C'était une nuit comme tous les autres, Ivan Kaspárov, faisait un spectacle fabuleux alors que sans le savoir à quelques pas d'ici venait de naître le petit Vitali.
Les Kaspárov étaient une famille de dompteur du cirque "Pinzer", il héritait depuis une éternité du "Magnus", l'art de dompter des bêtes les plus effrayantes du monde.
Dans son plus jeune âge, Vitali partageait sa vie entre l'école et l'apprentissage accompagné de son père, mais c'est aussi à ce même jeune âge qu'il se prit de passion pour la marine.
Pendant des heures d'apprentissages, il découvre l'utilisation du fouet et le perfectionne à un tel niveau qu'à sept an il dompte un lion près de trois fois plus imposant que lui avec comme but pour son père, de se faire remplacer plus tard par son unique fils.
Les années passèrent, et Vitali arriva sur ces dix-sept ans, année où un dompteur devient officiellement un Magnus au terme d'un spectacle ouvert à tous.
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Le Magnus
La journée commençait à peine que les gens autour de moi s'affairaient, après tous ça faisait bien une quarantaine d'année que les villageois n'avait pas pu assister à l’avènement d'un Magnus dans la région, pour mon cas je préférais aller en ville pour décompresser.
Les gens qui passaient s'écrier en me voyant, "Magnus, Magnus, Magnus !", j'avais la curieuse impression que je n'aurais nul part où je pourrais être tranquille, je m'avançais donc dans un bar en piteux état près du port.
Malgré la fête, le bar n'était pas remplies, les marines qui l'occupait avait certainement du faire peur aux habituels résidents. Je m’asseyais donc sur une petite table encore remplies de choppes, la serveuse une femme de la quarantaine aux formes généreuse vint débarrassée.
" Hé, petit ce sera quoi pour toi ?"
" Un jus de fr...", je n'avais pas le temps que trois marins vinrent s’asseoir à ma table et rectifièrent mes mots.
" Je crois qu'il voulait dire une pinte, c'est pour nous et tu nous en servira trois de plus serveuses !"
Les trois hommes étaient de vieux matelots, un petit et deux grands au physique fatigué mais au visage souriant, respirant le bonheur. On parla près de deux ou trois heures, il me contèrent leurs aventures et leurs bataille contre une horde de pirate, mon esprit était obnubilait par leurs récits, et c'est ainsi que sans voir le temps passait le soleil se couchait sur l'île.
"Bon petit ! On doit repartir se soir, on va reprendre le quart, on te laisse !", les hommes se levèrent, prirent leurs armes et se dirigèrent vers la porte, puis un instant le plus petit se retourna vers moi prononçant des mots comme magique qui résonne encore aujourd'hui.
"C'est rare de nos jours de voir un jeune épris de justice, pourquoi tu nous rejoindrais pas ?"
Il n'avait pas tord, pourquoi je ne les rejoindrais pas ? C'était qui ne quitta pas mon esprit lors du chemin du retour en direction du cirque, alors que je voyais les lumières au loin j'hésitais, finalement devrais-je réaliser mon rêve ou réaliser celui de mon père ?
Alors que je m'habillais dans ma charrette qui nous servait de loge, je trouvais une réponse, je prépare une besace et disparut dans la nuit. Le caravelle de la marine était encore amarré, il finissait les préparatifs quand un cri vint les perturbaient.
"Hé ! Hé ! Capitaine !"
Un homme apparut un large manteau blanc, une casquette avec un logo de marine imprimé, il s'exclama.
"C'est moi !"
Je le regardais de mes grands yeux, j'hésitais puis m'élançais.
"Prenez-moi à l'essai je vous prie !"
Il souriait, je venais de comprendre qu'il était d'accord, ce jour là les habitants du villages n’avaient pas pu assister à un quelconque spectacle, mais j'avais personnellement assister à la réalisation de mon rêve, j'étais devenu marin !