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 it's always "sixnine this" and "sixnine that" !

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Keyvan Sweeney


☠ Messages : 62
☠ Âge du Personnage : 18
☠ Berrys (x1000) : 9899
☠ Points Votes : 239
☠ Grade : Pirate ☠ Localisation RP : South Blue
☠ Fruit du Démon : Aucun
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Keyvan Sweeney

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MessageSujet: it's always "sixnine this" and "sixnine that" !   it's always "sixnine this" and "sixnine that" ! EmptyLun 12 Nov - 18:44



Keyvan "SIXNINE" Sweeney


Do you not know me?
I will tell you then.
I am he that conquers all the sons of men.
No pitch of honour from my dart is free,
My name is Death! Have you not heard of me ?



Prénom et Nom: Keyvan, ton prénom de naissance que tu as gardé en mémoire. Lorsque tu as été kidnappé, tu as été baptisé "N°69" mais jamais tu n'as pu oublié le prénom que tu portes depuis ta tendre enfance. Sweeney, un nom, celui de tes parents et le tien. Ton père était le fameux Todd Sweeney, un riche propriétaire de commerces dans South Blue.
Âge : Eighteen years old, du moins c'est ce que tu penses, impossible à dire avec exactitude, peut-être as-tu une année de plus, peut-être une année de de moins, qui sait ? Ceux qui t'ont arraché à ta famille peut-être et encore, cela aurait très bien plus échapper leur mémoire tellement vous étiez nombreux dans le même cas.
Sexe : Une chose qui est sûr, tu es un homme, n'en témoigne ce qui pendouille entre tes jambes, ta voix ayant changé, tes poils ayant poussés.
Avatar : Shūhei HisagiBleach
Groupe : Tu ne dois pas faire de vague, tu es pour l'instant encore un simple Civil essayant de rester tout à fait discret dans la vie, restant très souvent dans l'ombre et vivant de vol.
Métier : Très intéressé par la cartographie pendant les rares moment de répits que tu avais, tu as des compétences de navigateur bien que cela ne soit pas encore ton métier à proprement parler.
Espèce : Jusqu'à preuve du contraire tu es un humain tout à fait normal, pas de nageoire, pas d'ailes, pas de bras ou de jambes plus longs que l'habitude, pas une taille hors du commun, bref, tu fais parti de la majorité mondiale.
But : Petit, tes rêves t'ont été arraché, piétiné, salis si bien que tu ne sais même plus ce que c'est d'avoir des objectifs dans la vie. Tu es cependant arrivé à te souvenir d'un rêve d'enfant. Ton seul et unique rêve ? Parcourir toutes les mers du monde, voilà ce qui te motive à survivre et ce qui t'a motivé à t'échapper, te rebeller.

---------------

Fruit du Démon :
Autres capacités : Nitōryū, le style de combat à deux sabres que tu as développé dans tes années d'entraînement (ou de "programmation") intensifs, tu es très à l'aise avec ce genre de technique bien que tu restes généralement fan de l'utilisation d'un seul sabre. Cette technique te permet donc d'utiliser les deux katanas que tu as emporté avec toi sans aucun problème.


Description physique

Tu as un physique tout à fait "normal" dans ce bas monde. En effet, sur les Blues tu apparais comme un humain d'assez "grande" stature, tu avoisines le mètre quatre-vingt-un pour un total de soixante-sept kilos de musculature sèche. Cette musculature qui semble te rendre maigre a été le sujet, pour nombreux, de quiproquo te permettant toujours de prendre l'avantage sur tes ennemis, car, bien malgré eux, ils te sous-estimaient de manière lamentable, c'est grâce à cela que tu survis aujourd'hui face à tes poursuivants.

Ce physique fin s'accommode parfaitement avec ton visage, lui aussi aux traits affinés qui pourrait, de nature, te faire passer pour un enfant à la corpulence normal et donc un dont on ne devrait pas se soucier. Cependant, ce visage ne passe pas aussi inaperçu que tu aimerais le faire paraître, ces trois longues cicatrices, parfaitement parallèles, surplombant ton œil droit, partant du haut de ton front jusqu'au bas de ta mâchoire montre que tu pourrais être quelqu'un avec une certaine expérience déjà. De plus, cette bande que tu portes, partant de ton nez jusqu'à ta joue gauche, cachant une autre cicatrice, renforce cet a priori. Ton regard gris et grisant semble percer n'importe qui en plein cœur tant le manque massif d'émotions, en comparaison à un humain normal, se fait ressentir. Tu as un petit "69" tatoué en dessous de la bande couvrant ta blessure, un chiffre en rapport avec ton histoire, un chiffre rappelant là d'où tu viens, là d'où tu t'es enfui.

Pour les habits, tu as gardé ce kimono volé en pleine évasion, un kimono qui te sied plutôt bien. Un kimono noir à l'instar de tes cheveux. Ce kimono, entrant en contraste avec la ceinture blanche qui le ressert. Tu te déplaces en sandales, ces sandales en mauvais état si bien qu'il t'arrive de les perdre seulement en marchant. Tu portes aussi des brassières particulières qui sont du même acabit que du choker qui t'entoure le cou.


Description mentale

Choqué dès l'enfance puis formé à se dissocier des émotions et sentiments, tu as toujours été une personne introverti, plus tourné autour de toi, renfermé dans ton monde à la recherche d'un rêve dont tu ne te souviens même plus. Tu as du mal à faire circuler ce que tu ressens ou même à l'exprimer, tu es cette personne qui reste en retrait par rapport aux autres lorsqu'un regroupement ce créé. Tu te sens toujours en insécurité et ce à cause de ton expérience traumatisante quand tu n'avais que six ans

Cette personne en retrait à fait de toi un fin observateur, tu es capable dans la majorité des cas à pouvoir prédire un danger quel qu'il soit grâce à un simple coup d’œil sur ce qui t'entoure, tu es capable de lire dans le petit jeu d'une personne en face toi rien qu'en épiant son langage corporel, tu es capable de discerner les vrais émotions, les vérités des mensonges, rien qu'en regardant le visage d'une personne pendant qu'elle parle. C'est ce qui t'as été enseigné, c'est ce que tu as appris.

Ces observations ont fait de toi une personne portée sur le jugement, tu es obligé de le faire, par crainte et par méfiance. Tu ne donne jamais ta confiance du premier coup et il t'es nécessaire de jauger la puissance de quelqu'un.

Tu es donc une personne très prudente, calculant les risques à l'avance avant de foncer tête baissée. Tu es une personne très maligne et conservatrice de ton histoire.

Pas que tu en sois totalement dénué, mais tu as pu faire abstraction de tes sentiments durant les douze dernières années, tu ressembles maintenant à un parfait petit assassin, une machine à tuer sans scrupule mais grâce à un simple souvenir, tu as su te remémorer de ce que pouvait te procurer une émotion, un sentiment, un état d'esprit si bien qu'aujourd'hui tu essaies de retrouver cette humanité qui t'as été enlevé.

En bref, tu es une personne sur qui l'on pourrait compter en tant de guerre ou de navigation si seulement tu n'avais pas cette froideur habituelle, cette habitude à regarder avec attention, à scruter, à analyser, cette habitude à être insociable et à ne jamais engager la conversation.


Histoire


Ton histoire débute un soir de juillet, dans la résidence Sweeney sur une île de South Blue. Ton père était Todd Bartholomée Sweeney III, un riche héritier d'une chaîne de barbier sur cette même île où l'apparence était un critère principal. En effet, sur cette île, chacun se devait d'être bien habillé, bien coiffé, d'avoir la barbe bien taillée, les gens étaient prêt à tout dépenser pour avoir la meilleure apparence possible. Cette île était basée sur l'apparence première, le caractère ne comptait pas réellement. La pauvreté n'existait pas réellement tant on s'efforçait à cacher ceux qui, selon les lois : "osaient vivre pareillement". C'est sur cette île que vivait "l'empire" Sweeney. A la toute origine, de simple barbier, devenus de parfaits professionnels dans leur domaine, ils ont tout simplement agrandi leur champ d'opportunités si bien qu'ils s'étaient implantés dans les commerces de mode, d'accessoires de luxe et autre tape-à-l’œil, il fallait s'imposer et ils l'avaient fait. C'est donc le Sweeney troisième du nom qui régnait alors d'une main de maître sur ce quoi se basait l'île : l'apparence. Comme si cela ne suffisait pas, il avait aussi été élu Maire, la domination était totale si bien que certains concurrents ne purent se résigner à résister et avait fini par mettre la clé sous la porte (si leur richesse leur permettait une telle folie)


Pour toujours plus se démarquer des autres, leur résidence n'était pas en ville mais plutôt en campagne, c'était d'ailleurs la seule maison présente là-bas car le prix du terrain était affreusement cher. La Résidence Sweeney est un grand château. Il se situe sur une gigantesque plaine entourée de montagnes. La résidence est entourée d'un somptueux jardin qui forme le blason de la famille et il est tellement grand qu'il est comparable à la taille d'une ville. A l'entrée de résidence se trouve la statue d'une femme ailée, juste derrière se trouve le château immense, et une cour entourée d'une forêt se situe à l'arrière du château. Le bâtiment est composé de 3 sections rejointes, ses murs sont de couleur jaune et le toit de l'ensemble du bâtiment est rose. Près de la Résidence se trouve aussi le cimetière des Sweeney, ou repose la tombe des précédents Sweeney et notamment celles de Vladimir et Patrick Sweeney qui sont les deux jumeaux fondateurs du "Sweeney Bros Barber Shop".

L'intérieur de la résidence est richement et luxueusement décoré à la manière d'un palais, le sol est couvert de tapis rouges, des tableaux des membres importants de la famille se trouvent un peu partout ainsi que leurs bustes sous chaque tableau correspondant. Les murs sont ornés de gravures. On trouve plusieurs endroits dans le manoir comme une gigantesque salle de bain dorée, une grande bibliothèque de livres, un grenier, une salle de dîner ainsi que le bureau de Todd Sweeney.  De nombreux objets ici sont d'une valeur inestimable.

La famille Sweeney, en elle-même, existait depuis des années, certains parlant même d'une existence aussi vieille que le monde lui-même. Les parents des "pères fondateurs" de la famille étaient le pauvre couple Todd Sweeney, premier du nom et Lara Sweeney. Aucun sou en poche, à l'époque où l'île ne pratiquait pas la ségrégation  ils pouvaient donc vivre à la vue de tous malgré leurs habits troués, leurs peaux sales. Pas une histoire franchement passionnante, la destinée de la famille Sweeney change du tout au tout à la naissance des enfants jumeaux : Vladimir et Patrick. Naturellement doués avec des paires de ciseaux en main, les deux frères ont vite décidés de gagner leur vie via les petits boulots de coiffure et de taillade de barbes. Progressivement, aux fils des années, les deux frères avaient réussi à amasser assez d'argent pour ouvrir leur petite boutique, le premier Barber Shop des Sweeney venait d'apparaître.

Plusieurs années, plusieurs décennies, le temps avait coulé, la fortune ne faisait que grandir, un véritable petit empire venait de se créer, les boutiques fleurissaient, les idées apparaissaient les unes après les autres : les barbiers, les couturiers, les forgerons. Chaque commerce s'imprégnait de la marque Sweeney. "Natus imperare", nés pour régner.

. . .


Cette nuit-là dans la résidence Sweeney, ses occupants et leurs proches étaient rassemblés dans un long couloir du château, un couloir où seul une infime partie avait été éclairée. Les lampes à huile chauffaient de leur mieux, atteignant l'apogée d'un éclairage pourtant si pauvre. Parmi les personnes présentes, il y avait Todd Sweeney, un homme grand, une barbe de trois jours parfaitement entretenue, des affaires d'une classe sans pareil, un regard bleu comme l'océan et des cheveux d'un brun profond. Son visage était plus creusé et sa mâchoire plus carrée qu'à l'habitude, il semblait presque transpirer, s'inquiéter, paniquer étant le seul se tenant devant une immense porte blanchâtre, parfaitement propre. Derrière lui, un long banc d'une couleur bleue lapis où étaient assis différent membre de sa famille : des cousins le taquinant brièvement sur la mine qu'il tirait, des cousines l'apaisant, des oncles et grands oncles, bouteilles d'un succulent vin en main, des tantes et des grandes tantes avec divers paquets et bouquet de fleurs.

S'ils étaient tous réunis ici, et avec des présents de surcroît, c'est que la femme Sweeney -et accessoirement son mari- se préparaient alors à entrer dans une nouvelle étape de leurs vies déjà bien rythmées par leurs apparitions dans le centre-ville, leurs commerces à gérer. Monsieur Sweeney s'occupait surtout des commerces à l'attention d'une clientèle majoritairement masculine : barbiers, bars et autres. Madame Sweeney s'occupait donc, en toute logique, des commerces à l'attention d'une clientèle majoritairement féminine : parfumerie, salons de coiffure féminin et autres.

C'est donc là que tu fais ton apparition. Toi, la preuve d'un amour inconditionnel envers deux magnats du commerce sur cette île paisible -et pourtant si ségrégationniste des riches et des pauvres-. Toi, l'héritier d'un empire dont tu ne sais rien encore. Il est dorénavant vingt-trois heures pile, la porte s'entre-ouvre légèrement, laissant la lumière de la pièce éclairer un peu plus la mine stressée du futur père. Une infirmière, d'une carrure plutôt imposante mais dont la chair tendre n'avait d'égal que son cœur, soupira légèrement, transpirante elle aussi avant d'adopter une mine réjouie.

C'est un garçon monsieur, en très bonne santé même disait-elle en essayant de reprendre légèrement son souffle, épuisée par l'accouchement.

Le couloir se mit alors à entrer en fête, célébrant l'arrivée du nouveau membre de la famille dans la maison.

SHHHHHHHHHHHHHT ! reprenait l'infirmière Madame est très fatiguée. finissait-elle en envoyant le nouveau père dans la chambre et en refermant les portes bien que tous les membres de la famille auraient voulu voir le nouveau-né.

Le père venait donc de pénétrer la pièce, n'y étant pas préparé. Il trouva alors sa femme, tenant son jeune enfant -et quel enfant vu qu'il pesait quatre kilos quatre cent-soixante-douze-, une mine réjouie mais marquée d'une extrême fatigue. Le père s'approcha alors, pour voir de plus près celui qui allait lui succéder. Il dormait paisiblement, après avoir pleuré un long moment.

Il est vraiment magnifique, n'est-il pas chéri ? commençait ta mère, d'une voix teinte d'émotion, alors que ton père n'avait même pas eu la chance de finir son avancée timide vers le lit.

Oui, c'est vrai répondait-il en prenant un pas plus assuré, s'approchant et prenant place sur la chaise aux côtés de sa femme Il accomplira de grandes choses, j'en suis sûr.

Comment devrons-nous l'appeler ? continuait la nouvelle mère, tendant délicatement le bébé dans les bras de son mari. Celui-ci se saisissait de toi, un être sans aucune lueur de méchanceté en lui, si pur, si innocent, il aurait bien pu passer des heures à te regarder sans broncher, sans répondre à sa femme, contemplant alors le fruit d'un dur labeur. Les larmes s'étaient elle aussi invitées à la fête, des larmes de joies coulant délicatement le long des pommettes enflées de monsieur Sweeney, se levant à son tour délicatement jusqu'à la seule fenêtre de la pièce, regardant au loin le village, animé par la célébration quand à la naissance du fils du Maire

Je te nomme... Keyvan Sweeney ! Tu es un homme, tu es un homme, tu es un Sweeney, tu hérites donc du charisme et des compétences nécessaires pour me succéder ! clamait-il en regardant au loin, aussi bien le village que les mers environnantes.

Cette soirée-là, chacun des habitants de l'île, qu'ils soient homme ou femme, avaient fini la panse pleine et le foie chargé si bien que c'était aux enfants, le lendemain, qui avaient dû nettoyer toute une pagaille pour une simple naissance.

. . .


Qu'il est simple d'être un fils héritier, dont la fortune dépassait tous les entendements. Un fils qui a tout pour lui : jouets, éducation, humbles serviteurs, un avenir tout tracé. C'est ce qui se disait, banalement pour les plus riches des villageois, avec une légère pointe de jalousie pour les plus pauvres et démunis. Mais était-il si simple, pour toi, de vivre dans une atmosphère pareille ? Pas si sûr.

Ta chambre était gigantesque, si bien que tu paraissais infiniment minuscule face à une telle suite. Les jouets surplombaient la pièce, des jouets dont tu ne pouvais, parfois, pas te servir, car ils n'étaient pas adaptés à ta taille comme la rampe de skateboard géante et une planche faisant presque ta taille, comme ce panier de basketball placé au plus haut point, trois mètres cinq, et que, avec ta ridicule force de l'époque, tu ne parvenais pas à y placer le ballon. Il y avait aussi ce circuit de train géant, toujours en fonction, passant au plein milieu de la chambre, virevoltant entre les constructions en bois que tu n'avais même pas réalisé toi-même, entre les peluches pour lesquelles tu n'éprouvais rien. S'il y avait bien une chose que tu considérais dans cette pièce, c'était cette fenêtre à l'image de la chambre, une gigantesque fenêtre te donnant vue sur le village et sur les côtes et donc la vaste mer. La mer, elle était si magnifique même lorsque le temps était mauvais. Tu étais tout petit mais déjà tu te faufilais entre toutes tes peluches en forme d'animaux, grimpant un petit tabouret pour tranquillement déposer tes avant-bras frêles sur le rebord de la fenêtre. Le soleil rayonnait très souvent si bien que les océans semblaient briller de mille feux, une véritable beauté naturelle. C'est ce qui te manquait quand tu étais petit, une importante dose de liberté. Dès lors que tu voyais tout ce bleu, tu voulais voguer dessus et te perdre sur ce vaste infini bleuté.

Cependant, un héritier devait faire ce pourquoi on l'avait mis au monde : reprendre la fortune, les commerces, l'empire de ses parents. C'est donc dans une éducation très stricte que tu as dû te placer bien que tu détestais ça. Très tôt, alors que tu avais du mal à compter à plus de cent, tu te devais de résoudre des calculs très compliqués. Très tôt, alors que tu avais du mal à épeler certains mots, tu apprenais à lire des recueils philosophiques. Ton enfance n'était vraiment pas une partie de plaisir bien que tu avais tout ce que les autres voulaient, toi tu n'as jamais vraiment été comblé par cet amas de cadeaux et de considération.

Un peu de concentration Sire Keyvan disait le professeur à la vieille barbe grisonnante

Tu te situais à présent dans la plus petite salle de la résidence Sweeney, une pièce placée dans une sorte de tour, à son sommet. Cette salle était basée par la pierre, les murs comme le sol et bien que cette pièce fut déjà assez petite, le professeur y avait éparpillé de nombreux livres, de nombreuses affaires, rajoutant aussi son bureau ainsi que le tien, il y avait très peu d'espace, se déplacer était un enfer.

Comme je vous le disais, certains grands esprits considèrent que l'humain est défini par la nature et qu'il ne peut s'extirper de sa destinée bien qu'il fasse en sorte de sembler libre. D'autres pensent que l'homme est au-dessus de la Nature elle-même et qu'il peut s'extirper de cette dernière sans problème, devenant le maître de son destin. Ces deux pensées sont apparues au même moment, contribuant à un conflit idéologique de... Sire Keyvan ?

Hm ? répondais-tu, le regard ailleurs

Pouvez-vous répéter ce que je viens de dire continuait le professeur, se levant de sa chaise

Bla bla bla, grands esprits, bla bla bla, faire semblant d'être libre, bla bla bla, conflit idéologique. "Sire" Keyvan... si vous pouviez d'ailleurs éviter de m'appeler Sire. disais-tu avec une certaine flegme.

Ton professeur passa longuement sa main dans sa barbe, répétant le même geste pour lui donner une forme "coiffée". Cela dura une minute durant laquelle un silence s'installa, lourdement

Je vois que vous n'êtes pas fan de philosophie mais plutôt... disait-il, regardant dans la même direction que toi Du bleu infini de la mer

Vous êtes un fin observateur répondais-tu, imitant comme à ton habitude l'accent bourgeois de ta vieille tante Georgette, une dame à chats couverte de produits de beauté, sur-maquillé, portant tellement de bijoux immondes J'aime beaucoup l'esprit perspicace dont vous faîtes preuve mon cher professeur, mmhmmh

Ton professeur ria légèrement tant tu imitais bien cette dame bien en chair qui te servait de famille. Il s'approcha du petit hublot, creusé en plein milieu d'un des murs, observant à son tour la mer. Il te regarda alors pendant que tes yeux étaient toujours focalisés sur l'eau. Il t'analysa longuement, installant un nouveau silence, avant de se retourner dans une des piles de livres réparties dans toute la pièce.

Je crois bien que... j'ai quelque chose... pour vous disait-il, cherchant dans une pile bien précise Ah ! Le voilà ce manuel ! continuait-il, prenant un livre placé au milieu, poussant le haut contre le mur pour éviter que le tout tombe. Il souffla alors dessus, un peu de poussière s'envola et il t'apporta alors le livre "Navigation et Cartographie" un titre pauvre mais un livre riche

Tu te décidais alors à enfin regarder ton professeur dans les yeux, tu t'étonnais qu'il possède ce genre de livres sur lui, lui qui ne t'enseignait que les mathématiques et la philosophie principalement.

Lorsque j'avais ton âge, j'ai aussi rêvé de prendre la mer, me battre contre ses dangers et admirer sa beauté dans ses moments calmes... Je n'ai pas eu ce poste d'héritier comme celui que vous avez mais... J'ai aussi été forcé dans le choix de ma carrière par mon pauvre vieux père, il voulait que j'enseigne tout comme lui car "le savoir appartient aussi aux autres" continuait-il en regardant, à son tour, longuement la mer.

Ce jour là, il venait de pleuvoir et le temps ne permettait pas de dire que la mer semblait belle pour les habitants du village mais pour ces deux-là, elle restait magnifique même grisâtre. Elle restait fluide, vive, ils auraient tout deux bien voulus partir à la découverte de ces mers qu'ils chérissaient tant, ils se sentaient appelés.

Cependant, votre père ne doit pas le découvrir alors permettez-moi quelque chose disait-il en reprenant le livre, il se retourna alors quelques instants, semblant rafistoler le livre avant de se retourner de nouveau vers toi Et voilà le travail... "Pensées philosophiques des Lumières", comme ça votre père ne pourra pas découvrir qu'il s'agit d'un livre de cartographie et de navigation continuait-il, feuilletant le livre pour te montrer qu'il s'agissait toujours du même bouquin.

Tu pouvais apercevoir quelques cartes apparaître rapidement ce qui te donnait une folle envie de le dévorer en un instant. Il te tendait le bouquin que tu saisissait instantanément avant de te plonger dans la lectures. De longs mois durant tu en faisait ta lecture du soir, ton père et ta mère venant toujours te trouvaient avec ce qu'ils pensaient être un recueil philosophique. Tu admirais la carte de South Blue que tu apprenais avec beaucoup plus de rigueur que les statistiques et les pensées sur l'amour et la mort. Il s'agissait de la première matière où, si quelque chose te posait problème, que tu n'arrivais pas à retenir ou que tu ne comprenais pas, tu recommençais toujours depuis le début pour pouvoir imprimer ou commencer à comprendre.

Tu apprenais aussi les techniques de navigation pour voguer sur South Blue, si bien que les nœuds marins et les vents de cette mer n'avait presque plus aucun secret pour toi.

. . .


Cette nuit-là, tu venais de fêter ton anniversaire, la Résidence Sweeney était en célébration maximale, l'alcool pour les adultes coulait à flot comme les jus de fruits pour les plus jeunes. La nourriture était en abondance, la musique était joviale, dansante. Vous étiez dans l'immense salle de réception et bien que vous étiez de nombreux conviés -dont certains tu ne connaissais même pas les noms bien qu'ils t'aient vu alors que tu étais "grand comme ça"-, la salle semblait encore presque vide. Les musiciens semblaient aussi très loin du banquet mais leur musique résonnait dans toute la pièce.

Bien loin de cette joie, se trouvait le village où la nuit se déroulait comme toutes les autres. Une légère ambiance festive, des gosses jouant encore dans les rues, profitant de leurs vacances. Les parents traînant dehors, vêtus de manière estivale. La température était parfaite, ni trop chaud, ni trop froid. Tout le monde vivait comme à leur habitude...

Au loin, un gigantesque bateau sombre, passant inaperçu dans la nuit, s'approchait alors de l'île. Il s'arrêta à une certaine distances avant qu'un bon nombre de barques ne s'en réchappe, s'approchant de l'île où tu vivais. Les hommes à leurs bords étaient aussi vêtus de noir, toujours pour se camoufler dans la nuit. Ils débarquèrent alors, neutralisant avec aisance les gardes du port qui se devaient d'inspecter les nouveaux arrivants, les tuant avec discrétion, sans aucun bruit. Ils progressèrent alors jusqu'au village, éliminant les personnes qui se mettaient en travers de leurs chemins. Ils arrivèrent alors au village où beaucoup se trouvaient dans les rues, inoffensifs, non armés. L'attaque était lancée et les hommes en noir prirent en assaut le village, tuant les hommes qui tentaient de défendre leurs femmes et leurs enfants. Le sang coula alors sur les rues pavées et le carnage dura une longue heure. Ils arrachèrent les enfants aux bras de leurs mères et si elles résistaient, étaient abattues à leur tour. Les enfants de six à huit ans étaient embarqués, les autres subissaient un destin plus funeste. Les gens crièrent leur désespoir aussi fortement qu'ils le pouvaient mais rien ne semblaient atteindre la résidence Sweeney ou une grosse partie de la garde était placée. La musique, les cris de joies et les blagues lourdes prenaient le pas sur les cris et les pleurs très lointains. Lorsque le carnage fut finit plus bas, les musiciens s'arrêtèrent de jouer, subitement sans que l'ordre fut donné. A leur tour, ils sortirent des armes et beaucoup d'invités, les plus proches notamment, ne furent que témoins de leur propre mort. Les gardes postés en intérieur ne réagissaient pas, se contenant d'être simple spectateur. Ceux en extérieur essayaient de pénétrer la résidence, entendant les cris des invités subissant un massacre mais les hommes en noirs venus du village qui semblait maintenant s'embraser, venait d'arriver sur la colline où se situait l'immense propriété. Ils s'occupèrent donc des gardes en extérieur et purent enfin accéder à l'intérieur où le pire avait déjà eu lieu. De nombreux cadavres gisaient sur le sol, tués par les musiciens et la garde intérieure qui n'était en fait que les camarades des envahisseurs. Le massacre continuait bien qu'une grande partie des invités était déjà morte. La famille Sweeney avait réussi à se réfugier ailleurs, dans une pièce spéciale dont la porte était cachée dans un mur, ils étaient à l'étroit, ils se marchèrent sur les pieds, se donnèrent des coups de coudes. Ils étaient bien cachés mais s'ils étaient amenés à être trouvés, ils ne pourraient plus s'enfuir. Toi tu étais le premier à être entré et tu te trouvais donc au fond de la pièce.



Cependant, les tueurs n'étaient pas dupes, ils savaient que dans la propriété d'une famille si importante, il y aurait un moyen de se cacher ou de s'échapper d'une quelconque menace. Ils détruisirent tous les murs jusqu'à trouver une porte, ils déplacèrent des bibliothèques entières, mettaient le feu à des pièces déjà inspectés jusqu'à que ce qui devait arriver arriva. La famille fut confronter aux hommes qui les attendaient patiemment devant le seul mur qui semblait intact, trop parfait pour être vrai. La porte fut ouverte. Les hommes en noirs avaient fait sortir chacune des personnes présentes : hommes, femmes, enfants. Ils les avaient déplacés vers l'extérieur, toi inclus, vous séparant par quatre groupes distincts : les hommes, les femmes, les enfants de plus de huit ans et ceux de huit ans ou moins. Vous assistiez alors à un spectacle plus horrifique que vous ne pouviez l'imaginé. Les hommes étaient ainsi abattus comme des chiens après avoir été mis à genoux un par un, ton père y comprit. Il te lança un ultime regard, il bougeait alors ses lèvres bien qu'il ne prononçait pas un mot Vis alors qu'au même moment, la gâchette fut pressé, la balle transperça alors le crâne de ce pauvre Todd Bartholomée Sweeney, troisième du nom. Ta mère criait et pleurait de tout son être comme beaucoup de membre de ta famille mais toi, tu restais en état de choc, incapable de ressentir ou de dire quoi que ce soit. Quand tous les hommes furent abattus, ce fut au tour des femmes. Elles n'allaient pas connaître le même sort vu qu'elle n'était que transpercé par des épées, en plein abdomen. On les laissait se vider de leur sang, dans l'incapacité de parler. Ta mère n'était pas une dérogation à la règle et lorsqu'elle tomba à son tour sur le sol, elle te regarda, pleurante mais aussi souriante, un sourire désolée. Vous étiez alors, vous les enfants de huit ans ou moins, déplacés ailleurs, regardant les enfants de plus de huit ans rester sur place et quand vous ne pouviez plus les apercevoir, vous entendiez les coups de feu et les cris perçants. Le soleil se levait et la résidence Sweeney commençait alors à brûler à son tour alors que le feu consumant le village venait lui de s'arrêter. Vous passiez alors entre les maisons carbonisés, les corps recouverts de cendres, l'odeur du sang se mêlant avec celle de brûlé venait vous torturer les narines, mettant votre odorat à rude épreuve. Vous étiez alors emportés sur des barques, jusqu'au gigantesque bateau noir, enfermés dans la cale, découvrant avec stupéfaction d'autres enfants, dans la même situation que vous, les "nouveaux arrivants".

. . .


Voilà plusieurs jours que vous naviguiez sur les mers, tu n'avais plus vu la réel lumière du soleil depuis un moment, te contentant des quelques rayons transperçant les planches. Vous étiez tous, les enfants présents, en état de choc immense, ils vous étaient impossible de voir ceci comme le monde réel et chacun d'entre vous essayait de se réveiller en se pinçant, en se giflant, en se mordant jusqu'au sang mais rien n'y faisait, vous étiez toujours bloqués au fond d'une cale sombre et humide. Toi aussi tu tentais de diverses manières de te réveiller, paniquant, transpirant, manquant de souffle mais tu n'y arrivais pas.

Ça ne sert à rien... Tout est vraiment arrivé. entendais-tu derrière toi.

Il y avait ce jeune homme, le regard vide, les cheveux gris, qui venait de t'annoncer cela. Oui, cela était bien réel, tu n'avais plus de foyer, l'île où tu vivais venait de se faire détruire.

Je ne sais pas où nous emmène ces hommes mais...

Il s'arrêta subitement, se tournant vers toi, un regard toujours assez vide

Je m'appelle Sora et toi ? te demandait-il, changeant radicalement de sujet pour oublier alors toutes les horreurs qui, comme toi, devaient tourner dans sa tête, se répétant en boucle encore et encore.

K.. Keyvan répondais-tu faiblement, prenant à ton tour le regard vide. Il avait raison, il était futile de tenter de se réveiller, il fallait se rendre à l'évidence bien que les larmes continuèrent de couler le long de tes joues rouges. Tu regardais alors un peu autour de toi et ce sentiment de panique générale disparaissait aussi peu à peu chez chacun des enfants présents, tous avaient un regard vide. Vous vous étiez tous, grâce aux paroles de ce jeune garçon, rendu compte de la futilité de vos gestes. Le bateau s'arrêta alors subitement, la porte de la cale s'ouvrit et des hommes venaient de descendre. Ils vous attrapèrent tous et vous menèrent jusque dans une forêt. Dans cette forêt se trouvait une espèce de porte métallique qui, une fois ouverte, menait à des escaliers descendant sous terre. Vous descendiez un par un avant d'arriver dans un immense laboratoire. Vous étiez alors disposés en rang, tu voyais Sora parmi les premiers avant qu'une voix ne se fasse entendre et qu'un visage apparaisse sur grand écran.


Bienvenue à toutes et à tous. Je me présente, je suis le docteur Fitzgerald Spinoza. Si vous êtes ici, c'est que vous, la centaine d'enfants ici présents, avaient été spécialement sélectionnés pour participer à une batterie de tests pour mes recherches scientifiques. Je ne vous dévoilerais pas les raisons qui me pousse à faire ça mais disons que tuer le temps en fait partie kyahahah. Avant de commencer, vous serez numéroté chacun votre tour d'un petit tatouage sur la joue, histoire de vous donner une identité ici dans ce laboratoire donc si j'appelle le cobaye numéro un, je m'attends à ce que le jeune tatoué d'un "1" sur la joue me réponde, suis-je bien clair ?... Ah et une petite chose, ne songez pas à vous évader ou vous rebeller car... kyahahah... Je vous présente le gardien en chef Jason Sephiroth

Une porte métallique s'ouvrait alors sous l'écran géant, lentement, de la fumée s'en dégageait et une fois qu'elle fut complètement ouverte, une silhouette massive comparé à celle des enfants se montrait alors. Un homme blond avec un masque de hockey se montra alors. Il devait peser une centaine de kilos de muscles purs.


Il n'est pas du genre bavard alors je parlerais en son nom reprenait le docteur Spinoza Maintenant que vous êtes assez effrayés pour être paralysé, il va passer dans vos rangs avec un drôle de pistolet, vous n'aurez qu'a tendre vos joues gauche délicatement et il se chargera du reste. Je vous dis à bientôt mes cobayes.

Le gardien en chef s'approcha alors du premier enfant du premier rang en partant de la gauche et l'attrapa par la mâchoire, tournant sa tête et le tatouant tout en l'immobilisant. Il hurla alors de douleur et une fois que cela fut fini, le gardien le jeta violemment sur le sol, sous le rire des autres gardes sous ses ordres. Sora fut tatoué "13" sur sa joue gauche. Il se passa un certain moment avant que la montagne humaine s'approche de toi. Comme avec tous les autres, il te saisissait par la mâchoire, fermement, ses mains étaient énormes et ton visage entier pouvait tenir à l'intérieur et lorsqu'il commença à te tatouer tu avais beau te débattre mais seul la partie qu'il ne tenait pas pouvait bouger. Tu mettais des coups de pieds dans le vide car ses longs bras lui permettait de restait à distance. Il te jeta alors aussi sur le sol, comme tous les autres. Sora t'aida alors à te relever tant la chute avait semblé spectaculaire

Hey bien six nine, tu sembles du genre solide te disait-il alors que tu te remettais sur tes pieds

Voilà le numéro qui venait de t'être attribué : "69". Sora t'appelait "six nine" comme il appelait ceux ayant la soixantaine tatouée sur leur joue : "six one" "six two" "six three". Il "s'amusait" à ça. Progressivement vous découvriez là où vous dormirez, là où vous serez soumis à quelques tests.

HEY BIEN HEY BIEN ! Si ce n'est pas mes merveilleux sujets de tests ! Kyahahah ! disait le docteur Spinoza qui se montra enfin en chair et en os. Il était un homme très vieux, très petit et très maigre qu'il semblait minuscule aux côtés du gardien en chef. Ses vêtements étaient étranges si bien qu'il ne ressemblait à rien d'autre qu'un vieux fou en quête d'attention. Il s'approcha alors des cents cobayes qu'il avait sous la main. COBAYE NUMÉRO UN A DIX ! SUIVEZ-MOI ! criait-il dans vos oreilles, vous aspergeant de postillons. Sur les dix, le numéro huit avait décidé de ne pas obéir et avant même que vous n'ayez eu le temps de dire ouf que le gardien en chef se saisissait de sa nuque et la serra violemment.

Cobaye numéro huit, je pense que vous n'aimeriez pas mourir comme ça n'est-ce pas ? se marrait le docteur Spinoza Et si vous vous montriez un peu plus coopératif non ? Kyahahah !

Dans un cri de douleur, le numéro huit accepta de suivre le docteur sans faire d'histoire. Il venait de nous faire une démonstration de sa cruauté qui semblait sans limite. Et c'est alors que les dix premiers entrèrent dans une pièce qui semblait plongée dans l'obscurité permanente. Une heure plus tard d'attente et ils sortirent tous enfin... Totalement changés. Ils semblaient ne plus éprouver la moindre émotion, ils obéissaient aux ordres directs du docteur Spinoza comme de parfaits petits soldats. Ce fut au tour des cobayes numéro onze à vingt d'entrer dans cette même pièce et donc Sora. Il te regarda une dernière fois et, malgré son regard toujours aussi vide, te lança un grand sourire. Tu espérais alors qu'il ne lui arriverait pas la même chose mais une heure plus tard, le verdict fut sans appel, lui aussi semblait obéir comme un parfait petit soldat, cependant, il manquait une personne à l'appel, le cobaye numéro dix-neuf n'était pas revenu et le docteur Spinoza, dont la blouse était recouverte de sang, revenait pour écrire ses résultats, lisant à voix haute en même temps qu'il écrivait.

Deeeeeeeeeaaaaaaaaaar diary. Sur les vingt premiers cobayes, j'ai déjà découvert que tous n'étaient pas fait pour recevoir le remède. J'ai perdu le cobaye numéro dix-neuf, il a tourné de l'oeil et c'est mis à vomir beaucoup de sang avant de se mettre à convulser. J'ai perdu son signe cardiaque deux secondes après que les convulsions n'aient commencer. J'ai encore quatre-vingt autres cobayes a essayer.

Il posa alors son crayon et invita les cobayes numéro vingt-et-un jusqu'à trente à le rejoindre... Et ainsi de suite. Parfois ils revenaient tous, parfois il n'y en avait qu'un mais ce qui t'inquiétais à ce moment, c'était que TOI tu ne puisses pas revenir.

COBAYES SOIXANTE-ET-UN A SOIXANTE-DIX !

Ton tour arriva alors, tu avançais au même rythme que les autres pour éviter que le gardien en chef te saisisse par la nuque toi aussi. Vous entriez alors dans la pièce sombre et la porte se referma. Vous étiez dans le noir complet. La lumière s'allumait alors et il y avait dix tables d'opération réparties dans la pièce, côte à côte.

Je vous en prie installez-vous sur les tables. disait le docteur Spinoza en indiquant la place de chacun

Ta table était immaculé du sang des précédents personnes avant toi, un choc mental s'empara de toi et tu devint paralysé à l'idée de monter dessus. Énervé mais conscient de ta paralysie, le docteur te saisissait par le col et t'installa sur la table. Tu ne pouvais plus dire un seul mot, tu étais à sa merci. Il passait alors sur chacun d'entre vous, vous injectant un produit spécial, résultat de ses expériences. Ton corps réagissait alors de manière bizarre. Tu commençais à souffrir, tes os étaient semblaient comme du verre fragile, la fièvre s'emparait alors de toi et alors, tes souvenirs t'apparaissaient. Tu te revoyais dans ta résidence à te plaindre de ta famille bien que cette dernière te manquait terriblement maintenant mais avant que tu ne puisses t'en rendre compte, chaque fois que tu passais un souvenir, il tombait dans l'oubli et peu à peu, tu n'étais plus en mesure de te souvenir que tu avais un père, une mère. Tu n'avais plus personne. Pendant une heure, tu ne faisais que de souffrir le martyr et oublier quand tout un coup, tu semblais revenir dans le monde réel, tu étais devenu un parfait petit soldat. Lorsque le docteur te demanda de te lever, tu l'écoutais sans broncher et en regardant quand même autour de toi, les autres n'avaient pas survécus et tu étais le seul de cette rangée à avoir survécu à cette première expérience.

. . .

Des années s'étaient passées depuis la première expérience et bien qu'il y eu beaucoup de pertes -quarante cobayes avaient perdus la vie-, la vie à l'intérieur du complexe secret continuait son cour. Tu étais toujours proche de Sora mais vous restiez quand même des néo-parfaits soldats à l'écoute attentive. Depuis peu, il n'y avait pas eu d'expérience mais le gardien en chef vous initiait tous au combat au sabre. Étrangement, personne n'avait trouvé ça suspect dans son subconscient que le docteur vous fasse prendre des cours de kenjutsu. Le gardien en chef grogna tout d'un coup sur toi en te demandant d'entrer dans l'arène. Tu te retrouvais seul avec tes katanas, observé par les autres depuis une vitre renforcée. Une large porte s'ouvrait alors laissant entrer un ours colérique dans l'arène. Le gardien en chef pointa alors l'ours du doigt et te demandait de le tuer.

Tu commençais alors à devenir retissant, tu n'avais jamais tué personne et quand tu affrontais quelqu'un, cela se faisait avec des katanas en bois. Tu regardais alors l'ours te charger et se lever, ses griffes plongèrent alors rapidement vers toi, tu reculais légèrement, mais pas assez et alors il te griffa sérieusement au niveau de l’œil droit -que tu avais eu pour réflexe de fermer pour ne pas devenir borgne- et te laissa trois belles cicatrices parfaitement parallèles et droites. Et le combat s'éternisa, tu passais ton temps à esquiver les attaques répétés de l'ours. Il te chargea alors et tu te retrouvais au sol. Il arriva une nouvelle fois à toi et se redressa et de manière instinctive, tu planta ton épée dans l'abdomen de l'ours qui s'effondra dans un ultime râle de douleur. Tu tombais alors de fatigue et tu regardais l'ours gisant sur le sol.



Subitement un flash te prenait et au lieu de l'ours, tu voyais une femme sur le sol. Tu ne semblais pas la connaître mais elle semblait appeler un certain "Keyvan". Cette vision semblait durer une éternité avant que l'évidence même ne te marque. Tuer l'ours en lui plantant l'abdomen te faisait rappeler comment ta mère était morte et donc tu te rappelais que ta mère fut tuée et que tu n'étais pas là, dans ce complexe, depuis ta naissance. Tes souvenirs revenaient tous un à un si bien qu'une larme coulait le long de ta joue gauche où le "69" était tatoué. Tu revenais vite à toi quand le gardien en chef te coupa de ta vision, avec sa machette géante, il tenta de te trancher la moitié de la tête, à l'horizontale. Une nouvelle fois tu esquivais de justesse mais une nouvelle fois tu te retrouvais avec une belle partant du milieu de ton nez jusqu'à joue gauche, pile poil au-dessus du numéro.

Des moments plus tard, tu te retrouvais avec Sora qui venait de te faire un pansement pour cacher la cicatrice faite par le gardien en chef

Tu sais très bien qu'il n'aime pas quand on ne sort pas vite de l'arène numéro soixante neuf. disait Sora Tu as eu de la chance.

Tout d'un coup, tu te saisissais de Sora par ses épaules

Sora ! Sora ! Écoute-moi bien, nous ne sommes pas ce que nous pensions être depuis toujours ! disais-tu

Sora ? Nous n'avons pas de prénom, nous sommes les inventions du grand docteur Spinoza, je suis numéro treize et toi soixante-neuf

NON SORA ! Je m'appelle Keyvan, nous nous sommes rencontrés dans le bateau qui nous a mené jusqu'ici et tu m’appelais même sixnine au début ! le coupais-tu

Un léger silence s'installa et il se dégagea de ta prise

... Sixnine ? Pas mal comme surnom. reprenait-il en quittant la pièce Je pense que tu as besoin de repos, je vais m'entraîner à manier deux sabres tout seul aujourd'hui. Repose-toi bien... Sixnine. Ahah.

Tu étais sûr de toi mais de petits doutes venaient quand même s'immiscer dans ton esprit. Et si ce n'était qu'une vision liée au choc émotionnel ? Non, cela ne pouvait pas être vrai, tu te souvenais de trop de détails, même certains qui semblaient inutiles. Tu te rappelais notamment de la cartographie et de la navigation. Tu mettais au point un plan d'évasion dans le but d'aller chercher de l'aide pour libérer les prisonniers et coincer les gardes. Tout était prévu pour la nuit, dans une semaine précisément.

. . .


Minuit, l'heure du plan a sonné, tu ne prends que tes deux épées, tu t'étais entraîné tellement de temps au nitōryū avec Sora. Même inconsciemment après votre "formatage" vous étiez resté ensemble. Il était donc hors de question de le laisser là-bas. Tu t'échappais alors, furtivement dans les couloirs en labyrinthe du complexe. Tu esquivais les gardes et tu arrivais enfin jusqu'à l'accès par lequel tu étais entré il y a dix ans de ça. Tu ouvrais alors la porte et une douce brise venait te caresser la peau, le bruit des criquets venait sonner comme une douce mélodie à tes oreilles et l'air de l'extérieur te remplissait agréablement les poumons... Mais pas le temps de profiter de l'extérieur, tu te mettais à courir bêtement car tu avais oublié ce détail : tu ne connaissais rien de cette île.

Tu pars en promenade... Sixnine ?

Sora sortait alors de l'obscurité des arbres pour se montrer sur le sentier sur lequel tu étais.

Sora... Comment as-tu... Que fais-tu ici ? demandais-tu, surpris de le voir ici

Depuis le jour où tu me parles de réalité. J'en ai parlé à notre père le docteur Spinoza et...

SORA JE T'EN SUPPLIES SOUVIENS-TOI ! IL N'EST PAS TON PÈRE NI LE MIEN ! criais-tu, l'interrompant dans sa phrase

Il dégaina alors ses épées, il baissa la tête

Il n'y a plus de choix soixante-neuf, Père a été précis, si tu t'échappais, je devais te tuer.



Le combat s'engagea alors. Deux utilisateurs du style à deux sabres s'affrontent, deux "amis", un vainqueur, un perdant, la vie ou la mort. Le combat reste équilibré, tu le connaissais très bien, il te connaissait très bien. Vous vous entraîniez ensemble après tout, vous connaissiez les technique de chacun si bien que tout le long, personne ne pu vraiment prendre le dessus. Le docteur Spinoza se doutait alors qu'un terrible combat aurait lieu et attendait patiemment dans son bureau que le cobaye numéro treize lui rapporte celle du numéro soixante-neuf. Ces deux derniers continuait alors leur lutte acharné, esquivant ou parant chacun des coups de l'autre. La fatigue commençait à s'installer dans le corps des deux si bien que les coups étaient encore plus prévisible qu'à l'habitude et il semblait se terminer dans une égalité parfaite

Aah aah Allons Sixnine Aah Aah C'est vraiment tout ce que tu sais faire ?

Tu ne répondais pas, tu te contentais de reprendre ton souffle. Tu rengainais alors ton sabre que tu tenais de la main gauche et il faisait de même. Vous alliez vous départagez sur une dernière confrontation directe, vous vous regardez longuement avant de vous élancer.

SIXNIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINE ! hurlait de rage Sora

Sugisarishi... OMOIDE !

Un léger silence s'installa, votre confrontation venait d'avoir lieu. Sora se mit à cracher du sang et une énorme plaie mortelle venait de s'ouvrir au niveau de son estomac. Il tomba alors sur le dos et tu te retournais pour le regarder



Je... Je me souviens maintenant... Keyvan disait Sora, agonisant sur le sol, le sang coulant de sa bouche sans sembler s'arrêter J'a... J'avais des parents... moi... aussi... continuait-il le souffle court Je suis désolé... d'avoir tenter de te... tuer... J'espère que tu ne m'en voudra pas disait-il alors que tu ne le regardais plus, tu te contentait de pleurer T'es... t'es supposé être un grand garçon... non ? Arrête... de... pleurer... reprenait-il alors que lui-même se mit à laisser des larmes jaillir de ses yeux. Un léger moment de silence s'installa avant que Sora ne reprenne la parole P... Prends soin de toi... OK ? Mes... Mes parents... je vais pouvoir... les revoir à nouveau.

Tout d'un coup, plus un seul bruit. Sora venait de succomber à sa blessure. Tu t'approchais alors de lui, t'agenouillant proche de son corps. La pluie commençait alors à tomber, s'écrasant sur vous. Il n'y avait qu'un seul responsable : le docteur Spinoza. Fini le plan de fuite, tu avais compris que la seule personne capable d'en finir, c'était toi.



Tu retournais donc dans l'enceinte du complexe. Tu éliminais les quelques gardes qui te barrait la route, tu détruisais tout sur ton passage : les données des recherches, les pièces qui semblaient même inutiles. Tu te retrouvais parfois face à des personnes comme toi mais qui ne pouvait plus voir la vérité en face. Tout comme Sora, tu les affrontais mais à l'évidence, ils n'étaient pas aussi fort que lui. Non sans regrets, tu tuais ceux qui souffrait du même mal que ton ami mais le plus triste chez eux, c'est que même gisant au sol, ils ne se souvenaient pas de leurs vraies vies. La destruction suivait son cours immuable, tu continuais de chercher le docteur Spinoza, l'homme responsable du malheur des soldats numérotés. Tu éliminais encore des gardes et tu semblais invulnérable à la fatigue tant la rage et l'adrénaline étaient présentes en toi.

SPINOZA ! criais-tu en parcourant le complexe, coupant tout ce qui se trouvait devant toi

Tout d'un coup, tu arrivais au milieu de l'arène, pensant qu'il utiliserait un endroit pareil pour se cacher.

Cobaye numéro soixante-neuf je dois dire que... que... QUE J'AI UNE PROFONDE ENVIE DE METTRE UN TERME A TA MISÉRABLE PETITE EXISTENCE ! TU T'ES AMUSÉ A DÉTRUIRE CINQUANTE ANNÉES DE RECHERCHES PAUVRE PETITE LARVE ! SEPHIROTH ! ÉLIMINE-LE !



Le gardien en chef apparaissait derrière-toi, toujours muni de son immonde masque avec sa gigantesque machette.

JASON ! TUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! criait-il en chargeant rapidement sur toi, te prenant au dépourvu. Comment pouvait-il être aussi rapide tout en étant aussi massif ?

Le combat n'était pas équilibré, le gardien en chef semblait bien trop fort et il prenait vite le dessus sur toi répétant les assaut toujours et encore, ne te laissant aucun moment de répit, aucun moment pour souffler, il semblait motivé par le meurtre uniquement car dans aucun de tes souvenirs de lui, tu ne l'avais déjà vu déchaîné comme ceci.

JASON ! TUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! criait-il à nouveau, recommençant ses attaques rapides et puissantes.

Tu te mettais alors à longue distance, totalement à court de souffle, un genou au sol et l'épée plantée. Tu te relevais difficilement et tu sortais ton deuxième sabre. Tu plaçais les bouts de manière adjacente et tu regardais le docteur Spinoza

Ça passe ou ça casse. disais-tu simplement en chargeant le gardien en chef. Il réagissait aussi en te chargeant avec sa machette qu'il agita dans tous les sens avec rapidité tandis que tes deux sabres semblaient former une lance puissante

JASON ! TUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER ! criait-il pour la troisième fois

MEGURIAU FUTARI ! criais-tu à ton tour

La machette du garde en chef se brisa et les deux sabres se plantèrent en plein cœur, le masque tomba et une giclée de sang s’éjecta de sa bouche, il regarda alors les deux sabres plantés avant de se dégager et de se retourner vers le docteur Spinoza

Papa... Jason... Mal...

La masse corporel qu'il était s'effondra net, sous le regard indifférent du scientifique qui préférait porter son regard sur toi.

Jusqu'au bout tu m'auras pris tout ce que j'ai bâti de mes propres mains... Les gardes étaient des prisonniers que j'avais fait évader, cette abruti de Jason lui-même était dans un asile pour fou quand je l'ai trouvé...

BANG !

Un coup de feu retentit, transperçant ton corps. Le docteur Spinoza venait de dégainer de manière rapide. Tu t’effondrais sur le sol, te tordant de douleur ce qui avait pour effet de réveiller toutes les blessures que tu t'étais faite pendant les combats précédents.

Enfoiré de gosse ! Sais-tu combien d'années j'ai dû sacrifier de ma vie pour que l'opération Toy Soldiers puisse réussir ? ... Oui... "Toy Soldiers", les soldats jouets, une opération dans le but de créer une parfaite petite armée de soldats obéissants pour moi ET MOI SEUL ! QUI N'A JAMAIS RÊVÉ DE CONQUÉRIR LE MONDE ENTIER ?! J'AVAIS MIS AU POINT CETTE DROGUE QUI RENDAIT AMNÉSIQUE ET OBÉISSANTE... Mais pour ce faire j'avais besoin de jeunes gamins comme vous... dix ans et voilà qu'une petite merde dans ton genre viens me voler les résultats de toute une vie de recherches ! SALE CHIEN ! disait le docteur Spinoza en t'assénant de violent coup de pieds

Vis !

...

Prends soin de toi... OK ?

...

Petite merde insolente, fils de chien, crève ! finissait le docteur Spinoza alors qu'il pointait une nouvelle fois son pistolet sur toi.

Yakusoku... no... Omamori... peinais-tu à dire

Huh ?

Tout d'un coup, le docteur Spinoza ne bougeait plus et toi, tu te retrouvais debout, les jambes tremblantes. Le docteur se retourna alors, marchant vers la dépouille de Jason et tomba subitement tout en crachant du sang. Tu t'effondrais une nouvelle fois aussi, tu avais perdu pas mal de sang -bien qu'il t'en restait suffisamment pour survivre un petit moment-. Tu essayais de te relever en te servant de ton épée que tu rangeais dans son fourreau pour en faire une canne improvisé.

AUTO-DESTRUCTION DANS UNE MINUTE

Le docteur Spinoza, dans sa lente agonie, avait décidé de t'emmener avec lui si bien que, mourant sur le sol, il avait activé la procédure d'auto-destruction de son complexe. Tu te pressais alors, parcourant les couloirs déjà explorés et détruits par tes soins, la drogue spéciale s'écoulait des cuves que tu avais tranchés, il ne resterait absolument plus rien de tout ça.

10.. 9.. 8.. 7.. 6.. 5.. 4.. 3.. 2.. 1.

Tu arrivais enfin dehors et l'explosion te souffla sur plusieurs mètres, te fêlant quelques côtes au passage. Tu te relevais alors et tu voyais que des arbres étaient tombés, que la porte d'accès venait de s'écrouler et que plus personne ne subirait de terribles expérience.



Le corps de Sora était toujours là, tu l'enterra alors près d'un arbre avant de te mettre en route dans un endroit que tu ne connaissais pas, peut-être étais-tu sur une île totalement déserte, sans aucune vie autre que la tienne actuellement. Tu errais alors, tu commençais plus à attendre ta mort que quelqu'un te vienne en aide, tu étais en mauvais état et alors que tu renonçais à l'idée de continuer, tu entendais le bruit des vagues. Quitte à mourir, autant le faire auprès de l'endroit que tu aimais le plus : proche de l'eau. Tu arrivais enfin près de la plage, à la sortie de la forêt mais tu n'avais plus de force, t'écroulant sur le sol. Tu regardais alors la mer, tu aurais tellement voulu parcourir toutes les mers du monde mais tu te retrouves ici, n'ayant même plus la force de poser les pieds dans l'eau.

Que... quelqu'un... me... vienne en... aide...



Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? M.C. Devitt, Benkei L'Enervei, Benk's, Benkhey, Debitt, XXXBENTACION
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! la raclo dvo mor



Dernière édition par Keyvan Sweeney le Dim 25 Nov - 20:44, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: it's always "sixnine this" and "sixnine that" !   it's always "sixnine this" and "sixnine that" ! EmptyMar 20 Nov - 6:44

Coucou Very Happy

Rebienvenu à toi Wink

Dis-moi quand je peux lancer la notation magique cheers
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Keyvan Sweeney


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MessageSujet: Re: it's always "sixnine this" and "sixnine that" !   it's always "sixnine this" and "sixnine that" ! EmptyDim 25 Nov - 20:45

BAM ! Finie !

Petite précision pour la fin de l'histoire :

C'est comme ça parce que ça va servir de point de démarrage à mon premier RP, bien cordialement.
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MessageSujet: Re: it's always "sixnine this" and "sixnine that" !   it's always "sixnine this" and "sixnine that" ! EmptyMar 27 Nov - 15:06




Validation


Coucou Very Happy Je suis donc en charge de ta présentation et voici mon jugement divin !!!!

Qualité : 400/500


Il y a pas mal de fautes d’accord et de conjugaison. Parfois, il manque de la ponctuation et certains mots semblent manquants. Après, sur un texte aussi long, c’est vraiment bien. Il n’y a rien de foncièrement choquant à la lecture.
Continue comme ça donc et fais attention aux accords Wink

Cohérence : 350/500


Ici, je t’ai enlevé un peu de points pour deux raisons essentielles
1) Il me semble improbable qu’une famille possédant toute une île et une garde personnelle, se fasse trahir par leurs propres gardes qui seraient de mèche avec des individus débarquant au milieu de la nuit. Il manque une construction qui permettrait de dire qu’ils se sont infiltrés, etc … Là, ça tombe comme ça et ce n’est pas cohérent. Un peu comme le fait que toute la famille parvint à se retrouver enfermer dans la pièce secrète, alors que tous les autres invités ont juste été « témoins de leur propre mort ». C’est un passage qui m’a dérangé car c’était très bizarre.

2) Sora et Keyvan se connaissent à peine. En fait, ils ont parlé seulement quelques minutes entre le moment de la rencontre et la lobotomisation de Sora. Il est donc surprenant qu’une fois que vous avez perdu tous les deux la mémoire, jusqu’à votre nom et le souvenir de vos parents, que vous soyez encore proches. C’est une incohérence qui sert ton histoire, j’en conviens mais ça reste farfelu. La perte de mémoire, d’affection, de famille, etc … est totale. Ce n’est donc pas les 3 phrases qu’ils ont échangé qui pourraient avoir marqué leurs esprits à ce point selon moi.

Longueur : 250/250


Descriptions détaillées et 7930 mots pour l’histoire, que demande le peuple ! Bien que le descriptif du début soit très long pour simplement une extermination 3 paragraphes plus loin, tu as bien détaillé l’histoire de Keyvan.

Originalité : 500/500


C’était une histoire intéressante qui a le mérite de réunir pas mal de choses. Bien que l’idée du kidnapping par un savant fou ait déjà été utilisée, tu t’es bien approprié la chose. Si je devais faire une petite remarque, ça serait de donner un défaut à ton personnage ou un trait de caractère un peu plus poussé qui lui donnerait une capacité humoristique qui pour le moment est totalement absente.

Subjectivité : 200/250


Comme dit juste au-dessus, c’est une histoire intéressante mais de mon point de vue, il manque une petite touche d’humour qui fait les personnages de l’univers de One Piece. J’espère que tu parviendras à l’intégrer dans tes RPs vu qu’au final, ça reste un personnage qui doit évoluer en dehors de ses 10 ans sur un rafiot, avec ses souvenirs encore bien embrouillés.

Note finale : 1700 Dorikis

N’oublies pas que tu as droit à un Meitou 50, si tu le désires. Je te conseille d’en faire la demande rapidement afin qu’on puisse le valider en même temps que ta présentation.

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