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 La voie du poing (Solo)

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Gray Ashura


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Gray Ashura

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MessageSujet: La voie du poing (Solo)   La voie du poing (Solo) EmptyJeu 1 Mar - 16:35

"OOOOOK OOOOK !"

Pour le petit rappel de notre lecteur, les Oook du Bibliothécaire sont à entendre comme des Ouk. Ceci est pour éviter que vous ne visualisiez un orang-outang wesh qui fait Ok à tout bout de champs. Cela ne serait ni amusant, ni drôle. Simplement débile.
Toutefois, vous pouvez vous demander pourquoi notre cher primate préféré semblait paniqué ? Il essayait tout simplement de retrouver Gray.
Ce dernier avait peur de devenir rouillé à force de ne pas se battre, même s'il s'entraînait religieusement, et il avait fui dans la montagne en trombe.
On avait du mal à le croire, mais Gray avait une vitesse de pointe ahurissante. Oui, gros gabarit. Mais gros gabarit aussi des jambes.

C'est ainsi que le colosse avait fui à travers la montagne, pour trouver... Ce qui lui rappelait avec plaisir son île natal, en particulier son petit cabanon dans lequel il avait plus d'une retraite pour s'entraîner.
Le lieu idéal selon Gray comprenait en réalité trois éléments : une cascade, des arbres et des pierres. Pourquoi donc ?
Car ainsi, un homme entraîné ne manquait de mourir, ni de faim, ni de froid. Ca, c'était le môme qui avait dû apprendre à se nourrir seul dès 6 ans qui parlait. Tout en suivant les cours à l'école.
La cascade donnait une source en eau, mais également, avec un peu de chance, en poisson. La pêche à la poiscaille à main nue était... Pas si difficile que cela pour peu que l'on connaisse les trucs et que l'on soit patient.
Le truc était simple. Il fallait attendre que le poisson vienne dans la main pour ensuite lui "chatouiller" le ventre. Pourquoi ? Car le poisson est sensible à cet endroit et cela peut l'étourdir. Après, il faut retirer la main brutalement pour le jeter sur les pierres... Ou à défaut, la berge.

Les arbres, permettaient d'avoir du bois pour se chauffer, et protégeaient du vent, pour peu que l'on sache faire une cabane convenable. Gray avait connu plus d'une fois la neige et avait dû apprendre pour ne pas mourir de froid.
Le jeune garçon s'était réveillé plus d'une fois dans le cours de la nuit pour sentir une pellicule de neige sur son corps. Généralement le corps était alors trop engourdi pour bouger. La seule solution était de se forcer à frissonner. La friction permettait de faire tomber la neige, mais surtout de faire revenir la chaleur dans le corps. La seule solution pour ne pas mourir.

Les pierres étaient essentiels pour les outils. Il ne fallait pas être fou : survivre dans la nature était déjà un exercice ardu en soi. Les soit-disant artistes qui disaient s'entraîner en plus de survivre, en réalité vivaient sur des réserves ou alors vivaient en communauté.
Quand tu survis, tu n'as pas le temps de prévoir un temps de musculation. Tu es trop concentré sur la chasse, la survie. Les muscles qui ne sont pas nécessaires disparaissent. Les réflexes s'améliorent. L'efficacité des mouvements augmente pour devenir plus souple et rapide. Les outils étaient là pour s'assurer que tu survives.

Ou alors, ils en avaient une habitude incroyablement rodée, à l'instar de Gray qui avait vécu ainsi quasiment toute sa vie. Sa vie civilisée, en ville, ne regroupait qu'un tiers de de sa vie. 8 ans sur ses 22 de vies. 6 avec sa famille, 2 ans à la mine.
Quand il était suffisamment jeune pour aller à l'école, il abusait de la cantine et des bonnes œuvres. C'est seulement à partir de 14 ans qu'il avait pris l'habitude de chasser.

Gray arrivait donc en un lieu propice à l'un de ses séjours pour s'entraîner, se ressourcer.
Le colosse chassa rapidement le poisson à sa manière : le cours d'eau était fin, mais poissonneux. Le colosse se mit donc au milieu du cours d'eau et attendit comme une pierre en son sein. Les poissons, d'abord décontenancés, finirent par le confondre avec une pierre, effectivement.
Ce n'est qu'ensuite qu'il se mit à les piquer hors de l'eau un à un. Oui, il aurait pu faire une attaque de zone pour les assommer et avoir plein de poissons. Toutefois, il ne savait pas le traiter pour le conserver sur une longue période. Du moins, pas en dehors de l'hiver.
Non, Gray savait qu'il devait respecter ses réserves et l'écosystème. Il était un intrus qui devait s'insérer doucement.

Gray souffla ensuite. Il n'avait pas l'intention de rester longtemps sur l'île. Deux trois jours au plus. Il... Il ne sentait plus le tranchant de ses mouvements comme à l'accoutumée. Trop de temps sans combat. Sans vivre sur le tranchant de la vie.
Alors... Le colosse souffla. L'eau coulait sur sa tête, alors qu'il méditait sous la cascade. Deuxième chose qu'il avait apprise... Après sa première défaite face à l'épéiste aveugle. Ne pas s'emporter. Peu importe les circonstances, rester la tête froide.
Le ki, dans les individus, pouvait s'analyser en deux types. Le dou et le sei.
Gray possédait un ki de type Dou. Le problème était que son dou était incroyablement sauvage. Gray avait souffert. Réellement souffert. Solitude. Haine. Mépris. Injustice.
Il avait beau ne pas les laisser le gouverner, il les avait subi. C'était suffisant pour que le colosse sente son dou augmenté de jour en jour... Jusqu'à ce qu'il en ait peur. C'est pourquoi, même si c'était son ki naturel, et le plus puissant, Gray se refusait à l'utiliser.

C'était une arme trop dangereuse. Le Dou, c'est le ki des sentiments. Le ki qui augmentait avec la colère, mais aussi l'amour. L'amitié. La fureur.
La colère n'était que l'émotion la plus simple à alimenter en combat. La plus dangereuse. La peur aussi.
Gray était fatigué d'en avoir peur. Alors, il s’efforça de le ressentir en lui.
Le calme. Quand tu affrontes le feu... Tu amènes de l'eau.
A sa colère, Gray répondait par l'apaisement.

A sa douleur, Gray répondait par la douceur dont certains avaient fait preuve.
Au mépris, Gray répondait par l'amitié.
A la haine, Gray répondait... Par l'amour de son prochain.
A l'injustice... Il répondait par le fait qu'il agissait au nom de la Justice. Pour que cela n'arrive pas à d'autres.

En lui la Bête trembla. Elle était haine. Elle était fureur. Un jour il devrait la libérer.
Gray la caressa dans le col. Il la laissa le mordre. Oui. Un jour, il devrait la lâcher. Mais ce ne serait ni aujourd'hui ni demain.
Gray la sentit battre en retraite en lui...
Le Colosse rouvrit les yeux. En face de lui, l'orang outang, qui faisait un feu en mangeant une banane.

"Oook ook ?"

"Désolé mec. Je suis parti en trombe car je sentais une bonne connexion avec l'île. Je... Je vais rester deux ou trois jours ici. J'ai besoin de me ressourcer convenablement."

"Ook."

"Oui. J'ai réfléchi à une nouvelle technique pendant que je méditais également."

"Oook ?"

Gray se leva, et se mit face à la cascade. Le colosse se mit en position pour armer son poing en arrière. Il le chargea... Et frappa.
De prime abord, rien n'apparut.
De second abord non plus.

Le primate regarda son ami.

"La technique n'est pas au point. Je ne suis pas un de ces génies qui créent une technique du premier coup. Ou du moins qui arrivent en faire transparaître les effets. Je peux te demander un coup de main ?"

"Ooook."

"Je vais travailler cette technique. Vraiment la travailler. Je ne partirais pas tant qu'elle ne sera pas perfectionnée et fonctionnelle."

"Ooook."

"Je vais avoir besoin de quelqu'un pour amener la nourriture. Et un abri."

"Ooook."

Le colosse sourit. Le Bibliothécaire s'était mis au garde-à-vous. Son ami le rassurait en l'assurant qu'il prendrait soin de tout pendant que son ami s'entraînait.

Gray se remit face à la cascade... Et répéta son mouvement.
C'était parti.
Aux yeux d'un observateur inexpérimenté, Gray semblait juste répéter le même coup de poing, en boucle.
Ce n'était pas le cas pour quelqu'un qui avait une expérience dans les combats de sabres.

Gray avait eu le droit à trois combats contre un vrai épéiste. De ceux qui arrivent à trancher l'acier et l'air. Esquiver et parer. C'était les premières leçons qu'il avait tiré de ce vieil homme aveugle.
Maintenant, Gray voulait apprendre autre chose.
Le ring. Sous terre. Les gradins étaient illuminés par des torches tandis qu'une mousse propre à l'ile illuminait le ring. Faible visibilité. Gray y était habitué.
Son adversaire s'en fichait. Il était aveugle et se concentrait sur ses autres sens... Gray ne le savait pas, mais il utilisait également le Haki de l'observation pour l'observer.
Gray esquivait. L'épéiste ne bougeait pas. Le colosse savait qu'il allait perdre son second combat. C'était une certitude.
Alors, avec humilité, Gray regardait. L'épéiste aussi savait que le colosse le regardait. Plus précisément, il observait son bras. Son épée.
Le Zatoichi n'avait bougé que de 5 pas depuis le début du combat. Le colosse n'arrivait plus à s'approcher.
A chaque fois, l'épée le piquait à distance dans ses jambes.
L'épéiste ne fendait pas l'air d'un coup tranchant, mais perforant.
C'était... Étrange.

Gray rouvrit les yeux. Cela faisait maintenant une nuit et un jour qu'il s'entraînait. Avec des pauses pour dormir convenablement et manger. Aucun bon entraînement ne pouvait avoir lieu sans un corps sain.
Le nombre de coup de poing s'élevait largement au-delà à de 5 chiffres.

Cela ne le gênait pas.
La pierre craqua sous ses pieds.
La cascade ne bougeait pas.

Un homme devant une cascade. Répétant inlassablement le même mouvement. Il fallait être très déterminé, fou ou complètement con.
Gray était les trois. Il était déterminé à perfectionner cette technique. Il était fou pour croire arriver à créer une technique de poing volante. Il était suffisamment con aussi pour y croire.

Alors il continuait et petit à petit… sa stance changeait. Ses pieds s’appuyaient mieux sur les cailloux. Ses bras s’armaient à deux maintenant. Prenaient plus de temps. S’étendaient plus…
L’orang outang, entre deux chasses aux fruits et au poisson… Jurait voir l’eau trembler par moment.
Probablement une illusion d’optique.

Le deuxième jour, Gray sentait ses bras lui faire mal. Il ne comptait pas ses coups. Le colosse était entièrement concentré sur ses mouvements et ceux de l’épéiste. Le corps humain était la seule arme qui n’avait pas changé dans sa conception depuis la nuit des temps. C’était l’arme parfaite. Flexible. Peut guérir. Peut s’améliorer.
Le corps humain est parfait. Il peut donc imiter les armes. C’était la logique de Gray.
Ou évoluer pour les dépasser.

BANG.

L’orang outang leva le nez de son livre en panique… Pour voir son ami en sueur… Et la cascade avec l’image d’un poing imprimé dans la roc.

« Ok Oook OOOOOOK ?! »

" J’ai frappé fort. »

Une réponse simple… Mais l’orang-outang voyait que son ami n’était pas satisfait. Il n’avait réussi qu’une fois son objectif. Sur un nombre incroyable d’essai. Il avait trouvé une fois la stance idéale. Il devait maintenant se l’imprimer dans son corps.
Alors Gray reprit les coups. Mais cette fois avec une idée de ce qu’il devait chercher.
Les oiseaux quittèrent les lieux, le bruit assourdissant revenant une fois par heure au début. Puis une fois par demi-heure.
Puis le bruit devint répété. Régulier.

BANG. BANG. BANG.

L’empreinte de poing était maintenant imprimée clairement dans la roche derrière la cascade. Le bibliothécaire avait vu l’attaque maintenant.
Les deux poings de Gray s’unissaient et un poing d’air semblait se former… Comme un peu composé d’énergie. Le poing allait lentement dans les airs et percutait un obstacle, s’imprimer dedans. Toutefois, il était aisé de l’esquiver. C’était cela sur quoi Gray travaillait maintenant. Il travaillait sur la vitesse au détriment de l’attaque.
Le but était d’arriver à attaquer à distance rapidement. La formation du poing prenait de moins en moins de temps. L’épuisement du guerrier semblait moindre maintenant, ses pauses devenant de moins en moins longues et régulières. Elles s’espaçaient.
Au troisième jour…

Au troisième jour, les rochers sur lesquels Gray s’appuyaient étaient en miettes. Un poing de 30 centimètre de profondeur était imprimé dans la roche.
Il était fort.
Il était prêt. Il avait retrouvé son tranchant. Ses poings…
Fin de l’entraînement.
Le colosse se lava donc dans la cascade, car mine de rien, il avait bien sué. Puis, préparer les vêtements et se remettre en route. L’orang outang et lui sourirent… Avant de se remettre en route. Vers de nouvelles aventures follement chocolatés !

« OOOOK »

Et avec des bananes oui.
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