BOUM ! (terminé)

Petit.
Qu'est ce que t'as dit là ?
Pe-tit.
Je vais te faire ravaler ta plume, chacal !
Pas ma faute si tu ne mesure qu'un mètre soixante deux, et que t'as deux cornichons à la place des bras.
GRRRMPHDLESH.
Oui, on vous le disait, l'individu est petit, presque insignifiant, on pourrait l'écraser si l'on ne regardait pas où on foutait nos pieds. Bien fait pour sa tronche, il avait pas qu'à jouer avec le matériel entre les heures de bureaux. Brun foncé, sa coupe de cheveux reflète l'état de son atelier, avec des cheveux en bataille surmontés de deux petites cornes au sommet du crâne, lui donnant se surplus de mignonitude qui le caractérise. Car oui, Kobby est mignon quand il s'y met, avec ses moues tantôt boudeuses tantôt joyeuses, ou bien niaise carrément. Il en joue souvent auprès de la gente féminine. Sa fait bouger son petit nez avec volupté, qu'il a donc petit et presque invisible sur cette bobine d'enfant rebelle. Il possède deux yeux (et c'est pas mal comme description bravo l'auteur!) ce qui le classe dans la catégorie de ceux qui numérotent leur abatis quand le besoin s'en fait sentir. Bruns, il sont d'un commun plus mortel encore que le pékin moyen que l'on croiserait à la supérette. Par contre, leur profondeur pourrait en surprendre plus d'un, ainsi que ce petit éclat de malice tout à fait délicieux, quand il se penche sur des éprouvettes. Qui ne le quitte quasiment jamais, rangés dans des boites, ou bien sur lui même quand le besoin s'en fait sentir. De son passage chez les marine il a gardé une science assez utile du « toujours prêt », donc ne vous étonnez pas de l'entendre tintinnabuler en permanence et de crouler sous les potions.  Sa tenue est plutôt commune mais ce qui le démarque sont souvent ses bandages qui couvrent ses bras et ses mains, à force de jouer avec les produits caustiques on finit par se faire dissoudre quelques peaux mortes et bien plus encore. Pourtant il a de beaux reste ne vous en faite pas, même si  encore une fois, tout est petit chez lui  (et oui, j'ai bien dit tout ! GRRRRAH) et surtout ses bras de poulet. C'est que mossieur est un cérébral, bien qu'il sache retrousser ses manches quand le besoin s'en fait sentir. Ce comportement tout feu tout flamme se voit au multiple cicatrices sur son corps, dont l'on croirait qu'il fait collection comme d'autre des timbres. La plus impressionnante se situe sur son omoplate droit, dont le tarabiscotage est assez immonde, démontrant que même dans la scientifique, on sait pas recoudre correctement une plaie. Il lui faudrait un bon médecin, un vrai, pas une parodie qui se la joue grand seigneur à chaque fois qu'il rentre dans une pièce.
Donc on résume ses signes distinctif : Petit (GRAAAAAAH) ; Deux cornes sur le crâne ; Des recettes et des fioles pleins les poches ; Des bandages de partout et un petit air mutin d'intelligence supérieur, crétin.

L'alchimie, c'est un peu comme la cuisine. On mélange un peu de ceci, un peu de cela, et le tour est joué ! Un jeu d'enfant, une manière ludique d'apprécier la vie. Si du haut de ses vingt ans, Kobby sait déjà comment en faire, c'est grâce à des parents informés et formés à la chose, mais aussi à un esprit vif et curieux. Un rien le passionne, tout l’intéresse. Il n'a aucun tabou et ne rechigne jamais à la tâche, ce qui lui a valu sa situation auprès de l'unité scientifique de la marine mondiale, un monde qui lui a apprit la rigueur et l'effort a grand coup de bottes dans le derrière. Il aime la manière forte, parce que discuter n'est pas son fort, et que de toute façon, personne ne le comprend. Oui, du haut de ses vingt ans, il a le comportement d'un adolescent en colère, incompris et jamais trop bien considéré. Sans doute son pire défaut, si l'on ne compte pas son manque de moralité, qui frise le zéro total, donnant des sueurs froides à son auteur par moment. Il n'y a que le résultat qui compte, la victoire est belle, les conditions réunies pour vaincre principales, et le reste n'est que détails dans une affaire rondement mené.
Ne l'appelez jamais « petit », sa le défrise. Il souffre d'une de ses potions un jour préparée en marge de ses projets dans l'unité scientifique, qui arrêta la course de sa croissance avec le temps, et qui lui laissa un corps maigrelet à souhait. On pourrait penser qu'il a quinze ans, mais dans sa tête tout tourne très vite, et il a rapidement fait de faire deux plus deux égale quatre. Un vrai électron libre qui quitta l'armée (ou fut remercié l'histoire est flou à ce niveau) pour ouvrir son stand de camelot qu'on nomme aujourd'hui « L'alchimesterie du K.O » et parcourir les mers sans contraintes ni missions d'aucune sorte. Car il est du genre contemplatif, on pourrait parfois le croire retardé, mais il n'en est rien lorsque l'individu s'active, on voit bien l’énergumène pointer rapidement le bout de son nez. Il bouge de partout, cours à droite et a gauche, et son atelier est un vrais bordel ambulant maiiiiis c'est une organisation bordélique à part entière ! Juré ! Craché même, tu veux voir ? Il sait bien persifler sur ses contemporains, surtout s'il sont morts et enterrés, sa crée moins de problème. Car s'il est une chose, Kobby est surtout un lâche qui se respecte. Si les chance de gagner sont de cent pour cent, on le verra se pavaner de gauche à droite au rythme lancinant de ses idées, mais si il y'a une petite chance de perdre, il n'y a plus personne. De toute façon il est un scientifique, un cérébral  comme qui dirait, alors pourquoi on viendrait l'emmerder avec ce genre de considération ? La baston c'est pour les débiles, il est quelqu'un de beauuuucoup plus intelligent que ça, dirait-il. Sa passion, c'est les cocktails, qu'il sait faire d'une main de maître, et la cuisine, qui ressemble comme deux goutte d'eau à son métier de cœur. D'une mauvaise foi impressionnante, il saurait démentir que c'est lui qui a la main dans le pot de miel, si tant est que vous le preniez sur le fait. Non, c'est le pot qui aurait insidieusement déplacé sa masse jusqu'à lui, pour le faire plonger dans le vice. Kobby est quelqu'un de bien, c'est connu. Bien trop même. Il tient à sa réputation de camelot, comme tout artisan il ne survit que grâce à cela, et il serait bien venu de signer son livre d'or, qu'il garde précieusement sur lui à tout moment. Tout ça pour attester de son honnêteté. Un gars en or quoi. Un peu vindicatif mais bon, on vit dans un monde de violence et de bourrins, faut bien s'adapter quoi.

Kobby est né. Bravo, rideau, fin. Non, on déconne il y'a mieux quand même. Parce qu'au final ce qui compte vraiment n'est ni le début, ni la fin. C'est ce qu'il y'a au milieu. Parfaitement. J'aurais plus vite fait de vous expliquer ça dès le départ, mais j'ai un quota, tout ça, comprenez. Tutututu vilain lecteur, tu comprends et puis c'est tout.

Il faisait un temps de chien le jour de la naissance de notre jeune héros. Un temps vilain qui se gâtait à mesure qu'avançait le « travail ». Ce que l'on nomme par un truc chiant ne peut être que plus chiant encore, cette proposition ne pouvait qu'être adéquate à la situation. Alors entre les cris de la mère et les éclair qui tonnait dans le ciel, personne n'aurait su dire lequel des deux était le plus fort. On pourra dire qu'elle tutoyait les étoiles ce soir là, personne n'en aurait dit le contraire dans la salle tant la patiente n'était pas commode (ou étagère, hihihi).

PUTAIN SA FAIT UN MAL DE CHIEN !
Ce sont les contractions madame, rien d'anormal.
JE T'EN FOUTERAIS DU NORMAL MOI !

Voyez par vous même, il ne faisait pas bon de contrarier une femme pleine qui essayait de se vider. Surtout celle là. Elle avait de tout temps prouver son caractère, surtout à ce petit homme ventru qui se tenait les lunettes dans un coin de la pièce autant qu'aux autres. Une alchimiste de renom, qui travaillait sur la bonne île de Drum en partenariat avec les meilleurs médecin que notre monde a pu connaître.

POUSSEZ MADAME, POUSSEZ !
TU ME CROIS ENTRAIN DE FAIRE UNE SINECURE LA?!
 
Vraiment caractérielle, cette patiente était décidément bien compliquée à aider. Mais un bon médecin ne se décourage jamais, comme l'a prouvé l'obstétricien ce jour là, jusqu'à ce qu'une petite tête toute ronde ne sorte finalement pointer le bout de son nez après quatre heures de souffrance et de peine.

ENFIN ! S'écria la patiente.

L'homme discret souriait de toutes ses dents et tout le monde était heureux, dans la liesse générale, on oublia même le petit détail qui pointait sur la tête du bébé, deux petites cornes quasi-octogonales. Jusqu'au moment ou l'on refila le rejeton dans les bras de son père, qui s'écria : T'es sur qu'il est de moi celui là ?! Et voilà, Kobby était né, dans une quasi-liesse générale. Grand bien lui fasse, il avait encore tout à prouver et rien à se reprocher. Mais tout ça allait venir assez vite croyez en l’expérience d'un auteur sûr de son fait. Au début, ce n'était rien, il avait des cornes, et c'était bien le seul couak dans l'équation du bonheur du trio. Jamais le père ne saurait si ce petit était vraiment le sien, la femme gardant un silence de pierre sur sa conception, ainsi accepta-t-il l'inévitable et prit ses responsabilités quant à l'éducation du rejeton. Il était lui aussi un alchimiste de grand renom, que l'on s'arrachait à prix d'or pour ses remèdes et son expérience. Ainsi la première partie de la vie de Kobby se fit dans les tubes à essais et les pommades que son père fabriquait pour le compte des médécins de Drum et la marine mondiale plus particulièrement. C'était un bon ami du rouleau compresseur le plus efficace du coin, se pliant aux règles du jeu qui veut que lorsque l'on rencontre plus fort que soi, on se couche sur le côté en espérant une petite caresse amicale plutôt qu'une bonne raclée. Un comportement que Kobby apprendrait à détester chez son paternel, surtout à son adolescence. Mais il n'y avait pas que de la lâcheté chez cet homme là. Ainsi, il se souviendrait toute sa vie la première leçon d'alchimie qu'on lui prodigua.

- Kobby viens par ici ! Je vais t'apprendre comment fabriquer un des joyaux de l'alchimie, le dentifrice ! Qu'on s'écria dans la petite maisonnée de pierre qu'habitait la petite famille. Eh ouai, chez  son père, l'hygiène était un des fleurons de la technologie alchimique, que toute la communauté s'arrachait pour ne plus souffrir des canines. S'il y'a bien une chose importante chez tout ses bien pensants, c'est l'hygiène, qui démontre d'une net avance sur son temps et ses contemporains. Alors tout ça est foutrement simple mon fils, tu vas voir, enfile donc cette blouse et ce masque, nous allons commencer par la base : Le bicarbonate de soude ! C'est l'élément principale de notre préparation, avec l'argile ! Qui l'eut crû qu'une simple roche mollassonne puisse nous aider dans notre aventure, n'est-ce pas ? Son père était discret, mais quand on parlait de composant chimique et organique, plus rien ne pouvait l'arrêter. Alors c'est très simple, le plus important en alchimie, c'est de suivre la recette, et de bien respecter les proportions ! C'est comme une bonne pâtisserie, il ne suffit pas d'avoir des vivres de qualité, mais aussi de savoir les maîtriser !
- Comment tu sais tout ça papa ?
Eh bien je suis bien allé à l'école et on m'a tout appris, maintenant laisse moi te transmettre ce savoir ! Tu verras, un bon dentifrice est toujours utile, peu importe la situation. Quelques cuillères d'argile -trois pour être précis- dans le bol, et ensuite, on va verser le bicarbonate -une cuillère pour être précis- sur la préparation. Et on mélange bien avec le pilon jeune homme! Du nerf, il ne faut pas faiblir, c'est la partie délicate qui arrive ! Une fois que tu as bien mélangé, nous allons mettre de cette huile essentiel pour parfumer d'une douce menthe fraîche notre dentifrice. Il faut en mettre huit gouttes, pas plus, pas moins ! Et on continue de mélanger, pour bien faire pénétrer l'huile à notre préparation. Un fois ceci fait tu vas verser la poudre dans un petit récipient en verre que voici, et le tour est joué ! Alors, c'est facile n'est-ce pas ?
- C'est magique papa, j'aurais jamais crût qu'on puisse faire tout ça avec de simple huile essentiel et un peu d'huile de coude.

Et le quotidien du gamin changea du tout au tout. Finit d'écrire son nom en pipi dans la neige, de faire de la luge avec les copains et les quatre cent coups en ville, il était devenu passionné comme son père, et faisait montre d'une grande avance au vu de son jeune âge. Il comprenait vite, et suivait à la lettre les recettes qui s'accumulait dans l'atelier de son père. Mais c'est à cet âge que la petite maisonnée fut frappée d'un de ses petits drames de la vie : Une maladie. Sa mère, âgé de quarante six ans, était touché d’anémie sévère, l'obligeant à quitter son poste au sein de Drum, pour rester à la maison la plupart du temps. Le petit Kobby ne comprenait pas tout, mais si les médecins disaient que cette maladie était incurable, alors il essayerait de sauver sa mère tout seul. Sans l'aide de personne. Ce fut le début d'une obsession qui ne le quittera jamais, pas même à l'heure actuel : Guérir les corps. Il se mit donc à fond dans ses recherches, si tant et si bien qu'il passait de moins en moins de temps avec son père, qui prenait la nouvelle fort mal. Il était sensible, et cette épée de Damoclès au dessus de sa femme finissait d'achever un processus démarrer depuis sa prime enfance : s'enfoncer dans le travail pour fuir la triste réalité. Les deux hommes de la maison ne faisaient plus que de se croiser, Kobby passant son temps dans le petit laboratoire que lui avait fournit son paternel.
Et ce qui devait arriver arriva, la mère mourut quelques mois plus tard de son anémie, dans une crise qui n'avait rien d'une sinécure. Le drame fit trembler les fondation de Kobby, qui se mit en tête de ne jamais plus laisser quelqu'un mourir, et qu'il trouverait un moyen de guérir la mort elle-même. Et pour cela, il ne pouvait pas rester sur Drum, les médecins n'avaient rien pû faire, et il lui fallait un laboratoire bien plus grand. Alors, à l'âge de quinze ans, il se fit recruter par l'unité scientifique de la marine, trichant comme jamais sur son âge prétendu.


EUREKA ! Qu'il s'exprima en faisant tintinnabuler la fiole dans sa main droite. Le jeune héros se trouvait maintenant au seuil de son adolescence, mais grâce à la technologie développée par la marine mondiale, il se trouvait aussi en possession de ce qu'il pensait être le remède ultime. L'immortalité à bout de bras, ça avait de quoi griser le jeune homme de seize ans à peine. Il lui avait fallu un an de travail acharné pour obtenir le résultat présent, et il n'avait pas chômé sa peine pour en arriver là. Des heures de sueur, de souffrance, et de résultats ratés pour en arriver là. Des heures sombres de doutes et d’errements qui ne l'avaient pas découragé pour autant. C'était maintenant le temps de tester sa trouvaille, mais il savait le processus long et laborieux, de test sur des animaux jusqu'à l'aval de son supérieur, tout n'était que gageure et temps perdu. Un temps qu'il pourrait mettre à profit pour réussir là ou tous avait échoué : Obtenir l’élixir d'immortalité. Avec ça je gagne le concours du meilleur alchimiste les doigts dans le nez ! Qu'il fit encore, sur d'être seul et ne jouant plus le jeu d'une prétendue maturité. Ne lui restait plus qu'à essayer lui même le produit, pour gagner un temps précieux et commencer à guérir tout ceux qui serait malade. C'était une question d'utilité publique, un bien plus grande urgence que de se référencer à un quelconque supérieur sur l'existence d'un pareil remède. De sa main gauche, il défit le bouchon de l’élixir d'un savant coup de pouce. Ne lui restait plus que de boire le contenu de la fiole, et s'en serait terminé d'avoir à craindre une mort par maladie.  D'un geste la laconique, il balaya les doutes sur sa création, il était le meilleur, et il l'avait prouvé. Quand il avait fallu créer un gaz toxique, il avait été sur la brèche. Quand il avait fallut créer un gaz endormissant, ou un poison débilitant, il avait été sur la brèche. Personne ne doutait plus de son talent, et surtout pas lui. Alors que risquait-il ? De s'être trompé ? Jamais ! Il avala donc le contenu d'un seul trait tandis qu'entrait un collègue dans le laboratoire n°5 qu'il occupait avec lui.
Kobby, mais qu'est ce qu'est ce que tu fou ? Eut-il le temps de dire avant que l’intéressé ne commence à fumer de toute part, comme l'une de ses locomotive à vapeur. Il suait grosse goutte, et il avait chaud comme s'il faisait cinquante degré dans la pièce.
Oh oh, petite erreur de calcul ... Fit-il, avant de tomber dans les pommes.




DOSSIER N°54445
Nom : Caïn.
Prénom : Kobby.
Âge : 18 ans.

Appréciation : Kobby est une très bon élément, prometteur même, de notre brigade scientifique, il est a l'origine de nombre d'avancées dans le domaine de la médecine, comme dans celle du combat pure et dure. Son taux de réussite dans les demandes spécifiques amenées par les contraintes du terrain avoisine le cent pour cent soit un score parfait. Malheureusement, il est également un fieffé menteur. Il a triché sur son âge pour intégrer les rangs de l'armée, ce qui fut découvert il y'a quelques mois après un appel anonyme d'un père affolé n'ayant plus de nouvelles de son rejeton. On a ainsi découvert qu'il venait de souffler ses dix huit bougie lorsqu'il devait être âgé de vingt ans normalement . Ceci est inacceptable malgré tout les efforts de l’intéressé pour se rendre indispensable, comprenant le gaz « félon » qui nous permet d'endormir les patients en quelques secondes pour nous permettre d'opérer directement sur place. Cela ne justifie en rien son acte immoral d'avoir flouté la marine mondiale, et nous demandons donc une suspension immédiate de son accréditation, ainsi que de ses prérogatives, cela même s'il est aujourd'hui suffisamment âgé pour être intégré à notre belle institution. Vous trouverez ci contre le rapport d'un incident s'étant produit il y'a deux ans, dans lequel l’intéressé est impliqué à cent pour cent. Notre déontologie nous somme de renvoyez ce fieffé menteur, et cela sans primes ni salaires d'aucune sorte.