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 Quincy

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Quincy
Vagabond des Mers


☠ Messages : 50
☠ Âge du Personnage : 29
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☠ Localisation RP : Briss
☠ Fruit du Démon : Fruit du Dessin
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Quincy

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MessageSujet: Quincy   Quincy EmptyLun 12 Fév - 19:52



Quincy








Prénom et Nom: Quincy
Âge : 29 ans
Sexe : Mâle
Avatar : Dandy de Space Dandy
Groupe : Civil
Métier : Artiste
Espèce : Humain
But : M'enjailler, profiter de la vie et accessoirement rendre le monde meilleur

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Fruit du Démon : Fruit du Dessin pour dessiner des phallus et d'autres joyeuseries !
Autres capacités : Avoir la classe ça compte comme une capa ?


Questionnaire


1. Apparence physique


Taille : 180 cm
Poids : 68kg
Cheveux : Noirs
Yeux : Marron


2. Tenue vestimentaire habituelle


Quincy arbore une tenue plutôt atypique en comparaison avec ce qui peut se faire de mieux dans le coin. En effet, le vagabond aime porter des marcels de préférences rouge sang, car il s’agit d’une couleur qui a tendance à lui rappeler la bonne vieille époque où il a été pirate.  Pourquoi un marcel ? Parce que Quincy aime porter un habit en V qui sait parfaitement mettre en valeur son anatomie des plus avantageuse. Ce rouge contraste parfaitement avec le reste de sa tenue qui est de couleur plus neutre. En effet, il aime porter une veste bleu marine avec des bandes blanches sur les bras, qui sont là pour donner une impression de grosseurs à des bras qui s’avèrent en réalité plutôt frêles. Toujours sur cette veste, on peut se rendre compte qu’il y a une étoile avec un D en son centre. Si vous vous demandez à quoi la lettre correspond, ce n’est ni à Dorikis, ni à dinosaure ou encore moins à son nom de famille. Ça peut en revanche être celui d’une autre personne, car Quincy a volé cette veste un soir de beuveries où le temps était particulièrement maussade.

Pour compléter sa panoplie, le vagabond arbore un pantalon bleu marine, c’est chaussures marrons et grises particulièrement confortable bien qu’elles ne soient pas visuellement super jolies. Si Quincy accorde de l’importance aux vêtements en général, ses chaussures étaient une exception car il s’agissait de la seule paire restante dans le magasin qu’il avait l’habitude de fréquenter. Féru de vêtement, le jeune homme l’est également pour les accessoires. En effet, il aime arborer un pendentif rappelant la plaque militaire des marines. L’objet y ressemble tellement que Quincy l’utilise parfois pour jouer le rôle d’un marin, car oui, le vagabond aime mentir. L’autre accessoire incontournable de sa garde-robe est le bracelet en or et argent. Si certains vous dirons que les bagouzes et les bracelets c’est pour les fiottes, Quincy lui vous enverra chier en vous frappant avec lesdits objets.

3. Motivations


Vous vous demandez ce qui peut bien motiver une personne aussi formidable et charismatique que moi ? La réponse est assez simple à vrai dire…

LA CURIOSITE ET LA SOIF D’AVENTURE !

Ça peut paraître bateau, mais pour quelqu’un comme moi qui ai eu tout ce qu’il voulait sur son île natale, bouger et voir du beau monde est le dernier challenge qu’il lui reste à faire. Pour aller où les mauvaises langues diront ? Ailleurs tout simplement, car oui je ne sais jamais où je vais, notamment parce que je n’ai pas de carte sur moi, mais aussi parce que je demande rarement à ceux qui m’acceptent sur leur navire leur destination bien que ma maman m’a toujours dit de me méfier des étrangers.

La curiosité est aussi ce qui me motive plus que tout au monde. Curieux de quoi vous allez me demander… De nouvelles cultures à pratiquer, de nouveaux plats à déguster, de nouvelles personnes à rencontrer ou encore de nouvelles expériences à tester. Dans une moindre mesure ce qui me motive est l’envie d’être reconnu au niveau mondial pour mon génie artistique, car oui en effet je dessine. Concernant mes œuvres l’opinion est plutôt partagée en deux : certains se félicitent de mes œuvres et voit en moi un précurseur d’un courant nouveau alors que d’autres comparent mes dessins à des gribouillis d’un gamin de trois ans. Ça rigole et ça rigole, mais en attendant mes dessins prennent vie et pas les leurs !

En bref pour moi, l’aventure c’est un peu comme une femme inaccessible avec qui tu souhaites absolument conclure et qui te met à chaque fois un gros râteau !

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Que pense quelqu’un de ma stature du Gouvernement Mondial ?

J’estime que dans pas mal de cas il fait du bon boulot, même si ya pas mal de pourritures de pourritures dans leurs effectifs. Je pense notamment à cet en***ré qui m’a volé une conquête avec qui j’avais préparé le terrain toute la soirée ou encore de ce groupe de soldat qui s’est moqué ouvertement de mes dessins magnifiques, car oui faut le rappeler je suis un grand dessinateur renommé dans ce monde.

Si on enlève ses deux ou trois événements et les quelques altercations que j’ai pu avoir avec des soldats quand j’étais trop éméché, je trouve que le gouvernement tiens bien son rôle, du moins du niveau local. Concernant les hautes instances, je n’ai aucune idée de qui peut bien diriger ce foutoir et j’avoue que ça me laisse totalement indifférent. Par contre un truc que je cautionne pas avec ce gouvernement, ce sont ses gens qui ont des autorisations pour assassiner d’autres personnes sous prétexte qu’ils vont à l’encontre de leurs idéaux. Pourquoi assassiner les indésirables quand on peut tout simplement les enfermer dans la prison la plus sécurisée du monde.


5. Opinion sur la piraterie


Les pirates c’est comme les morpions, une fois qu’ils sont là impossibles de les déloger…

Après j’avoue ne pas détester plus que ça ces types-là dans la mesure où aucun d’eux n’a tué ma mère ou qu’ils n’ont jamais pillé les villages que je visitais, ou alors quand je n’étais pas là. Il m’est arrivé plusieurs fois d’entendre des légendes sur les grands pirates qui ont façonnés nos mers. Si certains d’entre eux étaient des tyrans et avaient pour seul but de piller et tuer, d’autres bizarrement me ressemblaient. Par-là, j’entends que ces pirates étaient des déchets ou des galériens dont le seul objectif était la liberté et l’aventure, le reste n’étant que du superflu. Sinon si la question est vraiment de savoir si j’ai une opinion précise de la piraterie, c’est comme me demander quelle est ma bière préférée ou quel est mon plus beau dessin, une réponse qui n’est ni blanche ni noire quoi.


6. Opinion sur la franc-marinerie


Es-tu un criminel parce que tu es contre l’avis d’un gouvernement que tu penses corrompu jusqu’à la moelle ?

Pour moi pas forcément, mais c’est pas pour autant que je suis un reptilien ou que je cautionne les actions des francs-maçons. Changer le monde c’est bien mais pour quoi faire ? Souvent ce genre de beaux discours n’apporte que chaos et désordre dans le monde au grand dam de toi et moi, ainsi que de Ginette et du maraîcher du coin, car oui le chaos c’est pas top pour les affaires. Pour moi la Franc Maçonnerie, du moins de ce que j’en connais, c’est qu’une énième alternative au renversement d’un gouvernement qui s’est imposé de lui-même et qui n’a jamais fait l’unanimité en tout cas si on fit à l’opinion générale. Car oui, si le gouvernement était aussi parfait qu’il le prétend, ce groupe mystérieux n’aurait jamais fait son apparition. C’est cette attente du bas monde qui a fait émerger ce groupe qui est surement crédible, mais qui devrait revoir ses méthodes.




Histoire


Il était une fois l’histoire d’un enfant né d’un père travaillant pour la marine et d’une mère qui s’occupait des tâches familiales. La petite famille ne fût jamais attaquée par des pirates, ni racketté par de vilains marins corrompus ou agressé par des Francs-Maçons aux idées extrémistes. Ils vécurent tous heureux ainsi que leur descendance…

FIN !

Pour rentrer dans le vif du sujet, la vie de Quincy c’est un peu un enchaînement de galères et de mésaventures, jusqu’au jour où il se rendit compte qu’il avait mangé un fruit du démon. Car oui, si pour la plupart des maudits la découverte de leurs pouvoirs se fait dans la foulée, il a fallu pour le jeune homme pas loin de trois bonnes années pour se rendre compte du potentiel de sa malédiction. Mais avant d’en savoir plus à ce sujet et ce qu’il l’a amené à devenir un SDF des mers, il faut remonter à sa conception dans une taverne et tout ce qui s’en suit.

En effet, Quincy a été conçu lors d’un soir de beuverie dans une taverne au moment où un mineur qui s’avéra être son père rencontra sa mère qui était serveuse dans le taudis. Il ne s’agissait pas de leur première rencontre, car l’homme était un pilier de comptoir comme aime le rappeler José le tenancier du fameux taudis. Il fallait dire que les mineurs d’Illusia avaient tendance à vider leur chagrin et leur compte en banque dans l’une des nombreuses tavernes de l’île, dont celle de José qui figurait dans le top trois du guide Micheline. Il s’agissait d’un livre créé par l’auteur éponyme, une ancienne navigatrice de renom travaillant pour la marine et dont le passe-temps était d’essayer la plupart des restaurants qu’elle rencontrait. Quoi qu’il en soit, James Tucker décida que c’était enfin le jour pour aborder Clarice Beckett et de lui avouer ce qu’il avait sur le cœur. Le bel étalon commença par dire que s’il venait au moins une fois par jour dans la taverne, ce n’était pas pour picoler, mais pour contempler le doux visage de sa dulcinée qui lui permettait de s’échappait de sa vie morose. La belle rougit et James renchérit en expliquant qu’il avait besoin d’une bouée de sauvetage car il n’arrêtait pas de se noyer dans le regard de la serveuse.

JACKPOT…

La serveuse susurra à l’oreille de l’intéressé des mots doux que personne n’entendit, mais qui signifiait clairement « je fini à minuit, rejoins-moi dans la réserve à une heure ». Obéissant à ses instincts primaires, Tucker continua de boire modérément pour ne pas être trop sou, puis se rendit dans la fameuse réserve une fois que l’auberge se vida de ses clients et que les derniers récalcitrants furent expédiés dehors à coup de pied au derrière. Clarice quant à elle ferma la boutique, rangea quelques affaires pour ne pas à avoir le faire le lendemain, puis rejoignit sa conquête pour entamer une autre partie de soirée.  

Les semaines s’enchaînèrent aussi vite que les cadavres de bouteilles un soir de beuverie, jusqu’au jour où Clarice mit au monde le divin enfant. Si l'on se fiait au visage de la jeune maman, celle-ci semblait ravi d'avoir un fils à élever. Dans les faits, elle ne souhaitait pas le garder car le père de celui-ci avait disparu le lendemain de leur rapport; sans doute pour fuir les responsabilités familiale. Quant à la mère du nourrisson, elle souhaitait juste reprendre sa vie normale et se disait qu'un marmot entre les jambes ne l'aiderait pas à se refaire. Le garçon fût logiquement amené devant une église pour qu'on puisse prendre soin de lui. Tout aurait pu se passer à merveille si seulement l'église n'avait pas été abandonné à cause de problèmes de toitures. Un couple passa prés du panier gémissant sans faire attention, puis se fût le tour de trois vagabonds qui se rendirent compte qu'il y avait un enfant dans le panier. Chacun des membres du groupes regarda les autres pour finalement décider qu'ils n'avaient rien vu. Un clochard passa ensuite à côté du panier pour chercher à manger, puis se rendit compte qu'il y avait un enfant dedans. Le laisser, le manger ou lui trouver un toit ? L'homme décida de prendre avec lui l'enfant et de l'amener à l'orphelinat pour lui trouver un toit.

L’enfance de Quincy sur Illusia se passa sans trop d’accroc. S’il avait du mal à suivre les cours dispensés par la none au profit de la liberté des champs et des pâturages, les nombreux rappels à l’ordre le remettait toujours sur le droit chemin. Le jeune homme c’était même fait à la vie sans ses parents, car même s’ils pouvaient parfois lui manquer, ce manque était vite compensé par toutes les relations qu’il avait pu avoir avec les autres enfants. Le turn-over étant fréquent dans ce genre d’établissement, Quincy ne voyait jamais les mêmes personnes. Il s’était cependant fait une bande de potes parmi lesquels Samy, un petit rouquin haut comme trois pommes dont le passe-temps était de courir dans tous les sens pour fatiguer les gérants de l’orphelinat. La bande comptait aussi dans ses rangs un certain Kido. Le plus grand des quatre membres, Kido était le plus âgé et le plus intelligent de tous. Entamant sa huitième année dans l’orphelinat, le jeune garçon savait malgré tout que son heure allait arriver et qu’il devrait bientôt partir des lieux. Le dernier membre n’était nul d’autre que Cassidy. Jeune fille ambitieuse, son but était de découvrir toutes les merveilles que le monde pouvait lui offrir. Cette jolie blonde tapait d’ailleurs dans l’œil de Quincy bien que ce dernier n’ait jamais osé l’aborder directement, du moins pas à cet âge.

Le quatuor aimait se retrouver en dehors de l’orphelinat pour aller explorer les montagnes environnantes et parfois même jusqu’au niveau des mines. Ils n’osaient pas trop s’en approcher car ils appréhendaient la réaction des adultes, mais surtout qu’en cas de flagrant délit, il était sûr et certains que le groupe ne retrouverait jamais le chemin de l’orphelinat. Le groupe commença à se fissurer deux ans après lorsque l’orphelinat jugea bon de virer Kido de ses rangs, car étant suffisamment grand pour s’autogérer. Quincy et ses deux amis vinrent le voir de temps à autres pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où il ne donna plus de nouvelles. Le trio se demanda où il avait pu disparaitre du jour au lendemain mais la réponse fût simple : il était parti en mer. Le groupe continua à se fissurer lorsque Samy fût recueilli par un couple de vieux bourgeois. Il ne restait alors plus que Cassidy et Quincy. La stratégie de séparation fût payante pour l’orphelinat, car les deux enfants s’étaient calmés, du moins pendant un temps. En effet, Quincy se remit à enfreindre les règles, ceci s’expliquant sans doute par les poils qui commençaient à pousser dans le caleçon. Celui-ci en avait marre des gérants et fît part de sa décision à Cassidy qui le pris mal, dans le sens où elle devait encore rester ici, même si elle comprenait les envies d’ailleurs. Quincy acheva donc son plan un soir d’hiver qui s’avéré être bien neigeux. Il prit la poudre d’escampette pour se réfugier dans la cale du premier bateau qu’il croiserait. C’est ainsi que le jeune homme pris la direction de Toroa, également connu sous le sobriquet de l’île aux musiciens.

Repère des flibustiers mais surtout des artistes en tout genre, Toroa est le point de refuge involontaire que Quincy a finalement trouvé après des jours d’errance. Le cadre de l’île y était agréable bien que l’odeur d’alcool et de sueur y régnait. Le jeune homme erra pendant de nombreux jours à la recherche d’un objectif pour son existence. Il tenta de travailler ici et là, mais on ne le garda jamais bien longtemps car trop dissipé. Quincy se disait que le vrai travail c’était la vie d’artiste. Pour lui, ce travail consistait à dormir tard, se lever tard, rien faire de ses journées puis travailler une heure avant de rentrer aux bras de jolies demoiselles. La réalité était tout autres car les artistes devaient trimer toute la journée pour un salaire de misère, mais surtout éviter la furie des pirates ivres morts qui souhaitaient juste se battre. C’est donc en recherchant à devenir artiste qu’il fit la connaissance trois mecs : Jacques Delarbre, Eddy Michel et Johnny Hollyday. Le trio faisait partie d’un groupe appelé « les Joyeux Lurons » et qui avait comme particularité de proposer un morceau diffèrent par jour. Le but de la manœuvre était de faire en sorte que les habitués reviennent régulièrement à la taverne tout en pouvant profiter d’inédits. Il y avait tout de même certaines musiques que l’on ressortait de temps à autres, en particulier pour les bastons de taverne. En effet, le gérant des lieux où travaillait le groupe aimait bien écouter certains sons tout en voyant le live partir dans tous les sens. Quincy rejoignit donc le groupe pour de nombreux show dont un concert événement.

Il s’agissait du 50e anniversaire du gérant de la taverne, mais également de son 30e anniversaire de mariage, une belle soirée en perspective. Le groupe chercha donc un son pour marquer le coup, mais aucun des trois lurons n’avaient d’idée à suggérer. Assez logiquement, les yeux se portèrent vers Quincy qui leur répondit qu’il fallait voir les choses en grand et allumer le feu. Ce fût un électrochoc pour Johnny qui se jeta sur une feuille de papier et qui commença à écrire de nombreuses lignes. L’homme montra le papier à Eddy qui acquiesça, puis à Jacques qui valida, avant d’avoir l’avis ultime de Quincy. Il fallait dire que l’opinion du jeune homme pour le trio comptait beaucoup, car il s’était fait passer pour un écrivain de renom afin d’avoir une place dans leur groupe. Quincy fît semblant de lire et de rester perplexe pendant de longues minutes avant de rendre un verdict positif. C’était acté, les « Joyeux Lurons » allait chanter « Allumer le Feu ! » ce soir au Trianon.

Le show commença à 20h05 et non 20h, car oui, un artiste n’arrive jamais à l’heure. Le groupe commença à chanter la fameuse chanson dans une salle comble. Si les premières lignes ne semblaient pas émouvoir plus que ça la salle, le refrain mit tout le monde d’accord. Les gens hurlèrent à la mort, se levèrent, jetèrent ce qu’ils trouvaient sur leur voisin et l’une des plus grandes bastons de taverne allait avoir lieu en ce 18 août 1405. Si les Joyeux Lurons avaient directement pris la fuite en ne prenant même pas leur cachet, que le gérant n’avait que ses yeux pour pleurer, Quincy lui se marra et contempla le spectacle d’un œil externe. Les échanges de coups de feu fusaient, les épées s’entrechoquait et le sang giclait dans tous les sens. Si Quincy était relativement épargné par le combat, un pirate constata que le jeune homme était posé d’une manière nonchalante sur une table, ce qui lui déplaisait au plus haut point. Le pirate fonça logiquement sa cible, armée d’une dague et d’un tesson de bouteille. L’homme tenta le double plantage sur Quincy, mais celui-ci fît une roulade bien avant pour esquiver et se retrouver au sol. Le pirate se retourna vers lui, commença à marcher en sa direction avant de beugler des mots incompréhensibles. Se doutant que son heure pouvait venir, le jeune homme retarda l’échéance le plus longtemps possible. Le Destin était plutôt sympa avec Quincy, car non seulement le pirate fût appréhendé par une autre personne, mais il permit également à deux vieilles connaissances de se revoir. En effet, l’homme qui venait de sauver Quincy n’était nul autre que Kido. Du haut de sa vingtaine d’année, le blond au regard ténébreux releva son camarade avant de lui expliquer qu’il allait bientôt repartir en mer. Le jeune homme était devenu pirate pour le compte d’un des marins d’eau douce du coin. Quincy se disait que son ami devait sans doute faire son bonhomme de chemin avant de suivre sa propre voie.  Les deux comparses discutèrent toute la nuit et Kido proposa à Quincy de venir dans son équipage. Bien qu’il hésita un long moment, le jeune homme refusa la proposition de son ami, car il ne se voyait pas encore devenir pirate, il avait l’impression que sa tâche n’était pas finie sur cette île.

Les semaines s’enchaînèrent et se ressemblèrent, Quincy cherchant toujours un but dans sa vie. Il tenta à de multiples reprises de lancer des groupes ou d’en rejoindre, mais toutes ses tentatives se soldèrent par des échecs. Soit il n’avait pas le talent pour maitriser un instrument, soit ses textes étaient trop engagés. En effet, les flibustiers et les habitants de l’île n’aimaient pas trop quand Quincy arborait dans ses textes des phrases comme « Je baise vos mères ! » ou encore « Ici c’est Toroa et pas Marie Joa, Si tu recherches de l’argent t’en auras pas ! ». Le vagabond ne comptait même plus le nombre de coup de pied au cul qu’il avait reçu depuis son arrivée sur l’île. Comme pour ne rien arranger, Quincy avait tendance à avoir l’alcool mauvais et n’hésitait pas à se lancer dans des escarmouches violentes. Le jeune homme se pris le chou à de multiples reprises avec les habitants du coin, qui avaient tendance à l’enfermer en cellule de dégrisement pour qu’il décuve tranquillement. Ils le connaissaient le phénomène, il n’était pas méchant mais s’emportait facilement. Mais vint un jour qui fût le coup de trop. En effet, Quincy commença à se vanter de ses qualités auprès d’un capitaine pirate au teint blafard et la barbe bouffie, alors que celui-ci voulait juste boire sa choppe de houblon tranquillement. Le jeune homme continua de parler, jusqu’au moment où le pirate en eût marre et lui planta la main, avant de le frapper à de multiples reprises et de demander à des subalternes de l’emmener sur leur navire.

Quincy s’était imaginé une mort atroce ou une lente agonie dans le fond d’une cale remplie de poussière et de rhum, mais il n’en fût rien, du moins dans un second temps. Car oui durant deux bonnes semaines, le capitaine du navire, John Pepper de son petit nom, avait laissé croupir Quincy au fond de la cale pour lui apprendre la vie. Concernant Pepper, c’était le genre de pirate à en imposer, que l’on pouvait considérer assez facilement comme un grand pirate. Grand par la taille, mais également par le charisme qu’il pouvait dégager. Il aimait particulièrement entretenir ce rôle, à coup d’absence d’hygiène ou de descente de bouteille de rhum à grande vitesse. Mais sous ses apparences de gros durs, John s’avérait être un grand enfant. En effet, rien ne le fascinait plus que de voir de nouveaux animaux et de nouveaux paysages. Cet émerveillement était même la raison qui l’avait poussé à quitter sa terre natale pour devenir un pirate des mers, car oui il n’était pas fan de la pluie, des champs et des crapauds. John de son prénom donc, décida qu’après deux semaines de quasi jeun, il était grand temps pour Quincy de prendre un bon bol d’air. Deux pirates détachèrent le SDF des mers de sa prison pour l’amener sur le pont du bateau où l’attendait l’ensemble de l’équipage. Fixant le prisonnier comme un homme fixant un jambon après un mois sans manger, les pirates mettaient la pression à Quincy. Tremblant de peur à l’idée que son heure était venue, le jeune homme allait rapidement être soulagé. En effet, si Pepper l’avait convoqué, ce n’était pas pour l’amener en pâture aux requins mais pour une requête un peu particulière

« -Toi l’idiot qui a osé remettre en cause ma puissance… Tu serais prêt à quoi pour survivre ?
-Euh c’est une question piège ?
répondit Quincy tandis que l’assemblée se regarda comme pour se demander quel idiot ils avaient en face de lui
-REPOND !
-Bah… euh… à tout…
-Es tu capable de rendre l’impossible possible ?
-Disons que c’est pas dans mes cordes mais…
-Pas comme si t’avais le choix… LES GARS APPORTEZ LE MATOS ! »


Quincy stressa en imaginant ce qu’on pouvait bien lui réserver, mais il fût agréablement surpris en voyant ledit matos. Il s’agissait d’un tas de feuilles et d’un crayon grignoté par endroit. Alors que le jeune homme commença à se faire une idée de ce que l’on pouvait lui demander, Pepper revint à la charge tout en hésitant à lui demander la chose en question

« -Les gars m’ont dit que tu savais écrire des chansons !
-Euh ouai pourquoi ?
-On a comme qui dirait un problème tu vois… On est des pirates reconnus, on fait peur, on a un jolly roger, mais on a pas d’hymne à notre gloire !
-Je vois… Dis moi euh… C’est quoi ton nom déjà ? Puis on peut se tutoyer ?
-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN
s’exclama une foule en délire.
-Les gars c’est bon il a passé pas mal de temps en prison alors forcément… C’est Captain Pepper pour toi !
-Enchanté moi c’est Quincy
-On s’en fout !
-Sympa… Fin bref… Ouai donc pour faire une chanson sur toi, faut que je te connaisse. »

Le capitaine du navire l’invita à rejoindre sa suite pour mieux lui raconter sa vie, le but étant d’éviter les oreilles indiscrètes. John lui raconta toute sa vie de A à Z, de la partie où il avait un berlinois qui était mort à sept ans en passant par ses débuts de pirateries, bref tout y passa. Quincy retint trois choses : qu’il aimait les femmes, la baston et le bon rhum. Le jeune homme resta assis quelques heures supplémentaires à réfléchir sur des paroles cohérentes, puis il suggéra le tout au capitaine. Bien qu’hésitant sur les premières lignes, il fût littéralement emporté par les paroles. Le texte fût logiquement validé, puis présenté à l’ensemble des pirates lors d’une soirée beuverie. Le Captain Pepper réclama le silence de ses subalternes en claquant une bouteille de rhum vide au sol et en beuglant

« -HOOOOOOOOOO UN PEU DE SILENCE ICI YEN A UN QUI VEUT NOUS DIRE QUELQUECHOSE ! ajouta-t-il en désignant du regard Quincy
-Euh ouai hum… disons que j’ai trouvé un hymne pour vous…
-VRAAAAAAAAAAAAAAIIIIIMEEEEEEEENT CAPTAIN !
hurlèrent tous les pirates
-Ouai même qu’il me l’a fait écouter et que c’est énorme !
-Exagérons pas…
-ON VEUT LA MUSIQUE, ON VEUT LA MUSIQUE !
répétèrent à vive voix les pirates.
-Bon hum… ok… J'ai signé en fin d'cuite
Pour trois mois d'mer c'est long
Sur un rafiot qui prend l'gîte
Sous pavillon bidon
L'océan ça m'éclate
Autant qu'une bonne baston
Comme si j'foutais un coup d'latte
En encaissant un gnon
Bordel mais... »


Quincy enchaîna des paroles que les pirates buvaient comme du petit lait. A la fin de la prestation jugée dantesque par certains des pirates présents, tous se levèrent pour acclamer leur chanteur, le tout sous le regard ému du Captain qui ne pu s’empêcher de verser une larme. Pepper interpella le jeune homme pour lui donner ses impressions, puis expliqua à sa troupe que Quincy était maintenant un des leurs. Les semaines et les mois continuèrent, entre pillage, beuveries et ennuie mortel, jusqu’au jour à John demanda à Quincy de l’accompagner dans une de leur aventure, car oui le jeune homme se contentait jusque là de surveiller le bateau pendant que les autres partaient en expédition.

La mission avait l’air anodine mais ne l’était pas. En effet, l’opération consistait à participer à un échange de bons procédés entres deux pirates, l’un récupérant de l’argent et l’autre un trésor. Dans le cas présent, Pepper récupérait un fruit du démon et l’autre pirate trente millions de berries. Si cela pouvait paraître banal, le pirate savait éperdument qu’un échange entre flibustiers ne se passait jamais comme prévu. En ce sens, il demanda donc à Quincy de l’accompagner car il avait perdu trop d’hommes lors de précédentes expéditions, mais surtout que parmi les seuls encore présent, il était l’un des plus sobre. Le vagabond demanda à son Captain ce qu’ils devaient récupérer, mais ce dernier ne voulait pas lui dire sous peine de provoquer une guerre civile sur le navire. Pour cette expédition Quincy et Pepper pouvait compter sur le soutient d’une dizaine d’hommes prêt à en découdre. Les deux barques entamèrent donc leur périple jusqu’à la plage d’un banc de sable d’une île déserte. On pouvait très bien s’imaginer la présence d’animaux ou de végétaux sur ce morceau de terre, mais il était trop petit pour y concevoir quelque chose d’utile. Celui-ci servait donc de lieu d’échange pour les hors-la-loi ou de dépotoir, car oui, il y avait beaucoup de bouteilles en verre sur ce coin perdu. Si de nombreuses explications pouvaient être données, c’était sans doute l’absence de consigne dans ce monde qui était la plus plausible. Le groupe de pirates arriva donc sur une plage remplie de déchets en scrutant de part et d’autre du banc de sable afin de voir si quelqu’un arrivait. C’est après deux bonnes heures d’attentes que le second groupe fît son apparition. Composé d’une vingtaine de membres avec un adolescent à leur tête, Quincy ne pût s’empêcher de rigoler. Quand le groupe arriva face à Pepper et ses hommes, le blondinet qui servait de capitaine au groupe adverse lança à John

« -T’as l’argent ?
-Et toi t’as le trésor ?
lança John en pointant un sac rempli de pièces
-Il est là, si tu le veux viens le chercher !
-Quincy ! »

Le vagabond exécuta les ordres et alla chercher la fameuse boite en bois, sans doute du chêne. Tandis que Quincy déposa l’argent au pied du capitaine prépubère avant de revenir vers son capitaine, l’adolescent commença à dégainer son arme pour s’attaquer au jeune homme. Un des pirates de Pepper le remarqua et hurla, ce qui déstabilisa tous les pirates qui commencèrent à sortir leurs mousquet, pistolets et autres armes blanches. Les échanges de feux fusèrent, tandis que le blondinet se mit à viser Quincy qui courrait comme un dératé pour éviter le combat. Alors que le coup partit de l’arme et que la mort du vagabond approchait à grand pas, ce fût Pepper qui s’interposa et qui prit la balle. Quincy pleura à la mort tout en tenant son capitaine mal en point qui se mit à tirer sur son adversaire, tout en hurlant à son pirate de courir le plus loin possible d’ici.  Il lui indiqua entre autres de protéger le trésor avant tout et de ne surtout pas revenir ici. Le vagabond partit la queue entre les jambes avec la fameuse boite en bois, tandis que les autres pirates étaient là pour le protéger coute que coute. Il avait du mal à courir sur ce banc de sable, si bien que les cinq cents mètres qui séparaient le lieu de l’échange aux barques furent une éternité.

Quincy arriva cependant au fameux point et jeta la boite en bois dans l’une des barques avant de monter dedans. Alors qu’il allait prendre le large, l’adolescent ensanglanté arriva près de lui tout en arborant un sourire narquois. Il prit le maximum d’élan avant de sauter dans la barque du vagabond dans le but de récupérer son dû. Le jeune homme allait devoir se battre et il le savait. Il prit donc l’une des rames et se mit en position, alors que l’adolescent fit trembler le navire. Celui-ci s’arma de la seconde rame, qui se mit à donner le premier coup à Quincy, qu’il esquiva difficilement du fait de la superficie limitée du champ de bataille. Le vagabond savait qu’il n’avait plus le choix et qu’il devait gagner pour ne pas mourir face à cette bête féroce. Pour y arriver, le jeune homme se rappela que l’être en face de lui avait tué son meilleur pote, ce qui le rendit fou de rage. Quincy enchaîna les frappes lourdes et puissantes que le blondinet esquiva dans un premier temps, avant de tenter de les contrer. Si l’idée pouvait être judicieuse, il y avait malgré tout une différence de corpulence entre lui et le vagabond, si bien que ce dernier prit rapidement le dessus et fit tomber son adversaire de la barque. Quincy profita de cet instant pour prendre la rame de son adversaire et attendre qu’il commence à remonter pour lui planter le morceau de bois dans le dos. Le bruit de douleur se fit entendre à des centaines de mètres à la ronde mais le gamin n’était pas encore mort bien au contraire. Il arracha le morceau de bois de son dos, avant de nager vers son agresseur, alors bien même que la mer devenait de plus en plus rougeâtre. Malgré toute la bonne volonté du monde, on sentait que l’adolescent était à bout de souffle. En effet, la barque avançait plus rapidement que le jeune homme, mais ce dernier tenta de le rattraper. La scène dura un bon quart d’heure avant que le corps inanimé du blondinet ne flotte à la surface de l’eau. Quincy ne put même pas profiter du spectacle puisque plusieurs ailerons s’approchèrent de la dépouille du défunt.

Le vagabond profita donc de cette accalmie pour ouvrir la boite en bois et constater que l’objet de tout ce foutoir était un simple fruit. Quincy ne comprenait pas à quoi sa rimait, tout ça pour un fruit il se disait. Le vagabond se disait que ce fruit devait sans doute être important pour que Pepper veuille mourir pour lui. Il commença à refermer la boite quand son estomac cria famine. Il était encore loin du navire et il avait faim. Il avait entre les mains un fruit mangeable et il n’y avait rien d’autres dans les environs à part du bois humide. Quincy jeta alors son dévolu sur le divin fruit et croqua à pleine dent dedans, avant de se rendre compte qu’il n’avait pas le goût espéré, pire, qu’il était dégueulasse. Il referma la boite en cachant la partie croquée, puis il se remit à ramer calmement jusqu’au bateau, ce qui lui prit plus d’une heure.  

Une fois le navire atteint, les quelques pirates qui étaient encore présent sur ce grand vaisseau bien vide se ruèrent vers le seul survivant à la recherche de réponses. Quincy leur expliqua tout dans les détails en omettant le passage où il avait mangé le fruit. Quand l’un des pirates ouvrit la boite et qu’il se rendit compte qu’il y avait un fruit du démon, il tomba des nues. Un autre pirate vérifia pour être certain, puis il se rendit compte que le fruit était déjà mangé. Se retournant vers Quincy, ce dernier leur jure qu’il n’avait rien avoir avec cette histoire et qu’il avait juste fait ce que Pepper lui avait ordonné, à savoir conduire la boite en lieu sûr. Les pirates orphelins se dirent donc que la mission était une entourloupe dés le début et que jamais ils auraient dû accepter le marché. Tous se demandèrent alors ce qu’il était advenu de l’argent, Quincy expliqua qu’il était encore sur la plage et que potentiellement ils pouvaient le récupérer, même si leur capitaine l’avait déconseillé. Le groupe se concerta un moment avant de se dire que le mieux était de fuir le plus loin possible et de rejoindre un coin plus tranquille.

Les jours passèrent plus lentement et étaient plus monotones. La joie qui caractérisait autrefois le navire avait disparu pour laisser place à la tristesse et la mélancolie. Quincy lui tentait de penser à autre chose en imaginant un titre posthume pour le plus grand pirate qu’il avait rencontré. Il s’empara des deux seuls crayons encore présents sur le navire ainsi que d’une pile de feuilles, puis il se mit à écrire des lignes touchantes et émouvantes. Alors qu’il relâcha un instant le crayon de sa feuille, le vagabond fût surpris de voir les phrases qu’il avait écrit s’envoler dans les airs avant de disparaitre. Choqué par ce qu’il venait de voir et se demandant comment il avait bien pu faire ça, Quincy retenta l’expérience avec un oiseau. Dessiné à la va vite, celui-ci ressemblait plus à un v qu’à une mouette, mais le résultat fût surprenant. En effet, le dessin se mit à voler de s’éclater contre la paroi du bateau et de laisser place à une tâche d’encre. Abasourdi par ce qu’il venait de voir, le jeune homme se disait qu’il détenait entre ses mains un crayon-magique si bien qu’il tenta avec le second pour voir si l’expérience allait marcher. Il dessina une orange qui à sa plus grande surprise se matérialisa aussi. Il tenta de croquer dedans, mais il avait l’impression de manger du carton tellement l’objet n’avait pas de goût. Quincy se disait qu’il avait deux crayons magiques, ou alors qu’il avait réellement des super-pouvoirs. Si la première option était possible, il se rappela qu’il avait mangé un fruit particulier quelques jours avant et qu’il s’agissait peut-être de l’origine de son don. Le vagabond sorti de la cale pour aller voir le capitaine par intérim du navire, un certain Marco. Il payait pas mine, il n’avait pas l’étoffe d’un leader, mais il était le plus intelligent et le plus diplomate du groupe et ça comptait.  Quincy alla donc dans la suite du capitaine pour retrouver Marco à qui il demanda s’il s’y connaissait en fruits maudits. Le capitaine par intérim lui expliqua que de ce qu’il savait, ces fruits pouvaient donner n’importe quel genre de pouvoir, mais qu’en échange la personne ne pouvait plus nager. Surpris, Quincy insista sur ce point et Marco lui répliqua qu’une personne maudite pouvait plus jamais nager. Dépité, mais pas tellement surpris, le vagabond expliqua au capitaine toute l’histoire qui lui demanda juste s’il avait eu connaissance de ses pouvoirs, ce que Quincy nia en bloc.

Suite à la découverte du pouvoir que Quincy commençait de plus en plus à maîtriser, celui-ci se disait qu’il était grand temps pour l’équipage d’amarrer pour pouvoir faire son bonhomme de chemin. Si cette idée trottait dans la tête de l’ensemble de l’équipage, aucun n’osa aborder le sujet, jusqu’à ce que Quincy mette le tout à plat un soir de beuveries. Chacun y alla de son interrogation, mais tous furent d’accord pour se séparer à la prochaine escale. Quant à savoir qui garderait le bateau, ce n’était pas l’affaire du vagabond qui estimait avait déjà eu la part du butin en ayant pris le fruit du démon. Sur la dizaine de pirates restant, cinq se mirent d’accord pour garder le bateau alors que les autres réclamèrent leur partie de butin si durement gagné. Si un accord avait été conclu, le groupe resta soudé pendant encore deux semaines, ce qui correspondait plus ou moins au temps que mit le bateau à atteindre le Royaume de Briss. Une fois le pied à terre, Quincy salua une dernière fois ses camarades de beuveries avant de rejoindre l’horizon lointain à la recherche de nouvelles aventures.





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Dernière édition par Quincy le Jeu 22 Fév - 15:44, édité 2 fois
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Quincy
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MessageSujet: Re: Quincy   Quincy EmptyJeu 22 Fév - 15:40

Je double post pour dire que j'ai fini Very Happy
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Quincy   Quincy EmptyVen 23 Fév - 16:23




Validation


Yo el Quincy, le bg de ce forum ! Je passe sur cette prez Very Happy

Qualité : 400/500


pour ne pas être trop sou -> SAOUL !

puis se fût le tour -> ce fut

les nombreux rappels à l’ordre le remettait toujours sur le droit chemin -> remettaient

Le jeune homme c’était même fait à la vie sans ses parents -> s'était

le jeune homme pris la direction de Toroa -> prit

les « Joyeux Lurons » allait chanter -> allaient

Une plume efficace et simple, sans fioriture ou vocabulaire inutilement lourd. Je te reconnais bien là ! Fais gaffe par contre, il y a quand même pas mal de petites fautes !

Cohérence : 350/500


Car oui, si pour la plupart des maudits la découverte de leurs pouvoirs se fait dans la foulée, il a fallu pour le jeune homme pas loin de trois bonnes années pour se rendre compte du potentiel de sa malédiction -> Dans ton histoire, pourtant, tu dis découvrir ton pouvoir au moment où tu veux écrire des lignes parce que tu t'ennuies. Ca se passe pas 3 ans après avoir bouffé le fruit, si ?

En-dehors de ce point, ton histoire est globalement assez simple, je trouve, et parfois un peu difficile à suivre. Le combat contre le "pré-pubère" ou l'affrontement de taverne sont finalement relativement faciles, alors que tu ne mentionnes à aucun moment d'entrainement particulier ou quoi. Dommage !

Longueur : 150/250


On a des scènes de combat, des dialogues, de l'historique et une explication de l'objectif, sans parler du bouffage de fruit ! Bien joué, globalement, mais ça reste assez peu approfondi finalement. J'aurais aimé que ton point de vue soit un peu plus interne, pour qu'on comprenne bien la psychologie de Quincy, et j'aurais aussi aimé que tu donnes plus d'infos sur l'opinion de Quincy vis-à-vis de son fruit.

Originalité : 400/500


Un perso frais, qui n'a pas connu de véritable tragédie, qui n'est pas dark, qui ne veut pas devenir le roi des pirates et n'est pas sabreur. En somme, un perso original dans sa conception même. Je trouve par contre un peu dommage que t'aies pas exploité un peu plus le côté loufoque et burlesque de Quincy, étant donné qu'on peut carrément s'attendre à des scènes drôles vu l'avatar que t'as choisi. On n'est pas OPR ici héhé L'humour est valorisé !

Subjectivité : 250/250


Une prez vachement sympa que tu nous sors là ! Loin des stéréotypes habituels, ton perso est frais et s'embarrasse pas de malédictions ou de tragédies. On a un gars sympa et fun, qui vit sa vie sans rien demander en retour. C'est cool !

Le fruit est validé ! Bon jeu à toi Very Happy

Note finale : 1550 Dorikis

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