MELLO x RAÏJUU ► Corruption Interne

Corruption Interne.

Mello x Raïjuu

« OH PUTAIN ! ÇA C’EST LA VIDAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Le cri de Mello avait retentit dans toute l’entrée du Casino, à peine avait-elle mise un pied à l’intérieur qu’elle eut des étoiles plein les yeux. Un long tapis rouge, semblable à ceux que l’on voyait lors de grandes occasions, des chandeliers étincelants, de l’alcool hors de prix et surtout, des machines à sous dans tout les sens ! Étonnée ? Oui, on peut le dire, mais elle n’était pas là uniquement pour s’amuser, loin de là. Non, elle était là pour s’occuper de son capitaine, le laisser seul trop longtemps pouvait être un signe avant-coureur d’apocalypse, surtout s’il restait seul assez longtemps pour s’attirer des ennuis.

Et les ennuis, ça ouais, il savait s’y faire ! Chaque fois qu’il restait seul trop longtemps il finissait par distribuer des bourre-pif à répétition, la plupart des gens envoyés au trou par notre unités n’étaient même pas des bandits notoires, mais pour la plupart, des gens ayant voulu jouer à des jeux dangereux avec la mauvaise personne. Un soupir s’échappait des lèvres de la demie-sirène, elle espérait au fond d’elle qu’il ne se soit pas mis dans la merde, comme à chaque fois.

Donc elle déambulait, recherchant du coin de l’œil Shen tout en se perdant dans les tables de jeux, les serveuses qui lui faisaient de l’œil en proposant divers alcool tous plus luxueux les uns que les autres et les fameux « Jackpot » qui résonnaient périodiquement, insinuant que quelqu’un venait de toucher le gros lot. Si elle aussi restait ici trop longtemps, elle finirait sans doute par s’y perdre et oublierait ce pourquoi elle était venue à la base.

Une, deux, trois baffes et ses esprits lui revinrent. Trouver Shen, tel était la raison de sa venue sur place. Une fois qu’elle l’aurait trouvé, et seulement après, elle pourrait dépenser son argent. Le trouver n’allait certainement pas être la chose la plus compliquée, à vrai dire avec son physique et sa coupe de cheveux atypique, il n’était pas dur de distinguer quelqu’un comme lui au milieu de la foule. Avec un caractère comme le sien, il n’aurait que la mission en tête, il suffirait donc à Mello de rechercher le type le plus suspicieux d’entre tous, le genre de type qui se mettrait dans un coin de pièce, là ou il serait difficile de le… AH, bah elle avait fini par le trouver !

Discrètement, Mello s’approcha, sa légèreté de mouvement et sa petite taille faisait que, dans la foule, il était quasiment impossible pour quelqu’un comme elle de se faire remarquer. Et, une fois arrivé à son niveau, elle braqua son majeur et son index, directement dans le dos de son Capitaine ; prit la voix la plus grave qu’elle pouvait et dit : « Kakawo Shwen, Wous êtes en wétat d’awwestation. »

Oui, bon, personne n’a jamais dit que Mello était une princesse de l’imitation non plus.

awful pour Epicode

« Mello … Tu veux vraiment que je me retourne pour répondre à ton charabia ? Ou tu veux que je me retourne pour qu’on parle de mon ordre que tu as transgressée délibérément en venant ici ? »

Je me demandais qu’est-ce qu’elle faisait là, mais au fond je savais très bien qu’elle allait venir me rejoindre. C’était d’ailleurs la seule chose dont j’étais sûr depuis mon arrivée sur les lieux. Mon regard perçant fut pas d’un poil déranger par la venue de ma seconde, loin de là, je scrutais le casino comme personne. Avec mon costume noir et ma coiffure soignée, on aurait dit que je travaillais pour le casino en tant que membre de la sécurité. C’était bien ainsi. Je me fondais dans le décors, quitte à perdre de la crédibilité, pour la réussite d’une mission j’étais prêt à tout.

« On bouge. » Dis-je alors tout en me dirigeant vers les tables de jeux.

C’était le territoire des baleines et autres mecs friqués du genre. Cette zone du casino puait le pognon, comme toutes les personnes expressément invités lors de cette soirée d’inauguration d’ailleurs. C’est l’odeur des billets qui m’a amené ici. Les comptes de la marine n’étaient pas bon et aucun moyen de retrouver la trace de l’argent disparu. Il n’y avait rien, aucune piste sur laquelle se basée, sauf deux petits tickets de gains au casino De Leone avec la somme exacte qu’il manque au compte de la marine.
Un de mes informateurs m’avait assuré que l’homme que je recherchais serait présent ce soir et qu’il faisait partie intégrante de la marine. D’après lui il aurait même un poste de haut gradé, mais il ne connaissait pas son nom pour pouvoir me l’offrir sur un plateau d’argent. Et en parlant d’argent, j’avais eu vent de la somme colossale qu’avait gagné Mello dans les derniers jours. Dix Millions de Berry, c’était une somme pas banale du tout, j’espérais qu’elle allait en profiter pour s’amuser avec. Non, j’allais lui ordonner de s’amuser avec. La connaissant, je savais qu’elle ne gardait presque jamais son sérieux. C’était une aubaine pour un homme comme moi qui avait besoin d’une distraction pour passer la sécurité et m’introduire dans le bureau des comptes du casino.

« Et si tu t’amusais hein ? » Dis-je en me retournant vers elle avec un grand sourire. Oui, je savais être persuasif quand je le voulais. Mais voyant qu’elle ne me répondait pas, même si cela ne faisait que quelques secondes que j’avais posé la question, je répliquais directement avec un ton beaucoup plus fort et imposant. « Va t’amuser c’est un ordre ! »

Tout était en place. Je venais de lui donner l’ordre de s’amuser et de gaspiller un peu l’argent qu’elle avait gagné, ce qui me laisse quelques minutes avant d’avoir ma distraction. Des minutes que j’utiliserais pleinement puisqu’il fallait que j’allais me placer ni trop près, ni trop loin des deux gorilles qui gardaient fièrement la porte. Sur cette dernière l’on pouvait lire très clairement « Interdiction d’entrer, zone réservée aux membres du personnel ». J’avais donc pris la décision de me placer non loin d’eux, sur une machine à sous, faisant semblant de vouloir gagner le Jackpot moi aussi. Je détestais au plus haut point les endroits comme celui-ci. C’était un nid de truand en tout genre, de mafia et surtout de personne sans scrupule qui sont prêt à tout pour l’argent.
Je ne me considérais pas comme eux, loin de là. L’argent pour moi n’était qu’un plus, puis mon travail au seins du gouvernement payait bien. Je préférais de loin prendre soins des civils et chasser des méchants que de tenir un endroit pareil. Dante De Leone, le propriétaire des lieux devait être un homme plongé dans une solitude énorme, car je savais comment ce monde fonctionnait et avoir autant d’argent signifiait avoir très peu d’ami et une multitude d’ennemis.

« Bonjour monsieur, je vais vous demander de nous suivre s’il vous plait. »

Ça par contre je ne l’avais pas vu venir. Très bon service de sécurité. Ils ont sûrement vu roder un peu partout l’homme à côté de moi, sans pour autant s’amuser et ont remarqué qu’il volait dans les sacs à main des invités. Tout comme moi d’ailleurs qui l’avait vu depuis mon arrivé. Ils ne veulent plus prendre de risque depuis l’évènement horrible du CMT et des mesures ont étés prises on dirait.

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Mello x Raïjuu

« Rooh, vous ne savez pas vous amuser capitaine ! » Lâcha Mello, suite aux réponses de Shen. « Vous savez, vous pourriez avoir l’air un peu plus détendu, regardez tous ces agents de sécurité, il n’y a rien à craindre ! De plus, j’ai chargé aux autres de s’occuper du bateau… »

La voix sèche et rocailleuse de Shen avait tendance à la rassurer, s’il aurait bronché à ce moment là, elle ne l’aurait peut être pas reconnu comme étant son capitaine, mais, la réaction dont il avait fait preuve confirmait bien les fait, ce type était incapable de s’amuser, même au beau milieu du Casino De Leone, réputé pour être le meilleur endroit de débauche des mers bleues.

« Vous devriez tenter des vous intégrer un peu capitaine, si vous ne voulez pas attirer l’attention. » Elle intercepta un serveur qui passait par là, attrapa l’une des coupes de champagne qui traînait sur son plateau et la donna à Shen « Voilà, maintenant vous avez l’air de quelqu’un qui vient de perdre une somme à la roulette ! »

Si Mello était bien capable d’une chose, c’était de passer inaperçue partout ou elle allait et pourtant, une fois que l’on avait son nom en tête, il était impossible de l’oublier ! Discrète en apparence, mais réelle pipelette à l’extérieur. Tout le monde était au courant de son gain incroyable d’une dizaine de millions de berrys à la loterie. Avec une chance comme la sienne, le Casino était forcément l’endroit idéal. D’ailleurs, Shen l’avait compris en l’invitant à aller s’amuser… que dis-je, en lui ordonnant de le faire, comme s’il ne voulait pas qu’elle traine dans ses pattes… C’qui pouvait être désagréable par moment. M’enfin, c’était sans compter ce petit papier qu’il lui avait glissé dans la poche, un petit papier ou il était simplement écrit : « Renseigne-toi »

Et alors qu’il s’éloignait, le sourire de Mello s’élargissait. Avec la somme qu’elle venait d’obtenir, c’était le moment idéal pour pouvoir entrer dans les tables avec les gros poissons. Bien que son jeune âge puisse trahir la réalité, Mello était une fanât du poker. Elle bluffait, misait et relançait comme si elle était une débutante… et c’était en ça que résidait tout son jeu. Les relances hasardeuses et les coups de bluffs bidon avaient pour effet de rapidement discréditer la demoiselle auprès des autres joueurs, qui, une fois qu’ils pensaient avoir compris le stratagème de la Marine, misaient gros et perdaient gros.

Alors, elle s’était assise à cette table avec un investisseur Alabastien, un riche propriétaire de Goa et son ami ainsi que Teddy Gambinos, un membre de la mafia locale de Logue Town, cela faisait un moment maintenant que les services de la Marine le recherchait et il était là, sous leur nez depuis tout ce temps… Décidément, ce Monsieur De Leone devait avoir le bras long pour pouvoir se permettre d’inviter soldats de la marine, pirates et mafieux sous un même toit sans que cela ne dégénère.

« Tiens, une jolie demoiselle à notre table, cela faisait bien longtemps. » Lâcha Gambinos cigare de Whisey Peak à la bouche « Et dis moi beauté, qu’est-ce que tu fais ici, c’est une table pour les hommes. »
« Ah bon ? » Lâcha Mello, faussant une mine innocente. « Moi je ne vois qu’une bande de type prêt à se faire dépouiller de tout leur argent ! »
« Là, elle t’as cloué le bec, Gambinos. » Répondit l’Alabastien.

Puis, le croupier distribua les cartes, la main de Mello était plutôt avantageuse, un roi et une dame, à tout les coups ça pouvait offrir une suite.

« Bien, messieurs, amusons nous ! »

awful pour Epicode

Je suis passé tout proche de me faire avoir par le service de sécurité. Pendant un instant j’ai cru que c’était à moi que les deux gorilles parlaient. Heureusement c’était à un autre type, j’avais donc complétement la route libre pour entrer dans les coulisses du casino. Il fallait quand même attendre le bon moment, il y avait des caméras un peu partout et a vu d’œil comme ça, il n’y avait aucun angle mort. Il fallait pour moi réussir un tour de passe-passe risqué, soit je trouvais un moyen d’entrer, soit je me faisais avoir par leur service de sécurité. C’était au choix. On avait qu’a dire que mon choix était vite fait et simple.
Je profitais donc du brouhaha créé par le voleur à la sauvette en question pour passer la porte qui avait été délaissés par les deux gorilles de la sécurité. Le temps qu’ils mettent le voleur en question dehors ou qu’ils l’emmènent derrière pour lui régler son compte, la porte s’était retrouvé sans surveillance. Pour ce qui était des caméras dirigés vers cette dernière, j’avais attendu qu’un homme chargé de ballon passe pour disparaitre derrière ces derniers et entrer. Ca avait demandé une rapide d’exécution énorme, de toute manière, soit ça passait, soit ça cassait. Et si ça cassait, je serais obligé d’employer la manière forte et de casser des trucs de valeurs dans ce casino.

En y réfléchissant bien j’espérais que ça allait casser, seulement pour avoir l’occasion de montrer au propriétaire des lieux ce qu’est la véritable définition de la justice absolue. Attendant sagement derrière la porte quelques secondes, je n’entendis malheureusement pas de bruit et dut me résigner à me canaliser et continuer mes recherches sans rien détruire. Mes mains se retirèrent donc des paumes de mes deux sabres avant de remettre mon blouson de costume par-dessus ces dernières. Si j’étais surpris dans un lieu comme celui-ci, il ne fallait quand même pas qu’on me voit avec mes sabres prêts à les dégainer, sinon j’aurais toute la marine sur le dos en plus d’un rapport.
Je ne pouvais pas faire confiance à la marine. Les comptes étaient complétement faussés et seul quelqu’un de l’intérieur avec une emprise sur ces derniers pouvait faire ceci. Ça devait obligatoirement être un capitaine comme moi ou peut-être même un plus haut gradé. Il y avait donc de la corruption interne à la marine, ceci allait à l’encontre même de l’éthique et du professionnalisme de la marine et je ne laisserais en aucun cas passer ça !

Montant les escaliers j’avais atterri sur un grand couloir avec une porte en verre au fond et plein de petite porte sur les côtés. Ce n’était pas le quartier général de la sécurité, mais si j’arrivais à trouver un moyen de regarder les images des vidéos surveillances à la date où avait été émis ce ticket, je pourrais directement voir qui était la taupe au seins de la marine. Je me mis donc à chercher partout. J’ouvrais toutes les salles, mais pour la plupart, c’était des salles de réunions vides ou encore une salle de pause avec machine à café. J’étais sûrement tombé dans l’aile des vestiaires, la salle de sécurité avec tous les écrans me permettant de les visionner était loin, beaucoup trop loin. C’est là qu’un miracle se produit. Sur une table après la dernière porte en verre que je venais d’ouvrir se trouvait un escargo-video. Une aubaine pour moi, c’est bien ce que j’avais besoin maintenant et tout de suite !
Recherchant dans les vidéos qu’il avait en stock, je pus facilement remonter à la date de l’émission du ticket en question, mais rien sur la vidéo mise à part un homme à capuche qui avait fait un gros dépôt au casino. Il avait déposé une mallette et avait reçu un ticket en échange, comme lors d’un blanchiment d’argent. Je le savais, ces casinos étaient avant tout là pour se faire du fric et rien d’autre. On ne pouvait leurs faire confiance !

« Vous là, arrêtez vous ! Vous êtes dans une zone interdite, décliner votre identité ou nous ouvrirons le feu ! »

La voix d’un homme me fit sortir de mes pensées. Je n’avais pas fait attention, j’avais été pris la main dans le sac dans une zone où les civils ne pouvaient pas entrer. J’avais quand même réussi à effacer ce que je venais de voir, mais le problème était toujours là : Comment j’allais me sortir de ce pétrin ?

« Vous oseriez ouvrir le feu sur un commandant de la marine en service ? » Dis-je d’une voix forte et autoritaire.

Il fallait qu’il comprenne qui était le patron ici et que ses menaces ne me faisaient pas peur. En tout cas pour ma part, c’était raté si je ne voulais pas attirer l’attention. Mello avait peut-être eut plus de chance que moi après tout, qui sait.

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Mello x Raïjuu

« Bon, messieurs, ce fut assez agréable ! Au plaisir ! »

Telles furent les dernières paroles de Mello avant qu’elle ne se lève de la table et parte à la recherche de son capitaine… ou est-ce qu’il pouvait bien être ? Quand on dit, vas-t’amuser, en général on reste dans les parages, non ? Enfin bon, il était assez grand pour se débrouiller seul… vraiment ? En tout cas, quelque chose au fond d’elle lui laissait présager que quelque chose ne tournait pas rond, elle n’arrivait pas à le voir, ni dans les coins cachés, ni dans les endroits ou il pourrait se trouver d’habitude. Un soupir s’échappa de ses lèvres, quand on ne le voyait pas, c’est qu’il s’était causé des ennuis.

Son premier reflexe fut alors d’aller questionner la sécurité, un grand type comme Raïjuu ne devait pas être difficile à trouver la réaction de celui-ci fut assez étrange, premièrement elle se fit dévisager, de bas en haut puis, ensuite l’agent de sécurité s’en alla, la laissant seule avec elle-même. C’qui sont bizarre ceux là, Mello ne comprenait pas vraiment ce qu’il se passait, mais tout ce qu’elle savait, c’est que plus le temps passait, plus Shen pouvait causer des soucis.

« Mademoiselle, veuillez nous suivre s’il vous plait. » Cette parole résonna dans le dos de Mello et dès qu’elle se retourna, elle vit qu’elle était désormais encerclée par trois-quatre molosses. « Suivez-nous sans faire d’histoires, nous avons quelques questions à vous poser s’il vous plait. »

Elle haussa les épaules, après tout elle n’était pas là pour e poser les questions, non ça c’était le rôle de son capitaine. Elle, elle suivait juste les ordres et ce qu’on lui disait de faire. Alors, escortée par les agents de sécurité, Mello traversa les tables de jeux, machines à sous et tout le district des jeux d’argents pour se retrouver face à l’entrée du personnel. Solidement gardée par une dizaine de gardes du De Leone… qu’est-ce qu’il s’était passé ? Les gardes l’escortèrent derrière cette porte bien gardée et quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsqu’elle vit Shen, assis sur une chaise en train d’attendre d’être questionné.

« Je peux savoir ce que cela signifie ? » Demanda Mello, faussant un air colérique « Que fait mon garde du corps dans cette salle d’interrogatoire ?! »

Les gardes commencèrent à s’interroger, qu’est-ce qu’elle pouvait bien vouloir ? A crier comme ça, elle ne ferait que récolter un bourre-pif, mais dans ce cas là, elle pourrait toujours jouer la carte de la noble dignitaire de Goa, d’après les renseignements de la marine, le propriétaire du casino était également originaire de cette île.

« Ecoutez, votre garde du corps à été surpris en train de se promener dans des endroit interdit, je vais devoir vous poser quelques questions à vous aussi afin de déterminer l’origine de votre présence sur ces lieux. »

Oh, là elle était dans la merde, qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir raconter à ces messieurs afin qu’elle puisse s’en sortir tranquillement… il ne restait plus qu’à espérer que Shen n’ait pas commis d’erreur trop grave ici.

« Tout d’abord, veuillez présenter votre invitation, vous l’avez toujours, j’espère. »
« O-oui ! Tenez ! » Lâcha Mello, en tendant l’invitation dérobée.

Immédiatement, les regards se braquèrent sur elle… la couleur du ticket, le nom inscrit dessus, tout laissait à présager que cette invitation devait revenir à quelqu’un d’assez influent, le genre de personne qui aurait certains passe-droit vis-à-vis de la sécurité.

« C-Commodore ! Nous sommes désolés, juste le temps de régler quelques petits détails et nous vous libérerons. »
« A-AH ! » Le regard de Mello semblait chercher de l’aide dans celui de Shen, peut être qu’elle avait bien fait de voler cette invitation. « O-oui-oui ! Ha-haha. J-je, je vais aller parler avec m-mo-mon garde du corps en attendant. »

Puis elle se leva et les agents de sécurités s’écartèrent… une sensation étrange lui parcourut le corps, comme si elle venait de prendre la place de son capitaine, qui, d’habitude, faisait le même genre d’effet avec les soldats.

« AAAAAAAAAAAAAH ! » Hurlait-elle silencieusement à coté de Shen « Capitaine, z’avez vu c’qui s’passe ?! Je ne comprends rien ! Qu’est-ce que je fais ?! »

awful pour Epicode

« Savonne-moi, cris moi dessus, frappe moi-même s’il le faut ! Faut qu’ils continuent de penser que tu es commodore sinon on est fichu ! »

Chuchotais-je alors en direction de l’oreille de Mello. On était dans de sale draps, si la sécurité apprenait qui on était vraiment, donc seulement des soldats de la marine venue voir leur système de sécurité pour trouver une taupe, il préviendrait sûrement cette dernière et l’effet de surprise tomberait à l’eau. Je ne voulais pas qu’il tombe à l’eau. Non, pas sur ça. J’avais une justice à appliquer, une justice absolue et son glaive atterrira sur le corps ensanglanté du ripou ! Regardant Mello qui me regardait à son tour avec des gros yeux, je détournais les yeux pour maintenir mon regard sur les deux gorilles présents devant nous.
Me dirigeant lentement dans leur direction alors qu’ils avaient le dos tourner, j’avais dégainé mes sabres et les avaient ensuite frappés sur le haut de la tête pour qu’ils tombent. Ces derniers tombèrent directement après, laissant l’escargophone sur lequel ils étaient entrain de contacter leurs camarades allumés.

« On est tout seul. » Dis-je en regardant Mello dans les yeux avant de reprendre. « Il y a une taupe au seins même de la marine. C’est quelqu’un d’haut placé qui détourne de grosses sommes d’argent et utilise ce casino pour le blanchir. »

Je venais donc d’exposer la situation à ma coéquipière. Oui, nous étions seul ! Complétement seul face à la marine et aux membres de la sécurité de ce casino qui n’allaient sûrement pas tarder à venir ici pour tenter de nous arrêter. Il fallait donc faire vite. Tapotant sur l’escargo vidéo qui était toujours sur la table, je réussis à ressortir les images de la caméra de surveillance pour la montrer à Mello. Nous devions maintenant sortir d’ici pour retrouver cet homme !

« C’est lui qu’on doit retrouver. Avec sa capuche on ne distingue pas son visage, il faut donc trouver le moyen de l’identifier. Il a les cheveux blancs, c’est déjà ça. »

Il fallait le dire clairement, cette mission prenait une tournure assez tendue et continuer de la contrôler ne serait pas chose aisé, même pour moi. Malgré ça j’avais une équipe qui comptait sur moi et c’est à eux que je pensais quand il s’agissait de garder la tête haute et d’avancer. D’un signe de la main je donnais l’ordre à Mello de me suivre. Il fallait qu’on avance, qu’on sorte d’ici, sinon on se fera capturer par le service de sécurité du casino.
Il fallait aussi se le dire, Mello nous avait fait gagné du temps en se faisant passer pour le commodore, mais on allait obligatoirement se faire taper sur les doigts par ce dernier au moment où il apprendra ça et je pense fortement qu’il va l’apprendre assez rapidement. Arrivant devant une porte, je déposais instinctivement la paume de ma main sur le fourreau du Kitetsu. C’était une façon aussi de dire à Mello de rester sur ses gardes. Ouvrant alors rapidement la porte, nous avions atterris dans une grande salle vide avec un bureau au fond. C’était une salle de noble au vu des peintures sur les murs et surtout de la décoration.

« Mello c’est sûrement le bureau du directeur ! Je vais chercher à droite, cherche à gauche toi. On prend tout ce qui est en rapport avec les comptes du casino ! »

Sait-on jamais, les directeurs avaient souvent des petits livres de comptes dans leur bureau avec écrit le nom de tous ceux ayant amené de l’argent sale ici pour le blanchir. C’est ainsi qu’en ouvrant un tiroir je tombai moi-même sur … Un gros manuscrit que j’ouvris directement après. Dessus il y avait écrit des noms et des sommes et chaque page était une date. En allant directement à la date du reçu et en parcourant les différents noms présents dans ce livre … Un seul me sauta aux yeux : Henry Poux.

« Mello j’ai trouvé regarde-moi ç.. »
« On ne bouge plus ! Vous êtes en état d’arrestation pour falsification d’identité, fraude à l’invitation et surtout attaque à mains armée sur deux de mes collègues ! »

Mon sabre était dégainé, j’étais prêt à me battre, mais ils étaient quand même une bonne quinzaine. A force de tenter d’improviser, je dois dire que je n’avais plus d’idée. Mais maintenant qu’on avait le nom de celui qu’on cherchait, il fallait qu’on se débrouille pour sortir d’ici pour aller l’arrêter !

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Mello x Raïjuu

Oh, une rafale d’insultes ? Alors, là c’était le moment pour Mello. Le moment pour elle de déverser toute la haine accumulée jusqu’à aujourd’hui. Allez, Mello ! C’est ton heure de gloire !

« Ah-aha ! Corniaud ! »

Oui, bon, elle ne pouvait pas se permettre de l’insulter plus que ça, à vrai dire le simple fait d’avoir prononcé ces paroles l’avait jeté dans une angoisse profonde, en plus d’avoir volé l’invitation d’un Commodore, voilà qu’elle allait se ramasser un blâme. Mais, le jeu en valait la chandelle, apparemment, Raïjuu était sur un bon filon et… Quoi, sérieux ? Il venait d’assommer les deux gardes en direct ?! Pourquoi n’avait-il pas fait ça dès le départ ? En tout cas, sur la table trônait une escarméra, l’outil de référence pour pister quelqu’un. Et lorsqu’elle vit sur les images, quelqu’un ressemblant comme deux gouttes d’eau au riche propriétaire de Goa, son sang ne fit qu’un tour.

« Cet homme, je l’ai vu ! » S’exclama-t-elle, en le pointant du doigt sur l’écran. « Il s’est présenté comme quelqu’un d’assez riche, de Goa ! C’est sûrement notre homme, cependant il a quitté la table assez vite ! »

Dans le regard de Raïjuu, l’on pouvait lire qu’on était à deux doigts de toucher au but. Et au vu de la vitesse à laquelle ils ont détalés en direction de la section administrative du Casino, les réponses devaient se trouver non loin d’ici. Ils finirent par pénétrer dans un magnifique bureau, nappé de rouge, des meubles resplendissants, de haute manufacture. Nous venions de pénétrer dans le territoire de Dante De Leone.

Immédiatement, Mello vira au pâle, si jamais la direction du casino l’apprenait, ils seraient tout deux dans de beaux draps. Elle voulait lui tirer le bras, lui dire de partir… mais il touchait au but et l’arrêter maintenant serait sûrement l’erreur à ne pas commettre. « J’entends des bruits de pas, Shen, partons ! »

Trop tard, nous étions déjà encerclé, devant la porte se tenait une quinzaine de gardes, prêt à nous enfermer dans une salle d’interrogatoire… Le capitaine avait déjà dégainé ses épées, est-ce qu’il comptait les… ? Non, elle ne lui en laisserait pas l’occasion !

« Ecoutez, il y a sûrement une erreur. Je suis le Lieutenant Mello, de la base Marine M-2 ! » Peut être qu’elle n’aurait pas du dévoiler son nom, ni son appartenance, mais il fallait tenter de désamorcer la situation autrement, Shen ne ferait qu’une bouchée de ces gars. « Réfléchissez, vous allez attaquer un représentant du gouvernement mondial, est-ce que vous vous rendez compte de l’infraction commise ? Vous risquez de vous retrouver primés et croyez moi, à partir de ce moment, ce n’est pas que la marine que vous aurez sur le dos. »

Elle se mit devant Shen, baissant ses armes et tentait d’établir un dialogue… mais rien à faire, ils étaient déterminés à forcer le passage, certains d’entre eux commençaient même à sortir des armes contondantes, matraques et barrent en fer… ils n’étaient prêt à reculer devant rien… Mais eh, visiblement, ils ne connaissaient pas les PEACEMAKERS.

« Je vous aurai prévenu. »

Mello se mit alors en position et immédiatement après, elle se mit à accumuler tout l’eau environnante, l’on pouvait voir le liquide des bouteilles d’alcool sortir de leur récipients pour venir s’additionner à la sphère d’eau qu’était en train de former Mello.

Gyojin Karate : Yajiruchi

De cette même sphère fut projeté autant de projectiles qu’il y avait d’ennemi, la technique était cependant bien moins puissante qu’à l’accoutumée, cette fois les balles étaient plus solides que perforante, afin de neutraliser les ennemis et non pas les tuer sur le coup. Elle passait au travers de ses ennemis, projetant des flèches d’eau à toute vitesse. Et ils s’écroulèrent, l’un après l’autre et Mello se mouvait parmi ses ennemis comme l’eau dans un verre. Et une fois tous à terre, Mello prit les devants.

« Allons-y, Commandant ! »

Ainsi, ils se déplacèrent dans les couloirs du personnel, pour finir par tomber sur une porte du personnel, menant directement dehors, du côté ou le public n’avait pas accès. De là, ils pourraient s’enfuir aisément… mais au loin, la situation commençait à s’agiter, il faudra réfléchir vite et surtout, prendre les bonnes décisions.

awful pour Epicode

Techniques Utilisées:

On s’en était sortie grâce à Mello et son karaté des hommes poissons. Elle maitrisait ce style de combat assez dur depuis que je l’avais connue, sans pour autant forcer sur l’entrainement, j’avais même eut le luxe de la voir s’améliorer de fils en aiguille et parfaire cette capacité qu’elle avait. C’était une fierté pour moi de l’avoir comme seconde, je n’en aurais pas une deuxième comme ça c’était sûr ça !
Nous étions donc dehors. Nous avions enfin réussi à trouver la sortie, une aubaine pour nous car nous étions poursuivies par plusieurs gorilles de la sécurité. Enfin on n’était pas sortie de l’auberge, surtout qu’en face de nous au loin nous pouvions apercevoir des silhouettes qui se dirigeaient dans notre direction. Nous devions bouger et bouger vite, mais dans ces moment-là il fallait prendre la bonne décision. Je réfléchissais donc tandis que je rangeais la page du livre de compte que j’avais au préalable déchiré dans ma poche. Cette page était la preuve pour faire inculper le chef de la marine de Loguetown en personne. Cette page était la seule justification de notre présence ici, tout comme la seule justification de l’acte de barbarie que je m’apprêtais à commettre une fois que j’aurais devant moi cette taupe de malheur.

« On reste ensemble, faut pas se perdre l’un et l’autre. Suis-moi ! »

Dis-je alors d’une voix autoritaire, mais calme. Je savais impunément que se perdre de vue dans un endroit comme celui-ci et surtout dans cette situation-là, c’était synonyme de mort ou pire encore de capture par nos ennemis. Il fallait donc resserrer nos rangs histoire de ne pas avoir de problème de capture, car si Mello se faisait capturer, je serais dans l’obligation d’aller la chercher, car la règle numéro 1 des Peacemakers est : On n’abandonne personne. Quel genre de capitaine serais-je si je ne respectais pas moi-même ces règles ? Si jamais je faisais ça, je n’aurais aucun mérite à continuer d’être un capitaine, autant laisser mon grade et ma casquette de marine et devenir un civil.
C’est ainsi qu’on avait pris la direction opposée au brouhaha entendu lors de notre sortie. Devant nous il y avait un grillage de sécurité, on était sûrement encore dans l’enceinte du Casino et le grillage signifiait la fin du territoire de ce dernier. Il fallait donc qu’on passe le grillage. Heureusement pour nous j’eu la bonne idée de vérifier si ce dernier n’était pas électrifié. Retenant avec ma main Mello qui allait tenter de nous créer une ouverture avec ses techniques de Karate, j’avais lancé un caillou sur ce dernier et … Le caillou se transforma en poussière.

« Laisse-le-moi, je m’en occupe. » Dis-je alors d’une voix sérieuse avant de poser la main sur le pommeau de mes deux sabres. « Nitōryū Iai : Rashōmon ! »

Criais-je alors avant de dégainer puis rengainer mes sabres à une vitesse folle pour effectuer une coupure carrée au milieu du grillage. Il fallait qu’on se dépêche, car avec cette technique, l’électricité avait sûrement dut arrêter de se propager dans le grillage et ils avaient donc notre dernière position connue. Surtout qu’au-dessus de nos têtes se trouvait une caméra de surveillance. Il fallait donc se dépêcher.

« Notre taupe c'est le commandant Henry Poux le chef de la marine de Loguetown et … »
« Vous là-bas ! »

Ma tête se retourna instinctivement en direction de l’homme qui venait de m’interpeler pendant que je courais. Je reconnu son uniforme de la marine entre mille, c’était le commandant Trou Duc, un marine de 3 mètres trente qui avait une difficulté à prononcer le mot marine.

« Ne bouger plus ou nous vous abattrons sur le champ au nom de la ma .. mamamamama… Ma…Riiiiiiiiiine ? »
« Nous abattre ? Tu sais à qui tu parles au moins ? »

Dis-je alors calmement avant de poser mes paluches sur les paumes de mes deux sabres. Un combat contre ce marine serait le bienvenue, sa force physique énorme serait un obstacle quand à ma victoire, surtout qu’il utilisait une hache géante comme arme. Ca serait un bon entrainement pour moi que de le battre devant toute sa brigade.

« Ce sont les ordres du capitaine Henry Poux, décisionnaire en chef de la mamamama … riiiiiiii … riiiiiiiiiiine sur cette île. Rendez-vous sans faire de grabuge et vous avez ma parole que votre procès pour haute trahison et vol d’argent gouvernemental sera équitable et juste ! »

Quoi ?! Mon regard se posa directement sur Mello tandis que mes nerfs commençaient doucement à monter. Moi, un traitre ?

Corruption Interne.

Mello x Raïjuu

Henri Poux, le nom de notre cible avait finalement été identifié. Il était désormais temps de le mettre sous les verrous, enfin, encore aurait-il fallut quitter la zone sans encombre. Non seulement ils étaient poursuivis par la sécurité interne du Casino, mais voilà que les problèmes commencèrent à s’accumuler quant en plus de la sécurité, les uniformes blancs de la marine firent leur apparition.

Au départ soulagée, Mello s’approcha des soldats qui, en moins d’une dizaine de secondes l’encerclèrent, arme levée tandis que le capitaine s’entretenait avec un supérieur. Apparemment, ils étaient accusés de trahison. « Haute trahison ?! Mais vous êtes malades ? » Mello s’approcha du commandant Trouduc, l’attrapa par le col pour le redescendre à son niveau et se mit à l’insulter dans tous les sens. Ce déversement d’insulte avait été provoqué par Shen, qui en l’incitant à l’insulter plus tôt, venait de réveiller toute l’agressivité verbale de la demoiselle.

« Trahison ? Mais vous êtes complètements teubés ou quoi ? C’est ce même décisionnaire qui tire les ficelles ! N’oubliez pas que nous sommes dans le même camp, bande d’abrutis ! »

Elle lança un coup d’œil en direction de Shen, qu’allait-il faire ? Se laisser capturer était hors de question… mais d’un côté, ouvrir les hostilités avec la marine serait affirmer notre véritable trahison, non, il fallait trouver un moyen de s’en sortir sans encombre… mais, par où ? Dans tout les cas, retourner en arrière était impossible, mais aller de l’avant également, avec les soldats qui bloquaient la voie, il aurait été assez dur de tenter une échappatoire sans combattre.

Haussant une nouvelle fois les épaules, Mello lança un énième regard à Shen, attendant des indications, mais avec un léger air de « J’vais leur péter la gueule. » D’ailleurs, c’est ce qu’elle fit immédiatement après. Quand son poing vint s’abattre sur le visage du commandant Trouduc, les réactions des soldats ne se firent pas attendre. Une vingtaine de mâchoires heurtèrent le sol tant la surprise était assez inattendue.

« Je suis le lieutenant Mello de la base M-2 et le premier qui voudra me jeter en prison aura affaire avec mes poings ! »

Certains se mirent à trembler, d’autre prétextait ne pas vouloir frapper une femme… et c’est sur les deuxième que Mello se jeta en premier, distribuant patates à tout va dans la mêlée comme une demeurée auquel on aurait rien appris d’autre. Elle envoyait des coups de poings, et rien d’autre. Elle ne visait que les nez, histoire de montrer qu’elle était quand même assez remontée, mais pas assez pour utiliser les arts du karaté des hommes-poisson. Non, ils étaient de la maison et bien qu’ils n’avaient pas forcément le choix, ils se devaient de suivre les ordres. En espérant que le capitaine s’en souvienne, lui.

Alors elle patatait, en recevait quelques unes dans la tronche parfois, mais le ratio distribution encaissement était assez différent pour que la jeune ne se sentent pas vraiment désavantagée… Enfin, ça c’était avant que l’un d’eux ne se mettes à sortir son fusil… mais heureusement, Shen était là, derrière… N’est-ce pas ?

awful pour Epicode

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Tout se passa très rapidement. Le bruit d’un fusil pointer en direction de Mello me fit entrer dans une colère noire. Comment osaient-ils, tous autant qu’ils étaient, pointer de leurs armes et s’en prendre à ma seconde devant moi ? Personne n’avait le droit de toucher à un membre de mon équipage devant moi. Qui que ce soit, marine ou membre du gouvernement, n’avait le droit de menacer l’un de mes matelots pendant que j’étais présent. En bon capitaine et chef de troupe je me devais de faire respecter cette règle et surtout, de risquer ma vie pour que la leur soit protéger. Effectuant un petit pas verticale de sorte à me retrouver de trois quart devant le type au fusil, ma main poser préalablement sur le sabre vint faire dégainer ce dernier d’un geste extrêmement rapide ce qui a eu pour résultat de couper en deux le canon de son arme, pour au final la rendre inutilisable.

« Ittōryū Iai : Shishi Sonson »

Blesser des innocents n’était pas permis, surtout que même s’ils nous attaquaient aujourd’hui, ils obéissaient surtout aux ordres de l’infernal Henry Poux. L’ordure avait dans sa poche toute la marine locale. Cette dernière nous chassait, tentait de nous arrêter pour éradiquer la vague de vérité qui allait sûrement s’abattre sur le chef locale ripoux de la marine. D’un geste rapide et assuré, le pommeau de mon sabre le Sandai Kitetsu vint atterrir sur la gorge du marine qui avait visé auparavant ma coéquipière. Je le répète, personne ne la touchera tant que je serais en vie. J’en fais la promesse ici et maintenant, comme je l’ai fait il y a des années de ça quand on avait eu l’idée de monter cette fine équipe. Je serais son ombre comme elle sera la mienne.

« On bouge, faut qu’on se tire d’ici. Monte sur mon dos Mello ! »

Dis-je alors à Mello. Les ordres étaient donnés, surtout qu’on avait la marine complète de l’île au cul. Le pouvoir du commandant Henry Poux était grand, c’était celui qui commandait sur l’île de Loguetown. La marine entière était à ses ordres et surtout à ses pieds. Il était facile pour lui d’inventer des histoires, des bobards venu tout droit des profondeurs de son esprit seulement pour nous discrédité et éviter de se faire avoir par les découvertes qu’on a faite dans le Casino De Leone. C’était une manœuvre logique pour un homme qui n’avait aujourd’hui plus rien à perdre. Il fallait donc qu’on batte en retraite. On n’abandonne pas un combat, c’était la devise de notre escouade, mais quand il est perdu d’avance que faisait-on ? L’école militaire m’avait appris à reconnaitre les situations les plus complexes et difficiles et celle-ci, même si ça me faisait mal de l’admettre, en était une. Si on restait par fierté, on allait mourir et rien d’autre. Notre mort serait étouffée par des mensonges certains et la justice n’allait pas pouvoir s’abattre contre cet homme. La seconde après le coup dans la gorge avec la paume de mon sabre, Mello atterri sur mon dos. Il était donc temps pour moi de me déchainer.

« Dai Gekken !!! »

Mes deux sabres placés à l’horizontal et les bras tendus, je me mis à tournoyer assez rapidement sur moi-même tout en renvoyant les soldats qui tentaient de m’attaquer de front. Ces derniers s’envolèrent plusieurs mètres plus loin, jusqu’à créer une ouverture pour qu’on puisse, Mello et moi, s’enfuir et se diriger vers notre navire amarré au port. Pendant notre course effréné, Mello utilisa plusieurs fois son Karaté des Hommes-Poissons tandis que moi mes techniques de sabre. L’adversité était grande et les hommes ne cessaient d’arriver. Heureusement pour nous le port n’était pas trop loin. Heureusement pour nous Elise nous attendait sur le bateau, prête à prendre le large. Une fois dessus ce dernier s’en alla, laissant les marines encore dans le centre-ville de Loguetown à notre recherche. On avait réussi à s’enfuir, mais pour combien de temps ? Je savais pertinemment qu’un jour, il fallait revenir dans cette ville et montrer au monde le vrai visage d’Henry Poux.

« Mello ça va rien de casser ? » Dis-je en regardant ma seconde. « Faut qu’on élabore un plan pour … » Puis mon escargophone sonna avant même que je puisse finir ma phrase. « Oui commodore. A vos ordres commodore nous nous y rendons tout de suite. » BIP BIP BIP ! « Changement de plan, on reviendra ici plus tard, laissons les nous oublier. Elise, direction South Blue, Baterilla plus précisément. On a reçu une mission de la plus haute importance. »

Sujet: Re: MELLO x RAÏJUU ► Corruption Interne

» 暖かさ [Raïjuu]
» Kakaro "Raïjuu" Shen
» MELLO ► 100% Combo - 3 Bar
» i have a crippling depression — MELLO
» Mello ► "C'EST UN ORDRE !!" ► TERMINADA