seegar d. logan × - how are you ? - fine - alright, next !

« On dit de lui que, parfois, son regard seul suffit à geler le sang. Pas toujours, mais il arrive que ce phénomène se produise parfois, même les plus grands malades d'ici n'osent même pas lever le petit doigt. » - Civil anonyme

Ma description physique ? Il fait passer quelques tests ophtalmologiques. Dix dixième de chaque œil, je ne comprends pas. M'enfin, si vous demandez aussi gentiment, comment refuser une telle requête ? Yosh, alors comme vous pouvez le voir, je mesure approximativement dans les deux mètres dix, c'est plutôt incroyable n'est-ce pas ? Je sais, même les gens de mon île natal avait du mal à y croire qu'un être humain puisse atteindre cette taille. Bref, c'est vrai que c'est pratique dans certains cas, comme lorsque je veux mettre des objets hors d'atteinte pour les enfants, quand une grand-mère me demande de lui récupérer un objet placer sur une étagère trop élevée pour elle ! Mais vous savez, c'est chiant aussi parfois, on doit trouver des vêtements sur-mesure, se baisser quand on passe des portes, faire attention aux étagères quand on est pas chez soi, je vous jure, c'est des inconvénient réellement épuisant à la longue.

Pour le corps, disons que pour un fils de fermiers, je suis pas trop mal : quatre-vingt-seize kilos de pure muscles mesdames et messieurs. Bon, ne venez pas trop, je ne suis pas du genre à me vanter. Disons qu'entre mes journées plongé dans les bouquins et celles passés à récolter le foin, porter les grosses bottes de pailles, courir rattraper les moutons que j'ai accidentellement laisser s'échapper, j'avais ma bonne dose d'entraînement mentale et physique. Il y avait encore des inconvénient à l'époque, comme les courbatures le lendemain matin alors que les boules de laines gambadaient encore car cette fois-ci, c'était ton père qui les avait laissé filer. L'avantage maintenant c'est que je possède une bonne force physique grâce aux muscles qui se sont rapidement sculptés sur mon corps.

Un des détails intéressant concernant mon corps reste le très contrasté faciès. Comment dire ? Et bien il m'attirait très souvent des ennuis quand j'étais plus jeune. Enfin, façon de parler, puisqu'au final, je m'en sortais bien. Non, disons que j'ai été impliqué dans de nombreuses bagarres alors même que je voulais juste profiter du Soleil et du marché. « Tête d'onigri ! », « Tête de joueur remplaçant ! » et voilà que des cailloux me tombent sur la tronche. Les gens ont du mal à me prendre au sérieux la première fois qu'il me rencontre, il ne s'imagine pas à quel point je reste fort mais cela joue à mon avantage et c'est tant mieux.

Pour mon style vestimentaire ? Du lundi au samedi, je suis toujours habillé d'une veste noire et d'un pantalon noir, je porte un t-shirt avec des motifs comme une étoile ou un trèfle ou quelque chose dans ce genre, quoi d'autre ? AH ! Je ne me sépare jamais de ma ceinture « Bullshit », elle est importante pour moi, c'est mon père qui me l'a filé et que lui même tenait de son père. Sinon le dimanche je m'habille tout de blanc, toujours avec mon habituelle ceinture et un t-shirt noir. Ah ! Et pour votre information, je change toujours de sous-vêtements.

« Personne ne sait réellement à quoi il pense, il est toujours vu en train de sourire mais en même temps, il corrige des petits chenapans avec son épée en bois. C'est le genre de personne capable de vous blesser et de vous soigner immédiatement après. » - Civil anonyme

Ma description mentale ? En voilà une meilleure question que la précédente même s'il est difficile pour moi d'être subjectif...

On pourrait dire de moi que je suis une personne au trait charismatique lorsqu'on me connaît bien, en effet, bien que je ne possède pas réellement l'envie d'être ce genre de personne, j'inspire une certaine confiance que ce soit dans ma manière d'être ou ma manière d'agir. Comme je suis toujours souriant, les gens vont naturellement vers moi (avant de savoir que je suis un pirate), même si je dois parfois les rejeter. Cependant, c'est une épée à double tranchant, je passe aussi, à cause de mon côté souriant, pour une victime facile auprès des arnaqueurs et mon côté naïf ne me ménage pas, j'ai besoin d'être sous constante observation.

Comique de nature, j'adore faire rigoler la galerie même si la situation ne prête pas à rire, je suis toujours obligé de balancer une blague ou un jeu de mot pourri. C'est un peu moi, le clown du fond de la classe bien que studieux et désireux d'apprendre.

Malgré ce que je dis, je reste une personne juste, je serais capable de vous dire que je ne veux pas vous faire un bandage ou vous conseiller un médicament parce que je ne vous connais pas tout en le faisant en même temps, de vous frapper et vous soigner en même temps. C'est un peu mon côté grand frère que je possède malgré son jeune âge

Mon côté comique vient en grande majorité de mon côté maladroit, bien malgré moi. Même si je n'ai jamais commis de maladresse en médecine (sûrement après mes atroces souvenirs de moi jeune étudiant sous l’œil tyrannique de ma mère), dans la vie de tout les jours, j'étais et je reste affreusement malhabile, la rumeur prétend que j'ai hérité de mon père et qu'à la ferme, ce qui devait prendre une demi-journée en prenait deux avec nous. C'est encore pire lorsque j'ai quelques grammes dans le sang car monsieur est du genre porté sur la boisson.

Mais ce qui m'attire le plus de problème est le sang-chaud qui coule dans mes veines. Pour ça, je tiens de mes deux parents, c'est pour ça que personne ne venait rien nous reprocher à notre famille, parce que cela pouvait vite tourner au vinaigre. Je ressens un besoin permanent de se battre et je suis toujours très impliqué et passionné dans les échanges de coups (aussi bien qu'en médecine)

« VITE ! ARRÊTEZ-LE ! »

A mon ami qui vit du côté sauvage

« IL PREND LE DESSUS ! »

J'ai une chose à te dire

« MERDE ! MERDE ! MEEEERDE ! »

D'aussi loin que vienne la lumière qui brille

« PUTAIN ! ÇA PASSE OU ÇA CASSE ! »

Fais-lui confiance car c'est elle qui te sortira d'ici un jour

« OOOY ! QU'EST-CE QUI S'PASSE BORDEL ?! »

A un carrefour par une journée blafarde

« J'en peux plus, on aurait jamais du... »

Je vois des tourtereaux qui ont perdu leurs ailes

« BANDE D'IDIOTS ! ALLEZ-Y !! »

Ils tentent de vivre leur vie

« OY ! RESSAISI-TOI ! QU'EST-CE QUI TE PRENDS ?! »

Mais ils ne se connaissent pas encore eux-mêmes

« MERDE LES GARS ! IL PREND MÊME LE TEMPS DE CHANTER L'ENCULÉ ! »

Avec leurs ailes brûlées au soleil, ils ne peuvent pas voler

« PUTAIN MAIS C'EST QUI LUI ?! »

Je veux voler, voler sans cesse

« Moi ? »

Je veux voler, voler sans cesse

« Je suis Seegar D. Logan, médecin, épéiste et pirate. Voici mon histoire kshihihih ! »

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Vous avez déjà entendu parler de la ville de Fuschia ? Le Royaume de Goa ? Peut-être bien que oui, peut-être bien que non. A vrai dire, à part la noblesse puante qui se situe là-bas, il n'y a pas grand chose d'intéressant qui s'y trouve. Vous avez compris, je suis né là-bas, c'est à East Blue. Bon, par quoi commencer ? Ah, oui, la période avant ma naissance.

Mon père était un homme d'une grande envergure, le teint mat, les cheveux foncés, les muscles saillants, c'était un fermier, autant dire que son physique, il ne le devait qu'au travail effectué dehors. Sa voix était à l'image de sa carrure, grave et ferme, parfois vous aviez l'impression que Dieu lui-même était venu répandre sa fureur sur notre monde rien qu'avec l'intonation de sa voix. Il adorait squatter les bars quand il avait effectué la besogne, il ne manquait jamais d'énergie, du moins les gens n'ont jamais vu une plainte de sa part. Ma mère ? C'est son exact opposé. Elle était petite, fine, des yeux d'un bleu à en faire pâlir le ciel, une voix fluette qui donnait du baume au cœur. Elle, elle était médecin, aimée de tous et de toutes. Elle se plaignait toujours des maux de dos liés à son imposante poitrine et... Pourquoi vous saignez du nez les gars ?

Bref, c'était presque fou et inimaginable à l'époque que les deux se fréquentent. Vous vous rendez compte ?Un homme qui passe sa vie dehors en parfaite harmonie avec une femme qui reste dans son bureau toute la journée ? C'est pas banal moi je vous dis. Bon, en fait leur rencontre c'est juste une histoire chiante, un jour elle est sortie de son cabinet parce qu'un de ses papiers avait décidé de s'envoler par la fenêtre et elle est rentrée dans mon père à défaut de l'inverse KSHAHAHAH ! ... Rigolez ou j'vous frappe.

Bref, ils se sont mariés et je suis né ! Je suis venu au monde le deux avril, quatre kilos quatre-cent-soixante-douze ! Un beau bébé ! Pour la petite anecdote, j'ai cassé le coccyx de ma mère et je crois qu'elle m'en veut toujours un peu aujourd'hui, elle a du mal à s’asseoir. Ma mère a arrêté de faire médecin et elle a rejoint mon père tranquillement dans une maison dans les montagnes. D'ailleurs à chaque fois que j'en parle de cette maison, personne ne sait qu'elle existe, à croire que j'suis un fantôme ou un revenant issu d'une légende ! En fait, mon père avait des dettes et il a fait construire une maison qu'aucun chemin ne pouvait rallier, du coup on devait se battre contre des sangliers sauvages ! Ma mère ne sortait jamais sans mon père ou moi malgré mon jeune âge ! Ouais, j'ai grandis un peu à la dur, mon père me bottait le cul pour que je descende au village faire quelques courses, ouais, ça se passait à peu près comme ça. Au final, je revenais toujours avec un sanglier en plus pour le dîner !

Mais passons ces histoires futiles. Moi je vais vous raconter deux-trois petites histoires sur ma vie qui m'ont profondément marquées. La première, c'est quand j'ai découvert la médecine ! Ouais.

C'était incroyable, je me rappelle encore de ce jour calme, au soleil resplendissant venant nous assommer toujours plus avec son intenable chaleur. Un jour où je traînais encore au marché. Aujourd'hui, je ne venais pas acheter des produits, je venais en vendre. Mon père tenait toujours sa ferme bien qu'il lui fallait se lever bien plus tôt tout les jours pour s'en occuper. Ses créanciers les plus courageux finissaient tous la tête au fond du trou des chiottes et moi je m'occupais de vendre les fraises et autres fruits et légumes qu'il vendait à un prix plus que raisonnable (mais assez pour nous faire vivre sans devoir payer ses dettes). Une vieille dame m'approche : Oooooh, tu ne serais pas le fils de cette charmante médecin qui a cessé son activité ?Quel dommage, elle nous manque ici. Moi j'étais genre à la regarder comme ça, avec des gros yeux ronds "C'est quoi ce bordel, médetruc ?". Ouais, je n'avais aucune idée de ce qu'était un médecin parce qu'a vrai dire, je ne suis jamais tombé malade et je ne me suis jamais cassé un os donc je ne savais pas grand chose sur ce métier ou le domaine. Quand mon père est venu me chercher pour rentrer, je lui ai tout de suite demandé. Il a commencé à être crispé de partout, à respirer fort, la sueur dégoulinait de chaque pores de sa peau mat et il m'a répondu : J'sais pô. avant de se curer le nez. Ah, mon père était un homme cultivé, mais fallait pas trop lui en demander. Bref, nous étions rentré à la maison, tranquillement, je me posais en face de ma mère, le visage crispé, comme celui de mon père auparavant qui provoqua un éclat de rire chez ma mère. Je réitérais ma question, elle commença d'abord à m'en parler vaguement, je voulais en savoir plus, elle devenait tremblante avant de finalement céder et de laisser la flamme de la passion l'envahir, je pouvais clairement voir ses yeux briller de mille feux ! Elle m'expliqua tout ce qu'il fallait savoir sur les maladies, les blessures, les remèdes, les méthodes, les petites astuces en plus. D'une manière ou d'une autre, avant même que je m'en rende compte, sa passion prenait le pas sur moi, elle était si convaincante que je ne pouvais que me laisser prendre dans le tourbillon de la médecine : je demandais à apprendre. Depuis ce jour, chaque fois que je rentrais chez moi en fin de journée, j'étudiais avec ma tendre mère qui, avouons-le, n'étais pas des plus patientes. Elle avait même fait acheter à mon père un kendo stick pour pouvoir me taper avec quand je faisais une erreur. Depuis ce jour, la médecine est devenu une de mes passions, j'adore en parler et j'adore soigner mon entourage. Bah ouais, par exemple vous les gars, même pas en rêve que j'vous touche.

Aaah, parfois cela me manque d'étudier, mais faut dire que depuis que j'ai quitté le cocon familiale, il m'est arrivé plein de trucs.

Ah j'vais vous raconter la fois où j'ai accidentellement défoncé la porte d'un dojo pour apprentis sabreurs ! KSHAHAHAH ! Attendez faut que KSHHHH, que j'vous la raconte, elle est bonne. En fait j'étais en train de courir et tout d'un coup, j'ai pas pu m'arrêter... Bon en fait j'étais totalement torché et j'ai été prise d'une envie soudaine de me battre, alors j'suis pas du tout rentré par la porte coulissante... Et cette histoire n'était pas drôle. Hein ? Comment ça une anecdote inutile ? Reste à ta place ou j't'éclate encore une fois sans retenu.

Mais elle m'a drôlement servie cette anecdote inutile, ouais, en fait j'ai du venir travailler au dojo pour servir de cobaye pendant un mois environ. Finalement, l'art du sabre m'a totalement plu et je n'ai pas pu résister à l'envie de vouloir être sabreur moi aussi, puis ça fait classe non, un médecin sabreur ? Depuis j'utilise ce shikomizue qui m'a été donné généreusement par le propriétaire du dojo. BON OK JE L'AI VOLÉ mais il ne m'a jamais poursuivit pour.

Puis la dernière petite histoire sans importance, c'est que j'ai décidé de devenir pirate. C'est drôle, parce que je me serais bien vu dans la marine. Alors pourquoi devenir un pirate me diriez-vous ? A vrai dire, je sais que dans la Marine, je manquerais trop de liberté, trop souvent, trop longtemps. Je sais qu'en tant que pirate, je pourrais profiter tranquillement du soleil, visiter plusieurs îles, tisser de nouvelles relations aussi bien positives, neutres que négatives, c'est pas beau ça ! Être libre c'est le rêve de chacun !

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« Bon alors les gars, elle est pas ti super mon histoire ? »

« Ehhe est huper ! (Elle est super) » disait un groupe de cinq bandits amochés, en choeur, le pouce en l'air.

« KSHAHAHAH ! Je savais qu'elle vous plairait ! Bon les gars ! J'vous laisse » disais-je en balançant une pommade à l'un des malfrats « Mettez ça sur vos blessures, vous allez guérir plus vite, aussi, la prochaine fois évitez de vouloir dérober une personne, trouvez-vous du travail. »

Je repartais alors en direction du soleil couchant, ma canne-sabre sur l'épaule avec, au bout et attaché, un petit drap qui me servait de sac de voyage. Au loin, les cinq bandits pouvait l'entendre chanter.

A la manière d'un criminel,
Je m'enferme dans un univers de solitude.
Je n'arrive pas à changer car j'ai peur de tout perdre.
Je m'invente des prétextes pour ne pas changer. ♪