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 Baal, le botaniste

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AuteurMessage

Baal


☠ Messages : 6
☠ Âge du Personnage : Inconnu
☠ Berrys (x1000) : 9510
☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ Notoriété :
Baal, le botaniste Ync91 / 9991 / 999Baal, le botaniste Gubc
☠ Karma :
Baal, le botaniste Ml89500 / 999500 / 999Baal, le botaniste Pe6n

Baal

Baal, le botaniste Empty
MessageSujet: Baal, le botaniste   Baal, le botaniste EmptyVen 15 Fév - 15:10








Prénom et Nom: Baal
Âge : 10 ans
Sexe : Masculin
Avatar : Gon Freecss - HxH
Groupe : Pirates
Métier : Jardinier
Espèce : Humain
But : Devenir le plus grand botaniste du monde et créer un jardin extraordinaire où sont cultivés les végétaux les plus rares. Son objectif ultime est d’arriver à faire pousser un jour des fruits du démon.

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Mori mori no mi – Fruit de la forêt
Autres capacités : (sous réserve de validation) Main-verte.


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : Baal n’est pas bien grand du haut de ses 10 ans il mesure 1 mètre 44.
Poids : Son poids est en corrélation avec sa taille et son âge, il pèse tout juste 42 kg.
Cheveux : Ses cheveux se présentent sous la forme une crinière verticale et hérissée. Ils peuvent paraître noirs à première vue mais révèlent à la lumière du soleil des reflets d’un émeraude profond.
Yeux : Ses yeux sont grand et très expressifs avec une pupille fine et brune. Cette couleur austère est, elle aussi, sujette à la transformation colorée qu’impose le soleil. Les rayons semblent faire fondre le marron dur et rigide de son regard pour le muer en une tendre et réconfortante couleur ambre.


2. Tenue vestimentaire habituelle


Il porte le plus souvent une combinaison complète verte alliant veste, short et bottes. Il tombe parfois la veste s’il fait trop chaud ou s’il a besoin de plus de liberté de mouvement laissant apparaître un débardeur soit noir, soit blanc. Les bottes lui sont vraiment pratiques car comme tout jardinier qui se respecte il est régulièrement amené à crapahuter dans la boue ou divers autres terrains salissants et instables.

3. Motivations


Le moteur de Baal est sa curiosité infinie. Passionné par la botanique, il souhaite assouvir sa soif de connaissance en voyageant et en découvrant toutes les espèces végétales que le monde a à livrer. Son entrain ne se limite pas à la seule découverte de ces plantes, il souhaite aussi cultiver chacune d’entre elle pour pouvoir un jour fonder le jardin botanique le plus incroyable de l’univers.
Il est aussi d’un naturel vénal malgré son jeune âge. Cela est sans doute dû à l'éducation de sa mère, elle même très avide. Barouder à travers les marchés lui a fait comprendre que certaines plantes coûtent très cher. Apprivoiser et cultiver des espèces rares aux propriétés uniques se vendant à prix d’or le fait rêver. Par ailleurs ses goûts de luxe en termes d’accessoires de jardinage nécessitent parfois une petite fortune. « Les berrys ça ne pousse pas sur les arbres » semble être l’antithèse de sa philosophie (il envisage d’ailleurs de cultiver un jour un berrytier, un arbre à berrys).
Cependant comme la plupart des personnes vénales il essaye de cacher son avarice sous le couvert de « l’avancé de la science ».

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Le gouvernement ? Sacrée blague ! Cette entité bien-pensante agissant pour le bien collectif ? Baal n’a jamais vu la moindre de leurs voiles blanche s’approcher de son île natale. Sa mère avait d’ailleurs l’habitude de dire qu’elle leur « déféquait dessus à ces technocrates au visage semblable à un phallus ». Le discours dans sa version originale était tenu, vous l’aurez compris, dans un langage beaucoup moins fleuri.
Sa connaissance du gouvernement est donc limitée à la prose emplie de sens politique d’une fille de joie et à des récits à la véracité douteuse, délivrés par des pirates venus s’encanailler sur son île. Autant vous dire que son opinion sur la question n’est pas bien haute.

5. Opinion sur la piraterie


Les pirates ? Bah… c’est des gars sympas mais ils puent trop souvent le rhum ou le saké. Baal a grandi entouré de pirates faisant ripaille dans les tavernes. Son île natale était un vrai repère à malfrats et c’est dans une ambiance joyeuse de bagarres d’ivrognes et de récits légendaires qu’il a grandi. Ces gars-là avaient d’ailleurs l’habitude de beaucoup rire avec sa mère et celle-ci disparaissait souvent avec eux pour ressurgir, quelques heures plus tard, des liasses de berrys débordant de son décolleté. Il n’y a pas à dire, ce sont des chics types !
Le jeune homme, témoin de ce théâtre de liberté et de joie, y a trouvé des inspirations de vie. Il a même dépassé le stade de la simple sympathie pour eux et se définit aujourd’hui comme l’un des leurs. Bien que sans équipage, il considère coller à la définition qu’il s’en fait : un esprit libre, fou, passionné et vagabond.

6. Opinion sur la franc-marinerie


Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Partant de ce postulat on pourrait supposer que la franc-marinerie emporterait la sympathie du jeune pirate. Cependant, c’est plus un sentiment d’indifférence qui habite Baal sur le sujet. Il faut dire qu’il n’a entendu que des bruits de couloir et des récits rapportés les concernant. Il faut dire que là où il a grandi, les histoires de système et de gouvernement semblent bien lointaines. Et de ce qu’il a entendu, leurs idéaux semblent bien loin de sa philosophie de vie.
Quelle idée de ne pas vivre pour ses rêves et de vouloir à tout prix s’emprisonner dans un système ? Le garçon, sans doute de par son jeune âge, semble pour le moment bien hermétique à ces problématiques sociétales et ne songe pour le moment qu’à assouvir ses rêves sans accorder d’importance au reste.



Histoire

Imaginez-vous un lupanar géant où les gourgandines arnaquent habilement les pires canailles des quatre blues. Un endroit où, chaque seconde, s’écoulent des dizaines de tonnelets contenant un divin nectar, avilissant même les plus purs esprits. Un lieu où les sabres émoussés dansent entre les viscères sur de joyeux rythmes d’accordéon. Je sais que la carte postale vous fait rêver. Ce petit coin de paradis pour pirates, et bien, il existe ! Bienvenue à Tortuga, l’île où les seules lois faisant foi sont celles de l’ivresse et de la luxure.
C’est en ce lieu qu’est né Baal, fruit d’une idylle tarifée entre un pirate de passage et d’une de ces travailleuses acharnées qui font la fierté de l’île. Naître en ces lieux était une réelle promesse de tendresse et de rigueur éducationnelle pour lui. Sa mère avait d'ailleurs l’habitude de susurrer ce discours dans un des boudoirs du port :

« CE MOUFLET, MOI JE VOUS LE DIT, IL ME COÛTE BIEN PLUS CHER QUE CE QU’IL M'A RAPPORTÉ ! SON PÈRE, À TOUS LES COUPS, C’ÉTAIT UN FAUCHÉ ! ET JE NE VOUS RACONTE PAS LE MANQUE À GAGNER ! HEUREUSEMENT QUE YA DES TARES QUI FANTASMENT SUR LES FEMMES ENCEINTES ! JE VOUS LE DIS LE MÔME, IL A DU EN VOIR DES KILOMÈTRES DE… »

Vous l’aurez compris le bambin baignait dans un univers de poésie et de douceur. Même l’allaitement avait une saveur particulière dans cet univers. En effet, quelle mère a l’ingéniosité d’aromatiser quelque chose d’aussi fade que le lait en s’abreuvant au goulot d’un rhum aux parfums épicés ? Son éducation se fit sur le tas, il apprit à lire en déchiffrant les avis de recherche, à calculer en comptant le nombre de pièces d’or de trésors que certains pirates exposaient fièrement. Il avait pour professeurs de géographie de vieux navigateurs avinés qui lui faisaient la leçon tandis que sa mère disparaissait pour gagner de quoi le nourrir. La vie était rocambolesque et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le bambin était très heureux dans ce cadre. Il y parvint même à trouver la raison de sa présence sur cette terre…


« Il y a, en ce monde, un pouvoir démoniaque ! Certains fruits apparaissent çà et là sur les différentes mers. Il parait qu'ils renferment le pouvoir du diable qui confèrent à leur utilisateur… »


Baal avait désormais huit ans et sa mère avait décidé qu’il avait atteint, comme elle aimait le dire, « l’âge de rentabilité ». Chiffon à la main et tablier noué autour de la taille, il était devenu le garçon à tout faire du bordel dans lequel sa mère travaillait. Comme à son habitude, il époussetait négligemment les tables crasseuses de la taverne au rez-de-chaussée, véritable antichambre de la débauche. S'ennuyant de son labeur il prêtait une oreille distraite au loup de mer présent aujourd'hui qui haranguait la foule de clients présents. C’était encore un de ces pirates de seconde zone qui parlait des légendaires fruits dits "du démon", donnant supposément accès à des pouvoirs surnaturels. La naïveté récurrente de pareils roublards le faisait sourire à force et, bien que de dos à l’orateur, il ne put le dissimuler cette fois-ci. En effet, la douleur lancinante d’une choppe en bois venant se heurter sur son crâne lui indiqua que son impertinence n'était pas passée inaperçue.

« C’est ce que je dis qui te fait rire petit con ? Tu veux que je t’éventre ? »

Un gosse de son âge aurait été normalement terrorisé par une telle invective. Mais tous les enfants de huit ans n’ont pas grandi au milieu de pirates. Ils n’ont pas tous vu leur mère, escortée d’une horde de fille de joie, tabasser un client mauvais payeur. Ils n’ont pas non plus slalomé entre les sabres pour aller récupérer un pourboire. Baal, oui.
Dans un élan de courage (ou d’inconscience) mêlé à une pointe de théâtralité il se retourna, sourcils froncés et index pointé sur son agresseur.

« Abruti de pirate d'eau douce ! Les fruits du démon ça n’existe pas. T’as déjà vu un mec se transformer en animal ou en torche humaine ? Bah non. Parce que c’est une invention à la c… »

Le garçon n’eut le temps de finir sa phrase que l’un des membres de l’équipage présent vint l'écraser au sol sous sa botte de cuir. Il retint les larmes de douleurs qui lui vinrent aux yeux.

« Tu parles pas comme ça au capitaine ! Merdeux. »

Il amena ensuite encore plus de poids sur sa jambe et l’écrasa à la manière d’un mégot de cigarette. Le clameur de la foule suite à cette intervention commença à grimper. A chaque salve d’encouragement destinée au pirate faisait écho un coup de pied. A force d'assauts suscités par une telle ferveur le sang finit par ruisseler sur son visage sous les rires de son tortionnaire. Il alternait ainsi coups et piétinement. Craignant de froisser le cuir de sa botte, le pirate arrêta finalement de frapper sa victime pour s'en tenir à l'aplatir de sa semelle. La pression d’un si grand pied sur sa petite cage thoracique lui coupa le souffle. Le manque d'air fit rouler les l'arme sur  ses joues et il se mis à suffoquer. Il se sentait à l’article de la mort quand soudain le rire idiot de son assaillant s’évanouit. Instantanément, ses poumons purent à nouveau se remplir d’air.
Le pirate l'écrasant avait disparu mais il sentait cependant une autre présence. Il mit quelques secondes à distinguer l’imposante silhouette qui se tenait à sa droite. Les larmes dans ses yeux provoquées par la douleur et le manque d’oxygène rendaient les images floues. Il finit par deviner un corps massif dont la forme était à mi-chemin entre celle de l’humain et de l’animal.

« Tu sais gamin, il a pas forcément tort sur les fruits du démon. »

Baal se releva et se frotta les yeux pour retrouver une vision claire. Son tortionnaire gisait au milieu de débris de bois de l’autre côté de la taverne. Le capitaine auquel il avait tenu tête semblait paralysé par la peur et n’osait dire mot. Il se tourna enfin vers la personne qui s’était adressée à lui. Lorsqu’il découvrit son sauveur ses yeux s’écarquillèrent. Il faisait face à une créature de trois mètres de haut, à la musculature impressionnante, une sorte de gorille bipède sachant parler.
Alors que le garçon était paralysé par sa stupéfaction les prostitués travaillant dans le bordel étaient descendues suite à ce barouf d’enfer. Entre-temps le gorille avait retrouvé sa forme humaine.

« Baal c’est quoi ce foutoir ! Pourquoi t’es en sang ? Toi là, tu viens de sauver ce gosse ? Bon, merci. Allez, monte là-haut tu as gagné des remerciements en bonne et due forme ! Et toi le gosse j’en peux plus de tes conneries à répétition ! Demain tu décampes de là ! 'M’attire que des emmerdes celui la… »

Les aboiements de sa mère lui paraissaient bien lointains. Perdu entre son état de choc physique et émotionnel tout n’était plus que bruit de fond  dans la taverne désormais. Il avait oublié ce qu'il s'était passé quelque seconde plus tôt et une vérité assourdissante qu'il n'avait osé s'avouer auparavant résonnait dans sa tête : les fruits du démon existaient.

Le lendemain Baal fut réveillé sans ménagement par sa mère. Elle semblait disposée à mettre à exécution ses menaces de la veille. L’apprenti tavernier les avait à peine entendue et semblait donc un peu déboussolé. Les jurons pleuvaient plus que d’habitude et entre deux beuglements Baal avait pu saisir les choses suivantes : un, sa mère avait failli se faire virer et le gérant du bordel ne supportait plus la présence de l'enfant et deux, elle-même ne pouvait plus l’assumer financièrement et il était désormais assez grand pour gagner de quoi se nourrir lui-même. Le message était donc clair : sa place n’était plus ici. Qu’allait-il donc bien pouvoir faire ?
La main leste de sa mère lui remit les idées en place et l'extirpa de sa torpeur matinale. Il se souvint alors de l’ultime révélation de la veille et ne put alors plus nier l'évidence. Les récits de pirate narrant la force de ces fruits prirent ainsi une toute autre forme dans son esprit. Lui qui moquait les pirates naïfs hier éprouvait désormais le même désir qu’eux d’en posséder un. Il était clair qu’il avait été impressionné par le gorille hier soir et qu’il aurait aimé avoir la force d’envoyer valser son agresseur de la même manière…

« Bon très bien, je m’en vais j’en peux plus de ce trou à rat de toute manière. »
« Et tu vas faire quoi ? Je te collerai bien dans les pattes d’un de mes clients. Y’en a pas mal qui m’ont déjà proposé de te prendre comme mousse. »
« Hors de question que je travaille pour un de ces pervers incompétents. Marre de la vie de rebu ! Moi ce que je veux c’est devenir riche et puissant ! Et pour ça il me faut un fruit du démon. »


La réaction de sa mère à cette déclaration fut d’exploser de rire. Puis se rendant compte que pour une fois l’expression du garçon était on ne peut plus sérieuse, elle fronça les sourcils pour le toiser sévèrement.

« Mais t’es complètement cinglé mon pauvre garçon. Ça n’existe pas les… »
« Arrête de faire semblant tu l’as très bien vu hier ! Cet homme-gorille m’a sauvé la vie. Comment nier leur existence ? »
« Quand bien même il existerait de tels fruits, c’est pas un morveux comme toi qui va en obtenir un !  Le mec d’hier était sacrément balaise, j’en sais quelque chose il a passé la soirée à me… »
« M’en fou, j’y arriverai. »


Sa mère le fixa quelques secondes puis soupira. Après tout était-ce réellement son problème ? Le peu de tendresse maternelle qui pouvait demeurer en elle avait été tué depuis bien longtemps par la vision de fardeau qu’elle avait de lui. C’était le genre de femme désabusée et fataliste dont les sentiments s’étaient à tout jamais tus face à son pragmatisme. Aujourd’hui la façon de se débarrasser de ce boulet qu’elle trainait depuis huit ans lui était égale. Elle avait passé si peu de temps avec lui que la seule chose qu’elle souhaitait lui offrir, c’était une situation qui les arrangeait tous les deux. Elle ne souhaitait plus l’avoir dans les pattes et lui souhaitait partir à la recherche d’un fruit du démon ? Et bien soit.

« Pfff… T’es sûr que tu veux faire ça ? Tu vas sûrement creuver, t’es qu’un môme. T’as bien vu le résultat hier. Tu vas finir esclave ou une connerie du genre. Tu vas même sûrement crever de faim où te noyer avant d’atteindre la prochaine île. »
« J’men fou. Je préfère crever et faire ce qui me plait plutôt que de finir comme la vermine qui arpente Tortuga. »
« Pfff tu manques pas d’culot gamin, je te préviens j’ai rien à te filer. »
« M’en fou. J’ai réussi à mettre quelques pièces de côté. »


L’espace d’un instant la gourgandine fut tenter de lui arracher les quelques pièces que lui montrait fièrement sa progéniture. Elle sentit cependant un reliquat de culpabilité peser sur elle. Après tout, elle n’avait pas pris ses précautions et l’avait mis au monde dans un endroit bien pourri alors qu'il n'avait rien demandé. Elle pouvait bien lui laisser ses quelques piécettes après tout...
Elle soupira résolue à le laisser partir et c’est donc sans cérémonie qu’elle laissa ce fils qui l’indifférait rassembler les quelques possessions qu’il avait pour fuir définitivement ce bordel.

[…]

L’île de Tortuga ne ressemblait plus qu’à un point sombre sur l’horizon désormais. Le tout fraichement émancipé pirate ramait énergiquement, le sourire aux lèvres jetant de temps à autre des coups d’œil à la boussole posée sur la carte en face de lui.
La barque sur laquelle il voguait, il l’avait volé quelques heures plus tôt dans la « baie des ivrognes ». Il avait l’habitude d’aller régulièrement chaparder des bateaux mal attachés et laissés sans surveillance pour aller se balader autour de l’île et n’avait donc eu aucun mal à récupérer le rafiot sur lequel il était désormais. Il était allé là-bas d’instinct, un pirate sans navire c’est une hérésie ! Baal n’avait beau avoir rien prévu de son périple, une seule certitude demeurait il fallait qu’il quitte au plus vite Tortuga. Il avait donc décidé de rejoindre l’île la plus proche en barque car le repaire à pirates sur lequel il était né n’avait désormais plus rien à lui apprendre.
La navigation était propice à la réflexion et un dialogue interne s’engagea afin de savoir quelle direction il allait désormais prendre.

« Bon… JE SUIS DANS LA MERDE. J’ai à peine de quoi manger pour les prochaines vingt-quatre heures, je suis déjà fatigué de ramer, j’sais pas où je vais, à quoi m’attendre… AAAAAAAH !!! MAIS QUEL IDIOT. Bon Baal calme toi. Il faut que j’arrive vite à bon port. J’ai un peu de berry je pourrai refaire un stock de provision. Mais bon après je serai à court de berrys... Comment on se fait des berrys ? Je pourrai travailler dans une taverne encore ou bien… MAIS NON ABRUTI ! Maintenant t’es un pirate ton argent tu dois le récupérer par la force comme t’expliquai Balbuz l’avare, l’autre jour. Il suffit de piller des commerces c’est facile. Mais pour ça faut être fort, en fait. Ah ouais, merde, j’avais zappé ce détail. Bah du coup c’est simple, 'suffit de devenir fort j’ai qu’à manger un fruit du démon et devenir super balèze, comme ça j’exploserai tout le monde et je serai super riche. Ça tombe bien, c’est pour ça que je suis parti. Bon et maintenant comment on choppe un fruit du démon ? Je suppose qu’il faut trouver un arbre à fruit du démon, à moins que ça pousse directement à même le… Tiens, une goutte ? »

Cette touche de fraicheur sur le bout de son nez fut suivie d’une autre. Puis d’une autre. Baal leva les yeux et se rendit compte que durant cet égarement intérieur que le ciel avait pris une teinte noire extrêmement menaçante. Le vent se leva aussitôt et sa barque se mis à tanguer dangereusement. Celui-ci s’accrocha aux bords de son embarcation pour essayer inutilement de la stabiliser. Les vagues se firent de plus en plus violentes, la pluie s’intensifia et l’orage se mit à gronder. Le jeune marin commença à s’agiter, pris par le désarroi. Le mouvement de balancier de sa barque s’intensifia au fur et à mesure, laissant l’eau s’inviter à l’intérieur. Baal essaya tant bien que mal d'évacuer l’eau qui menaçait d’alourdir l’embarcation jusqu’à la faire couler. Il s’affaira pendant des secondes qui parurent des heures. La barque semblait pourtant se remplir d'eau plus vite qu'il ne la vidait. Il s'était focaliser sur l'intérieur de sa barque et en oublia même ce qui se passait autour de lui. Cependant, lorsqu’il finit par lever la tête pour voir comment évoluait la situation son agitation prit fin. Foudroyé par l’effroi, il s’était arrêté net. Tout espoir de survit venait de s'évanouir car le mur d’eau qui s’élevait devant lui sonnait comme le glas de sa courte existence. Une vague titanesque d'une dizaine de mètre de haut s'était formée et se dirigeait vers le flanc de son embarcation. Comment cela était-il possible ? Ce n'est cependant pas la peur mais fatalisme qui le prit en cet instant et qui éclipsa tout doute sur ce qu'il allait advenir de lui après pareil choc. C’est donc, paradoxalement, avec un calme absolu qu’il accueillit l’onde venant faucher sa vie.

[…]

« Allez gamin, respire. »

De l’eau salée jaillit de la bouche de Baal, lui brûlant tout le système respiratoire au passage. Le goût iodé de l’eau était prononcé dans sa bouche et la sensation d’algues coincées dans sa gorge était désagréable. Tousser ne lui suffit pas, il se mit sur le côté et régurgita les végétaux sombres qu’il avait avalés. Il se remit à tousser et l'air entra avec fracas dans ses poumons irritant son appareil respiratoire qui était à vif. Cette sensation désagréable, dans sa gorge et sa bouche, contrastait grandement avec la douceur et la tiédeur du sable blanc et fin sur lequel il était allongé. Une fois ses yeux adaptés à la lumière environnante il se rendit compte que le ciel était d’un beau bleu azur sur lequel naviguait avec paresse de rares nuages nacrés. A côté de lui un vieil homme d’une soixantaine d’année le regardait avec inquiétude.
C’était un homme inspirant la bienveillance, son visage rond arborait une barbe duveteuse semblable au nuage accrochés dans le ciel et dont le crâne était dégarni. Il aida Baal à se redresser et attendit une quelconque réaction de sa part.

« Dieu c’est toi ? Je suis mort ? »
« Pas encore gamin. Je viens de te retrouver échoué sur la plage. Tu as dû essuyer une sacrée tempête vu l’état de ton bâteau. Enfin si on peut encore appeler ça un bateau. »
« … Merci de m’avoir sauvé monsieur. »
« Oh tu sais je n’ai pas fait grand-chose, je t’ai juste aidé à respirer. D’ailleurs je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Hector et je suis le maire de cette île, Lucky Orchard. Il faut dire aussi que j’en suis le seul habitant. »
« Moi c’est Baal et je suis un pi… »


Le naufragé s’évanouit avant de finir sa phrase. Il vogua quelque heures dans les ténèbres du sommeil avant de retrouver la conscience. Son second réveil se fit dans un lit, grelotant, une serviette imbibée d'eau fraîche sur le front pour faire tomber sa température. Les eaux glacées l’avaient mis dans un sale état et Hector était à son chevet, attendant qu’il se réveille. La nuit semblait être tombée car les volets étaient clos et la lumière ne filtrait pas à travers les interstices des fenêtres.

« Tu avais une sacrée fièvre, elle commence à peine à descendre. Il faut que tu manges. Tiens, avales ça, c’est plein de vitamines. »

Baal se redressa tant bien que mal et le vieillard posa sur ses genoux une assiette richement garnie en fruit. L'assiette était très esthétique car les couleurs et les formes étaient extrêmement variées. Le rescapé avala  dans un premier temps ceux qu’il connaissait et fut surpris de la qualité de ceux-ci. Si surpris d'ailleurs, qu’il se mit à renifler les autres et à à les décortiquer pour les goûter. Le tourbillon de saveur dans lequel il fut emporté le surprit et il en oublia presque qu’il venait de frôler la mort.

« Whaaaaa ch’est chuper bon. Au fait merchi papy ! »

Le gamin avait beau avoir postillonné sur le grand-père en lâchant au passage des morceaux de pulpes et de peau sur son visage, cela n’empêcha pas l’intéressé de se mettre à rire aux éclats. Son rire finit par s’évanouir en un sourire bienveillant et il attendit que son invité s’endorme pour lui aussi trouver un peu de repos.

A son réveil le lendemain Baal ne trouva personne dans la petite maison. Sa fièvre et sa fatigue s’étaient envolées et il trouva seulement sur la table de la salle à manger un petit mot disant : « Rejoins-moi dans le verger gamin. H. » Il sortit donc de la maison et put enfin se rendre compte réellement de l’environnement dans lequel il se trouvait. Il avait passé les dernières heures dans un sale état et n’avait pas eu le temps de se rendre compte du cadre qui l’entourait. La maison était le seul bâtiment a porté de vue. Hector n’avait pas menti il semblait bien être le seul habitant de Lucky Orchard. A part la maison les seules choses que Baal avait pu identifier sur l’île était bien évidemment la plage sur laquelle il s’était échoué mais surtout un immense verger se dressant à perte de vue sur  le restant de l’île. Suivant les directives d’Hector le gamin s’enfonça dans le verger et s’émerveilla devant la diversité d’arbre et de plantes que ce jardin extraordinaire comptait. C’était un véritable labyrinthe d’odeur et de végétaux où la palette de couleurs n’avait d’égale que celle de parfums. Afin de s’orienter là-dedans le pirate mis de côté l’odorat et la vue pour se repérer à l’aide de l’ouïe. Il suivit donc le bruit des outils et c’est guidé par le couinement d’une cisaille qu’il finit par apercevoir son hôte

« Youhouuuuu papy-fruit, c’est moi ! »
« Ah tient salut gamin. Tiens, attrape. C’est pour le petit dej. »
« Whaaaaa ch’est un légume ? Cha a le goût de viande. »
« Oui il s’agit d’un canardofruit. C’est comme une poire mais avec un goût de canard. C’est plein de protéines et de vitamines, excellent pour le petit déjeuner ! »
« Mais en faitche le vieux ch’est ton jardin cha ? Glups. »
« Si l’on veut. Il s’agit du verger éponyme Lucky Orchard. L’île a été nommée ainsi car il s’agit d’un endroit exceptionnel où le micro-climat est très favorable aux végétaux. Et c’est moi qui suis en charge de ce lieu ! »
« Aaaaaaah, donc t’es un jardinier en fait ? »
« Si l’on veut. En fait je suis botaniste. Je suis venu ici car il s’agit d’une toute petite ile que j’avais découverte dans ma jeunesse sur south blue. J’avais trouvé l’endroit tellement agréable que je m’étais promis de revenir ici pour couler de paisibles jours quand j’aurai réuni assez de semis pour planter un incroyable verger. Tu as ici la plus belle diversité végétale de tout south blue. »


Baal était émerveillé par le discours de son sauveur. Quelle vie palpitante il devait avoir eu à rassembler toutes ces variétés ! Le naufragé avait traversé des centaines de mètres de verger et n’avait pas vu un arbre semblable à un autre. Hector était vraiment un sacré botaniste. Une idée frappa soudainement le pirate. Comme une piqure de rappel dans sa quête.

« Mais papy-fruit… Ça veut dire que tu sais tout faire pousser ? »
« Bah ce n’est pas pour me venter mais… On peut dire que j’ai la main verte ! »
« Tu saurais faire pousser un fruit du démon ? »
« HA HA HA ! »
« Hey ! De qui tu te moques enfoiré ? »
« Je ne me moque pas gamin. Je trouve ça juste amusant qu’un gosse comme toi me parle de ça. Ça faisait belle lurette que je n’avais pas entendu parler de fruit du démon. La dernière fois que j’en ai entendu parler… »
« Tu sais ou pas ? »

Hector devint soudainement sérieux et fixa Baal qui le regardait avec intensité. Il n’y avait pas à dire le gamin avait du cran. Après quelques secondes de réflexion il soupira. Il pouvait lui en parler, après tout qu’est-ce que ça changeait ?

« Hélas, non. C’est un mystère de botaniste. J’aimerai bien, très sincèrement, pouvoir le faire. Il y a beaucoup de chose que j’aimerai changer dans ce monde et faire pousser des fruits donnant des pouvoirs surpuissants à leur consommateur serait un sacré coup de pouce. Mais je ne sais pas. Je suppose que tu voulais que je t’en fasse pousser un ou que je t’apprenne à le faire mais malheureusement je ne possède pas ce savoir. »
« Et vous pensez que c’est possible ? »
« … »
« Hein ? »
« Eh bien… Le rêveur que je suis à envie d’y croire. J’ai réussi à faire pousser des fruits avec des propriétés exceptionnelles dans ma vie, alors pourquoi pas ? Je m’évertue à croire qu’un jour quelqu’un percera le mystère de ces fruits et sera capable d’en cultiver. »
« Chef ? »
« Tu m’appelles chef maintenant ? Ce n’est plus enfoiré, ou je ne sais quel autre surnom ravissant ? »
« Apprenez-moi la botanique. »


Ainsi l’audace de ce morveux n’était pas que de la poudre aux yeux ? Son regarde était on ne peut plus sérieux. Comment une si courte discussion avait pu le convaincre que faire pousser des fruits du démon était possible ? Le gamin devrait être inconscient ou fou. Hector passa ses doigts dans un barbe blanchâtre en s’interrogeant sur Baal. Il faut dire qu’il lui ressemblait un peu dans sa jeunesse. L’impertinence et la spontanéité en plus, certes, mais il y avait quelque chose de passionnel dans son regard qui en disait long. Le botaniste finit par sourire. Après tout, les journées étaient parfois ennuyeuses et longues, seul ici. Et il n’était plus non plus tout jeune, un peu d’aide sur le verger ne serait pas de trop.

« Ok gamin. Mais je te préviens. Je ne te ferai aucun cadeau. Si tu te fais bouffer pas une plante carnivore, que tu avales un fruit vénéneux ou que tu te blesses avec les outils il ne faudra pas te plaindre. Et ça ne va pas qu’être dur physiquement, tu devras aussi faire fonctionner tes neurones, chaque plante demande une attention particulière il faudra tout retenir. Et la génétique c’est pas de la tarte non plus hein ! »
« Ok papy-fruit, je n’vous décevrait pas, j’arriverai à dompter les fruits du démons. »
« Et le chef alors ? On n’est pas sensé le respecter son sensei ? Ah la la, dans quoi je me suis embarqué moi… »


C’est ainsi que Baal devint l’élève d’Hector. Son enseignement commença par l’apprentissage des bases théoriques du jardinage, à savoir la compréhension de la photosynthèse, de la chimie des sols et le cycle de vie et de reproduction d’une plante. Les cours avaient lieux au soleil et au regard d’exemple concret. Le jeune botaniste put toucher, sentir et voir tout ce que le vieux Hector lui enseignait. Une fois ces bases acquises, il commença à apporter son aide sur des fruits et légumes classiques, faisant pousser des pommes, des tomates, des courgettes, etc. Les travaux se firent de plus en plus physiques, le travail de la terre, la récolte, le transport des outils et toutes ces activités commencèrent à l’endurcir. Son corps d’enfant garda sa silhouette fluette mais ses muscles se dessinèrent de plus en plus distinctement et se durcirent. A force de travail et de persévérance Baal finit par devenir réellement robuste et c’est à ce moment-là qu’il put passer à l’étape supérieure.
Hector le confronta à des fruits plus originaux qui demandaient de la force physique afin d’être correctement cultivé. Parmi ces végétaux extraordinaires figurait notamment le melournessol, une espèce de melon gigantesque pouvant peser parfois plus de cent kilogrammes et dont une seule et unique face pouvait réaliser la photosynthèse. Baal devait ainsi toutes les heures s’employer à le faire tourner afin qu’il suive la course du soleil de manière optimale pour continuer sa croissance. L’exercice nécessitait une force remarquable car le poids du melon et la résistance de ses racines le rendait extrêmement difficile à déplacer.
On retrouvait aussi toute une flopée de plantes carnivores gigantesques qu’il fallait parfois affronter dans le seul but de les nourrir (pour ne pas justement devenir le repas). La force physique était moins nécessaire pour cet exercice mais l’agilité et l’explosivité musculaire étaient mises à profit pour esquiver les diverses tentacules et autres crocs végétaux acérés.
Cette deuxième étape le mena à passer un autre stade dans le renforcement physique mais à force de blessures, d’échecs et de conseils du vieillard il gagna aussi en maîtrise de son corps. C’est au bout d’une année entière de travail quotidien de la terre qu’Hector jugea qu’il était prêt pour la dernière étape d’apprentissage.

« Baal je suis très content de toi. En un an seulement tu es parvenu à dompter les plantes les plus difficiles d’entretien du jardin. Du moins d’un point de vu athlétique. »
« Hé, hé ! Merci papy-fruit. Maintenant je suis un super botaniste. »
« Ha, ha ! Ta jeunesse et ta candeur sont de bien belles qualités. Mais tu es aussi trop présomptueux. Tu es un bon jardinier tout au plus. Il est temps de passer à l’ultime étape qui fera de toi un botaniste. Et c’est sans doute la plus longue et la plus dure de toute. Aujourd’hui je vais commencer à t’enseigner la génétique. »
« Wooooooooow ! »
« La génétique, c’est l’étude de séquence d’ADN appelés gènes. L’ADN c’est un ensemble de molécules contenant dans une cellule, l’unité de base de la constitution de tout être vivant, contenant les messages de fonctionnement. Ainsi en comprenant ces séquences, tu peux comprendre le fonctionnement chimique de chacune des cellules que tu prélèves et par extension de chaque plante que tu analyses. N’est-ce pas formidable ? »
« Wahouuuu trop cool. Ça veut dire qu’avec ça je pourrai m’occuper de n’importe quelle plante ? »
« Et pas que, cela te permettra aussi de comprendre leur utilité. Et c’est là que ça devient intéressant. Un véritable expert en génétique et en reproduction des végétaux peut avoir recourt à l’hybridation. Les végétaux, contrairement aux animaux, peuvent mélanger de manière viable leur séquence génétique entre différentes espèces. Ce qui signifie qu’en recoupant et en fusionnant de nombreuses espèces tu peux donner les propriétés que tu le souhaites à une nouvelle espèce. Bien évidemment certaines combinaisons ne sont pas viables. Mais c’est là toute la difficulté de la dernière étape de ta formation : elle ne s’arrête jamais. Les possibilités de combinaison sont infinies, les séquences d’ADN mutent d’elles même et la cartographie des gènes ne pourra donc jamais être finie. C’est la toute la beauté de notre métier, de notre passion. Elle est infinie et cette quête inexorable de la connaissance de la flore tient chaque botaniste en haleine jusqu’à ce qu’il rende son ultime soupir… »




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MessageSujet: Re: Baal, le botaniste   Baal, le botaniste EmptyVen 15 Fév - 15:48

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MessageSujet: Re: Baal, le botaniste   Baal, le botaniste EmptyVen 17 Mai - 17:25

Bon, elle en est où cette présentation ? Terminée, en relecture, abandonnée ?

Sans nouvelle d'ici une semaine, elle sera archivée.
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