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 Les mésaventures de Clayton

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Clayton Lazarus


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Clayton Lazarus

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MessageSujet: Les mésaventures de Clayton   Les mésaventures de Clayton EmptyLun 4 Mar - 23:30




 

   

     
Les mésaventures de Clayton

     
Rp Solo

   

 


Aujourd’hui, je profite d’une escale à Baterilla afin de faire quelques emplettes. J’achetais sans cesse des babioles à réparer, afin d’améliorer mon niveau en ingénierie. Mais c’était beaucoup plus difficile que je le pensais. J’avais l’impression de ne pas avoir fait de progrès depuis que j’avais quitté le professeur Green. J’étais tout juste bon à nettoyer le canon d’un mousquet. Et encore, il m’arrivait d’y laisser de la suie.

Mais je tenais bon, je tenais le coup et je comptais bien réaliser un jour mon rêve et devenir le meilleur ingénieur au monde. Je les surpasserai tous, je deviendrais le nouvel ingénieur en chef de la marine !
Enfin, je n’en étais pas là. Pour le moment, il fallait que je m’améliore, mais je ne voyais pas comment.

Je pensais qu’il me suffisait de m’entrainer pour devenir meilleur, mais quelque chose devait m'échapper. J’avais beau essayer encore et encore, je n’arrivais à rien. Ça suffisait pourtant, pour ce qui était de mon entraînement physique.
L’ingénierie était différente, mais je ne savais pas en quoi. Si seulement le professeur était là, je pourrais lui demander, mais ce n’était pas le cas.

Je trainais entre les étals du marché de Baterilla, lorsque je vis un livre dont le titre me sauta aux yeux :  “Les bases de l’ingénierie pour les gros nazes.”
Certes, le titre n’était pas très flatteur et ne donnait pas envie de l’acheter. Mais au point où j’en étais, je pouvais bien essayer.

Je m’approchais donc de l’homme de l’étal et je souris.

“Bonjour, combien pour… Commençais-je prêt à marchander le prix.”

C’est à ce moment que quelqu’un me coupa la parole.

“Ce bouquin est à combien ? Dit une voix derrière moi.”

“Cinq-cent-mille Berry ! Répondit le marchand.”

“Je vous en donne quatre-cent-mille, pas plus. Renchérit l’homme.”

“Vendu ! Cria le marchand en prenant l’argent.”

J’avais attendu patiemment que l’homme malpoli ait fini d’acheter son livre. Ça me tapait sur les nerfs, mais j’avais mieux à faire que me disputer en pleine rue avec un inconnu.
Lorsque l’homme fut parti, le marchand se tourna vers moi.

“Vous vouliez quelque chose ? dit-il en plissant les yeux avec un léger sourire. Il avait l’air plutôt heureux à l’idée d’alléger mes poches.”

“Je voudrais acheter ce li… Dis-je avant de me figer.”

Le livre que je voulais acheter n’était plus là. Il avait disparu des étagères. Comment était-ce possible ?!
Je jetais un regard derrière moi et finis par voir un homme s’éloigner avec mon livre sous le bras. Heureusement qu’il n’y avait pas trop de monde sur le marché. Je n’avais pas eu trop de mal à le remarquer.

“Je, heu… Au revoir, monsieur, désolé ! Répondis-je au marchand en me mettant à courir pour rattraper l’homme qui s’éloignait.”

Il était presque aussi grand que moi et sa silhouette était aussi ronde qu’une brioche. Je n’eus donc aucun mal à le suivre à travers les rues de Baterilla. Puis il s’engouffra dans un bar et je le suivis à l'intérieur.
C’était ma chance, quelle meilleure opportunité pour marchander quelque chose, que de discuter dans un bar. L’alcool aidant, je finirais bien par lui racheter l’objet de ma convoitise.

Les vapeurs de rhum me parvinrent vite au nez et la fumée commença à me piquer les yeux. J’avais l’habitude de l’alcool, mais je ne m’étais jamais fait à la fumée. Certains de mes camarades de la marine me traitaient de petite nature à cause de ça. Qu’ils aillent au diable c’est idiots. Ce n’est pas parce que je ne supportais pas la fumée que j’étais une petite nature. Non mais oh !

Après avoir balayé la salle du regard, je finis par remarquer l’homme. Il était assis à une table dans un coin et avait ouvert le livre. Alors qu’il commençait sa lecture, je m’approchais de la table et posais mon séant sur la chaise en face de lui.

“Sacré livre, il a l’air intéressant !” Dis-je en essayant de faire la conversation.

“Il en a l’air, mais je ne le saurais jamais si l'on me déconcentre ! Répondit-il d’un air grognon.”

Je n’avais peut-être pas été forcément  subtil, mais de là à réagir comme ça, franchement. Ce gars ne manquait pas de culot !
Je grimaçais, puis je me repris et essayais une autre méthode.

“Vous avez l’air de vous intéresser à l’ingénierie. Je suis ingénieur de la marine voyez-vous. Commençais-je avant d’entendre un grognement venant de l’homme. Cela vous direz, de discuter d’ingénierie ? Autour d’une chope ? C’est ma tournée !”

L’homme esquissa un mouvement. Apparemment, l’idée de se faire offrir un verre ne lui déplaisait pas. Je commandais donc un tonneau de bière et deux chopes, qu’on m’apporta assez rapidement.
Je remplis les deux chopes et j’en posais une devant l’inconnu en face de moi.

“Moi c’est Clayton. Clayton Lazarus. Et vous ? Lançais-je afin de sympathiser.”

“Horace Faurs, répondit-il nonchalamment."

Cet homme commençait à me taper sur les nerfs. Franchement, il n’avait aucun savoir-vivre. Je venais de lui offrir à boire et il ne levait même pas le nez de son satané bouquin !
Comment ça, c’est moi qui venais l’embêter alors qu’il lisait tranquillement ? Bon, c’est possible… Mais j’avais vraiment envie de ce bouquin !

“Je ne vais pas y aller par quatre chemins, monsieur Faurs. J’avais vu ce livre et je comptais l’acheter avant que vous n’arriviez… Dis-je tout à coup, incapable de me retenir davantage. Je vous propose de vous racheter ce livre au prix que vous l’avez acheté ! Non, je vous en offre cent-mille Berry de plus !”

L’homme posa finalement son livre et prit sa chope avant de me regarder droit dans les yeux. Il but une longue gorgée, certainement afin de s’humecter le gosier. Puis il prit la parole.

“Ce n’est pas une question d’argent. Commença-t-il d’une voix calme. Mais je vais te laisser une chance de le gagner…”

“Le gagner ? Répétais-je, surpris par sa proposition. Et comment ?”

“Un duel de boisson ! dit-il tout haut en brandissant sa chope. Celui qui vide le plus de verres avant de rouler sous la table a gagné ! Si tu gagnes, je te donne le livre. Si tu perds, je te prends tes cinq-cent-mille Berrys !”

Cet homme était plutôt dur en affaire. J’avais l’alcool plutôt mauvais à ce qu’on m’avait raconté. De plus, je ne me souvenais de rien le lendemain en général. Mais est-ce que ça voulait dire que je ne tenais pas l’alcool ? Ça ne m’était jamais arrivé de m’évanouir après tout, donc autant tenter ma chance !

“Ça marche. Que le meilleur gagne ! Lançais-je en prenant ma chope et en la vidant d’une traite.”

L’homme fit de même et le duel commença. Je ne sais pas à combien nous en étions, car je n’arrivais plus à compter à ce stade. Mais parmi les hommes attroupés autour de nous, certains profitèrent de la situation. Mon rival et moi avions déposé le contenu de nos gains sur la table. Alors que nous buvions une énième chope, un homme récupéra le butin et se mit à courir vers la sortie.

“Eeeeh ! Il a volé… Mon livre… Appelez… La marine ! Dis-je difficilement en essayant de me lever.”

“C’est toi… Le marine ! Dit alors Horace en se levant.”

“Hein ? Ah… Oui… Je commençais à courir en titubant, me cognant contre les murs. Revieeeeen ! Je vais… T’arrêter !”

Mon compagnon de beuverie courait à mes côtés alors que nous tentions de rattraper le voleur. Il n'y a pas à dire. L'alcool, ça rapproche.

Nous ne mîmes pas longtemps à perdre finalement le fuyard de vue. Après tout, nous n'étions pas au meilleur de notre forme. De plus, il courait plutôt vite l'animal. Mon compagnon avait perdu son livre et j'avais perdu mon argent.
Je regardais l'homme qui m'accompagnait vomir dans une petite ruelle. Même avec tout l'alcool que j'avais ingurgité, je ne me sentais pas joyeux. Loin de là.

“Ne t'en fait pas trouduc de marine. Je sais où il est allé. Dit Horace en s'essuyant la bouche. Il fait partie d'un petit gang des bas quartiers. Suis-moi.”

Comme il avait l'air de connaître le chemin, je lui emboitais le pas. Il me fit passer dans pas mal de ruelles que je ne connaissais pas. Puis nous débouchâmes dans un quartier malfamé. L'air semblait lourd et une odeur d'égout désagréable me parvint au nez.
Horace se planta finalement devant une grande porte à double battant. On aurait dit l'entrée d'un entrepôt ou d’une étable.

“C'est là ? Demandais-je en chuchotant.”

“Oui. Reste sur tes gardes.”

Après avoir échangé un regard, nous entrâmes discrètement. Du moins, nous aurions été discrets si la porte n'avait pas grincé. Elle avait produit un bruit tellement fort et strident que le quartier entier avait dû nous entendre.
À peine avions-nous passé la porte que des hommes armés nous encerclaient.

“Vous n'auriez jamais dû mettre les pieds ici !” dit un individu plutôt louche.”

Il avait une balafre de la tempe droite au menton. Et une cape brune et élimée par endroit. Le stéréotype même du voleur. Il aurait presque fait peur s'il n’avait pas eu un seul et unique cheveu qui se dressait fièrement sur le sommet du crâne.
De plus, il avait deux dents en avant et des petits yeux fourbes.
J'avais bien essayé de garder mon calme. Mais, certainement à cause de l'alcool coulant dans mes veines, je n'y parvins pas. J'écartais finalement dans un fou rire incontrôlable.

“On peut savoir ce qu'il y a de drôle ? Demanda l'homme, légèrement agacé. “

“Vous… Mwaaaahahahah vous avez… Mwahahahah. Un seul poil… Mwahahah sur le caillou ! réussis-je finalement à dire, en me tenant les abdominaux.”

Mon camarade de beuverie fut finalement pris du même rire, qui se propagea même à deux hommes armés, faisant partie des compagnons du balafré.
Finalement, celui-ci perdit patience et me cria dessus en fronçant les sourcils.

“Ça ne se fait pas de se moquer des différences des autres ! hurla-t-il en s'approchant de moi.”

Il me saisit finalement par le col et se tourna vers ses quatre compagnons, qui s'étaient tous mis à rire finalement.

“Fermez-la, vous autres ! cria-t-il, réduisant au silence ses camarades.”

C'est à ce moment-là que je reconnus l'un des hommes armés. C'était celui qui nous avait volés plus tôt dans le bar. Lorsque je le vis, je cessais de rire brusquement et assomma l'homme me tenant par le col.
Je lui avais collé un gros coup de mon bras mécanique sur le sommet du crâne. Il était complètement dans les vapes et ne risquait pas de se réveiller avant un long moment.

“Hey toi. Tu m'as volé mes Berrys ! Rends-moi Mes Berrys ! Dis-je en m'approchant de lui.”

“Et mon livre ! Renchéris Horace.”

Comme ils étaient en supériorité numérique et que j'avais fait du mal à leur camarade. Les voleurs essayèrent de nous attaquer. Je bloquais rapidement et avec beaucoup de chance, deux coups d'épée, avec mon bras mécanique. Puis j'essayais de contre-attaquer, mais j'étais plutôt lent. Cela avait peut-être un rapport avec l'alcool.
J'arrivais à peine à bloquer les coups suivants. C’est qu’ils étaient énervés ces énergumènes. On se demande pourquoi, ce n’est pas eux qui s’étaient fait voler.

Je finis par réussir un contre quelque peu potable, bien qu’imparfait. J’avais l’attaque avec mon bras avant d’attraper la tête de mon adversaire entre mes mains, bloquant ainsi ses mouvements. Je lui avais ensuite mis un gros coup de genou droit dans les dents.

Ce n’était pas une de mes techniques de combats habituelles, mais il faut avouer que c’était plutôt efficace. L’homme tomba sur le sol, puis je donnais un coup de poing dans une poutre. Celle-ci se brisa et une partie du deuxième étage tomba sur mon second adversaire.

Un coup d’œil à Horace m’indiqua qu’il en avait terminé avec ses deux adversaires. Ils n’étaient pas bien forts, ces types. Mais cet Horace Faurs devait quand même se débrouiller plutôt bien.
En faisant tomber l’étage, j’avais aussi fait tomber le butin des voleurs. Dont, le fameux livre et mon sac de Berrys, qui était encore rempli.

Après nous être emparés du fruit de notre quête, nous sortîmes dehors et Horace me tendit le livre.

“Tu t’es bien débrouillé gamin. Dit-il avec un sourire. Prend le, c’est pour toi.”

“Tu es sur ? J’ai failli perdre notre concours. Dis-je un peu dépité.”

“Mais oui, je voulais juste m’amuser. Répondit-il en lançant un regard en arrière. Et je dois dire que je me suis bien marré ! Bwahahahah !”

“Merci Horace. Dis-je en prenant le livre. Que vas-tu faire à présent ?”

“Je vais appeler les autorités pour qu’ils jettent ces gars en prison. Dit-il en pointant l'entrepôt du doigt. Quant à toi, tu ferais mieux de filer. Un marine qui pue l’alcool, ça fait tache non ?”

“Oui ! acquiesçais-je avec un sourire. Bon eh bien… À une prochaine fois !”

Je lui fais un signe de la main et commence à partir. La nuit commençait déjà à tomber. Combien de temps avais-je passé à courir après ce livre ? Je n’en avais aucune idée. Mais c’est vrai que je m’étais bien amusé.

Il me fallait traverser toute la ville, afin de retrouver le port. De là, je pourrais trouver une navette pour la base M4, avec un peu de chance.

Après un long moment, je passais à côté d’un mur, tapissé d’avis de recherches. Au milieu de ceux-ci se trouvait un avis de recherche pour un certain Horace Faurson. Une tête mise à prix pour cinq-mille Berrys. Vous avez bien deviné, il s’agissait bel et bien d’un portrait de mon compagnon de beuverie.

Ce sale type s’était bien foutu de moi. Il s’agissait d’un bandit bien connu de cette ville. Et je l’avais aidé. J’imagine qu’après mon départ, il a mis la main sur tous les objets de valeurs de l'entrepôt avant de prendre la fuite.
Le temps que j’y retourne il aurait déjà décampé. Ça ne servait à rien de faire demi-tour maintenant. Je lâchais un gros soupire et m’avançais vers le port.

“Si mes supérieurs apprennent ça, je suis mort… Lâchais-je alors en grimaçant.”

Il valait mieux que je taise toute cette histoire. Ça m’évitera d’être la risée de la base ou de me faire engueuler. De plus, ça ferait vraiment tache sur mon dossier.

J’arrivais finalement devant un bateau de la marine. Il s’agissait de celui qui m’avait déposé ce matin. Il devait repartir pour la base M4 juste après le coucher du soleil. Je me présentais donc pour monter à son bord. Le soldat de garde me reconnut et me fit un signe de la main.

“Salut Clayton ! lança-t-il avec un sourire. Alors, cette escale, tu t’es bien amusé ?”

“Oui, je me suis bien marré. Dis-je en montant sur le bateau.”

“Alors pourquoi tu fais cette tête ? me questionna-t-il”

“Pour rien… Je vais dans la soute faire un somme. Lui répondis-je en m’éloignant.

Je n’avais pas vraiment envie d’autres questions. En plus, il fallait que je finisse de décuver. La baston un peu plus tôt m’avait bien aidé, mais je voyais encore flou par moment.
Je trouvais finalement dans la soute un petit coin bien sombre, entre deux caisses. Je m’installais à la manière d’un clandestin et je fermais les yeux.
À peine mes paupières furent fermées, que je sombrais dans un profond sommeil.


 
©️ Lilith & Clayton Lazarus

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