Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !
1. Apparence physique
Taille : 2.10MPoids : 90KGCheveux : Noirs, En BatailleYeux : ÉcarlatesDétails supplémentaires : Dents Pointues, Peau pâle, Sec
2. Tenue vestimentaire habituelle
Style Vestimentaire ? Non mais vous l'avez vu ? À ce stade là, appeler ça du vêtement serait un manque de respect pour l'homme qu'est Dante aujourd'hui. Sa « Sape », comme il l'appelle, est comme une deuxième peau, des atout en résonance permanente avec l'aura du comte.
Il est du genre à s'habiller d'un costume peu importe la situation, qu'il doive aller à l'épicerie ou devant le roi, il ne quittera pas cette enveloppe de coton qu'est ce smoking charbon. Bien entendu, en grand homme qu'il est, vous ne le verrez que très rarement sans cravate, préférant ajouter une petite touche de couleur via celle-ci; le plus souvent elle arborera le même rouge que son long manteau.
Un mélange de couleur faisant contraste avec la pâleur presque maladive de sa peau.
Bien entendu, notre homme n'est pas le genre de personne à se priver d'atours quand il s'agit de s'habiller ! Car en plus de tout ce bazar de tissu, sur son nez repose une fine paire de lunettes de soleil rondes aux verres teintés orange, protégeant son regard de braise contre la moindre vision d'un monde inférieur. Ouais, c'est ce genre de type le Dante... c'est pour ça qu'il met un chapeau, pour se protéger du soleil des pauvres.
3. Motivations
Comment voulez comprendre les motivations d'une personne telle que Dante ? Après tout, vous n'êtes qu'une bande de minables même pas capable de compter deux plus deux. Comment voulez vous comprendre les caprices d'un aristocrate lunatique ? Vous n'êtes même pas capable de remplir vos frigos. Le pouvoir, une fois qu'on y a goûté, on ne peut qu'en demander plus ! Si les Dragons Célestes sont considérés comme de réels dieux vivant, pourquoi pas lui ? Il s'est posé la question et la réponse qui lui venait à chaque fois était l'argent, toujours plus d'argent, car l'argent achetait le pouvoir et que s'il avait le pouvoir, il aurait bien plus d'argent... et bien plus de pouvoir...
- L'auteur farfouille ses notes, car il ne sait plus vraiment où il voulait en venir.Les pépètes et le pouvoir.
4. Opinion sur le gouvernement mondial
Oh, ça, ne comptez même pas entendre une seule injure envers le gouvernement mondial sortir de sa bouche, non, ça jamais ! Il se ment à lui même depuis des années en se projetant une image totalement erronée de ce qu'est le gouvernement afin de pouvoir dormir sur ses deux oreilles la nuit... Car après tout, pour un « entrepreneur » tel que lui, ne serait-il pas mieux de faire ami-ami avec la police pour pouvoir s'attirer de belles places au banquet des nobles mondiaux ?
Et puis... c'est bien connu que les nobliaux raffolent de cette Dance Powder... pas vrai ?
5. Opinion sur la piraterie
HA ! Les pirates, vous voulez dires les compagnons idéaux pour un homme d'affaires tel que lui ! Quoi de mieux que d'envoyer au casse-pipe quelques zigotos en manque d'adrénaline... après tout, c'est moins cher que d'employer un réel transporteur et si jamais ils se font attraper par la marine, ça fera des personnes en moins à assumer. De toute manière, ces gens là n'ont aucun savoir vivre. À quoi bon se lancer dans d'épiques quêtes à la recherche de trésors perdu quand on peut se permettre de payer celui qui viendra couler le bateau du rêveur en question, tout ça pour moins cher que gratuit !
6. Opinion sur la franc-marinerie
La Franc-Marinerie ? Ouais, il a un bac rempli de prospectus de propagande en dessous de son bureau.... Mais je crois qu'il n'y a jamais prêté attention.
ACTE I – A Newborn in the family
« La famille, la famille, je n'ai que faire de cette famille !
Vous n'êtes même pas digne de partager mon sang. »
Royaume de Goa - 1385
Hors de question pour lui de terminer de cette manière, s'il quittait les lieux, ce n'était pas parcequ'il y était obligé, non, c'était tout simplement qu'il ne se sentait plus à sa place ici. Les longs couloirs du manoir De Leone lui parassaient vide, le vermillion des murs semblaient de plus en plus fade au fil des jours. Ce qu'il pouvait s'ennuyer...
Dino De Leone était un aristocrate blasé par la vie, l'argent il en avait tellement qu'il ne savait plus quoi en foutre, sa femme était comme toutes les femmes d'homme de pouvoir, ne vivant que pour le regard des autres sans pour autant prendre le temps de s'occuper réellement d'elle même. En somme, une famille assez banale de la classe supérieure, cependant, plus le temps passait plus la routine se mettait à déconstruire ce que le bon vieux Dino s'était mis à bâtir depuis tant d'années.
Un soupir, un énième soupir, peut être le sixième de la matinée ; preuve que la galère avait déjà atteint ce bon vieux Dino et qu'un passage en fusée dans le salon ne pouvait être qu'une bonne idée. Le salon, seul endroit ou il pouvait se permettre de partager un moment de détente... «
Dino, et ma robe ? Tu l'as vue ? J'en ai besoin pour la petite récéption des Lazzaro. » Détente... c'était quand madame De Leone n'était pas dans les parages ! On l'avait prévenu que les mariages arrangés ne finissaient jamais bien... mais il était si seul qu'à chaque fois qu'il venait à la conclusion que la faire disparaître serait la meilleure solution. L'ennui refaisait son apparition. Mais au domaine De Leone, les choses allaient bientôt changer.
Car pendant que DDL* se mettait à réfléchir sur comment s'y prendre pour s'en débarasser gentiment, un tout petit bout de phrase, à peine audible, vint perturber ses tympans. « Qu'est-ce que tu baves toi ? » Déclarait sèchement le Comte « T'as appris à parler dans la ferme ou j'tai trouvée ? Foutue connasse. » Aucune réaction ? Habituellement, sa femme aurait été la première à lui balancer une rafales de punchline.. ceci dit, elle se contentait de le regarder avec un regard tremblant, presque une petite larme à l'oeil. « Dante, Dante arrive bientôt. » Ces paroles s'échappèrent de la bouche de la bimbo siliconnée qu'était sa femme... Mais qui était ce putain de Dante ? Cette question résonnait sans cesse dans l'esprit de Dino, au départ il avait pensé à un amant super balèze qui venait pour lui voler ses richesse... pour répliquer à ça il avait saisi le petit escargophone qu'il utilisait pour appeler ses gardes, puis au fur et à mesure que les expliquations arrivèrent les sourcils froncés du monsieur finirent par se transformer en un grand sourire s'étirant jusqu'à ses oreilles. «
Dante, c'est ton fils ! Ton futur fils.. ou fille, mais j'espère qu'il aura un zizi » Déclarait-elle «
Autrement, son nom ne sera pas réellement approprié. »
Cette nouvelle fit bondir Dino de son fauteuil et ainsi, tout le manoir se mit à retrouver des couleurs, lorsqu'il quitta le salon pour se rendre dans ses appartements, ce fut comme lorsqu'il le découvrit pour la première fois il avait même pris la peine de visiter les quartiers des domestiques pour une fois... autant dire que le monde entier était choqué de le voir se balader dans l'allée des pauvres, telle qu'il l'avait nommé, de lui même.
Suite à cette nouvelle, il se mit à travailler deux fois plus, maintenant qu'il avait un héritage à bâtir, le De Leone se mit dans les affaires comme jamais un De Leone ne l'avait fait avant lui. Il faut dire que la famille de Dino était une famille connue pour ses roublardises incessantes et qu'à sa succession à la tête de la famille beaucoup de ses pairs lui ont tourné le dos pour sa « gentillesse » bien qu'il était le premier à vouloir vider des chargeurs sur ses ennemis... autant dire que la mauvaise graine était d'origine chez les De Leone. Et les mois passèrent, le ventre de la comtesse gonflait de plus en plus jusqu'à ce qu'une nuit de septembre, le petit bambin vint au monde. Et ce fut la java au sein du manoir, même ce bon Dino qui n'était plus tout jeune avait bougé son corps comme un zaïrois tant il était heureux de voir son fils arriver... Car ouais, grâce au hasard le petit Dante avait bel et bien hérité d'un zizi... et pas des moindres.
ACTE II – The Crimson Court
« Ces pauvres insectes ne méritent pas
de vivre sur le même monde que moi.. »
Royaume de Goa - 1403
«
… Accueillez tous le nouveau patriarche de la famille De Leone, Dante, qui succèdra à feu Dino De Leone au sein de la cour écarlate. » Annonçait l'orateur face à cette assemblée constituée uniquement d'hommes aux regards de braises, tous étaient ravis de savoir qu'un De Leone comme Dante allait enfin reprendre les rennes de la famille. Contrairement à son père qui avait été élevé à la dure par son paternel avant lui, le De Leone, lui avait été pourri par l'argent dès la naissance. Il avait donc hérité de tous les mauvais défauts de la famille, il était lunatique, imprévisible et surtout... Avare comme aucun De Leone ne l'avait été avant lui. Il se considérait tellement supérieur aux autres qu'à la mort de son géniteur, il avait expressément renvoyé sa mère... chez sa mère, après tout elle qui était une femme de basse naissance n'avait plus rien à faire dans son monde à lui, lui qui se vantait constamment de faire parti de l'élite de ce monde, se comparant presque aux nobles mondiaux tant il enviait leurs pleins pouvoirs.
Cependant, il ne pouvait pas encore se prétendre d'être l'égal de ces foutus consanguins. Bien qu'il avait la fortune et l'influence amassée au fil des années par ses aînés, il n'était qu'un petit poisson nageant dans un océan de requins. Qu'est-ce qu'un noble de Goa par rapport aux Dragons Célestes ? Eux qui étaient quasiment déifiés dans ce monde, quel pouvoir avait Dante face à ces types ? Lors de sa première confrontation avec l'un d'eux, il vit de ses propres yeux qu'il n'était encore qu'un ridicule petit à coté d'eux. Quand il en a vu un déambuler dans le palais royal de Goa comme s'il était chez lui et parler au Roi comme s'il n'était qu'un petit. Il fut immédiatement conquis par le pouvoir que représentait ce titre de Dragon Céleste. Maintenant qu'il était à la tête de la cour écarlate, il comptait bien en profiter pour acquérir ce même genre de pouvoir. Alors, il se leva de son trône et se déplaça en direction de l'orateur afin de prendre la parole face à l'assemblée.
«
… Mes chers fidèles. Trop longtemps vous avez été utilisés en vain par mon défunt père, il manquait de vision et c'est un défaut que je ne possèdes pas. » Déclarait-il d'un ton hautain, prenant tout les adhérants pour de simples rigolos. «
Vous qui me devez allégeance, battez vous pour moi... Faites de moi un dieu vivant et je vous accorderait une place à mes cotés au sommet de ce monde ! »
Les regards se levèrent en direction du De Leone, venait-il vraiment de dire ça ? Les avait-il tous pris pour des amateurs ? Tous étaient des nobles, tout comme lui, pourquoi parlait-il comme s'il était différent d'eux, comme s'il était d'une toute autre catégorie. Très vite, les espérances qu'ils avaient placés en Dante commencèrent à se dégrader et celui qui était praisé pour être un chef de choix finit par se transformer en une image de tyran, bien trop dangereux pour cohabiter avec les autres nobles de Goa.
Plus son discours durait, plus l'assemblée se vidait au vu des paroles presque borderline du Dante.
«
… Et je tiens à vous dire que tout ceux qui ne me suivront pas dans ma croisade finiront oubliés et subiront un retour de flamme si intense qu'une douche dans le magma paraîtra comme une promenade de santé. »
ACTE III – A thug' life
« Les clés de la réussite hein ?
Te voilà face à celui qui ouvre les portes »
Royaume de Verone – 1413
«
Mikey... T'es vraiment l'esclave le moins rentable que j'ai jamais rencontré, je t'ai dis de REGARDER, REGARDER AVANT D'ACHETER. » Hurlait Dante à son homme de main préféré. Mikhail Tête de Fer de son vrai nom était un cornu stupide comme pas deux que Dante avait récupéré alors qu'il était en train de tabasser son ancien propriétaire parce-qu’il avait essayé de le forcer à se laver. «
Espèce de connard, j'étais censé cracher du feu comme un dragon et voilà que je me retrouves à ouvrir des portes n'importe où... Et maintenant grâce à toi je ne peux plus nager ! »
Il était à deux doigts de lui enfoncer son pistolet à silex si profondément dans le cul, si profondément... L'énième erreur que venait de commettre Mikey avait mis un frein énorme au projets du De Leone. «
Moi qui voulait me pointer chez ce bon vieux Davinxi et tout brûler jusqu'à ce qu'il me cède les clés de sa société... » Il ne put s'empêcher de rire nerveusement en repensant à la suite des choses maintenant que Mikey lui avait fait mangé ce foutu fruit. «
Maintenant, je vais juste pouvoir rentrer chez lui sans clé... Me voilà tiré d'affaire... n'est-ce pas Mikey ? »
Le cornu acquiesça et dans la seconde qui suivit il se prit un revers de Nadal droit dans les dents avec suffisamment de force pour l'envoyer à terre. C'qui pouvait être con, mais Dante l'appréciait, après tout si ce fruit était venu à lui plutôt qu'un autre, c'est qu'il lui était destiné. «
Allez Mikey, la prochaine fois fais moi penser à ne plus traiter avec ces foutus enfoirés de Verone... Mikey, qu'est-ce que c'est que ça ? » Déclarait DDL, constatant une montre en platine dépassant de la poche de costume du cornu. «
Ne me dis pas que... »
Et alors qu'ils étaient au beau milieu de la rue, des coups de feu se mirent à fuser en direction du comte et de son garde. Une balle perça le long manteau pourpre de Dante et immédiatement, celui-ci se mit à répliquer, sortant son arme comme un cow-boy et tirant une balle qui alla se loger droit dans l'omoplate de l'un de ses agresseurs... Mais comme dans une fourmilière, des dizaines d'hommes en noirs se mirent à sortir d'un peu partout, forçant nos deux zigotos à mettre la plus grosse tempête de leur vie, Mikey courant derrière le comte afin d'intercepter les balles qui arrivaient dans sa direction.
«
Tu te rends comptes Mikey, me tirer dessus, moi ? Comte Dante De Leone ? Tu te rends compte Mikey ? » Hurlait le comte tout en passant la deuxième avant d'ouvrir une porte devant lui pour se réfugier à l'intérieur. «
C'est la dernière fois qu'on fais affaire avec ces types Mikey... C'est la dernière fois que je te laisses toucher mon argent. »