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 Presentation du Cupidon

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Kleos Rhodoria
Membre des Totems de Xylor


☠ Messages : 27
☠ Âge du Personnage : Inconnu
☠ Berrys (x1000) : 31222
☠ Grade : Pirate ☠ Localisation RP : Présent-ation !
☠ Fruit du Démon : Aucun
☠ XP Dorikis : 1747
☠ Notoriété :
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Kleos Rhodoria
Membre des Totems de Xylor

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MessageSujet: Presentation du Cupidon    Presentation du Cupidon  EmptyMar 30 Jan - 10:38



Kleos "Cupidon" Rhodoria





Prénom et Nom: Kleos Rhodoria
Âge : 24 ans
Sexe : Masculin
Avatar : Garou (one punch man)
Groupe : pirate
Métier : Prophète /apiculteur
Espèce : Humain
But : Conquérir, unifier et pacifier Calm Belt puis le monde

---------------

Fruit du Démon : (sous réserve de validation) Zoan de l'abeille
Autres capacités : (sous réserve de validation) Maîtrise du tir à l'arc (version Kuja)


Questionnaire

Vous ne voulez pas passer par l'habituelle case des descriptions ? Alors optez pour ce questionnaire !

1. Apparence physique


Taille : 6m24
Poids : 280 kg
Cheveux : Blond
Yeux : Bleue

2. Tenue vestimentaire habituelle


Ouch ! Sujet sensible ! Notre homme est passé par divers styles vestimentaires en fonction des périodes. Passons son enfance et les tenues féminines Kuja, ainsi que son adolescence qui rimait avec l'île de Conques et les habits de luxe ! Concentrons nous sur la tenue actuelle du prophète. Eh bien, pour tout vous dire, en acceptant son statut, il a aussi changé sa vision du monde et son style vestimentaire, arborant dorénavant, des tenues, disons plus banales, lambda... Par exemple, vous pourrez fréquemment le voir affublé d'un t-shirt noir à manches longues accompagné d'un léger et discret pantalon en toile de couleur beige, ceint à sa taille par un bout de tissus aux teintes ténébreuses, aussi noir que ses chaussures. Unique et énorme excentricité à la tenue du personnage, c'est évidement, qu'il se promène avec son inséparable sac à dos ruche. Oui, difficile à croire, je le conçois, mais il porte sur lui une ruche rempli d'abeilles, à laquelle il a réussit à donner la forme d'un sac à dos. Je vous conseillerais donc de ne pas trop le secouer pour ne pas briser la tranquillité des insectes !

3. Motivations


En tant que prophète de "la vie, du lien et de l'amour", Kleos a un objectif clair. Rétablir ce lien brisé, qui jadis unissait tous les hommes. Et pour être honnête, dans l'atteinte de cet objectif, il n'hésitera pas à tuer, détruire, annihiler les obstacles ou les personnes, qui à ses yeux, sont perdu à tout jamais. Il serait prêt à détruire le monde pour en ériger un meilleur, sur lequel régnerait seulement la Volonté de Varis, le dieu qui créa l'amour et la vie !

Suivant les conseils de son père adoptif, il a pour objectif de retrouver les autres prophètes afin de créer le monde parfait pour combler le Dieu suprême, père de tous les autres Dieux : Xylor !

Suite à une conversation avec son ange gardien et ami, le dénommé Sileran, le Rhodoria a décidé de diminuer sa consommation d'hydromel, pour ne pas paraître pour un ivrogne lorsqu'il verra enfin celle dont on lui a jusque-là masqué l'existence.

4. Opinion sur le gouvernement mondial


Kleos aurait aimé rester neutre vis-à-vis du gouvernement, et il le restera tant qu'ils ne se mettront pas en travers de sa route, cependant il ne saura jamais leur faire confiance. Après tout n'était-ce pas ce même gouvernement qui soutenait le règne abjecte d'Hypollyta ? Fermer les yeux face à l'étroitesse d'esprit des Kuja sonnait aux yeux du blond comme un aveu de complicité. Il leur en voudrait donc toujours pour sa première fracture émotionnelle. Et c'était sans compter les présomptions d'influence de ce gouvernement corrompu sur l'île de Conques. Selon son père adoptif "Apophis", le monde et le culte de Varis ont beaucoup changé depuis que le gouvernement a réussi à atteindre Calm Belt. Ce gouvernement avait-il le pouvoir de corrompre les hommes ?

5. Opinion sur la piraterie


Voilà une question intéressante. Les pirates, fléaux des mers et criminels recherchés... C'est bien beau de jeter son dévolu sur des marins en quête de liberté, mais la marine  se trompe assurément d'ennemi. Le vrai pouvoir c'est le peuple, enfin, disons qu'il est un instrument conséquent, une arme massive dans le grand jeu d'échec que ce livrent les différents dirigeants du monde. Si chaque être ordinaire, a accepté sa vie et pense en avoir le contrôle, ils se trompent tous, tout est réglé, millimétré, tels des pions ils avancent vers où on leur demande d'aller, et pour le coup seul une poignée d'humains se sont révolté face à ce destin insipide, ces variables dans l'équation ce sont les pirates ! Et ce sont eux qui de part leurs influences ont le plus besoin d'être rallier à la cause divine !

6. Opinion sur la franc-marinerie


En toute franchise, la franc-Marine il ne la connaît pas, après tout il est vrai que très peu d'organisation ont osé se perdre dans les eaux immuable de Calm Belt, et il en va de même pour la franc-Marine. Il pense donc jamais n'en avoir croisé, ou dans un sens peut-être qu'il en a vu mais qu'il ne le sait pas ? C'est gens-là ne sont-ils pas censé avoir intégrer toutes les organisations et les hauts-lieux du monde dans la plus grande discrétion ? Si c'était réellement de bon espions, Kleos ne pouvait donc pas les remarquer et se faire un avis dessus. Trop de qualité d'infiltration tue le discernement !



Dernière édition par Kleos Rhodoria le Dim 4 Fév - 18:25, édité 5 fois
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Kleos Rhodoria
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Kleos Rhodoria
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MessageSujet: Re: Presentation du Cupidon    Presentation du Cupidon  EmptyMer 31 Jan - 0:05

Histoire



Les flots le rejettent en un gargouillis infâme. Balloté, tiraillé, par les vagues, le désespoir et la mélancolie, Kleos "meurt" une fois de plus. Rien n'a changé depuis le dernier abandon, ce sentiment blessant qu'est la trahison est toujours aussi cruel et affûté ! Même maintenant, alors qu'il est étendu sur le sable, inconscient, la fatalité frappe son esprit perdu dans le néant.

Les bruits des lames se fracassant, des flèches perçant les cieux, du feu crépitant et des hurlements glutturaux, éveillent ses sens endormis, titillant l'intérêt du seigneur de guerre qu'il était. Autour de lui, seulement la pénombre... Une obscurité profonde et insondable. Pourtant le spectre de la guerre semble l'entourer de toutes parts, son ouïe ne peut le tromper, son odorat sent les effluves ferigineuse de la mort, et sa peau ressent cette intense chaleur... Puis plus rien, le calme absolue, le néant.

Son esprit l'a abandonné tout comme son corps. Le jeune homme reste immobile, effondré sur le sable, tel une poupée de chiffon, innocemment oublié sur la plage par un enfant, à la seule différence que l'enfant pleurera la perte de son jouet, là où personne ne pleurera le blond. L'écume à beau mouiller le jeune homme jusqu'au bassin, il reste imperturbable, trop blessé pour réagir. Tandis qu'il reste inerte, déjà le sable se déforme sous les pas d'une étrange créature.

Une silhouette humanoïde se dessine, et bien vite les étranges tares de "la chose" sont mis en évidence par la providentielle lumière du soleil. La créature n'a rien d'humain. La peau de son visage est plus pâle encore que la lumière qui s'abat sur notre monde. Ses pupilles à l'étrange teinte pétillent d'une lueur "animale". Sa bestialité est omniprésente, il a de longues dents acérées, un crâne verdâtre et allongé et une longue queue qui semble prendre vie derrière lui. Et pourtant c'est cette abomination qui lui a, en ce jour, porté secours.

-Oh... Quel malheur.... KWIIIIII ! J'espère KWIIIIIL n'est pas mort...

L'empathie, voilà ce qui manquait à cette humanité étriquée à laquelle avait fait face Kleos jusqu'ici. Le blond n'avait rencontré que des gens aux esprits étriqués et archaïques, des gens ayant perdu l'essence même de l'humain. Et c'est de leurs bêtises qu'ils créèrent leur futur némésis. Bien à eux de se complaire dans leur ignorance et leur intolérance maladive, ils seront bientôt libérés de leur fardeau insupportable !




La créature approche son bras du corps de Kleos, espérant surement jauger sa vitalité, mais si son hurlement gluttural ne le sort pas de sa torpeur, il éveille Atoum, profondément enseveli dans le sable. Alerté par l'approche de l'individu, les sens ophidiens du serpent s'activent et il bondit crocs en avant vers le bras tendu du nouveau venu. Un instant de flottement s'instaure alors que les crocs du reptile dérape en un crissement aigüe sur la peau écailleuse de ce qui lui semblait être l'agresseur de son maitre. Sa gueule trouve finalement une zone malléable sur laquelle se refermer en un claquement sinistre.

L'hybride stoppe son mouvement aussi intrigué que surpris. Puis vient la douleur qui le fait danser tel un sorcier invoquant la pluie. Il se tortille en tous sens, hurlant, et agitant en de grands et amples mouvements ses bras qu'il veut libérer de l'emprise du fidèle ami ophidien de Kleos qu'est Atoum. Oui, c'est dorénavant son seul soutient et son plus grand confident... Un serpent ayant plus de valeur que n'importe quel humain, le seul membre de sa famille qui restait à ses côtés qu'importe le lieu et la situation, et surtout le seul qui se battait pour lui.

-KWWWWWI... KWIIIIIII...KKKWIII... KWWWWIIIIIIIII !

Ces hurlements infernaux, déchirants, transcendent la matière et l'esprit, allant même jusqu'à atteindre les tréfonds abyssaux au fond desquels se terrait l'esprit du jeune homme, qui finit soudainement par émerger, rappelé à la réalité par l'expression brute de la douleur : les cris ! Ses yeux clos s'ouvrent brusquement, comme les rideaux d'une scène de spectacle, lui dévoilant dans un excessif contre-jour l'étrange danse de la créature humanoïde. Ses paupières s'ouvrent et se ferment dans un va-et-vient frénétique. Alors, plus éveillé il finit par plisser les yeux pour observer cette drôle de scène se jouant devant lui. Il lève un peu la tête sans bouger le reste de son corps, simplement concentré sur ce spectacle aux allures oniriques et pourtant si réel. Songe ou réalité c'est le mystère que son esprit tente d'élucider.

Le voile se lève alors, lorsqu'en un instant, sa vision se focalise sur le visage de cet ombre qui n'est plus qu'une silhouette. Une moue apparaît sur le visage du blond. Ce n'est pas que sa tête ne lui revient pas, ou que son apparence l'horripile, mais c'est étrange, un style d'hybridation que Kleos n'a aperçu alors qu'une seule fois... Une fois qui lui reste en travers de la gorge... Il est alors enseveli par un flot de souvenirs, qui fait tomber dans l'illusoire le moment présent.


Le sable chaud et doux sur lequel le blond est installé avait disparu, le laissant maintenant au contact avec une terre froide et détrempée. Si l'air aurait dû être emprunt de cette senteur caractéristique d'herbe mouillée, il n'en était rien. Seul dominait cette odeur de cramoisi, saturant ses narines. Autour de Kleos, avachi sur le sol, une épaisse fumée englobait tout l'environnement, dissimulant la fatalité du destin en approche. Il toussait frénétiquement, sous l'emprise d'un surplus de fumée dans ses poumons, restant au sol parmi les cadavres épars, levant un regard inquiet vers le ciel embrasé, tout comme la forêt dans laquelle il se trouvait. La main devant la bouche, il respirait doucement de manière irrégulière. Son bras droit le faisait souffrir et pour cause deux flèches enflammées s'étaient logées dans son épaule. Ses jambes, elles n'en pouvaient plus de le porter, elles avaient trop servis, trop guerroyées en ce jour. Mais il ne pouvait décemment pas rester ici, il le payerait de sa vie !

Inconcevable ! L'asphyxie ou la combustion n'était pas une option, il devait vivre... Il devait survire ! Le feu dans ses yeux fut son guide, et son unique bras en état, son moteur. C'est ainsi, rampant tel un serpent, glissant aux côtés d'Atoum que Kleos, guidé par une force supérieure entreprit de fuir la forêt avec les dernières forces qui lui restaient. C'est alors que, transperçant la fumée, la colère divine s'abattit sur lui. Un pied d'une taille colossale vint s'écraser sur sa pauvre main, détruisant alors tout espoir !

Le silence s'instaura comme seule mélodie de cette condamnation barbare, tandis que s'ensuivit alors la mélodie des os s'entrechoquant comme des osselets. Le regard du blond se perdit alors sur les visages des hommes se penchant pour voir la boucherie dissimulée sous la botte géante qui finit par quitter le sol, dévoilant une horreur sans nom, face à laquelle même ces soldats, n'ont su rester indifférent. Il assiste, impuissant à l'horreur et la répulsion s'installant sur leurs visages. Un dégoût si profond que certains s'éloignèrent de la scène pour ne plus avoir à supporter cette vision intenable. Leurs yeux ne trompaient pas, leurs moues étaient révélatrices, mais avant même qu'il n'ai le courage de poser le regard sur sa main brisée, la douleur lui parvint enfin, lancinante et insurmontable. Il ne put contenir sa souffrance... Il hurlait de douleur, se tortillait, et hurlait de plus belle. Haletant, tentant de contenir sa souffrance toujours plus grande, il lançait alors un regard embué par les larmes au centre névralgique de toutes ses douleurs.




Une bouillie de chaire et d'os sanguinolente, voilà ce que ces yeux virent avec effrois, tandis qu'une voix glaciale et détachée s'élevait pour proférer menaces et dédain :

-Voici tout ce que tu mérites sale vipère ! Je savais qu'il ne fallait pas faire confiance au rejeton d'une Amazone... Tu as perdu ! Conques restera inviolée !

Un regard impénétrable fixait Kleos, gisant au sol. Le puissant seigneur Ignace Lamenace lui faisait face, se proclamant juge et bourreau face à l'homme dont l'ambition démesurée le voulait empereur de Calm Belt tout entier. La fatalité avait finalement annoncée son déclin, et voilà que l'ambitieux était à terre gisant dans une marre de sang alors que le ciel lui tombait sur la tête, en une pluie de coups ininterrompus, que la "bête" de Conques approuvait, observant ce tabassage d'un regard neutre et presque désintéressé. Il voulait hurler, se défendre, insulter, mais Kleos fut contraint au silence par les coups et la douleur, rejoignant l'inconscient avec pour dernière image le visage bestial du seigneur de Conques.

Ces images abjectes, ce souvenir pénible prend finalement fin, révélant à nouveau la réalité du moment et pour le coup cela ne sonne pas forcément comme le repos que le guerrier exilé a bien mérité, en effet, la créature qui tient maintenant Atoum par la tête, fixe l'animal en sifflant de sa langue fourchue, et commence à parler, sur un ton irrité.

-Sale vipère ! Kwiiii !

Un déclic s'opère en son for intérieur à l'entente de ses mots futiles. Kleos ne voit plus cet hybride reptilien, son esprit l'a remplacé par ce colosse qu'est Ignace. Sa peau auparavant blafarde il la voit violacée, presque noire. Les écailles sont devenues à ses yeux une carapace lisse qu'il rêve de briser. Sa chaleur corporelle grimpe, ses veines se gonflent et sa rage explose, permettant à son corps de surpasser ses limites ! D'un bond, l'exilé se lève et entame une course, laissant ses bras inutilisables ballotés aux grès de ses mouvements. Son ire s'exprime alors par sa voix, tonnant avec une puissance rare en un hurlement rauque :

- Je te prie de laisser Atoum tranquille IGNACCCCCCEEEEE, croisé de mes deux !

Aveuglé par ses émotions, il n'a porté aucune attention au terrain soudainement devenu chaotique, et ainsi la chute arrive plus cruelle et ridicule que jamais. Son pied gauche bascule dans le vide, et avant même qu'il ne comprenne la situation il heurte déjà le bord du trou avec son front avant d'être entraîné par la gravité au fond du trou.
Voilà un beau résumé de sa vie... Il était actuellement au fond du trou ! Mais après tout il faut chuter pour se relever. Il faut être au plus profond pour lever les yeux vers le ciel et se forger un objectif ? Le voilà qui lève les yeux vers les cieux fixant un ciel assombrit, par une étrange pluie de poings tendus dans sa direction.



Un millier de poings fusent vers lui, sans plus d'explication, par chance le trou est bien trop petit pour accueillir simultanément ses centaines de créatures sorties de je ne sais où. Avachi au fond du sol, Kleos a fermé les yeux et déplacé sa tête sur le côté apeuré par cet énième excès de violence à son égard. Plus que la surprise et la peur c'est la résignation qui a pris le dessus. Il ne peut ni se défendre, ni bouger dans ses tréfonds obscurs. Il finirait donc enseveli sous le sable c'est certain. Attendant la mort, finalement c'est la vie qui lui tend la main.

-STOOOOOOOP ! Barrez-vous ce n'est pas votre moment bande de rapaces ! J'ai paniqué c'est tout ! Allez, retournez dans vos terriers ! Kwiii


Le cri fait ouvrir un œil inquiet au blond qui entend des milliers de petits grattements autour de lui dans le sable. Son regard se pose naturellement en haut, à la surface. La pénombre c'est éclaircie, et déjà il ne reste plus qu'une personne perchée au-dessus du trou. C'est l'étrange créature qui était précédemment aux prises avec Atoum. Il tend une main salvatrice tandis que le serpent tout enjoué glisse joyeusement autour de son cou. D'un mouvement le serpent, glisse sur le corps du sauveur pour se lotir dans sa main et se rigidifier pour devenir une perche tendue vers l'exilé. En temps normal, vu la taille de Kleos, il n'aurait eu aucune mal à gravir seul les dix mètres de profondeur du trou, mais il fallait avouer que pour le coup, l'aide est requise, car il est presque incapable de tendre son bras droit à cause de sa blessure à l'épaule et puis il y a sa main gauche... Fixant un instant sa main broyée, le blond souffle, et reposant son regard sur le serpent tendu vers lui, il fait tout son possible pour tendre son bras gauche le plus haut qui lui est permis.

Ce fut un instant difficile, presque humiliant, mêlé de sueur, d'efforts et de souffrance, alors que la seule chose requise est simplement de tendre le bras pour sortir du trou. Ainsi après moults essais et vaines tentatives, l'objectif fut atteint et Kleos regagne enfin la surface s'écroulant aux côté de son sauveur exténué de l'avoir tracté. Dans le ciel, noirci par les ténèbres, les étoiles brillent de miles feux. Vidés, les deux compères restent allongés sur le sol, inertes, à contempler les constellations. Ce spectacle nocturne semble les obnubiler, surement trouvent-ils le repos et le réconfort dans l'immobilisme et la grandiloquence de la voute céleste.

-On nous prétend seul et unique dans tout l'univers mais c'est impossible... La vie n'est pas un accident ! Ah mais tu te demandes surement qui je suis ? Ici on m'appelle simplement Seth et je serais le premier de tes guides dans la pénombre !

Aucune réponse. Un silence de mort s'instaure, et tandis que le lézard prit d'inquiétude se lève d'un bond pour se ruer sur Kleos, il remarque bien vite, que le marchand de sable à faire son œuvre. Ses yeux se mettent alors à rouler dans leurs orbites, tandis qu'une moue apparaît sur son visage. Accablé par sa vieille amie qu'est la solitude, il souffle un instant avant de parler pour lui-même :

-Encore une fois je parle dans le vide... Comme d'habitude. Père, j'espère que la malédiction sera bientôt levée... La solitude commence vraiment à me peser... Je... Je n'en peux plus de parler à des cadavres et des marionnettes, j'espère que c'est le bon...


De son côté Kleos avait déjà rejoint le monde des rêves. Mais il ne profitait pas de plaines ensoleillées ou d'heureuses rencontre, non... Au contraire il était plongé dans la tourmente de l'un de ses pires souvenirs, que le ciel étoilé avait ramené comme une évidence. Prisonnier de ce châtiment, il ne pouvait qu'observer cet enfant aux longs cheveux dorés, allongé dans sa barque. L'adolescent, était perdu au milieu de cet océan immobile, fixant la voute céleste. Des sanglots brisait la tranquillité de la nuit, teintant de tristesse cette douce nuit éprise de mélancolie. Ce jeune enfant rejeté par son troupeau avait fait un souhait illusoire, promettant à son ami reptile de concrétiser le chimérique espoir de devenir une étoile. Ne vous y trompez pas, il ne comptait guère devenir une star de la musique ou un acteur, non, non. Il voulait réellement devenir l'un de ses astres divins. Et pourquoi ?

-Sniff. Tu vois les étoiles Atoum ? Elles sont des milliers... Elles sont partout le ciel, comme une grande famille... Tu vois cette étoile ? Chaque jour elle retrouve sa place et brille de tout son éclat... PUTAIN ! Elle est si belle entourée de toute sa famille... Elle, personne ne peut la rejeter... La bannir... Bouhouhou ! J'aimerais être cette étoile ! Snif ! J'aimerais me réveiller et que tout soit comme avant ! Mais... Mais... Apparemment, je suis différente... Les étoiles ont-elles des problèmes ? J'aimerais tellement être cette étoile... Scintillante... Mais je n'ai plus que toi...


Ces paroles déprimantes, firent tomber un nouveau décor tandis que la vision du blond se brouillait. Un rideau noir tomba, puis une pale lumière mît en évidence un étrange consortium féminin. Le blond savait ce qui l'attendait, il connaissait ce souvenir par cœur... Il aurait tellement voulu l'oublier... Une femme, plutôt grande avec de long cheveux aussi obscure que les ténèbres s'avança dans sa direction, et prit la parole, déblatérant un discours abjecte sur un ton dédaigneux, avec une voix sévère et austère. On sentait la haine et la supériorité déborder de son attitude et ses mots tranchants :



-Très bien... Par prévention, pour dissuader toutes celles qui voudraient reproduire l'erreur d'Aella, je vais faire de la sentence de cet enfant un exemple. Par clémence, et avant tout pour ne pas souiller notre précieuse terre du sang impur d'un... Homme... Il ne sera pas exécuté. Payer pour les erreurs de sa mère, ne m'est admis, ainsi donc je lui laisse la vie sauve cependant nos lois sont claires. Et je ne peux pardonner un tel manquement à la loi... Aucun homme n'est autorisé à fouler notre terre, Kleodora de part sa présence a déjà souillé notre belle île, ainsi comme tout homme, il ne doit plus remettre le pied sur Amazon Lily.

Elle plongea alors son regard dans celui du garçon et déclara :

-À compter de ce jour, je déclare, moi, l'impératrice Lys Hyppolita, que tu es banni à vie d'Amazon Lily ! Si l'on venait à te recroiser ici un jour ou l'autre, tu es prévenu, nous t'abattrons comme nous abattrons tout homme foulant nos terres. Ma clémence à des limites, j'espère que tu l'as compris ! Maintenant, vas, avant que je ne change d'avis ! Enfuis-toi loin de nous, nous t'avons préparé une barque et quelques affaires... Estimes-toi heureux de ne pas avoir à fuir notre île à la nage... Pathétique homme !



Un cri déchire les ténèbres. En un sursaut le blond est sorti de sa torpeur onirique, rugissant de souffrance face à la douleur de ses souvenirs et de ses sentiments. La sueur recouvre son corps, témoignant de son stress excessif, tandis qu'à côté de lui Seth se réveille d'un bond, perdu, totalement déphasé. Le cri perçant de Kleos est une mélodie inédite à ses oreilles et une agression imprévisible aussi. La pauvre créature, surprise tendit le poing, effrayée, et sans une once d'hésitation frappe le blond en plein visage. Ainsi le torse de l'exilé à demi levé, regagne le sable chaud, percutant ce sol sans douleur, mais déjà son agresseur l'attrape par le cou avec sa longue queue. Usant de ses atouts de varan, l'écailleux soulève son agresseur devant lui par la seul force de sa puissante queue.

La lueur pale de la lune vient alors éclairer le corps inanimé de cet homme qu'il prenait pour une menace. Ce visage lui revient et il lâche alors son joug comprenant qu'il s'en prend à celui qu'il a préalablement sauvé. Maintenant sorti des brumes du réveil, il comprend son erreur et se rue vers sa victime pour le sauver une fois de plus des griffes de la mort.


C'est finalement une douceur et une chaleur enivrante, qui réveille cette fois-ci Kleos. Le ciel étoilé a disparu, et pourtant les ténèbres l'enveloppe toujours, en un voile d'obscurité mis en évidence par une pale lumière. Une ombre fait alors sont apparition, dévoilant des courbes plus féminines et exquises que celles de Seth, le tout sublimé par la lumière dont la teinte devient à chaque instant plus sanguine et surnaturelle. Une voix douce et enjôleuse s'élève alors, envoûtant telle une mélopée, l'esprit du blond, qui perçoit un peu plus à chaque instant l'anatomie de l'inconnue qui s'approche de lui en louvoyant pour se faire désirer :



-Ohhhhhh ! Enfin tu émerges ?

La femme a un sourire en coin en voyant les yeux ouvert de l'homme, puis se dirige vers lui d'un pas empressé, pour finalement se poser avec sensualité sur la jambe droite du blond, qui la dévisage d'un air effaré. Il ne comprend pas, déboussolé par ces ellipses que son corps lui impose. Il ouvre la bouche pour exprimer son désarroi mais la charmante hybride pose son doigt délicat sur ses lèvres, scellant ses mots par un discours rassurant, posant sur le torse de l'exilé sa main douce et délicate maintenant deux coupes de vin.

-Chuuuuut ! Laisse-toi guider je m'occupe de tout !

Le temps s'arrête et en un déclic, Kleos est projeté dans ses souvenirs, se remémorant cet instant-là, cette femme.



-Chuuuuut ! Laisse-toi guider je m'occupe de tout !

Déclara Kleos étonnement sûr de lui, tendant nonchalamment deux coupes de vin pour inciter la jeune femme lui faisant face à enivrer son esprit en sa présence. Leur rencontre, ils ne la devaient pas au hasard, bien au contraire c'est leurs familles respectives qui avaient scellé leur destin en un accord marital. Eh non, pas de romantisme pour cette fois-ci, c'était juste les deux rebuts de chaque famille qui servaient de pions à leurs pères qui cherchaient un moyen sûr de pouvoir sceller une alliance inflexible et ainsi accroire leur contrôle sur l'île. Ce n'était pas deux jeunes gens à peine mature qui allait s'unir, mais bien la pègre et la religion.


Et pourtant, il en allait de l'honneur du jeune Rhodoria de conquérir cette fleur, au caractère aussi piquant que les épines d'une rose. La douceur de son parfum la chaleur de son corps envoûtant, rappelait au blond, son doux amour d'Amazone Lily et
Son exclusion. Sur son visage défilèrent tour à tour l'attirance puis le rejet. Gêné par les réminiscences de son passé il finit par boire seul les deux coupes. Il n'avait finalement pas laissé de boisson à la jeune femme, la sentant trop hésitante. Une fois délecté du savoureux arôme de ce précieux liquide, Kleos confortablement assis sur son fauteuil regardait sa femme assise au milieu du lit, semblant plus gênée encore que précédemment.



-Tu jouis d'une réputation houleuse, PETITE DÉVERGONDÉE ! Néanmoins, en ce jour, tu es là, plus effarouchée qu'une PUCELLE... Ton caractère sied si mal à l'image de ta famille, aux rumeurs circulant à ton sujet, ou bien il se peut que j'ai un peu trop idéalisé ta PUTAIN de férocité ? Huuuum ! Je te prie de bien vouloir te DÉSAPER ! Il est temps que je te perçoive comme ma femme... EN LEVRETTE !

La violence de ces propos, bien que choquant n'était qu'innocence et mésentente de la part du jeune reclus. Même si pour le coup sa femme, le prenait pour un rustre, malveillant et infréquentable, tous ces écarts et sa dichotomie linguistique n'était dut qu'à un changement trop brutal de vie, de famille, d'éducation. Si la famille Rhodoria se voulait pieuse et noble dans les apparences et le langage, les Kuja parmi lesquelles il passa toute son enfance n'étaient pas parmi les peuples les plus civilisé. Alors oui, c'est marrant de se dire qu'il tient ce côté brut et son franc parlé d'une tribu de femmes, et son côté raffiné d'une famille presque intégralement composée d'hommes, mais le résultat de tout cela n'est autre que ce langage à mis chemin entre deux mondes. Au moins, on ne pouvait pas dire que ça n'allait pas à cet enfant déchiré entre deux univers, entre passé et présent, entre deux familles opposées.

Une étrange sensation glissant sur sa peau le sort de son souvenir, pourtant plus exquis que semblait ne l'être son début. Son regard flouté tournoie légèrement avant te tomber sur son torse où il voit la langue démesurée de l'hybride se promener sur son torse. Il capte alors le regard malicieux de la demoiselle et sans prévenir, attrape sa langue de sa main gauche, et la tire vers lui en avec une moue de douleurs. Approchant le visage de la jeune hybride du sien il lui crache son venin :

-Je peux concevoir ton ennui et l'attrait de mon exotisme pour ta... RACE HYBRIDE, mais sache le je ne suis pas TON PUTAIN DE JOUET ! Certes, je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais les femmes faciles me répugnent... Et tu n'es visiblement rien de plus qu'une SALOPE...

Kleos finit par lâcher son emprise sur la langue de la femme, qui peut enfin respirer normalement, et répondre après avoir avalé les larmes ruisselant sur ses joues. Jamais un homme égaré sur l'île ne lui a refusé son corps. Jamais, elle n'a connu pareil humiliation buccale. La bouche béante, elle fixe, effarée, ce blond dont la gourmandise semble tarit par son imagination ou son passé. Ce sont les coupes de vin se brisant au sol qui finirent par ramener à la réalité, la femme, qui se lève finalement sous les brutales invectives de Kleos qui rumine, énervé de subir les sursauts de sa mémoire, qui lui jette à la face sa vie d'antan.

-Mes paupières sont lourdes, alors je te prierais de DÉGAGER... FEMME !

Un voile noir recouvre ses globes, tandis qu'il ferme son esprit à toute repartie de sa lascive hôte, ne voulant rien de plus qu'un repos éternel mérité.

-Eh bien, eh bien, toi Imentèt, qui n'a jamais connu la défaite... Dis-moi qu'est-ce que ça fait d'échouer ? L'amertume de père est maintenant tienne, et celui-ci sera ravi d'entendre qu'un exilé n'a pas succombé à l'ultime gourmandise de tes charmes...

Dit une voix semblant s'élever de nulle part. Mais pourtant Imentèt n'a aucun mal à trouver son interlocuteur dont l'œil dépassait d'un trou creuser dans le mur sablonneux du terrier. La femme enragée frappe le mur, projetant du sable un peu partout dans la pièce et provoquant le déplacement d'une couche de sable qui vint s'abattre sur son visiteur, qui pouffe, écrasé par le poids de ses paroles et du sable.


-Ksss. Tttt... Ahhhhh ! Non... Et il... Sahhh ! Il ssoupille tsanquillement... Ahhhh ! Je ne suis pas un héssso, je ne le sessais jamais... Alosss ... La vengeance ? Hum... Oui lançons la deuxième épseuve... Il est tsssès mal vu d'être PASESSEUX... JE VAIS L'APPSSENDRE À CE GRAND FLEMMASD !

S'écrie La tourmentée, déchirée entre ce flot de sentiments nouveaux et son éducation. Son élocution est différente de précédemment, la colère et sa douleur buccale l'empêchant d'avoir une phonétique correcte de la lettre "r" simplement devenu un sifflement reptilien, presque logique vu son apparence écailleuse et inhumaine. Mais, alors qu'elle s'apprête à opposer à Kleos un réveil des plus brutales, dans la souffrance et la surprise, elle est retenue par une force inconnue. Étonnée, elle lance un regard en arrière et aperçois son frère cadet, Seth, la fixant d'un aire réprobateur, qui lui glisse seulement quelques mots :


-Il n'est pas encore temps... Pfff déjà que tu lui à imposé ton épreuve sur la luxure... Il serait temps que tu apprennes à respecter l'esprit humain, et son fonctionnement... Tu comprendrais pourquoi, père s'efforce à imposer un ordre à nos épreuves. Le déni, la colère, le marchandage, la dépression et enfin l'acceptation ! C'est vers ce but que nous sommes censé le mener, alors ne t'égares pas où il en sera de même pour lui !

Le lézard relâche son étreinte sur le poignet de sa sœur et ajoute :

Tu as subi son déni, n'est-ce-pas ? Tu sais que rien ne peux s'y opposer, et tu as raison, nous ne pouvons rien faire... Kwiii. Il est à l'aube de sa fin du monde, la fin du monde tel qu'il l'a connu... Pour qu'il accepte de mourir et se reconstruire il doit d'abord accepter que son environnement à changé. Il faut le laisser seul, le laisser agir à sa guise... Nous devons lui faire subir l'épreuve de la gourmandise !

La femme hausse les épaules, devant le discours de son interlocuteur, rien de nouveau dans les paroles qu'elle entend. De simple banalités pathétiques et moroses, toujours le même quotidien, la même solitude, une boucle sans fin, elle se croirait bloqué dans un jour sans fin. L'avantage c'est qu'elle se sentirait moins seul en sachant Kleos confronté au même quotidien insipide que la famille de reptile humanoïde bloqué sur l'île. Soupirant une dernière fois, elle sort du terrier talonnant son frère, pour abandonner l'exilé à son triste sort : une longue et douce agonie solitaire !


C'est en un sursaut que le blond est tiré du sommeil, mais cette fois-ci pas de cauchemar où d'étrange sensation, c'est belle et bien sont corps lui-même qui réclame son éveil. Un long gargouillement, son estomac crie famine, et c'est ce manque vital qui tire l'exilé des profondes ténèbres du sommeil. Plus que réveillé, les sens mis en alerte par cette faim irrépressible, Kleos gémit, puis, après avoir posé son regard sur son corps couvert de bandage, il inspecte les alentours à la recherche de la moindre trace de nourriture. Au sol, non loin de lui jonche les verres brisés lors de son interlude avec Imentèt. Mais le vin a été depuis longtemps absorbé par ce sable, plus vorace encore que n'importe quel humain. Sable qui semblait vouloir dévorer un autre hybride coincé, enseveli entre deux plaques de sable inamovibles.

Intrigué le Rhodoria se lève et approche de cette abomination. Il observe avec étonnement et intérêt cette bien étrange découverte entre l'irréel et la macabre. Car oui ce pauvre lézard empêtrer dans le mur semble bel et bien mort, et s'il ne l'est pas eh bien, mieux vaut ne pas parler de son état. L'équilibre du blond est soudainement mis à l'épreuve, lorsque le sol se dérobe sous ses pieds alors que de nombreux grattement se font entendre. Kleos tombe alors à la renverse percutant violemment de son pied le nouvel intrus s'extirpant du sol. Un long silence s'instaure alors que les regards des deux protagonistes se croise. L'hybride masse frénétiquement sa joue en faisant la grimace, puis finalement, se relève et se dirige en direction du mur qui a enseveli l'un des siens. C'est alors que l'évidence frappe l'esprit du blessé.



Ces deux êtres sont en tout point identique. Des jumeaux surement, parmi cette colonie d'hommes lézards qui semblent peupler l'île. Mon ventre grogne alors. L'intrus, encore un peu étourdi se stoppe et se tourne vers Kleos avec un regard qui veux tout dire. Il ne s'attendait certainement pas à trouver l'exilé réveillé. Ayant l'esprit troublé par un bref vertige, il mit simplement du temps à admettre la réalité. Fixant le blond avec de gros yeux, l'hybride fait une moue avant de déglutir. Puis sans prévenir, il met un énorme coup de pied dans le sol, propulsant du sable partout dans la pièce, et surtout sur les yeux rivés sur lui. Et son plan fonctionne, Kleos, aveuglé titube, ne pouvant qu'entendre les bruit de pas empresser de l'intrus et un énorme boucan. Le Rhodoria impuissant, se met alors à hurler :

-Je te serais grès de te présenter... BORDEL ! Ehhhh ! Je te prie de bien vouloir exprimer la raison de ta venue, PUTAIN DE MERDE ! La bienséance n'est elle donc pas instaurée dans VOTRE BLED POURRIS ? Ne me bernez pas, déjà que vous vivez dans des huttes étriquées, sans luxe ni commodité, NE ME DITES PAS QUE VOUS ÊTES DES HÔTES DE MERDE... Où donc ce trouve mon repas, SALETÉ ?

Un frétillement sonore se fait entendre, alors que l'homme, s'époumonant, retrouve une vue assez bonne pour distinguer l'absence de ce type venu du sol. Une voix s'élève alors des ténèbres abyssal régnant dans ce trou sans fin, comme celle d'un guide divin qui tente d'aider les hommes, d'aider Kleos dans sa quête de survie et de satiété :

-Ton repas se trouve partout autour de toi... La faim sera ton meilleur guide


Mon ventre grogne encore et pourtant je ne vois rien de plus que du sable autour de moi. Suis-je enseveli ? Est ce l'enfer et ma faim une éternelle condamnation ? Non... Ce n'était pas assez cruel, bien sûr que non ! Encore un gargouillement, qui résonne dans son esprit embrumé, le projetant dans un autre souvenir. Kleos, adolescent, venait tout juste d'être récupéré sur les flots immuables de Calm Belt par le petit navire motorisé du capitaine Sileran. L'Amazone, rejeté pour son sexe par les Kuja, était attablé avec le reste de l'équipage, tarissant sa faim et sa tristesse dans un excès alimentaire que le festin déposé sur la table semblait vouloir combler. Tout le monde profitait de ce moment, buvant, se goinfrant, riant, il était pourtant un homme, qui observait simplement la scène se balançant sur sa chaise, qui basculait d'avant en arrière en un jeu trahissant son impatience.



Cet homme, dont le bas du visage était recouvert de bandage, restait simplement silencieux à observer le groupe, et l'enfant qu'il venait de recueillir. Un grondement sonore retentit dans toute la pièce. Et, alors que tout l'équipage se rua sur les hublots, il restait assis, sachant bien que cette mélodie n'était rien d'autre que la mélodie de l'estomac de cet homme, celui que l'on appelait, Sileran le transfiguré. Évidement, l'équipage entier lui avait tourné le dos, comme à chaque fois, pour laisser le temps à leur timide capitaine "défiguré" de pouvoir manger un peu alors que la nourriture était encore chaude. L'équipage avait pris l'habitude de faire semblant de prendre les cris de faim de leur capitaine pour le cri d'un monstre marin, se trouvant tous une excuse pour se jeter sur des hublots et lui tourner le dos. Mais Kleos lui ne savait rien de tout ça, il fixa alors le seul homme encore attablé, et Sileran, sans stopper le mouvement de sa chaise, le fixait en retour, ignorant les appels de son estomac, préférant se battre contre la faim plutôt que détériorer son image même face à un enfant qui ne le connaissait pas.

Il avait faim et pourtant il gardait le silence. Il avait faim et pourtant il continuait son mouvement de bascule, luttant contre son estomac, luttant pour sa fierté avec une ténacité sans faille.

Retour à la réalité. Tombant à genoux, les bras plaqués contre son ventre, Kleos refuse sa situation. Il refuse son isolement, sa faim, et même la logique. Après tout ce n'était pas la logique qui régnait en ce monde, loin de là. Le blond, combatif, se relève à nouveau, se rendant compte en un éclair de lucidité que sa situation et celle du protagoniste de son souvenir était bien différente. En effet, l'exilé n'a rien à protéger, rien à dissimuler qu'un repas révélera, mais pourtant, il n'y a rien de décent à manger dans ce lieu, rempli uniquement de sable et certainement d'insectes. Le blond se laisse tomber en arrière sur le sable doux et chaud, repensant à Sileran et aux paroles de l'hybride. Il ne peut s'abaisser à un tel sacrifice... Chercher sa nourriture dans le sable ou pire manger ce sable qui l'entoure. Non, il ne peut décemment pas faire ça, il a bien trop l'habitude de la gastronomie, ou tout simplement de la cuisine, et pour rien au monde il n'effacera le goût de ses délices en mangeant un cloporte ou un cafard ! Il ne laissera pas le goût devenir sable dans sa bouche, ça non ! Il le doit donc... Devenir aussi endurant et déterminé que Sileran, pour lutter comme lui contre la faim.

C'est ainsi que débuta la semaine de calvaire du jeune homme qui frôla la mort encore plus prêt que les dernières fois. Mais une fois de plus la mort l'a rejeté. Il l'a pourtant accepté par deux fois, mais comme d'habitude il est repoussé, comme quoi, rien ni personne ne veut de lui. Pourtant dans la noirceur des abysses tout semblait en perpétuel mouvement. Des voix curieuses et inaudibles s'élèvent telles les plaintes des condamnés de l'enfer, pleurant leur sort éternel, m'agrippant me susurrant une mélodie contre laquelle je ne pouvais lutter.


-Les autres pensent savoir ce que j'ai dans le ventre, continuent d'entendre ce qu'ils veulent bien entendre mais ils se sont fourvoyés, ils se sont fourvoyé. L'enfer pas besoin d'y croire. Je suis bloqué en ce monde comme un démon dans l'inquisitoire. On m'a surnommé le renouveau, instigateur de l'ordre mais aussi du chaos. Entre leurs sanglot et leurs rire , j'ai jamais su faire la différence. J'encre mon arme mais je te ressemble, j'envoie ton âme dans la pire démence.



Les ténèbres ce sont éclairci progressivement, alors qu'un regain de vitalité me fait ouvrir les yeux sur une étrange apparition blanchâtre. Une silhouette immaculée, sans couleur, sans visage, sans réel membre si ce n'est leurs contours distinctifs... Ce n'était rien de plus qu'un fantôme munit d'une bouche gargantuesque, déformée en un grand sourire. Le psychopompe à l'allure enfantine marque alors une pause, et semble me fixer, malgré son absence de regard, alors que le silence s'instaure et son sourire s'élargie. Il semble attendre. Mais quoi ? Une réponse de sa part ? C'est donc ça le rite de passage dans l'au-delà ? Haussant les épaules, fixant cette ignominie lumineuse, Kleos se décide à mouvoir ses lèvres pour faire ce que la musique fait le mieux : faire jaillir ses sentiments et mes émotions profondes :

- Prions ! Prions ! Au commencement on me l'a dit ... Non Kleos tu ne feras jamais rien de bien dans ta Putain de vie. Bien sûr ça me rend fou, ça me ronge de l'intérieur, ça me donne le vertige et ça me fait tourner la tête... Mon crâne sature, mon esprit fulmine, pas d'autre solution il faut que je vous ÉLIMINE !

-Les gens pensent savoir ce que j'ai dans le ventre, continuent d'entendre ce qu'ils veulent bien entendre mais ils se sont fourvoyé CARRÉMENT fourvoyé...

-La solution à mes aspirations ? Une profonde inspiration, comme s'il fallait que je crie avant que mon cœur ne s'arrête, que mon souffle ne s'arrête, que mon corps s'apprête à quitter ce monde dans une ultime défaite ! Raaaaaaaa ! Le temps nous est compté je ne me fais pas d'illusion mais j'arrête de compter je laisse passer les secondes... MERDE !

-Les gens pensent savoir ce que j'ai dans le ventre, continuent d'entendre ce qu'ils veulent bien entendre et ils se sont fourvoyé clairement fourvoyé !

-En fait, je n'ai jamais cru en mes rêves comment veux-tu qu'un jour j'arrive à croire en moi-même ? Les yeux fermés l'existence est plus belle, j'arrive même plus à voir que ce qui m'entoure est réel.

-Tout est réel !

-Je n'arriverais jamais à m'y faire si je continue d'avancer je finirais peut-être en enfer ou peut-être que mes pas me mèneront ailleurs, ou pire ils me mèneront vers d'autres BRANLEURS !

-Ouai la solitude me fait peur...

-C'est vrai, je suis un peu bizarre, un peu fracturé... J'observe, j'apprends ce que les gens font. Je ne veux jamais devenir ce que les gens sont ! MENTEURS, RACISTES, HYPOCRITE, PEUREUX, CENSEURS, FRAGILES, STUPIDES, STÉRILES !

-Naïf, pervers, décadents, vulgaires, peureux, dépressif, odieux !


-Eh ! Je te prierais de redescendre mon gars...on est pas pote hein, me juge pas comme ça ! Il est fou lui ! D'ailleurs t'es qui petit ? T'es tout bizarre c'est fou !

-Dis-moi, Kleos Rhodoria, que choisirais-tu entre la vie et la mort ?

Il n'était déjà plus question de musique et de fantaisie, les deux interlocuteurs se questionnent sans filtre, sans honte, sans détour. L'interrogateur perd alors son sourire, opposant au blond un silence, une expressivité neutre et si pesante, comme si tout était maintenant source de vie ou de mort. Quel drôle de question n'est-ce pas ? Et pourtant elle n'était en rien évidente. Le regard de Kleos se durcit, et un léger sourire se dessine alors aux commissures de ses lèvres.

-Je comprends... Tu es LE juge ! Eh bien, pour te dire la vérité, rien ne me retiens du côté de la vie... Oui, il serait même plaisant que je passe le portail de l'au-delà. Alors vas y...

Le gamin a soudainement disparu, réapparaissant devant le Rhodoria qui n'eut même pas le temps de reculer sous le coup de la surprise. Cette main fantomatique touche son front, et alors qu'un large sourire trahit l'émotion de l'étrange entité, il déclare :

-Enfin ! Voilà ce que je voulais entendre ! Tiens prends mes pouvoirs ! Maintenant... RÉVEILLE-TOI !



Le voile noir se lève, révélant une luminosité éclatante, à ses rétines depuis fort longtemps habituées aux ténèbres. La chaleur, la douleur, les bruissements, les voix. Il semble incontestablement de retour parmi les vivants. Ce sentiment de trahison le submerge à nouveau, déferlant dans ses veines comme une drogue accroissant sa haine et sa férocité. D'un bond il se redresse et se propulse vers la première proie à sa porté. Sa colère semble l'aveugler, ou est-ce la manifestation de son fruit qui exacerbe ses instincts primaires et le fait se lancer aveuglement dans la bataille ?

Autour de lui, surpris par la virulence de son réveil, semble s'être réuni la très grande famille des hybrides hommes-varan. Mais ça, Kleos hors de lui ne l'avait pas remarqué. Un des lézards, parmi la multitude de ses clones présents, se lève et hurle :

-Tous en action ! Stoppez-le ! Attrapez-le ! Plaquez-le au sol avant qu'il ne développe des ailes et nous...

L'homme fait la moue lorsque le cri assourdissant de Kleos, le pousse à plaquer ses mains contre ses oreilles et à plisser les yeux. Des sentiments contraire envahisse son cœur. Il a peur et est pourtant si soulagé lorsqu'il voit la tête du blond s'allonger, et son visage se déformer en un cri strident. Ses cheveux dorés se dresse sur sa tête, tandis que quelques mèches prennent une teinte ténébreuse. Et, alors qu'un changement s'opère dans le dos du déchaîné, une multitude de reptiles humanoïdes lui tombent dessus, entravant ses mouvements, le plaquant au sol. Il hurle encore et encore, paralysé par ces chaines humaines. Soudainement sa colère le transforme à nouveau, et la pyramide de varans humains s'effondre lamentablement !

-Slurp !

Un coup de langue et c'est réglé. Voici Le Rhodoria enfermé dans de nouvelle ténèbres. Des ténèbres visqueuse et viscéral. Des ténèbres hostiles et bruyantes. Des ténèbres insondables et pourtant si étriquées. Dans ses ténèbres une nouvelle fois il le rencontre. Sa voix distincte et claire s'élève, claironnant comme l'appel d'un ange dont la douceur pourrait même dissiper l'obscurité environnante. Cette voix chante, résonne dans sa tête en un écho tout particulier :


-Je suis le lien entre les femmes et les hommes,
Et dans ma peine j'ai inventé les sommes.
Dans votre monde pourquoi me refuser, je vous en prie, moi je ne cherche qu'à aider.
Vous soutirer de votre existence morne,
Triste, solitaire, qui ne plait à personne,
Voici le but de ma venue une flèche, un tir et je vous empoisonne !
Cupidon ! Cupidon ! Cupidon ! Cupidon !
Pourquoi ce surnom d'une vaine religion ?
Je suis plus pure que cette enfant damné !
Pourquoi m'essouffler à le condamner,
Il n'a rien fait, c'est vrai,
Alors que moi de la vie je suis le dieu,
Agenouille-toi, je te prie et sois pieux !
Calme ton esprit et ta fougue éconduit,
Je vais te révéler un secret avant la nuit,
D'une prophétie je suis l'instigateur,
Et les Hommes en déroute ont cherché mes faveurs,
Vibrant à l'opposer de mon message de candeur,
Ont fait cesser leurs neurones,
En relisant leurs psaumes,
Et une fois de plus ce sont de nouveau égarés,
Dans mon immense tendresse un fruit je leur ai légué,
Emprunt de liberté et de ma volonté,
Ce fruit depuis est traqué par l'épée,
Écoute-moi de nouveau, toi que je peux appeler fils,
Mon nom est Varis !
VARIS ! Varis ! Varis !
Non pas le prince de l'avarice,
Mais le dieu de l'amour,
Pour qui tu pries toujours.
Rapproche-toi mon fils encore un peu,
Mon message n'est finalement pas si creux,
Et ma volonté est désormais la tienne !
Ne pleure plus je te prie, laisse s'estomper ta peine,
Devient ce prophète que les bêtes et les hommes appellent !


La voix se tait, imposant un silence qui est très rapidement brisé par une vibration étrange des ténèbres qui semble palpiter presque autant que mon cœur ne tambourine dans la poitrine de Kleos. Une voix venant de toute part, puissante et oppressante s'élève alors qu'un vent puissant et une lumière éclatante ne le fasse choir sur une matière visqueuse non identifiée. Il n'a même pas le temps de se plaindre qu'il doit fermer les yeux pour subir ses appels qu'il ne comprend pas :


-Amon ! Amon ! Amon mon fils calme-toi ! Je t'en supplie, résiste à tes pulsions animales ! Regarde ! Je t'accepte comme mon enfant ! Je... Je sais que tu peux le faire... Que tu peux vaincre le démon, que tu peux devenir un héro ! Le prophète que ce monde attend ! Sileran avait raison ! Tu en as toutes les qualités ! Il faut bien plus de courage pour accepter la mort que pour continuer de vivre dans un monde hypocrite ! Tu es dénué d'espoir c'est vraie ! Mais seul ceux qui ne se retrouvent pas en ce monde sont susceptible de le changer ! Tu peux forger le monde à ton image, forger l'espoir et la paix... Tu peux rétablir l'amour dans tous les cœurs car il ne fait plus aucun doute... Tu es maintenant le prophète de Varis ! Alors apaises-toi, écoutes-moi et présentes-toi à nous, nous t'accueillerons comme la famille aimante que tu n'as jamais eu, nous ne te décevrons pas !

Tout est flou et difficilement compréhensible, mais les deux messages, coup pour coup semble avoir touché Kleos au plus profond, c'était le petit bannis, qui pleurait lamentablement via le corps de celui qu'il est devenu. C'est la première fois qu'il a l'impression d'avoir atteint son rêve : devenir une étoile, immuable et scintillante, entouré d'une grande famille rayonnante dans la nuit. La première fois qu'il a l'impression d'avoir un père qui le voit, l'aime et l'accepte. Voilà pourquoi les larmes coulent sur ses joues alors qu'il est enfin ressorti de la gueule de son nouveau père, le dénommé Apophis ! Voilà pourquoi il s'agenouille face à cette nouvelle famille, et accepte de suivre sans condition cette famille et cet homme qui lui a offert un amour inconditionnel et les pouvoirs d'un fruit du démon. C'est ainsi, larmoyant et à genoux qu'il reçoit le premier compliment paternel :

-C'est bien mon fils, je suis fier de toi ! Tu es réellement celui que j'attendais ! Je suis fier ! Et le monde tout entier te remerciera bientôt !


Le temps passe, et s'est finalement accoudé à la proue d'un bateau direction North Blue, que Kleos se laisse allé à la rêverie, emporté dans ses souvenirs par l'air marin dont la douceur imite à la perfection les caresses et la tendresse. Il se remémore alors une discussion avec son nouveau père, qui lui a tant appris durant ces quatre années passées sur Numance.

-Dis-moi, fils, tu ne t'es jamais demandé pourquoi notre île est vide ? Vide de vie, en dehors de notre famille, totalement dénué de flore, de faune, de denrée ou de minerai ? Tu ne sais pas pourquoi Numance est dénaturée, vidée n'est-ce pas ?

Kleos entama une signe de désapprobation de la tête. Il le savait pourtant, il l'avait toujours sû, son ancienne famille se gaussait à ce sujet presque tous les jours, rappelant sans cesse la puissance de l'institution religieuse à laquelle ils appartenaient.

-La guerre, mon fils ! Pas la conquête, même pas un massacre prôner pour de mauvaise valeur, un massacre dicté par les péchés d'une institution trop sûr d'elle. L'envie et l'égo, voilà ce qui a mît à feu et à sang mon école, et l'île toute entière. Tout à été réduit en cendre pour ces croyances futiles, pour un fruit, ce fruit que tu as mangé... Enfin que nous t'avons fait manger... Et pourtant nous avions tous la même croyance, les même dieux... Mais les hommes s'égarent souvent et font de grosses bêtises !

Tournant sur lui-même doucement en écartant les bras il ajouta :

-Cela fait dix ans maintenant et rien n'as repoussé... La vie a été banni à jamais de l'île, et nous nous sommes reclus ici telles des parias... Mais notre malédiction est moindre, nous l'avons accepté... Mais eux, eux qui ont tout perdu ne le voient même pas... Ils ont perdu leurs humanités, ils ont perdu le lien qui unie tous Hommes et pourtant ils n'ont rien remarqué ! Voilà leur malédiction ! Amon ! Tu peux les délivrer, tu en as le pouvoir, mais pour le moment je te conseillerais de vivre cacher. Tu dois partir, il le faut ! Tu dois renouer les humains entre eux, mais d'abord trouve les autres prophètes, lie des liens avec d'autres personnes et voyage, seulement quand tu auras pris le recul nécessaire et une décision irréversible alors reviens sur Calm Belt ! C'est la mission qui t'incombe mon grand !

-Ça va mon grand ?

Il n'a pas entendu l'arrivée de cet homme pourtant maitre du navire et pierre angulaire du changement de destin du Rhodoria. Le blond se retourne alors vers son "mentor" dans le mal-être et le rejet, car oui cet homme n'est pas mystérieux pour rien, il protége un lourd secret familial que seul sa bouche trahit, bouche qui aujourd'hui est découverte, laissant apparaître un grand sourire radieux, découvrant ses dents pointues et anormalement longues. Croquant dans un morceau de viande quelconque il tend à son hôte son met favori de l'hydromel bien sucré. En effet, Kleos, depuis l'ingestion de son fruit, c'est pris de passion pour les mets sucrés et l'alcool. Le sucre à cause de sa nouvelle condition d'homme-abeille et l'alcool pour faire taire ce dieu rappeur chantant au fond de lui. L'hydromel est le divin nectar mêlant ses deux points, et est rapidement devenue sa nouvelle arme et son plus grand réconfort face à la vie et son désarroi.

Sileran se positionne alors à côté du blond, et lui mettant un petit coup d'épaule, engage la conversation avant de s'assoir sur une caisse.

-Tu sais... On n'a toujours pas remit la main sur ta sœur... Elle c'est volatilisée... Ça aurait été bien de l'éloigner de tout ce merdier... À North Blue vous auriez pus vivre peinard ! Ah eh en parlant de famille ta fille est jeune mais elle a déjà un caractère bien trempé ! Ahahahah !

Il stoppe son rire lorsque son regard se pose sur le visage blême de Kleos qui marmonne, en replaçant une lanière de son sac à dos ruche sur son épaule. Puis finalement après quelques instants de flottement il laisse la surprise le submerger :


-Une fille... Fille.. Fille... J'AI UNE FILLE ??????


Sinon, ton pseudo à toi, derrière l'écran ? Kleos/Agon
Si t'as un commentaire à faire, fais-le maintenant ! Pourquoi il n'y a pas Équilibre sur la bannière, hein ?




Dernière édition par Kleos Rhodoria le Dim 4 Fév - 22:57, édité 1 fois
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Kleos Rhodoria
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MessageSujet: Re: Presentation du Cupidon    Presentation du Cupidon  EmptyDim 4 Fév - 18:23

Prez terminée ! À vous les studios ! Cool
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Josh Leone
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MessageSujet: Re: Presentation du Cupidon    Presentation du Cupidon  EmptyMar 13 Fév - 14:11




Validation


Yo Kleos ! Je passe enfin sur cette prez Very Happy

Qualité : 350/500


elle lance un regard en arrière et aperçois -> aperçoit

d'un aire réprobateur -> air

tu lui à imposé -> as

ne t'égares -> t'égare, c'est de l'impératif

rien ne peux -> peut

son environnement à changé -> a

Attention à l'emploi des "je" alors que ton récit est à la 3è du singulier

Bon ! Si ton style est bon et riche, tu fais vraiment pas mal de fautes, et c'est encore plus flagrant parce que ton histoire est plutôt longue. Fais très attention aux accords et pense à te relire !

Cohérence : 300/500


le petit navire motorisé du capitaine Sileran -> A part les waver, y a pas de navire motorisé normalement. Sur Calm Belt, on avance grâce à des roues à aube

Bon, globalement, il y a un gros problème de compréhension dans ton histoire. Je sais que vous avez tafé votre religion ensemble et tout, mais il faut que vous compreniez que le lecteur lambda n'a pas toutes les clés pour tout comprendre. J'ai lu Glorim et survolé Peace, mais ça ne m'a pas permis de comprendre les choses nécessaires à ton histoire. Je ne parle pas du côté mystique, mais bien de certains points importants, comme l'identité de ton père adoptif, ou celle de ton vrai père, ou la raison pour laquelle t'as pu grandir sur Kuja aussi longtemps sans que personne ne se rende compte que t'étais un garçon. Faut aussi rappeler que si les Kuja te mettent sur une barque, a priori tu meurs, parce qu'il n'y a pas de vent pour voguer et que des rois des mers sont sous l'eau et peuvent te croquer à tout moment. J'me demande aussi qui a pu te briser les doigts en te marchant dessus alors que tu mesures 6m

En-dehors de ça, les races hybride homme/serpent, ça sera pas possible. Sur OP, on a des hommes-poissons et des Minks, mais pas de reptile et encore moins entre les deux. A la limite, des humains avec l'apparence grossière d'un serpent, why not, mais pas plus.

Longueur : 200/250


On a une histoire bien longue, mais qui perd des points parce que tu n'as pas pris la peine de nous donner une véritable explication sur tes compétences martiales.

Originalité : 500/500


Effectivement, c'est là que tu gagnes le plus de points. J'aime beaucoup le délire du gars poli avec des moments de vulgarité (même si les Amazones ne sont pas vraiment des femmes vulgaires, ça c'est pas très cohérent, mais bon). Toutes vos recherches sur votre religion vous démarquent aussi de ce qui est fait ailleurs, et ça c'est plutôt cool.

Subjectivité : 200/250


J'ai vachement aimé ta prez, au final ! Mille fois meilleure que celle d'Agon, même si certains points sont à changer. Je t'ai néanmoins enlevé des points pour la difficulté de compréhension des couleurs de dialogue et les musiques, souvent pas très raccord avec la tension de la scène Razz

Le fruit t'est accordé !

Note finale : 1550 Dorikis

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