître fut abattu. Concernant la petite, elle fut vendue le jour même, pour la belle somme de 20.000.000 de Berryes. Une somme que seul un Dragon Céleste put déposer sur le comptoir et qui fit mouche au sein de la vente aux enchères, choquant l'entièreté de la salle, démontrant le fossé séparant simples mortels et Tenryûbito.

Une victoire dont ce Dragon Céleste était fier, en effet. Il ne pouvait s'empêcher d'exhiber bruyamment son nouvel achat dans les rues de l'archipel, durant les longues heures qui suivirent cette vente aux enchères, la petite subit humiliation sur humiliation, le dressage commençait déjà et sans la frapper, elle se faisait briser petit à petit. Pourtant, c'était une fière guerrière d'Elbaf, une enfant encore insouciante, ne connaissant pas le danger et n'écoutant que ses caprices, persuadée de pouvoir faire craquer cet homme qui se disait être son propriétaire. Grossière erreur. Marijoa fut sa nouvelle demeure, enfin, disons plutôt que, les portes de Marijoa furent pour elle, l'entrée aux enfers. Elle reçut bien vite coup sur coup à chaque insolence, arrogance. Cela ne prit que quelques semaines pour la faire taire. Qu'elle fasse dix centimètres, un mètre, ou encore sept mètres, une fillette reste une fillette. Il est aisé de faire trembler de peur une enfant qui n'avait encore jamais rencontrée le danger. Cela dit, c'est dans ces mêmes rues qu'elle fut marquée au fer rouge, cette douleur qu'elle n'oubliera jamais, qu'elle ressentira à chaque instant, physiquement et psychologiquement, humiliée, désignée comme simple objet et perdant tout droit, portant maintenant la patte griffue des Dragons Célestes sur le dos.

De plus, sa plus grande peur portait désormais le nom de Saint Maros, un jeune Dragon Céleste, de dix ans plus vieux qu'elle. Fils à papa, capricieux, dépensier et terriblement curieux. Ce dernier point se définira comme le pire, dans le futur. Perspicace et assez intelligent, le noble remarqua un problème de taille, en effet, la taille de la nouvelle esclave. Il savait qu'elle n'était qu'une enfant, et sa taille était déjà conséquente. Ainsi, il ordonna ~ peu de temps après l'acquisition de l'esclave ~ que l'on trouve un moyen de la rétrécir sans avoir à lui couper les jambes. Des scientifiques se mirent au travail sur le champs, mais, la réussite de cette requête ne serait pas pour de suite. En attendant, alors désormais esclave de ce dernier depuis une année, la jeune géante s'avère être d'une docilité devenue exemplaire, servant de divertissement, de bête de foire, mais avant tout, de cobaye, elle se retrouve bien souvent exhibée devant la famille de son maître, ou dans les rues. Elle fait toutes tâches et, par excès de confiance en soit, le jeune maître décide que quelqu'un apprenne à cette petite à se battre. L'intérêt est simple, il veut organiser des combats, un peu comme une arène, et, il est persuadé que sa géante est bien plus forte que les esclaves des autres. Evidemment, dans les premiers mois, ce fut une raison à conflit entre les Tenryûbito puisque personne n'ignore la force d'un géant, mais, le collier qu'elle portait au cou suffisait à rassurer les nobles, au moindre geste, elle perdrait la tête. Elle l'avait bien compris et ne comptait pas mourir, renforçant donc cette peur et se mettant à trembler lorsque son maître prenait plaisir à feinter d'appuyer sur le détonateur, le suppliant à genoux, voir même à quatre pattes, de lui laisser la vie sauve. Elle n'avait alors que onze ans, une enfant, pourtant, elle suppliait déjà pour la vie, elle vivait déjà dans la peur de mourir, alors que finalement, ce serait peut-être la solution à cette triste histoire, mourir ou être rien, que choisirait-elle ? De toute façon, avait-elle réellement le choix ?

Il ne serait guère intéressant de vous raconter l'entièreté de sa vie en tant qu'esclave, les journées se répètent. La honte couronne chacune d'elles. Ces nuits sont parsemées de cauchemars et de pleurs, la petite n'est plus que l'ombre d'elle-même, et ce, depuis déjà quelques années maintenant. Elle subit traumatisme sur traumatisme, de temps en temps, le propriétaire lui fait croire à une liberté, il n'en est rien, il se joue d'elle. Il veut voir jusqu'où son mental peut tenir, il n'a que faire qu'elle meurt, elle n'est qu'un jouet parmi tant d'autres, un gros jouet, certes, mais un jouet quand-même. Il y a bien d'autres exemples de tortures subies que je pourrais vous citer, pourtant, ce n'était rien comparé à ce qui lui arriverait plus tard. Ceci dit, je parlerais tout d'abord de ces "promenades", attachée à une laisse comme un vulgaire animal, parfois même contrainte d'exhiber la marque de son tortionnaire. Elle était également poussée à remercier son maître pour l'éducation qu'il lui apporte. Celles-ci ne sont que les plus sympathiques, vous vous en douterez. Alors qu'elle avait seize ans, ~ ou peut-être quinze, elle comptait difficilement les années ~ les combats d'arènes débutèrent. Estimée comme assez forte, son maître la fit participer de nombreuses fois, toutes batailles furent remportées par la géante. Pourtant, elle n'y gagna aucun traitement de faveur, ce n'était qu'un divertissement de plus.

Puis il y eut ce fruit, ce fruit qui changea tout, qui amena un virage à l'existence de l'adolescente brisée ~ non, ça ne lui a pas permit de fuir ~ qui était alors loin de s'imaginer ce qui allait se dérouler. Alors âgée de dix-huit ans, l'esclave fut une source d'intérêt sur laquelle le Tenryûbito se pencha avec cette curiosité si dangereuse. La façon dont elle fut poussée à manger ce fruit n'eut rien de spectaculaire, ce n'était qu'un aliment parmi d'autres, pourtant, c'était bien là un fruit du démon. Pourquoi se fruit lui revenait ? La raison est simple, c'était le prix destiné au vainqueur des combats d'esclaves. Elle le dévora jusque la dernière miette, affamée. Le hasard voulu que ce soit alors ce fruit en particulier qu'elle avale, un fruit qui enchanterait Saint Maros. Dans les minutes qui suivirent, aussi surprenant soit-il, elle se retrouva aussi haute qu'une épingle à linge. Apeurée, elle tenta de comprendre ce qui se passait, ce ne fut pas bien rapide puisqu'il fallut qu'elle entende les diaboliques en parler. Sa seconde interrogation fut alors de savoir si... le collier avait rétrécit également. A son grand malheur, oui, le collier s'était adapté à sa taille.

Cela dit, elle n'eut guère le temps de comprendre le reste, ni même d'apprendre à maîtriser son fruit. Elle fut immédiatement amenée au combat contre un autre esclave qui... la piétina directement, l'assommant et la ridiculisant. Saint Maros fut la risée de tous après ce jour et il commença dès lors à éprouver une autre sensation pour son esclave. Celle qui l'amusait, le rendait curieux, qui faisait de lui un Dragon Céleste influent, lui avait tout prit, il le percevait ainsi et, il comptait bien lui faire découvrir ce qu'il en coûte. Désormais capable de se rétrécir, les fois où elle prenait sa taille ordinaire furent rares. Passer son temps à manger la poussière, c'est la consigne reçut par le maître. En cas de manquement à cette règle, son corps était martelé de coups. Alors elle obéissait, rétrécis au plus petit et ne connaîssant que la poussière sur le sol. Une humiliation de plus. Pourtant, ce ne fut guère fini. Le démon céleste eut l'idée de faire proliférer ses esclaves. Il en voulait d'autres, robustes. Qu'il pourrait dresser lui, qu'il pourrait manipulé dès la naissance. Vous comprenez donc la suite de vous-mêmes, n'est-ce pas. Au niveau robustesse, quoi de mieux qu'une géante ? Oui, l'acte fut commis, contre son gré, les pétales furent ouvertes et la souffrance psychologique en fut grande. Neuf mois plus tard, elle mit à la vie, dans ce monde minable, deux enfants. Des jumeaux. Les aimait-elle ?

Ceci semble être une bonne question en fait. Ils étaient le fruit d'un acte non-consentie, le résultat d'un caprice. Elle ne pouvait guère leur en vouloir, ils n'y étaient pour rien, mais, elle ne pouvait pas les considérer comme un acte d'amour, ils ne l'étaient pas de toute façon. Ces naissances signèrent également la toute fin de l'intérêt que portait le maître à cette esclave bonne à rien, ou du moins, juste bonne à mettre au monde. Il songeait quelques fois à en faire une sorte de "pouliche", qui lui permettrait d'avoir moult esclaves gratuitement, et d'hybridé absolument tout ce qu'il veut, avec une géante. Malheureusement, le décès d'un des deux lui fit hésiter. Ainsi, à défaut de faire d'elle une génitrice d'usine, il l'envoya sur les mers. Libre ? Non, ne rêvez pas. Elle fut mise sous la surveillance d'un agent du Gouvernement Mondial, la raison de cet éloignement ou plutôt, les raisons, étaient flagrante. Elle était mise à l'écart du fils survivant, pour l'occuper, le Dragon Céleste lui ordonna de capturer d'autres esclaves, elle devait les capturer pour lui, et, lorsque son fils sera assez grand pour ne pas être influencé par sa mère, il recommencera et fera "reproduire" une fois de plus la géante, sans doute avec des esclaves qu'elle aura elle-même capturée. Pitoyable, certes mais au fond, qui voudrait bien la sauver ? Elle avait compris depuis longtemps que personne n'avait le courage de s'opposer aux dirigeants suprêmes de ce monde. Partant alors quelques semaines après la naissance du petit, elle fut bien vite mise dans le bain. Elle ne serait pas plus libre ici, qu'à Marijoa. Le cap fut mis sur North Blue, alors âgée de dix-neuf ans. La suite, cette histoire qui commence par une vie d'esclave, c'est à elle de l'écrire ou de la subir, mais vous, oui vous, peut-être que vous pourriez faire d'elle une géante libre, qui sait...


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Mistygri
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Vénérez moi !


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Astrid


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Astrid

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MessageSujet: Re: Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée]   Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée] EmptyVen 9 Aoû - 10:26

Ohayo o/ J'ai fini ma fiche ! C'est peut-être un peu court, mais, la qualité prime après tout ^-^ Du coup, à vous de jouer, en espérant que ce sera à la hauteur de vos attentes !
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Jeska Kamahlsson
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Jeska Kamahlsson
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MessageSujet: Re: Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée]   Astrid, géante au coeur de pierre [Terminée] EmptyVen 9 Aoû - 16:02




Validation


Bonjour, et bienvenue! C'est moi qui m'occupe de ta validation.

Qualité : 400/500


C'est bien écrit et sans trop de fautes. Je ne vois pas grand chose à dire.

Cohérence : 400/500


Pas d'énormes étourderies, hormis le 20 millions, qui est certes une paille pour un noble mais qui peut être aisément sorti par un pirate des blues.

Longueur : 150/250


Un poil court, mais l'essentiel est là.

Originalité : 400/500


Pas courant les géantes sur ce forum!

Subjectivité : 150/250


Certes, l'histoire est un peu facile, et franchement, ton personnage n'est (à mon avis) pas spécialement attachant. N’empêche que tu suscite de l'intérêt, que va-t-il advenir d'Astrid? Les possibilités sont nombreuses, c'est bien!

Note finale : 1500 Dorikis

Et le fruit est validé!

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